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SOMMAIRE:
Introduction ………………………………………………………………………..5
1. Description……………………………………………………………….…6
2. Usages………………………………………………………………………6
3. Organisation administratives de la société…….……………………………6
4. Déroulement du travail………………………………………………….…..7
Conclusion ……………………………………………………………………......52
Remerciement
Je tiens à exprimer mon immense gratitude et à présenter mes remerciements
les plus sincères à Mr BELLOUKI Abdelmonaim ingénieur d’état et directeur
du bureau d’étude Nord Projets de m’avoir accordé ce stage et contrôlé mon
travail attentivement.
introduction
Dans le cadre d’une stratégie de formation se basant sur deux axes, l’un théorique
et l’autre pratique, l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Rabat (EX ENIM)
donne l’opportunité aux élèves ingénieurs dans leur deuxième année de découvrir et
d’explorer le milieu professionnel à travers un stage de formation dans lequel l’élève
ingénieur approfondit ses connaissances et ses acquis théoriques en les confrontant à
la pratique.
Ce stage s’est déroulé au sein du bureau d’études Nord Projets et s’est étalé sur une
durée de 2mois. Ma mission était de concevoir et de dimensionner un bâtiment R+3
d’un projet des logements sociaux.
Ce BET est composé d’un groupe d’ingénieurs et de techniciens très expérimentés et hautement
qualifiés de diverses spécialités et équipé en logiciels et en moyens matériels très importants.
2. Usages :
C’est une société qui travaille sur plusieurs activités, on cite : 1) Etude de structures : Béton
Arm - Charpente métallique - Charpente en bois. 2) Lots Techniques : Electricité - Plomberie -
Chauffage – climatisation -Protection incendie. 3) Etude des aménagements et de réhabilitations
des bâtiments existants. 4) Etablissement des métrés et des cahiers de charges. 5)
Infrastructure : Etude des routes - Etude des ouvrages d’art et des ponts. 6) Etude de
lotissement : Voirie – Assainissement - Eau potable –Téléphone –Électricité. 7) Mise à niveau et
Restructuration. 8) Hydraulique : Etude d’alimentation en eau potable - Conception et calcul des
ouvrages hydrauliques. 9) Environnement : Etude d’assainissement et d’épuration - Etude
d’impact sur l’environnement - Déchets solides - Gestion de l’environnement. 10) Contrôle des
travaux et gestion des projets. 11) Assistance technique au maitre d´ouvrage. 12)
Ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). 13) Etude de faisabilité et étude socio-
économique.
Ce bureau d’étude se charge de plusieurs projets dans le cadre local, provincial et parfois
national. Il s’est occupé des plus grands projets au niveau provincial dont on trouve :
Etudes techniques et suivi des travaux de construction d’un complexe résidentiel ALKHOZAMA à
la ville d’Al-Hoceima.
Mise à niveau de la ville d’Imzouren.
Etudes techniques et suivi des travaux de construction du centre commercial Mirador à Al-
Hoceima.
Aménagement et extension du stage Municipale à la ville d’Al-Hoceima.
Conception, étude et suivi de voirie et assainissement du lotissement ALMARSSA à la ville d’Al-
Hoceima.
Nord projet, étant l’une des grandes sociétés à Al-Hoceima, a comme leader M.Abdelmonaim
BELLOUKI, ingénieur génie civil en béton armé.
Le personnel est constitué d’une secrétaire et cinq techniciens spécialisés en différents domaines
et deux ingénieurs en génie civil.
Directeur
4. Déroulement du travail :
Dès le dépôt d’un projet par un client qui détermine un délai précis et un pourcentage limité, le
directeur distribue les tâches à ses ingénieurs et à ses techniciens et leur explique les détails et la
méthode à suivre dans la réalisation du projet pour atteindre de bons résultats.
Les ingénieurs et les techniciens se basent sur le plan d’architecte qu’ils transforment en un plan
béton armé en mettant toutes les modifications nécessaires et leurs tâches exigées par le directeur.
Ce travail nécessite l’utilisation de certains logiciels, comme AUTOCAD et Arche GRAITEC.
