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T.

P N° 05 : Essai de flambage 1

I- Notions générales sur RDM :


L a résistance des matériaux (R.D.M), outil de l’ingénieur et du technicien, est âgée
de 300 ans, Galilée, Hooke, Bernoulli, Coulomb, Timochenko en furent les pères
fondateurs. C’est une science jeune comparée aux mathématiques qui ont plus de 3000 ans.
L’établissement d’un projet de construction de machine doit tenir compte des
paramètres suivants :

Résistance Fabrication Forme Lubrification (graissage)


Sécurité Prix Encombrement Entretien (maintenance)
Effets Thermiques Fiabilité Raideur (flexibilité) Volume
Corrosion Poids Contrôle
Usure Bruits Dureté
Frottement Esthétique Etats de surface

La prise en compte de ces paramètres contribue à la qualité de la machine. Pour sa


part la résistance des matériaux traite : la résistance, la sécurité, les effets thermiques, les
usures, la raideur ou flexibilité.
Dans le cadre de cet ouvrage nous nous limiterons aux trois objectifs :
- choix du matériaux et connaissance de ces caractéristiques mécaniques.
- Etude de la résistance.
- Etude de la déformation.
1. Notion de poutre :
Les résultats établis dans la suite de ce cours sont valables, avec une bonne
approximation, pour des solides ayants la forme de poutre.
Définition :
Une poutre est un solide long par rapport aux dimensions des sections droites.

Les sections droites planes et perpendiculaires à la ligne moyenne doivent rester


constantes ou ne varier que progressivement (lentement et de façon continue) entre A et B.
Le lieu des centres de gravité (A,….,G,….B) des sections droites (S A,…., S,…. SB,)
est appelé la ligne moyenne.
Nous nous limiterons aux poutre droites.
Les équations et résultats établis parla suite donnent des résultats précis si la longueur
L de la ligne moyenne est supérieure à 10 fois la plus grande dimension transversale D. Ces
équations donnent les résultats à 30% prés si les proportions sont de l’ordre de 4 et 5.
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Exemples :

2. Hypothèses fondamentales :
Les matériaux sont homogènes et isotropes.
Les sections planes et perpendiculaires à la ligne moyenne avant déformation restent
plantes en perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation. On suppose qu’il n’y a
pas de gauchissement des sections.
On se place toujours dans le cas de petites déformations. Autrement dit les
déformations restent faibles comparativement aux dimensions de la poutre.
Remarques :
Un corps est homogène lorsque tous les cristaux et tous les atomes de matières sont
identiques (même constitution, même structure).
Mêmes caractéristiques mécanique dans toutes les directions. Le bois n’est pas un
matériau isotrope, en effet il est plus résistant dans le sens des fibres que dans le sens
perpendiculaire aux fibres.
Les métaux peuvent être supposés homogènes et isotrope, l’expérience montre que
l’écart entre le modèle et la réalité est faible.
L’étude des solides homogènes et isotropes n’ayant pas la forme d’une poutre est
du domaine de la théorie de l’élasticité.

II- Introduction :
Considéreront une tige métallique de longueur l, ses deux
extrémités étant assurées de se maintenir sur la même ligne droite pendant
la déformation (fig.1) soumettons-la à une compression longitudinale P. Si
cette charge est plus faible qu’une certaine grandeur Pc appelée charge
critique, l’équilibre est dit stable ; une légère déformation transversale
produite par l’action d’une force Q agissant latéralement disparaît lorsque
la force est supprimée. Au dessus de cette charge critique P > Pc , la forme
droite devient instable et il suffit d’une très légère force latérale pour
produire une déformations transversale qui ne disparaît pas lorsque la
force latérale Q est supprimée.
Cette charge critique peut être calculée à l’aide des équations
simplifiées de la flexion:
1 M
R EI
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III- Définition :
Le flambage est un phénomène qui présente de grandes analogies avec le précédent.
On appelle en effet « flambage » (flambement, voilement) la déformation finie qui apparaît
et se poursuit spontanément dans une tige, une plaque ou une structure avant que la limite
de rupture de solide qui les constitue ne soit atteinte. Ce fait ne peut d’ailleurs survenir que
pour les corps dont l’une au moins des dimensions est petite par rapport aux autres.
Il a lieu dans le cas où, sous un système d’efforts extérieurs constants, toute
augmentation de la déformation dans le sens initial produit un accroissement de la tension.
Le système est alors en déséquilibre et des déformations se poursuivent spontanément et
indéfiniment. Il est aussi difficile de comprimer un fil de fer dans le sens de sa longueur en
le gardant en ligne droite que de faire tenir en équilibre un cône sur sa pointe.
Par extension, en nomme aussi flambage le phénomène qui se produit lorsque les
déformations sous charges axiales accompagnés au non de sollicitation transversale sont
elles qu ‘elles dépassent les valeurs admissibles pour le comportement d’un ouvrage, ou
provocant des contraintes dépassant une limite arbitrairement fixée par des conditions de
sécurité.

