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MOINDRES CARRES
INTRODUCTION
Les formes numériques sont les plus rigoureuses ; elles peuvent entraîner de très
importantes quantités de calculs qui sont aujourd’hui aisément abordés grâce au
traitement sur ordinateur. En sciences géographiques la méthode numérique de
compensation dérive des moindres carrés : ce qui n’est pas indispensable mais
commode et admis. Il s’agit en définitive, d’une méthode simple bien étudiée et
connue dont on s’entend à dire qu’elle donne de bons résultats. On ne voit pas
actuellement quelle autre méthode pourrait valablement lui être opposée.
Hypothèse : Nous supposons que les observations sont supérieur au nombre des
inconnues.
Toutes les relations d’observations doivent être mises sous formes linéaires.
ki sont des valeurs observées directement alors elles sont entachées d’erreur
et la relation d’observation peut s’écrire :
a1x+b1y+c1z+k1 = v1
a2x+b2y+c2z+k2 = v2
…………………………
Pour rendre minimum la somme des carrés des résidus il faut que la dérivée
partielle par rapport à chaque inconnue soit nulle.
il vient que :
0=
…an
0=
…bn
0=
…cn
La résolution de ce système donne une solution unique quel que soit le chemin
suivi.
N° x y z k Σ= somme
1 a1 b1 c1 k1 Σ1 = a1 + b1 + c1 + k1
2 a2 b2 c2 k2 Σ2 = a2 + b2 + c2 + k2
3 a3 b3 c3 k3 Σ3 = a3 + b3 + c3 + k3
. . . . . .
. . . . . .
. . . . . .
n an bn c3 k3 Σn = an+ bn + cn + kn
x y z k Σ= somme
[aa] [ab] [ac] [ak] Σ=*aa+ +*ab+ +*ac+ + *ak+ = *aΣ+
[ab] [bb] [bc] [bk] Σ=*ab+ + *bb+ +*bc+ +*bk+ = *bΣ]
[ac] [bc] [cc] [ck] Σ=*ac+ +*bc+ +*cc+ +*ck+ = *cΣ+
Exercice d’application:
-2,7157y+0,6124x + z +0,80 = v2
Résolution
N° x y z k Σ= somme
1 1,0596 0,7074 1 0 ,83 3,597
2 0,6124 -2,7157 1 0,80 -0,3033
3 -2,4554 0,7317 1 0,72 -0,0037
4 -0,2054 2,0941 1 -1 ,54 1, 3487
5 0,6736 1,6804 1 -0,80 2,5540
x y z K Σ1 Σ2 = Σ ligne
8,0227 -2,0084 -0,3152 -0,6211 5,0781 5,0780 +1
15,6198 2,4979 -5,6278 10,4815 10,4815 0
5 0,0100 7,1027 7,1027 0
Remarque : 1/ les coefficients ai, bi, ci, ki étant au dimilliéme dans les tableaux on
portera les valeurs au dimilliéme.
2/ les valeurs à prendre en compte dans la colonne sont les résultats [aΣ],
[bΣ], [cΣ] voir colonne (Σ1 )
2 – Résolution du système
[ck] - = [ck1]
Il vient alors:
Y= z- : résolvante de y
x y z k Σ
8,0227 -2,0084 -0 ,3152 -0,6211 5 ,0780
-1 0,2503 0,0393 0,0774 -0,6330
15,6198 2,4979 -5,6278 10,4815
15,1171 2,4190 -5,7833 11,7525
-1 -0,1600 0,3826 -0,7775
5,0000 0,0100 7,1927
4,9876 -0,0144 7,3923
4,6006 0,9111 5,5119
-1 -0,1980 -1,1980
y-1= -0,16.(z-1) +
Remplissage du tableau :
*Sur la première ligne en 2eme rang on porte les coefficients des variables dans
les cases correspondantes :
Colonne x → -1 ; colonne y → -
Colonne k → = + 0,0774
2 ,0084) = 15,1171.
