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Dédicaces
A mes chers parents, pour leurs sacrifices et leurs dévotions pour ma réussite
A tous ceux qui de près ou de loin ont toujours cherché à m’éclairer dans
l’obscurité
Remerciements
Avant propos
Dans ce sens, je viens d’effectuer un stage de fin d’étude de trois mois au sein de TREROC,
pendant la période allant de 29 Juin au 30 Avril 2013.
Ce stage que je viens d’effectuer relève d’une grande importance dans la mesure où il repose
sur l’approfondissement d’un thème de spécialité revêtant un enjeu crucial pour toutes les
entreprises désirant maîtriser leurs activités et améliorer leurs pratiques en contrôle de gestion,
et à l’issue duquel j’ai rédigé un rapport sur l’amélioration du système de gestion budgétaire
prévisionnel
Autres que les motivations personnelles du choix de sujet, ce thème m’a été proposé par la
direction générale de la société.
Une partie importante du travail consiste à comprendre et assimiler les mécanismes qui
permettent de se familiariser avec le contrôle de gestion.
Au cours de cette réflexion Il a alors fallu trouver les moyens à utiliser ainsi que les
informations pertinentes pour améliorer le système et le contrôle budgétaire de TREROC.
Sommaire
Figures
Introduction Générale
La planification est une pratique managerielle adoptée de plus en plus par tous les
agents économiques, soucieux de leurs avenirs dans un environnement turbulent et incertain.
C'est ainsi que les entreprises, publiques et privées, désirant d'agir sur leurs futurs usent de ce
moyen de gestion.
grandes orientations stratégiques de l’entreprise. Elle permet de mieux répartir les ressources
disponibles entre les différentes unités organisationnelles. Elle permet en outre de comparer
l’activité effective (réalisée) d’une entreprise à son activité prévue puis budgétée, ce qui devra
conduire à des actions pour améliorer les performances économiques.
Intérêt du sujet
D’améliorer mon savoir faire et mon savoir être dans le milieu du travail.
De mettre en œuvre mes acquis théoriques accumulés durant mon cursus
universitaire à l’ENCG d’Agadir.
De préparer ma carrière dans la fonction du contrôleur de gestion
Pour ne pas dévier l’objectif que nous sommes fixés, à travers la formation de
la problématique, il nous a fallu définir les étapes à suivre pour accomplir notre mission dans
les meilleures conditions.
Toute recherche réussie, doit expliquer obligatoirement deux types de données : Les
données primaires et les données secondaires :
Les données primaires sont des données existantes dans leur état « originel », en
d’autres termes, ce sont des données que nous collectons à l’aide d’observations,
d’entretien, d’enquêtes…
Les données secondaires, quant à elles sont des données « prêtes à être utilisées
». Autrement dit, des données déjà traitées et publiées, qui peuvent être recueillies grâce à la
consultation des ouvrages, des fichiers de l’entreprise, ainsi qu’au centre de documentation sur
place.
L’étude documentaire :
Pour se familiariser avec le thème choisi, nous avons entrepris une recherche
documentaire qui consistait à consulter quelques ouvrages de la bibliothèque de l’école
nationale de commerce et de gestion, et via internet.
La recherche de l’information se faisait via les entretiens formels et informels avec les
cadres, que ce soit au niveau de du direction qui est charger d’élaborer le budget qu’au
niveau des autres directions et services en relation avec notre thématique.
La réalisation de l’étude :
Adaptation des données recueillies au cas de la société, va se faire par la mise en place
d’une méthode de budgétisation, d’un modèle de prévision des ventes, d’une démarche de
calcul des écarts budgétaire, et enfin via la conception d’un tableau de bord budgétaire bien
évidemment, après l’étude et l’analyse du système budgétaire de la dite société.
Notre présent travail s'articule autour de deux parties : Dans un premier temps, nous
essayerons de faire un survol sur l'aspect théorique de la gestion budgétaire.
PREMIERE PARTIE:
FONDEMENTS THEORIQUES DU
PROCESSUS BUDGETAIRE
Le contrôle de gestion s'exerce souvent au moyen d'un système comprenant des budgets, et un
processus de contrôle budgétaire, que l'on appelle système budgétaire. Pour que ce système
remplisse pleinement sa mission, il devra couvrir l'ensemble des activités de la structure
et bien s'intégrer dans le système d’information global, Facilitant ainsi la comparaison «
réalisations-prévisions».
Ce système budgétaire, connu dans son application sous le vocable de « gestion budgétaire
», demeure d'actualité dans la plupart des organisations. Bien qu'ayant connu des
évolutions substantielles dans sa mise en œuvre, sa pratique apparait fondamentale, voire
indispensable. Elle constitue un exercice périlleux pour les structures nouvellement créées
ainsi que pour celles qui s'y exercent pour la toute première fois.
Dans ce premier chapitre, nous essayerons de donner un aperçu sur le cadre conceptuel
et les notions associées à la gestion budgétaire, dans le but de prévoir la démarche à suivre pour
l'élaboration du budget de la société TREROC.
Sous cette forme, la gestion budgétaire doit être envisagée comme un système d’aides à
la décision et au contrôle de gestion composé de deux phases distinctes :
On peut donc en déduire que le Budget est un plan à court terme chiffré comportant
affectation de ressources et assignation de responsabilités.
Dans ce cas, les budgets élaborés résultent d’un processus de discussion qui conduit à un
consensus entre les différents niveaux de la hiérarchie.
Cette typologie ne présente que les cas extrêmes. Tous les types intermédiaires peuvent
exister comme par exemple une situation où la négociation ne porte que sur les moyens, les
objectifs étant imposées.
Une autre distinction peut s’opérer, si nous tenons d’autres critères de classification,
notamment : Les fonctions de l’entreprise (vente, achat, production…etc.) ; ses produits (ou
activités) ; ses projets…etc. La variété des budgets s’accentue selon le système sur lequel elle
se calque.
Dans son rôle de transformation des programmes d’actions, la gestion budgétaire se voit
assigner d'autres rôles dont l’importance est non négligeable. Le budget est, en effet :
Un Système de pilotage à court terme : À travers le suivi des objectifs établis et des
écarts enregistrés, le budget permet aux responsables de détecter les principales
déviations en vue d’apporter les corrections nécessaires.
