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BURKINA FASO

Unité - Progrès - Justice

FONDS PERMANENT POUR LE DEVELOPPEMENT


DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
(FPDCT)

MA N U E L DE S P R O C E D U R E S
A DMI NI S T RA T I V E S , F I NA N CI E RE S
E T C O M P T A B LE S

V E RSIO N A DO PT EE P A R L E CO NS EIL DE G E ST IO N E
N S A S E S S IO N D E S E P T E MB RE 2 0 0 8

MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE


ET DE LA DECENTRALISATION
TABLE DES MATIÈRES

SIGLES ET ABREVIATIONS iv
PREAMBULE 5
TITRE I : ORGANISATION ET GESTION ADMINISTRATIVE
DE LA DIRECTION GENERALE 7
CHAPITRE I : ORGANISATION 8
Section 1 : Attributions du Directeur général 8
Section 2 : Attributions de l’Assistante de direction 8
Section 3 : Attributions de l’Audit et Contrôle Interne 9
Section 4 : Attributions de la Direction de l’exploitation 9
Section 5 : Attributions de la Direction de l’administration, des finances et de la comptabilité 10
Section 6 : Attributions de la Direction des affaires juridiques 10
Section 7 : Organisation des services 10
CHAPITRE 2 : GESTION DU PERSONNEL 11
Section 1 : Recrutement 11
Section 2 : Gestion des dossiers du personnel 11
Section 3 : Carrière du personnel 11
Section 4 : Paie du personnel 12
CHAPITRE 3 : GESTION DU COURRIER 13
Section 1 : Courrier arrivée 13
Section 2 : Courrier départ 14
CHAPITRE 4 : GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES IMMOBLISATIONS 15
Section 1 : Acquisition des biens et services 15
Section 2 : Gestion des stocks 15
Section 3 : Gestion des immobilisations 16
Section 4 : Gestion du matériel roulant 17
Section 5 : Gestion du parc informatique 18
TITRE II : GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE DU FONDS 19
CHAPITRE I : GENERALITES 20
Section 1 : Contenu 20
Section 2 : Textes applicables 20
CHAPITRE 2 : PROCEDURES BUDGETAIRES 20
Section 1 : Elaboration du budget 20
Section 2 : Principaux titres et chapitres du budget 21
Section 3 : Critères des dotations budgétaires 21
Section 4 : Exécution du Budget 21
CHAPITRE 3 : PROCEDURES DE TRESORERIE 22
SECTION 1 : Dispositif de gestion de la trésorerie 22
SECTION 2 : Décaissement des fonds 24
SECTION 3 : Suivi de la trésorerie 25
CHAPITRE 4: PROCEDURES COMPTABLES 26
SECTION 1 : Généralités 26
SECTION 2 : Système comptable 26
SECTION 3 : Traitement de la comptabilité 26
SECTION 4 : Sécurité et contrôle du système 27
TITRE III : SYSTEME DE SUIVI ET D’EVALUATION 28
SECTION 1 : Aspects Généraux 29
SECTION 2 : Aspects spécifiques 29
TITRE IV : DES DROITS DE TIRAGE 31
CHAPITRE I : DROITS DE TIRAGE DE BASE 32
SECTION 1 : Calcul des droits de tirage de base des communes 32
SECTION 2 : Droits de tirage de base des régions 33
CHAPITRE II : DROITS DE TIRAGE EFFECTIFS 34
SECTION 1 : Bonus et malus de performance 34
SECTION 2 : Calcul des droits de tirage effectifs 34
SECTION 3 : Publication des droits de tirage 36
ANNEXES 37
DISPOSITIF DE GESTION DE LA TRÉSORERIE 38
SIGLES ET ABREVIATIONS

ACI Audit et Contrôle Interne


AD Assistant(e) de Direction
BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CAP Canevas de Présentation de Projet
CdG Conseil de Gestion
CGCT Code Général des Collectivités Territoriales
CLP Comité Local de Projet
CS Comité de Suivi
CT Collectivité Territoriale
CVD Conseil Villageois de Développement
DAFC Direction de l’Administration, des Finances et de la Comptabilité
DE Direction de l’Exploitation
DG Direction Générale
DAJ Direction des Affaires Juridiques
FEP Fiche d’Evaluation de Projet
FPDCT Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales
GEP Guide d’Elaboration de dossier de Projet
GIS Guichet d’Interventions Spécialisées
IN Phase d’Investissement
MO Maître d’œuvre, Maîtrise d’œuvre
MOA Maîtrise d’Ouvrage Assistée, Maître Ouvrage Assisté
MdO Maîtrise d’Ouvrage
MOD Maîtrise d’Ouvrage Déléguée, Maître d’œuvre Délégué,
PCD Plan Communal de Développement
PI Phase de Pré-Investissement
PO Phase de Post-Investissement
PS Prestataires des Services
PTF Partenaires Techniques et Financiers
PV Procès-verbal
RIP Canevas de Rapport d’Instruction Préliminaire
ST Service Technique
SYSCOA Système Comptable Ouest Africain
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
5

PREAMBULE

1. Le présent manuel établit l'organisation interne et le traitement des opérations


administratives, financières et comptables du Fonds Permanent pour le Développement
des Collectivités Territoriales (FPDCT). Son objectif est d'assurer la transparence des
procédures, l’efficience et la sécurité des transactions ainsi que la protection du
patrimoine de l'institution.

2. Le manuel est complété par d'autres guides et outils de travail, notamment :

- Guide d’élaboration du budget du Fonds,


- Guide des opérations financières,
- Guide des opérations comptables.
3. Le manuel est fondé sur les dispositions définies dans les statuts particuliers du Fonds et
le code de financement. En cas de contradictions entre le manuel et ces deux
documents, les dispositions des statuts particuliers et du code de financement
s’appliquent en priorité.

4. Dans une phase transitoire jusqu'à l'année 2010, les statuts particuliers du Fonds, à
l’article 41, permettent l’ouverture de Guichets d'Interventions Spécialisées (GIS) dont
les emplois obéissent à des modalités agréées d'accord partie avec les sources qui les
financent. En outre, ils permettent l’ouverture de comptes spécifiques qui sont crédités
de ressources spéciales en provenance de partenaires techniques et financiers. Les
règles communes applicables aux GIS et aux comptes spécifiques sont approuvées par
le Conseil de gestion (CdG) sur proposition du Directeur général. Toutes les dispositions
du manuel ne s’appliquent donc pas automatiquement aux GIS, néanmoins certaines
sont obligatoires comme le circuit des flux financiers.

5. Les opérations de prêts et de garanties aux emprunts ne sont pas explicitement


couvertes par le présent manuel. Des précisions seront intégrées audit manuel avant
que les opérations de prêts et de garanties aux emprunts ne démarrent.

6. En tout ce qui n’est pas précisé spécifiquement dans le présent manuel, les dispositions
des textes ci-après s’appliquent :

- la loi n° 004-2005/AN du 24 mars 2005 portant définition et réglementation


des fonds nationaux de financement ;
- le décret n°2005-557/PRES/PM/MFB du 27 octobre 2005 portant statut
général des fonds nationaux de financement ;
- le décret n° 2005-014/PRES/PM/MFB du 31 janvier 2005 portant
réglementation générale des contrats de concession ;
- le décret n° 2005-255/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005 portant Règlement
général sur la comptabilité publique ;
- le décret n° 2005-257/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005 portant régime des
Ordonnateurs et des Administrateurs de crédits de l’Etat et des Organismes
publics ;
- le décret n° 2006-204/PRES/MFB/MATD du 15 mai 2006 portant régime
financier et comptable applicable aux collectivités territoriales ;
- le décret n° 2008-173/PRES/PM/MEF du 16 avril 2008 portant réglementation
générale des marchés publics et des délégations de service public ;
6

- le décret n° 2007-254/PRES/PM/MFB/MATD du 11 avril 2007 portant


approbation des statuts particuliers du Fonds permanent pour le
développement des collectivités territoriales ;
- le code de financement du FPDCT.
7. Les dispositions qui y sont développées ne sont pas des règles immuables ; elles
peuvent être complétées et mises à jour en fonction des orientations fixées par le CdG.
8. Le Directeur général soumet les propositions de modification du manuel au CdG pour
approbation.
9. Le manuel est subdivisé en trois (3) titres :

TITRE I : L’Organisation et la Gestion administrative de la Direction générale,

TITRE II : La Gestion financière et comptable du Fonds,

TITRE III : Le système de suivi et d’évaluation,

TITRE IV : Les Droits de tirage.