Après la réalisation du travail, les ingénieurs et les techniciens le mettent à la disposition du
directeur qui prend la responsabilité de le vérifier et le signer.
Bien entendu, le suivi du chantier est indispensable afin de veiller sur le déroulement des travaux
correctement.
I. Présentation du projet :
Le projet étudié est un bâtiment R+3 localisé au quartier BOUJIBAR près de l’établissement
scolaire Al Irfane de la ville d’AL HOCEIMA.
C’est un terrain fortement dénivelé vers le nord et limité par un ravin dans la même direction.
On a choisi le type le plus courant pour les projets de construction de logements sociaux : un
bâtiment constitué de Rez-de-chaussée plus trois étages (R+3) avec ossature en béton armé.
Le RDC et les étages courants sont à usage d’habitation, avec quatre appartements dans chaque
étage.
Contexte géologique : le quartier BOUJIBAR qui fait partie de la ville d’AL HOCEIMA, est
situé sur la chaîne de Bokoya qui appartient aux zones internes du Rif.
D’un point de vu géologique, le massif de Bokoya est subdivisé classiquement en trois grands
domaines structuraux :
- Les Ghomarides représentées par la nappe d’AL HOCEIMA.
- Les Sebtides représentées par l’unité de Federico-Ain el Hajar.
- La Dorsale calcaire subdivisée elle-même en trois sous domaines : la nappe du Jbel Amekran, la
nappe du Jbel Bouscour et la nappe Eo-Oligocène ou d’Ajdir-Tizi Ali.
Rappel :
Etat limite ultime (E.L.U) : correspond à la valeur maximale de la capacité portante dont le
dépassement entraînerait la ruine de l’ouvrage.
Etat limite service (E.L.S) : c’est fonction des indices d’utilisation normale ou de durabilité. Le
non-respect compromet la durabilité souhaitée pour l’ouvrage et les conditions d’exploitation
habituelles.
La fissuration est peu préjudiciable le calcul se fait à l’état limite ultime (E.L.U).
Action variable de durée d’application supérieure à 24h Ө=1.
Pas de reprise de bétonnage K=1.
La résistance à la compression du béton à 28 jours : fc28= 25MPa.
La résistance à la traction du béton : ft28=0.6+0.06*fc28 = 2.1MPa.
Le béton armé se compose de béton et d’armature. En effet, le béton présente une faible
résistance à la traction ou au cisaillement, d’où l’utilisation de l’acier qui offre une bonne résistance
aux efforts de traction. Cet accouplement de ces deux matériaux nous offre une meilleure réponse
aux sollicitations subies.
Béton :
Le béton utilisé est un béton courant dosé à 350 kg/m3 de ciment. Sa composition courante
pour 1 m3 est comme suit:
Acier :
Les armatures en acier ont pour objectif de supporter les efforts de traction dans les pièces
fléchies et tendues et de renforcer les sections des pièces comprimées, elles sont fabriquées en
barres laminées à chaud et en fils étirés a froids. La quantité des armatures est calculée de façon à
assurer la résistance aux charges déterminées.
Règlements utilisés :
L’étude du bâtiment qu’on va présenter ultérieurement sera menée en utilisant les codes de
calcul suivants :
c/c : La plupart des valeurs indique une épaisseur de 20cm, d’où on optera pour des dalles
de 20cm (15cm de corps creux + 5cm de la dalle de compression)
Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des éléments verticaux soumis
principalement à de la compression. Leur résistance est notamment limitée par le risque
de flambage.
Le règlement parasismique marocain impose une valeur minimale de 25cm. Les dimensions à
retenir seront obtenues par la descente de charges. (Voir partie descente de charges)
D’après le BAEL 91, les dimensions d’une section rectangulaire isostatique sont :
La hauteur h :
L/15 ≤ h ≤ L/10
1- Pour les poutres principales, on fixe la valeur de h à L/10 arrondie à 5cm près pour plus de sécurité.
Après calcul, nous constatons que les valeurs varient de 30cm à 55cm.
2- Pour les poutres secondaires, on fixe la valeur de h à L/12 ce qui donne des valeurs ≤30cm. On
prend généralement h=25cm ou 30cm si nécessaire.
