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Polytech’Marseille–Génie Civil
2008
Un système matériel S
est en équilibre par
rapport à repère R, si
la somme des actions
mécaniques auxquelles
il est soumis est nulle
S = ( Si )
P
P −−→ → −
Fi/S = 0
P −−−→ P −→
Ci/S + Ofi ∧
−−→ → −
Fi/S = 0
Fig.: Système matériel isolé
Un système matériel S
est en équilibre par
rapport à repère R, si
la somme des actions
mécaniques auxquelles
il est soumis est nulle
S = ( Si )
P
P −−→ → −
Fi/S = 0
P −−−→ P −→
Ci/S + Ofi ∧
−−→ → −
Fi/S = 0
Fig.: Système matériel isolé
Si l’on considère
uniquement l’équilibre de la
pièce S2 : on applique le
PFS à S2
Si l’on considère
uniquement l’équilibre de la
pièce S2 : on applique le
PFS à S2
Si l’on considère
uniquement l’équilibre de la
pièce S2 : on applique le
PFS à S2
−−−−→
F 2/S2
−−−−→ −→ −−−−→
C 1/S2 + Of2 ∧ F 2/S2
−−−−→ −−−−→
F 2/S2 + R(S1 /S2 ) +
−−−−→ → −
R(S3 /S2 ) = 0
−−−−→ −→ −−−−→
C 1/S2 + Of2 ∧ F 2/S2 +
−→ −−−−→ −→
Ol1 ∧ R(S1 /S2 ) + Ol2 ∧
−−−−→ −−−−−−−→
R(S3 /S2 ) + Ml1 (S1 /S2 ) +
−−−−−−−→ → −
Ml2 (S2 /S2 ) = 0
Ponctuelle
5 Degrés de mobilité
2 translations : tx et ty
3 rotations : rx , ry et rz
z
Actions Transmissibles au
centre de la liaison :
o
y 0 0
x {T(S1 /S2 ) }o = 0 ; 0
Rz 0 o
Linéique
4 Degrés de mobilité
z
2 translations : tx et ty
2 rotations : ry et rz
x o
Actions Transmissibles au
y centre de la liaison :
0 Mx
{T(S1 /S2 ) }o = 0 ; 0
Rz 0
o
Linéaire annulaire
z
4 Degrés de mobilité
1 translation : ty
3 rotations : rx , ry et rz
o
y Actions Transmissibles au
x centre de la liaison :
Rx 0
{T(S1 /S2 ) }o = 0 ; 0
Rz 0 o
Appui plan
3 Degrés de mobilité
z
2 translations : tx et ty
1 rotation : rz
o
x
Actions Transmissibles au
y
centre de la liaison :
0 Mx
{T(S1 /S2 ) }o = 0 ; My
Rz 0
o
Rotule
3 Degrés de mobilité
3 rotations : rx , ry et rz
Actions Transmissibles au
centre de la liaison :
Rx 0
{T(S1 /S2 ) }o = Ry ; 0
Rz 0 o
Pivot glissant
2 Degrés de mobilité
z
1 translation : ty
1 rotation : ry
o
Actions Transmissibles au
x centre de la liaison :
y
Rx Mx
{T(S1 /S2 ) }o = 0 ; 0
Rz Mz o
Pivot
z 1 Degré de mobilité
1 rotation : ry
o Actions Transmissibles au
x y centre de la liaison :
Rx Mx
{T(S1 /S2 ) }o = Ry ; 0
Rz Mz o
Glissière
1 Degré de mobilité
z 1 translation : ty
Actions Transmissibles au
centre de la liaison :
o
y
Rx Mx
x
{T(S1 /S2 ) }o = 0 ; My
Rz Mz o
Encastrement
0 Degré de mobilité
Actions Transmissibles au
centre de la liaison :
Rx Mx
{T(S1 /S2 ) }o = R y ; My
Rz Mz o
Le schéma cinématique
permet une vue d’ensemble des liaisons entre les solides d’un système
facilite la résolution statique du mécanisme
représentation normalisée des liaison
représentation filaire des solides
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 23 / 149
Équilibre d’une poutre
Exemple 1
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 23 / 149
Équilibre d’une poutre
Exemple 2
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Équilibre de la poutre
repère
dimensions
résolution
Continuité
Bien que la matière soit constituée de grains ou de fibres, les distances
entre ces discontinuités sont suffisamment faibles vis-à-vis des
dimensions des pièces étudiées pour considérer la matière comme
continue.