7

TITRE I : ORGANISATION ET GESTION ADMINISTRATIVE


DE LA DIRECTION GENERALE
8

CHAPITRE I : ORGANISATION

10. La Direction générale du FPDCT comprend :


- un (1) directeur général (DG);
- deux (2) organes d’assistance : l’Assistant(e) de Direction (AD) et l’Audit et
Contrôle Interne (ACI) ;
- trois (3) Directions centrales : la Direction de l’exploitation (DE), la Direction
de l’administration, des finances et de la comptabilité (DAFC) et la Direction
des affaires juridiques (DAJ) ;
- treize (13) Antennes régionales (AR).

Section 1 : Attributions du Directeur général

11. Conformément aux statuts particuliers du FPDCT, le DG détient les pouvoirs les plus
étendus pour agir au nom du Conseil de gestion. A ce titre :
- il est ordonnateur principal du budget du Fonds ;
- il assume en dernier ressort la responsabilité de la direction technique,
administrative et financière du Fonds qu’il représente dans les actes de la vie
civile ;
- il prépare les profils et les descriptions des postes qu’il soumet au CdG ;
- il prépare les délibérations du CdG et en exécute les décisions. Il prend à cet
effet toutes initiatives et, dans la limite de ses attributions, toutes décisions ;
- il décide du financement des projets relevant de sa compétence telle que
définie dans le manuel de procédures ;
- il saisit le CdG de toutes questions pouvant nuire à la mission du Fonds ;
- il assure le suivi/évaluation des opérations ainsi que la capitalisation des
expériences du Fonds et propose, le cas échéant, des modifications des
documents opérationnels du Fonds ;
- il recrute, nomme et révoque le personnel qu'il gère conformément à la
réglementation en vigueur ;
- il prend, dans les cas d'urgence qui nécessitent un dépassement de ses
attributions normales, toutes mesures conservatoires nécessaires, à charge
pour lui d'en rendre compte au président du CdG dans les plus brefs délais.

Section 2 : Attributions de l’Assistante de direction

12. Sous l’autorité du Directeur général, l’Assistante de Direction (AD) est responsable de la
bonne marche du Secrétariat de Direction et de l’organisation des activités liées au
secrétariat. A ce titre, elle est notamment chargée de :
- l’organisation du travail quotidien du Secrétariat ;
- la réception du courrier arrivée et l’envoi du courrier départ ;
- le classement du courrier ;
9

- la gestion de la documentation ;
- la rédaction des correspondances, la saisie et la mise en page de
documents ;
- la gestion des lignes téléphoniques, du fax et du courrier électronique ;
- l’organisation des rendez-vous du DG et l’accueil des visiteurs ;
- l’appui au rapportage des réunions périodiques de direction, et des sessions
du CdG ;
- l’appui à l’organisation des missions des partenaires et des consultants dans
le cadre des activités du Fonds ;
- de toute autre tâche qui lui serait confiée par le DG dans le domaine de ses
compétences.

Section 3 : Attributions de l’Audit et Contrôle Interne

13. Sous l’autorité du DG, l’Audit et le Contrôle interne (ACI) est chargé du suivi de
l’exécution du budget et de veiller au respect des règles et procédures opérationnelles
du Fonds. A ce titre :
- il élabore, dans le cadre du suivi budgétaire, les situations d’exécution du budget et
propose, le cas échéant, les mesures correctives ;
- il gère les manuels de procédures ;
- il exécute les contrôles administratifs et financiers internes garantissant l’efficience
et la sécurité des transactions et du patrimoine du Fonds ;
- il joue le rôle d’interface avec les contrôleurs externes (commissaires aux comptes,
auditeurs et contrôleurs externes).

Section 4 : Attributions de la Direction de l’exploitation

14. Sous l'autorité du DG, la Direction de l’exploitation (DE) assure la mise en œuvre des
activités techniques du Fonds ; à ce titre, elle est chargée :
- d’instruire les requêtes de financement ;
- de suivre les réalisations des projets ;
- de créer et tenir à jour un répertoire des prestataires de services (Maître d’ouvrage
délégués, Maître d’œuvre, prestataires pour l’animation communautaires) au niveau
national ;
- de veiller au renforcement des capacités des Collectivités Territoriales (CT) dans la
réalisation des projets financés ;
- de mettre en place le système de suivi/évaluation des activités du Fonds ;
- de gérer la documentation technique ;
- de coordonner les activités des AR ;
- d’élaborer les rapports d’activités.
10

Section 5 : Attributions de la Direction de l’administration, des finances et de la


comptabilité

15. Sous l’autorité du DG, la Direction de l’administration, des finances et de la comptabilité


(DAFC) a pour mission principale d’assurer la gestion du personnel, du patrimoine, des
finances et de la comptabilité du Fonds. A ce titre, elle est chargée de :
- gérer les rémunérations et la carrière du personnel,
- gérer les approvisionnements et le matériel du Fonds,
- élaborer le budget du Fonds,
- gérer les finances,
- tenir la comptabilité,
- élaborer les états financiers.

Section 6 : Attributions de la Direction des affaires juridiques

16. Sous l’autorité du DG, la Direction des affaires juridiques (DAJ) est chargée de :
- élaborer et suivre l’application des conventions du Fonds avec les PTF ;
- élaborer et suivre l’application des conventions de financement des CT ;
- contrôler, en collaboration avec les AR, la régularité des engagements contractés
par les collectivités territoriales avec les prestataires de service (respect de
procédures de passation des marchés publics) ;
- veiller à la régularité des contrats entre le Fonds et les prestataires de service
(bons de commande, lettres de commande, marchés et contrats de prestation) ;
- veiller à la régularité des contrats de travail du personnel ;
- étudier toute question juridique sur instruction du DG.

Section 7 : Organisation des services

17. Les directions sont organisées en services dont les attributions sont définies suivant les
principales fonctions de la direction à laquelle ils sont rattachés. L’organigramme
définissant les services est proposé par le DG et approuvé par le CdG.
11

CHAPITRE 2 : GESTION DU PERSONNEL

Section 1 : Recrutement

18. Le personnel du Fonds comprend des agents contractuels recrutés et gérés selon la
réglementation en matière de législation du travail et des agents de l’Etat détachés.
19. Le personnel du Fonds est recruté par appel à candidature ouvert aux candidats privés
et aux agents de l’Etat. Le recrutement est effectué soit par le Fonds lui-même, soit par
l’intermédiaire d’un prestataire de services.
20. Les agents de l’Etat admis au recrutement seront détachés auprès du Fonds.

Section 2 : Gestion des dossiers du personnel

21. Le DAFC conserve les dossiers des agents du Fonds. Ces dossiers comprennent :
 Un registre du personnel, conformément aux textes en vigueur, qui contient pour
chaque agent :
- un numéro matricule établi par ordre d’entrée au Fonds,
- un numéro matricule du fonctionnaire,
- nom et prénom(s),
- adresse,
- lieu et date de naissance,
- sexe,
- filiation,
- situation matrimoniale,
- nombre d’enfants en charge,
- date d’embauche,
- date de départ,
- nature du contrat signé.
 Un fichier par agent où sont classés tous les documents relatifs à la carrière et à tout
évènement concernant l’agent :
- l’ensemble du dossier constitué lors du recrutement ;
- tous les actes et notes de services (affectations, sanctions ou promotions,
congés, autorisations d’absence, congés maladie, etc.).