Le système budgétaire est un instrument de pilotage ayant pour objectif de gérer les
prévisions à court terme de la société. Il consiste à :
Fixer le budget selon une approche conceptuelle (façon dont les budgets seront conçus)
et un processus de budgétisation définissant la manière dont les budgets seront
analysés et préparés.
Contrôler le dit budget pour s’assurer que les prévisions ont été bel et bien respectées
Lancer des actions correctives dans le cas d’une déviation.
Chaque entreprise a son système budgétaire spécifique qui se différencie des autres en
fonction de l’approche et du processus budgétaire adoptés. Le contrôle budgétaire prend aussi
plusieurs formes : suivi régulier, avec actualisation ou non du budget, contrôle à priori, en
cours d’exécution ou à posteriori…
Certes, le système budgétaire a une fonction principale qui est le chiffrage et le contrôle des
relations entre les moyens et les résultats, mais il a plusieurs objectifs qui sont propres à chaque
type de management stratégique. En effet, l’entreprise peut viser soit un objectif financier
qui se résume dans le montage d’états financiers prévisionnels qui concordent avec les
objectifs globaux fixés par les dirigeants, soit un but de contrôle de la gestion des affaires.
Un système budgétaire doit remplir au minimum les conditions suivantes pour prétendre
servir le contrôle de gestion, bien évidemment la liste suivante n’est pas exhaustive :
Impliquer tous les centres de responsabilité à tous les niveaux. Autrement dit, tout le
personnel doit participer à l’élaboration du budget, à sa réalisation et à la correction des
écarts, le cas échéant (processus down-top).
Etre la traduction chiffrée des objectifs déterminés au préalable par le business plan
Le système budgétaire doit concorder avec la méthode de calcul des coûts adoptée par
l’entreprise.
Contenir un contrôle efficace à l’aide du calcul des écarts en cours de l’an pour pouvoir
adopter des mesures susceptibles de corriger les déviations.
Permettre la lecture de plans d’actions.
Une politique de motivation du personnel doit être conçue pour encourager ce dernier à
réaliser les objectifs tracés par le budget.
La rapidité du traitement des informations et l’élimination du risque d’erreur, garanties
par l’utilisation d’un système d’informations intégré sont des caractéristiques
importantes d’un système budgétaire efficace.
Il n’existe pas une seule manière de préparer les budgets d’une organisation, bien
évidemment cela dépend des objectifs ainsi que ses spécificités humaines et organisationnelles
des entreprises, quoiqu’il existe une dizaine de méthodes de budgétisation abordées par les
auteurs de la science de la gestion, on distingue :
1.5.1.1 Présentation :
Cette méthode comme son nom l’indique est basée sur les coûts par nature ou encore
ligne budgétaire, c’est la plus ancienne des méthodes de budgétisation, mais ceci ne l’empêche
pas d’être la plus fréquemment utilisée auprès des PME ou encore les grandes structures qui
n’ont pas de contrôle de gestion ni de délégation de responsabilités. Elle représente
plusieurs avantages :
La simplicité de la méthode.
La rapidité de budgétisation.
Le faible coût de budgétisation.
…
1.5.1.2 Procédure :
Cette méthode revient à projeter les chiffres historiques de la comptabilité sur l’année
suivante, en établissant un compte d’exploitation et un bilan prévisionnels qui en constituent un
principal produit pour ne pas dire le seul apport.
En termes plus précis nous nous baserons sur les données historiques pour
déterminer les montants à budgétiser au cours de l’année N+1.
1.5.2.1 Présentation :
Les charges, selon leur nature, peuvent être regroupées selon le critère de la
variabilité. On distingue ainsi les charges variables (charges opérationnelles) des charges fixes
(charges de structure) dont le montant est constant pour une structure productive donnée et sur
une courte période. Le budget flexible permet d’évaluer le coût prévisionnel adapté à un
certain niveau d’activité. Il est utilisé en contrôle de gestion pour mettre en évidence les écarts
sur coût et sur activité pour un centre d’analyse donné.
La présente méthode présente de nombreux avantages que l’on peut résumer dans les
points suivants :
1.5.2.2 Procédure
Quand l’entreprise est mono produit, la budgétisation est faite simplement par le calcul
des charges variables et fixes au niveau global pour un niveau d’activité donné.
Ceci n’est pas toujours valide, dans le monde actuel des affaires il est rare de trouver
une entreprise qui soit basée sur un seul produit, les sociétés ont plus tendance à diversifier
leur portefeuille produit, ceci les amène à distinguer les frais variables et les frais fixes pour
budgétiser par chaque produit ou ligne de produits, c’est en quelque sorte l’application de la
méthode du Direct Costing.
[Le direct costing est une méthode d'évaluation des coûts qui consiste en l'affectation de
toutes les charges spécifiques aux différents produits pour obtenir leur coût direct et de
regrouper les charges fixes en une masse indifférenciée. La principale difficulté provient des
charges variables indirectes.]
B = Q.V + F
Avec :
Une fois l’équation du budget flexible construite et validée, il ne reste que préparer le
budget sur la base d’un niveau d’activité prévisionnel, global pour le cas d’une entreprise
mono-produit et de façon partielle par centre, par produit ou par ligne de produits dans le cas
des entreprises multi-produits.
1.5.3.1 Présentation :
La méthode du budget à base zéro (en Anglais "Zero Base Budgeting") peut être
définie comme étant un procédé de planification et de budgétisation exigeant de chaque
responsable la justification détaillée de la totalité de son budget de frais généraux à partir d’un
minimum indispensable à la réalisation des objectifs de l’entreprise, et en lui demandant
d’apporter la preuve de la nécessité des dépenses projetées.
Le BBZ a été le premier essai pour établir une relation entre les moyens alloués et les
prestations proposées afin de mieux apprécier les résultats obtenus.
Le BBZ permet de mieux délimiter les missions des fonctions et des services
concernés.
Le BBZ peut mettre en évidence la nécessité de nouvelles activités.
Le BBZ est un plan opérationnel sur deux ou trois ans, donc assez lourd à gérer.
La méthode n’empêche pas la création d’activités artificielles ou arbitraires pour biaiser
son fonctionnement.
