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LE VERRE ET L’ISOLATION THERMIQUE

1. ECHANGES THERMIQUES

La paroi vitrée sépare généralement deux ambiances se trouvant à des températures différentes.
Il y a donc comme pour toute autre paroi, un transfert de chaleur de l’ambiance chaude vers
l’ambiance froide.

1.1 Echanges de chaleur à travers une paroi

Les échanges thermiques à travers une paroi se font selon 3 modes de propagation :

 la conduction est le transfert de chaleur au sein d’un corps ou entre deux corps en contact
direct. Ce transfert s’effectue sans déplacement de matière.

Transfert de chaleur
par conduction

Froid Chaud

Le flux de chaleur entre les deux faces d’un vitrage dépend de l’écart de température entre
ces faces et de la conductivité thermique du matériau.

La conductivité thermique du verre est :

 = 1,0 W / (m.K)

 la convection est le transfert de chaleur entre la surface d’un solide et un fluide liquide ou
gazeux. Ce transfert s’accompagne d’un déplacement de matière.

Froid Chaud

Transfert
de chaleur
par convection

vent

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 le rayonnement est le transfert de chaleur résultant d’un échange par rayonnement entre
deux corps se trouvant à des températures différentes.

Froid Chaud

Transfert
de chaleur
par rayonnement

Aux températures ambiantes, ce rayonnement se situe dans l’infrarouge à des longueurs d’onde
supérieures à 5 m. Il est proportionnel à l’émissivité de ces corps.

L’émissivité est une caractéristique de surface des corps. Plus l’émissivité est faible, plus le
transfert de chaleur par rayonnement est faible.

L’émissivité normale n du verre est de 0,89. Certains verres peuvent être recouverts d’une
couche dite faiblement émissive pour laquelle n peut être inférieure à 0,10.

1.2 Coefficients d’échange superficiel

Quand une paroi est en contact avec l’air, elle échange de la chaleur par conduction et par
convection avec cet air et par rayonnement avec son environnement.

L’ensemble de ces transferts thermiques est défini de façon conventionnelle pour une vitesse de
vent, des émissivités et des températures normalement rencontrées dans le domaine du
bâtiment. Ils sont caractérisés par he pour les échanges extérieurs et hi pour les échanges
intérieurs.

Les valeurs normalisées de ces coefficients sont :

he = 23 W / (m².K)
hi = 8 W / (m².K).

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2. TRANSMISSION THERMIQUE D’UNE PAROI

2.1 Coefficient U

Les transferts thermiques à travers une paroi par conduction, convection et rayonnement
s’expriment par le coefficient U*.

Celui-ci représente le flux de chaleur qui traverse 1 m² de paroi pour une différence de
température de 1 degré entre l’intérieur et l’extérieur du local.

Sa valeur conventionnelle est établie pour les coefficients d’échange superficiel h e et hi


définis précédemment. Il est calculé selon la norme EN 673.

Il y a possibilité de calculer un coefficient U* spécifique en utilisant des valeurs différentes de


he, qui est fonction de la vitesse du vent et de nouvelles conditions de température. Plus le
coefficient U est petit, plus les déperditions thermiques sont faibles.

Froid Chaud

Coefficient U

he hi

2.2 Coefficient U* des vitrages

La paroi vitrée peut être constituée d’un vitrage simple ou d’une double vitrage qui permet
d’obtenir une meilleure isolation thermique.

Le principe du double vitrage est d’enfermer entre deux verres une lame d’air immobile et sec
afin de limiter les échanges thermiques par convection et de profiter de la faible conductivité
thermique de l’air.

 Simple vitrage 6 mm
U = 5,7 W / (m².K)

 Double vitrage traditionnel 6 (air 16) 6 mm


U = 2,7 W / (m².K).

* Coefficient U depuis la mise en application des normes européennes, anciennement


coefficient K.

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2.3 Amélioration du coefficient U des vitrages

Pour améliorer le coefficient U, il faut diminuer les transferts thermiques par conduction,
convection et rayonnement.

Comme il n’y a pas de possibilité d’agir sur les coefficients d’échange superficiel,
l’amélioration va porter sur la diminution des échanges entre les deux composants du double
vitrage :

 Double vitrage 6 (air 12) 6 mm avec SGG PLANITHERM FUTUR


- air : U = 1,6 W / (m².K)
- argon : U = 1,3 W / (m².K)
- gain : 0,3 W / (m².K)

 Les transferts par rayonnement peuvent être diminués en utilisant des glaces à couche
faiblement émissive.

Pour exploiter cette possibilité, SAINT-GOBAIN GLASS a mis au point des glaces à couche
peu émissive permettant d’obtenir une Isolation Thermique Renforcée :

- Glaces à couche pyrolytique SGG EKO, SGG EKO PLUS,

- Glaces à couche sous vide SGG PLANITHERM, SGG PLANITHERM FUTUR, SGG
PLANISTAR.

 Double vitrage 6 (air 16) 6 mm avec SGG EKO PLUS


U = 1,7 W / (m².K)

 Double vitrage 6 (air 16) 6 mm avec SGG PLANITHERM FUTUR ou SGG


PLANISTAR
U = 1,4 W / (m².K)

 Les transferts par conduction et convection peuvent être diminués en remplaçant l’air se
trouvant entre les deux verres par un gaz plus lourd présentant une conductivité thermique
plus faible (argon en général).