Section 3 : Carrière du personnel

22. Le personnel contractuel est géré suivant la législation du travail en vigueur.


23. Le personnel en détachement est géré conformément à la réglementation en la matière.
12

24. La carrière, les conditions de travail et de rémunération sont régies par les statuts et le
règlement intérieur du personnel, élaborés par la Direction générale et soumis à
l’approbation du CdG.
25. Tout le personnel du Fonds est évalué annuellement. Cette évaluation vise d’abord
l’amélioration des prestations de l’agent, en outre, elle sert d’appréciation pour les
avancements et le renouvellement des contrats.
26. L’évaluation est faite sur la base de lettre de mission assignée à chaque agent en début
d’année, et des fiches d’évaluation élaborées par le DG du Fonds.

Section 4 : Paie du personnel

27. Les salaires sont payés par virement bancaire, par chèque ou par billetage. Le 20ème jour
du mois, le comptable établi aux fins de préparation des salaires du mois en cours :
- la liste du personnel du mois,
- l’état des avantages éventuels,
- le bulletin de salaire de chaque agent,
- les déclarations fiscales et sociales,
- les chèques,
- les bordereaux de virement,
- les états de payement par billetage.
Il joint les pièces justificatives des éventuelles modifications des éléments fixes du
salaire intervenues au cours du mois.
28. L’ensemble du dossier est transmis au DAFC. Celui-ci procède à :
- la vérification de toutes les pièces justificatives des éléments de salaires ;
- la vérification des calculs sur chaque bulletin de paie, les éléments de
salaires, les indemnités, les IUTS, les cotisations sociales ;
- la vérification des états de salaires sur virement, paiement par chèque et
billetage ;
- la vérification des déclarations.
29. Le dossier est transmis au DG avant le 23 du mois pour signature.
30. Le DG signe les bulletins de salaires et les déclarations, les chèques, les bordereaux de
virement, les états de payement par billetage. Il retourne l’ensemble du dossier au
DAFC qui le transmet au comptable gestionnaire (CG) pour payement.
13

CHAPITRE 3 : GESTION DU COURRIER

Section 1 : Courrier arrivée

31. Tout courrier arrivée (correspondance, bordereaux d’envoi, fax, courrier électronique)
est déposé au secrétariat.
32. L’assistante de direction procède aux opérations suivantes :
a) Apposition d’un tampon dateur où sont indiqués :
- la date d’arrivée,
- le numéro chronologique d’enregistrement.
b) Enregistrement du courrier dans le registre « courrier arrivée » en remplissant les
cinq (5) premières colonnes :
- numéro d’enregistrement,
- date d’arrivée,
- adresse de l’expéditeur,
- référence et date du courrier,
- nature et objet du courrier,
- la dernière colonne « suite à donner » est rempli après retour du courrier introduit
auprès du DG.
c) Attache d’une fiche d’enregistrement
d) Introduction du courrier
33. L’assistante de direction introduit tout courrier chez le DG qui annote la fiche
d’accompagnement.
34. Transmission interne du courrier : Il est tenu un registre de transmission interne de
courrier qui comprend au moins :
- date de transmission,
- service destinataire,
- n° de la pièce enregistrée à l’arrivée,
- nombre de pièces ou exemplaires,
- signature du réceptionnaire.
35. Classement du « courrier arrivée » au secrétariat de direction : il est tenu un certain
nombre de classeurs :
- classeur correspondances MATD,
- classeur correspondances PTF,
- classeur correspondances CT,
- classeur correspondances CdG,
- classeur autres correspondances.
36. Tout courrier « arrivée » est classé au secrétariat de direction ou au service qui s’occupe
du dossier, dans ce cas, le secrétariat de direction classe une copie.
14

37. Les factures et les correspondances relatives à la gestion financière des marchés sont
classées au niveau de la DAFC.

Section 2 : Courrier départ

38. Seul le DG ou son intérimaire peut signer tout courrier départ exception faite des
domaines réservés par la réglementation à certains responsables de service.
39. Après signature du courrier « départ », l’AD effectue les opérations suivantes :
a) Date et numérotation : la correspondance est datée et un numéro lui est affecté. Le
cachet du DG est apposé sur sa signature.
b) Préparation du courrier départ : les correspondances ou lettres sont établies en trois
exemplaires au moins :
- expédition de l’original,
- classement de la copie dans le classeur courrier « départ »,
- remise d’une copie au service initiateur,
- expédition d’une copie à chaque ampliataire.
c) Enregistrement du courrier départ : il est tenu un registre de courrier départ qui
comprend :
- date de départ,
- numéro d’ordre (n° 001 chaque 1er janvier),
- nom et adresse du destinataire,
- nombre d’exemplaires ou pièces,
- signature du destinataire/ou de son mandataire.
d) Expédition : le courrier est transmis par l’agent de liaison.
e) Classement du courrier départ : il est tenu les classeurs suivants :
- classeur courrier départ MATD,
- classeur courrier départ PTF,
- classeur courrier départ CT,
- classeur courrier départ CdG,
- classeur courrier départ autres destinataires.
15

CHAPITRE 4 : GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES


IMMOBLISATIONS

Section 1 : Acquisition des biens et services

40. Les achats de biens, travaux et services du Fonds sont effectués suivant la
réglementation générale des marchés publics et des délégations de service public.
41. Suivant les seuils des modes de passation des marchés publics, les responsabilités
d’attribution des marchés sont ainsi fixées :
i) les achats de biens, travaux et services d’un montant inférieur à 25 000 FCFA
sont effectués au comptant par la caisse de menues dépenses sur autorisation du
DG ;
ii) les achats de biens, travaux et services dont la valeur prévisionnelle estimée en
toutes taxes comprises (TTC) est supérieure ou égale à 25 000 FCFA et
inférieure à un million (1 000 000) de FCFA sont effectués par le DG par bon de
commande avec le fournisseur ayant présenté l’offre évaluée économiquement la
plus avantageuse suite à des demandes de cotations non formelles adressées à
au moins trois (3) prestataires qualifiés (factures pro forma) ;
iii) les achats de biens, travaux et services dont la valeur prévisionnelle estimée en
TTC est égale ou supérieure à un million (1 000 000) de FCFA et inférieure à
vingt millions (20 000 000) de FCFA sont effectués par le DG par lettre de
commande suivant la procédure de demande de prix et après approbation des
travaux de la commission d’attribution par le président du CdG.
iv) les achats de biens, travaux et services dont la valeur prévisionnelle estimée en
TTC est égale ou supérieure à vingt millions (20 000 000) de FCFA sont
effectués par le DG suivant la procédure d’appel d’offres ouvert et après
approbation des travaux de la commission d’attribution par le CdG.
v) Les contrats de prestations intellectuelles sont passés par le DG après une
demande de proposition adressée à au moins trois (3) consultants
présélectionnés. Les seuils d’approbation du président du CdG ou du CdG sont
les mêmes que ceux prévus aux points iii) et iv) ci-dessus.
42. Les procédures internes des approvisionnements sont développées dans le guide des
approvisionnements élaboré par la DG du Fonds et approuvé par le CdG.