Les activités inefficaces de (N-1) doivent pouvoir être supprimées en (N) sans que leurs
coûts soient reportés sur d’autres activités.
La méthode doit être instaurée progressivement car elle bouleverse les habitudes
de travail.
1.5.3.2 Procédure
On découpe donc l'activité des services en centres de décisions, chacun dirigé par un
responsable qui doit établir ses propres propositions budgétaires, compte tenu de ses
prévisions. Ses projets peuvent être alternatifs (il faudra choisir dans ce cas un projet parmi
plusieurs) ou complémentaires (projets différents pouvant tous être mis en place).
Toutes les propositions sont ensuite évaluées par la direction. Pour les projets qui ne
sont pas forcément indispensables, il est peut-être judicieux des les différer dans le temps
afin de consacrer les ressources disponibles aux projets les plus rentables. La classification des
projets peut être réalisée arbitrairement selon différentes critères :
1ère étape : Décomposition Classement 2ème étape : Budgétisation 3ème étape : classement
-La décomposition :
-La budgétisation :
Chaque responsable d’activité budgète les moyens nécessaires pour ses missions un
ensemble budgétaire est constitué pour chaque activité comprenant :
-Le classement
Chaque responsable doit justifier ses missions par leur hiérarchisation et leur
évaluation en termes de coûts / avantages, pour que les ressources financières et humaines
nécessaires lui soient allouées.
1.5.4.1 Présentation :
Cette méthode est basée sur une analyse des frais selon l’organigramme général de
l’entreprise, c’est une approche top down, dans laquelle les propositions et décisions
budgétaires viennent d’en haut, imposées par la direction générale de façon unilatérale,
et relayés par la hiérarchie. Les versions modérées font apparaître deux étapes :
Les budgets sont proposés par la direction pour discussion, en fonction des objectifs
fixés.
Dans un deuxième temps, une fois les avis des gestionnaires recueillis, la direction
générale opère des coupes budgétaires de façon unilatérale, souvent en concentration
avec les chefs de département, la direction financière se chargeant du processus de
budgétisation dans son ensemble.
Cette méthode permet de rationnaliser de façon autoritaire les dépenses quand les autres
moyens de négociation budgétaire ont échoué ou ne sont pas applicables
1.5.4.2 Procédure
1.5.5.1 Présentation :
La méthode ABB (Activity Based Budgeting) est comme son nom l’indique est une
analyse du budget au travers les activités que la société abrite. C’est une application au budget
de l’ABC et de ce fait prône les mêmes principes. Dès les premiers développements de
l’ABC, la méthode ABB est apparue comme une application à fort potentiel. En plus d’être un
élément d’un système de calcul des coûts, elle fait partie du processus global de planification
stratégique.
La méthode ABB est indiquée quand on dispose déjà d’une comptabilité analytique
selon la méthode ABC. Mais également elle peut constituer un point de départ d’un système de
contrôle de gestion basé sur le couple ABB-ABC.
Un ensemble de taches ou d’actes imputables à une personne ou à une machine, elle est
souvent exprimée par un verbe d’action en gestion, comme par exemple « livrer à des clients,
facturer …etc. »
De baser l’analyse activité sur le volume normal et le mix attendu des ventes.
D’identifier les activités destructives de richesse.
De focaliser l’attention sur les ressources nécessaires à la réalisation des objectifs
et non sur la réduction aveugle des dépenses.
De faire des prévisions budgétaire plus fines et plus précises.
Elle focalise l’attention sur les capacités utilisées et non utilisées au lieu de rester
bornée par la dichotomie frais variable – frais fixe.
Elle fait ressortir les causes de consommation des ressources, alors que les méthodes
traditionnelles mesurent les effets et les chiffrent sous forme de budgets.
Mais le point faible que l’on ne peut associer à l’ABB est essentiellement son
applicabilité sur le terrain. En effet :
C’est une méthode relativement facile à comprendre mais qui demeure difficile à mettre
en place sur le terrain en raison en raison de ses exigences en matière d’information
Elle est relativement exigeante et couteuse puisqu’elle nécessite une conversion vers
un système comptable à base d’activités « ABC ».
1.5.5.2 Procédure
La procédure de budgétisation utilisée consiste à structurer les prévisions non plus sur
la base des centres de responsabilité mais plutôt les activités de l’organisation, concrètement
elle consiste en la prise comme point de départ les activités nécessaires pour réaliser les
produits, commandes ou services, la méthode suppose une triple analyse :
2.1.1 Présentation
En toute logique, la prévision des ventes à venir est la première étape d’une
démarche budgétaire. Elle est déclinée par produits, par clientèle, par canal de distribution ou
par zone géographique selon la pertinence de chaque critère pour l’entreprise. Ces prévisions
sont élaborées en tenant compte des données passées et en fonction des éléments de rupture
(nouveaux produits, campagne publicitaire et actions promotionnelles...). Le budget des
ventes est obtenu en valorisant les quantités prévisionnelles par les prix budgétés. A ce
budget se rattachent le budget de distribution (rémunération du circuit de distribution), le
budget marketing (publicité, étude de marché, campagnes promotionnelles, administration
de la fonction commerciale) et le budget de la logistique (transport de ventes,
conditionnement).
2.1.2 Elaboration
La prévision du futur reste des taches les plus difficiles et les plus incertaines,
quelque soit la méthode de budgétisation utilisé la prévision des ventes est la première
étape par laquelle il faut commencer et qui nécessite une étude mathématique plus
ou moins détaillée.
Une première approche consiste à partir des données statistiques passées et a extrapoler
en fonction de la tendance supposée de la variable (quantité vendue) en utilisant les
méthodes d'analyse des séries chronologiques. Une telle approche suppose la prise en
compte de plusieurs phénomènes à savoir :
Elles reposent sur la confection d'un modèle permettant de prévoir la valeur d'une variable
expliquée (Y) en fonction de la valeur d’une autre variable explicative (X)
L'évolution du marché peut être estimée par une étude appropriée auprès des clients. Car
les études de marché sont un moyen classique d'analyser les intentions d'achats des
clients et d'en déduire une évolution des ventes probables.
