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Revue des études byzantines

Sur la date du De Thematibus


T. C. Lounghis

Résumé
REB 31 1973Francep. 299-305
T.C. Lounghis, Sur la date du De thematibus. — En se fondant principalement sur l'épisode de la reconquête temporaire de la
Sicile par les Byzantins, l'auteur fixe à l'année 952 la composition du De thematibus de Constantin Porphyrogénète. Antérieur
au De cerimoniis (957/959), cet ouvrage fut écrit après le De administrando imperio (948/949), dont il donne à l'occasion une
version abrégée.

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Lounghis T. C. Sur la date du De Thematibus. In: Revue des études byzantines, tome 31, 1973. pp. 299-305;

doi : 10.3406/rebyz.1973.1471

http://www.persee.fr/doc/rebyz_0766-5598_1973_num_31_1_1471

Document généré le 26/04/2016


SUR LA DATE DU DE THEMATIBUS

T. C. LOUNGHIS

II a été remarqué avec raison qu'après la chute des Lécapénides en 944-5,


Constantin VII opéra quelques changements dans les lignes directrices de la
politique extérieure de son beau-père et prédécesseur, et, plus
particulièrement, en ce qui concerne les relations avec l'Occident. Il est reconnu
actuellement que, tandis que la politique occidentale de Romain Ier était
entièrement orientée vers Hugues de Provence ou d'Arles, roi d'Italie (926-944),
celle de Constantin VII visait surtout à la bonne entente avec Otton Ier
(936-973)1 ; Byzance essayait d'arriver à une sorte de compromis avec
l'ennemi et successeur de Hugues, Bérenger II d'Ivrée (944-962), soutenu
par la puissance germanique en Italie2 ; ainsi, la date de 944 marque la
chute de Romain Ier, de Hugues d'Arles et le changement de l'attitude
byzantine envers l'Occident3. De même, sur le front arabo-byzantin d'Asie
Mineure, un certain calme succéda à l'élan des armées du général Jean
Kourkouas après 944 ; le conquérant de Mélitène, protégé jusqu'alors par
Romain Ier, se trouva remplacé par Panthérius au poste du Domesticat
des Scholes d'Orient, et on n'entend plus parler d'autres conquêtes
byzantines en Asie Mineure jusqu'à l'époque du règne de Nicéphore II (963-

1. Cf. W. Ohnsorge, Das Zweikaiserproblem im früheren Mittelalter, Hildesheim 1947,


p. SO. Pour ce qui est de la politique occidentale de Romain Ier Lécapène, voir S. Run-
ciman, The Emperor Romanus Lecapenus and his reign (920-944) . A Study on Tenth-
Century Byzantium, Cambridge 1929, p. 177 et s.
2. En 947-8, on a le premier échange d'ambassades entre Byzance et Bérenger II.
Cf. Dolger, Regesten, n° 654.
3. Henri Ier d'Allemagne (919-936) était hostile aux projets de Hugues d'Arles, qui
jouissait de la faveur de Romain Ier ; il ne reçut aucune ambassade byzantine pendant
tout son règne.
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969)4. Dans la péninsule des Balkans, l'avance des troupes bulgares du


