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2 – 1 Diagramme de Bode des deux filtres

Filtre passe-haut Filtre passe-bas

B( j)  1  j RC   1  j0   B( j)  1  jRC   1  j0  


1 1 1 1


B( j)  1  (0 ) 2 
1 2

B( j)  1  ( 0 ) 2 1 2


B( j) dB  10 log 1  (0 ) 2  
B( j) dB  10 log 1  ( 0 ) 2 
  Arctg (0  )    Arctg( 0 )

Fig .V-2 Diagramme de Bode du filtre passe-haut et du filtre passe-bas

2 – 2 Etude de la charge d’une capacité initialement déchargée


Soit une cellule RC passe-bas attaquée par un échelon d’amplitude E :

Vi (t )  Eu(t ) ; la loi des mailles donne :


Vi (t )  R i(t )  VC (t ) où VC (t )  V0 (t )
dQ dV (t )
i(t )   i(t )  0
dt dt
dV0 (t )
Fig.V-3 Cellule RC en filtre passe-bas  Vi (t )  RC  V0 (t ) (1)
dt

L’équation (1) est une équation différentielle du 1er ordre avec second membre. La solution
de cette équation est égale à la somme de la solution de l’équation homogène plus une
solution particulière :

 L’équation homogène :

dV0 (t ) dV (t ) 1 dV (t ) dt
RC  V0 (t )  0  0   V0 (t )  0  
dt dt RC V0 (t ) RC
On intègre l’équation différentielle obtenue:
t  t   t 
LnV0 (t )   K 0  V0 (t )  exp    K 0   exp    exp K 0 
RC  RC   RC 
 t 
V0 (t )  K exp    où K  exp( K 0 )
 RC 

 La solution particulière :

Si on met V0 (t )  E on remarque que l’équation (1) est vérifiée ; donc V0 (t )  E est une
solution particulière de l’équation différentielle :
 t 
V0 (t )  K exp   E
 RC 

La capacité est initialement déchargée, donc à t = 0 ; V0 (0)  0  Ke 0  E  0  K   E :

  t 
V0 (t )  E 1  exp    
  RC  

dV0 (t ) E  t 
La dérivée de V0 (t ) est :  exp    > 0 donc V0 (t ) est une fonction croissante
dt RC  RC 

Calcul des limites : à t = 0 ; V0 (0)  0


 t 
à t    exp     0  V0 (t )  E
 RC 

On définit le temps de montée de la charge comme étant le temps nécessaire à V0 (t ) pour


passer de 10% à 90% de E : t m  t 2  t1 tel que V0 (t1 )  0.1E et V0 (t 2 )  0.9 E
Le calcul donne t1  RCLn(10 / 9) et t 2  RCLn10  t 2  t1  RCLn9  3RC
Donc t m  3RC  3 τ où τ  RC est la constante de temps de charge comptée en secondes.

La constante de temps est un terme important pour la cellule car il détermine son
comportement ; en effet si la constante est faible la charge se fait rapidement et si elle est forte
la charge est plus lente.
On calcule aussi le temps nécessaire à la charge pour arriver à 100% de E :
  t   t 
E 1  exp      E  exp   0
  RC    RC 
 t 
si par exemple exp     0.01  t  4.6 RC  5RC  5 τ
 RC 

On peut aussi calculer graphiquement la constante de temps d’un filtre en remarquant que
pour t = τ on a V0 (t )  V0 (τ) = 0.63E .

Fig.V-4 Réponse d’un filtre passe-bas à un échelon d’amplitude E avec la capacité initialement
déchargée

2 – 3 Etude de la charge d’une capacité initialement chargée

Soit VC 0 la charge initiale du condensateur ; les calculs sont les mêmes que pour le
paragraphe précédent mais on change les conditions initiales, donc :
 t 
V0 (t )  K exp   E
 RC 
à t = 0 ; V0 (0)  VC 0  VC 0  K  E  K  VC 0  E 
 t 
V0 (t )  E  ( E  VC 0 ) exp   
 RC 

dV0 (t ) E  VC 0  t 
La dérivée de V0 (t ) est :  exp    >0
dt RC  RC 
donc V0 (t ) est une fonction croissante si VC 0 < E et décroissante si VC 0 > E