On peut également centraliser les opinions de tous les collaborateurs de l'entreprise qui sont
en contact direct avec le marché et qui disposent donc d'une expertise en la matière.
2.2.1 Présentation
2.2.2 Elaboration
Le programme de production retenu doit être optimal. Il doit satisfaire le programme des
ventes et doit donc répondre aussi bien aux contraintes de marche qu’aux contraintes de
production.
Des moyens matériels de production avec les possibilités d’extension (budget des
investissements).
Le défit donc est de trouver un arbitrage entre charge et capacité, sachant que la charge
constitue la quantité de ressources nécessaires a la satisfaction de la demande et que la
capacité est la quantité de ressources disponibles du système productif
On agit sur la charge par un lissage (écrêtage) qui consiste à repartir le différentiel
La fabrication peut être retardée. Régulation de la demande par la variation des délais
de livraison.
La fabrication peut être anticipée. Régulation par les stocks. Il faut disposer de moyens
de stockages (couts de stockage).
2.3.1 Présentation
Pour des raisons budgétaires, mais aussi financières et fiscales, il est important de
distinguer entre le budget d’investissement et les autres budgets de l’organisation. En effet, le
cout de l’investissement bien que généralement engagé dès le début du projet (bon de
commande) ne donne pas forcément lieu en totalité à des dépenses immédiates (crédit
fournisseur d’équipements), tandis que les autre coûts notamment ceux d’exploitation
concernant l’année en cours (ils donnent lieu à des dépenses généralement intra-annuelles,
même s’il y a un crédit fournisseur).
2.3.2 Elaboration
La préparation du budget d’investissement doit être faite projet par projet, ceci
revient à établir une répartition dans le temps des investissements et du financement requis
Plusieurs méthodes d'évaluation peuvent être utilisées pour opérer un choix judicieux.
Quatre méthodes principales s'offrent à nous pour apprécier la rentabilité d'un investissement
sont des dates d’une extrême importance. Le montant des facturations étant
généralement différent des prévisions (tarifs ou devis), c’est au moment des dates de
règlement que des décisions sont à prendre (réduction ou report du projet ou d’un
point du projet considéré).
Par la ou les dates de réception : marquent les étapes d’un accord réalisé avec le
fournisseur sur la livraison de l’investissement considéré. La date de réception
provisoire est souvent l’occasion d’un règlement important au fournisseur et
marque, quand elle est en dernier rang du projet, le début des opérations de fabrication.
Elle intéresse donc le programme et le budget de fabrication. La date de réception
définitive –séparée de la date précédente par le délai de garantie – donne généralement
lieu à un dernier versement pour solde de tout compte.
Une partie au moins du financement rentre dans l’entreprise de façon continue, encore
qu’irrégulière. L’équilibre général du projet étant assuré, au moins prévisionnellement
c’est dans le cadre du budget de trésorerie que s’établira l’équilibre par période plus
courtes.
2.4.1 Présentation
La fonction achat est l’une de celle qui a connu les bouleversements les plus profonds
ces dernières années en raison des transformations que les méthodes de stockage ont connues.
Les gestionnaires de stocks doivent en effet minimiser les couts liés au stockage et aux
approvisionnements tout en maintenant un stock suffisant pour assurer la sécurité des
approvisionnements.
La méthode des flux tendus ou la méthode japonaise « Kanban » vise à obtenir les
stocks les plus faible, non seulement de matières premières, de produits intermédiaires, mais
encore d’encours de production et de produits finis. Cette méthode a eu des
conséquences notables sur la structure des bilans en limitant singulièrement les besoins en
fonds de roulement et consécutivement les fonds s de roulement, ceux-ci devant couvrir au
moins la moitié de la valeur des stocks selon les règles de l’orthodoxie financière.
L’objectif est la diminution des coûts générés par la gestion des couts, tout en
maitrisant les risques liés à la rupture des stocks. Celle-ci a été rendue possible grâce aux
systèmes de gestion informatisés. Il est à noter que la généralisation des méthodes du «
juste à temps » a entrainé une forte croissance du trafic routier. Les stocks qui ne sont pas
localisé dans les centres de production, le sont sur les voies de communication,
principalement, routières. La taille moyenne des commandes diminue, tandis que la
fréquence augmente. Le cout de la gestion à flux tendus a tendance à être répercuté sur les
fournisseurs.
2.4.2 Elaboration
L’établissement du budget des achats suppose que l’entreprise arbitre entre une
budgétisation par périodes constantes (avec des quantités variables) et une
budgétisation par quantités constantes (avec une périodicité des commandes irrégulière).
Elle suppose un suivi constant des mouvements de stocks visant à éviter toute rupture des
flux, tout en assurant l’approvisionnement des centres de production conformément à leur
rythme de fabrication.
Donc, pour préparer le budget d’approvisionnement, qui doit être mensualisé et qui est
souvent du ressort de la Direction technique et des services de production avec l’aide du
contrôle de gestion, et de l’ordonnancement, on doit tenir compte des éléments suivants :
Pour des raisons logistiques, il peut plus commode de commander par quantités
constantes. Dans ce cas il faut moduler les dates de livraisons.
Dans un cas comme dans l’autre, on utilise la « méthode des cumuls ». On compare l’évolution
prévisionnelle de deux grandeurs : » stock initial + achats cumulés », fonction en escalier
qui épouser au mieux la fonction « stock de sécurité + besoins cumulés » supposée continue.
2.5.1 Présentation
La notion des charges diverses englobe le budget des frais généraux qui sont les frais
supportés par l’entreprise en plus des frais d’achat et des frais commerciaux, les services
fonctionnels (qui sont auxiliaires) nécessitent des dépenses multiples pour l’accomplissement
de leurs tâches :
Administration générale.
Les rémunérations du personnel affecté à ce service, les charges sociales, les fournitures
diverses, les équipements nécessaires du service …
Les dépenses en frais généraux sont en général, sans corrélation avec le niveau
d’activité ni le chiffre d’affaires.
Par ailleurs il existe d’autres budgets dits des services fonctionnels sont en générale
indépendants du niveau d’activité. Pour maîtriser les dépenses des services généraux,
on doit énumérer les tâches accomplies par le service, préciser un indicateur pour
mesurer leur rendement en vue de déterminer le montant des charges à allouer à chaque
service.