IV- Dépendance de la force critique du mode de flexion de la barre :


Le problème d’EULER se rapporte au cas de la barre articulée. Ce cas est nommé
fondamental. Mais la pièce peut être articulée, encastrée, encastrée et articulée, encastrée et
libre, etc… à ses extrémités. Il est évident que le mode de fixation de la barre influe sur la
valeur de la force critique.
Pour chaque cas de la fixation, il est nécessaire de faire sa propre solution,
analogiquement à celle qu’en a effectué pour le cas fondamental.
On donne ci-dessous à les résultats de tels calculs pour trois cas de fixation d’une barre :
- Une barre encastrée :
P  Pcr
4² EImin
Pcr  1
L² L
4
1
L
2
1
L
- Une barre avec une extrémité encastrée l’autre libre : 4
² EImin P  Pcr
Pcr 
4L²

- Une barre avec une extrémité encastrée l’autre étant articulée : P  Pcr
² EImin
Pcr 
0.49 L²

0 .7 L

0.3L
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 Force critique (Fcr)

Pi

Fcr Plateau de force

Xi

Remarque : la contrainte critique est donnée par F  ².E. Im ini


cr Sk ²

V- Phénomène flambement :
1er cas : Flambement local
Elémént droit, de profilé ou de tube, d’un matériau isotrope de longueur réduite et
soumis à une force de compression croissante.
A partir d’une certaine force les parois de l’éléments se cloquent ou se plissent
l’élément s’écrase en accordéon.
2e cas : Flambement général
Même élément que le précédent mais de grande longueur et élancé.
A partir d’une certaine charge la fibre moyenne cesse d’être rectiligne. Puis sous un
effort croissant la pièce se plie en deux.
P P P
extrimité guidé extrimité libre
et acticulée
L  L0
L  2L 0
L0

L0

articulation encastrement
².E. Im ini
Fcr 
Formule d’EULER (pièces longues) : Sk ²

(E) : Module d’élasticité longitudinal (E = 21 x 104 N/mm²)


(I mini) : Le moment d’inertie minimum de la section aux limites
(Sk) : Sk = μ.L
(L) : La longueur de la barre
(μ) : Coefficient numérique dépendant des conditions aux limites et des modes de chargement
de la barre.
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VI- Partie exprimentale :


1- Blanc d’essai :

Dispositif de changement F

Barre soumse à
la compression

Génération de
la force (F)

Fléche Mamométre
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2. Etude de l’influence du type de liaison :


F
a) Type -1- :

Xi [mm] Pi [N]
0 0 1
0.5 255
1 495 0
x
1.5 735

L
2 965
2.5 1205
3 1460 1
3.5 1710
4 1905
4.5 2025
L = 650 mm S k  0,5.L
5 2085
5.5 2099
6 2099
6.5 2099

b) Type -2- :

Xi [mm] Pi [N]
0 0
0.5 129 F
1 250
1.5 370
2 490
2.5 610
3 740 0
3.5 865 x
L

4 960
4.5 1020
5 1050
1
5.5 1060
6 1060
6.5 1060
L = 650 mm S k  0,7.L
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c) Type -3- :
F
Xi [mm] Pi [N]
0 0
0.5 106
1 207
1.5 308 0
2 405 x

L
2.5 506
3 613
3.5 717
4 798
4.5 848
5 874
5.5 880 L = 500 mm Sk  L
6 880
6.5 880

Détermination de la force critique Fcr et σcr


F y
 cr  cr
S
².E. Im in
Fcr 
Sk ² z
4 mm

20 mm
3
20.4
Iz   106,66mm ²
12
20 3.4
Iy   2666,66mm ²
12
Iy > Iz donc en prend Iz = Imini
σcr (th) [N/m²] σcr (P) [N/m²] Fcr (th) [N] Fcr (P) [N]
Type 1 26.163 25 2093.05 2099
Type 2 13.348 13.25 1067.88 1060
Type 3 6.54 6.625 884.31 880
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c) Type -3- : Pi = f (xi)


Xi [mm²] 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5
Pi [N] 0 106 207 308 405 506 613 717 798 848 874 880 880 880

18cm → 880 N
1cm → 0.5 mm
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Etude de l’influence de la force latérale Pi

².E. Im in
Fcr 
Sk ²

L/2
Fx[N] 5N 10 N 15 N 20 N Fx
Fcr (th) 884.31 884.31 884.31 884.31
x
Fcr (p) 879 879 879 879 L/2

Discutions des résultats :


En observe à partir des courbes qui passent par l’origine une augmentation de la
force critique progresse plus et devient constant Pi = f(xi).
En observe que Fcr de type1 > Fcr de type2 > Fcr de type3 parce que il y a une
différence de l’encastrement et l’articulation.
En remarque dans l’étude de l’influence de la force Fx latérale le changement des
masses ne empointé pas la force critique et en remarque ça dans le TP (manomètre) donc la
force latérale 5N et 10N , 15N et 20N presque la même donc la force latérale et constante
donc tout les cas de point (5N, 10N, 15N, 20N).
On observe que la contrainte critique σcr de type1 > σcr de type2 > σcr de type3.

REMARQUE
Cette pièce qui nous avons utilisée dans ce TP a perdu ces caractéristiques
mécaniques parce que elle a été passé dans plusieurs TP auparavant, c’est
pour cela les résultats pratiques sont venus un petit peu défirent au
résultats théoriques.
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Ce TP nous a permis de mieux connaître l’essai de flambage et


le fonctionnement de la force Pi en fonction xi.
Ce TP permet d’avoir l’augmentation de la force critique jusqu'à
que la force ne progresse plus et devient pratiquement constante et en
observe ça dans les courbe type1, type2, type3 qui passe par l’origine
jusqu'à la force critique et en remarque aussi d’après les résultats pratique
qu’il y a une variation de la force critique entre type1 et type2 et type3, et
aussi la variation des contraintes critiques, et en conclu aussi que
n’importe quelle pièce soit verticale ou horizontal et chargée avec une
masse et en applique une force Pi, la force critique ne change pas.

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