Section 2 : Gestion des stocks

Généralités
43. La gestion des stocks de fournitures, imprimés, produits d’entretien et carburant est
assurée par le CG.
44. Le gestionnaire des stocks assure les opérations suivantes :
- entrée des articles,
- sortie des articles,
- inventaire en fin de période ou d’année sous la supervision du DAFC.
16

45. Une fiche de stock est utilisée pour chaque article du stock. Il y est inscrit toute entrée et
toute sortie, ainsi que le stock disponible.
46. Toute entrée fait l’objet d’inscription sur une fiche de stock, même les fournitures livrées
directement pour consommation qui font l’objet d’entrée avant la mise en
consommation.
Enregistrement des entrées
47. Le gestionnaire reçoit les articles en présence du fournisseur ou de son représentant, le
cas échéant de la commission de réception, et procède aux opérations suivantes :
- vérification des quantités et des références des articles livrés en les
comparant avec le bon de commande ;
- enregistrement des articles sur la fiche de stock ;
- classement de la copie du bordereau de livraison ;
- rangement des articles dans un lieu approprié.
Inventaire
48. En vue de procéder à des achats groupés, le gestionnaire procédera à un inventaire
tous les semestres avant de lancer les commandes. Les stocks sont renouvelés en
fonction des stocks existants et des besoins établis semestriellement.
49. Un inventaire annuel au 31 décembre de chaque année est fait par le DAFC. Il consiste
à:
- contrôler chaque fiche de stock afin de tirer le solde théorique,
- compter le stock physique,
- comparer le solde théorique avec le solde physique,
- constater si des écarts existent et les faire justifier,
- signer les fiches de stock après l’inventaire.
50. Un P-V d’inventaire annuel est dressé et soumis pour visa au DG.

Section 3 : Gestion des immobilisations

Principes et règles de gestion applicables


51. Est considérée comme immobilisation toute acquisition dont le montant unitaire est
supérieur à vingt cinq (25 000) FCFA TTC, et la durée de vie d’amortissement définie
sur le plan fiscal atteint trois ans.
52. La gestion des immobilisations du Fonds se fait selon les principales règles suivantes :
- toutes les immobilisations sont immatriculées et enregistrées dans le registre
des immobilisations dès leur réception suivant une codification interne au
Fonds ;
- le registre des immobilisations mentionne le numéro d’ordre, la désignation du
bien, le code du bien, les références de la facture, le prix d’acquisition, la date
d’acquisition, le lieu d’affectation, la date de cession éventuelle, une colonne
observation ;
- certaines immobilisations devront être assurées (véhicules, motos) ;
17

- l’entretien du parc automobile est assuré par le chauffeur-mécanicien ou par un


garage agréé par le Fonds si l’intervention dépasse les compétences du
chauffeur ;
- l’entretien des bâtiments, du matériel de bureau et informatique est assuré par
les agents du Fonds ou par des prestataires de service ;
- le suivi des dates de péremption des contrats d’entretien ou d’assurance est de
la responsabilité du chauffeur ou de l’utilisateur du bien qui saisit le DAFC pour
les dispositions à prendre ;
- un fichier « IMMOBILISATION » ou registre et classeur spécifique
« IMMOBILISATION » est ouvert où sont classés les photocopies des factures
portant le numéro de codification et tout document relatif au bien ;
- les biens acquis ne peuvent être utilisés à d’autres fins qu’à celles du Fonds ;
- les autorisations de sortie des biens sont signées par le DG.
Inventaire
53. Un inventaire physique des immobilisations, sanctionné par un rapport, est organisé à la
fin de chaque semestre (30 juin et 31 décembre) sous la responsabilité du DAFC.
54. Les écarts éventuels entre le fichier et les états d’inventaire physique sont analysés et
expliqués dans le rapport d’inventaire.
55. La vente des immobilisations et/ou leur mise au rebus sont autorisées par le CdG sur
proposition du DG.

Section 4 : Gestion du matériel roulant

Documents de gestion – carnet de bord


56. La gestion quotidienne du parc auto est de la compétence du DAFC pour la partie
administrative et du chauffeur-mécanicien pour la partie technique.
57. Chaque voiture doit avoir à son bord un carnet de bord où sont indiqués les informations
suivantes :
- Page de garde : « Informations générales sur le véhicule »,
- 1ère partie : « kilométrage/consommation »,
- 2ème partie : « Entretien et réparation »,
- 3ème partie : « Notes diverses ».
Entretien
58. L’entretien des véhicules se fait selon les spécifications du livret d’instructions du
véhicule.
59. Le chauffeur conserve le livret dans le véhicule et est réputé avoir pris connaissance de
son contenu.
60. Pour les réparations, le garage agréé par le Fonds établit avant toute réparation, une
facture pro forma qui est approuvée par le DG du Fonds et sur la base de laquelle la
DAFC prépare un bon de commande.
18

Section 5 : Gestion du parc informatique

61. La gestion du parc informatique est de la responsabilité du DAFC, bien que tout agent
utilisateur soit lui-même le premier responsable de l’utilisation correcte et responsable
du matériel mis à sa disposition.
62. L’agent utilisateur d’un matériel informatique s’assure quotidiennement de son bon
fonctionnement. Il se sert conséquemment de l’anti-virus et l’actualise périodiquement.
Il informe le DAFC immédiatement de toute anomalie constatée.
63. Le DAFC assure l’entretien des équipements au moins une fois par trimestre et la
maintenance des logiciels au moins une fois par semestre sur la base d’un contrat
conclu avec un prestataire agréé.
19

TITRE II : GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE DU FONDS


20

CHAPITRE I : GENERALITES

Section 1 : Contenu

64. Les procédures de gestion financière et comptable regroupent les systèmes, les
principes, les règles et les modalités d’exécution des opérations financières du Fonds
(élaboration du budget, mise en œuvre des opérations comptables et financières,
production des états financiers de synthèse, etc.).
Elles visent à assurer l’efficience, la transparence et la sécurité dans les transactions
financières du Fonds ainsi que la fiabilité des informations produites dans les états et
rapports financiers.
65. Les procédures de gestion financière et comptable sont regroupées en trois (3)
chapitres :
i) les procédures budgétaires,
ii) les procédures de trésorerie,
iii) les procédures comptables.
Ces procédures sont complétées par le guide d’élaboration du budget, le guide des
opérations financières et le guide des opérations comptables.

Section 2 : Textes applicables

66. Les procédures de gestion financière et comptable sont fondées notamment sur:
- le décret n° 2005-255/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005 portant Règlement
général sur la comptabilité publique ;
- le décret n° 2005-257/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005 portant régime des
Ordonnateurs et des Administrateurs de crédits de l’Etat et des Organismes
publics.

CHAPITRE 2 : PROCEDURES BUDGETAIRES

Section 1 : Elaboration du budget

67. Le budget est élaboré conformément à la réglementation en vigueur et au Guide


d’élaboration du budget du Fonds.
68. L’exercice budgétaire du Fonds commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
69. Le budget du Fonds est élaboré par la DG sur la base du programme annuel d’activités
qui décline les activités à mettre en œuvre au cours de l’exercice budgétaire auquel il
se rapporte et détermine les moyens adéquats à leur réalisation.
70. Le budget évalue les ressources et les emplois nécessaires pour la mise en œuvre du
programme annuel. Il est équilibré en ressources et en emplois.
71. L’avant-projet de budget soumis à l’appréciation du CdG est transmis au MATD au plus
tard le 31 mai précédant le début de l’exercice budgétaire concerné pour l’élaboration
de l’avant projet de budget du Ministère.
21

72. Le projet de programme annuel et le projet de budget sont soumis en même temps à
l’approbation du CdG au plus tard le 30 novembre précédant le début de l’exercice
budgétaire concerné.

Section 2 : Principaux titres et chapitres du budget

73. Le budget est présenté selon la nomenclature budgétaire des établissements publics
de l’Etat. Les ressources et les emplois comprennent chacune une section de
fonctionnement et une section d’investissement.
74. Chaque section est présentée en Chapitre, Article et Paragraphe selon leur nature et
leur destination.
75. Les principaux titres et chapitres budgétaires seront précisés dans la nomenclature
comptable et budgétaire du Fonds qui sera élaboré par la DG.