début du Xe siècle avait été arrêtée avec la mort du tsar Syméon, survenue
en 927.
Quelle fut en effet la nouvelle politique occidentale de Constantin VU,
outre les guerres monotones au sud de l'Italie « qui se poursuivent sans
exercer une grande influence sur le cours général des événements » ? Il y
eut premièrement le changement d'orientation politique ; Constantin VII
fait cause commune avec Otton Ier, il reconnaît même à cet effet le rival
de Hugues, Bérenger II5. Déjà le 31 octobre 945, des ambassadeurs
byzantins avaient visité le roi germanique avec des cadeaux6 ; en 949, pendant la
fête de Pâques (22 avril), se présente à la cour d'Aix-la-Chapelle
l'ambassadeur byzantin Salomon, coetonite de grade7 ; ce qui est le plus curieux dans
sa mission, c'est qu'il vient directement de la cour du khalife ommayade
de Cordoue Abd-er-Rahman III où il représente aussi l'empereur
Constantin VII. On a supposé avec raison que tout ceci n'était pas de l'agitation
vaine8 ; un plan se projetait en effet entre Otton, Constantin et Abd-er-
Rahman, sur l'inititative byzantine, contre les Fatimides d'Afrique et de
Sicile9. En 952, Otton Ier descend en Italie où il ne reste pas longtemps ;
il revient en Allemagne la même année ; à l'assemblée générale d'Augsbourg
en 952, on retrouve encore des ambassadeurs byzantins10. Voilà en quoi
consiste la nouvelle orientation politique de Constantin Porphyrogénète.
Mais sa participation à ce projet commun fut-elle plus efficace que ces
envois d'ambassades, sur lesquels d'ailleurs on est si mal renseigné ?

4. Autre interprétation dans G. Ostrogorsky {Histoire de VEtat byzantin, Paris


1956, p. 308) : « En politique étrangère, la guerre avec les Arabes d'Orient continue à
occuper, durant le règne personnel de Constantin VII, la place centrale qu'elle avait eue
durant la seconde moitié du règne de Romain Lécapène ; les guerres monotones du sud
de l'Italie se poursuivent sans exercer de grande influence sur le cours général des
événements. » Ce passage ne porte pas de références.
5. Voir la note 2.
6. Dölger, Regesten, n° 651.
7. Ibidem, n° 658.
8. Le premier à avoir décelé le caractère de ce mouvement fut en 1947 W. Ohnsorge
{op. cit., p. 51).
9. En 951, on rencontre une ambassade des Arabes d'Espagne auprès d'Otton Ier,
ambassade qui serait autrement incompréhensible ; cf. W. Ohnsorge, op. cit., p. 51.
10. Liutprand, Legat io, 5 : Becker, p. 178. D'après W. Ohnsorge {Abendland und
Byzanz, Darmstadt 1958, p. 234-235), cette ambassade, non signalée par les Regesten de
Dölger, devrait y porter le n° 659. Voir aussi Ekkehard, Casus S. Galli : MGH SS, Π,
p. 123. Les ambassadeurs byzantins de 952 sont des eunuques (coetonites ?), comme
l'était Salomon, ambassadeur en 949.
sur la date du De thematibus 301

Dans un passage du De thematibus11, Constantin VII dit à propos du thème


de Sicile : « Elle (= la Sicile) est dominée en ce moment par le pouvoir de
Constantinople, parce que l'empereur de Constantinople est le maître de
la mer jusqu'aux colonnes d'Hercule, ainsi que de toute la mer intérieure ».
Ces renseignements sont tout au moins étranges, puisqu'on sait
parfaitement bien que la Sicile fut entièrement perdue pour l'empire byzantin avec
les prises de Syracuse (878) et de Taormine (902). Mais Constantin VII
connaît pourtant ces événements aussi, puisque c'est dans le même De
thematibus qu'il affirme : « Les Sarrasins ont alors occupé Syracuse sous
le règne de Basile de pieuse mémoire et Taormine sous Léon, le très sage
empereur12. » Malgré ces conquêtes arabes qui sont incontestables, la
Sicile est en ce moment (νυν = au moment de la composition de l'ouvrage)
sous le pouvoir de l'empereur de Constantinople ; faudrait-il alors chercher
un moment sous le règne de Constantin VII où la Sicile se verrait
reconquise momentanément par les Byzantins, comme le fut Chypre sous
Basile Ier13 ? Il faudrait aussi supposer qu'au moment où Constantin
VII rédigeait le De thematibus, la Sicile ne risquait pas de tomber de
nouveau aux mains des Arabes.
La guerre maritime contre les Arabes sous le règne de Constantin Porphy-
rogénète nous est assez bien connue ; on sait, par exemple, qu'en 949 une
flotte byzantine, préparée soigneusement par le gouvernement impérial,
échoua lamentablement en tentant de s'emparer de l'île de Crète14 ; ceci
est déjà une preuve suffisante des projets anti-arabes de Constantin VII.
Le reste des renseignements nous est fourni par Kédrènos : une campagne
navale, dit-il, fut entreprise contre la Sicile en 951, mais elle n'a eu aucun
succès. Ainsi, on l'envoya l'année suivante (952) comme ambassadeur à
l'émir de Sicile l'asécrétis Jean Pilatos et un armistice fut conclu, armistice
qui dura pendant un certain temps (έπί τίνα χρόνον) ; nouvelle expédition
byzantine aussitôt après, expédition qui ravagea littéralement la Sicile ;
les Arabes acceptèrent cette fois de payer un tribut à l'empereur15.