2 ,0084) = 2,4190
2 ,0084) = -5,7833.
*Sur la deuxième ligne et en 3eme rang on porte les coefficients des variables dans
les cases correspondantes :
Colonne k → - = = + 0,3826 ;
Σ- Σ’ = +1 10-4 soit +1
3 :( . =0
2:
- . (- 0,3152) = 4,9876
4,9876 – .
0,0144 – .
Colonne z → ; Colonne k →
Colonne Σ→ . - 0,0144 + . =
* Sur la troisième ligne et en 4emme rang on porte les coefficients de z et k dans les
cases correspondantes :
a- Détermination de z :
Le 4emme rang de la troisième ligne du tableau récapitulatif s’écrit
-z - 0,1980 = 0 => z = 0,1980 et z -1= -1, 1980.
b- détermination de y :
c-détermination de x :
NOTATION
- Point anciens : ce sont des points dont les coordonnées sont connues et ne
peuvent être modifiées, on les note A, B, C …….. on dit qu’ils sont
NEVARIETUR.
- Points nouveau : ce sont les points à déterminer, on les notes I, II, III ……
- Coordonnées des points approchés : on les note x0 ,y0
- Correction à apporter aux coordonnées approchées : on les notes dx, dy.
- sont des inconnues auxiliaires se rapportant à dx et dy
- G : le gisement observé
- G’ : le gisement calculé
- G0 : étant donné une station réalisée, le G0 est le gisement de la direction
du zéro du limbe. Connaissant le G0, pour avoir le gisement d’une direction
on ajoute au G0 la lecture de cette direction.
- G0 provisoire : G0
- d G0 : correction à apporter au G0 provisoire pour avoir le G0 définitif
G0 def = G0 provisoire + dG0
- G0 : inconnue auxiliaire se rapportant à dG0
- 1/ Formules différentielles fondamentales des coordonnées rectangulaires
XI
I
YI
[Tapez un texte] Page 12
XII0
II
XI0 YII0
I
YI0 XII
II
YII
Or X = D Sin G Y= = D Cos G 1
= (
1 permet d’écrire :
= (
Or, et
Il vient : =
0 2
G= = + lecture
Et donc = Ǵ=G+ Ǵ =G G ́+
2 devient :
(G Ǵ =v 3
Remarques
a) En géodésie les sont calculés pour les points anciens et les points
nouveaux.
b) Pour les zones étendues (c’est le cas en topométrie) les de station aux
points anciens sont considérés nevariéturs (ne changent pas). Dans ce cas, si
un point ancien a été stationné, le obtenu par la moyenne
arithmétique ou pondérée est considéré comme le définitif.
Remarque :
L’équation 3 devient :
(G G )́ ̏ =v̏
( (G G )́ ̏ =v̏
Si , , D sont en kilomètre. On a:
( (G G )́ ̏ =v̏
( (G G )́ ̏ =v̏
( =
Si nous posons :
Avec en kilomètre
L’équation devient :
10. 10. =
d =0;d =0 = =0
Nouveau intersecté
Règle de signes
Remarque :
A partir de et on calcule D, et G ́
= =
D A partir de la valeur de et de celle de
la lecture, on calcule G = + lecture
G ́ : calculé a et b sont tels que la formule (en
G : observé
topométrie) ci-dessus s’écrit :
a = -10. b = 10.
a +b k̏=
Résolution
Point A
Point B
= 786973,60 = 311756,69 k=
= 785489,74 =315558,44
= 1,48386 = -3,80175
= 55,8016 + 120,5077
= 176, 3093 gr
Point C
= 786973,60 = 311756,69 k =
= 789050,55 = 313030,98
= -2,07695 = -1,27429
= 2,43671
=5,93754 3,96 ̏
G=́ 264,96584
G =264,9698
a = 3,4980 b = -2,1462
Troisième quadrant
= Arctg + 200 gr
G= lecture
Point D
= 786973,60 = 311756,69 k=
= 789761,91 = 309051,37
= = -3,4248
- = = = -14,3432
= = 7,3023
Y X -k̏ ∑
20,1880 -3,4248 -14,3432 2,4201 0
-1 0,1696 0,7105 -0,1199
Y= 0,6464 13,4545 7,3023 17,332
Y 1 = - 0,3536 12,8737 4,8630 17,7426 -1
-1 -0,3782 -1,3782
X= -0,3782
X 1 = - 1,3782
On a posé :
= 39,6 ̏ = 1568,16
= 0,4 ̏ = 0,16
Exercice d’application
X0 = 701039.86m
Y0= 324526.93m
Travail à faire : Déterminer les coordonnées définitives du point M.