2.5.2 Elaboration
2.6.1 Elaboration
Dans les développements qui précédent, le cadre temporel de la gestion budgétaire est
l’année, durée classique de l’exercice comptable. Le budget annuel de trésorerie est supposé
représenter la première année du plan prévisionnel de financement. Mais les prévisions de
trésorerie visent à évaluer l’évolution de son solde de manière plus précise. L’unité de temps
requise pour établir ce type de document est le mois, la décale, voire la journée. L’affinage des
prévisions devenues de plus en plus précises est la conséquence directe du pilotage du
système d’informations comptables et financières par des outils informatiques de plus en plus
puissants. De surcroit, ces prévisions peuvent être réactualisées en permanence, puisque de
nouveaux états financiers de synthèse peuvent être élaborés quasiment en temps réel.
Si fiable soient-elle, ces prévisions ne disposent pas les services financiers d’élaborer
des scénarios alternatifs. La trésorerie est le solde ultime du bilan, celui qui mesure in fine la
liquidité de l’entreprise, voire sa solvabilité. Toute modification des conditions de
l’environnement économique dans lequel l’entreprise est immergée, rétroagit sur le solde de
2.6.2 Elaboration
Le budget de trésorerie mensuel peut être préparé selon deux méthodes complémentaires :
La méthode comptable ou optique de la ménagère, qui consiste à calculer mois par mois le
solde de trésorerie par la différence entre les recettes et les dépenses. Cela suppose que
l’on transforme tous les budgets en échéanciers mensuels.
Ainsi et comme nous pouvons remarquer, les différents budgets sont interdépendants (par
exemple, le budget des ventes détermine le budget de production qui lui-même
détermine les budgets d’approvisionnement, etc.). Les contenus des différents budgets
doivent donc être cohérents.
Le schéma suivant permet d’appréhender l’articulation entre les principaux budgets dont il est
nécessaire de tenir compte lors de leur préparation.
La pertinence des écarts dépend de leur définition, mais aussi de la qualité des éléments
de référence c'est-à-dire des budgets. Dans un environnement instable et peu prévisible, cet
aspect du problème ne peut pas être négligé, c’est pourquoi les actions correctives peuvent agir
sur les éléments prévisionnels. La Figure suivante résume le processus de du contrôle
budgétaire :
Oui
Sont-ils
acceptab Aucune action
les ?
Non
Non Oui
Les
causes
sont
elles
internes ACTIONS CORRECTIVES
MODIFICATION DE LA
? INTERNES
PREVISION
La mise en place des budgets s’accompagne très souvent d’une décentralisation des
responsabilités par la création des centres de responsabilité de nature différente.
Cette organisation suppose que le responsable ait la maîtrise des éléments du budget
(charges et/ou produits) affectés à son centre.
Dans cette optique, il est primordial que la mise en évidence d’écarts respecte de façon
stricte la localisation des responsabilités pour éviter des conflits sur la réalité de la performance
mesurée. Le mode de calcul utilisé doit donc éviter de transférer en cascade les dépassements
de budgets d’un centre vers l’autre ou d’un pôle de responsabilité vers un autre ; c’est pourquoi
les transferts de prestations d’un centre vers l’aval doivent être valorisés dans l’analyse du réel
au coût budgété.
La gestion par exception ajoute au principe de pilotage, définir au-dessus, des seuils ou des
valeurs des cas en deçà desquels aucune action n’est entreprise.
Au sein du centre : dans ce cas, la valeur de l’écart étudiée n’est pas jugée significative
pour entreprendre une action corrective ;
Dans les rapports du centre avec le niveau hiérarchique supérieur : en deçà de limites
fixées et acceptées, les actions d’amélioration à entreprendre sont de la responsabilité
du responsable du centre, le niveau hiérarchique n’intervient plus que pour des écarts
exceptionnels.
On peut tirer dans le schéma précédent quatre phases principales dans le processus du contrôle
budgétaire, qui sont :
Cette étape est appelée aussi la phase de budgétisation, il fait partie du processus
d’élaboration du budget. Il consiste à préparer les prévisions budgétaires sur la base des études
techniques des produits et des études statistiques qui permettent de dégager divers scénarios à
projeter sur l’avenir.
Les réalisations sont dégagées sur la base des données et chiffres enregistrés par
la comptabilité générale et analytique. Ils présentent les résultats et les consommations réelles.
La pertinence et la clarté des méthodes utilisées dans le calcul des réalisations, sont très
importantes du fait qu’elles permettent de connaitre l’origine de toute anomalie détecté plus
tard pendant l’étape d’identification des écarts.
Les écarts budgétaires sont identifiés par le rapprochement entre les prévisions et les
réalisations. La confrontation entre ces deux derniers engendre deux types d’écarts :
Ecart global qu’il faut tirer de la gestion par exception, qui s’occupe du suivi des
facteurs des stratégies ;
Cette phase du contrôle est très importante, parce qu’elle détermine les actions et les
mesures à entreprendre après la détection des causes réelles des écarts constatés. En effet, toute
action ou modification peut engendrer un changement des règles de jeu dans toute l’entreprise.
C’est ainsi qu’il faut prendre les mesures avec prudence et entretenir un dialogue avec tous les
niveaux. Cependant, les mesures à prendre auront un impact sur les deux volets essentiels de ce
processus, à savoir : les prévisions et les réalisations.
Les actions correctives se répercutent sur les réalisations dans le cas où les ca uses sont
internes.
L’ajustement de la norme (prévisions), se fait quand les causes derrières les écarts
budgétaires sont externes, ainsi il faut revoir les critères de base de déterminations de
ces écarts.
Principes 1 :
La valeur constatée est en général la valeur réelle telle qu’elle apparaît dans la comptabilité
analytique.
Dans le cas d’une comparaison de données entre deux exercices successifs, la valeur de
référence est celle de l’exercice le plus précoce.
Principes 2
Un écart se définit par un signe (+ ou -), une valeur et un sens (favorable ou défavorable).
En effet, dans l’analyse des écarts, un écart de même valeur algébrique n’a pas le même sens
selon qu’il s’agit d’une charge ou d’un produit.
