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I.

Introduction :

Le contrôle microbiologique des viandes rouge et leurs dérivés est très important car cette
matière représente un véhicule de nombreuses maladies dangereuses pour la santé publique,
effectivement l’Algérie enregistre chaque année 6500 cas d’intoxications alimentaires dont
29% de ces accidents sont provoqués par les viandes et 24% par les produit carnées.

Ces contrôles s’appliquent également aux viandes rouge hachées ainsi qu’aux préparations de
viandes hachées fabriquées avec celles-ci, présentées à l’état cru, réfrigérées, congelées ou
surgelées.

Par définition, Les viandes hachées sont des viandes qui ont été seulement soumises à une
opération de hachage en fragments ou à un passage dans un hachoir à vis sans fin, auxquelles
a été éventuellement ajouté un maximum de 1 p. 100 de sel. Tout ajout d’eau est interdit.
Seules peuvent être utilisées pour la fabrication de viandes hachées les viandes provenant
d’animaux de boucherie d’une seule des espèces suivantes : bovine, porcine, ovine et caprine.
Les mélanges de plusieurs espèces sont dénommées préparations de viande hachée ci-après
définies.

Les viandes hachées doivent être fabriquées dans des ateliers agréés pour la mise sur le
marché communautaire. Les matières premières doivent provenir exclusivement d’ateliers de
découpe agréés pour la mise sur le marché communautaire et être utilisées dans un délai de
six jours maximum après abattage pour la viande réfrigérée, neuf jours maximum après
abattage pour la viande bovine désossée conditionnée sous vide (sous réserve d’un
conditionnement dans les quatre jours suivant l’abattage), 18 mois pour la viande bovine
congelée, 12 mois pour la viande ovine et caprine congelée, et six mois pour la viande porcine
congelée. L’utilisation de viandes congelées est interdite dans la fabrication des viandes
hachées réfrigérées ; elle est réservée à la fabrication de viande hachée surgelée ou congelée.

Le but de ce stage est de réaliser un contrôle de la qualité bactériologique de la viande hachée


fraiche soumise à une technique de conservation : congélation et également la rechercher la
flore de contamination de ces viandes.
Selon l’article du journal officiel N°035 ; les spécifications microbiologiques de la viande
hachée sont :

Germes recherchés n c m
germes aérobies à 30°C 5 2 105
coliformes fécaux 5 2 102
Escherichia coli 5 2 50
Staphylococcus aureus 5 2 102
Clostridium sulfito-réducteurs à 46°C5 2 30
Salmonella 5 0 Abs/10g

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II. Présentation de la police scientifique :

L’activité policière a particulièrement profité des découvertes scientifiques, notamment dans


le domaine criminel. La criminalistique, branche de la science pour laquelle sont fondées les
techniques d’identification des individus et de recherche des preuves matérielles dans
découles les méthodes de la police scientifiques, a tiré un bénéfice considérable des progrès
scientifiques et techniques, notamment en biologie. Il est ainsi par exemple de la recherche et
de l’identification des personnes à partir d’indices divers, de l’identification des traces
biologiques ou chimiques, même les plus infimes, sur les scènes de crimes, ou de
l’établissement de la date du décès lors de la découverte d’un cadavre.

Le laboratoire régional de la police scientifique d’Oran contient deux sections :

Une section technique.


Une section scientifique.

 Section technique :

Incendie-Explosions :

Les scientifiques de cette section procèdent en laboratoire aux analyses des prélèvements
effectués sur les lieux de sinistre par les techniciens de l’identité judiciaire (police) ou des
brigades de recherche de la gendarmerie. Dans les cas d’incendie, l’un de leur principal
objectif est de déterminer la présence éventuelle des substances accélératrices de
combustion dans ces prélèvements.

Balistique :

Cette section étudie la signature mécanique d’une arme, détermination de trajectoires, tirs
expérimentaux, collections de référence : des éléments clés de la recherche en balistique.

Documents et écriture :

L’écriture manuscrite s’organise et s’harmonise sur un mode spécifique à chaque individu.