NB : En ce qui concerne les poutres continues, la hauteur h de la poutre doit vérifier la condition de
la flèche suivante : Lmax/16 ≤ h ≤ Lmax/12
La largeur :
0.4*h ≤ b ≤ 0.7*h
On a fixé une valeur de b=25cm qui est la valeur minimale des dimensions des poteaux (c’est
principalement une raison d’ordre architecturale).
G : les charges permanentes ce sont les charges qui ne varient pas dans le temps, par exemple le
poids d’un mur. Pour des raisons de sécurité les charges fixes sont majorées d’un coefficient de
1.35 lors d’un calcul de descente de charges.
Q : les charges d’exploitation, par contre, sont des charges qui varient dans le temps, par exemple la
neige pendant l’hiver. Ces charges sont également majorées d’un coefficient de 1.5 lors d’un calcul
de descente de charges, évidemment pour des raisons de sécurité.
2. Plancher terrasse :
Pour la méthode des efforts tranchants, le poteau est considéré soumis à un effort N de
compression appliqué au centre de gravité G de la section en béton du poteau. Cet effort est égal à
la somme des efforts exercés par les poutres (pour lesquelles il sert d’appui) et des charges
acheminées par le poteau supérieur.
Le calcul dans ce cas est basé sur la section résultante de la moitié des panneaux entourant le
poteau.
Q=Qp*Saff
Résultats de calcul :
λ ≤ 50 =>
2
1 0,2
35
α= 0.746
3- Calculer la section réduite de béton avec Ath(section d’acier)=0 à partir de la relation suivante :
Nu α ( +Ath* )
On a fc28= 25MPa
Br = (a-0.02)*(b-0.02)
a=25cm, c’est fixé pour des raisons architecturales (c’est l’épaisseur des murs), reste à
déterminer la valeur de b :
b≥ + 0.02 en m
Nu=1.35G+1.5Q
Avec si b < a => b= a= 25cm suite aux exigences du règlement parasismique de construction
RPS2000 qui exige un section minimale du poteau de 25*25.
C’est grâce à ce couple de relations que nous allons calculer la dimension b des poteaux de
chaque étage.
NB : Les charges portées comprennent les charges du plancher terrasse + les charges d’étage
courant + la charge des poteaux supérieurs :
1- Plancher terrasse :
5- Plancher RDC :
G= 79.29 T
Q= 16.20 T
Nu= 131.35 T
III. Dimensionnement :
1. Dimensionnement des poteaux :
Les dimensions du poteau étudié ont été déterminées dans la partie pré dimensionnement, le tableau
suivant résume les résultats :
Plancher porté par le Dimensions (cm) Section droite B (cm2) Section réduite du BA :
poteau Br (cm2)
Plancher terrasse 25*25 625 529
Plancher 3ème étage 25*25 625 529
Plancher 2ème étage 25*30 750 644
Plancher 1er étage 25*35 875 759
Plancher RDC 25*45 1 125 989
Tableau 2 : les dimensions du poteau étudié
Données :
- Nu=130.21 T : charge sur le poteau du RDC de dimensions 25*45
- fc28= 25MPa
- fe= 500MPa
- γb= 1.50 Pour les combinaisons durables (qui est notre cas)
1.15 Pour les combinaisons accidentelles
- Br= (a-0.02)*(b-0.02)= 989m2 : section réduite du béton
0,85
- =0,75 car λ ≤ 50
2
1 0,2
35
- γs= 1.15 Pour les situations durables (notre cas)
1 Pour les situations accidentelles
A.N :
Ath≥ - 42.12m2
Amax= = 56.25cm2
Choix de la section finale et des aciers :
Figure 13: Disposition des armatures 8 ϕ12HA pour un poteau rectangulaire 25*45
Leur rôle principal est d’empêcher le flambage des aciers longitudinaux, leur diamètre est
déterminé à partir de la formule : ϕt=1/3ϕlmax
40cm
St ≤ min a+10cm
40cm
18cm
En zone de recouvrement :
Généralement ce sont les zones où le poteau coïncide avec la poutre où le pied du poteau.
La longueur critique est déterminée afin de confiner le béton pour augmenter sa résistance
d’adhésion et de résister aux forces de cisaillement.