Principes 3
La décomposition d’un écart cherche toujours à isoler l’influence d’une et d’une seule
composante par sous écart calculé : une donnée constituée de n composantes oblige à la mise
en évidence de n sous écarts.
Principes 4
En harmonisation avec la position d’un plan comptable général dans la méthode des coûts
préétablis, toute donnée constituée par le produit d’un élément monétaire par un élément qui
exprime un volume doit se décomposer en deux écarts définis comme suit :
Le calcul des écarts est construit sur un algorithme de calcul. Pour notre cas on va opter
pour la méthode du contrôle budgétaire qui conduit à calculer d’autant d’écarts que nécessaire
pour comprendre les déviations par rapport au budget. L’idée de référence consiste à se tenir
au budget prédéfinit, ainsi les écarts dégager doivent être expliqués et analysée pour déterminer
les points de défaillances dans le système.
La méthode choisie s’intitule VRP (Volume, Rendement, Prix). Celle-ci peut être
appliquée pour chacun des postes, chacune des composantes du compte de résultat, ainsi elle
permet de détecter la nature et le montant de la déviation par rapport au budget.
Un écart par rapport au budget correspond à une déviation par rapport à la trajectoire que
l’entreprise s’était initialement fixée. Chaque type d’écart matérialise un type de déviation qui
engendré par un phénomène perturbateur. Ainsi on peut recenser trois types de perturbations.
Ecart de Volume ΔV
C’est un écart qui permet de contrôler le respect ou non par l’entreprise du niveau d’activité
général. Il va nous permettre de répondre aux questions suivantes :
Ecart de Rendement ΔR
Appelé aussi écart de quantité ΔQ, il mesure les quantités consommé es par les
divers départements essentiellement « producteurs ». Cet écart permet de savoir si les
ressources ont été utilisées avec la productivité prévue du budget indépendamment du niveau
d’activité global, c'est-à-dire : a-t-on consommé la quantité standard de matière première, de
main d’œuvre, etc., pour un niveau d’activité donné ? Ainsi détecter si la consommation
de ressources pour produire une unité à augmenter ou diminuer.
Ecart de Prix ΔP
Cet écart apparut en général dans les entreprises où on trouve un e multi production
vendant à des tarifs différents des produits différents. En effet l’écart sur Mix est une
décomposition de l’écart sur volume par type de produit. Ce qui transforme la méthode VRP en
VMRP.
La matrice mnémotechnique
Tel que :
Dans cette première partie, nous pouvons retenir que l'élaboration du budget
constitue l'un des points clés du processus de contrôle de gestion. Il ne saurait exister de
contrôle véritable, sans système de référence; l'écart ne peut se mesurer que par
rapport a une ligne directrice préétablie et le résultat d'une gestion ne saurait s'apprécier
que par rapport a celui qu'on désire obtenir. Pris isolement, un nombre, une valeur, un
montant ne permet pas de porter un jugement objectif.
Il s'agit notamment :
DEUXIEME PARTIE : LE
SYSTEME PREVISIONNELLE DE
TREROC UNE ANALYSE
CRITIQUE
La première partie de ce rapport n’était qu’un appui théorique pour préparer le terrain
pour la deuxième partie où on va essayer de transposer les acquis théoriques. La deuxième
partie présentera notre vrai apport dans ce travail, puisque on va essayer de détecter les
anomalies du système budgétaire du TREROC.
La présente partie sera scindée en Trois grands chapitres, le premier sera réservé à la
présentation du secteur d’automobile et de la société le deuxième au diagnostic du système
budgétaire actuel du TREROC, c'est-à-dire qu’on va essayer, après la présentation de
l’environnement de notre étude, d’analyser le système budgétaire de la société.
Et enfin Le troisième chapitre sera dédié aux constats et aux propositions d’amélioration
du système, où on va proposer à l’entreprise une nouvelle méthode d’élaboration du budget,
une nouvelle méthode de calcul des prévisions, une méthodologie de calcul des écarts qui
permettre de connaitre la vraie performance de l’entreprise et enfin un tableau de bord
budgétaire.
Pour ce faire, les Parties s'accordent à mettre en place un plan d'action volontariste de
développement du secteur Automobile reposant sur les 6 initiatives suivantes :
1. Une Offre Maroc Equipementier : En vue d'attirer les investisseurs du secteur des
équipementiers automobiles et plus particulièrement les PME qui constituent l'essentiel
du vivier industriel, les Parties s'accordent sur la nécessité de développer une offre
attractive assurant une nouvelle compétitivité à la destination Maroc.
1.2.1.1 Historique:
1.2.1.2 L'Identité :
TREVES est un groupe familial indépendant fondé en 1836 par Monsieur Adolphe
TREVES à Saint Quentin, dans l'Aisne.
1.2.1.3 L'Organisation :
Achat et logistique,
Commercial,
Finance,
Qualité,
Productivité,
Recherche,
Relation extérieure,
Ressources humaines.
France, Maroc, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Tunisie, Turquie, Royaume uni, et
République Tchèque
Ford, Fiat, Volkswagen, Hyundai, Renault, Mercedes, Peugeot, Nissan, Audi, Seat,
Citroën
1.2.1.3 Organigramme :
Synthèse Client
PSA CERA
J. GAITTE J.P. DESCHAMPS
Synthèse Client
International Qualité
A. OUMOW J.P. DESCHAMPS
Industrie France
et UK
(et Progrès Continu)
B. GAULIER
1.2.2.1 Présentation :
En 2004, le Groupe TREVES décide de créer une unité de production à Tanger pour
fournir d'autres unités industrielles du groupe en Espagne, ses clients dans la zone franche à
Tanger (Lear et Cover car), et la société Renault à Melloussa.
C’est à l’aide de proximité de ces clients TREROC a ouvert ses portes au début de l’an
2004, avec 40 personnes. TREROC emploie actuellement 670 personnes, sur une superficie
de :
TREROC produit des pièces d’habillage intérieur pour les automobiles ainsi que des
pièces acoustiques côté moteur.
Cette activité professionnelle ne se fait pas sans lien fort avec son environnement socio-
économique. La protection de l’environnement et la satisfaction client sont des objectifs
majeurs du TREROC.
Pour contribuer à cela, l'obtention d'une certification est un gage de réussite en terme de
Qualité.