L’expert en écriture va donc s’attacher à mettre en évidence, par une observation
minutieuse, tous les éléments graphiques susceptibles de caractériser des habitudes de
description, en dehors de variations naturelles inévitables. L’étude comparative d’un texte
ou d’une signature dans ces aspects généraux, complétés par une analyse détaillée de tous
les caractères écrits permets d’identifier ou d’écarter un auteur présumé. Ex : tracts, lettres
de menaces, fausses factures, faux documents administratifs, billets de banque.

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Informatique et trace technologique :

Ce service se base sur tout ce qui est technologie et informatique tel que le montage de
photos, lettre de menace envoies par e-mail ou sms, vidéo de menace……
on peut faire réfectionner et récupérer tous les données effacées ou détractées les appels
téléphonique inconnus.

Gestion de matériels :

Ce service est confidentiel.

 Section scientifique :

Toxicologie légale :

Ce service peut mettre en évidence des quantités infimes de substances toxiques des divers
milieux. Le sang et les urines sont souvent analysés mais d’autres types de prélèvement
peuvent être étudiés. Les produits à identifier peuvent être de stupéfiants, de médicament,
mais aussi d’autre substances d’origine naturelle ou synthétique.

Alcoolémie :

Ce service traite les affaires des accidents en état d’ivresse comme par exemple l’arrestation
des conducteurs en états d’ivresse. Ces analyses se font par un appareil qui analyse le sang
en se basant sur un graphe qui va donner le taux d’alcool trouvé dans le sang et le comparer
avec les normes légales.

Chimie légale :

Ce service est spécialisé dans les analyses de toutes sortes de preuves physiques (peinture,
textiles, verre, bois, etc.) retrouvés sur une scène d’accidents ou de crime. Leur travail
contribuera à résoudre une multitude d’enquêtes de toutes sortes (accidents de la route,
incendies entrés par infraction, vandalisme, homicides, etc.)

Control alimentaire :

Dans ce service, on traite des affaires qui sont du à des dépositions de plainte des citoyens
par une mauvaise production ou une mauvaise hygiène et qui va provoquer par la suite des
intoxications alimentaires qui sont parfois très graves en se basant sur des analyses
microbiologiques.

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Biologie légale :

Toute trace de matériel biologique peut faire aujourd’hui l’objet d’une étude détaillée
permettant l’exclusion ou l’identification d’un individu. La nature des traces (sang, sperme,
salive, éléments pileux,..) est d’abord déterminée par des techniques simples et rapides.

Présentation du Laboratoire régional de la police


scientifique d’Oran

Chef de service

Secrétariat Administration

Département scientifique Département technique

Toxicologie légale Incendies et explosive

Alcoolémie Balistique

Chimie légale Documents et écriture

Contrôle qualité Informatique et trace


alimentaire technologiques

Biologie légale Gestion du matériel

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III. Préparation de l’échantillon :

La pris d’essai :

L’arrêté ministériel du 27 mai 1998 du JORA, indique que l’échantillon destiné au laboratoire
de microbiologie doit être constitué de 5 unités correspondant à 5 portions consommateur ou à
5 prélèvements d’au moins 100 grammes du produit à analyser. Ces unités doivent être issues
d’un même lot de fabrication et prélevées stérilement au hasard si possible dans 5 cartons
différents. Elles doivent être conditionnées individuellement et transportées à température
réglementaire jusqu’à un laboratoire accrédité, en précisant le numéro de lot.

En général, on prélève 02 fois 25g


Les premiers :
Soumis à une incubation pendant 18-24h à 37°C pour la recherche des salmonelles
Les seconds :
Sert à l’analyse bactériologique courante.