Calcul des limites : à t = 0 ; V0 (0)  VC 0


 t 
à t    exp     0  V0 (t )  E
 RC 
Donc si VC 0 < E la capacité se charge de VC 0 à E et si VC 0 > E la capacité se décharge de
VC 0 à E :

Fig.V-5 Réponse d’un filtre passe-bas à un échelon d’amplitude E avec la capacité initialement
chargée

2 – 4 Etude de la décharge d’une capacité


Si on applique un échelon d’amplitude E à une cellule RC (passe-bas) pendant un temps
supérieur à 5RC puis on coupe la source de tension on observe un courant de décharge qui va
circuler à travers R :

Ri (t )  V0 (t )  0 et à t = 0 ; V0 (0)  E

Q(t ) dV (t ) 1 dQ(t ) 1 dV (t )
V0 (t )   0   i(t )  i(t )  C 0
C dt C dt C dt

dV0 (t ) dV (t ) dV (t ) dt
RC  V0 (t )  0  V0 (t )   RC 0  0  
dt dt V0 (t ) RC

t t t
t  K0
 LnV0 (t )    K 0  V0 (t )  e RC  V0 (t )  e RC e K 0  Ke RC
RC

à t = 0 ; V0 (0)  E  K  E 
t

V0 (t )  Ee RC

t
dV0 (t ) E
La dérivée de V0 (t ) est :  e RC < 0 donc c’est une fonction décroissante.
dt RC
Calcul des limites : à t = 0 ; V0 (0)  E

t

à t    e RC  0  V0 (t )  0

On définit le temps de descente de la décharge comme étant le temps nécessaire à V0 (t )


pour passer de 90% à 10% de E , soit t d  t 2  t1 tel que V0 (t1 )  0.9E et V0 (t 2 )  0.1E .
Le calcul donne t1  RCLn(10 / 9) et t 2  RCLn10  t 2  t1  RCLn9  3RC

Donc t d  3RC  3 τ où τ  RC est la constante de temps de décharge comptée en secondes.

Et le temps nécessaire pour une décharge jusqu’à 0 :


t t

Ee RC  0  e RC  0

t
si par exemple e RC  0.01  t  4.6RC  5RC  5 τ

On peut aussi calculer graphiquement la constante de temps du filtre en remarquant que :

pour t = τ on a : V0 (t )  V0 (τ)  Ee 1  0.37 E

Fig.V-6 Courbe de décharge d’un condensateur

Comme pour la charge, la décharge est d’autant plus rapide que la constante de décharge
est faible.

2 – 5 Etude de la réponse d’une cellule RC attaquée par une impulsion carrée


Soit une cellule RC attaquée par une impulsion carrée de période T et d’amplitude E .
La réponse de la cellule RC va dépendre de la période du signal carré.

Commençons par l’étude de la réponse du filtre passe-bas :


Si la demi-période est supérieure au temps de montée et au temps de descente, soit T 2 > 3
τ la capacité va avoir le temps de se charger et se décharger complètement pendant chaque
demi-cycle. La réponse sera donc :
  ( t  nT )


V0 (t )  E 1  e RC  de nT à (2n  1) T 2 (n  0  )
 

 ( t  ( 2 n 1)T / 2 )
V0 (t )  E e RC
de (2n  1) T 2 à ( n  1)T

Si par contre T 2 < 3τ les charges et décharge seront incomplètes. Il est alors nécessaire
de faire une étude détaillée de la réponse du filtre à partir de la première demi-période de
l’impulsion carrée pour calculer les niveaux de charge et décharge atteints :

Considérons que le condensateur est initialement déchargé;

 de 0 à T 2 Vi (t )  E ; la capacité se charge à partir de 0 suivant l’équation :


 t

V0 (t )  E 
1  e
RC 

 
 T

à t  T 2 la charge atteint le niveau V0C1 
 V0 (T 2)  E 1  e 2 RC 

 

 de T 2 à T Vi (t )  0 ; la capacité se décharge suivant l’équation :


  ( t RC
T / 2)


V0 (t )  V0C1  e 

 
 2RC
T

à t  T le niveau de décharge atteint est V0 D1  V0 (T )  V0C1 
 e 

 

 de T à 3T 2 Vi (t )  E ; la capacité se charge à partir de V0D1 suivant l’équation :