45cm
= max 50cm
45cm
Lc = 50cm
Fissuration peu préjudiciable => la détermination de l’armature tendue est obtenue par un seul
calcul effectué à l’E.L.U. La vérification des contraintes à l’E.L.S n’est pas nécessaire, mais peut
servir à contrôler les résultats obtenus si l’on veut.
On va étudier un exemple d’une poutre continue (deux travées) H du plancher étage courant, les
deux travées sont chargées.
Données :
Etapes :
Aux charges permanentes et d’exploitation transmises par le plancher étage courant, il faut ajouter
le poids propre de la poutre.
i. Domaine de validité :
La méthode due à Albert CAQUOT s’applique à tous les cas contrairement aux autres méthodes, ce
qui fait de cette méthode une des plus réalistes. Le tableau suivant présente les domaines de validité
des différentes méthodes de calcul :
La méthode de calcul proposée par Albert Caquot par du postulat que les moments sur appuis
sont provoqués par les charges se trouvant sur les travées adjacentes à l’appui considéré.
Les moments aux des appuis sont calculés en tenant compte uniquement des charges appliquées sur
les travées voisines à gauche (w) et à droite (e).
On détache de chaque côté des appuis des travées fictives de longueur L’w et L’e
- L’w ou L’e = 0.8*Li Pour les travées intermédiaires.
- L’w ou L’e = Li Pour les travées de rives sans console
iv. Cas des charges uniformément réparties :
Cas général : On considère les deux travées fictives de portées L’w et L’e de part et d’autre de
l’appui Gi soumises à des charges uniformément réparties (pw et pe).
En posant :
Le coefficient 8.5 (au lieu de 8) dans l’expression des moments de référence traduit l’effet de
variation des inerties des sections de béton fissurées le long des travées.
b. Moments en travées :
Les valeurs des moments sur appuis sont obtenues en appliquant les formules indiquées ci-dessus.
Les moments en travée sont calculés en considérant les travées réelles (de portée L et non pas L’)
chargées ou non suivant les cas étudiés.
4- On détermine x0 correspondant à :
5- On obtient :
Les efforts tranchants sont calculés en tenant compte des moments sur appuis évalués par la
méthode de CAQUOT.
V(x) = T(x) +
Avec :
Données :
- Moment d’inertie : I =
- Moment isostatique : M =
=> Les deux travées n’ont pas le même moment d’inertie donc on utilisera la formule (*) pour
calculer les moments aux appuis :
Encore une fois, c’est une application directe de la méthode déjà présentée :
o En travée 1 :
On considère la travée 1 est chargée et la travée 2 déchargée
- Chargement : Nw = 1.35 G + 1.5 Q = 4.57 T/m linéaire et Ne = 1.35 G = 3.5 T/m linéaire
- Moments aux appuis : Mw = 0 et |Me| = 11.05 T.m (en utilisant CAQUOT)
- Moment en travée (application directe de la formule mentionnée dans la présentation de la
méthode) : Mt(x) = 10.27 x – 2.29 x2
- =0 => x = 2.24m
- Mt,max = 11.51 T.m
o En travée 2 :
On considère la travée 1 est déchargée et la travée 2 chargée
- Chargement : Nw = 1.35 G = 3.58 T/m linéaire et Ne = 1.35 G + 1.5 Q = 4.49 T/m linéaire
- Moments aux appuis : Me = 0 et |Mw| = 11.06 T.m (en utilisant CAQUOT)
- Moment en travée (application directe de la formule mentionnée dans la présentation de la
méthode) : Mt(x) = 12.41 x – 2.25 x2 – 11.06
- =0 => x = 2.76m
- Mt,max = 6.05 T.m
o En travée 1 :
. T(x) = N ( – x) = 12.32 - 4.57 x => Tmax = P = 12.32 T
. V(x) = 14.37 – 4.57 x => Vmax = 14.37 T
o En travée 2 :
. T(x) = N ( – x) = 9.9 – 4.49 x => Tmax = P = 9.9 T
. V(x) = 7.4 – 4.49 x => Vmax = 7.4 T
-
εsl = = 2.17 10-3
-
αlim = = 0.62
-
µlim = 0.8 αlim (1 – 0.4 αlim) = 0.37
o En travée 1 :
- Le moment réduit : µ =
Avec : Mu = Mt,max = 11.51 T.m
b = 0.25m => µ = 0.14
d = 0.9 h = 0.49m
fbc = 14.17 MPa
- αu = 1.25 ( √ ) = 0.19
- Zb = d (1 – 0.4 αu) = 0.45
Au = = 5.88cm2
Au = = 3.66cm2
Conditions à vérifier
Travées h/L ≥ 1.16 = 0.0625 Au/bd ≤ 4.2/fe = 8,4 10-3 h/L ≥ Mt/10M0
Puisque toutes les conditions sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de calculer la flèche pour
justifier l’état limite de déformation.