Prélèvement d’échantillon en 5 unités

Transport dans des conditions adéquat

Réception au laboratoire

Analyses microbiologiques

Fig1 : le prélèvement

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IV. Analyses microbiologiques :

1. Le pré-enrichissement :

1.1. Préparation de la dilution mère (DM) :

Échantillon Peser 25g de l’échantillon 225ml du diluant TSE

Dilution mère= 10-1


Homogénéisation dans l’agitateur

Fig2 : préparation de la DM

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1.2. Préparation des dilutions décimales :

Prendre 1ml de la dilution mère (10-1) avec une pipette graduée stérile, mettre la dans un
tube contenant 9ml du TSE ce qui fait la deuxième dilution à 10-2. Reprendre 1ml de la
dernière dilution, mettre la dans un autre tube qui contient aussi 9ml du TSE pour obtenir la
dilution 10-3 et ainsi de suite jusqu'à l’obtention de la dilution 10-6.

DM=10-1

Fig3 : étapes de la préparation des dilutions décimales

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2. Recherche et dénombrement des Germes Aérobie Mésophile Totaux
GAMT :

Préparation du milieu :

On met le flacon contenant le milieu PCA dans le bain marie et on le laisse fondre.

Le pré-enrichissement :

Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes
sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).

Inoculation des boîtes de Pétri :

Introduire à l'aide d'une pipette 1 ml de l’échantillon, de la solution mère ou de


chacune des dilutions correspondantes dans des boîtes de Pétri. Couler ensuite le
Plate Count Agar liquéfié, refroidi à 46±1°C, jusqu’à obtenir une couche d’au moins 2
mm d’épaisseur. Faites des mouvements circulaires de va-et-vient en forme de 8,
Laisser le milieu refroidi (solidifier). Verser ensuite la deuxième couche du milieu
(environ 5ml), on le laisse refroidir.
Incuber en atmosphère aérobie pendant 1- 3 jours à 30±1°C

Milieu PCA Fondre le milieu PCA

Boite témoin
Ensemencement en masse à
Verser le milieu dans les boites partir des dilutions (10-1→10-6 )

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3. Recherche des coliformes totaux et fécaux :

3.1 Recherche des coliformes totaux :

Le pré-enrichissement :

Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes
sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).

Test de présomption

À partir des dilutions 10-1 10-2 10-3 Introduire 1ml de l’inoculum dans des tubes contenant
15ml du milieu VBL muni d’une cloche de durham (03 tubes pour chaque dilution).

Il faut bien mélanger le milieu et l’inoculum. Chassez le gaz présent éventuellement


dans les cloches de Durham.
L’incubation est faite à 37°C pendant 24-48h.

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3.2 Recherche des coliformes fécaux :

Test de confirmation

Les tubes de VBL+ feront l’objet d’un repiquage à l’aide d’une pipette pasteur stérile.

Confirmation de la présence d’E. Coli :

On prend les tubes positifs; on met 2 gouttes du réactif de Kovacs.

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4. Recherche des Staphylococcus Aureus :

a) Méthode d’enrichissement sur milieu Giolitti Cantonii :

Le pré-enrichissement :

Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes
sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).

Préparation du milieu d’enrichissement :

Au moment d’emploi, ouvrir aseptiquement le flacon contenant le milieu Giolitti Cantonii


pour y ajouter 15ml d’une solution de tellurite de K ; mélanger soigneusement.

Ensemencement :

A partir des dilutions décimales retenues, porter aseptiquement 1ml par dilution dans un
tube à vis stérile.

Ajouter par la suite environ 15ml du milieu ; mélanger le milieu et l’inoculum.


L’incubation se fait à 37°C pendant 24-48h.

10-1 10-2 10-3

Giolitti Cantonii
+ 15ml tellurite de K

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b) Méthode d’enrichissement sur milieu Chapman :

L’isolement :

Les tube Giolitti + feront l’objet d’un isolement sur gélose Chapman préalablement fondue
puis refroidie et coulée en boites et séchée.

Les boites seront à leur tour incubées à 37°C pendant 24 – 48h.

Les tests biochimiques :

Pour s’assurer que les colonies qui ont apparus sur les boites s’agissent bien de colonies de
Staphylococcus Auréus, effectuer sur 02 à 03 colonies de chaque boite des tests
biochimiques rapides à savoir :

- Une épreuve à la catalase : à l’aide de l’eau oxygénée.


- Une épreuve à la coagulase : à l’aide de plasma de lapin.