 Double vitrage 6 (argon 16) 6 mm avec SGG EKO PLUS


U = 1,5 W / (m².K)

 Double vitrage 6 (argon 16) 6 mm avec SGG PLANITHERM FUTUR ou


SGG PLANISTAR
U = 1,1 W / (m².K)

2.4 Facteur solaire

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La paroi vitrée est généralement transparente au rayonnement solaire qui apporte gratuitement
de l’énergie. Le Facteur solaire d’une paroi vitrée est le pourcentage d’énergie entrant dans le
local par rapport à l’énergie solaire incidente.

Extérieur Intérieur

Flux incident

Flux transmis
+
Flux réémis
=
Facteur solaire

Il est égal au flux transmis augmenté du flux réémis vers l’intérieur du local. Plus le Facteur
solaire est bas, moins les apports solaires sont importants.

Exemples pour double vitrage 4 (16) 4 mm

Facteur solaire g

Nature du vitrage
EN 410 ISO 9050 M1

Simple vitrage SGG PLANILUX 4 mm 0.85 0.85

Double vitrage traditionnel 0.76 0.75

avec SGG EKO PLUS 0.69 0.68


couche en face 3

Double
avec SGG PLANITHERM 0.63 0.61
vitrage couche en face 3

à Isolation
avec SGG PLANITHERM FUTUR 0.59 0.56
Thermique couche en face 3

Renforcée
avec SGG PLANISTAR 0.42 0.39
couche en face 2

2.5 Facteur solaire des fenêtres

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Le Facteur solaire des fenêtres dépend de leur position par rapport au nu extérieur du mur, du
clair de jour et du matériau du châssis.

Bilan énergétique

La fenêtre est source de déperditions thermiques caractérisées par le coefficient U et d’apports


solaires caractérisés par le Facteur solaire.

Le bilan énergétique est égal aux déperditions thermiques diminuées des apports solaires
récupérables.

Extérieur Intérieur

Apports

Déperditions

3. CONFORT THERMIQUE

3.1 Températures de paroi plus élevées

Le corps humain échange par rayonnement de la chaleur avec son environnement. C’est ainsi
qu’une sensation de froid peut être ressentie près d’une paroi dont la température est basse,
même dans une pièce à température confortable.

En hiver, avec un faible coefficient U, la température de la face intérieure de la paroi vitrée sera
plus élevée et l’effet dit de « paroi froide » sera diminué :

 il est possible de vivre plus près des fenêtres sans inconfort,

 les risques de condensation seront diminués.

Simple vitrage 4 mm

Ext. Int.
- 10° C 20° C

- 2,3° C*

U = 5,8 W / (m².K)
Double vitrage traditionnel 4 (air 12) 4 mm

Ext. Int.
- 10° C 20° C

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9,0° C*

U = 2,9 W / (m².K)

Double vitrage avec SGG PLANITHERM FUTUR


et 4 (argon 16) 4 mm

Ext. Int.
- 10° C 20° C

15° C*

U = 1,1 W / (m².K)

3.2 Contrôle solaire - diminution des apports énergétiques solaires

Pendant la saison d’été, les conditions météorologiques sont caractérisées par :

 un ciel dégagé,
 une température élevée,
 un flux solaire important,
 un vent faible,
 une durée d’ensoleillement longue.

La baie vitrée claire est le lieu de passage privilégié du flux énergétique solaire. Dans ces
conditions, cela peut se traduire par une élévation importante de la température à l’intérieur
des locaux, également appelée « effet de serre ».

Pour l’atténuer, les vitrages de contrôle solaire sont recommandés.

Ils permettent :

 de limiter les dépenses d’énergie liées à la climatisation,


 de diminuer l’inconfort entraîné par l’élévation de température,
 d’améliorer le confort visuel en évitant l’éblouissement.

La protection thermique d’été sera d’autant plus élevée que le Facteur solaire et le coefficient
U seront bas.

La quantité d’énergie solaire entrant dans le local sera limitée par l’utilisation de vitrages ayant
une forte absorption énergétique ou une forte réflexion énergétique vers l’extérieur.

* Température de la face intérieure du double vitrage

LE VERRE ET L’ISOLATION THERMIQUE

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1. ECHANGES THERMIQUES................................................................................................
1.1 ECHANGES DE CHALEUR À TRAVERS UNE PAROI ......................................................................
1.2 COEFFICIENTS D’ÉCHANGE SUPERFICIEL..................................................................................

2. TRANSMISSION THERMIQUE D’UNE PAROI..............................................................


2.1 COEFFICIENT U........................................................................................................................
2.2 COEFFICIENT U* DES VITRAGES..............................................................................................
2.3 AMÉLIORATION DU COEFFICIENT U DES VITRAGES..................................................................
2.4 FACTEUR SOLAIRE...................................................................................................................
2.5 FACTEUR SOLAIRE DES FENÊTRES............................................................................................

3. CONFORT THERMIQUE.....................................................................................................
3.1 TEMPÉRATURES DE PAROI PLUS ÉLEVÉES.................................................................................
3.2 CONTRÔLE SOLAIRE - DIMINUTION DES APPORTS ÉNERGÉTIQUES SOLAIRES...........................

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