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Т.Л.

Агаян

Методические рекомендации по работе с текстами и упражнениями на французском языке


для студентов всех курсов
Leçon №1.
Ce pétrole qui nous entoure.

L’Origine du pétrole.

Quelques notions préliminaires de l'origine du pétrole.

I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les comprendre
et retenir :
huile de roche, les hydrocarbures paraffiniques, naphténiques et aromatiques, le pétrole brut, le
piège, s'accumuler, émerger, provoquer, les fractures, les plissements, les tassements, expulser,
les roches perméables, les suintements de bitume, témoigner, les roches-magasins, les calcaires,
atteindre, le gisement, le géo-synclinal, les sédiments, engendrer la prolifération, les tubes, les
tuyaux, dévenir indispensable, les carburants, les eubrifiants, le combustible, la distillation, la
matière première, l'industrie pétrochimique.
b) Trouvez tous les verbes mis au participe passé.
c) Nommez les substantifs de la même racine: accumuler, presser, déplacer.
d) Trouvez les verbes mis à la forme passive.
Devoir 2. Dites de quels mots sont formés:
Les hydrocarbures, paraffinique, naphténique, aromatique, l`existance, le réservoir, déplacé,
parvenu, dépassé, souterrain, terrestre inflammable, campant, pétrochimique.
Devoir 3. Quels sont les infinitifs pour:
il vient, ils peuvent, on verra, on peut, provoquant, ils contenaient, il soit parvenu, elle s'est faite,
il a pu, ils atteignent, elles servent, il pouvait, il est devenu, ils pourraient, il fournit.
Devoir 4. Lisez et traduisez le texte “L`origine du pétrole”:
II. Devoirs de compréhension du texte.
Devoir 1. Eléments de conversation. Répondez aux questions.
1. Quel est l'origine du mot "pétrole"?
2. De quels éléments le pétrole provient-il?
3. Quels types d'hydrocarbures connaissez-vous?
4. De quels éléments le pétrole provient-il?
5. Quelles transformations ces éléments ont-ils subies, avant de donner naissance au pétrole?
6. Comment les hydrocarbures se sont-ils constitués au fond des mers?
7. Pourquoi l'épaisseur des roches-magasins est différente?
8. Comment explique-t-on l'accumulation considérable d'hydrocarbures au Moyen-Orient?
9. Parlez de la structure d'un gisement de pétrole.
10. Pourquoi aujourd'hui le pétrole nous est devenu indispensable?
Devoir 2. Faites le plan du texte et développez chaque point du plan.
Devoir 3. Expliquez en français les expressions suivantes:
par conséquent, mis au jour, la mise en oeuvre, en définitive. Composez les phrases avec ces
expressions.
Devoir 4. Faites entrer dans les phrases les expressions suivantes:
être d'accord sur, sous la pression de, à travers.
Devoir 5. Retenez :
Comment exprimer la cause? (pourquoi?)
a) par un nom, introduit par à cause de, en raison de;
b) par un participe ayant ou non le même sujet que celui du verbe principal;
c) par une proposition introduite par un pronom relatif.
d) par une proposition introduite par: car, en effet, parce que, puisque, étant donné
que, du fait que, si ... c’est que, d’autant plus que, comme.
Devoir 6. Construisez une phrase en utilisant une des formes selon le cas:
1. Les couches de terrain se sont déplacées.
Le pétrole n’est généralement pas reste dans sa roche mère.
ex. Les couches de terrain s’étant déplacées, le pétrole n'est généralement pas resté dans sa
roche-mère.
2. L’eau salée se trouve à la base du gisement.
Sa densité est supérieure à celle du pétrole (car).
Les boues organiques se sont transformées peu à peu en pétrole.
EIles se trouvaient à l'abri de l'air.
Des glissements de terrain se sont produits.
De fortes poussées internes se sont exercées dans l’écorce terrestre.

L’origine du pétrole.
Le mot vient du latin "petra oleum", ce qui signifie huile de roche; Le pétrole est composé
d’hydrocarbures, c’est-à-dire une combinaison variable de carbone et d’hydrogène. Il existe des
quantités d’hydrocarbures différents qui peuvent être classés en trois grandes familles suivant la
disposition dans la molécule des atomes d’hydrogène et de carbone: les hydrocarbures paraffini-:
ques, naphténiques et aromatiques.
Selon les hydrocarbures présents dans le pétrole brut en fonction de son origine, ses
caractéristiques vont varier; on verra plus loin comment, grâce aux techniques de raffinage, on
peut en tirer le meilleur parti.
L’origine du pétrole est longtemps restée mystérieuse, mais aujourd’hui les savants sont
d’accord sur les conditions de son apparition.
La première est la présence en abondance de minuscules organismes végétaux et animaux
(microflore et microfaune du type plancton) qui se sont accumulés et ont proliféré au fond des
mers il y a des centaines de millions d’années.
La seconde condition est l’existence d’un "réservoir" naturel formé par un relief particulier du
sous-sol, appelé "piège", où le pétrole en formation a pu s’accumuler.
Les masses continentales qui émergaient des eaux se sont déplacées, provoquant des fractures,
des plissements, des tassements. Sous l’énorme pression, les sédiments accumulés ont expulsé,
comme une éponge que l’on presse, le pétrole, l’eau de mer et les gaz qu’ils contenaient. Ceux-ci
ont effectué à travers les roches perméables une série de déplacements et une lente rémontée.
Il est arrivé que, poussé par cet «appétit de surface», le pétrole soit parvenu jusqu’à l’air libre; il
s’est alors oxydé et évaporé et parfois des suintements de bitume témoignent de sa présence.
Mais 1e plus souvent, pris au piège de couches de terrains imperméables, il a imprégné des
roches-magasins, en général calcaires, souvent très fissurées et, par conséquent, très perméables.
Selon que l’évolution s’est faite de façon lente et progressive ou avec des perturbations plus
brutales, l’épaisseur des roches-magasins a pu varier. Certaines ne dépassent pas quelques
dizaines de centimètres, d’autres atteignent des dizaines ou des centaines de mètres. On peut
même trouver plusieurs couches de roches-magasins superposées, séparées par des terrains
imperméables. Le pétrole ne se présente donc pas sous forme de lacs souterrains ou de "nappes"
comme on le croit parfois, mais sous forme de gisements.
C’est l’évolution de l’écorce terrestre qui a donné aux gisements de pétrole des formes et des
structures variées. Au Moyen-Orient, par exemple, on explique l’accumulation considérable
d’hydrocarbures par:
-la présence d’un géosynclinal, c’est-à-dire d’une fosse où les sédiments ont pu s’accumuler
progressivement,
-le climat très chaud qui a engendré la prolifération des matières organiques,
- la très grande lenteur des bouleversements de l’écorce terrestre, surtout dans la partie
méridionale de la région,
-la présence de «pièges»,
-des niveaux souvent très épais de roches-magasins, alternant avec des roches formant de
bonnes couvertures.
Si l’on pouvait traverser un gisement de pétrole, voici ce que l’on trouverait: à la base, des
roches poreuses à travers desquelles les hydrocarbures ont émigré vers la surface, puis de l’eau
salée en quantité variable, ensuite le pétrole lui-même, moins dense que l’eau, et des gaz
d’hydrocarbures accumulés sous un "couvercle" de roches imperméables.
Ces informations sur la naissance du pétrole ont été peu à peu dégagées par les géologues et
par les spécialistes des sociétés pétolières. Elles servent à mieux savoir dans quelles régions
nouvelles ou sous quelles mers la prospection a de meilleures chances d’être couronnée de
succés.
La découverte du pétrole date de la plus haute antiquité.
Sumériens et Assyriens, Chaldéens et Egyptiens, Phéniciens et Carthaginois utilisaient le
pétrole pour fabriquer des briques, calfater les navires, faire la guerre et s’éclairer.
Les Chinois ont connu le pétrole bien avant l’ère chrétienne. Ils pratiquaient déjà le forage,
dans des puits pouvant atteindre mille mètres de profondeur, en utilisant des tubes de bambou et
des tuyaux de bronze.
Chez les Romains et au Moyen-Age, se développent les applications pharmaceutiques du
bitume. Pline loue son efficacité contre: toux, hémorragies, douleurs articulaires...
Nous savons aujourd’hui isoler de nombreux composants du pétrole utilisés par l’industrie
pharmaceutique.
Au siècle dernier, le pétrole servait encore à l’éclairage, deux pharmaciens ayant réussi à
fabriquer un liquide inflammable qui fut appelé pétrole lampant parce qu’il pouvait brûler dans
les lampes. L’utilisation du pétrole comme produit énergétique et comme matière première est
plus récente.
Aujourd’hui, le pétrole nous est devenu indispensable et il a profondément marqué notre
civilisation: sans les carburants et les lubrifiants qu’il fournit, comment pourraient fonctionner
nos transports modernes (automobile, aviation)? Comme combustible, il fournit l’énergie
indispensable à l'industrie et au chauffage. Enfin, certains produits de sa distillation constituent la
matière première nécessaire au développement de l’industrie pétrochimique et à la création de
nouveaux produits de synthèse.
Vocabulaire
Le pétrole, hier, aujourd’hui et demain.
à la base - в основании
à leur tour - в свою очередь
à travers - через, сквозь
abri (à 1'abri de) - кров, укрытие (под покровом)
accumulation (f) - аккумуляция, накопление
action (f) (sous l’action de) - действие, воздействие, (под воздейств.)
activité (f) - деятельность, действие
actuel,-le - настоящий
affecter - представлять
air (m) - воздух
alternant, -e - чередующийся
ancien, ne - древний, -ая
animal,-e - животный
anticlinal (m) - антиклиналь
apparent, -e - явный, очевидный
approvisionnement (m) - снабжение, запасы
assurer - обеспечить
аu fond de - в глубине
biseau (m) - выклинивание, клин
bitume (m) - битум
boue (f) - ил, осадок, грязь
bouleversement (m) - разрушение
brutal, -e - мощный, сильный, резкий, внезапный
carbone (m) - углерод
carburant (m) - топливо
chasser - вытеснять, продавливать
chauffage (m ) - отопление
cloche (f) - колокол
combinaison (f) - сочетание, соединение, совокупность
combiné - комбинированный
combrien (m) - кембрий
combustible (m) - топливо
comme on le dit couramment- как часто говорят
compaсte - плотный, непористый
composé de - состоит из ...
configuration (f) - конфигурация, очертание
consacrer à - посвятить
considérablement - значительно
constituer - основывать, создавать
сonstitution (f ) - cтруктура, строение
contenant du gaz - содержащая газ
contenir - cодержать
couche (f) - пласт
couronner - увенчать, награждать
couverture - непроницаемая порода
couverсle (m) - крышка
création (f) - создание, созидание
cristal (m) - кристалл
dans la plupart des сas - в большинстве случаев
déceler - открывать, обнаруживать
définir - определить
dégager - освобождать
délimité par niveаu (m) - оконтуренный уровень
dense - плотный, тяжелый, густой
déplacement (m) - сдвиг, перемещение, смещение, вытеснение
développement (m) - развитие
devenir - становиться
diminuer - уменьшать
disposition (f) (suivant la ~) - расположение, положение (согласно, сообразно, в
зависимости)
dissoudre - растворять
dissous,-te - растворившийся
distillation (f) - дистилляция, перегон
dôme (m) - купол
dure - твердый
eau (f) - вода
effectuer - производить, осуществлять, исполнять
en fonсtion de (son origine) (loc.prèp.) – в зависимости от, применительно к..., в
соответствии с…
en forme de pli (m) - в виде складки
en forme de - в виде
endroit (m) - место
engendrer - порождать, производить
épais, -se - мощный (о пласте)
épaisseur (f) - мощность (пласта, залежа)
éponge (f) - губка
épuisement (m) - истощение
essentiel,-le - основной
étude (f) - изучение, исследование, разработка
évaporer (se) - испаряться
exercer (sе) - протекать
exploitation (m) - разработка, эксплуатация, добыча
expulser - изгонять, удалять
éсorce terrestre (f) - земная кора
faciliter - облегчать, облегчить
faille (f) - сдвиг, трещина, разлом, сброс, нарушение
faillé, -e - нарушенный, пересеченный
favorable - благоприятный
fond (m) - глубина, дно
fonсtionner - действовать, функционировать
former (sе) - образовывать (ся)
formidable - огромный, громадный
fournir - снабжать, поставлять
fractures (f.pl.) - трещины, разрывные нарушения
fréquemment - часто
gazeux - газовый
géologie (f) - геология
géophisque (f) - геофизика
gisement (m) - месторождение
glissement (m) - скольжение
grâce à (locut.prép.) - благодаря ...
gravier (m) - гравий
huile (f) - нефть, масло, жидкая смазка
hydrocarbures (m. pl.) - углеводороды
hydrocarbures (m.pl.) naphténiques – нефтеновые углеводороды
hydrocarbures (m.pl.) paraffiniques - парафиновые углеводороды
hydrocarbures aromatiques) - ароматические углевлдороды
hydrogène (m) - водород
il est arrivé que - cлучалось
il existe - существует, имеется
il résulte - является следствием
immobile - неподвижный
important, -e - значительный
imprégner de qch. - пропитывать, насыщать
incertitude (f) - сомнение, неуверенность, колебание
indispensable à - необходимый
indispensable - - необходимый
inéluctablement - неотвратимо
infiltrer - просачиваться, проникать
interstice (m) - промежуток, щель
lac (m) - озеро
lent,-е - медленный
lieu (m) - место, местонахождение, местоположение
liquide - жидкий
lubrifiant (m) - смазывающее вещество
matière-première (f) - сырье
mélange (m) - соединение, смесь
méler à - подмешивать к, смешивать с
minier, -ère - горнопромышленный, горный
minuscule - крошечный, маленький
mystérieux,-se - таинственный, загадочный
nappe (f) - горизонт, покров
nature (f ) - природа
nécessaire à - необходимый
nécessairement - непременно, обязательно
niveau (m) - уровень
obliger à - вынуждать, заставлять, принуждать
occuper - занимать
on peut en tirer le meilleur parti – можно извлечь лучшую часть
organisme (m) - организм
origine (f) - происхождение
oxyder - окислять
oxygène (m) - кислород
par opposition à - в противоположность
parti - можно извлечь лучшую часть
parvenir - достигать
parсelle (f) - частица, часть
permettre - позволять, давать возможность
pétrochimique - нефтехимический
pétrole (m) brut - нефть сырая
pétrole (m) - нефть
photo (f) aérienne - аэрофотосъемка
pièges à pétrole (m.pl.) - нефтяная ловушка
plissement (m) - складчатость
poussée (f) interne - давление внутреннее
préalablement - предварительно, сначала
préhistoire (f) - доисторический период
présence (f) - присутствие
presser - давить
pression (f) - давление
produit (m) - продукт
progressivement - постепенно
prolifération (f) - размножение, быстрое распространение
prospection (f) - разведка, поисковые работы
prospeсtion (f) - разведка, поиски, исследование
provenance (f) - происхождение
provoquer - вызывать
raffinage (m) - переработка
receler - заключать, таить в себе, хранить
reconnaissable - узнаваемый, известный
reconnaître - признавать
recueillir - собирать
remontée (f) - поднятие
rester - оставаться
roche (f) magasin - коллектор, порода-резервуар
roche (f) mère - месторождение
roche (f) poreuse - пористая порода
roche (f) - порода
roche imperméable, de
roches sedimentaires (f. pl.) - осадочные породы
sable (m) - песок
salé,-e - соленый
sécurité (f) - надежность, запас прочности
sédiment (m) - отложение, осадок
sélectionné, -e - отборный, отобранный
selon - смотря по, сообразно, согласно, в соответствии с ...
sembler - казаться
séparé -e - отдельный
servir à - служить
s'imprégner - пропитываться
sol (m) - почва
sols,pl.) - недра
sous forme de - под видом, в виде
sous-sol (m)-(sous-
souterrain - подземный
succès (m) - успех, удача, достижение
suintement (m) - просачивание
superposer - перекрывать
supposé, -e - предполагаемый, допускаемый
surface (f) - поверхность
susceptible de - пригодный для
sе mettre d'accord (pour) - договориться, прийти к соглашению
tassement (m) - уплотнение, усадка, оседание
témoigner - свидетельствовать
terrain (m) - порода
transformer (se) - превращать (ся), видоизменять (ся)
transformer en - превращать в
variable - изменяемый
varié, -e - разнообразный
varier - изменяться, варьировать
végétal,-e - растительный
volume (m) - объем
voué à - обрекать нa
Leçon № 2.
Production et consommation du pétrole dans 1e monde.

Quelques notions préliminaires.


I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
l’essentiel, les pays consommateurs, disposer de ressources suffisantes, importer, important,
récemment, les investissements, l’amélioration, la récupération, accroître, les reserves
potentielles, supplémentaire, les zones marines, le taux, injecter, par l’intermédiaire de, les
entrailles de la terre, soumettre, la distribution, l’innovation.
b) Quels sont les infinitifs pour:
a atteint, établis, entrepris, a été découvert, produiront, vient, vivent, met en jeu, on peut,
fournira, dort, mis au jour, il faut.
c) Quels sont les mots de la même famille pour:
producteur, récupérable, inexploité, couvrir, l'accroissement, injecter, soumettre.
d) Lisez et traduisez le texte:
«Production et consommation du pétrole dans le monde».
II. Devoirs de compréhension du texte.
a) Eléments de conversation.
Répondez aux questions:
1. Parlez des grands gisements de pétrole récemment découverts.
2. Pourquoi ce “nouveau pétrole’’ qui vient de la mer et du froid coûte très cher à produire?
3. Quelles nouvelles réserves ont été decouvertes depuis une vingtaine d’années?
4. Combien de pétrole produit dans le monde vient de la mer?
5. Pourquoi le problème du taux de récupération des gisements a une grande importance?
6. Quelles sont les méthodes employées jusqu’à présent pour la récupération des gisements
d’hydrocarbures?
b) Faites entrer dans les phrases les expressions suivantes:
il est arrivé que, sous forme de, servir à.
c) Faites le plan du texte et développez chaque point du plan.

Le problème du taux de récupération des gisements.


Pour le moment, il est possible de récupérer en moyenne 30 % du pétrole contenu dans un
gisement, c’est-à-dire qu’il
reste un potentiel important encore inexploité. On calcule que si le taux de récupération était
porté à 45 % , il serait possible, au cours des prochaines années, grâce à l’augmentation de
production qui en résulterait, de couvrir une partie importante de l’accroissement de la
consommation.
On comprend donc quelle importance revêt l’étude des techniques destinées à améliorer le taux
de récupération des gisements d’hydrocarbures.
Les méthodes employées jusqu’à présent consistent à injecter de l’eau ou du gaz sous pression
par l’intermédiaire de puits judicieusement placés. D’autres techniques (injection de vapeur par
exemple) sont à l’essai et doivent permettre de réaliser des progrès. Depuis une vingtaine
d’années, on estime que le taux de récupération s`améliore de ½ point par année.

Production et consommation de pétrole dans le monde.


En 1976, la production mondiale de pétrole a atteint 2,9 milliards de tonnes, pour l’essentiel à
partir de trois grandes régions:
- Le Proche-Orient avec plus de 1 milliard de tonnes.
- L’Amérique du Nord (Etats-Unis, Mexique, Canada et Alaska) avec 572 millions de tonnes.
- Les Pays de l’Est (URSS, Roumanie et Chine) avec 630 millions de tonnes.
D’autres régions atteignent des niveaux de production non négligeables (Afrique: 283 Mt,
Amérique du Sud et Centrale: 200 Mt, Indonésie: 75 Mt).
Parmi les pays consommateurs, seuls l’URSS et, demain, la Chine disposent de ressources
suffisantes. Les autres pays dépendent largement des importations.
Ainsi l’Europe importe actuellement près de 60 % de l’énergie dont elle a besoin. Mais les
découvertes de pétrole et de gaz en mer du Nord vont lui permettre d’améliorer peu à peu cette
situation.
La France importe plus de 75% de l’énergie consommée.