Test catalase

Ensemencement sur
milieu Chapman coulé
en boite Tube Giolitti
Cantonii +

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5. Recherche des Clostridium sulfito-réducteur :

a- Préparation du milieu :

Au moment de l’emploi faire fondre un flacon de la gélose VF le refroidir dans un bain d’eau à 45°C
puis ajouter une ampoule de sulfate de sodium et alun de fer ammoniacal, mélanger soigneusement
et aseptiquement le milieu et ainsi prêt à l’emploi, mais il faut le maintenir dans une étuve ) 45°C
jusqu'à moment de l’utilisation.

b- Le pré-enrichissement :

Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes
sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).

c- Ensemencement :

Les tubes contenants les dilutions 10-1 10-2 seront soumis :


- d’abord à un chauffage à 80°C PENDANT 8-10 min
- puis à un refroidissement immédiat sous l’eau de robinet.
A partir de ces dilutions, porter aseptiquement 1ml de chaque dilution en double dans deux
tubes à vis stériles, puis ajouter de gélose VF prête à l’emploi, dans chaque tube jusqu'à que le
tube est complètement rempli, le laisser solidifier sur paillasse pendant 30min.

d- Incubation : Incuber à 46°C pendant 16 – 24h ou au plu tard 48h.

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6. Recherche des salmonelles :

Pré-enrichissement

Le pré-enrichissement consiste à la préparation de la suspension mère qui constitue la


dilution mère correspondante à la dilution 10-1.

Cette étape est plus détaillée là où on a parlé de la préparation de l’échantillon.

Enrichissement

L’enrichissement est effectuer sur le milieu sélectif SFB réparti à raison de100ml par flacon à
simple et double concentration ;

L’enrichissement proprement dit se fait donc à partir du milieu de pré-enrichissemen de la


façon suivante :

- 10ml pour le flacon SFB simple concentration : S/C.


- 100ml pour flacon SFB double concentration : D/C.

L’incubation se fait à 37°C pendant 24h

Isolement

Chaque flacon fera l’objet d’un isolement en double (02 boites pour chaque flacon) sur le
milieu gélosé Hektoen

Toutes les boites ainsi isolées seront incubés à 37°C pendant 24h.

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V. Résultats :

1. Les germes aérobies mésophile totaux :

Fig4 : Boites(PCA) après 72h Fig5 : Dénombrement des colonies


d’incubation par le compteur colonies

Interprétation :

Les colonies des germes aérobies mésophiles totaux se présentent sous forme lenticulaire en
masse.

Dénombrement:

On compte les colonies ayant poussées sur les boites en prenant en considération que les
boites contenant entre 15 et 300 colonies.

On multiplie le nombre trouvé par l’inverse de sa dilution => Cn, on fait ensuite la moyenne
arithmétique des colonies entre les différentes dilutions.

∑ Cn
N=
𝑛𝑏


Cn : le nombre des colonies comptées par boîte.
nb: est le nombre de boîtes ensemencées.

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Boites 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6
Nbre >300
110.102 40.103 24.104 6.105 0.106
de colonies

Tableau1 : le nombre de colonies GAMT par boite.

Alors :

110.102 +40.103 +24.104 +6.105 +0


N= = 30.10-14
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Les résultats ont été interprétés selon l’article p.7, JORA N °: 035 du 27-05-1998

Tableau 2 : les résultats de dénombrement des GAMT.

échantillon n c m
Nombre de
bactéries 30.1014 5 2 5.105
(UFC/g)

Discussion :
Les résultats de la numération des germes aérobies mésophiles totaux révèlent une flore totale
très élevé qui dépasse le critère m et cela provient de la mal conservation de la viande ainsi au
niveau de sa préparation dont des contaminants extérieurs interviennent comme l’air, sol,
manipulateurs, outils de découpe qui ne se lavent qu’une seul fois par jour.