Acier tendu :
0.23bd
- Travée 1 :
= 1.375
Amin = max => Amin = 1.375cm2
0.23bd = 1.183
- Travée 2 :
= 1.125
Amin = max => Amin = 1.125cm2
0.23bd = 0.978
Traction simple
La longueur de scellement droit, notée Ls, est la longueur sur laquelle il faut associer l'acier et le
béton pour qu'à la sortie de l'ancrage, l'acier puisse travailler en traction à sa limite élastique fe.
Soit : Ls = ϕ fe / 4τsu
Avec : τsu = 0,6* s²*ftj est la contrainte d’adhérence.
s = 1,5 pour les armatures H.A.
A.N : τsu = 2,835 MPa
Travée 1 :
Ls = 61.73cm
Travée 2 :
Ls = 52.91cm
Longueur de recouvrement :
3. Etude de la fondation :
Introduction :
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrages qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, elles constituent donc
la partie essentielle de l’ouvrage, puisque de leurs bonne conception et réalisation découle la bonne
tenue de l’ensemble.
Elles sont des ouvrages qui servent à transmettre au sol support les charges provenant de
la superstructure à savoir : Le poids propre ou charges permanentes et les surcharges
d’exploitation.
Le calcul de la fondation est un calcul à la rupture.
Type de fondation :
Fondation superficielle, semi-profonde ou profonde ? Le choix dépend de la qualité du sol, de la
sismicité de la zone de construction, de l’hétérogénéité du sol... En effet, lorsqu’on a un sol de
bonne qualité, on peut utiliser les fondations superficielles. Par contre, lorsqu’on a un sol de
mauvaise qualité, il faut utiliser des fondations profondes afin de pouvoir atteindre le substratum.
Les fondations superficielles sont déconseillées en zone sismique, sauf en prenant les
mesures nécessaires (dimensionnement nécessaire, voiles parasismiques.. etc.)
En général, on suit la règle suivante :
La descente de charges a été déjà effectuée, ce qui nous permettra de connaître les actions de la
structure sur les fondations. Quant au sol, c’est la mécanique des sols qui permettra de connaître les
caractéristiques du sol et par conséquent, l’action du sol du sol sur les fondations. Les résultats des
études sur le sol sont donnés dans le rapport géotechnique.
Les critères influant le choix de la fondation sont donc :
- La qualité du sol.
- Les charges amenées par la construction.
- Le coût d’exécution.
Le rapport géotechnique indique que le niveau de fondation recommandé est : 4m/TN ce
qui nous mène à choisir une fondation de type superficiel. Le sol d’assise est formé des
marnes dont ̅ =1.7bars.
Les charges amenées par la construction : La semelle S3 étudiée supporte la charge
concentrée appliquée sur le poteau et la transmet au sol. La charge totale appliquée au
pied du poteau (H3) a été déterminée à la fin de la partie pré dimensionnement des
poteaux, à savoir : G=79.29T, Q=16.205T.
Du côté économique, on préfèrera les semelles au radier tout en sachant que l’étude
parasismique imposera l’utilisation des éléments de confortement nécessaire,
essentiellement les voiles. Les semelles seront tout de même rigidifiées par des longrines.
Dimensionnement des semelles :
Semelle filante ou semelle isolée ?
Semelle isolée : lorsque les poteaux sont éloignés, ce sont des semelles localisées sous des poteaux.