1.2.2.2 Organisation :
T1 HAPP, ASC
T2 ATA (découpe et confection, et laminage textile)
T3 Stock MPC
T4 STock MPC 2
T5 ASC
Laboratoire métrologie :
Mesure 3D,
Tests de durabilité,
Tests de caractérisation des matériaux,
Fiche technique :
TREROC est organisée autour de quatre grandes familles de produits avec par ordre
d’importance en terme de chiffre d’affaires :
1.2.2.4 Clients
1.2.2.5 Organigramme :
Pour illustrer le rôle d’aide à la décision que peut jouer le contrôle de gestion, nous
vous proposons dans ce chapitre un petit outil sur le positionnement stratégique de l’entreprise.
Ce modèle doit être adapté en fonction du business modèle et construit avec les dirigeants de
l’entreprise.
Le modèle a pour but d’identifier la position stratégique de l’entreprise sous l’angle des
quatre dimensions suivantes :
Pour être pertinent, le modèle doit tenir compte des spécificités de l’entreprise :
Chaque axe regroupe les critères propres au domaine d’analyse. Chacun des critères est
noté de 0 (peu d’impact) à 10 (fort impact). Ils font ensuite l’objet d’une pondération de 0 (sans
objet) à 3 (poids élevé) en fonction de leur importance
De ce fait nous avons fixé en collaboration avec le financier de TREROC les notations
des critères pour quels soient propre au secteur de l’automobile
L’étape suivante consiste a calculé une moyenne pondérée sur l’ensemble des critères
de chacun des quatre axes :
Les quatre moyennes ainsi obtenues sont positionnées sur les demi-droites d’un repère
orthonormé :
En rejoignant les quatre coordonnées, on obtient une surface dont on pourra comparer
l’évolution dans le temps
Chaque quart de plan délimité par les axes x et y, va ainsi déterminer une position
stratégique. Pour situer la place de TREROC et connaitre son orientation stratégique on peut
alors calculer les coordonnées d’un vecteur obtenu par somme algébrique des coordonnées
situées d’une part sur l’axe des ‘x’ et d’autre part sur l’axe des ‘y’ soit :
① PASSE :
② PRESENT
③ FUTUR
une stratégique de différenciation de ses produits pour assurer les nouveaux projets de Renault
Valladolid notamment le projet X52 (la nouvelle Dacia Logan) qui jusqu'à maintenant
TREROC assure que deux produits de ce dernier, et d’autre part du fait que les responsables de
la société s’appuient sur une analyse prudente des possibilités offertes et par conséquent leurs
soucis majeur est de renforcer la rentabilité de ses produits.
Vu l’aspect turbulent du secteur d’automobile TREROC ne peut pas maintenir une telle
position a long terme, en effet la société doit mettre en œuvre un ensemble d’action pour
gagner une position dominante sur ses concurrents tells que :
La méthode adoptée par TREROC est celle par fonction ou encore par Directions
centrales, cette méthode est axée sur l’analyse des frais selon l’organigramme générale
de l’entreprise, nous n’allons pas nous attardée sur la définition théorique de la méthode chose
qui a été déjà présentée précédemment, mais il convient de parler de son application au sein de
TREROC.
En plus des stratégies du groupe à long et moyen terme ayant un caractère pluriannuel,
la société TREROC établit au cours de chaque exercice comptable des programmes
prévisionnels pour chaque service (service commercial, production, approvisionnement…).
Il faut signaler que les prévisions budgétaires se font sur la base des stratégies du
groupe ainsi que sur des hypothèses communes des valeurs de rentabilité et d’activité et enfin
sur la base de la structure financière de TREROC pour chaque exercice à budgété.
Signalant aussi que la responsabilité de cette étape (la détermination des objectifs
généraux) dépend du niveau d’activité prévu de TREROC, et qui est étroitement lié aux
prévision de vente qui sont fournis mensuellement par les entreprises clientes.
Chiffre d’affaires
Production
MOD
Maintenance
Besoins d’investissements
Energie
Charges de Structure
Frais généraux
Déchets
Surcout d’exploitation
En général, la direction de TREROC adopte pour la prévision des budgets la règle ci-
après :
Leurs prévisions s’appuient comme nous avons cité sur la règle ci-dessus, mais elles
peuvent être adaptées suite à des informations nouvelles ayant un caractère interne ou externe.
Comme avons nous constaté au cours des consultations des responsables de la société et
sur la base du questionnaire administré, le système budgétaire actuel de TREROC prend en
considération lors de l’élaboration des budgets la répartition suivante: les ventes, la production,
l’investissement, les charges indirecte et la trésorerie.
Ces budgets sont établis selon des périodicités différentes et parfois non respectées ; la
société TREROC élabore le budget des ventes en début de la compagne, c’est à dire en
programmes annuels. Le budget de production et celui de l’approvisionnement découlent de
celui des ventes. De ça part, le budget d’investissement est pluriannuel et il est élaboré en
fonction des besoins en investissement de chaque service. En fait, chaque budget existant
synthétise l’ensemble des éléments prévus pour un exercice donné, avec l’existence d’une
relation étroite entre ces budgets.
Les ventes recouvrent l’ensemble des chiffrages en volumes des produits permettant de
déterminer le marché potentiel auquel peut avoir accès TREROC et la part qu’elle prétend
prendre.
L’élaboration du budget des ventes se fait sur la base des estimations des commerciaux
de la société de la demande prévu a partir des volumes recueillies auprès des clients. Le service
logistique se base sur ces volumes et sur le pourcentage sur Cadence pour établir les prévisions
de ventes pour l’année à venir.
Le pré budget est élaboré au mois de Septembre, -avant le début de la compagne- par le
responsable logistique en concertation avec l’équipe commerciale. Ce pré budget sera soumis
au service contrôle de gestion pour consultation et concertation. Le budget final est élaboré
après l’avis de la directrice administrative et financière du groupe (annexe 1).
Il n’existe pas de seuil concernant l’écart entre les prévisions apparues dans le budget et
les réalisations enregistrées, qui peuvent donner raison à des mesures correctives ou à un
réajustement probable du budget.