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2. Coliformes totaux et fécaux :

a- Test de présomption :

Sont considérés comme positifs les tubes présentant à la fois :

Un dégagement gazeux (supérieur au 1/10 de la hauteur de la cloche)


Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu au jaune (ce qui constitue le
témoin de la fermentation du lactose présent dans le milieu)

3 tubes/3 VBL+ 1 tubes/3 VBL+ 3 tubes/3VBL-

Fig6 : Tubes VBL après


incubation

La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady.

La dilution 10-1 : 3 tubes/3 sont positifs.

La dilution 10-2 : 1 tube/3 est positif.

La dilution 10-3 : 0 tubes positifs.

Le nombre caractéristique est : 310 → sur la table de NPP, il correspond au nombre « 11 »


donc il y’a 11 coliforme totaux par gramme de notre échantillon (viande hachée) à la dilution
10-1 .

Pour obtenir le nombre réel, on multiplie ce nombre par l’inverse de la première dilution :

11 X 10 = 110 = 1,1.10² coliformes totaux par gramme de viande hachée analysée.

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b- Test de confirmation :

Sont considérés comme positifs, les tubes présentant à la fois :

1. Un dégagement gazeux dans les tubes avec un trouble microbien.

Dégagement de gaz

Trouble microbien

Fig7 : Tubes Schubert+ après incubation

2. Un anneau rouge en surface, témoin de la production d’indole par E. Coli après


adjonction de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs.

Anneau rouge

Fig8 : Présence d’indole après révélation à


l’aide de réactif de Kovacs

Fig9 : Résultats de Schubert

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La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady.

La dilution 10-1 : 3 tubes/3 sont positifs.

La dilution 10-2 : 3 tubes/3 est positifs.

La dilution 10-3 : 3 tubes/3 est positifs.

Le nombre caractéristique est : 333 → sur la table de NPP, il correspond au nombre « 28 »


donc il y’a 28 coliforme fécaux (E. Coli) par gramme de notre échantillon (viande hachée) à la
dilution 10-1 .

Pour obtenir le nombre réel, on multiplie ce nombre par l’inverse de la première dilution :

28 X 10 = 280 = 2,8.10² coliformes totaux par gramme de viande hachée analysée.

Tableau3 : tableau récapitulatif

dilution Test de présomption Test de confirmation


+ +
10-1 + +
+ +
+ +
10-2 - +
- +
- +
10-3 - +
- +
Nombre caractéristique 310 333

Tableau 4 : résultats finals pour les coliformes totaux

Echantillon m M S
Nombre de
bactéries 1.1 x102 102 103 105
(UFC/g)

Tableau 5 : résultats finals pour les coliformes fécaux

Echantillon m M S
Nombre de
bactéries 2.8 x102 102 103 105
(UFC/g)

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Discussion :

Pour un échantillon de viande hachée, le nombre des coliformes thermo-tolérants est


supérieur à la norme préconisée m. La présence des coliformes fécaux en particulier
l’Escherichia Coli est un indice d’une contamination fécale due au manque d’hygiène des
manipulateurs qui transmettent ces germes notamment au moment de l’abattage et
transport des carcasses là ou il y a le contacte directe de la surface des viandes avec les
mains des manipulateurs

3. Les Staphylococcus Auréus :

a- La méthode d’enrichissement sur milieu Giolitti Cantonii :

Seront considérés comme positifs les tubes ayant virés en noir.

Pour s’assurer qu’il s’agit bien de Staphylococcus Auréus, ces tubes feront l’objet d’un
isolement sur milieu Chapman.

Noircissement du
milieu

Fig12 : Tubes Giolitti+ après incubation

b- Sur milieu Chapman :

Les Staphylococcus Auréus se présentent sous forme de colonies de taille moyenne, lisse,
brillantes, pigmentées en jaune et pourvues d’une catalase et coagulase.

Fig11 :
Chapman
après Colonies typiques
incubation

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Identification biochimique

Les Staphylococcus Auréus sont pourvues de catalase + et coagulase +.

Test catalase Test coagulase

Fig12 : tests biochimiques

Discussion :

Les analyses ont montrés que notre viande est contaminée par des Staphylococcus Auréus.
Les Staphylococcus Auréus sans des indicateurs de contamination humaine, animale ou
originale mais le risque devient plus grand quand leur nombre atteint ou dépasse 10 3
germes/gramme.