Le nouveau pétrole.
La crise de l’énergie a modifié les rapports établis entre pays producteurs, pays
consommateurs et sociétés pétrolières.
L’effort d’exploration entrepris depuis de nombreuses années, dans des régions souvent très
inhospitalières, a été accéléré. Il commence actuellement à porter ses fruits. En Alaska, un
important gisement a été découvert représentant une réserve de 1 milliard de tonnes. En mer du
Nord, les gisements récemment découverts produiront, dans les années 1980, près de 200
millions de tonnes de pétrole par an.
Ce «nouveau pétrole» qui vient de la mer et du froid coûte très cher à produire: si au Moyen-
Orient le coût de production d’une tonne est de 1, il est de 3 en zone marine traditionnelle, de 12
en Alaska et de 22 en mer du Nord.
Le nouveau pétrole, c’est une grande aventure dans laquelle se sont engagées les sociétés
pétrolières; elle représente des années d’efforts, et des dizaines de milliers d’hommes la vivent,
dans des conditions souvent difficiles, sous des climats inhospitaliers; elle en fait travailler des
centaines de milliers d’autres et elle met en jeu des investissements considérables. Mais cette
aventure est vitale pour assurer l’avenir des prochaines décennies.

Les réserves.
Les réserves sont constituées d’abord par les réserves "récupérables" qui existent dans les
gisements connus. Elle ont atteint 88 milliards de tonnes en 1976 et se situent pour l’essentiel
dans quelques grands pays producteurs: Arabie Séoudite Koweit, Iran, ainsi qu’en U.R.S.S. et
aux Etats-Unis.
Les efforts de recherche entrepris une vingtaine d’années ont permis de découvrir des réserves
nouvelles, notamment au Sahara, en Libye, en Afrique noire, en Indonésie, au Canada et,
récemment, en mer du Nord.
Enfin, il faut souligner que l’amélioration du taux de récupération des gisements permettra
d’accroître encore sensiblement les réserves exploitables.
Si l’on examine non plus les réserves «prouvées» mais l’ensemble des réserves potentielles,
on peut raisonnablement espérer que 200 milliards de tonnes supplémentaires être découvertes.
Selon les experts, ces réserves se situeraient pour 1/3 en U.R.S.S. et en Chine, 1/6 au Proche-
Orient, 1/6 aux Etats-Unis et 1/3 dans d’autres zones, en mer notamment.
Les zones marines sont en effet riches de promesses. Dès maintenant, 20% du pétrole produit
dans le monde de la mer, au large des côtes de 32 pays. Pour l’avenir, certains disent que le
pétrole marin fournira 40 à 50% de la production mondiale.
Vocabulaire.
à partir de (loc.prép.) - начиная с ...
accélérer - ускорять, форсировать
accroître - умножать, приумножать, увеличивать
acсroissement (m) - увеличение, приумножение, прирост
amélioration (f) - улучшение
améliorer - улучшать
assurer - обеспечивать, подтверждать, уверять
atteindre - достигать
аu cours de - вовремя, втечение
au large - вблизи, в районе
augmentation (f) - увеличение, прибавление, повышение
avenir (m) - будущее
avoir besoin de - нуждаться в …
calculer - считать, вычислять
condition (f) - условие
connaître - знать
considérable - значительный
consister à - состоять из ...
consommation (f) - потребление
contenir - содержать
côte (f) - берег, побережье
coût (m) - цена
сouvrir - покрывать
crise (f) - кризис
décennie (f) - десятилетие
découverte (f) - открытие
découvrir - обнаруживать, открывать
dépendre de (qn., qch,) - зависеть от …
depuis (prep.) - начиная с, от ...
déséquilibre (m) - отсутствие равновесия, нарушение равновесия
destiner à - предназначать, назначать
difficile - тяжелый
disposer de - располагать
effort (m) - усилие
en effet - в самом деле
en moyenne - в среднем
entreprendre - предпринимать
espérer - надеяться
essai (m) - испытание, проба, опыт
essentiel - основные
estimer - оценивать, определять, уважать
taux (m) de récupération - коэффициент нефтеотдачи
établir - совершенствовать, изменять
être porté à - доводить до определенного уровня
exploitation (f) - разработка
founir - поставлять, снабжать
gisement (m) - месторождение
grâce à (loc.prep.) - благодаря
hydrocarbures (m.pl.) - углеводороды
important,-e - значительный
importation (f) - импорт
importer - импортировать

inhospitalier,-ère - негостеприимный
injecter - закачивать, нагнетать
investissement(m.pl.) - капиталовложения
la plupart des pays - большинство стран
les pays - cтpaны потребители
consommateurs(m.pl.)
les pays producteurs (m. - страны производители
pl.)
marin, -e - морской

mettre en jeu - ввести в игру, пустить в ход

modifier - совершенствовать, изменять


negligeable - незначительный
niveau (m) - уровень
notamment - особенно
par 1'intermédiaire - через посредство
point (m) - точка, место, градус
possible - возможный
potentiel, -le - потенциальный, возможный
pour 1’essentiel - в основном
pression (f) - давление
prochain, -e - ближайший, будущий
production (f) - разработка, добыча
promesse (f) - обещание
prouver - доказывать, обнаруживать, свидетельствовать
raisonnablement - разумно, рассудительно
rapport (m) - отношение
récemment - недавно
récherche (f) - поиски, поисковые работы
récupérable - извлекаемый
récupération (f) - добыча, отбор, извлечение
ressources (f.pl.) - ресурсы
résulter (de q.ch.) - следовать, проистекать из чего-либо
revêtir - предавать (значение)
riche - богатый
s’améliorer - улучшаться
s’engager - связываться, войти в ...
sensiblement - заметно, осязаемо, значительно, чувствительно
situer - располагать, определять место
souligner - подчеркивать
suffisant,-e - достаточный
suplémentaire - дополнительный, добавочный
taux (m) - степень, коэффициент, стоимость, такса
vapeur (f) - пар, испарение
vital, -e - жизненный, насущный
vivre - жить
Leçon № 3.
La prospection. Le forage.

Quelques notions préliminaires de la prospection et du forage.


I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les
traduire.
la prospection, l’approvisionnement, rechercher, préalablement, sélectionner, susceptible de,
receler des réserves, les incertitudes, la photo aérienne, apparent, les plissements, les dômes,
recueillir, les échantillons, dresser des cartes, la roche sous-jacente, établir un quadrillage, le
champ de pésanteur, les roches sédimentaires, émettre, la chute d’un poids, lumineux,
susceptible, la réussite, la rentabilité du gisement, le rendement, creuser, le chantier,
l’alimentation, l’installation, aride, désertique, l’existence, le camion, la charpente d’un derrick,
le palan, le treuil, les tiges creuses, la table de rotation, le trépan, la pulvérisation des roches.
Nommez les synonymes des mots:
inéluctablement, receler, recouper.
c) Quels sont les infinitifs pour:
soit, permettent, peut, recueillent, disparues, étudient, peuvent, apparaissent, faites, se réfléchit,
devait, sert, suspendu.
d) Trouvez tous les verbes mis au participe passé.
e) Lisez et traduisez les textes «La prospection» et «La forage».
II. Devoirs de compréhension du texte.
Elements de conversation.
Répondez aux questions:
1. Quelles sont les méthodes de prospection du pétrole?
2. Quel est le rôle de la photographie aérienne dans la recherche des gisements?
3. En quoi consiste le travail effectué par les géologues et les géophysiciens?
4. Quelles méthodes les géophysiciens utilisent-ils?
5. Les méthodes de prospection donnent-elles des résultats satisfaisants?
6. Quels sont les rôles de la gravimétrie et de la magnétométrie?
7. En quoi consiste la méthode sismique?
8. Que nécessite l'ouverture d'un chantier de forage?
9. Pourquoi il est nécessaire d'étudier la rentabilité du gisement?
10. Quel appareillage utilise-t-on pour le forage d'un puits?
11. Expliquez les termes: derrick, palan, table de rotation, trépan.
12. Quelle est la valeur et la durée d'utilisation d'un trépan?
13. Quelle est la profondeur maximale d'un forage?
b) Faites le plan des textes et développez chaque point de plan.

L’industrie du petrole et gaz naturel.


Le pétrole dort dans les entrailles de la terre où il faut aller le chercher, parfois à plusieurs
millier de mètres de profondeur. Lorsqu’il est découvert et mis au jour, il faut, pour l’utiliser, le
soumettre à de multiples transformations; l’ensemble de ces opérations, qui vont de la recherche
et de la production au raffinage et à la distribution, impose la mise en oeuvre de techniques de
pointe qui sont à l’origine d’innovations technologiques profitables à de nombreux secteurs
industriels et, définitivement, à l’ensemble de l’économie.
La prospection.
Assurer la sécurité de l'approvisionnement pétrolier, c'est avant tout consacrer une partie
importante de l'activité pétrolière et des capitaux à la découverte de nouveaux gisements car la
caractéristique de tout gisement minier quel qu'il soit est d'être inéluctablement voué à
l'épuisement.
Prospecter, c'est rechercher dans les zones géographiques préa1ablement sélectionnées les
structures qui sont susceptibles de receler des réserves d'hydrocarbures, mais les incertitudes
demeurent grandes de ne pas trouver de pétrole.
Deux méthodes essentielles classiques permettent de définir les structures supposées
favorables: la géologie et la géophysique.
L'étude de la surface du sol peut donner une première idée de la configuration et de la
constitution du sous-sol. Elle est considérablement facilitée par la photo aérienne qui permet de
déceler les structures apparentes: plissements, anticlinaux, dômes, etc., ainsi que la nature des
sols.
Les géologues recueillent des échantillons de terre, de roches, de fossiles, pour les étudier en
laboratoire: ils recherchent l'emplacement des côtes d'anciennes mers, aujourd'hui disparues, et
étudient les plissements de terrain. Ils groupent tous ces renseignements, ils les recoupent avec
ceux que leur apporte la photographie aérienne et peuvent arriver à dresser des cartes du sous-sol
où apparaissent les structures favorables à l'accumulation de pétrole.

La géophysique a recours à diverses méthodes:


- La gravimétrie qui mesure les variations du champ de la pesanteur.
- La magnétométrie qui mesure les variations du champ magnétique terrestre.
L'ensemble de ces enregistrements ne donne que des indications générales sur les formations
souterraines; il est nécessaire de les compléter par les opérations de sismique.
- La sismique permet de calculer les profondeurs approximatives des structures terrestres. Elle
consiste à émettre un "signal" en surface (par exemple petite charge d'explosif, ou chute d'un
poids) pour provoquer une onde de choc qui se propage à travers les couches du sous-sol, se
réfléchit en partie sur chacune d'elles à la manière de rayons lumineux sur un miroir, pour être
finalement enregistrée à son retour en surface. La sismique marine utilise des procédés destinés à
protéger la faune, en évitant l'effet trop brutal d'une explosion (détente d'un gaz).
Le forage.
La géophysique décèle des structures susceptibles d'être pétrolifères mais seul le forage
permettra de savoir si le pétrole est effectivement présent. Lors des premiers forages, c'est-à-dire
pendant la deuxième moitié du 19e siècle, le succès de la recherche devait beaucoup au hasard et
un peu à l'intuition des prospecteurs et les chances de trouver du pétrole étaient fort réduites.
Les méthodes et procédés élaborés depuis ont permis d'accroître les probabilités de réussite et
l'on estime aujourd'hui que la moyenne de forages productifs est de l'ordre de un sur huit, au lieu
de un sur vingt comme c'était le cas à l'origine.
Puis interviennent, à partir de toutes les données recueillies, les études sur la rentabilité du
gisement, car tous ceux qui sont découverts ne sont pas nécessairement exploitables, le plus
souvent en raison de leur faible rendement.

Comment fore-t-on un puits?


Le forage est constitué par l'ensemble des techniques mises en oeuvre pour creuser un puits
jusqu'aux profondeurs où le pétrole est supposé exister.
L'ouverture d'un chantier de forage pose d'innombrables problèmes: transport d'un tonnage
considérable de matériel, logement du personnel, alimentation très abondante en eau.
La mise en place de telles installations est d'autant plus difficile que les zones pétrolifères sont
en général situées dans des régions arides ou désertiques ou bien au large des côtes. Ceci
explique notamment que la découverte des richesses sahariennes en plein désert n'ait pas été
possible avant l'existence de la jeep, des gros camions sahariens, des avions de transport et des
habitations à air conditionné.
L'ensemble de l'appareillage qui sert au forage, d'un poids parfois supérieur à 150 tonnes, est
suspendu à la charpente d'un derrick qui peut atteindre 50 mètres de haut.
Au sommet du derrick est fixé un palan, ensemble de poulies ou moufles et de câbles reliés à
un treuil, qui permet de manoeuvrer au fur et à mesure les lourdes tiges creuses de 9 mètres de
long vissées bout à bout. La tige qui se trouve au niveau du sol est carrée. Elle est animée par la
table de rotation placée sur le plancher de l'appareil de forage. C'est elle qui met en mouvement,
à une vitesse variant de 50 à 400 tours/minute, l'outil d'attaque que l'on nomme le trépan.
Les trépans taillés dans les aciers les plus durs sont de types très divers selon la nature de la
roche qu'ils percent. Ils valent en moyenne cinq mille francs, ont beaucoup plus de valeur
lorsqu'ils sont garnis de diamants industriels qui permettent la pulvérisation des roches les plus
résistantes.
Dans des conditions normales d'exploitation, un trépan est usé au bout de 100 mètres de
forage; dans les terrains les plus durs, il peut être mis hors d'usage au bout de quelques mètres.
Le diamètre du forage est de 60 cm au sol; il diminue par paliers avec la profondeur qui est
courammant de 3 à 6000 mètres, le record étant de 9000 mètres.
Tout gisement s'épuise et le pétrole ne s'y renouvelle pas comme l'eau d'un puits. C'est par
centaines de millions d'années que se calcule la formation des gisements alors que léur
exploitation dépasse rarement une vingtaine d'années.
Le champ de la pésanteur terrestre n'est pas constant et varie en fonction de la densité des
roche sous-jacentes. Les nombreuses mesures faites avec le gravimètre permettent d'établir un
quadrillage duquel sont dressées des cartes indiquant les lignes d'égale intensité du champ de
pesanteur.
Les roches qui constituent le socle géologique sont magnétiques à des degrès alors que les
roches sédimentaires situées entre le socle et la surface du sol dépourvues de tout magnétisme. Il
est possible de mesurer, grâce à une "balance", l'intensité du champ suivant l'épaisseur et la
forme des couches de sédiment.
L'idée de forer à l'aide d'un outil rotatif continu et d'éliminer les débris en faisant circuler un
fluide a été appliquée pour la première fois au Texas en 1900; jusque-là, on utilisait la technique
de forage par percussion, connue d'ailleurs depuis longtemps des Chinois; un outil lourd
tranchant en biseau, suspendu à un cable, était animé d'un mouvement alternatif vertical.
Cette technique qui s'était peu à peu perfectionnée avait permis la découverte de grands
champs pétrolifères, jusqu'à 2000 mètres de profondeur, situées en Californie, en Roumanie, en
Russie et en Extrême-Orient.
Vocabulaire.
à partir de (loc.prép.) - начиная
abondent, -e - обильный, избыточный
accroître - увеличивать, возрастать, приумножать
acier (m) - сталь
activité (f) - деятельность, действие
air (m) conditionné - воздух кондиционированный
aire (f) - область, зона, площадь
alimentation (f) - питание, снабжение
alternatif, -ve - попеременный, чередующийся
amortir - амортизировать, смягчить, ослабить
ancien, ne - древний, прежний
apparaître - появляться
appareillage (m) - аппаратура
apparent, -e - явный, очевидный
appliquer - применять
approvisionnement (m) - снабжение, запасы
approximatif, -ve - приблизительный
aride - сухой, безводный, бесплодный, засушливый
assises financières (f.pl.) - вклад, устои общества
assurer - обеспечить
atteindre - достигать
au fur et à mesure - постепенно, последовательно, по
мере того, как ...
au hasard (loc. adv.) - наудачу, на авось

au lieu de (loc.prép. ) - вместо того, чтобы


au sommet du derrick - на вершине вышки
avoir des chances - иметь успех, шанс
avoir reсours à - прибегнуть к чему-либо
biseau (m) - клин
câble (m) - трос, кабель, провод
calculer - вычислять, считать, подсчитывать
camion (m) - грузовой автомобиль
саs (m) - случай
champ (m) de la pesanteur - поле тяготения, гравитационное поле