  ( t T )

V0 (t )  E  E  V0 D1  
e
RC 

 
à t  3T 2 la charge atteint le niveau :
  2RC
T
  2RC
T

V0C 2  
 V0 (3T 2)  E  E  V0C1  e   e 
   
    

 de 3T 2 à 2T Vi (t )  0 ; la capacité se décharge suivant l’équation :


  ( t RC
3T / 2 )


V0 (t )  V0C 2  e 

 
 2RC
T

à t  2T le niveau de décharge atteint est V0 D 2 
 V0 ( 2T )  V0C 2  e 

 

On continue le calcul de la même manière pour plusieurs cycles et on arrive au résultat


suivant :

Pour le N-ième cycle les niveaux de charge et de décharge atteints sont :


  T   T  T 
V0CN  E   E  V0C ( N 1)  e 2 RC  e 2 RC et V0 DN  V0CN  e 2 RC 

 
    

On remarque que à partir d’une valeur de N déterminée (N0), les différences de niveau (
V0CN  V0C ( N 1) ) et ( V0 DN  V0 D ( N 1) ) tendent vers 0, c'est-à-dire que les niveaux de charge et
décharge tendent à devenir constants et égaux à V0CP pour la charge et V0 DP pour la
décharge.
On dit que à ce moment là on entre dans le régime permanent et que l’ensemble de la
réponse pour les cycles de numéro inférieur à N0 constitue le régime transitoire.

Fig.V-7 Réponse d’un filtre passe-bas attaqué par une impulsion carrée avec une demi-période
inférieure au temps de montée (T/2<3τ)

On calcule les niveaux de charge V0CP et de décharge V0 DP permanents atteints en mettant


V0CP  V0CN  V0C ( N 1) ; on obtient :
 T


E 1  e 2 RC 
  2RC
T

V0 CP   T
 et V 
0 DP  V0 CP  e


1  e RC  

 Si T >> RC , donc en basses fréquences : V0CP  E et V0 DP  0 c'est-à-dire


V0 (t )  Vi (t ) le filtre est passant.
 Si T << RC donc en hautes fréquences : V0CP < E et V0 DP > 0
V0 (t ) est linéaire et on dit que le filtre est intégrateur en remarquant que plus
T diminue plus V0 (t ) s’approche de 0.
 Si 3RC > T > RC donc à des fréquences intermédiaires on a également V0CP < E
et V0 DP > 0 mais V0 (t ) n’est pas linéaire et elle est différente de Vi (t ) :
le filtre n’est ni passant ni intégrateur.

Fig.V-8(a) filtre passant

Fig.V-8(b) filtre ni passant ni intégrateur

Fig.V-8(c) filtre intégrateur

Fig.V-8 Réponse d’un filtre passe-bas attaqué par une impulsion carrée dans les trois cas
Considérons maintenant le filtre passe-haut :
Fig.V-9 Cellule RC en filtre passe-haut

La réponse de ce filtre est déduite de la réponse du filtre passe-bas en remarquant que

V0 (t )  VR (t )  Vi (t )  VC (t )

Pendant la durée de l’état haut de l’impulsion d’entrée : Vi (t )  E ; V0 (t )  E  VC (t )

Pendant la durée de l’état bas de l’impulsion d’entrée : Vi (t )  0 ; V0 (t )  VC (t )

On remarque que la réponse du filtre passe-haut est discontinue. Les points de discontinuité
correspondent aux changements de niveaux de Vi (t ) et plus T diminue plus V0 (t ) s’approche
de Vi (t ) :

 Si T >> RC , donc en basses fréquences : V0 (t )  0 le filtre est dérivateur

 Si T << RC donc en hautes fréquences : V0 (t )  Vi (t ) le filtre est passant

 Si 3RC > T > RC donc pour des fréquences intermédiaires V0 (t )  0 et


V0 (t )  Vi (t ) : le filtre n’est ni passant ni dérivateur
Fig.V-10(a) filtre dérivateur

Fig.V-10(b) filtre ni passant ni dérivateur

Fig.V-10(c) filtre passant

Fig.V-10 Réponse d’un filtre passe-haut attaqué par une impulsion carrée dans les trois cas

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