M. De thematibus, n, 10 (thème de Sicile) : Pertusi, p. 941"4.


12. Ibidem : Pertusi, p. 9633"86.
13. Pour la perte de la Sicile et la maîtrise de la mer, voir Hélène Ahrweiler, Byzance
et la mer, Paris 1966, p. 90-95. Pour la conquête et la nouvelle perte de Chypre sous
Basile I", voir le De thematibus, i, 15 : Pertusi, p. 8120"24. 11 est dit que les Arabes
dominent depuis lors l'île de Chypre ; le cas de la Sicile est différent, puisqu'elle se trouve
sous le pouvoir de Constantinople.
14. Les préparatifs minutieux de cette malheureuse expédition sont décrits par
Constantin Porphyrogénète dans le De cerimoniis (n, 45 : Bonn, p. 664).
15. Kédrènos : Bonn Π, p. 359.
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II a été dit plus haut qu'Otton Ier descendit en Italie en 952 et qu'il
retourna en Allemagne peu après ; on peut supposer facilement que ce fut
après l'aimistice conclu la même année entre Byzantins et Arabes de Sicile ;
ce fait peut encore rendre évidente la collaboration byzantino-germanique,
qui n'a pas pu finalement aboutir à des résultats tangibles en Occident
malgré les ambassades successives qui ont été échangées entre 945 et 952.
De toute façon, on peut avoir la certitude que la maîtrise de la mer et
l'occupation de la Sicile dont parle Constantin Porphyrogénète ont en
effet existé, selon Kédrènos depuis 952, date à laquelle, je pense, fut composé
le De thematibus.
Ceci nous amène à penser que le De thematibus est un peu postérieur au
De administrando imperio, composé entre 948 et 95216. De plus, une
constatation facile à faire est la suivante : partout où le De administrando
imperio et le De thematibus parlent du même sujet, la version du second est
toujours un résumé du premier. Un flagrant exemple, à mon avis, est le
passage sur la reconquête de Bari, reprise dans le De thematibus11 par
Constantin VII, qui l'avait déjà relatée en détail dans le De administrando
imperio18. L'exposé du De thematibus représente exactement la moitié
du passage correspondant de l'autre ouvrage. Ainsi, tout en racontant la
reconquête de l'Italie méridionale par son grand-père, Constantin VII
lui juxtapose la domination de la Sicile sous son propre règne, domination
qui avait déjà subi de sérieuses atteintes sous Basile Ier avec la perte de
Syracuse19.
Il y a enfin une question importante qui touche toute l'histoire des
relations entre Byzance et l'Occident pendant la seconde moitié du Xe
siècle : Constantin VII avait-il connaissance de la fameuse Donation de
Constantin, le faux le plus célèbre du Moyen Age ? La réponse à ceci, même
partielle, ne peut être cherchée que par déduction. Il est admis avec raison
que le chapitre n, 48, du De cerimoniis, où sont traitées les adresses des
souverains étrangers, est l'ouvrage le plus récent de Constantin VII ;