Homogénéité
On admet que les matériaux ont les mêmes propriétés mécaniques en
tous points. Cela est vérifié pour les métaux, mais cette hypothèse est
relativement grossière pour les matériaux tels que le bois ou le béton.
Isotropie
On admet que les matériaux ont, en un même point, des propriétés
mécaniques identiques dans toutes les directions de l’espace. Là encore,
cette hypothèse sera facilement vérifiée pour les métaux mais pas pour
le bois, le béton ou les composites.
Élasticité
On supposera que les déformations sont proportionnelles aux efforts,
donc que les matériaux sont utilisés dans leur domaine élastique.
Définitions
Ligne moyenne : ligne droite ou ligne courbe à grand rayon de courbure,
qui joint l’ensemble des barycentres des sections droites.
Section droite : surface plane qui engendre la poutre par balayage
suivant la ligne moyenne.
On supposera qu’il existe un plan de symétrie identique pour la
géométrie et les actions mécaniques.
Bernoulli
Au cours de la déformation de la poutre, on supposera que les sections
droites restent toujours perpendiculaires à la ligne neutre.
−→
→
− →
− dF
∇(M, n ) =
dS
avec deux composantes :
→
− →
−
∇(M, →
−
n ) = σ→
−
n +τ t
→
− − →
{T(Pdroite /Pgauche ) }G = { R ; M}G
X →
− → −
{T(Ext/Pgauche ) }G = { 0 ; 0 }G
→
− → −
{T(Action Ext/Pgauche ) }G + {T(Pdroite /Pgauche ) }G = { 0 ; 0 }G
N Mt
{T(Pdroite /Pgauche ) }G = Ty ; Mfy = −{T(Action Ext/Pgauche ) }G
Tz Mfz G
Plan
Traction, Compression
Analyse des contraintes et déformations
Structure treillis
Traction
Les deux actions mécaniques
tendent à allonger la poutre.
Compression
Les deux actions mécaniques
tendent à comprimer la poutre.
Traction
Les deux actions mécaniques
tendent à allonger la poutre.
Compression
Les deux actions mécaniques
tendent à comprimer la poutre.
Torseur de cohésion
N 0
{T(Pd /Pg ) }G = 0 ; 0
0 0 G
Avec N = −F
si N > 0 : Traction
si N < 0 : Compression
Contrainte normale
→
− N−
x ) = ∇xx →
∇(M, →
− −
x = σ→
−
x = →x
S
Loi de Hooke
Relation dans le domaine élastique
∇xx = σ = E xx
avec
δ
xx =
L
L − L0 d − d0 xy
xx = et xy = avec ν = −
L0 d0 xx
PFS
Torseur de cohésion
Contrainte normale dans chaque section, domaine élastique ?
Allongement total de la poutre
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 58 / 149
Traction & Compression
Exemple 1 : éprouvette en acier S295
Discontinuité géométrique
Rayon de raccord 1 mm contrainte max σ = 4, 25 MPa
Rayon de raccord 4 mm contrainte max σ = 4, 13 MPa
Rayon de raccord 8 mm contrainte max σ = 3, 77 MPa
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 59 / 149
Traction & Compression
Exemple 1 : éprouvette en acier S295
Discontinuité géométrique
Rayon de raccord 1 mm contrainte max σ = 4, 25 MPa
Rayon de raccord 4 mm contrainte max σ = 4, 13 MPa
Rayon de raccord 8 mm contrainte max σ = 3, 77 MPa
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 59 / 149
Traction & Compression
Exemple 1 : éprouvette en acier S295
Discontinuité géométrique
Rayon de raccord 1 mm contrainte max σ = 4, 25 MPa
Rayon de raccord 4 mm contrainte max σ = 4, 13 MPa
Rayon de raccord 8 mm contrainte max σ = 3, 77 MPa
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 59 / 149
Traction & Compression
Exemple 1 : facteur de concentration de contrainte
Il y a une discontinuité
géométrique, le changement
de section, qui induit une
discontinuité de la
contrainte
Cette augmentation de la
contrainte ne peut pas être
estimée par la RdM
Utilisation d’un coefficient
de sécurité : coefficient de
concentration de
contrainte : Kc
Poteau vertical
Quelle forme du poteau permet
d’avoir une contrainte normale
constante
Définitions
On appelle treillis articulé, ou système triangulé, toutes structures
constituées de barres droites articulées entre elles en des points appelés
noeuds.