chantier (m) de forage - буровая, местоположение скважины


charge (f) - заряд
charpente (f) - каркас, остав вышки
chercher - искать
chute (f) -d'un poids - падение груза
compléter - дополнять, пополнять
concevoir - понимать, представлять себе
configuration (f) - конфигурация, очертание
consacrer - посвятить
considérable - значительный, большой
considérablement - значительно
constitution (f) - структура, строение
continu, -e - непрерывный, постоянный
côte (f) - берег, побережье
couramment - обычно
coût (m) - цена, стоимость
creuser - рыть
creux, -se - полый, пустотелый
debris (m.pl.) - обломки
déceler - открывать, обнаруживать
décèler - обнаруживать, открывать
découvrir - открывать, обнаруживать
définir - определить
demeurer infructueux - оставаться неплодотворным, безрезультатным
dépourvu, -e (de qch.) - лишенный чего-либо
depuis - с того времени
derrick (m) - вышка
désert (m) - пустыня
désertique - пустынный
destiner à - предназначать для
détente (f) - разрядка, ослабление напряженности
déterminer - определять, устанавливать
devoir - долженствовать
diamant (m) - алмаз
diminuer - уменьшать
disparu, -e - пропавший, исчезнувший
distribution (f) - распределение, размещение
données (f.pl.) - данные
dormir - спать
dresser - составлять, наметить
échantillon (m) - образец
effectivement - действительно
effet (m) - действие, мощность, следствие
élaboré, -e - вырабатывать
éliminer - устранять, исключать
émettre - передавать, излучать, испускать
emplacement (m) - местонахождение
en définitive (loc.adv.) - в конечном счете, в результате, в конце концов
en partie (loc.adv.) - отчасти, частично
en plein desert - среди пустыни
en raison de (loc.prép.) - соразмерно, в соответствии
encourir (p.p.encouru) - подвергаться, навлекать на себя
enregistrement (m) - запись, регистрация
entrailles (f.pl.) - недра
épuisement (m) - истощение
essentiel, -le - основной
estimer - определять (приблизительно), оценивать
établir - составлять, обосновывать
être constituer de - состоять из
être hors d’usage - выйти из употребления
étude (f) - изучение, исследование, разработка
éviter de - избегать
exister - существовать
exploitable - годный для разработки, может быть разработанным
explosif, -ve - взрывной
faciliter - облегчать, облегчить
faible - cлабый
faune (f) - фауна
favorable - благоприятный
favorable - благоприятный
finalement - в конечном счете
fluide (m) - промывочная жидкость
forage (m) - бурение
fructueux, -se - выгодный, прибыльный, плодовитый, успешный
garnir - оснащать, снабжать, армировать
géologie (f) - геология
géophysique (f) - геофизикa
gravimétrie (f) - гравиметрия разведочная, гравиразведка
hasard (m) - случай, случайность
i1 est possible de - возможно, можно
important, -e - значительный
imposer - навязывать, принуждать, обязывать
incertitude (f) - сомнение, неуверенность, колебание
indication (f) - показание, указание
indiquer - указывать, обозначать, определять
inéluctablement - неотвратимо
innombrable - множество, бесчисленные
innovation (f) - нововведение, новшество
installation (f) - оборудование, установка
intensité (f) - интенсивность, сила
intervenir - выступать, вмешиваться, принимать участие
intuition (f) - интуиция
investissement (m) - вложение капитала
jeep (f) - джип
la mis en oeuvre - использование, применение
logement (m) - жилище, квартира
lors de (loc.prép.) - во время
lumineux, -se - светящийся
magnétométrie (f) - магнетометрия
manoeuvrer - маневрировать
marin, -e - морской
mesurer - измерять
mettre au jour - вывести на свет
minier, -ère - горнопромышленный, горный
miroir (m) - зеркало
mise (f) en place - установка
mise en exploitation - приводить в действие, вводить в эксплуатацию
misе (f) en oeuvre - использование, осуществление, применение
moitié (f) - половина
moufle (f) - кронблок
moyenne (f) - половина, средняя величина
multiple - множественный, многозначный, разнообразный
nature (f) - природа
nécessairement - обязательно, непременно
notamment - особенно, именно, как раз
on conçoit - представляют себе, понимают
onde (f) de choc - волна ударная (импульсная)
ordre (m) - порядок
outil (m) rotatif - инструмент для роторного бурения
ouverture (f) - открытие
palan (m) - талевая система
palier (m) - подшипник, площадка
par exemple (loc.prép.) - например, к примеру
percer - бурить
percussion (f) - ударное бурение, удар
permettre de - позволять
pétrolifère - нефтеносный
photo (f) aérienne - аэрофотосъемка
poser - ставить
pouli (f) - шкив
préalablement - предварительно, сначала
probabilité (f) - вероятность
procédé (m) - способ, метод, прием
productif, -ve - продуктивный
production (f) - разработка, добыча, эксплуатация
profitable - выгодный, прибыльный, полезный
profondeur (f) - глубина
propager (se) - распространяться, продвигаться
prospecteur (m) - разведчик, поисковик
prospection (f) - разведка, поисковые работы
protéger - защищать, предохранять
provoquer - вызывать, возбуждать
puits (m) - скважина
pulvérisation (f) - распыление, разбрызгивание
quadrillage (m) - сетка, расположение скважин по квадратной
rayon (m) - луч, радиус
receler - заключать, таить в себе, хранить
recherche (f) - поиски, разведка, поисковые работы
recherche (f) - поисковые работы, разведка
record (m) - рекорд
recours (m) - прибегнуть к чему-либо
(avoir recours à)
recueilli, -e - сосредоточенный, собранный
recueillir - собирать
récupérer - повторно снимать, вскрывать (пласт)
réduire - уменьшать, сокращать
réfléchir (se) - отражаться
relier à - связывать, соединять с …
rendement (m) - отдача, добыча
renseignement (m) - сведение, данные, справка
rentabilité (f) - рентабельность
resistant, -e - прочный, сопротивляющийся
retour (m) - возвращение
réussite (f) - успех, удача, результат
richesse (f) - богатство
roche (f) sous-jacente - подстилающая (нижележащая) порода
savoir - знать
sécurité (f) - надежность, запас прочности
sélectionné, -e - отборный, отобранный
servir à - служить чему-либо
sismique (f) - сейсморазведка
socle (m) - фундамент
sol (m) - почва
somme (f) - сумма
soumettre à - подвергнуть чему-либо
sous-sol (m) (sous-sols, - недра
pi.)
supposé, -e - предполагаемый, допускаемый
supposer - полагать, предполагать
susceptible - восприимчивый, способный
susceptible de - пригодный для
suspendu à la charpente - подвешанный к корпусу
table de rotation - ротор
taillé, -e - сделанный
technique de pointe - техника максимально современная
tige (f) - бурильная труба
tige (f) carré - ведущая труба
animer par - приводить в движение
trancher - отсекать, отрезать, отрубать
transformation (f) - преобразование, трансформация
trépan (m) - долото
treuil (m) - лебедка, подъемник
user, -e - сработанный, изношенный
utiliser - использовать
valeur (f) - стоимость, цена
valoir - стоить
vissé, -e - свинченный
vitesse (f) - скорость
voué à - обрекать на
Leçon №4.
Le rôle de la boue de forage.

Le turbo-forage.
Quelques notions préliminaires de "Le rôle de la boue de forage", "Le turbo-forage".
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
la tête d'injection, la boue de forage, injecter, le train de tiges, le point d'attaque, les débris
rocheux, lubrifier, la paroi, colmater, tamiser, renvoyer, le circuit, le foreur, la couronne, mettre
au point, repêcher, coincer, effectuer, le moment opportun, les travaux de repêchage, le turbo-
forage, la tige carrée, le pignon d'entraînement, le palan mobile, le crochet, le tube à boue, le
bassin à boue, le treuil, l'inconvénient majeure, la torsion, le flexoforage, le flexible, l'élastomère
armé.
b) Faites entrer dans les phrases les unités suivantes:
au fur et à mesure, fait l'objet de, de temps en temps, en dehors de, à la sortie de, à partir de, en
effet.
c) Trouvez les phrases mises à la forme passive.
d) Expliquez le sens des suffixes "able" et "ible".
Formez des adjectifs des verbes:
profiter, exploiter, considérer, injecter.
e) Nommez les synonymes des mots:
lors, réduit, élaborer, depuis, est constitué par, innombrable, animer, tailler, résistant, opportun,
abîmé.
f) Faites attention au suffixe "age". Formez des substantifs à partir des verbes:
forer, équilibrer, repêcher, stocker, percer.
g) Lisez et traduisez les textes: "Le rôle de la boue de forage" et "Le turbo-
forage".
II. Devoirs de compréhension des textes:
a) Eléments de conversation:
Répondez aux questions:
1. A quoi sert la boue de forage et comment l'utilise-t-on?
2. Qu'appelle-t-on la "méthode rotary"?
3. Pourquoi peut-on dire que la méthode rotary est complexe?
4. Quels sont ses inconvénients?
5. Qu'est-ce qu'une "couronne"?
6. A quoi servent les "carottes" que l'on prélève?
7. Dans quelles circonstances les incidents de forage se produisent-ils?
Comment y remédie-t-on?
8. Quelle est la tâche du maître-foreur?
9. Outre la méthode rotary, quelle autre technique de forage a-t-on mis au point?
10.Quels sont les avantages de la turbine employée par le procédé dit "turbo-forage"?
b) Faites le plan des textes et développez chaque point du plan.

Le rôle de la boue de forage.


Au fur et à mesure de la manoevre, on injecte sous pression, à l'intérieur, du train de tiges, un
courant de boue qui refroidit le trépan au point d'attaque de la roche. La circulation fait remonter,
à l'extérieur du train de tiges, la boue qui lubrifie l'opération, entraîne les débris rocheux,
consolide les parois du trou, colmate les couches aquifères et peut s'opposer par son poids à
l'éruption subite du gaz ou du pétrole.
A la sortie du puits, la boue est récupérée, tamisée et renvoyée dans le circuit, pendant que les
laboratoires analysent les débris ramenés. La boue utilisée fait l’objet d’un contrôle constant et
d’une préparation minutieuse, variable suivant les terrains.
Cette méthode de forage, appelée méthode rotary, nécessite beaucoup de précautions et
présente de très nombreuses difficultés. C'est ainsi, par exemple, que le poids des tubes
manipulés par les foreurs peut dépasser 150 tonnes et qu'il faut remonter très souvent le train de
tiges pour changer 1e trépan usé. Il faut plusieures heures pour remonter un trépan qui fore à
3000 mètres et il faut parfois remonter 100 fois le train de tiges tout entier.
Pour connaître avec précision la nature du terrain, on remplace de temps en temps le trépan
par une couronne qui prélève dans le fond un échantillon de terrain appelé “carotte”.
Des incidents de forage peuvent se produire et ralentir le travail. Lorsque le train de tiges se
brise au fond du puits, il faut parfois consacrer des semaines de travail et d'efforts pour remettre
l'ensemble en état. Une série d'instruments ont été mis au point pour repêcher les tiges brisées ou
coincéer dans le fond; c'est un travail d'adresse qui se pratique à l'aveuglette à des centaines ou
des milliers de mètres de l'opérateur.
Le travail du maître foreur qui conduit l'appareillage est très délicat: il doit pouvoir faire
varier la pression du trépan sur les fonds suivant la nature des terrains et des roches rencontrés. Il
lui appartient de contrôler le débit des boues, d'apprécier le moment opportun de la remontée du
trépan usagé et d'effectuer les travaux de repêchage des appareillages abîmés.

Le turbo-forage.
En dehors du procédé classique de forage que constitue le rotary, il a été mis au point, au
cours de ces dernières années, une technique appelée turbo-forage. Celle-ci consiste à mettre en
oeuvre une turbine, placée juste au-dessus du trépan et mise en mouvement par le courant de
boue sous pression, les tiges n'étant pas, alors soumises au mouvement de rotation. On évite ainsi
les pertes considérables d'energie par frottement qui constituent l'inconvénient majeur du
système rotary. Celui-ci perd, en effet, à 3000 mètres les 9/1Oe de la puissance exercée au niveau
du sol. Le turbo-forage permet en outre de remédier aux inconvénients qui résultent, dans le
système rotary, de l'effort de torsion auquel est soumis le train de tiges.
Plus récemment, une nouvelle technique d'origine française a été mise au point; il s'agit du
flexoforage. L'outil est entraîné par un moteur de fond de puits et le lourd train de tiges est
remplacé par un flexible continu en élastomère armé. Le flexoforage a permis d'atteindre des
profondeurs de 4000 mètres.
Les progrès accomplis dans la technique de la plongée sous-marine ont largement contribué
au développement de la recherche pétrolière offshore. Mais, à son tour, cette dernière a été à
l'origine de perfectionnement des procédés mis en oeuvre.
Actuellement, dans les gisements exploités, les têtes de puits sont installées en surface sur des
plates-formes.
Dans la nouvelle génération des techniques, les têtes de puits seront entièrement sous-marines
et, dans toute la mesure du possible, automatisées. Les interventions nécessaires, notamment en
cas d'accident, seront effectuées soit par robots télécommandés depuis la surface, soit par des
sous-marins spécialisés ou par des opérateurs travaillant dans des enceintes maintenues à la
pression atmosphérique.
Vocabulaire.
boue (f) de forage - промывочная жидкость, буровая - жидкость, глинистый
pacтвop
brisé, -e - разбитый, сломанный
briser (sе) - разбиваться, ломаться
carotte (f) - колонка образцов породы, керн
circuit (m) - промывка, циркуляция
coincer - заклинивать, прихватывать
conduire - управлять, руководить
connaître - знать
consacrer - посвятить
courant (m) - поток, течение
couronne (f) - буровая коронка
débit (m) - дебет
débris rocheux - обломки породы
dépasser - превышать, превосходить
échantillon (m) - образец, проба
effectuer - производить, совершать, осуществлять
faire l'objet de - являться предметом
fond (m) - дно, глубина
foreur (m) - бурильщик
incidents (m.pl.) - неполадки
injecter - закачивать, нагревать
maître-foreur (m) - буровой мастер
méthode (f) rotary - роторный способ
mettre аu point - подтягивать, наладить, отрегулировать
minutieux, -se - тщательный, кропотливый
nécessiter - требовать, влечь за собой, делать неизбежным
opportun - благоприятный, своевременный, надлежащий
pratiquer (se) à - действовать ощупью, вслепую, на авось
1’aveuglette
précaution (f) - осмотрительность, осторожность
prélever - брать, изымать часть, брать на анализ
préparation (f) - подготовка
pression (f) - давление
produire (se) - происходить
ralentir - замедлять
ramener - приносить обратно
récupérer - извлекать
remise (f) en état - ремонт
remplacer - заменять
rencontré, -e - встречаемый
renvoyer - возвращать, вновь направлять
repêcher - вести ловильные работы
suivant - сообразно, смотря по, согласно
tamiser - просеивать, сортировать по крупности
tête (f) d’injection - вертлюг
tout entier - полностью
train (m) de tiges - бурильная колонка
variable - изменяемый
Leçon № 5.
La recherche sous-marine. La production en mer.
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
l'offshore, la recherche, l'exploitation, les plates-formes, les navires de forages, le milieu sous-
marin, la cloche à plongeurs, 1'éloignement, les îles artificielles, l'installation, les pontons
submersibles, les plates-formes autoélévatrices, l'appui, les installations flottantes, l'ancrage, le
positionnement dynamique, la houle, l'éboulement, le cuvelage, la roche-magasin, «Arbre de
Noël», le stockage.
b) Trouvez les phrases mises à la forme passive.
Transformez les à la forme active où c'est possible.
c) Nommez les synonymes des mots: en permanence, entraîner, nécessiter,
rigoureux, provenir.
d) Trouvez les verbes mis au participe présent.
e) Faites entrer dans les phrases les unités suivantes
par rapport à, soit, en cas d'accident, au cours de, grâce à, à partir de, afin de, sous l'action de.
f) Conjuguez les verbes: atteindre, faire, permettre et pouvoir au présent de
l'indicatif et du subjonctif.
g) Lisez et traduisez les textes: «La recherche sous-marine», «Les plates-formes
de forages», «La production en mer».
II. Devoirs de compréhension des textes.
a) Elements de conversation.
Répondez aux questions:
1. Faites un rapide historique de la recherche sous-marine.
2. Quels problèmes la recherche sous-marine pose-t-elle?
3. Quelles techniques spécifiques la recherche sous-marine nécessite-t-elle?
4. Décrivez les divers types de plate-formes de forage en mer, en indiquant les différentes
profondeurs qu'elles permettent d'atteindre.
5. Pourquoi et comment renforce-t-on un puits?
6. Qu’appelle-t-on un «tubing»?
7. Comment le pétrole remonte-t-il dans la colonne dite «tubing»?
8. Quand peut-on démonter le derrick?
9. Qu'appelle-t-on un «Arbre de Noël»?
10. Quels procédés utilise-t-on pour faire monter le pétrole lorsque la pression est trop faible?
11. En quoi et comment sont construites les plates-formes?
12. Pourquoi chaque gisement est-il équipé de plusieurs plates-formes? Nommez les.
b) Faites le plan des textes et développez chaque point du plan.
c) Résumez le texte en 6 phrases.

La recherche sous-marine.
Le prolongement des activités de recherche pétrolière sous la mer pose au prospecteur des
problèmes techniques de plus compliqués.
Elle a commencé en 1947 par un forage sous dix mètres d'eau dans le gofle du Mexique.
Depuis cette date, les activités de l'offshore, terme anglais qui désigne la recherche et
l'exploitation des hydrocarbures dans le sol sous-marin, n'ont cessé de se développer surtout au
cours de la dernière décennie. Des forages sont couramment effectués par des fonds pouvant
atteindre 200 à 300 mètres et l'on aborde maintenant le forage en grande profondeur sous 900 à
1200 mètres d'eau.
De tels progrès ont pu être réalisés grâce à la mise en oeuvre de techniques nouvelles
concernant surtout la conception des plates-formes et des navires de forages.
Ces travaux ont fait largement appel aux plus récentes techniques permettant à l'homme de
travailler en milieu sous-marin (cloche à plongeurs).
Il convient d'ajouter que l'éloignement de la côte, les conditions météorologiques et
océanographiques et la nature des fonds sous-marins, constituent autant de problèmes à résoudre,
différents dans chaque cas particulier.

Les plates-formes de forages.


Les plates-formes de forages sont de véritables «îles» artificielles qui servent de base
opérationnelle aux foreurs, les modèles utilisés variant sensiblement suivant la profondeur à
laquelle est effectué le forage sous la mer.
Les principaux types de plates-formes sont:
- Les plates-formes fixes.
Elles ne peuvent être utilisées que s'il s'agit de forages en eau profonde.
- Les installations mobiles.
Ces installations: pontons submersibles ou plates-formes auto-élévatrices, prennent appui sur
le fond sous-marin.
Elles permettent d'effectuer des forages à des profondeurs de l'ordre de 100 mètres.
- Les installations flottantes.
Navires de forages ou plates-formes semi-submersibles; certaines de ces installations sont
maintenues en place par un ancrage à multiples lignes; d'autres disposent du système de position
dynamique.
Les navires de forages à positionnement dynamique sont destinés aux forages à des
profondeurs d'eau pouvant dépasser 1 000 mètres.

La production.
Lorsque la couche productrice a été atteinte et qu'elle s'est révélée exploitable, la mise en
production du gisement commence.
Pour éviter que 1e puits ne se comble par un éboulement, on le renforce en mettant en place
un cuvelage constitué par un tube d'acier de 15 cm de diamètre à l'intérieur duquel on descend
une colonne nommée «tubing» dont le diamètre varie entre 6 et 10 cm.
Sous 1'action de le pression des gaz que contient la roche-magasin, le pétrole monte dans le
«tubing». Cette pression peut atteindre, dans certains cas, plusieurs centaines de kg par cm2 et
l'on se trouve alors en présence d'un puits éruptif qu'il convient de maîtriser par des techniques
appropriées.
Pour contrôler la production, on installe, au-dessus du puits sur une plate-forme de béton, un
dispositif qui, en raison de son aspect, est appelé «Arbre de Noël». Il comprend un jeu de
commandes de vannes ainsi que le système de blocs d'obturation du puits destiné à en assuser
très rapidement la fermeture en cas de nécessité.
Le pétrole brut, à sa sortie du puits, passe dans des séparateurs qui le débarrassent de l’eau et
du gaz qu’il contient. Puis il est dirigé vers les bacs de stockage.
Plus loin, se trouve la torchère qui brûle les gaz inutilisés séparés du pétrole brut.