Point A :
X = 703890.25 Y = 327571.22
D= 4.17042
D²= 17.39242
Gretour = 47.9067
a = 1.6389 b = -1.7504
Point B :
X = 708212.69 Y = 323942.80 k=
D= 7.1966
D²= 51.7907
G’int=
Gréel =
a = 1.3850 b = 0.1128
n y -k
1 1,6389 -1,7500 1 0",86
2 1,3850 0,1128 1 2 ,49
3 -0,2235 1,1997 1 -0",53
4 -1,3919 0,1319 1 -2",83
Comment déterminer k ?
On calcule le
= - =47,9067-0,0202"9=47,8863"6
= - =47,8879"9
= - =47,8849"7
= - =47,8826"7
= =47 ,8855"0
On obtient : "=
[ ]=
-k
6,5916 -3,1642 1,4085 8,9156 13,7515
-1 0,4800 -0,2137 -1,3526 -2,0862
=0,48 -0,2137 4,5333 -0,3060 -2,2336 -1,1705
-1,3526 3,0145 0,3702 2,0463 5,4307
-1 -0,1228 -0,6788 -1,8015
-1=-2,8399
=-0,1228 -0,6788 4,0000 -0,0100 5,0925
=> =-0,7516 3,6990 -1,9151 2,1541
=> =-1,7515 3,6535 -2,1664 1,4872
-1 0,5930 -0,4071
M M
M 47,8855"0-5"9=47,8849"1
: = =47, 8849"1
= 8,6" 73,96 =-
10
=24,9" 620,01
-2,47"
= -5,3" 28,09 1522,95 49,64
800,89 =4,50"
= -28,2" =-4,27"
=2,25"
=5,63 = -1,62
=28,15 ±21,69 =5,09 ±4,03
1881,74 64,96
= -6,68 ±22 cm = -5,48 ±4 cm
= -31,80 = 2,53
= = ± 2,85 = ± 3 cm
Conclusion :
: Intersection
: Relèvement
Operations Y - Observations
Intersection Dans le cas de
A M 0 - l’intersection on
B M 0 a: =0 et donc les
C M 0 coefficients de sont
0 égaux à zéro.
D M
Exercice d’application :
points X Y C
B
A 746060,33 229111,62 21,5890"1
B 739521,87 231954,22 73,1910"3
C 750913,07 245422,02 216,0437"0 A
Résolution:
D = 7,26798
D2 = 52,82354
Point B ΔY = 4,01148
ΔX = 8,95613
D = 9,81317
D2 = 96,30424
G’int = 73,1913 ̏7 G’rel = 273,1913 ̏7
a = - 0,9300 b = 0,4165
Point C ΔY = 9,45632
ΔX = - 2,43507
D = 9,76481
D2 = 95,35155 G’int
= 216,0448 ̏3 G’rel = 16,044 ̏3
a = + 0,2554 b = - 0,917
Calculons les ki
pour B : -k 2 = +0 ̏34
Pour C: -k ̏3 = +1 ̏13
= M (relev) - lecti
relèvement
5 -0,9300 0,4165 1 +0’’,35 0,8365
0
-1 1,0833 0,4968 -0,2761 +0,3040
+0,3040 = - 0,0856 . -1
-1 0,1678 1,0400 +0,2077
Or, y-1= - 0,0855.