4. Les spores de closridium sulfito-réducteur :

Interprétation :

Après l’incubation, on ne voie aucune apparition de colonies noires dans les tubes VF, donc
on a absence des spores de clostridium sulfito-réducteur, ce qui signifie que le produit n’a pas
été contaminé.

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Fig13: Tubes VF après incubation

Discussion :

La viande hachée analysée est dépourvue de spores des clostridium sulfito-réducteur qui se
retrouvent fréquemment dans la nature en particulier dans le sol ce qui signifie que notre
échantillon n’a pas été contaminé

5. Les salmonelles :

Les salmonelles se présentent sous forme de colonies grises avec un centre noire.

Après l’incubation, on est arrivé à des colonies suspectes


et pour s’assurer qu’elles s’agissent bien de colonies de
salmonelle, on doit passer à l’identification biochimique
et antigénique mais a cause de manque des produits
nécessaires, on n’a pas pu poursuivre nos analyses.

Fig14 : Hecktoen après incubation

Discussion :

La présence ou pas des salmonelles n’a pas été confirmé, mais on a eu des colonies
suspectes qui possèdent des caractéristiques proches à celles des Proteus. Ces deux germes
sont très dangereux et peuvent induire des toxi-infections alimentaire très graves alors soit
ces colonies s’agissent des salmonelles ou des Proteus cette viande hachée ne doit pas être
consommé.

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VI. Conclusion :

Le stage effectué au laboratoire de la police scientifique de la wilaya d’Oran m’a permis


la familiarisation avec les instruments de laboratoire d’analyses microbiologique et la prise
de connaissance des techniques et méthodes d’analyses touchants les différentes denrées
alimentaires tel que les produits carnée, produit laitiers, céréales, épice, chocolats et
boisson.

Les intoxications alimentaires sont des accidents dus à l’ingestion de denrées


alimentaires contaminées par des germes pathogènes, des germes banaux et / ou de leur
toxine.
Comme on pourrait s’y attendre, les toxi-infections alimentaires résultantes de la
consommation des viandes rouges hachées sont bien dues à la présence d’une multitude de
germes : les germes aérobies, les coliformes y compris l’Echérishia Coli, les Staphylococcus
Auréus, les Clostridium sulfito-réducteur et les salmonelles.

De nos analyses effectuées sur la viande hachée on a relevé que la nature


bactériologique revêt un caractère archi pullulant dépassant ainsi les normes définis pour
considérer qu’une viande hachée est propre à la consommation donc cette viande est de
mauvaise qualité microbiologique.

L’analyse des produits de consommation alimentaires est plus qu’obligatoire afin


d’éviter les maladies et les infections et suscite l’utilité de la mise en place d’un système de
prévention au prés de tout les intervenants dans la chaine de la consommation alimentaire
commençant par les producteurs, les transporteurs jusqu’aux consommateurs.

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Références bibliographiques :

 Victoire N’sondé. Le corps comme un livre . Science et vie junior hors-série. Juillet
2006,n°65,p.32-37
 "Police scientifique." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation,
2008.

 Microbiologie alimentaire, Technique de laboratoire Jean – Paul Larpent


coordinateur.
 Jourrnal officiel de la République Algérienne N°35 Aouel Safar 1419,27mai1998,
Tableau : critères microbiologiques des viandes rouges et leurs produits derives.
 Institut Pasteur d’Algérie (milieux de culture, réactifs)
 La table de mac Grady.