Section 3 : Critères des dotations budgétaires

76. Les ressources budgétaires sont déterminées en cumulant les soldes non utilisés des
crédits antérieurs et les dotations nouvelles de l’exercice exception faite des fonds
propres qui sont constitués des produits financiers et autres recettes éventuelles acquis
au 31 décembre de l’exercice précédent.
77. Les soldes bancaires disponibles hors engagements de financements sont repris et
cumulés aux subventions à recevoir courant l’exercice budgétaire à venir pour avoir le
montant total des ressources budgétaires des subventions et dons.
78. Les ressources affectées aux investissements au profit de la DG du Fonds sont
prélevées sur les ressources propres et les subventions et dons suivant des modalités
et un programme d’investissements proposés par le DG et approuvés par le CdG.
79. Les dépenses sont établies en fonction des ressources disponibles dans les limites
suivantes :
- Investissements au profit de la DG du FPDCT : montant des ressources
affectées aux investissements ;
- Subventions aux CT : 95 % au minimum des ressources propres après
déduction du montant des investissements autorisés par le CdG au profit de
la DG du FPDCT et 95 % au minimum des subventions et dons ;
- Fonctionnement : 5 % au maximum du total des ressources propres après
déduction du montant des investissements autorisés par le CdG au profit de
la DG du FPDCT et des subvention et dons.
80. Sur proposition du DG, le CdG peut autoriser exceptionnellement l’affectation des
ressources propres sur une base ne tenant pas compte des limites ci-dessus.

Section 4 : Exécution du Budget

Des engagements budgétaires


81. Le DG est l’ordonnateur principal du budget du Fonds. Il exécute le budget dans la limite
des crédits disponibles.
82. Les engagements budgétaires sont initiés par la DAFC sur autorisation du DG. Ils sont
établis sur un imprimé faisant ressortir la dotation initiale, les engagements antérieurs,
l’engagement envisagé et le solde après l’engagement envisagé.
22

83. Les engagements sont signés par le DAFC, visés par l’ACI qui vérifie leur régularité et
leur moralité, et approuvés par le DG.
84. Les engagements approuvés donnent lieu à l’établissement d’un document de
commande (bon, lettre ou marché) par le DAFC suivant les procédures spécifiées aux
points 40 et 41 du présent manuel.
85. Aucun engagement budgétaire ne peut être établi si la ligne budgétaire concernée ne
dispose pas de provision suffisante.
86. Le DG peut déléguer, sous sa responsabilité personnelle, certaines de ses attributions
d’ordonnateur à ses collaborateurs. Toutefois, la délégation ne peut en aucun cas être
confiée au responsable financier du Fonds.

Du suivi budgétaire

87. L’ACI établit à la fin de chaque trimestre, à l’aide de la situation comptable, un rapport
d’exécution budgétaire faisant ressortir les écarts entre les prévisions et les
réalisations. Le rapport analyse les écarts et formule des propositions d’actions
correctives.
88. A la fin de l’exercice, le compte budgétaire commenté est établi par l’ACI et joint au
rapport annuel d’activités.

Des modifications budgétaires

89. Les modifications de budget par virement de chapitre à chapitre sont approuvées par le
président du CdG après accord du CdG obtenu par consultation à domicile.
90. Les modifications de budget par virement d’article à article à l’intérieur d’un même
chapitre font l’objet d’une décision du DG visée par l’ACI.

CHAPITRE 3 : PROCEDURES DE TRESORERIE

SECTION 1 : Dispositif de gestion de la trésorerie

91. Les ressources financières du Fonds sont logées dans des comptes bancaires.
92. Pour la gestion des fonds, plusieurs catégories de comptes sont tenues :
- Compte Spécial à la BCEAO,
- Compte Principal au Trésor Public,
- Compte Fonds Propres au Trésor Public,
- Compte Fonctionnement au Trésor Public,
- Comptes Spéciaux de Projets au Trésor Public,
- Compte banque commerciale,
- Comptes Spéciaux de Projets inter-collectivités au Trésor Public.
93. Le circuit de trésorerie est schématisé par le dispositif de gestion de la trésorerie joint en
annexe.
23

Du compte Spécial

94. Les ressources d’origine extérieure sont déposées sur un compte spécial ouvert à la
BCEAO au nom du Fonds (FPDCT Compte Spécial) sous les signatures conjointes du
DG et du DAFC.
95. Le Compte Spécial est approvisionné par les PTF du Fonds suivant les modalités
précisées par chaque convention de subvention ou don (versement semestriel ou
annuel).
96. Sur la base du budget annuel et du plan annuel de trésorerie établi par la DG, les
virements de fonds du Compte Spécial sont ordonnés vers le « Compte Principal » pour
le financement des CT et le « Compte Fonctionnement » pour payer les dépenses
d’investissement et de fonctionnement du Fonds.
97. Le solde disponible du Compte Spécial est rémunéré et les produits financiers reçus
sont capitalisés et transférés à la fin de chaque exercice sur le compte « Fonds
Propres ».

Du compte Principal

98. Les subventions de l’Etat destinées au financement des CT, les ressources de
financement des CT provenant du « Compte Spécial » et les ressources de
financement des CT provenant des fonds propres sont déposées sur un « Compte
Principal » ouvert au Trésor Public au nom du Fonds (FPDCT Compte Principal) sous
les signatures conjointes du DG et du DAFC et destinées exclusivement aux opérations
de financement des CT.
99. Les montants des co-financements des projets approuvés par le Fonds sont virés à
partir du « Compte Principal » vers les « comptes spéciaux » de projets des CT,
conformément aux conditions de décaissement fixées par chaque convention de co-
financement.
100. Les pièces à joindre à la demande de virement par la CT comprennent obligatoirement
la convention de co-financement, l’attestation de solde du « compte spécial » du projet
de la CT indiquant la disponibilité de sa part de co-financement et le planning des
décaissements.
Du compte Fonds Propres
101. Les ressources propres (produits financiers et autres recettes propres) sont déposées
sur un compte ouvert au Trésor Public au nom du Fonds (FPDCT Fonds Propres) sous
les signatures conjointes du DG et du DAFC.
102. Les ressources annuelles cumulées sur ce compte sont réparties entre le « Compte
Principal » et le « Compte Fonctionnement » suivant les critères budgétaires arrêtés
par le CdG au titre de l’exercice suivant.
Du compte Fonctionnement
103. Les ressources budgétaires affectées à l’investissement et au fonctionnement du Fonds
sont déposées sur un compte ouvert au Trésor Public au nom du Fonds (FPDCT
Fonctionnement) sous les signatures conjointes du DG et du DAFC.
104. Les dépenses d’investissement et de fonctionnement du Fonds sont payées sur le
« Compte Fonctionnement ».
105. Le règlement des dépenses est effectué sur la base des pièces justificatives relatives à
la commande, à la livraison des biens ou à l’exécution des prestations et des factures
ou des décomptes certifiés du fournisseur.
24