16. Cf. J. B. Bury, The treatise De administrando imperio, BZ 15, 1906, p. 517-573 ;
voir aussi l'introduction de R. J. H. Jenkins dans Constantine Porphyrogenitus. De
Administrando Imperio, I, Washington 1967. (On citera le texte grec de cette édition due à
G. Moravcsik.)
17. De thematibus, n, 11 : Pertusi, p. 9731-9841.
18. De administrando imperio, 29 : Moravcsik, p. 128100-130155.
19. Pour l'idée qu'on se faisait à Byzance de la domination impériale en Italie au Xe
siècle, voir O. Treitinger, Die oströmische Kaiser- und Reichsidee nach ihrer Gestaltung
im höfischen Zeremoniell*, Darmstadt 1956, p. 192-193.
SUR la date du De thematibus 303

il date des années 957-95920. Dans ce chapitre, on distingue la conception


du monde de Byzance au xe siècle ; on voit toute la hiérarchie
internationale présentée de façon stéréotypée par l'empereur intellectuel ; en tête
de cette famille, ce dernier ne s'est pas placé lui-même en tant que basileus,
mais il y a mis le pape de Rome, qualifié par lui de père spirituel du basileus21,
bien que la bulle dont sont scellés les documents à lui envoyés ne pèse qu'un
ou deux sous d'or. Aucun patriarche n'est traité de père spirituel, selon le
témoignage du même Constantin VII. Viennent ensuite l'empereur de
Byzance et ses frères rois, qui sont le roi de Francie, le roi d'Italie, le roi de
Saxe, le roi de Bavière et le roi de Germanie22. Ceci en théorie ; en pratique,
on trouve déjà dans le De administrando imperio la désignation
suivante pour Otton Ier : « Otton, le grand roi de Francie, autrement dit
de Saxe23 ».
Si l'on admet, comme on l'a déjà fait, que les relations entre Byzance et
Otton Ier ont considérablement avancé de 945 à 952, il serait bien normal
de supposer aussi que Constantin Porphyrogénète soit mieux documenté
sur la situation en Occident au fur et à mesure que le temps passe, c'est-à-
dire que ses derniers ouvrages soient plus documentés à cet égard que les
premiers. En ce qui concerne le De administrando imperio et le De cerimoniis,
on peut déjà se prononcer avec certitude ; quant au De thematibus, il est
possible d'arriver à une conclusion par l'examen des passages parallèles.
Dans le chapitre 27 du De administrando imperio (composé en 948-9), il
est question du pape Zacharie (741 -752)24 ; il est dit simplement que ce
pape était « le maître de Rome » ; dans le De thematibus, l'empereur est
plus explicite ; à propos du thème de Sicile, il écrit : « Actuellement il
est arrivé cette innovation que Rome a abandonné la royauté (c'est-à-dire
qu'elle a cessé d'être gouvernée par l'empereur) ; elle est dominée souve-

20. F. Dolger, BZ 36, 1936, p. 157 ; W. Ohnsorge, Abendland und Byzanz, Darmstadt
1958, p. 238.
21. De cerimoniis, n, 48 : Bonn, p. 686 et 688-689. Sur la soi-disant hiérarchie
internationale, voir G. Ostrogorskv, Die byzantinische Staatenhierarchie, Seminariwn
Kondakovianum 8, 1936, p. 41-61 ; Idem, The Byzantine Emperor and the Hierarchical
World Order, The Slavonic and East European Review 35, 1956, n° 84, p. 1-14. Voir encore
F. Dölger, Die « Familie der Könige » im Mittelalter, dans Byzanz und die europäische
Staatenwelt, Ettal 1953, p. 32-66.
22. De cerimoniis, n, 48 : Bonn, p. 689 et 691 . Pour la correction Ιταλία, voir F. Dölger,
BZ 38, 1938, p. 235. Pour la Saxe, voir O. Meyer, Eis ton règa Saxonias, dans Festschrift
für Α. Brackmann, Weimar 1931.
23. De administrando imperio, 30 : Moravcsik, p. 14273~74.
24. Ibidem, 27 : Moravcsik, ρ. 11414'·.
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rainement par les papes successifs25. » Ce passage, aussi clair