La production en mer.
Les conditions d'exploitation des gisements découverts sous la mer nécessitent l'installation de
plates-formes qui devront, pendant la durée du gisement - 15 à 20 ans, résister à la corrosion et à
des conditions climatiques souvent très rigoureuses: tempêtes violentes, houles avec des creux de
20 à 30 mètres, vents pouvant atteindre 200 km à l'heure.
Ces plates-formes sont construites en acier ou en béton. Certaines dépassent 200 mètres de
haut et pèsent 50 000 tonnes si elles sont en acier et parfois plus de 400 000 tonnes si elles sont
en béton (à titre de comparaison, rappelons que la Tour Eiffel pèse environ 7 000 tonnes...
Chaque gisement est équipé de plusieurs plates-formes:
- Les plates-formes de production à partir desquelles peuvent être forés un grand nombre de
puits déviés qui assurent le drainage du gisement.
- Les plates-formes de traitement qui supportent les séparateurs déstines à débarrasser le
pétrole de l'eau et du gaz entraînés avec lui.
- Les plates-formes de stockage, véritables îles artificielles, comme le réservoir de 160 000
m3 du champ d’Ekofisk dont la hauteur est celle d'une tour de 30 étages.
- Les plates-formes torches où brûlent les gaz inutilisés.
- Les plates-formes quartiers qui abritent les logements des personnes travaillant en
permanence sur le gisement.
Le positionnement dynamique.
Le forage en mer par bateau spécialisés pose le problème de la stabilisation de ces derniers à
la verticale du point de forage choisi. Il faut donc en permanence corriger les effets du vent, de la
houle et des courants afin d'éviter toute déviation du bateau par rapport à ce point.
Le système du positionnement dynamique, qui est une illustration de la technologie d'avant
garde conçue par l'industrie pétrolière, permet de surmonter ces difficultés. C'est le cas du navire
«Le Pélican», de conception française, qui peut forer par 300 mètres de fond. Son successeur
«Le Pèlerin», qui a pris le relais en 1917, peut exécuter des forages par 1200 mètres et jusqu’à
3000 mètres grâce à un équipement supplémentaire.
Libérés de tout ancrage, ces navires se maintiennent en place grâce à l’occasion de plusieurs
hélices ramenant le navire à sa position définie. Ces hélices sont télécommandées par un
ordinateur qui traite les informations provenant de répondeurs acoustiques placés au fond de la
mer, autour du point de forage, qui reçoivent et transmettent les signaux sur les variations de
position du bateau.
Dès 1977, le pétrole extrait du sous-sol sous-marin représentait 20% environ de la production
mondiale, soit près de 600 millions de tonnes. On prévoit qu’à l’horizon 1985 il atteindra entre
40 et 50 % de la production totale mondiale.
Vocabulaire
à titre de comparaison - в качестве сравнения, в порядке
aborder - приступить к, браться за
abriter - давать приют, укрывать, жить
activité (f) - деятельность
afin de (1ос. рrép.) - с целью, д/того, чтобы
aire (f) - площадь, пространство, поверхность
ancrage (m) à - якорная стоянка
approprié - соответствующий, надлежащий
«Arbre de Noël» (m) - фонтанная арматура, ёлка
artificiel, -le - искусственный
assurer - обеспечивать
аu соurs de - во время, в течение, на протяжении
bac de stockage - резервуар
base (f) opérationnelle - оперативная база
bloc (m) d'obturation - блок перекрытия, закрытия закупорки,
пробка
brûler - жечь, сжигать
caisson (m) - кессон д/подводных работ
catamaran (m) - катамаран
cloche (f) à plongeur - водолазный колокол
combler (sе) - закупоривать, заполнять (осадками)
compliqué, -e - сложный
conception (f) - концепция, замысел
concerner - касаться, иметь отношение к
conçu, -e par - задуманный
convenable - надлежащий, подходящий
coque (f) - корпус судна
corriger - корректировать
corrosion (f) - коррозия, размыв
couler - затонуть, пойти ко дну
coulisser - место
creux (m) - впадина, провал, снижение уровня воды
cuvelage (m) - крепление (ствола скважины)
débarrasser - освобождать, избавлять
décennie (f) - десятилетие
depuis la surface - с поверхности
derrick (m) en porte-à- - вышка, построенная над пустотой
faux
déviation (f) - отклонение
disposer de - распоряжаться, распологать чём-л.
drainage (m) - дренирование, режим пласта
durée (f) - продолжительность, время
éboulement (m) - обвал (в скважине)
échapper à - избегать, избежать
éloignement (m) - удаление, отдаление, отдаленность
emplacement (m) - местонахождение, расположение,
emplissage (m) - наполнение (доверху)
en cas d’accident - в случае аварии, несчастья
en permanence - постоянно, непрерывно
en permanence - постоянно, непрерывно
enceinte (f) - место
enfoncer - столб, стойка, опора
entièrement - полностью
équipement (m) - оборудование
estacade (f) - свайный мол, эстакада
évaluation (f) - оценка, подсчет
extrémité (f) - конец, край, предел
faire appel à - вызывать, прибегать к
ferme - твердый, прочный
fermeture (f) - закрытие, запор
fixe - неподвижный
flotaison (f) - сечение по ватерлинии, уровень погружения тела
flottant, -e - плавающий, плавучий, подвижный
génération (f) - поколение
hélice (f) - винт
houle (f) - зыбь, волнение
il convient de - следует, надлежит, надо
il s’agit de - дело касается, речь идет о
île (f) - остров
indice (m) - признак, показатель
jetée (f) - мол, дамба
jeu (m) de commandes - набор команд (передаточн. механизм)
maintenir - поддерживать, сохранять
maîtriser - укрощать, подчинять себе
milieu (m) sous-marin - подводная среда
navire (m) - корабль, судно
notamment - именно, особенно
ordinateur (m) - вычислительная машина
par rapport à (loc.prép.) - по отношению к
particulier, -e - особый, отдельний
pilier (m) - скользить, перемещаться
pilotis (m) - свайное основание, фундаментная свая
plate-forme (f) - самоподъёмная платформа
autoélévatrice
plate-forme (f) semi- - платформа полyзатопляемая
submersible
ponton (m) submersible - понтонный затопляемый мост
positionnement (m) - динамическая стабилизация
dynamique (морского основания)
prendre appui sur - опереться на
production (f) - добыча, эксплуатация, разработка
prolongement (m) - продление, продолжение
provenant de - идущий от, из, происходящий
puits (m.pl.) deviés - скважина наклонная, наклоннонаправленная
puits éruptif (m) - скважина фонтанирующая
quartier (m) - жилище, помещение
ramener - вернуть, приводить обратно
recevoir - получать, принимать
relais (m) - эстафета
remorquer - буксировать, вести на буксире
renforcer - подкреплять, усиливать
répondeur (m) - возражающий, отвечающий
résoudre - решать
révéler (sе) - обнаруживаться, оказаться
rigoureux, -se - суровый, точный, неукоснительный
robot (m) - робот
séparateur (m) - сепаратор
servir de - служить чем-л., быть чём-л.
sol (m) - почва, грунт, земля
sortie (f) - выход
successeur (m) - преемник
supplémentaire - дополнительный
supporter - поддерживать
surmonter - преодолевать
télécommandé - телеуправляемый
tempête (f) - буря, шторм
torche (f) - факел
torchère (f) - подставка д/факела, торшер
traiter - обрабатывать
transmettre - передавать
tubing (m) - насосно-компрессорные трубы (фонтанные)
tеrre ferme - суша, материк
vague (f) - волна
vanne (f) - задвижка, вентиль, клапан
véritable - истинный, подлинный, настоящий
violent, -e - сильный, неистовый, неудержимый
Leçon № 6.
Le transport du pétrole brut.
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
le pétrole brut, la consommation, les usines de raffinage, le pipeline, les oléoducs, les wagons-
citernes, les tubes soudés, la fluidité, quotidiennement, le trajet, le raccordement, l'étanchéité, le
gazoduc, l'enroulement, les revêtements, le franchissement, la conduite, les futs, la manutention,
les navires pétroliers, approvisionner, le compartimentage, la cargaison, les cuves, le ballastage,
le trafic, des méthaniers, l'usine de liquéfaction.
Devoir 2. a) Dites de quels mots sont formés:
transporter, commercialisé, dénommés, la fluidité, les soudures, des revêtements, rocheux, le
raccordement, le déplacement, le chargement, approvisionner, l’abréviation, le compartimentage,
le ballastage, la liquéfaction, la régazification, le débarquement.
b) Formez les groupes de mots comme en (nom + de + nom)
l’usine, le raffinage, le centre, la consommation, les ports, l'embarquement, le moyen, le
transport, la technique, la soudure, la station, le pompage.
Devoir 3. Lisez et traduisez les textes: «Le transport du pétrole brut», «Le transport du gaz
naturel».
II. Devoirs de compréhension des textes.
a) Elements de conversation.
Repondez aux questions:
1. Quels sont les principaux moyens de transport du pétrole?
2. Qu’est-ce qu’un «oléoduc»?
3. Comment installe-t-on un oléoduc?
4. Comment le protège-t-on?
5. Comment surveille-t-on l’écoulement du pétrole dans un oléoduc?
6. Citez quelques grands oléoducs du Proche et du Moyen-Orient.
7. Pourquoi l’oléoduc irako-syrien intéresse-t-il particulièrement la France?
8. De quelle manière s’effectue actuellement le transport maritime du pétrole?
9. Donnez une évaluation de 1’importance et de l’utilité du chargement d’un pétrolier.
10. Décrivez un pétrolier.
11. Qu’est-ce qui assure aux pétroliers leur stabilité et leur sécurité?
12. Comment le déchargement du pétrole s’effectue-t-il?
13. Pourquoi, lors du déchargement d’un pétrolier, remplit-on partiellement les citernes d'eau?
14. Qu’appelle-t-on un méthanier?
15. Faites un rapide historique du gaz naturel.
b) Faites le plan des textes et développez chaque point du plan.

Le transport du pétrole brut. .


Après son extraction, le pétrole doit être transporté du lieu de production, en générale
font éloigné des centres de consommation, jusqu’aux usines de raffinage qui en tireront les
produits destinés à être commercialisés.

Le transport par pipeline.


A la sortie du puits, le pétrole est transporté dans de gros tuyaux dénommés
pipelines ou oléoducs, ou, plus rarement, par wagons-citernes, vers les raffineries ou les ports
d’embarquement.
Le pipeline est une canalisation composée d’éléments de tubes soudés pouvant atteindre
plusieurs centaines, voire plus d’un millier de kilomètres de longueur.
Son diamètre, qui est fonction de la quantité et de la fluidité du pétrole transporté, peut
varier de 20 cm à plus de 1,20 m. Dans cette canalisation gigantesque, le pétrole circule grâce à
l’action de puissantes pompes groupées dans des stations placées de relais en relais. Certains
pipelines débitent ainsi chaque jour 150 000 tonnes de pétrole. A l’intérieur d’un pipeline, le
pétrole peut effectuer quotidiennement un trajet de 200 kilomètres.
Les techniques de pose de pipelines en mer ont fait de grands progrès ces dernières
années. Grâce à des barges de 50 000 tonnes, véritables chantiers flottants, il est possible de
poser les canalisations par des fonds pouvant dépasser 300 mètres, comme dans le détroit de
Messine entre l'Italie et la Sicile.
Pour les conduites profondes et de grande longueur, le raccordement des éléments de
tubes exige que l’on procède, comme à terre, par soudure pour assurer une étanchéité absolue.
On parvient aujourd’hui à souder sous plus de 100 mètres d’eau dans des enceintes permettant de
travailler en atmosphères sous pression.
C'est cette technique de soudure à pression hyperbare qui a permis en 1975 1e premier
raccordement, sous plus de l00 mètres d’eau, des tronçons du gazoduc de 350 km qui relie le
gisement de Frigg, au large des îles Shetland, à la côte écossaise.

Comment installe-t-on un pipeline?


Il est d’abord nécessaire d’amener à pied d’oeuvre, c’est-à-dire le long de la tranchée
d’environ un mètre de largeur sur deux de profondeur qui a été creusée, les éléments des tubes et
des souder les uns aux autres. Les soudures sont minutieusement contrôlées par des
radiagraphies et le plus grand soin est apporté à appliquer sur le tube des revêtements extérieurs
destinés à le protéger contre les divers agents de corrosion et contre les courants telluriques.
Toutes ces opérations sont menées grâce à de puissantes machines complexes qui supportent le
tube, permettent l’enroulement des revêtements protecteurs, puis descendent le tube au fond de la
tranchée.
Dans les passages marécageux, ou excessivement rocheux, les tubes restent à l’air libre
mais sont légèrement surélevés.
Le franchissement des routes et des voies ferrées s’effectue dans des buses en ciment ou
en acier, celui des cours d’eau sur des passerelles, celui des fleuves et des bras de mer sur les
fonds.

Comment fonctionne le pipeline?


Le déplacement du pétrole à l’intérieur du pipeline s’effectue grâce à de puissantes
stations de pompage situées sur le parcours de la conduite et qui parviennent ainsi à faire franchir
au pétrole des chaînes de montagnes telles que l’Atlas en Algérie ou la Cordillère des Andes en
Amérique du Sud.
Certains pipelines peuvent atteindre plusieurs milliers de kilomètres de longueur.

Le transport maritime.
A l’origine, le transport du pétrole brut par voie maritime s'effectuait dans des fûts que
l’on chargeait dans les cales des navires. La manutention en était longue et difficile, les risques
d’explosion en rendaient le transport dangereux.
C’est en 1886 que le premier bateau-citerne fut mis en service. Sa capasité était de 2 500
tonnes.
Au 1er janvier 1977, la flotte pétrolière mondiale comptait douze pétroliers de plus de 300
000 tonnes dont deux de 477 000 et 483 000 tonnes et deux de 5553 000 tonnes construits en
France en 1976.
Ces derniers, qui battent pavillon français, sont actuellement les plus grands pétroliers du
monde.
Transporter 250 000 tonnes de pétrole brut, cela représente le chargement de plus de 60
kilomètres de wagons-citernes. Après raffinage, ces 250 000 tonnes de pétrole fournissent à la
fois de quoi:
- remplir 275 000 bouteilles de butane et plus de 2 000 citernes de propane de 1 000 kg;
- permettre à 52 Caravelles de faire le tour de la Terre ou à Concorde d’en faire six fois le
tour;
- faire le plein d’essence de plus de 1,2 million de voitures de 7 CV;
- approvisionner les 3 900 autobus parisiens pendant plus de 7 mois;
- satisfaire la consommation du marché français:
en fuel domestique pendant les deux-tiers d’une journée et en fuel lourd pendant près
d’une journée entière;
- bitumer une route sur plus de 40 kilomètres.
A tout ceci, il convient d’ajouter 25 000 tonnes de produits divers dont d’innombrables
produits chimiques de synthèse permettant de fabriquer des fibres textiles, des solvants, des
détergents, des matières plastiques, etc.
Actuellement, près de la moitié du pétrole brut produit dans le monde est acheminée par
voie maritime. Les navires qui sont utilisés à cet effet ont été nommés navires-pétroliers, par
abréviation, pétroliers. Les Anglais et les Américains emploient le terme «tanker».

Caractéristiques d’un navire pétrolier.


Leur silhouette est très particulière: le pont est entièrement dégagé sur toute la longueur
du navire sauf à 1’arrière qui est aménagé pour la machinerie et le commandement. Tout le
navire est constitué par une série de citernes, ce compartimentage lui assurant une grande
stabilité en dépit de l’importance de la masse liquide qu’il transporte.
Grâce à des pompes très puissantes, le chargement et le déchargement de la cargaison
s’effectuent rapidement, mais dans certains ports inaccessibles aux navires de gros tonnage, ces
opérations se font au large au moyen d’une bouée spécialement aménagée et reliée à la terre par
pipeline.
Le navire vide ses citernes les unes après les autres mais comme tout le poids des
machines et des pompes se trouve à l’arrière, il faut, pour conserver l’équilibre du bateau,
remplir partiellement d’eau de mer les cuves précédemment vidées. Cette opération s’appelle le
ballastage.
Le pétrolier ne reste dans le port que les quelques heures nécessaires au transfert de la
cargaison et c’est en haute mer, au cours du voyage de retour, que l’on procède aux travaux de
nettoyage et d’entretien: des procédés modernes permettent de conserver dans les réservoirs 1e
mélange résiduel d’eau de mer et de pétrole brut et de rejeter l’eau de mer non polluée /système
du «load on top»/. (Voir le chapitre «Lutte contre la pollution»).
Il faut signaler enfin que, contrairement à une idée répandue, l’augmentation du tonnage
des pétroliers n’entraîne pas l’augmentation des risques d’accident.Les collisions et les
abordages sont, en effet, moins fréquents lorsque le trafic maritime est moins important. Or, on
transporte autant de pétrole dans deux navires de 550 000 tonnes que dans 11 navires de 100 000
tonnes ou encore que dans 70 navires de 16 000 tonnes. L’encombrement des routes maritimes
est donc moins important grâce aux grands pétroliers qui, en outre, bénéficient de tous les
perfectionnements, en matière de navigation, destinés à accroître la sécurité.
Le gigantisme des navires pétroliers est étroitement dépendant de la profondeur de
certains passages maritimes qui, tant en mer du Nord qu’au Golfe Persique ou au Détroit de
Malacca, est parfois inférieure à 25 mètres, et il a fallu modifier la conception de ses navires,
notamment en réduisant le tirant d’eau au bénéfice de la largeur. Par ailleurs, les grands ports ont
dû être aménagés pour les recevoir. On peut citer en France le nouveau port d’Antifer près du
Havre qui a pu accueillir dès 1976 des navires de 550 000 tonnes.
Le transport du gaz naturel.
Pour le transport maritime du gaz naturel, il a fallu d’abord concevoir et construire des
navires spéciaux, les méthaniers, susceptibles de recevoir, puis de restituer, une cargaison de
méthane liquéfié à la température de - 160°.
La France et la Grande-Bretagne furent les premiers pays à étudier la chaîne de transport
comprenant le pipeline allant du gisement jusqu’à la côte, puis l’usine de liquéfaction du gaz
naturel au port d’embarquement, ensuite le méthanier, puis l’usine de regazéification située au
port de débarquemant, enfin le réseau de pipelines de desserte et de distribution.
Avant que ces problèmes aient pu être résolus, le développement d’un marché
international du gaz naturel, comparable à celui du pétrole brut, ne pouvait s’établir, l’essentiel
du marché ne s’effectuant qu’au sein de pays industriels à la fois producteurs et consommateurs.
Il est cependant probable que, dans un proche avenir, le transport maritime du gaz naturel
sous forme de méthane liquide, malgré les lourds investissements qu’il impose, sera de nature à
établir des courants d’échanges internationaux comparables à ceux du pétrole brut.
Le gaz naturel a été, jusqu’en 1965, exclusivement transporté par pipelines pouvant
parfois atteindre plusieurs milliers de kilomètres de longueur, mais ils ne franchissaient pas les
mers.
La liquéfaction du gaz naturel à - 160° qui réduit son volume à 1/600° a permis le
transport du gaz par les méthaniers.
Le problème du transport du gaz naturel a donc consisté à réaliser un navire capable de
transporter en toute sécurité une cargaison liquide conservée à - 160°C.
Le gaz naturel liquéfié doit être contenu dans une enceinte métallique en acier spécial
résistant aux contraintes mécaniques et à l’effet fragilisant du grand froid.
Diverses techniques ont été élaborées afin de protéger les structures des navires, elles-
mêmes en acier ordinaire, contre tout contact direct avec le liquide: citernes installées dans la
cale du navire et calorifugées, ou citernes intégrées, la coque elle-même du transporteur servant
de cuve, comme pour un pétrolier normal, mais protégée de façon toute spéciale par une
membrane en acier spécial et une isolation en balsa afin d’éviter tout contact avec le méthane
liquide.
Vocabulaire.
abordage (m) - абордаж, причаливание
accident (m) - несчастный случай, авария
accroître - увеличивать, усиливать
accueillir - принимать
aménager - приспосабливать, оборудовать, приводить
в порядок
approvisionner - снабдить, поставить
atteindre - достигать
au large - в открытом море
аu moyen d’une bouée - с помощью, посредством
(loc. prép.)
augmentation (f) - увеличение
ballastage (m) - балластировка (судна)
balsa (m) - бальзовое дерево
bateau-citerne (m) - наливное судно, танкер
battre pavillon français - плыть под французским флагом
bénéficier - извлекать пользу, использовать
сale (f) - трюм, отсек судна
calorifuger - использовать, применять теплоизоляционные
покрытия
capacité (f ) - емкость, вместимость
cargaison (f ) - груз
chaîne (f) de montagnes - горная цепь
chantier (m) - стройка, промысел
chargement (m) - груз
collision (f) - коллизия, столкновение
compartimentage (m) - деление на отсеки, разделение перегородками
concevoir - задумывать
conduite (f) - трубопровод, проводка
consommation (f) - потребление
contrairement - в противоположность, вопреки
сoque (f) - корпус судна
cuve (f ) - чан, бак
débiter - подавать, доставлять
dégager - освобождать
dengereux, -sе - опасный
desserte (f) - подача, доставка
destiné, -e - предназначенный
détergent (m) - детергент, моющее средство
(détersif)
détroit (m) - пролив
écossais, -e - шотландский
élaborer - вырабатывать (проект, план)
embarquement (m) - погрузка
en dépit de (loc. prép. ) - вопреки, несмотря
enceinte (f) - огороженное пространство
encombrement (m) - преграждение прохода, завал, затор
entretien (m) - содержание в порядке, в исправности
environnement (m) - окружающая среда
étanchéité (f ) - герметичность, непроницаемость
(être inférieur à) - (стоять ниже)
explosion (f) - взрыв, воспламенение
extraction (f) - добыча
faire le plein (d’essence) - заправиться горючим
flottant, -e - плавающий
fluidité (f) - текучесть
fond (m) - дно, глубина, глубинная часть
fournir - поставлять, доставлять
fragile - хрупкий
franchir - преодолевать
fréquent, -e - частый
fuel domestique - мазут д/домашнего употребления
fuel lourd - покрывать битумом, битумизировать
bitumer
fût (m) - бочка
gazoduc (m) - газопровод
inaccessible - недоступный
inférieur, -e à - уступать чему-либо
l’arrière (m) - корма
liquéfier - разжижать, растоплять
machinerie (f ) - машинное отделение
manutention (f) - хранение, транспортировка
manutentions (f .pl. ) - погрузочно-разгрузочные работы
méthanier (m) - танкер д/перевозки сжиженного метана
navire (m) - судно, корабль
nettoyage (m) - уборка, чистка
nuisance (f) - вредность
oléoduc (m) - нефтепровод
parcours (m) - путь прохождения, протяжение пути
partiellement - частично
perfectionnement (m) - усовершенствование
pétrolier (m) - нефтеналивное судно, танкер
pipeline (m) - нефтепровод, трубопровод, газопровод
pont (m) - палуба, мост
pose (f) - укладки, прокладки
poulluer - загрязнять, отравлять
pression (f) hyperbare - сверхвысокое давление
puissant, -e - мощный
quotidiennement - ежедневно
raccordement (m) - соединение, присоединение
réduire - сокращать, уменьшать
relais (m) - пункт, станция, реле
relier - соединять
remplir - наполнять, заполнять
résiduel - остаточный
restituer - возвращать, отдавать обратно
satisfaire - удовлетворять
sécurité (f) - безопасность
solvant (m) - сольвент, растворитель
soudure (f) - сварка, спайка
susceptible - способный
tirant (m) d’eau - осадка, водоизмещение
tirer - получать, извлекать
trafic (m) - движение, перевозка
transfert (m) - передача, акт о передаче
tronçon (m) - отрезок, часть, участок
tuyau (m) - труба, шланг
vider - опорожнять
voie (f) maritime - морской путь
Leçon № 7.
Le stockage, transport et distribution.
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
la capacité, les liquidès, les fuites, l’accident, un incendie, un dégagement gazeux, un
ravitaillement régulier, l’approvisionnement, la formation saline, la saumure, le stockage
souterrain, le fonctionnement d’un pipeline, les essences légères, le fuel léger, les produits
pétroliers, les chalands-citernes automoteurs, les produits visqueux, la cuve stockant.
b) Quels sont les infinitifs pour:
pourraient, il permet, réduisant, on remplit, ils peuvent, fait, être prises.
c) Quels sont les mots de la même famille pour:
stockage, provoquer, ravitaillement, consommateurs, utilisé, les raffineurs, des formations,
injecter, réinjection, protéger, densité, transport, distribution, observer, alimenter, charger.
d) Formez féminin des adjectifs.
un dégagement gazeux - l’eau ...
le fuel léger - les essences ...
hivers rigoureux - la gelée ...
les produits visqueux - une matière ...
Devoir 2. Lisez et traduisez les textes «Le stockage, transport et distribution».
II. Devoirs de compréhension du texte.
a) Eléments de conversation.
Répondez aux questions:
1. Quels sont les principaux moyens de transport du pétrole?
2. Qu’est-ce qu’un «oléoduc» (pipeline)?
3. Comment installe-t-on un oléoduc?
4. Comment le protège-t-on?
5. Comment surveille-t-on l’écoulement du pétrole dans un oléoduc?
6. Citez quelques grands oléoducs du Proche et du Moyen-Orient.
7. De quelles manière s’effectue actuellement le transport maritime du pétrole? Donnez une
évaluation de l’importance et de l’utilité du chargement d’un pétrolier.
8. Décrivez un pétrolier.
9. Qu’est-ce qui assure aux pétroliers leur stabilité et leur sécurité?
10. Comment le déchargement du pétrole s’effectue-t-il?
11. Pourquoi, lors du déchargement d’un pétrolier, romplit-on partiellement les citernes d’eau?
12. Comment conserve-t-on les produits pétroliers?
13. Quelles précautions prend-on pour le stockage des produits pétroliers?
14. Comment s’effectue le transport des produits pétroliers?
Enumérez les divers moyens de transport.
15. Pourquoi le pétrole n’est-il jamais visible durant son forage, son transport et son raffinage?
16. Comment s’effectue la distribution du pétrole?
b) Faites le plan des textes et développez chaque point du plan.