106. Tout règlement est proposé par le DAFC, visé par l’ACI qui en vérifie la régularité et
autorisé par le DG.
107. Les délais de règlement des factures sont fixés par le DG conformément aux textes en
vigueur. Ils font l’objet d’un suivi sur un registre des factures mentionnant les références
de la commande, son objet, le nom du prestataire, les références et le montant de la
facture, sa date de réception, la date et les références du règlement.
108. Les chèques ou les virements sont établis par le comptable et co-signés par le DG et le
DAFC. Les chèques sont remis aux bénéficiaires contre décharge sur un bordereau de
paiement et l’acquit de règlement sur l’original de la facture.
Des comptes Spéciaux de Projets
109. Les co-financements du FPDCT et de la CT sont déposés dans le « Compte Spécial
Projet » ouvert au Trésor Public au nom de la CT. Les virements sont faits suivant les
conditionnalités fixées dans les conventions de co-financement signées avec la CT.
110. Ces comptes fonctionnent suivant les règles du régime financier et comptable des CT,
sous les signatures conjointes du président du Conseil et du receveur de la CT.
111. Les règlements des fournisseurs et prestataires sont effectués par chèque ou virement.
112. Le suivi des décaissements des comptes spéciaux par le Fonds est effectué à travers
les rapports mensuels d’avancement des travaux élaborés par le maître d’ouvrage
(MO) ou le maître d’ouvrage délégué (MOD). Ces rapports font l’état des réalisations
physiques et financières comparativement au planning des travaux et à l’échéancier
des paiements établis dans le dossier de projet.
113. Les rapports mensuels d’avancement des travaux sont examinés par l’AR dont relève
le projet. Tout écart significatif non justifié entre les taux d’exécution physique et
financière doit être signalé par un rapport circonstancié à la DG.
Des comptes Projets inter-collectivités
114. Les subventions du FPDCT pour les projets inter-collectivités et les quotes-parts au co-
financement de chaque CT sont déposées dans un compte spécial ouvert au Trésor
Public (Compte Projets inter-collectivités) au nom de la CT mandatée pour assurer la
MO.
115. Le co-financement du Fonds est viré sur le Compte Spécial « Projet inter-collectivités »
suivant les conditionnalités fixées dans les conventions de co-financement signées
avec la CT mandatée.

SECTION 2 : Décaissement des fonds

116. Les transferts des ressources financières du budget de l’Etat au compte « FPDCT
Compte principal » se font périodiquement sur demande du DG accompagnée des
pièces justificatives suivant la périodicité convenue avec le Ministère chargé du budget.
117. Les transferts aux CT des montants relatifs à la MOA, aux études techniques, au
contrôle et au suivi des travaux sont effectués sur la base de demandes de
décaissement écrites de la CT, accompagnées des copies des contrats dûment établis
et des autres pièces justificatives y afférentes qui sont demandées par le FPDCT,
suivant les modalités ci-après :
- 80 % à la signature du contrat entre la CT et le prestataire ;
- le reliquat de 20 % sur présentation des copies des pièces justificatives de la
tranche de 80 %, de la copie de la lettre d’acceptation du rapport provisoire des
études techniques ou de toutes autres pièces justificatives de fin des prestations ;
25

- les pièces justificatives de la tranche des 20 % doivent être transmises


impérativement à la DG du Fonds dans les deux semaines suivant le règlement
des prestations y afférentes.
Toutefois, ces pourcentages pourraient être revues suivant les modalités effectives de
mise à disposition des fonds au FPDCT par le Ministère chargé du budget.
118. Les transferts aux CT des montants relatifs aux travaux et fournitures seront effectués
sur la base de demandes de décaissement écrites de la CT accompagnées des
exemplaires des contrats dûment établis et autres pièces justificatives y afférentes qui
seront demandées par le Fonds, suivant les modalités ci-après :
- 75 % à la signature du contrat entre la CT et l’entrepreneur ;
- 20 % après réception par le FPDCT de tous les justificatifs relatifs à la
première tranche ;
- 5 % après réception par le FPDCT de toutes les pièces justificatives relatives
à la deuxième tranche et de la copie du procès-verbal de la réception
définitive de l’équipement.
Toutefois, ces pourcentages pourraient être revues suivant les modalités effectives de
mise à disposition des fonds au FPDCT par le Ministère chargé du budget.
119. Les modalités de paiement des prestations, des travaux et fournitures par la CT sont
établies conformément à la réglementation en vigueur. Les dispositions des deux
derniers paragraphes ci-dessus concernent uniquement les modalités de transfert des
fonds du compte du FPDCT sur le Compte Spécial Projet de la CT.

SECTION 3 : Suivi de la trésorerie

120. La trésorerie du Fonds est suivie par la DAFC à travers la planification des
mouvements de fonds et le suivi mensuel des soldes des comptes bancaires.
De la planification de la trésorerie
121. A partir du programme annuel d’activités et du budget annuel, le DAFC établit un
planning de trésorerie sur une base mensuelle, faisant ressortir les encaissements et
les décaissements prévus sur chaque compte.
122. Le planning est mis à jour à la fin de chaque mois sur la base des soldes réels et des
plannings d’activités actualisés.
Du contrôle des soldes bancaires
123. Pour chacun des comptes bancaires du Fonds, le DAFC établit à la fin de chaque mois
un état de rapprochement bancaire qui est soumis à l’approbation du DG après
contrôle et visa de l’ACI.
124. Toute écriture en suspens sur les états de rapprochement bancaire doit être dûment
justifiée par le DAFC.
125. Les écritures non apurées au bout d’un mois sont particulièrement analysées et suivies
par l’ACI jusqu’à leur régularisation.
26

CHAPITRE 4 PROCEDURES COMPTABLES

SECTION 1 : Généralités

126. Les procédures ci-dessous décrites sont complétées par un guide des opérations
comptables comprenant :
- la description des fonctionnalités et le manuel d’utilisation du logiciel de
comptabilité ;
- les nomenclatures budgétaire, comptable et analytique ;
- les modes opératoires des saisies comptables ;
- le classement comptable ;
- les modèles des supports et des états financier et comptable.

SECTION 2 : Système comptable

127. Les procédures comptables constituant le système comptable du FPDCT visent à


organiser, saisir et traiter les informations financières générées par l'activité
conformément :
- aux dispositions légales et réglementaires applicables au Fonds,
- aux clauses des conventions de financement signées avec les PTF,
- aux spécificités propres au Fonds.
128. Ces procédures permettent d'analyser, d’enregistrer et de classer les informations pour
renseigner les responsables du Fonds, l'Etat, les PTF, les CT et les tiers intervenant
dans le domaine du financement de la décentralisation.
129. Le système comptable est basé sur un traitement automatisé des opérations sur trois
modules :
- la comptabilité budgétaire,
- la comptabilité générale,
- la comptabilité analytique.
130. Ces modules sont mis en œuvre à travers des procédures s'appuyant sur des plans de
comptes budgétaires, de comptes généraux et de comptes analytiques.
131. La comptabilité du Fonds est basée sur le Système comptable Ouest africain
(SYSCOA).
132. Il est produit en fin d’exercice, en plus des états financiers du système normal
(composés du bilan, du compte de résultats et de l’état annexé) :
- une situation d’exécution budgétaire,
- un tableau d’évolution de la trésorerie,
- un tableau des ressources et des emplois cumulés du programme.

SECTION 3 : Traitement de la comptabilité

133. Le traitement de la comptabilité s'opère sous la responsabilité du DAFC, à partir de :


27

- la saisie des plans de comptes de chacun des modules ;


- la création de journaux de saisie dans les modules budgétaires, de comptabilité
générale et analytique ;
- la saisie des opérations dans les journaux ;
- l'affectation automatisée des écritures dans les comptes ainsi que des centralisations
dans les états comptables (balances et grands livres) et des regroupements dans les
états de synthèse.