= = = 0,1658 m = 17 cm
= = = 0,1436 m = 14 cm
5) Recherche de la précision de la
détermination des coordonnées définitives de P :
Soit :
= 362,64 = = = 1
= 18,16 = = = 2’’,5
= -7,8 cm = 3,1 cm
= 5,2 cm = -1,1 cm
= 17 cm = 4 cm
= -12 2 cm = -0 2 cm
=5 cm = 0 cm
= 10 cm = -0
= 683,98 = = = 15 cm
On en déduit : = = 2 cm
Conclusion :
5 – Application à la multilatération
La trilatération :
A B La trilatération est la détermination d’un ou plusieurs
P points par la mesure des distances. Les notions de
relèvement et d’intersection n’existent pas.
DAP= et DBP=
B- formule différentielle :
2DdD = 2 )d + 2( d(
D.dD = )d +( d
dX0 + dY0 – dD = 0
L’équation s’écrit :
Exercice d’application :
Donnée : Pour déterminer les coordonnées d’un point M, l’on procède par
trilatération.
Points X Y
Résolution :
3e quadrant
A
M
?
?
Calcul de
cos = =
Calcul de
= + = - = + -2 . cos
cos = =
Calcul de
= + = - = + -2 . cos
cos = =
Vérification :
X0A = 412508,377
X0B = 412508,377
Y0A = 698664,960
Y0B = 698664,959
On tire :
X0 = = = 412508,377 m
Y0 = = = 698664,960 m
GAB 200,2220 9
Y0B 698664,959 m
48,2718 9
X0 412508,377 m
GAM 262,7257 0
Y0 698664,960 m
GBM 310,9975 8
N° dX0 dY0 dD = k
-1,3860
1 -0,8334 -0,5526 0
-0,8132
2 -0,9851 0,1719 0
1,2134
3 0,5759 0,8175 -0,1800
dx dy -k
d) Coordonnées définitives de M:
i = ki = aidX0 + bidY0 - ki
1 =0 1 = - 0,0744
2 =0 2 = 0,0900
0,0773 0,0178
= - 0,180 3 = - 0,0347
= 0,212 4 = 0,0547
Ddéf D
Station Points
calculée observée Dcal - Dobs
= = 0,57 m
= = = = 0,40 m
AMNBA ; AMDA ; DMNCD ; BNCB sont appelés des mailles. « chaque maille
devrait fermée à zéro (0). Mais du fait des observations, il y a des résidus donc elles
ne fermeront pas à 0. »
Les mailles formées autour des points doivent fermer à 0 ;ce qui est impossible à
cause des erreurs dues aux observations des différentes sections qui composent
chaque maille.
Pose du problème
En général on procède aux mesures de toutes les dénivelées : AM, BN, CN, DM
et MN. Comme l’on effectue des mesures supplémentaires et que toutes les
mesures sont entachées d’erreurs accidentelles, la figure formée n’est pas
géométrique. D’une part, les fermetures des différentes mailles ne sont pas nulles ;
d’autre part, les différentes manières de calculer les altitudes des repères nouveaux
M et N ne donnent pas des valeurs identiques. On est ainsi conduit à construire un
réseau géométrique dit réseau compensé qui doit satisfaire à deux sortes de
condition :
Les écart-types des différents tronçons, en règle générale, sont calculés pour
chaque tronçon d’après le nombre de dénivelées ou du nombre de kilomètres. Pour
être en accord avec la théorie générale des moindres carrés il faudra alors affecter à
chaque dénivelée et à chaque correction un poids inversement proportionnel au
carré de l’écart-type ou de l’erreur probable.
Convention :
On se limitera à trois (3) équations de conditions (T1, T2, T3) pour illustrer la
démonstration.