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Annexes

Annexe1 : milieux de culture et produits

La gélose PCA (Plate Count Agar) :


Tryptone........................................................................5,0 g
Extrait de levure déshydraté..........................................2,5 g
D-glucose anhydre (dextrose anhydre)...............................1,0 g
Agar-agar, en poudre ou en paillettes...................12 g à 18 g
Eau..........................................................................1000 ml

Milieu Giolitti Cantonii :


Tryptone....................................................................................... 10,0 g
Extrait de viande ............................................................................ 5,0 g
Extrait de levure ............................................................................. 5,0 g
Glycine ........................................................................................... 1,2 g
Mannitol ....................................................................................... 20,0 g
Pyruvate de sodium ....................................................................... 3,0 g
Chlorure de sodium........................................................................ 5,0 g
Chlorure de lithium......................................................................... 5,0 g
pH du milieu prêt-à-l’emploi à 25°C : 6,9 ± 0,2.

Milieu Schubert :
Peptone……………………………………………………………10g
Tryptone…………………………………………………………..10g
Acide glutamique…………………………………………………0,2g
Tryptophane………………………………………………………0,2g
Sulfate de magnésium………………………………………...0,7g
Sulfate d’ammonium……………………………………………0,4g
Citrate de sodium…………………………………………………0,5g
Chlorure de sodium……………………………………………..2g
Mannitol…………………………………………………………..7,5g

Milieu Chapman :
Peptone :..................................................................................10,0 g
Extrait de viande de bœuf :.......................................................1,0 g

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Chlorure de sodium :................................................................75,0 g
Mannitol :.................................................................................10,0 g
Rouge de phénol :....................................................................0,025 g
Agar-Agar :..............................................................................15,0 g
Eau distillée :........................................................................qsp 1 Litre
pH = 7,4

Le Milieu VBL (Milieu lactosée biliée au cristal violet) :


Peptone…………………………………………………………..7 G
Extrait de levure………………………………………………….3 G
Lactose…………………………………………………………...10 G
Chlorure de Sodium………………………………………………5 G
Mélange Sel Biliaire……………………………………………1,5 G
Cristal Violet………………………………………………….0,002 G
Agar-Agar………………………………………………………...15 G
Eau distillé…………………………………………………..1 000 Ml
Ph 7,4

Gélose Hektoen :
protéose-peptone:.................................................................12,0 g
extrait de levure : facteur de croissance................................3,0 g
lactose : critère de differenciation........................................12,0 g
saccharose : critere de differenciation..................................12,0 g
salicine : critere de differenciation.......................................2,0 g
citrate de fer III et d'ammonium revelateur d'H2S.................1,5 g
sels biliaires : inhibiteur.........................................................9,0 g
fuchsine acide : inhibiteur......................................................0,1 g
bleu de bromothymol : indicateur de pH.............................0,065 g
chlorure de sodium : maintien de la pression osmotique.........5,0 g
thiosulfate de sodium : précurseur d'H2S...............................5,0 g
agar........................................................................................14,0 g
pH = 7,6

Bouillon à la sélénite-cystéine (SFB) :


Tryptone ………………………………………………………..05g
Lactose…………………………………………………………..04g
Sélénite ………………………………………………………….04g
Hydrogénosélénite de sodium ………………………………….4,0g
Eau distillé ……………………………………………………..1000ml
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Gélose viande-foie :

Pépton viand-foie 20
Glucose 0,75
Amidon soluble 0,75
Sulfite de soduim 1,20
Citrate ferrique 0,50 ammoniacal
Agar 11

Réactif de KOVACS :

Para-dimethyl-amino-benzaldhydehyde
Alcool isoamylique
Acide chlorhydrique

TSE : Eau tryptone sel (diluant) :

Tryptone..............................................................10,0 g
Chlorure de sodium................................................5,0 g
Eau.....................................................................1000ml

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ANNEXE 2 : Tableau NPP :

Pos* MPN Pos* MPN Pos* MPN Pos* MPN Pos* MPN Pos*
10;1;0,1 10;1;0,1 10;1;0,1 10;1;0,1 10;1;0,1 10;1;0,1
000 <1,8 100 2 200 4,5 300 7,8 400 13 500
001 1,8 101 4 201 6,8 301 11 401 17 501
002 3,6 102 6 202 9,1 302 13 402 21 502
003 5,4 103 8 203 12 303 16 403 25 503
004 7,2 104 10 204 14 304 20 404 30 504
005 9 105 12 205 16 305 23 405 36 505
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