Semelle filante : Lorsque les poteaux sont trop proches (c’est plus rapide à réaliser mais le
dimensionnement n’est pas aisé).
En principe, le choix dépendra aussi du côté financier. En effet, les semelles filantes sont utilisées
lorsque l’utilisation des semelles isolées conduirait à utiliser plus de béton en hauteur qu’en reliant
les semelles entre elles. Dans le cas contraire, l’utilisation des semelles filantes ne serait qu’un
gaspillage de béton ce qui implique gaspillage du budget.
Les poteaux sont considérablement éloignés donc, et afin d’optimiser, on choisit
d’utiliser des semelles isolées.
Semelle isolée S3 (du poteau H3) :
Calcul de l’effort normal :
L’effort normal ultime : Nu = 1.35 G + 1.5 Q = 131.35T
L’effort normal service : Nser = G + Q = 95.5T
Calcul de coffrage :
Afin de faciliter le travail, on suivra l’organigramme suivant :
Avec : { ̅
Avec d = { } = 0.51m
h = 0.60m
Ferraillage :
Méthode des bielles :
Pour les armatures de ϕ12 : S=1.13cm2 => = 14 => 14ϕ12HA => Aa,réelle = 15.82cm2
toutes les barres sont prolongées aux extrémités et comportent des crochets.
Maintenant qu’on a calculé les diamètres des armatures, on peut déterminer la valeur de la
hauteur mini semelle e :
Sachant qu’on a des barres avec crochets : 6ϕ + 6cm : barres sans crochets
e ≥ max 15cm, 12ϕ + 6cm : barres avec crochets
On prendra : e = 25cm.
Longrine et chaînage :
- Définition : Ce sont des éléments de contreventement parasismique.
Les longrines sont des poutres reliant les poteaux au niveau de l’infrastructure afin de
rigidifier la structure et d’assurer sa protection contre tout éventuel perturbation dynamique.
Une longrine périphérique est dite chaînage.
Fondations en pente :
Le site du projet se caractérise par un relief accidenté moyen à fort. Dans ce cas, les fondations se
trouveront à des niveaux différents et les semelles supérieures peuvent exercer une poussée sur les
semelles inférieures qui ne sont pas dimensionnées en conséquence, ceci pourrait même causer un
glissement d’ensemble. La situation est schématisée sur la figure suivante :
Il faut tout de même signaler que c’est toujours possible d’avoir une différence d’altitude entre
fondations ≤ ou ≥ 2 et même une distance entre fondation ≤ ou ≥ 3 du moment que le rapport 2/3
est préservé. Les recommandations de l’architecte et de l’ingénieur géotechnicien concernant le
niveau de fondations ne seront plus respectées.
Figure 26: Gros béton sans prévoir de débordement Figure 27: gros béton sous semelle isolée
Dans ce cas, il faut recalculer la semelle en remplaçant ̅ par du gros béton qui est prise en
général à 10bars. Aussi on n’aura pas à utiliser le béton de propreté dans ce cas.
NB : Il faut penser à disposer un minimum de 4 barres sur le gros béton qui seront assemblées
aux armatures de la semelle isolée au-dessus car il y a parfois des efforts de traction sur le gros
béton.
- Comme le volume de la fouille est généralement plus grand de celui de la fondation, et pour
des raisons d’économie, un coffrage perdu est prévu pour minimiser le volume du gros béton.
Dans ce cas h va diminuer.
Aménagement du talus :
Les gabions :
- Utilisations : Mur de soutènement, paroi anti-bruit, protection de berge, stabilisation de talus,
aménagement hydraulique, mur d’enceinte, aménagement paysager, etc...
- Ce sont des paniers métalliques électro-soudés pré-remplis en carrière, prêts à poser. Les
gabions s’utilisent de plus en plus de nos jours comme éléments architecturaux, simples et
esthétiques, en plus de leur protection ou soutènement.
- On placera des empilements en gabions sur la partie qui va de la limite des enrochements
jusqu’au centre du talus où la pente comment à s’adoucir.
Conclusion
ANNEXES
Les coupes AA et BB
Plan en BA de la fondation