SECTION 4 : Sécurité et contrôle du système

134. En vue de garantir la fiabilité des données comptables, des codes d'accès aux
différentes fonctions sont prévus pour les utilisateurs suivant leur niveau de
responsabilités.
135. Tous les états et situations comptables produits sont signés par le DAFC et visés par
l’ACI après vérification.
136. Au moins une fois par an, l’ACI procède au contrôle du fonctionnement régulier du
système comptable.
137. En fin d’exercice, les comptes du Fonds sont soumis au contrôle des commissaires aux
comptes inscrits au tableau de l’Ordre national des experts comptables et comptables
agréés (ONECCA), désignés par le CdG. Les Commissaires aux comptes émettent une
opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle du patrimoine et du résultat des
opérations de l’exercice reflétée par les états financiers annuels.
138. Les états financiers examinés par le CdG sont soumis au Ministre chargé des finances
pour avis et transmission à la Cour des comptes dans les neuf (09) mois suivant la
clôture de l’exercice.
139. Le Fonds est soumis au contrôle des différents corps de contrôle de l’Etat commis à cet
effet; le cas échéant, à toute autre forme de contrôle conformément aux dispositions
des conventions de financement signées avec les PTF.
28

TITRE III : SYSTEME DE SUIVI ET D’EVALUATION


29

SECTION 1 : Aspects Généraux

140. Le Fonds devra mettre en place un système d’information interne qui sert de base pour
les opérations et pour le suivi quotidien et périodique des activités du Fonds. Le
manuel présente dans ce chapitre quelques indications pour la mise en place du
système de suivi et d’évaluation.
141. Le système de suivi et d’évaluation devra produire les informations nécessaires pour :
- ajuster en temps opportun les opérations non performantes ;
- ajuster les prévisions du code de financement, le cas échéant ;
- ajuster les prévisions du manuel de procédures, le cas échéant ;
- prendre des mesures pertinentes de renforcement des capacités du Fonds au
niveau national et régional ;
- fournir aux PTF et à l’Etat des appréciations sur l’impact des actions du Fonds
sur les conditions de vie de la population concernée.
142. Le système de suivi et d’évaluation devra être intégré dans les opérations quotidiennes
du Fonds. Le système de rapports, de réunions, de saisie de fiches, etc. devra être
conçu de façon à minimiser les coûts supplémentaires. Un équilibre entre le volume
d’information à saisir et à analyser, d’une part, et le coût associé à ce genre d’activité,
d’autre part, doit être toujours recherché.
143. Des réunions trimestrielles regroupant tous les chefs des AR devront être organisées
pour échanger notamment sur des questions opérationnelles et stratégiques de mise
en oeuvre des activités du Fonds.
144. L’évaluation des résultats du Fonds sera faite en partie sur la base des informations
collectées régulièrement. Des études d’évaluation spécifiques qui permettent
d’approfondir les analyses et de saisir des informations supplémentaires non fournies
par le système de suivi et d’évaluation seront commanditées.

SECTION 2 : Aspects spécifiques

145. Le système de suivi et d’évaluation intégrera les aspects spécifiques ci-après :

Suivi de la fonctionnalité des infrastructures cofinancées


146. Pour l’appréciation de l’éligibilité d’une commune à un bonus ou à un malus, les
informations pertinentes qui peuvent notamment permettre de mesurer la fonctionnalité
des infrastructures cofinancées devront être collectées et traitées. Les critères seront
inscrits dans les conventions de financement. Les informations sur ces critères devront
être fournies par la CT sous une forme qui sera arrêtée par la DG du Fonds. Les AR
devront organiser des visites inopinées sur le terrain.

Suivi du renforcement des capacités des CT


147. Le renforcement des capacités opérationnelles des CT en ce qui concerne les
infrastructures cofinancées est un des mandats du Fonds. Ce renforcement se fait
notamment à travers des modules de renforcement de capacités prévues dans le
manuel de procédures techniques. Le suivi et d’évaluation intégrera les différents
indicateurs spécifiques qui doivent être suivis.
30

Evaluation des prestataires


148. Le système de suivi et d’évaluation du Fonds inclura les évaluations des prestataires.
A terme, cette activité qui n’est pas en principe du mandat du Fonds pourrait être
transférée à une structure compétente qui prendra en charge la base de données sur
les prestataires techniques et d’animation/formation.
31

TITRE IV : DES DROITS DE TIRAGE


32

CHAPITRE I : DROITS DE TIRAGE DE BASE

SECTION 1 : Calcul des droits de tirage de base des communes

GENERALITES
149. Les droits de tirage de base sont calculés en tenant compte de la nécessité d’un accès
équitable des CT aux ressources financières, conformément aux missions du FPDCT
telles que définies dans ses statuts particuliers.
150. Les droits de tirage de base sont à distinguer des droits de tirage effectifs. Ces derniers
prennent en compte les bonus, malus et autres déductions et additions.
151. Les appuis qu'une CT obtient de tiers partenaires n’ont pas d’incidence sur la
détermination du droit de tirage.
EXEMPLE PRATIQUE
152. Considérons un montant budgété de 10 milliards de FCFA pour le cofinancement des
investissements des CT au cours d’une année donnée :
- 10 milliards de FCFA sont prévus pour les cofinancements (= Y) ;
- les 75 % de ce montant sont affectés aux droits de tirage de base (7,5 milliards
FCFA = X), les 25 % sont réservés aux bonus1 ;
- les 351 communes se repartissent les 90 % du montant réservé aux droits de
tirage de base (90 % de X = 6,75 milliards de FCFA = B), les 10 % restant étant
réservés aux Régions ;
- les 5 % du total des droits de tirage de base des communes (5 % de B = 0,3375
milliards de FCFA = TS) sont réservés aux deux communes à statut particulier
(Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) ;
- les 349 communes rurales et urbaines se partagent 95 % du total des droits de
tirage de base des communes (95 % de B = 6,4125 milliards de FCFA = C). Ce
montant est réparti sur la base d’un forfait et d’une distribution au prorata d’un
indice synthétique ;
- les 349 communes rurales et urbaines reçoivent chacune 10 000 000 FCFA
comme forfait pour assurer le minimum en besoin d’investissement ce qui fait au
total 3,49 milliards FCFA = Z ;
- les 349 communes rurales et urbaines se partagent C – Z = TC (6,4125 –
3,49 = 2,9225 milliards FCFA) pour la distribution selon un indice synthétique qui
se réfère aux critères suivants avec la pondération indiquée :
i. le nombre d'habitants total de la CT (dernier recensement plus les
multiplicateurs préconisés par l'INSD). Facteur de pondération 60 % ;
ii. la profondeur de la pauvreté monétaire de la région à laquelle
appartient la collectivité définie par l'indice FGT1 calculé par l'INSD.
Facteur de pondération 40 %.2

1 Pour les deux premiers exercices sociaux, aucun bonus ne sera accordé et le montant prévu
pour les bonus est à inclure dans les droits de tirage de base.
33

- pour chaque commune rurale ou urbaine, le pourcentage de sa population sur la


population totale des 349 communes rurales et urbaines est calculé (= PC) ;
- pour chaque commune rurale ou urbaine, le pourcentage de son indice FGT1 sur
le total des indices FGT1 des 349 communes urbaines et rurales est calculé
(= IC) ;
- ces deux pourcentages sont pondérés avec les facteurs de pondération indiqués
et additionnés pour donner indice synthétique par commune rurale et urbaine
(0,6*PC + 0,4*IC) ;
- le montant total distribuable aux communes rurales et urbaines comme droit de
tirage de base en fonction de l’indice synthétique (TC = 2,9225 milliards FCFA) est
multiplié par l’indice synthétique par commune ;
- le droit de tirage total de la commune au titre de l’année est obtenu par addition du
forfait et du montant en fonction de l’indice synthétique ;
- pour les communes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou les droits de tirage
sont calculés de la même manière, sauf que la base de calcul est de 5 % des
droits de tirage totaux (TS = 0,3375 milliards FCFA) et le pourcentage des
facteurs d’indice synthétique est calculé sur la somme des deux communes à
statut particulier.

SECTION 2 : Droits de tirage de base des régions

153. Les droits de tirage des régions sont calculés selon la même méthodologie que pour les
communes, sauf que les régions ne bénéficient pas de forfait. Le même cas de figure
est utilisé comme pour les communes :
- 10 milliards de FCFA sont prévus pour les cofinancements (= Y) ;
- les 75 % de ce montant sont affectés aux droits de tirage de base (7,5 milliards
de FCFA = X) ;
- les 13 régions se répartissent 10 % des 7,5 milliards de FCFA, égale à 0,75
milliards de FCFA (=TR) selon l’indice synthétique ;
- pour chaque région le pourcentage de sa population sur la population totale des
13 régions est calculé (= PR) ;
- pour chaque région le pourcentage de son indice FGT1 sur le total des indices
FGT1 des 13 régions est calculé (= IR) ;
- ces deux pourcentages sont pondérés par les facteurs indiqués dans la section 1
ci-dessus et additionnés pour donner l’indice synthétique par région (0,6*PR +
0,4*IR) ;
- Le montant total distribuable aux régions (=TR) est multiplié par l’indice
synthétique par région pour arriver au montant de droits de tirage de base de
chaque région : TR*(PR*0.6 + IR*0.4).