Hypothèses
les barres du treillis ne sont sollicitées que par des actions extérieures
appliquées aux noeuds
on néglige le poids propre des barres
En pratique les jonctions aux noeuds sont très rarement réalisées par
une articulation, mais plutôt par rivetage, soudage, assemblage
boulonné. Tant que la longueur des barres reste grande devant les
dimensions de l’assemblage, on peut considérer que cet assemblage se
comporte comme une articulation.
Calculez
La valeur de la charge P qui
induit une contrainte
normale de σ = 150 MPa
dans les barres
Le déplacement vertical du
point A
Calculez
La valeur de la contrainte
dans les barres
Le déplacement vertical du
point au niveau de la charge
On est en présence de flexion pure dès lors que le torseur des actions
mécaniques de cohésion s’écrit :
0 0
{T(Pd /Pg ) }G = 0 ; 0
0 Mfz G
Une poutre est sollicitée en flexion plane simple lorsqu’elle possède un plan
de symétrie et que le chargement est disposé symétriquement par rapport
à ce plan. Le torseur des actions mécaniques de cohésion a la forme :
0 0
{T(Pd /Pg ) }G = Ty ; 0
0 Mfz G
N 0
{T(Pd /Pg ) }G = Ty ; 0
0 Mfz G
Flexion pure où le moment de flexion n’est pas porté par un axe principal
de symétrie
0 0
−1000 ; 0
0 1000x − 500 G
dx dx
T +(T +dT ) −M+M+dM = 0
2 2
En négligeant les termes du second ordre :
dM
T =−
dx
C 0 D 0 − CD
xx =
CD
Or CD = AB et par définition
AB = A0 B 0 d’où
C 0 D 0 − A0 B 0
xx =
A0 B 0
(ρ − v )dφ − ρdφ
xx =
ρdφ
donc
v
xx = −
ρ
Premières conclusions
les déformations longitudinales xx varient linéairement en fonction de
la coordonnée transversale v
on retrouve bien que les fibres supérieures se rétrécissent (xx ≤ 0) et
que celles inférieures s’allongent (xx ≥ 0)
E
σxx = E xx = − v
ρ
→
−
Où v est la coordonnée transversale (sur y )
Mfz vmax
σxx max =−
IGz
Mfz h2
σxx = − h 3
b 12
(1 + y 02 )3/2
ρ=
y 00
1
ρ≈
y 00
comme on a vu que :
EIGz
Mfz =
ρ
Mfz (x)
y 00 (x) =
EIGz
0 0
−1000 ; 0
0 1000x − 500 G
Equation de la déformée
Fx − FL
y 00 =
EIGz
3
x2
00 1 x
y = F − FL + C1 x + C2
EIGz 6 2
Donc C1 = 0 et C2 = 0
Equation de la déformée :
x3 x2
F
y (x) = −L
EIGz 6 2
FL3
y (L) = −
3EIGz
Calculez
efforts de cohésion et diagramme
contrainte maximale
flèche en C
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 95 / 149
Principe de superposition
Superposition des déformations et des contraintes
Énoncé du principe
Dans la limite des déformations élastiques, la déformation de la poutre en
un point provoquée par un système d’actions mécaniques extérieures est
égale à la somme des déformations induites par chacune des actions
mécaniques agissant séparément. Dans le domaine élastique, ce principe
est valable également pour les contraintes.