Le rôle du stockage.
Le stockage joue un double rôle:
1. Il permet d’assurer un ravitaillement régulier des industries et de l’ensemble des
consommateurs malgré les aléas dus, notamment, à une demande cyclique: davantage d’essence
pendant les beaux jours et plus de combustibles en hiver, ce qui entraîne pendant ces périodes le
stockage du produit non utilisé.
Par ailleurs, la loin impose aux raffineurs de disposer en permanence de stocks de sécurité
correspondant à 90 jours de consommation, afin de faire face à d’éventuelles difficultés
d’approvisionnement en pétrole brut.
Le stockage permet de passer les «caps difficiles» et cette fonction est tellement importante que,
dans une raffinerie, par exemple, le parc de réservoirs représente une occupation au sol qui
immobilise jusqu’à 80% du terrain disponible.
2. Il permet l’utilisation de transports massifs, réduisant ainsi le coût du transport en distribution.

Le stockage.
Le stockage des hydrocarbures liquides se fait généralement dans des réservoirs
cylindriques dont la capacité peut atteindre 120 000 m3. Une digue les entoure pour retenir les
liquides qui, en cas de fuits ou d’accident, pourraient provoquer un incendie.
Pour éviter un dégagement gazeux et des dangers d’explosion, le pétrole est conduit par
des canalisations à la partie inférieure des réservoirs afin d’éviter la chute du liquide du haut de
ces derniers.
Des techniques modernes ont permis de mettre au point le stockage souterrain des
produits pétroliers, soit dans d’anciennes galeries de mines.
Le stockage souterrain des produits pétroliers répond à plusieurs préoccupations; il évite
d’abord l’immobilisation de grandes surfaces de terrain. C’est aussi la manifestation d’un souci
de sécurité et du désir de protéger l’environnement en évitant de défigurer les sites. Enfin, il
apporte une solution économique aux problèmes des grands stockages.
Stockage en formation saline:
Il suffit de forer un puits permettant d’injecter de l’eau douce qui dissout le sel par
lessivage. Il se constitue alors une cavité, dont la hauteur peut atteindre 500 m et le diamètre
maximum 80 m, que l’on remplit de produits pétroliers par déplacement de la saumure qui est
recueillie à la surface dans un bassin. Ces produits peuvent ensuite être soutirés par réinjection
de la saumure dans le puits.

Le stockage des produits pétroliers.


Le stockage a une fonction importante: l’approvisionnement sans heurts d’un marché qui,
notamment en raison des variations saisonnières de la demande (carburants en été, fuel en hiver),
présente de grandes irrégularités au cours de l’année. Il permet aussi de faire face à des à-coups
de consommation imprévisibles.
L’industrie pétrolière française doit, de ce fait, fournir un effort important en matière
d’installations de stockage. Ces stockages s’effectuent, soit dans des réservoirs, soit dans des
cavités souterraines. C’est ainsi qu’un stockage a été réalisé par dissolution d’un dôme de sel
près de Manosque. D’autre part, une ancienne mine de fer située à May-sur-Orne au sud de Caen
a été aménagée pour emmagasiner du gasoil.
La capacité totale de stockage du raffinage et de la distribution dépasse, au 1er janvier
1978, 68 millions de m3 dont 11 millions de m3 de stockages souterrains.

Le transport des produits pétroliers.


On doit ensuite transporter les hydrocarbures des réservoirs de stockage vers les centres
de consommation et les dépôts de l’intérieur. Ces transports s’effectuent par wagons et camions-
citernes, par chalands-citernes et par pipelines.
Les wagons-citernes sont des châssis supportant un ou plusieurs réservoirs dont la
capacité peut atteindre 85 m3. Les camions gros porteurs transportent souvent plus de 30 000
litres d’essence.
Les convois poussés et les chalands-citernes automoteurs progressent le long des rivières
et des canaux. Pour le transport des produits visqueux, les citernes de ces divers moyens de
transport sont munies de dispositifs de réchauffage.
Enfin, les produits peuvent être transportés par pipelines.
La distribution.
Voici nous sommes parvenus au stade de la grande aventure du pétrole: c’est celui qui
nous est le plus familier, puisqu’il nous touche directement et que, presque quotidiennement sous
nos yeux, nous en sommes les témoins: il s’agit de la distribution des produits pétroliers.
Mais on observe qu’à aucun moment de cette longue aventure, le pétrole n’a vu le jour. Il
est d’abord prisonnier des tubes de forage et de 1’interminable pipeline, puis des flexibles qui
l’ont déversé dans les réservoirs des navires-citernes, prisonnier ensuite de cette multitude de
canalisations qui lui imposent cette longue course à travers les installations complexes de la
raffinerie, où le pétrole qui est partout ne se voit nulle part, prisonnier encore de ces convois
poussés ou péniches chargées à ras bord, prisonnier enfin des wagons-citernes ou des gros
camions-citernes.
C’est que d’infinies précautions doivent être prises, au cours de toutes ces manipulations
et transformations, et cela explique que, pendant sa longue migration, le pétrole n’apparaît
jamais à nos yeux.
Le stade final, tout au moins celui qui nous est le plus connue, c’est celui de la
distribution aux points de vente, soit la pompe installée à l’entrée du garage ou de la station-
service, soit enfin la cuve stockant le fuel qui alimentera une chaudière d’usine ou de chauffage
central.
Mais, avant de parvenir aux points de distribution, le pétrole a été à plusieurs reprises
chargé et déchargé, soit sur des bateaux-citernes, soit sur des wagons-citernes, soit sur des
camions-citernes.
Le choix de tel ou tel mode de transport est déterminé principalement par la localisation
géographique du consommateur et par l’importance de sa commande. C’est ainsi, par exemple,
qu’une usine qui brûle du fuel recevra son combustible directement de la raffinerie par rames
complètes de wagons-citernes, si elle est située près d’une station de chemin de fer, ou par
convois poussés ou chalands-citernes, si elle est en bordure d’une voie navigable.
Un utilisateur moins important sera ravitaillé par camions à partir du dépôt-relais le plus
proche possible. C’est également par camions gros-porteurs que sont ravitaillés les points de
vente et les stations-service.

Les pipelines en France.


Dans le domaine du transport du pétrole brut par pipelines, la France dispose notamment
des ouvrages suivants:
un pipeline de 120 km qui relie les gisements de Parentis et de Gazaux à la raffinerie de
Bordeaux,
une conduite de 100 km assure le transport entre la raffinerie de Donges et celle de Vern-sur-
Seiche près de Rennes,
deux autres pipelines, l’un de 276 km et l’autre de 245 km, relient de pont du Havre, d’une part à
la raffinerie de Valenciennes et d’autre part aux raffineries de la région parisienne (Garven-ville
et Grandpuits),
enfin, long de 782 km, le pipeline Sud-Européen qui a transporté 37,5 millions de tonnes de
pétrole brut en 1977, alimente depuis les portes pétroliers de Lavéra et de Fos, soit directement,
soit par des bretelles, onze raffineries dont 4 en France, 6 en Allemagne et 1 en Suisse.

Le fonctionnement d’un pipeline de produits raffinés.


Chacune des familles de produits transportés répond à des spécifications différentes
suivant leur densité. L’ensemble des produits qui se succèdent dans le tube constitue une
«séquence». En affectant, par exemple, chacun d’entre eux d’un indice de 1 à 8, depuis les
essences légères jusqu’au fuel léger, une séquence représente, en principe, une suite ainsi définie:
1-2-3-4-5-6-7-8, 7-6-5-4-3-2-1. Ainsi apparaît un véritable cycle d’une durée de 7 à 10 jours,
mais qui devra néanmoins s’adapter aux exigences de la clientèle et tenir compte des à-coups
brusques de consommation (hivers rigoureux), et des variations saisonnières, qui nécessitent, soit
davantage de combustibles (hiver), soit davantage de produits légers (essence en été).
Grâce à un recours poussé aux automatismes, la marche de ces installations fait de moins
en moins appel au contrôle humain direct. A chaque zone de contact entre deux produits de
densité voisine, va s’établir dans la conduite un mélange. Comme il s’agit, dans le cas le plus
général, de deux produits voisins (par exemple, supercarburant et carburant ordinaire), le
mélange est livré avec le produit le moins noble (ici, l’essence ordinaire).
Il est évident que le pipeline de produits raffinés présente des avantages considérables sur
les autres modes de transport, dès qu’un trafic minimum s’établit sur une liaison régulière.
Vocabulaire.
à plusieurs reprises - неоднократно
(loc.adv.)
à ras bord - до краев
accident (m) - несчастный случай, авария
aléa (m) - непредвиденный случай, риск
approvisionnement (m) - снабжение
avantage (m) - преимущество, превосходство, выгода
camion (m) – citerne - автоцистерна
capacité (f) - емкость
caverne (f) - полость, каверна
cavité (f) - пустота
chaland (m) – citerne - нефтеналивное судно, танкер
châssis (m) - рама, шасси, каретка
chaudière (f) - паровой котел, топка
chute (f) - перепад, падение, спад
convois (m) - транспортная колонна, караван
coups (m.pl.) brusques - внезапные, резкие скачки (зд.)
cuve (f) stockant - резервуар, чан, цистерна, бассейн
хранения
densité (f) - плотность, удельный вес, пустота
dépôt (m) relais - депо, склад промежуточный
déverser - переливать, выливать
digue (f) - насыпь, плотина, дамба
dissoudre - растворять, разлагать
environnement (m) - окружающая среда
eventuel, -le - возможный
exigence (f) - требовательность, взыскательность
explosion (f) - взрыв, вспышка, воспламенение
faire face à - противостоять
formation (f) saline - соленосная формация
fuite (f) - утечка, просачивание
incendie (m) - пожар
indice (m) - число, индекс, указатель
interminable - бесконечный
liquide - жидкий
mélange (m) - меланж, смесь, примесь
ravitaillement (m) - снабжение
réduire - сокращать, сократить
rigoureux, -se - суровый, тяжелый
saumure (f) - рассол
sel (m) - соль
séquence (f) - последовательность, очередность
sе succéder - следовать один за другим
tenir compte des - учитывать, принимать во внимание
visqueux, -se - вязкий
wagon (m) – citerne - вагон цистерна
Leçon № 8.
L’industrie pétrolière et environnement.
I. Devoirs pretextuels:
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les retenir:
la pollution, l’environnement, l’exploration, la production en mer, le développement du
gisement, les précautions, l’éruption, des blocs d’obturation de puits, le système du ballastage,
assurer la stabilité du navire, le port de déchargement, la technique du lavage des citernes, la
prévention, l’investissement, les barrages flottants, nettoyer les cuves, la décantation, la
cargaison, les gaz d’échappements, des véhicules, le gaspillage d’une énergie
b) Quels sont les infinitifs pour:
a pris conscience de, s’est appliqué à, a obtenu, on met en place, comprenant, pouvant assurer,
atteignent, peuvent résister à, prévu, fait, doivent.
c) Trouvez les synonymes pour les mots des listes 2 et 3 dans la liste 1.
Liste 1. Liste 2. Liste 3.
préserver accident constater
mettre en vigueur observer améliorer
entretien mise en oeuvre mettre en
perfectionner mis au point oeuvre
éruption réglage protéger
Devoir 2. Lisez et traduisez le texte «L’industrie pétrolière et environnement».
II. Devoirs de compréhension du texte.
a) Elément de conversation.
Répondez aux questions:
1. Parlez de la lutte contre la pollution au stade industriel.
2. Comment prévient-on un éventuel risque d’éruption?
3. Qu’est-ce que c’est que ballaster les navires pétroliers?
4. Quels avantages présente l’application de la technique du lavage des citernes au pétrole brut?
5. Parlez de la lutte contre la pollution au niveau de la consommation des produits.
6. Quelles sont les règles que chaque consommateur doit respecter?
b) Faites le plan des textes et développez chaque point du plan.
La chimie du pétrole qui a débuté vers 1920 a connu depuis, dans le monde entier, un
développement prodigieux. S’appuyant sur les propriétés qu’ont certains hydrocarbures de
s’adjoindre d’autres atomes et de former avec eux des produits de synthèse, les chimistes ont pu
obtenir des matières plastiques, des caoutchoucs, des textiles de synthèse, des engrais, des
colorants, des solvants, etc.
Les matières premières servant à la fabrication des produits de base de la pétrochimie
appelées «charges», peuvent être, soit le gaz de craquage provenant des unités de craquage
catalytique, soit le gaz naturel, soit des essences lourdes ou encore le gasoil.
Le terme de pétrochimie tend à désigner tout particulièrement la transformation de ces
produits pétroliers en bases pétrochimique (appelées aussi grands intermédiaires) à partir
desquelles sont fabriqués les quelque 80 000 produits divers commercialisés.
La lutte contre les pollutions de toutes sortes est à l’ordre du jour et, pour sa part,
l’industrie pétrolière, depuis de nombreuses années, a pris conscience de la nécessité de
préserver l’environnement et s’est appliquée à mettre en oeuvre des techniques appropriées.
Les problèmes de pollution avec lesquels l’industrie du pétrole se trouve confrontée se
situent à deux stades différents:
1. Au stade industriel de la fabrication des produits pétroliers;
2. Au stade de la consommation de ces produits.
La lutte contre la pollution au stade industriel.
Dans les domaines de son activité, l’industrie pétrolière a obtenu des résultats décisifs.
Exploration - production en mer.
Au cours des opérations d’exploration et de production en mer (prospection, forages,
développement des gisements), toute une série de précautions sont prises pour protéger
l’environnement.
Ainsi, par exemple, pour prévenir un eventuel risque d’éruption, on met en place des
blocs d’obturation de puits (B.O.P.) comprenant en général deux obturateurs doubles et un
obturateur universel, pouvant aasurer en cas d’urgence, la fermeture du puits en 60 à 80
secondes. Ces B.O.P. atteignent aujourd’hui des poids de l’ordre de 100 tonnes, des hauteurs
supérieures à 10 mètres et peuvent résister à des pressions de 700 à 1 000 bars.
Grâce à ces précautions, les accidents sont très rares et leurs conséquences éventuelles
peuvent être efficacement limitées par des procédés d’intervention rapide: barrages flottants et
pompage des hydrocarbures.
On a constaté que, lorsque les eaux de la mer sont naturellement claires, elles le restent
autour des exploitations pétrolières. On a même observé que les structures des plates-formes
attiraient les poissons et les crustacés.
Transports maritimes.
Comme on l’a vu plus haut, il est nécessaire, après déchargement de 1a cargaison de
pétrole brut, de ballaster les navires pétroliers avec de l’eau de mer et de nettoyer les cuves.
Autrefois, ces opérations aboutissaient au rejet, au large des côtes, d’eau de mer polluée.
Une technique dite du «load on top» a été mise en oeuvre depuis près de vingt ans et
supprime tout rejet à la mer d’eau polluée. Ce système qui est sans cesse perfectionné consiste,
après décantation des eaux de lavage et de ballastage à rendre à la mer l’eau propre et à diriger
vers un réservoir spécialement aménagé du pétrolier, les eaux polluées. On charge ensuite «par-
dessus» la cargaison de pétrole brut au port de chargement, d’où l’expression «load on top».
Dans ce cas, le progrès restant à accomplir n’est pas d’ordre technique, mais réside dans
la généralisation à 100 % d’un procédé qui a maintenant fait largement ses preuves. En ce qui
concerne la pollution consécutive à un accident de navigation, plusieurs techniques ont
également été mises au point qui doivent permettre de limiter la zone polluée et de détruire ou de
neutraliser l’huile répandue sur la mer.
Supplément au texte.
Le procédé du load on top a été sans cesse complété et perfectionné. C’est ainsi que la
mise en vigueur du système du ballastage séparé, prévu par une convention internationale de
1973, permet d’éviter tout contact entre l’eau de mer et le pétrole brut, certaines citernes étant
destinées à ne recevoir que de l’eau de mer de ballastage. Il est ainsi possible d’assurer la
stabilité du navire au moment où il quitte le port de déchargement, le ballastage définitif se
faisant au large.
Enfin, 1’application de la technique du lavage des citernes au pétrole brut présente de
nombreux avantages, tant en ce qui concerne la prévention de la pollution que la sécurité et l’on
pense, qu’à la limite, ce procédé pourrait éviter de recourir aux investissements supplémentaires
qu’entraine le ballastage séparé.
La lutte contre la pollution au niveau de la consommation des produits.
Dans le domaine industriel, on vient de le voir, des progrès décisifs ont été accomplis,
mais chacun d’entre nous, comme consommateur de produits pétroliers, doit être bien conscient
qu’il a également un rôle important à jouer pour protéger 1’environnement, et en même temps
économiser l’énergie.
Dans le domaine de la combustion, il a été constaté que la pollution de l’air par les gaz
des cheminées est imputable pour une large part à un mauvais entretien et à un réglage
défectueux des installations de chauffage. Une simple surveillance régulière des appareils permet
de réduire les pollutions, tout en économisant le combustible.
Il ne servirait à rien de mettre à la disposition de l’utilisateur un combustible propre, s’il
est destiné à être brûlé dans un appareil mal réglé car ce dernier donnera tout autant d’imbrûlés
nocifs qu’avec un combustible de mauvaise qualité.
Il en est de même de la pollution de l’air par les gaz d’échappement des véhicules, où, la
encore, la contribution apportée par le consommateur, c’est-à-dire l’usager de l’automobile, est
primordiale. Il a été ainsi démontré que le simple réglage systématique des moteurs et des
carburateurs en particulier, pourrait améliorer de près de 50 % la pollution par les gaz
d’échappement, tout en permettant de réaliser une appréciable économie de carburant.
Il ne serait être question d’entrer dans le détail des études activement menées par
l’industrie pétrolière, en liaison avec l’industrie automobile, pour rechercher les solutions les
plus appropriées et les moins contraignantes pour l’utilisateur.
Mais c’est de tous les usagers de l’automobile que dépend l’efficacité des progrès
techniques accomplis par les industries du pétrole et de l’automobile et des réglementations
édictées par les Pouvoirs publics pour réduire la pollution de l’air.
Ainsi, comme consommateurs, nous sommes tous intéressés au bon entretien et au bon
réglage des installations thermiques ou des moteurs, ces deux impératifs apparaissant comme les
maillons terminaux de la longue chaîne à assembler pour lutter contre la pollution
atmosphérique.
Respecter ces quelques règles très simples qui sont à la portée de tous, c’est apporter une
contribution efficace à la préservation de notre environnement, tout eu évitant le gaspillage d’une
énergie particulièrement précieuse et coûteuse pour l’économie générale du pays.
Raffinage.
On doit noter ici que les problèmes de pollution soulevés par les eaux résiduaires des
raffineries ont été résolus grâce aux progrès conjugués, des procédés de raffinage et des
techniques d’épuration des eaux. En ce qui concerne les fumées, les procédés mis en oeuvre:
hauteur des cheminées, contrôle des émissions gazeuses dans l’atmosphère et modification
éventuelle des combustibles utilisés ont également permis de réduire les nuisances dans ce
domaine.
Vocabulaire.
améliorer - улучшать
appréciable - заметный, ощутимый
ballastage (m) - балластировка
barrage (m) flottant - противопожарное покрытие
consommation (f) - потребление
crustacés (m.pl.) - ракообразные
entretien (m) - содержание в порядке
éruption (f) - взрыв
éventuel,-le - возможный
éviter - избегать
exploration (t) - разведывать, вести поиски
fabrication (f) - производство
gaz (m) d’échappement - выхлопные газы
imputable - вменяемый в вину, приписываемый
чему-либо, кому-либo
investissements (m.pl.) - капиталовложения, инвестиции
maillons (m.pl.) terminaux - конечные звенья цепи
obturation (f) - задвижка
pollution (f) - загрязнение
précaution (f) - предосторожность, мера
предосторожности
prendre conscience de - сознавать, понимать
protéger - предохранять
réduire - сокращать
réglage (m) - регулирование, настройка
rejet (m) - выброс, сброс
résister - сопротивляться
supprimer - исключать
surveillance (f) - уход, присмотр
technique(f) appropriée - соответствующую технику
Leçon № 9.
Le forage.
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots, essayez de les traduire:
le tambour du treuil, le câble, le derrick, le trépan à rouleau, l’engrenage, visser, la masse-tige, le
fluide de lavage, entraîner, le bassin de stockage, la conduite de refoulement, le tamis vibrant,
repêcher, le forage oblique, la flexibilité, la résistivité, la conductivité, la force électromotrice,
l’incendie, la destruction, le turbo-forage, la pompe à boue, le capteur de mesure du fond.
b) Quels sont les infinitifs pour les participes passés:
transmis, fournie, permis, retenus, repris.
les participes présents:
appuyant, atteignant, permettant, provenant, lubrifiant.
c) Lisez et traduisez le texte: «le forage»
II. Devoirs de compréhension du texte.
A. a) Trouvez les propositions impersonnelles et indéfinies.
Expliquez l’emploi des pronoms.
b) Nommez les synonymes des mots:
actionner, simultanement, essentiellement, constamment, comporter, remplacer, par conséquent.
c) Nommez les antonymes des mots:
intérieur, la remontée, envoyer, ajouter, dur, inférieur.
d) Faites entrer dans les phrases les unités suivantes:
par l’intermédiaire de, au dessus de, par suite de (loc.prép.), à l’aide de (loc.prép.).
e) Formez des substantifs avec des suffixes «ation», «ification», «tion» à partir des
verbes:
humidifier, circuler, se décanter, perturber, cimenter, perforer, installer.
f) Dans le texte «repêchage» trouvez les phrases où le sujet est exprimé par le
pronom indéfini «on». Est-ce typique pour les textes techniques?
g) Dans le texte «carrotage» trouvez les phrases avec le pronom impersonnel «il».
h) Formez des adjectifs à partir des substantifs qui contiennent le suffixe «ité»:
radioactivité, résistivité, conductivité, productivité, possibilité, instabilité, porosité.
i) Transformez la construction passive en active des propositions du texte «le
carottage».
B. Eléments de conversation.
a) Répondez aux questions suivantes:
1. Quelles techniques de forage connaissait-on?
2. Nommez l’appareillage de surface.
3. Quels services la boue de forage rend-elle?
4. Quel est l’accident de forage le plus grave?
Comment y remedie-t-on?
5. Quels genres de trépans utilise-t-on?
6. Comment le mouvement de rotation est-il transmis au trépan?
7. Quelle est la composition de la boue de forage?
b) Résumez le texte.