Ici les inconnues sont les corrections à apporter aux dénivelées observées. Les
équations de conditions s’écrivent alors :
Les coefficients ai, bi, ci … sont tous égaux à ou zéro (0) suivant que les
mailles considérées renferment ou non des tronçons correspondants. Ces équations
de condition doivent être rigoureusement satisfaites. La solution du problème à été
donnée par LAGRANGE à travers la formule :
F= U - 2 T1 - 2 T2 - 2 T3
Où = corrélatif de LAGRANGE
Ti = équation de condition
U=
On a :
Il vient :
On remplace ensuite les par leur valeurs dans les équations de condition et on
obtient.
NB :
X2 X5
+ +
XI X3
I II
X6
X4 X7
FI =XI+X2+X3+X4
FII=-X3+X5+X6+X7
1. Choisir un sens de rotation et le conserver.
Ainsi donc si on se fixe le sens des aiguilles d’une montre comme le sens
positif (cf Schéma ci-dessus) on a :
X1 + X2 + X3 + X4 =
xi f
x1 x2 x3 … a1
a1 a2 a3 … an
b1 b2 b3 … bn
c1 c2 c3 … cn
0 0 0 … 0 0
Dans le cas où 𝜆3 est lié à 𝜆1 et , la somme dans toutes les colonnes est égale à
zéro.
Co
ntrairement à la méthode de variation des coordonnées où la formation pratique des
0
0
0
Application
0 N R2 HR2=29, 7414
2 3
1 6 III 4
R1 8 II P 5
I
7
M HR3=79, 4232
R4 R3 HR4=71, 5395
n° Section Dénivelées ϴ
Travail à faire
a/ Les mailles étant déjà définies, on écrit les équations d’observations y relatives
(T1) ; (T2) et (T3) avec
b/ On définit :
Une maille périphérique sans passer par-dessus les points anciens : on choisit
la maille périphérique : R1ONR2 juste pour raison de vérification
(T3) : x3 - x4 - x5 + x6 -3,1 = 0
(T4) : x1 + x2 - x3 - 31,5 = 0
F ∑
λi x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7 x8
λ1 -1 0 0 0 0 0 0 1 17,1 17,1
λ2 0 -1 0 0 0 -1 -1 -1 16,1 12,1
λ3 0 0 1 -1 -1 1 0 0 -3,1 -3,1
λ4 1 1 -1 0 0 0 0 0 -31,5 -30,5
∑ 0 0 0 -1 -1 0 -1 0 -1,4 -4,4
La somme des coefficients n’est pas égale à zéro car les sections 4, 5 et 7 n’ont pas
été prises en compte dans les équations de condition comme maille périphérique.
TABLEAU DES EQUATIONS NORMALES
λ1 λ2 λ3 λ4 F ∑
λ 3=0,0813
λ 4=0,1253
x1= 9,4mm
x2= 13,5mm
x3= -8,6mm
x4= -6,6mm
x5= 9 x (-λ3)
x5= - 0,7mm
x6= 4,4mm
x7= 5,9mm
x8= -7,7mm
rang Xi xi Xicomp
Cette méthode nous permettra de rechercher les quantités qu’il faut ajouter aux
observations du terrain afin de déterminer des valeurs plus probables (il faut que le
cheminement soit encadré ou bouclé mais jamais en antenne). Cette compensation
du cheminement par la méthode des moindres carrés va nous permettre de
déterminer dans un premier temps les corrections gi et li à apporter respectivement
aux gisements Gi et aux distances Li observés. Dans un deuxième temps on calcule
le cheminement comme on en a l’habitude.
On a:
On a: +
donc :
On a:
( )
et étant des infiniment petits on a et les égalités 1 et 2
deviennent :
De même :
On en tire :
Pour que la condition soit suffisante, il faut que la fermeture angulaire soit nulle.