N 0
{T(Pd /Pg ) }G = Ty ; 0
0 Mfz G
Hypothèses de l’étude
la poutre a une section constante et une fibre neutre rigoureusement
rectiligne avant le flambage
la poutre est liée par des articulations sans frottement
I ≤ I , donc la flexion est dans le plan (→
Gz Gy
−x ,→
−
y)
−F 0
{T(Pd /Pg ) }G = 0 ; 0
0 −FyG G
EIGz y 00 + Fy = 0
en x = 0
y (0) = 0 ⇒ A = 0
et en x = L
y (L) = 0 ⇒ Bsin (ωL) = 0
sin (ωL) = 0 ⇒ ωL = kπ
On trouve donc
s
F kπ
=
EIGz L
Soit
(kπ)2 EIGz
F =
L2
π 2 EIGz
Fc =
L2
π
y (x) = ymax ⇒ ωx =
2
or k = 1, d’où
π L
ω= ⇒x =
L 2
Dans ce cas où la poutre est articulée en ses deux extrémités, la flèche est
obtenue au milieu de la poutre en x = L/2. En outre on obtient également
la valeur de la constante B :
B = ymax
Hypothèses de l’étude
la poutre a une section constante et une fibre neutre rigoureusement
rectiligne avant le flambage
la poutre est liée par des encastrements parfaits
I ≤ I , donc la flexion est dans le plan (→
Gz Gy
−
x ,→−
y)
−F 0
F 0
{T(ext/P) }B = 0 ; 0
{T(ext/P) }A = 0 ; 0
0 MB B
0 −MA A
MA = MB = µ
Où µ est inconnu
−F 0
{T(ext/P) }B = 0 ; 0
0 µ − FyG B
EIGz y 00 = Mfz = µ − Fy
EIGz 00 µ
y +y =
F F
en x = 0
µ
y (0) = 0 ⇒ A = −
F
et
y 0 (0) = 0 ⇒ B = 0
en x = L
µ
y (L) = 0 ⇒ Acos (ωL) + =0
F
et
y 0 (L) = 0 ⇒ Aωsin (ωL) = 0
en x = L
2kπ
cos (ωL) = 1 ⇒ ω =
L
π 2 EIGz
Fc =
( L2 )2
µ
y (x) = (1 − cos (ωx))
F
avec ωL = 2π, la flèche maximale est obtenue quand cos (ωx) = −1, soit
en x = L/2 :
2µ
ymax (L/2) =
F
π 2 EIGz
Fc =
l2
ou l est la longueur libre de flambement qui dépend de la nature des
liaisons aux extrémités de la poutre
l
λ= q
IGmin
S
Coefficient de sécurité
La charge critique d’Euler Fc représente la limite qui ne doit jamais être
atteinte. Soit F la charge axiale limite que l’on peut adopter.
Fc
κ=
F
σe
σpc =
s
Où σe est la limite élastique et σpc la limite pratique en compression.
σpc
F = Fc
2σe
π2E
λc =
σe
σpc S
F ≤ 2
λ
2 λc
Compression
λ < 20
F = σpc S
σpc S
F ≤ 2
λ
2 λc
σpc S
F ≤ 2
1 + λλc
On est en présence de torsion pure dès lors que le torseur des actions
mécaniques de cohésion s’écrit :
0 Mt
{T(Pd /Pg ) }G = 0 ; 0
0 0
G
Hypothèses d’étude
le solide étudié est un cylindre de
révolution
le diamètre de la section est
constant
le poids est négligé
les déformations sont toujours
limitées au domaine élastique, la
variation de longueur des fibres est
considérée comme négligeable
On observe
toutes les sections droites restent planes et perpendiculaires à la fibre
neutre
la distance entre ces sections droites peut être considérée comme
constante
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 137 / 149
Sollicitation de torsion
Étude des déformations
On observe
le déplacement de la section droite est uniquement une rotation d’un
angle α autour de l’axe →−
x
cette rotation est proportionnelle à l’abscisse x de G : α = θx
On observe
on appelle θ l’angle unitaire de torsion en rad/m
il représente l’angle dont tournent l’une par rapport à l’autre deux
sections droites distantes de l’unité de longueur
Considérons un élément de
poutre
la génératrice (am) devient
(am0 )
soit γ l’angle entre (am) et
(am0 )
On voit que :
γdx = ρdα
Contraintes normales
Si on admet que dx reste constant au cours de la déformation, on peut
écrire que xx = 0
En utilisant la loi de Hooke, on conclue que ∇xx = 0.
Contraintes tangentielles
Si on admet la loi de Hooke généralisée aux contraintes tangentielles
τxz = τ = G γ, avec G le module d’élasticité transversal :
E
G=
2(1 + ν)
on peut donc écrire :
dα
τ = ρG
dx
soit en utilisant l’angle unitaire de torsion θ
τ = ρG θ
La contrainte de cisaillement
est donc linéairement
dépendante du rayon ρ, la
contrainte maximale est donc
obtenue au niveau de la surface
de la poutre.
On voit que :
γdx = ρdα
−−→ −→
ZZ
Mt →
−
x = GM ∧ dF
(S)
−−→ →
ZZ
Mt →
−
x = GM ∧ −
τ ds
(S)
ZZ
Mt →
−
x = ρτ ds →
−
x
(S)
ZZ
Mt = G θ ρ2 ds = G θIo
(S)
Mt
τ= ρ
Io
16Mt max
τmax =
πd 3
(Génie Civil) Résistance des Matériaux 2008 146 / 149
Sollicitation de torsion
Contrainte maximale et limite élastique
Estimation de τe
Critère de Tresca : τe = Re
2
Critère de Von Mises : τe = Re
√
3
≈ 0, 58Re
Conditions de résistance
τe
τmax <
s