Le forage
On appelle «forage» l’ensemble des techniques, permettant de creuser un puits jusqu’aux
profondeurs nécessaires pour découvrir et exploiter un gisement pétrolifère.
Les matériels de forage actuels atteignent des profondeurs supérieures à 8000 m sur terre
ou en mer, lorsque les fonds ne dépassent pas 200 m.
L’appareillage de surface est essentiellement constitué par une tour en charpente
métallique, ou derrick, et par une centrale énergétique: à l’origine machine à vapeur, aujourd’hui
moteur Diesel et parfois turbine à gaz actionnent le tambour du treuil sur lequel s’enroule le
câble du palan et, simultanément, entraîne la table de rotation, située au niveau de la plate-forme
de service. L’outil, appelé trépan ou tricône, comporte trois rouleaux dentés de forme
tronconique, s’emboîtant comme des engrenages, munis de dents en carbure de tungstène,
matériau choisi pour son exceptionnelle dureté, et évantuellement incrustés de diamants
industriels. Le mouvement de rotation est transmis à l’outil par l’intermédiaire des tiges de
forage, tubes d’acier creux que l’on visse les uns après les autres au fur et à mesure que le puits
descend et dont le dernier, au niveau de la surface, est la tige carrée, qui s’emboîte au passage
dans la table de rotation. Suivant la consistance de la couche rocheuse traversée par le forage, il
faut modifier non seulement la vitesse de rotation, mais la force avec laquelle l’outil avance dans
le terrain qu’il traverse: au besoin, le poids des tubes de forage, ou train de tiges, est augmenté en
remplaçant les derniers tubes inférieurs, juste au-dessus du trépan, par des barres pleines en acier
appelées masses-tiges.
Le foreur peut également régler le poids appuyant sur l’outil en ajustant le palan pour
abaisser plus ou moins la moufle mobile porte-crochet: pour forer une roche dure, il faudra, par
exemple, appliquer une force de 40 t sur un outil de 300 mm de diamètre, ce qui s’obtient en
disposant des masses-tiges sur une hauteur de 250 m; la vitesse de pénétration ne dépasse pas 1
m/h. En revanche, dans un terrain tendre, il n’est pas rare d’obtenir un avancement de 100 m/h,
la vitesse de rotation atteignant 250 tr/mn.
La puissance de la machinerie sur un appareil lourd moderne est de l’ordre de 2 000 ch.

La circulation.
Le forage rotatif impose l’envoi continu au fond du puits d’un fluide de lavage qui a pour
but:
1° d’entraîner les débris et les remonter à la surface;
2° de refroidir le trépan tout en le lubrifiant;
3° d’humidifier la roche, ce qui facilite le travail de l’outil;
4° de déposer un gâteau d’argile, ou cake, sur les parois du puits, afin d’éviter les
éboulements;
5° de maintenir dans le puits une pression hydrostatique positive empêchant les entrées
intempestives d’eau en provenance des nappes aquifères souterraines et permettant de contrôler
toute arrivée inopinée de gaz ou de pétrole.
Le fluide, qui joue un rôle si important, est généralement une boue, mélange d’eau,
d’argile et de divers produits chimiques, dont la composition est très variable suivant l’opération
en cours.
A tout moment, on doit maintenir à une valeur comprise entre 0,5 et 1 m/s la vitesse de
circulation de la boue dans le circuit suivant:
- bassins de stockage situés à côté du derrick;
- pompes;
- conduite de refoulement, colonne montante et flexible;
- tête d’injection suspendue au crochet de la moufle mobile;
- descente à l’intérieur des tiges de forage;
- sortie par trois évents spéciaux ménagés dans le tricône de manière à balayer les dents
de chaque rouleau;
- entraînement des déblais;
- remontée à la surface par l’espace annulaire compris entre les tiges de forage et la paroi
du puits;
- retour au bassin de stockage.
En arrivant à la surface, la boue est envoyée à l’aide d’une goulotte d’évacuation sur un
tamis vibrant où sont retenus les déblais, source précieuse de renseignements sur la roche forée.
Elle retourne ensuite dans les bassins à boue où elle se décante de ses plus fines particules.
Un incident fréquent au cours d’un forage est la «perte de circulation» qui peut se
produire lorsqu’on traverse une roche poreuse ou caverneuse où s’engouffre la boue. Il est alors
nécessaire d’adjoindre à cette dernière des matières obturantes telles que des fibres ou de la
sciure de bois, des serpentins de Cellophane ou même du ciment.
Le fluide de forage doit être constamment adapté à la nature du terrain traversé, ce qui se
fait en y incorporant des additifs variés tels que:
- du sel marin coagulé à l’amidon ou au ge1 de silice pour éviter de dissoudre les couches
salifères;
- des biocides comme les phénols chlorés pour lutter contre la corrosion bactériologique;
- des dilueurs et des abaisseurs de viscosité comme le tanin, les lignites ou les phosphates.
La viscosité de la boue doit être particulièrement bien surveillée, car elle augmente
spontanément lors de la traversée de bancs d’argile ou de marne. De même, si le forage vient à
être perturbé par des venues intempestives de pétrole ou de gaz, il faut immédiatement alourdir
la boue en y ajoutant de la barytine (sulfate de baryum BaSO4).

Le tubage.
Au fur et à mesure que l’on fore un puits, il est nécessaire de le cuveler, c’est-à-dire d’en
consolider les parois à l’aide d’une colonne de tubes d’acier. Cette opération, dite «de tubage»,
doit être organisée avec soin puisque, le diamètre du forage s’en trouvant réduit, elle ne peut se
renouveler qu’un nombre limité de fois. Généralement, le forage d’un puits profond se déroule
suivant le cycle opératoire suivant:
1° le sol est attaqué au gros trépan de 24 pouces (610 mm), et il ne faut guère plus d’un
jour pour atteindre la profondeur correspondant au premier tubage: 150 à 200 m;
2° on retire le train de tiges et l’on descend à la place la hauteur équivalente de tubage de
18 5/8 pouces (475 mm);
3° une «cimentation» permet de fixer solidement en place le tubage: du ciment introduit
dans le circuit de circulation, puis refoulé par de la boue est forcé à remonter à l’extérieur du
tubage, où il se solidifie en quelques heures;
4° le forage est repris avec un trépan de 17 1/2 pouces (445 mm) de manière à passer
aisément dans le premier tubage;
5° suivant la roche rencontrée, l’usure du trépan est plus ou moins rapide: il arrive qu’il
faille chaque jour effectuer une manoeuvre «aller et retour» consistant à remonter tout le train de
forage, tige après tige, pour remplacer l’outil. On en profite pour vérifier la verticalité du puits à
l’aide d’un inclinomètre, appareil que l’on descend jusqu’au fond à l’intérieur des tiges;
6° vers 1 500 m arrive le moment de faire le second tubage, qui se réalise comme le
premier, mais avec une colonne de 13 3/8 pouces (340 mm) cimentée à son tour;
7° le trépan suivant est de 12 1/4 pouces (310 mm) et permet d’atteindre 3 000 ou même
4 000 m, profondeur à laquelle on met en place le troisième tubage, colonne de 9 5/8 pouces
(245 mm);
8° avec un trépan de 8 1/2 pouces (215 mm), on prépare le tubage profond, le quatrième
et dernier, en 7 pouces (178 mm),
9° le forage se termine jusqu’à la profondeur recherchée avec un trépan de 5 pouces (127
mm).

Le repêchage.
Il arrive assez souvent qu’une partie du train de tiges ou que le trépan lui-même se
détache, par suite de la rupture ou du dévissage d’une tige, et reste au fond du puits après que
l’on a remonté à la surface tout ce qui était resté accroché au palan. On descend alors un outil
creux en espérant qu’il ira coiffer l’extrémité brisée, ce qui permet de «repêcher» la partie restée
en panne (poisson). Malheuresement, celle-ci est le plus souvent coincée, et il faut alors essayer
de libérer le trépan de la roche qui le retient prisonnier en imbibant cette dernière d’huile ou
d’acide, ou même en l’attauquant à l’explosif. En cas d’échec, on en est réduit à abandonner le
poisson en place et à le contourner par un forage oblique: après avoir obturé au ciment l’ancien
puits, on y descend un déviateur en biseau
(sifflet) et on reprend le forage à un angle de 5 à 10° jusqu’à ce que l’on ait contourné l’obstacle
avant de se remettre à la verticale. Cela est possible grâce à la flexibilité de l’acier des tiges et du
tubage: en effet, dans un forage profond, la table de rotation doit effectuer plus de 30 tours sur
elle-même avant que la torsion appliquée au sommet du train de tiges ne se soit transmise à
l’outil, situé à quelques kilomètres plus bas.

Le carottage.
La nature du terrain foré est connue par l’examen et l’analyse des débris ramenés à la
surface par la boue. Il est néanmoins indispensable de se procurer à intervalles réguliers un
échantillon plus important (carotte), qui permettra par l’étude des fossiles une identification sûre
des diverses couches géologiques rencontrées.
Le carottage consiste à descendre au fond du puits un outil de découpage annulaire,
fourreau de 20 m de hauteur comportant à son extrémité inférieure une couronne armée de
diamants. Un bon foreur possède le doigté voulu pour trépaner, couper net et remonter un
échantillon cylindrique de roche de la longueur désirée, opération d’autant plus fréquente et
délicate que l’on approche d’une zone pétrolifère. Dans ce cas, il est d’ailleurs prudent
d’effectuer de véritables essais de production pour vérifier la présence éventuelle
d’hydrocarbures au fond du puits: on y descend un appareil spécial dénommé tester, ou
éprouvette, petit récipient équipé d’un packer, joint en caoutchouc en forme d’anneau gonflable
venant s’appuyer sur la paroi du puits. Cette manoeuvre, qui est commandée depuis la surface
par rotation du train de tiges, isole la colonne de boue, dont tout le poids repose alors sur le joint,
et, par conséquent, met le terrain foré à la pression atmosphérique: tout liquide ou gaz contenu
dans les pores de la roche s’écoule immédiatement dans le tester et peut être ramené à la surface.
On en profite, à ce moment, pour mesurer la pression régnant au fond du puits.
Pendant tout le forage, il est essentiel que la géophysique des couches rencontrées soit
constamment suivie: d’abord par l’examen des débris et l’enregistrement de la vitesse de
pénétration du trépan, ensuite par l’analyse, si possible automatique, de la teneur en
hydrocarbures de la boue remontant à la surface, mais surtout en descendant divers instruments
de mesure au fond du puits pour y effectuer les opérations suivantes:
1° Carottage électrique, qui mesure la résistivité, la conductivité et la force
électromotrice.
2° Carottage radioactif, qui détermine la radioactivité naturelle ou provoquée.
3° Carottage sonique, qui permet d’apprécier la vitesse de propagation du son dans la
roche.
Ces caractéristiques sont reportées sur un graphique appelé log, ou diagraphie, qui permet
à l’équipe de forage de savoir à quelle couche géologique elle a affaire. Un dernier carottage,
enfin, permet de vérifier que l’outil a bien pénétré dans le «socle» basalte ou autre roche sous-
jacente aux terrains sédimentaires: qualifié de sec, le puits est abandonné. L’appareil de forage
est alors démonté et transporté sur un autre site.