2 Cet indice est statistiquement robuste et peut être appliqué sur la base du recensement 2006 et reste utilisable
jusqu'au prochain recensement.
34

CHAPITRE II : DROITS DE TIRAGE EFFECTIFS

SECTION 1 : Bonus et malus de performance

154. Le code de financement prévoit des bonus et malus comme instruments de motivation
des CT pour une utilisation correcte et effective des investissements.
Bonus :
155. Seules les communes rurales et urbaines peuvent bénéficier d’un bonus.
156. Le seul critère d’éligibilité au bonus est le fonctionnement des infrastructures financées.
A cet effet, chaque infrastructure est suivie pour une période de quatre (04) ans à partir
de la réception provisoire. Seules les communes dont toutes les infrastructures
cofinancées par le Fonds fonctionnent normalement bénéficient de bonus.
Malus :
157. Un malus de 10 % sera appliqué sur le droit de tirage de la CT par infrastructure non
fonctionnelle cofinancée par le FPDCT.
158. Si une CT est défaillante dans ses obligations fixées dans les conventions de
financement en ce qui concerne la fourniture des rapports, l'inscription des frais
d'entretien dans le budget et ou l'entretien ordinaire, le droit de tirage pour le prochain
exercice est réduit de 10 %. Le Fonds observe les aspects sus cités pour une période
de 3 (trois) ans après la réception définitive.
159. S'il a été prouvé qu'une CT a commis une malversation, elle est exclue pour le prochain
exercice.
160. La fonctionnalité est définie comme la réalisation régulière des services prévus par le
projet (des élèves sont enseignés régulièrement, des malades sont soignés
régulièrement, des commerçants sont installés au marché, etc.).
161. Les critères à remplir pour qu’une réalisation soit considérée comme « fonctionnelle »
selon les exigences du système de bonus sont à indiquer dans la convention de
financement. Le système de suivi et d’évaluation du Fonds fournira des informations
nécessaires.

SECTION 2 : Calcul des droits de tirage effectifs

162. Le droit de tirage effectif d’une CT est la somme des droits de tirage de base, des
bonus et additions diverses, diminuée des malus.
163. La DAFC tient un registre pour chaque CT dans lequel les informations sont
consignées. Pour le calcul des droits de tirage effectifs, la DAFC prend en compte ces
informations ainsi que les droits de tirage de base.
164. Les droits de tirage non utilisés de l’exercice antérieur ne peuvent faire l’objet de report.
Ces ressources sont intégrées dans les fonds fongibles du FPDCT pour le calcul des
droits de tirage de l’exercice suivant.
165. Une déduction est faite sur le droit de tirage effectif de l’exercice en cours si dans
l’exercice antérieur le projet cofinancé a dépassé le droit de tirage effectif de cet
exercice, ce qui est possible si l’étude technique produit une estimation supérieure des
coûts où un avenant s’avère nécessaire (voir Etape IN-5 et IN-9 du manuel de
procédures techniques). Les CT qui subissent une telle déduction peuvent être éligibles
à un bonus.
35

166. Une déduction est également faite en cas de malus. Si une CT remplit une des
conditions d’un malus, elle ne peut pas jouir d’un bonus, même si les conditions sont
remplies.
167. Une addition est faite seulement pour des communes rurales et urbaines individuelles
éligibles à un bonus.
168. Le bonus d’une commune individuelle ne peut dépasser 100 % de son droit de tirage
de base. Si le montant total des bonus accordés aux communes éligibles est inférieur
au montant total des bonus disponibles, le reliquat est utilisé pour majorer les droits de
tirage de base de toutes les communes.

CT sans déduction, sans bonus

169. Pour les CT qui ne subissent pas de déduction et qui ne sont pas éligibles à un bonus,
le droit de tirage effectif est égal au droit de tirage de base.

CT avec déduction, sans bonus

170. Le droit de tirage effectif pour les CT qui subissent une déduction est le droit de tirage
de base moins la déduction.

CT sans malus, avec bonus

171. Pour ces communes une distribution spéciale est faite. Le montant à distribuer est
composé des ressources réservées pour les bonus (25 % du montant réservé aux
droits de tirage de base = 2,5 milliards de FCFA dans le cas de figure utilisé dans le
Chapitre 1, Section 1) et le total des malus imputés aux CT.
172. La distribution de ce montant se fait selon la même formule utilisée pour le calcul des
droits de tirage de base ; seules les communes rurales et urbaines éligibles à un bonus
y participent. L’indice synthétique utilisé dans ce cas est basé sur la somme des poids
des critères des communes rurales et urbaines éligibles :
- pour chaque commune rurale ou urbaine éligible à un bonus le pourcentage
de sa population sur la population totale des communes rurales et urbaines
éligibles est calculé (= PB) ;
- pour chaque commune rurale ou urbaine éligible à un bonus le pourcentage
de son indice FGT1 sur le total des indices FGT1 des communes rurales et
urbaines éligibles est calculé (= IB) ;
- ces deux pourcentages sont pondérés avec les facteurs de pondération
indiqués dans le Chapitre 1, Section 1. et additionnés pour donner l’indice
synthétique par commune rurale ou urbaine éligible à un bonus (0,6*PB +
0,4*IB) ;
- le montant total distribuable aux communes rurales et urbaines éligibles
comme bonus (TB = 2,5 milliards FCFA + les malus imputés aux CT) est
multiplié par l’indice synthétique par commune pour arriver au montant du
bonus ;
- le droit de tirage effectif pour ce groupe de communes est le droit de tirage de
base majoré du bonus et, le cas échéant, diminué des déductions à cause du
dépassement du droit de tirage d’un exercice antérieur.
173. Pour les deux premiers exercices, puisque aucune information sur le fonctionnement ne
sera disponible, le montant total prévu pour le bonus est utilisé pour majorer le montant
total prévu pour les droits de tirage de base (dans le cas de figure ci-dessus 2,5
36

milliards FCFA sont utilisés pour majorer les 7,5 milliards FCFA dédiés au droits de
tirage de base (X = 10 milliards FCFA).

SECTION 3 : Publication des droits de tirage

174. Chaque année, la DG calcule et publie avant fin septembre de l’année N les droits de
tirage effectifs pour chaque CT pour l’année N+1. Par exemple, en septembre 2008 la
DG publiera les droits de tirage de base pour l’exercice 2009. Ceci permet aux CT de
préparer leurs budgets de l’année 2009 avant fin octobre 2008.3
175. Avec la publication des droits de tirage pour l’année N+1, la DG publie également des
droits de tirage de base prévisibles pour les trois exercices à venir. Ceci est fait sur la
base des engagements pris par l’Etat et les PTF. Ces prévisions peuvent différer des
droits de tirage réels parce que de nouveaux engagements peuvent être faits entre-
temps. Les prévisions des droits de tirage sur trois ans supplémentaires permettent aux
CT de mieux planifier leurs programmes d’investissement.

3 Pour le premier exercice social il sera nécessaire d’adopter des prévisions transitoires selon la date de
démarrage des opérations du Fonds.
37

ANNEXES
38

DISPOSITIF DE GESTION DE LA TRÉSORERIE

Gouvernement Partenaires
du Burkina Faso Techniques
et Financiers

Compte
Spécial
BCEAO

Compte
Principal Compte
Trésor Fonds
Propres

Comptes Compte
Spéciaux Fonctionnement
Projets CT

Fournisseurs et
Prestataires

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