On a alors trois conditions qui s’écrivent :
Syst.1
= 0 et = 0 car F= f (l, g)
Ainsi on multiplie par 100 les différences de coordonnées (Ex et Ey) en mètre pour
obtenir le résultat en centimètre ;
l i= ; g i= .k +
Exercice d’application :
GtAR = 12,515gr; GtBF = 38,418 gr
X=1000, 00 X=1678, 40
Résolution
12,515
A 125,360 1
1 190,234 1
2 225,358 1
3 135,476 1
4 205,487 1
5 156,345 1
B 132,620 1
38,395
F ∑=678,5542 ∑=-468,6178
Xobs = X depar +
Ex = X depar - X F = - 678,1000m
Yobs = Ydepar +
EY = Ydepar - YF = + 463,500 m
Ou FG = 240" = -24mgr
= 0,1086
= 0,1230
= 0,1942
Equation de condition
3,6725λ1 – 2,1269λ2 – 0,7361λ3 + 15,74 = 0
-2,1270λ1 + 2,1469λ2 – 1,0659λ3 + 11,23 = 0
-0,7361λ1 - 1,0659λ2 + 7λ3 - 24 = 0
λ1 λ2 λ3 F
7,0000 -2,3
λ2=12,1744
6,8525 -19,9098
4,4195 -20,5572
-1,0000 5,5566
λ3= 5,5566
A 2,8
3 3,2
-3,8
4 2,8
-5,7
5 2,6
2,7
B 5,5
∑=23
2-2 Compensation d’un réseau de cheminement par la méthode des moindres carrés
a- Définitions
A, B, C, D = points d’appui
M, N, P = points nodaux
Cheminements
Un point nodal ou nœud : C’est la rencontre d’au moins trois cheminements issus
d’un point connu en cordonnées et d’où éventuellement une ou plusieurs
observations ont été réalisées sur des points anciens. Il est donc souhaitable de voir
du point nodal, un ou plusieurs points anciens éloignés.
A, B, C = points d’appui
Point nodal M.
GmpMR = ou GmpMR=
C’est une méthode dans laquelle on reporte à grande échelle (1/10 è) les points
nodaux individuels et la direction générale de chaque cheminement.
Ensuite on trace les ellipses ou les cercles respectifs correspondant d’une part aux
tolérances longitudinales TL et transversales TD et d’autre par le cercle de rayon
pas on est hors tolérance dans le cas contraire on choisit le point définitif à
l’intérieur de la zone commune de recouvrement.
YM=
On a ZM=
C- Ajustement d’ensemble
= GI + dGI 1
= GJ + dGJ 2
et 2 on obtient :
A B
5
6
1
M N
2
D 4 7
3 8
10 9
P C
Figure 1
10
1 AM dGM + P1 P1dGM + P1
4 MD – dGM + P4 -P4dGM + P4
5 AN – dGN + P5 -P5dGN + P5
7 NC – dGN + P7 -P7dGN + P7
9 PC – dGP + P9 P9dGP + P9
Nous avons autant d’inconnues que de points nodaux. Il y aura donc une équation
caractéristique par point nodal. L’équation caractéristique concernant un point
nodal s’obtient en prenant toutes les relations d’observation contenant l’inconnue
relative à ce point nodal ; on fait la somme de toutes ces relations d’observation et
l’équation caractéristique s’écrit : ∑ relations d’observation= 0
B/ figurent également dans l’équation avec des signes(-) les inconnues des
points nodaux directement connectés. C/ les termes constants sont de la forme
∑ avec le terme qui est calculé dans le sens du point nodal. Généralement
on réduit au signe (+) le coefficient de cette inconnue.
En posant :
Expression de [P𝝎]
: le cheminement considéré est M vers N. C’est le sens qu’il faut parce que
N est le point nodal et tous les cheminements doivent y aboutir. Et tout
cheminement aboutissant à N est affecté du signe (+) pendant que tout
cheminement partant de N est affecté du signe (-) ce qui implique que le signe
de P2 est (+)
= - P2 + P1 - P3 - P4
= P3 + P8 - P9 - P10
- = υx
= Xj – Xi + dXj – dXi
On a : dXj – dXi + = υx
b/ - = υy
c/ - = υz
Il se résume à :
dXj – dXi + = υx
dYj – dYi + = υy
dZj – dZi + = υz
Exercice d’application
Pi =
APPLICATIONS
A ;B ;C ;