La complétion.
Divers indices indiquent qu’un forage pénètre dans une zone productive. Si la pression du
gisement est plus forte que le poids de la colonne de boue, le puits commence à débiter, et le
niveau du bassin de stockage de la boue monte brutalement: on dit que le puits donne un sursaut,
ou kick (coup de pied). Pour éviter l’éruption, il faut aussitôt fermer la vanne de sécurité,
obturateur à mâchoires de caoutchouc ou d’acier que l’on actionne par des vérins hydrauliques et
qui est installé immédiatement au-dessous de la table de rotation. En même temps, on alourdit la
boue par un épaissis sur (barytine).
Si, au contraire, la pression exercée par la colonne hydrostatique est trop forte, il se
produit une perte de circulation à laquelle on remédie en allégeant la boue et en chargeant de
matières obturantes. C’est la période critique, où une fausse manoeuvre peut conduire à un
dégagement violent de pétrole ou de gaz à 1’atmosphère, qui, parfois, s’enflamme. En plus du
grave danger couru par les foreurs, un incendie de puits cause généralement la destruction totale
de 1’appareil et l’abandon du forage. Pour éteindre le feu, on souffle d’abord la flamme à
l’explosif, puis on coiffe la tête de puits d’une vanne spéciale, que l’on ferme progressivement.
Dans un forage bien contrôlé, la pression du gisement étant équilibrée par la boue, il est possible
de procéder à la complétion, c’est-à-dire aux préparatifs de mise en exploitation, constitués par la
succession d’opérations suivante:
1° mise en place du dernier cuvelage (tubage de production de 7 pouces);
2° cimentation très soigneuse;
3° dernier carottage électrique permettant de situer très exactement le niveau pétrolifère;
4° perforation du tubage, opération réalisée en descendant un fusil à la hauteur voulue et
en tirant.des balles à travers le tubage et le cimentage;
5° installation des vannes de tête de puits (arbre de Noël) au sommet du cuvelage.
Dans la plupart des cas, il suffit alors d’ouvrir les vannes pour que le puits se mette à
débiter. Pour des gisements plus compliqués, on descend dans le puits une ou plusieurs colonnes
de production, trains de tubes de 2 3/8 pouces (60 mm), jusque à hauteur des perforations, avec
des packers (joints isolants): on peut ainsi extraire simultanément, sans les mélanger, des gaz ou
des pétroles provenant de niveaux différents du puits.

Forages particuliers.
En dehors du forage rotary classique, il existe d’autres procédés, par exemple en
remplaçant la boue par de l’air ou du gaz comprimés: on a recours à cette méthode dans les
zones désertiques dépourvues d’eau, ou lorsque des pertes de circulation trop importantes sont à
craindre. Bien entendu, une installation de boue reste branchée en parallèle, pour prévoir le cas
d’éruption.
Entre le forage à l’air et à la boue s’intercalent toute une série de fluides intermédiaires.
- Le turboforage utilise pour l’entraînement de l’outil non plus la rotation du train de
tiges, mais une turbine à multiétages installée juste au-dessus du trépan, auquel elle est
directement accouplée. L’énergie est fournie par la circulation de la boue à travers la turbine, ce
qui nécessite des pompes à boue plus puissantes que pour le rotary. Simultanément, il peut être
intéressant d’effectuer une lente rotation du train de tiges, combinant ainsi les deux méthodes de
forage. En turboforage, l’outil tourne à une vitesse de 500 à 700 tr/mn, ce qui assure une
progression beaucoup plus rapide à travers les roches dures, au prix d’une usure accélérée des
tricônes. Le turboforage présente le très gros avantage de supprimer l’usure des tuges de forage.
Il permet en outre de transmettre au trépan des puissances de 300 à 500 ch. Quoique plus
onéreux, au total, que le rotary, ce procédé est néanmoins très utilisé en Russie, ainsi que dans le
reste du monde, pour les forages en mer et pour les forages déviés.
- Dans le flexoforage, l’outil est entraîné par un moteur de fond de puits, turboforeuse ou
électroforeuse, et le train de tiges est remplacé par un flexible continu en élastomère armé. Ce
procédé a l’avantage de permettre une liaison continue et facile à réaliser entre la surface et les
capteurs de mesures du fond (tachymètre couplemètre, manomètre). Mis au point récemment par
collaboration entre la France et la Russie, le flexoforage a déjà permis d’atteindre des
profondeurs de 4 000 m.

Le forage en mer.
Du forage sur terre, on est passé insensiblement au forage dans des marécages ou des
lagunes, avec des matériels et des méthodes classiques, puis au forage à des distances croissantes
des côtes, par des fonds ne dépassant pas 50 m, limite d’utilisation des plates-formes reposant sur
leurs jambes à hauteur réglable; enfin, au forage à l’aide de navires de large permettant
actuellement de travailler par des fonds de 200 m.
Comme les techniques de prospection marine explorent maintenant le fond de la mer à 4
000 m de profondeur d’eau, et qu’il existe même un projet pour aller à 8 000 m, il ne paraît pas
douteux que les progrès du forage offchore, dont le coût est beaucoup plus élevé qu’à terre,
continueront bien au-delà du plateau continental. Ce dernier, partie submergée d’anciens
continents, est déjà l’enjeu de recherches et de forages très actifs, car on estime qu’il ne recèle
pas moins de 100 milliards de tonnes de pétrole, soit deux fois plus que la totalité des réserves
prouvées connues actuellement pour l’ensemble des terres émergées.

L’industrie du forage.
Le forage constitue une industrie propre, ayant ses structures et ses caratéristiques.
A l’origine, les grandes sociétés pétrolières possédaient leurs équipes et leurs matériels
de forage individuels, dont les méthodes de travail étaient tenues jalousement secrètes.
Or, il s’agit d’une activité très difficile à organiser, car on ne peut jamais être certain à l’avance
de la durée de la prospection préliminaire, de la durée et du prix du forage, de son résultat, du
nombre de puits qui seront nécessaires avant que l’exploitation d’un gisement soit rentable, pas
plus que de la conjoncture économique ou du ralentissement ou de l’accélération qui se
produisent dans la recherche de nouvelles ressources pétrolières suivant que les réserves sont
jugées surabondantes ou insuffisantes.
De plus en plus, les travaux de forage sont confiés à des entreprises spécialisées qui, par
le jeu de la libre concurrence, offrent leurs services aux propriétaires ou aux concessionnaires
des terrains à forer. Cela atténue, dans une certaine mesure, les «dents de scie» dans les
programmes de forage. Chaque année, dans le monde, il se fore près de 100 000 km de
profondeur totale de puits avec un prix de revient, certes très variable, mais de l’ordre de 1 000 F
le mètre foré. Depuis un siècle, l’ensemble des puits réalisés par l’industrie pétrolière atteindrait,
s’ils étaient mis bout à bout, plus de 2 millions de kilomètres, de quoi transpercer 160 fois la
Terre de part en part.
Vocabulaire.
Le forage
à l’aide de - при помощи, с помощью
abaisser - снижать
abaisseur (m) - понизитель
actionner - приводить в движение, в действие
adapter - приспосабливать, прилаживать
additifs (m.pl.) - добавки, присадки
adjoindre - привлечь в помощь
agent (m) moussant - вспениватель
air (m) comprimé - сжатый воздух
aisément - легко, свободно
ajuster - пригонять, прилаживать
alourdir - утяжелять
amidon (m) - крахмал
anhydre - безводный, обезвоженный
annulaire - кольцевой,
кольцеобразный
argile (f) - глина
au-dessus de - сверху, выше, над
balayer - мести, подметать
bano (m) - слой, пласт
barre (f) - труба
barytine (f) - барит, утяжелитель глинистого
раствора
bassin (m) à boue - приемная емкость промывочной
жидкости
bassin (m) de stockage - сборный резервуар
bioсide - биосидный
boue (f) airée - аэрированный глинистый раствор
boue (f) alourdie - утяжеленный глинистый раствор
câble (m) - кабель
cake (m), gateau (m) - глинистая корка
d’argile
carbure (m) de tungstène - карбид вольфрамовый
caverneux, -se - кавернозный, ноздреватый
ciment - цемент
coaguler à - коагулировать, свертывать
colmater - засорять, загрязнять, закупоривать
comporter - состоять из, иметь в своем составе
conduite de refoulement - напорный трубопровод
consistance (f) - консистенция, плотность
сonsolider - консолидировать, цементировать
continue - непрерывный
сuveler - крепить (ствол скважины)
décanter (se) - отстаиваться
densité (f) - плотность
dérouler (se) - протекать
diluer - разбавлять, разжижать
dissoudre - растворять
dureté (f) - твердость
éboulement (m) - обвал (в скважине)
emboîter (se) - быть пригнанным, вдавленным
empêcher - препятствовать, мешать
en revanche - 1ос.adv. - за то, взамен
engoufrer (sе) - врываться, прорваться
engrenage (m) - зубчатая передача, зубчатое колесо
enrouler (se) - обматываться
entraîner - смывать, сносить, тянуть за собой
entrée (f) - вход, поступление
envoi (m) - посылка, отправка
être forcé à (remonter) - быть вынужденным (подняться)
évent (m) - насадка (на долото)
éventuellement - в известных случаях, в случае
необходимости
fibre (f) - фибра, фибровая ткань
fin –e - тонкий, мелкий
fluide (m) de lavage - промывочная жидкость
force (f) - сила
gel (m) de silice - силикагель
goulotte (f) d’évacuation - желоб
humidifier - увлажнять
immédiatement - немедленно
inclinomètre (m) - инклинометр
inopiné, -e - неожиданный, внезапный
intempestif, ve - несвоевременный
inсorporer - включить в состав
inсrusté de diamant industriels - покрытый, инкрустированный пром.
алмазами
la circulation - циркуляция
lignite (m) - лигнит
marne (f) - мергель
masse (f) tige - утяжеленная бурильная труба (УБТ)
mélange (m) - смесь, соединение, меланж
moufle (f) mobile porte-сrochet - подвижный (талевый) блок и крюк
munir de qсh. - наделять чем-либо, снабжать чем-
либо
négligeable - ничтожный
obturant - закрывающий, уплотняющий
par l’intermédiaire de - через посредство, с помощью
paroi (f) - стенка, внутренняя стена
particule (f) - частица, частичка
pénétration (f) - проникновение
perte (f) - потеря, утечка
perte (f) de circulation - потеря циркуляции
phénol (m) chloré - фенол хлор…
phosphates (m.pl.) - фосфаты
précieux, -sе - ценный
profiter de (on profite) - пользоваться, воспользоваться
réduit, -e - уменьшенный, сокращенный
renouveller (se) - возобнавляться
salifère - соленосный
sciure (f) de bois - опилки
sel (m) marin - морская соль
serpentin (m) - змеевик
simultanément - одновременно
solidifier (se) - затвердевать
source (f) - источник
spontanément - самопроизвольно, спонтанно
supérieur, -e à - высший, больший
surveiller - присматривать, следить, наблюдать
за…
tambour (m) du treuil -барабан лебедки
tamis (m) vibrant - сито вибрационное
tanin (m) - танин, дубильное вещество
tendre - мягкий
tour (f) - колонна, вышка
traverser - проходить
trépan (m) à rouleau (m) - шарошечное долото
tricône (m) - трехшарошечное долото
tubage (m) - крепление (скважины) обсадными
трубами
usure (f) - износ
viscosité (f) - вязкость
visser - свинчивать

Le repêchage
acide (m) - кислота
annulaire - кольцеобразный, кольцевое
apprécier - оценивать, определять
au sommet de - на вершине
basalte (m) - базальт
biseau (m) - выклинивание
(en biseau)
carottage (m) électrique - электрометрия, электрокаротаж
carottage (m) radioactif - радиометрия, радиоактивный метод
каротажа
carottage (m) sonique - акустический каротаж
carotte (f) - керн.
coiffer l'extrémité brisée - накрывать, зацепить поломанный
конец
coincer - заклинивать
conductivité (f) - удельная электропроводность
contourner - обходить, огибать
couper net - отрезать четко (метко)
découpage (m) - пересечение
démonter - демонтировать, разбирать
dénommé - названный, именуемый, прозванный
détacher (se) - отрываться, отцепляться
déviateur (m) - отклонитель
dévissage (m) - развинчивание
diagraphie (f) - промысло-геофизическая
(каротажная) диаграмма
doigté (m) - сноровка, умение
échec (m) - неудача, срыв
en effet (loс. adv.) - в самом деле
éprouvette (t) - пробирка
espérer - надеяться
essai (m) - исследование, опробывание
flexibilité (f) - гибкость
forage (m) oblique - бурение наклонное (искривленное)
force (f) électromotrice - электродвижущая сила
fossile (m) - ископаемые
fourreau - хвостовик (колонны)
fréquent ,-e - частый
gonfler - набухать, распухать, надуваться
i1 arrive - случается
il est prudent de - благоразумно, осмотрительно
imbiber - пропитывать, смачивать
joint (m) - присоединенный
le сarottage - каротаж
log (m) - каротажная диаграмма
obstacle (m) - препятствие
obturer - закупоривать, закрывать, перекрывать
outil (m) сreux - инструмент пустотелый
packer (m) - пакер
par conséquent (loc.adv.) - таким, образом, следовательно, стало
быть
par suite de (loc. prép.) - в связи
poisson (m) - предмет, упавший в скважину
propagation (f) - распространение, продвижение
récipient (m) - сосуд
repêcher - вести ловильные работы
reporter - наносить, переносить (на карту)
résistivité (f) - удельное сопротивление
retenir prisonnier - держать в плену
rupture (f) - обрыв, разрыв, поломка
sec (m) - сухой, пустой
sifflet (m) - отклоняющий снаряд
«socle» (m) - фундамент
sous-jacent, -e - подстилающий, нижележащий
teneur (f) - содержание
torsion (f) - вращение
trépaner - бурить

La complétion
abandon (m) - оставление, ликвидация, консервация
allégeant (m) - облегчитель (раствора)
balle (f) - пуля
сauser - причинять
complétion (f) - комплектование, пополнение
danger (m) - опасность
débiter - давать дебет, иметь дебет
dégagement (m) - выброс, выделение
destruction (f) - разрушение, уничтожение
enflammer (se) - воспламеняться, загораться
épaississeur (m) (barytine) - загуститель глинистого раствора
éteindre - гасить, погашать
extraire - извлекать, удалять
flamme (f) - пламя
fusil (m) - ружье
incendie (m) - пожар
kick (coup (m) de pied) - пинок
machoire (f) (d’obturateur) - трубная плашка, превентор
obturateur (m) - обтюратор, затвор, задвижка
remédier - помогать
soigneux, -e - тщательный
souffler - задувать
succession (f) - последовательность
sursaut (m) - рывок, скачок
tirer - простреливать, взрывать
total, -e - полный
vanne (f) de sécurité - противовыбросовая задвижка,
предохранит. задв.
vérin (m) - домкрат
violent, -e - сильный, бурный, неудержимый

Forages particuliers
accélération (f) - ускорение, нарастание
accouplé, -e - соединенный
broncher - включать
capteur (m) de mesure - датчик скважинного прибора
du fond
conjoncture (f) - конъюнктура
couplemètre (m) - парометр
croissant, -e - возрастающий, растущий
dépourvu, -e - лишенный
douteux, -sе - сомнительный
élastomère (m) armé - эластомер армированный
enjeu (m) - цель, предмет
entraînement (m) - привод, вынос, вымывание,
тренировка прибора
intercaler (se) - вставлять, включать
intermédiaire - промежуточный
lagune (f) - лагуна
marecage (m) - болото
monomètre (m) - монометр
onéreux, -se - дорогостоящий
particulier, -e - особый, частный
pompe (f) à boue - грязевой насос, буровой насос
préliminaire - предварительный
ralentissement (m) - замедление
soit (loc.adv.) - то есть, а именно
supprimer - ликвидировать, уничтожить
surabondant, -e - обильный, избыточный
tachymètre (m) - тахиметр
totalité (f) - общая сумма, совокупность
turbine (f) multiétagé - многоступенчатая турбина
turboforage (m) - турбинное бурение
Leçon № 10.
Le forage en mer (offshore).
I. Devoirs prétextuels.
Devoir 1. a) Lisez à haute voix les mots et les groupes de mots:
le marécage, la lagune, la partie submergée d’anciens continents, le ralentissement,
l’accélération, surabondant, insuffisant, l’offshore, le gisement, la reconnaissance, la
radiolocalisation, l’erreur, la prospection offshore, le coffret étanche, la pésanteur, le roulis, le
train d’ondes, le caisson flottant, deballaster, le centre de gravité, le sea-line (silajn), la rentrée de
puits, le flexo-carottage, le puits éruptif.
b) Quels sont les infinitifs pour les participes passés:
tenus, confié, capté, interdit, mis, descendu, maintenu, construit;
pour les participes présents:
comprenant, remplaçant, permettant, comportant, pouvant, servant, assurant, polluant.
c) Lisez et traduisez le texte “Le forage en mer”.
II. Devoirs de compréhension du texte.
1. Relisez le texte en recherchant tous les cas d’emploi:
des verbes à la forme passive;
des participes présents;
des participes passés en fonction des adjectifs.
2. Nommez les mots de la même racine que vous connaissez:
indiquer, forer, débit, lourd, épais, léger, obturer, exploiter, installer, cimenter.
3. Formez des substantifs à l’aide de suffixe «ment» des verbes:
alourdir, refroidir, ralentir.
4. Remplacez le pronom relatif «dont» par d’autres pronoms:
«Les observations astronomiques classiques, dont la précision est faible, sont impossibles par
temps couvert».
«Ce sont des entonnoirs renversés, en acier, dont la cheminée culminant à 65 m émerge
d’environ 16 m au-dessus de l’eau».
5. Faites entrer dans les phrases les expressions:
en dehors de, il s’agit de, destiné à, se caractérise par, à partir de, avoir pour but, il est possible
de.
6. Expliquez le sens de «faire» dans les phrases:
«L’étincéleur (sparker) fait éclater une décharge électrique de 8 000 v entre deux électrodes
immergées».
«Le canon à gaz (gaz exploder) fait exploser un mélange détonnant de propane et d’oxygène».
7. Traduisez les phrases:
a) От бурения на суше мало-помалу перешли к бурению в открытом море на больших
глубинах.
b) Стоимость морского бурения значительно выше, чем на суше.
c) Морское бурение, будучи значительной частью нефтяной промышленности, развивается
очень быстро.
d) Существует много приборов для успешного проведения поисков морских
месторождений.
8. Faites le plan de chaque chapitre du texte.
9. Résumez le texte en vous servant du plan.

L’offshore.
L’offshore est la partie de l’industrie du pétrole comprenant la prospection, le forage et
l’exploitation des gisements situés au large des côtes.
Ses débuts remontent à une cinquantaine d’années avec les premiers forages sur pilotis
dans les marécages en Louisiane, sur le lac Maracaibo (Venezuela) ou sur la Caspienne (Bakou).
Les gisements les plus accessibles, situés sous le plateau continental, contiendraient 100
milliards de tonnes de pétrole, soit deux fois plus que la totalité des réserves prouvées de
l’ensemble des terres émergées. Aussi l’offshore est-il le secteur de l’industrie pétrolière qui se
développe le plus rapidement, et dans toutes les parties du globe. L’environnement marin et sa
protection exigent une adaptation difficile et coûteuse des méthodes utilisées à terre, qui permet
actuellement de forer sous 300 m d’eau, mais avec un prix de revient élevé.

Le positionnement offshore.
Dès que l’on a perdu de vue les côtes, la première difficulté consiste à déterminer à
chaque instant, et aussi exactement que possible, la position de l’avion de reconnaissance, du
navire-laboratoire ou de l’engin de forage. On y arrive par plusieurs procédés.
- Les observations astronomiques classiques, dont la précision est faible, sont impossible
par temps couvert.
- La radiolocalisation à partir d’émetteurs à terre fait appel aux systèmes dits
«hyperboliques»: la position est donnée par le recoupement d’hyperboles, dont chacune est une
courbe le long de laquelle la différence de distance, par rapport à deux émetteurs identifiés par
signaux hertziens, est constante. La precision obtenue est de l’ordre du kilomètre.
- Le système de navigation par satelite radio (US Navy) donne, théoriquement, une
précision de 70 m, mais nécessite une connaissance très exacte de la vitesse réelle du navire.
D’autre part la présence de courants multiple plusieurs fois l’erreur probable.
- Les techniques acoustiques (sonar) utilisent des balises installées au fond de l’eau, à une
profondeur connue. Celles-ci renferment de petits émetteurs d’ondes ultrasonores qui sont
captées par le navire: un réseau à 4 000 m de fond et à mailles de 20 km assure le positionnement
à 20 m près.