qu'extraordinaire, est incontestablement plus récent que le chapitre 27 du De admi-
nistrando imperio et reflète la politique occidentale de l'empereur byzantin,
après l'accord commun et la reconnaissance d'Otton Ier (949) ; il ne faut
d'ailleurs pas oublier que, dans le même passage du De thematïbus,
Constantin VII se qualifie lui-même d'empereur de Constantinople, ce qui est
une expression caractéristique des sources occidentales depuis les dernières
années du vme siècle26, c'est-à-dire depuis Jes débuts de la souveraineté
pontificale. De ces temps date aussi la fameuse Donation de Constantin
(Constitutum Constantini), texte où le pape Sylvestre Ier est encore qualifié
de père par l'empereur27 ; le même mot est repris par Constantin VII au
Xe siècle, alors que tous les empereurs byzantins avant lui l'avaient
repoussé ; il faut donc supposer que l'accord commun de 949 est à la base
de tout cela. Voilà en quoi diffère la politique occidentale de Constantin
VII de celle de ses prédécesseurs.

Voici ce qui doit être retenu comme conclusions.


1. Le De thematibus a été composé après la fin du règne de Romain Ier
et notamment après la « reconquête temporaire de la Sicile par les
Byzantins » {De thematibus, n, 10 : Pertusi, p. 941"4 ; Kédrènos : Bonn II,
p. 359), c'est-à-dire en 952.
2. Pour arriver à ce but, Constantin VII a dû changer radicalement la
politique byzantine envers l'Occident et s'engager dans la voie des
reconnaissances politiques (Liutprand, Antapodosis, vi, 2 : MGH SS, III, p.
33729 ; De administrando imperio, 30 : Moravcsik, p. 14273"74).
3. La reconnaissance d'Otton Ier ne peut avoir lieu qu'à la période
945-949 ; le terme empereur de Constantinople dans le De thematibus se

25. De thematibus, n, 10 : Pertusi, p. 941"4. Constantin VII reconnaît ainsi que la


domination byzantine en Italie méridionale s'arrête devant Rome. Cf. ibidem, n, 11 (thème
de Longobardie) : Pertusi, p. 982βί·.
26. En voici quelques exemples : Marianus Scotus en 757 (MGH SS, V, p. 547),
Annales Guelferbytanienses en 802 (MGH SS, I, p. 45), Annales Laurissenses minores en 801
(ibidem, p. 120), Annales regni Francorum en 798 (MGH SS in usum scholarum, p. 104),
Annales Mettenses priores en 802 (ibidem, p. 89-90), Annales Xantenses en 802 (MGH
SS, II, p. 224), Annales Einhardi en 797 (MGH SS in usum scholarum, p. 101). Voir
aussi les arguments de W. Ohnsorge, Abendland und Byzanz, Darmstadt 1958, p. 198.
27. Sur ce document, les études abondent. J'aimerais citer ici la dernière, dont un
résumé m'a été accessible grâce à M. Guillou et qui a été présentée au dernier Congrès des
Etudes sur le Haut Moyen Age en avril 1972 à Spolète : A. Fuhrmann, Das Papsttum und
die Konstantinische Schenkung. Meditationen über ein unausgeführtes Thema, avec toute la
littérature sur le sujet. Cette étude paraîtra dans le prochain volume des Settimane.
sur la date du De thematibus 305

réfère toujours à une époque où il y a deux empereurs (que ce soit au ve


ou au Xe siècle). Le De thematibus connaît deux empereurs et l'indépendance
politique du pape.
4. Le passage du De administrando imperio traitant du pape de Rome
(chapitre 27 : Moravcsik, p. 11414) est antérieur au passage parallèle du
De thematibus (π, 10 : Pertusi, p. 941"4).
5. Par rapport au De administrando imperio, le De thematibus donne une
version abrégée, sauf dans le cas du pape de Rome, où il devient plus
explicite ; ceci prouve une rédaction plus tardive.

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