La prospection offshore.
Magnétométrie aéroportée.
Elle ne présente pas de différence essentielle entra le prospection par survol de la mer et
la prospection par survol de la Terre, en dehors du problème délicat de localisation.

Gravimétrie.
Elle peut se pratiquer en descendant l’appareil dans un coffret étanche, jusqu’au fond de
l’eau; mais il est plus rapide d’effectuer les mesures de l’accélération de la pesanteur à partir du
navire-laboratoire en utilisant un stabilisateur giroscopique pour compenser le roulis.

Sismique marine.
Cette méthode exige la mise au point d’équipements particuliers. Il s’agit d’étudier la
propagation dans le sol d’ondes élastiques, analogues en plus faible à celles d’un tremblement de
terre, qui se réfléchissent sur les couches souterraines et qui sont captées à leur retour à la surface
par des détecteurs de vibrations appelés hydrophones. En sismique offshore, les hydrophones
sont disposés le long d’une ligne souple - la flûte, d’une longueur de 1 200 m, remorquée par le
navire-laboratoire-et reliés par un faisceai de câbles aux instruments enregistreurs situés à bord.
L’ébranlement du milieu marin est obtenu par un tir d’explosif immergé à 1 ou 2 m en utilisant
une charge de quelques kilogrammes de dynamite larguée et portée à détonation au moment
approprié, à partir soit d’un second navire, le boutefeu, soit du laboratoire lui-même. La
prospection sismique progresse beaucoup plus rapidement sur mer que sur terre, mais son
éfficacité est gênée par de nombreux «bruits» marins, en particulier par l’effet de la bulle de gaz
produite lors de l’explosion; d’autre part, elle est interdite sur les lieux de pêche.
L’Institut français du pétrole a mis au point un dispositif baptisé Flexotir qui évite ces
inconvénients.
En effet, dans le Flexotir, une cartouche d’explosif qui ne contient que 50 g est descendue
par un petit flexible, puis est introduite dans une sphère d’acier, immergée à une dizaine de
mètres de la surface et percée de nombreux orifices. L’effet de bulle se trouve, de cette manière,
très atténué.
On a cherché, d’autre part, à éliminer complètement les explosifs en les remplaçant par
divers dispositifs immergés à 10 ou 15 m et permettant des séquences de tir rapides.
- L’étinceleur (sparker) fait éclater une décharge électrique de 8 000 V entre deux
électrodes immergées.
- Le canon à gaz (gas exploder) fait exploser un mélange détonant de propane et
d’oxygène.
- Le canon à air (air gun) utilise la détente brutale d’air comprimé sous une pression de
150 bar.
- Le Vaporchoc émet des jets brusques de vapeur d’eau à 400°C sous une pression de 60
bar.
- Le Flexichoc de l’Institut français du pétrole se compose de deux grandes cymbales
d’acier de 1,25 m de diamètre, placées face à face et reliées par une membrane de caoutchouc;
après avoir fait le vide entre elles, en relâchant brusquement le système de bielles qui les
maintenait écartées, on provoque une implosion qui déclenche un train d’ondes de pression.

Le forage en mer.
Les premiers puits offshore furent forés au-dessus de quelques mètres d’eau, à proximité
du rivage, en utilisant un derrick reposant au fond. Cette technique évolua ensuite
progressivement vers la construction de plates-formes de forage en mer de plus en plus massives
et de plus en plus hautes: pour être à l’abri des vagues, l’appareillage doit se trouver à environ 20
m au-dessus du niveau moyen de l’eau. L’emploi de plates-formes fixes n’est possible que dans
des lagunes ou devant des côtes très plates par des fonds de moins de 50 m.
Après avoir essayé la barge de forage submersible, dont la coque peut être complètement
immergée, en eau peu profonde, et reposer sur le fond de la mer, les constructeurs se sont tournés
vers la plate-forme mobile munie de trois ou quatre piles escamotables, suivant que le caisson
flottant est triangulaire ou carré. Une fois remorqué sur les lieux de forage, l’engin descend ses
«jambes» jusqu’à ce qu’elles reposent sur le fond, puis prend appui sur elles pour se hisser hors
de l’eau et, à l’aide de vérins, monter la plate-forme hors d’atteinte des houles les plus fortes. On
construit pour la mer du Nord des «jackups» (plate-forme auto-élévatrice) capables de forer un
puits à 10 000 m par des fonds de 100 m pendant les plus fortes tempêtes: vent de 175 km/h et
creux de 15 m. Un tel engin, qui nécessite un équipage de 75 marins-foreurs, coûte 10 millions
de dollars.
- Les semi-submersibles. D’une mise au point plus récente, ces plates-formes de forage
ont leur coque submergée: leur stabilité est assurée non plus par des jambes allant au fond de
l’eau, mais par des pieds, sortes de grands flotteurs placés sous l’engin dont on règle la
profondeur d’immersion à quelque 20 m en les déballastant plus ou moins à l’air comprimé. Le
plus grand de ces appareils, également destiné à la mer du Nord (1973), se caractérise par un
déplacement de 42 000 t avec un tirant d’eau de 23 m. C’est une structure carrée de 70 m de
côté, pouvant travailler au-dessus de 300 m d’eau par tous les temps; l’équipage de 86 personnes
dispose de cabines à air conditionné; l’engin coûte plus de 20 millions de dollars. Ce semi-
submersible est maintenu en place par un système d’amarrage comportant huit ancres de 15 t, la
tension de chaque chaîne étant réglée par un treuil télécommandé à partir d’un calculateur central
et par un système de positionnement dynamique comprenant quatre propulseurs à hélices.
- Les navires de forage. La possibilité de forer en haute mer a été démontrée à partir de
1968 par le navire océanographique Glomar Challenger, qui a remonté des carottes prélevées à
près de 9 000 m de fond.
Parmi les quelque cinquante navires de forage pétrolier actuellement à l’oeuvre de par le
monde et pour lesquels diverses solutions ont été imaginées, notamment la double coque
(catamaran), afin d’améliorer leur stabilité, le bâtiment français Pélican (1972) est le plus gros et
le plus moderne. Jaugeant 14 650 t, d’une longueur de 149 m, se déplaçant à 25 km/h, il a une
autonomie de trois mois avec 79 personnes à bord. Il a coûté 88 MF (16 millions de dollars). Le
derrick installé en son milieu est conçu pour forer des puits de 6 000 m de profondeur au-dessus
de 300 m d’eau, même par mer agitée: l’effet de la houle est compensé par des citernes
stabilisatrices dont on règle le remplissage afin de modifier le centre de gravité du navire et de
briser ainsi le roulis. Le dispositif de positionnement a pour but de maintenir le bâtiment en place
avec une tolérance sur sa position de 1 p. 100 de la profondeur de la mer, soit par exemple plus
ou moins 2 m lorsquil y a 200 m d’eau sous la quille. On y parvient grâce à deux hélices de
propulsion à pas variable et à cinq hélices de transversales, l’ensemble étant télécommandé par
un ordinateur. Le repérage de position sa fait au sonar: on installe au fond de la mer, de part et
d’autre du point de forage, des «répondeurs» qui renvoient sous forme d’écho acoustique les
ondes ultrasonores émises par les interrogateurs placés sous le navire. Renvoyées en surface, ces
ondes sont captées par des hydrophones récepteurs et transformées en instructions par
l’ordinateur.

La rentrée de puits.
Le problème le plus délicat pour le forage sous-marin à partir d’un navire est de retrouver
l’orifice après chaque remontée du train de tiges. On installe certes un grand entonnoir
métallique à l’entrée du puits, pour guider l’outil au moment où on le redescend: mais, quelque
stable que soit le bateau, il est nécessaire d’avoir encore recours au sonar: le trépan est
transformé en tête chercheuse propulsée par la réaction d’un jet d’eau giclant par une ouverture
latérale. C’est d’ailleurs par cette méthode que le Glomar Challenger a pu réussir une rentrée de
puits par des fonds de 4 000 m dans la mer des Caraibes.
En France, l'institut français du pétrole a mis au point non seulement un sonar de rentrée
très efficace, mais également un appareil de «flexo-carottage» qui repère le trou en cours de
forage et y descend un outil découpeur électrique capable de remonter à l’air libre un échantillon
de la roche forée.
II est maintenant possible de découvrir et de mettre en exploitation des gisements sous-
marins sans aucune installation de surface: les travaux réalisés par J.V. Cousteau ont notamment
permis aux constructeurs de mettre au point des équipements spécialement conçus pour le fond
de la mer. C’est ainsi que l'institut français du pétrole a un important programme de recherche
sur la connexion de tête de puits, sur le treuil immergé au fond servant à la descente des
instruments de mesure dans le puits, sur les cloches de plongée et sur les sous-marins miniatures.
Quoique des plongeurs puissent travailler pendant plusieurs heures en condition saturée à - 250
m, il est éprouvant pour l’organisme humain de prévoir l’exploitation des futurs gisements sous-
marins par des stations satellites, véritables «maisons sous la mer», qui rappellent les stations
orbitales: ce seront de petites usines posées sur des piliers au fond de l’eau, sans limitation de
profondeur, chacune correspondant
à la surveillance et à la maintenance d’un groupe de puits productifs (18 dans le cas du
prototype). Plusieurs hommes travailleront en permanence dans les divers étages de cette tour de
20 m de haut, au sommet de laquelle viendra se poser le sous-marin de service pour le
ravitaillement et la relève.

Le pétrole brut offshore.


Les premiers gisements offshore ont été découverts à proximité des côtes et il a été
relativement facile de relier les puits entre eux ainsi qu’au rivage par un pipe-line immergé et
enfoui dans une sauille, tranchée creusée au fond de la mer que les courants ont vite fait de
combler de dépôts, assurant la protection à la fois de la canalisation et des chaluts de pêche. Dans
ce cas, la manoeuvre des vannes de tête de puits est généralement télécomandée par radio à partir
de la terre ferme.

L’exploitation d’un gisement offshore.


Après avoir découvert et délimité le champ pétrolifère sous-marin par des forages
d’exploitation, il reste à l’exploiter. Opération déjà délicate sur terre, la complétion, ou mise en
service d’un puits, l’est encore bien davantage au fond de la mer. Si elle échoue, ce qui arrive
parfois, elle provoquera un flot de pétrole polluant la mer ou de gaz dangereux pour la
navigation, ou encore une torchère brûlant pendant des mois, voire des années, jusqu’à ce qu’on
ait réussi à «tuer» le puits éruptif par injection de boue ou de ciment à l’aide de forages latéraux.
L’équipement des puits forés en eau peu profonde depuis des plates-formes fixes est installé sur
ces dernières sans difficulté particulière. En revanche, dès que l’on fore à partir d’engins mobiles
ou de navires, il faut avoir recours à des plongeurs pour fixer sur la tête de puits des obturateurs
de sécurité, puis, l’arbre de Noël. Ces vannes sont ensuite télécommandées depuis la surface
mécaniquement par des rênes ou électriquement par câble.
En revanche, au centre de la mer du Nord, à 200 km de la côte britannique ou de la côte
norvégienne, l’exploitation des gisements exige la mise en place de plates-formes de production,
véritables îles artificielles en charpente métallique ou béton armé. D’une masse plusieurs fois
supérieure à celle de la tour Eiffel, elles sont construites à la côte, dans les pays riverains, puis
remorquées et immergées sur place. Ces structures servent d’abord à forer les puits directionnels
d’exploitation qui draineront rationnellement le gisement, à supporter les équipements de
séparation et de dégazage du pétrole brut ou de déshydratation du gaz naturel, à recevoir les
compresseurs de refoulement de ce dernier dans le gazoduc, ainsi que ceux de réinjection dans la
formation, à accueillir les pompes d’expédition du brut par oléoduc ou celles de chargements de
navires pétroliers, enfin à loger le personnel exploitant, dont l’effectif peut atteindre une centaine
de foreurs et d’opérateurs.
Le gaz et le brut du secteur britannique sont acheminés vers Aberdeen ou les îles
Shetland. Le gisement d’Ekofisk, qui appartient à la Norvège, n’a pu être relié à ce pays par tube
immergé, en raison de l’existence de fosses marines profondes; il est donc raccordé par oléoduc à
la Grande-Bretagne et par gazoduc à l’Allemagne. Il est également possible de l’exploiter par le
chargement direct de pétroliers sur place: une ile artificielle constituée par un caisson en béton
précontraint à double enceinte pouvant stocker 160 000 m3 de pétrole brut y a été installée, ainsi
qu’une bouée de chargement sur laquelle les tankers viennent s’amarrer pendant les accalmies
(vagues de moins de2,5 m), quitte à se déhaler par gros temps.
Des réservoirs d’une taille unitaire de 80 000 m3 ont été mis en service au-dessus du
gisement marin de Dubayy dans le golfe Persique: ce sont des entonnoirs renversés, en acier,
dont la cheminée culminant à 65 m émerge d’environ 16 m au-dessus de l’eau.

Coût de l’offshore.
La part de l’offshore dans la production mondiale de pétrole atteint déjà 20 p. 100 et pourrait
dépasser la moitié avant la fin du siècle. Si l’on ajoute au coût particulièrement élevé des
installations spéciales à ce procédé d’exploitation celui des moyens logistiques, remorqueurs,
avitailleurs, hélicoptères, etc., il n’est pas étonnant que le prix de revient du brut soit triplé.
Vocabulalre.
atténuer - ослаблять, уменьшать
insuffisant,-e - недостаточный
prix (m) de revient - себестоимость
transpercer - просверливать

L’offshore
accessible - доступный, достижимый
pilotis (m) - свайное основание, фундоментальные
сваи
prouvé, -e - доказанный
remonter - восходить на

Le positionnement offshore
à partir de (loc.prép.) - начиная c
balise (f) - бакен, веха
courbe (f) - кривая
émetteur (m) - передатчик, радиопередатчик
erreur (f) - погрешность, ошибка
hyperbole (f) - гипербола
maille (f) - сетка, ячейка, отверстие
radiolocalisation (f) - радиолокация
reconnaissance (f) - разведка, обследование
recoupement (m) - проверка сведений путем
сопоставления
renfermer - заключать, содержать

La prospection offshore
approprié, -e - надлежащий, соответствующий
baptisé, -e - окрещенный, прозванный
bielle (f) - шатун
bout-feu (m) - взврывник, рабочий на взрывных работах
bruits” (m.pl.) - шумы
brusquement - внезапно, вдруг, резко
bulle (f) - пузырек
canon (m) à air (air - воздушная пучина
gun)
canon (m) à gaz (gaz - газовая пушка
exploder)
cartouche (f) - патрон, цилиндр
coffret (m) étanche - сундучок герметичный, непроницаемый
cymbale (f) - металлич. тарелка
décharge (f) - заряд
déclencher - пускать в ход, разъединять, приводить в
действие
détecteur (m) - детектор
ébranlement (m) - сотрясение
écarté, -e - удаленный, отклоненный
émettre - передавать
étinceleur (m) sparker - спаркер
faisceau (m) - серия, пучок
Flexichoc (m) - флексишок
Flexotir - флексотир
flûte (f) - сейсмическая “коса”
giroscopique - гироскопический
gravimétrie (f) - гравиразведка, разведочная гравиметрия
hydrophone (m) - гидрофон
immergé, -e - погруженный
implosion (f) - имплозион
jet (m) - струя
larguer - отвязывать, отпускать
magnétométrie - аэромагнитометр
aéroportée (f)
orifice (m) - отверстие
percé, -e - просверленный, дырявый
pésanteur (f) - сила тяготения
rapide - быстрый, скорый
relâcher - расслаблять, отпускать, освобождать,
распускать
remorquer - буксировать, вести на буксире, тащить
roulis (m) - бортовая качка
séquence (f) - очередность, последовательность
stabilisateur (m) - стабилизатор
train (m) d’ondes - волновой пакет, ряд волн.
vaporchoc (m) - порошок

Le forage en mer
à proxémité de - вблизи, поблизости от чего-либо
(loc.adv.)
amarrage (m) - постановка на якорь, сцепка,
прикрепление
ancre (f) - якорь
caisson (m) flottant - кессон плавучий
саrré, -е - квадратный
centre (m) gravité - центр тяжести
citerne (f) - цистерна
deballaster - освобождать, облегчать
épuration (f) - очистка
escamotable - съемный, откидной
fiche Technique - технический паспорт, карта
hélice propulsive - гребной винт, двигатель
hisser (se) - подниматься, подтягиваться вверх,
взбираться
«jackups»(plate-forme - самоподъемные морские основания
(f) auto-élevatrice
jauger - иметь видоизмещение, тоннаж, осадку

jurassique (m) moyen - среднеюрский период


plat, -e - плоский, ровный, гладкий
prendre appui sur - опереться на
quille (f) - киль
réinjection (f) de gaz - циклическая закачка газа
remplissage (m) - заполнение, пополнение, разлив
repérage (m) - определение местонахождения,
установка реперов
sea-line (silajn) (m) - подводный нефтепровод
submersible - затопляемый
tirant (m) d’eau - осадка судна, водоизмещение
tolérance (f) - допуск
triangulaire - треугольный, трехсторонний
vérin (m) - домкрат

La rentrée de puits
connexion (f) - соединение, сцепление
entonnoir (m) - воронка
flexo-carottage (m) - флексокаротаж
gicler - брызгать (струей)
guider - вести, направлять, руководить
latéral, -e - боковой, обводной
rentrée (f) - возобновление работы
repérer - устанавливать, определять

Le pétrole brut offshore


chalut (m) de pêche - рыболовная сеть
combler - заполнять, переполнять
dépôt (m) - склад, хранилище
enfoui, -e - погребенный, захороненный
souille (f) - вмятина, след (от судна)

L’exploitation d’un gisement offshore


accalmie (f) - затишье
accueillir - принимать
acheminer - направлять, подвозить, доставлять
avitailleur (m) - снабжение продовольствием
(корабельную команду)
brut (m) - сырая нефть
bоuéе (f) - буй, бакен
chargement (m) direct - наполнение прямое, погрузка прямая
cheminée (f) - труба
culminant, -e - кульминационный, высшая точка
dégazage (m) - дегазация, разгазирование
déhaler - тянуться, отбуксироваться
déshydration (f) - обезвоживание нефти
directionnel, -le - направленный
enceinte (f) - укрепление, пояс укрепления
flot (m)(de pétrole) - волна, вал, поток (нефти)
fosse (f) marine - глубокая морская впадина
profonde
gazoduc (m) - газопровод
hélicoptère (m) - вертолет
injection (f) - закачивание, нагнетание
logistique (f) - логистика, материально-техническое
обеспечение
oléoduc (m) - нефтепровод
pétrolier (m) - танкер
plongeur (m) - водолаз, ныряльщик
polluer - загрязнять, отравлять, заражать
précontraint, -e - предварительно напряженный (о
бетоне)
puits (m) éruptif - скважина фонтанирующая
refoulement (m) - нагнетание, закачка, вытеснение
rêne (f) - повод, вожжа
renversé, -e - опрокинутый, перевернутый
riverain (m) - прибрежный
torchère (f) - brûlant - горящий факел
triplé, -e - утроенный
«tuer» -"укротить"

Table de matières.
Leçon 1. Ce pétrole qui nous entoure
L’origine du pétrole....................................................
Leçon 2. Production et consommation du pétrole dans
le monde......................................................................
Leçon 4. Le role de la boue de forage
Le turbo-forage.........................................................
Leçon 5. La recherche sous-marine.
La production en mer..................................................
Leçon 6. Le transport du pétrole brut..........................
Leçon 7. Le stockage, transport et distribution...........
Leçon 8. L’industrie pétrolière et environnement.....
Leçon 9. Le forage......................................................
Leçon 10. Le forage en mer. (offshore)......................

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