L’élaboration du budget des ventes est primordiale pour ressortir les quantités des
produits que l’entreprise sera appelée à produire.
En effet, une fois le budget des ventes élaboré, la détermination des quantités à
Consommer se fait d’une manière automatique à l’aide du système informatique mis en
vigueur, on parle ici du progiciel TREVE IBIREA ERP utilisé par TREROC qui grâce aux
nomenclatures de produits qui y sont intégrées détermine la consommation mensuelle
prévisionnelle.
On ce qui concerne les couts standards des matières et de la main d’œuvre et autres
charges directes de production ils sont obtenus eux aussi à l’aide du progiciel « TREVE
IBIREA ». En effet, ces couts standards concernent particulièrement les matières premières, la
main d’œuvre et les autres charges de production.
Tout investissement potentiel doit être justifié par une demande d’autorisation
d’investissement remplie soigneusement et vérifiée rigoureusement par la direction.
Il concerne particulièrement les frais généraux mensuels ainsi que les déchets et les
surcouts d’exploitation. La Répartition de ses données budgétaire s’appuie fortement sur les
bases de la comptabilité analytique en matière de clés de répartition via le progiciel Trèves
IBIREA.
Les gestionnaires de TREROC ont, en effet, étalé les sous comptes de charges sur les
différentes directions par la comptabilité analytique et ceci sur la base approximativement des
mêmes affectations.
Le service n’est pas libre de ses mouvements, les décaissements et les encaissements
sont centralisés au niveau du service du contrôle financier.
Le contrôle budgétaire est effectué en confrontant les données constatées « réelles » aux
données préétablies « prévues », de cette confrontation il est possible de détecter les éventuels
écarts constituant des indicateurs privilégiés pour la gestion budgétaire et par la suite pour un
contrôle de gestion efficace.
L’analyse des écarts au sein de TREROC consiste à étudier chacun d’entre eux afin de :
L’analyse des écarts se fait en quantité et en prix, en effet les écarts constatés sont donc
expliqués par un effet quantité et effet prix.
La même procédure est appliquée pour le budget de production, et les écarts relevés
sont à leur tour expliqués par un changement dans la production de l’exercice.
Le changement ainsi constaté dans les quantités produites ou encore vendues doit faire
objet d’une analyse plus détaillée sur les réelles causes :
L’analyse se fait en détail par projet en analysant son cout, sa réalisation, son
avancement.
Par compte de charge la Direction du contrôle financier procède à un calcul des écarts
et à leur explication.
Ce budget requiert une importance remarquable à TREROC ceci traduit une conscience
des dirigeants de l’importance de la maitrise des charges dans la pertinence du contrôle de
gestion d’une entreprise telle que TREROC.
Ainsi les éventuels écarts peuvent dériver d’une des raisons suivantes :
organisationnel, lesquelles défaillances nous allons essayer de les corriger au cours de notre
troisième chapitre.
La gestion budgétaire reste un projet récent au sein de TREROC ce qui peut expliquer
les présentes défaillances, mais il faut noter la forte implication des dirigeants de la
société dans l’amélioration du système du fait de leur persuasion de son importance pour la
gestion efficace d’une société du poids de TREROC.
le contrôle budgétaire s’arrête à l’analyse globale des écarts, sans rentrer dans
les détails : « prix, quantité, Rendement, Mix… ».
La faible utilisation des tableaux de bord budgétaire.
Le suivi de la performance budgétaire ne se fait qu’en début du troisième
trimestre, ce qui ne laisse pas une grande marge de manœuvre de correction.
Nous proposons une budgétisation participative par centres de responsabilité, pour tirer le
plus profit des ressources humaines qualifiées de TREROC, C'est une approche "bottom-up",
les budgets étant proposée à partir du bas de l'échelle hiérarchiques par les opérationnels sur la
base des objectifs, selon une double analyse des frais : par centre et par poste budgétaire
conformément au plan comptable budgétaire. L'analyse par variabilité est également souvent
adoptée par les responsables pour augmenter la précision de leurs prévisions budgétaires.
Elle est utilisée dans les entreprises bien structurées, pratiquant la direction
participative par objectif avec délégation de responsabilités, et disposant d'une fonction
contrôle de gestion.
Sur la base de ce qu’on a avancé, les critères de sélections peuvent être résumés dans ce
qui va suivre :
Au niveau de TREROC le niveau de délégation d’autorité se limitent dans les mains des
chefs de département,
La nature de l’activité
Ainsi, TREROC doit adopter un découpage de centre de responsabilité qui lui permet de
prendre en considération la nature des activités. Ce partage va faciliter la mise en place des
budgets par conséquent de bien contrôler les activités et les opérations qui créent de la valeur.
Le choix des centres de responsabilités doit se faire d’une manière à valoriser les
orientations stratégie de l’entreprise. Le but derrière le choix des centres est de faciliter la mise
en place des budgets qui ne représentent qu’une traduction pure et parfaite d’une stratégie.
Donc le choix de centre de responsabilité la mise en place d’une stratégie.
En précisant la nature des centres de responsabilité, il faudra donc veiller à ce que les
efforts des divers responsables ne se contrecarrent pas. En effet, chaque responsable à ses
propres préoccupations et ses objectifs à réaliser indépendamment des autres. Chacun set tenu
de présenter son résultat et ses réalisations qui reflètent sa bonne contribution dans l’entreprise.
On peut dire que dans TREROC, on ne va pas rencontrer ce genre de problème, puisque
toutes les responsabilités accordées aux chefs de département sont bien déterminées de façon à
éviter les conflits, et les relations entre les départements.
Les opérations effectuées dans un centre de responsabilité doit avoir une finalité
commune sous l’égide du chef ou du responsable, cela va permettre de facilité les calculs des
coûts des dépenses et du budget du centre en par l’établissement d’une unité de mesure de
chaque centre.
Pour le cas de TREROC et sur la base des critères et des constats détectés auparavant on
a choisi cinq types de centre de responsabilités :
Centre de coûts
L’établissement du centre de coûts standards peut être établie dès qu’il est possible de
définir et de mesurer la production, ainsi que de spécifier le montant des ressources nécessaires
pour produire chacune des unités de la production.
Ainsi le centre du coût doit s’orienter vers une définition spécifique des ressources à
engager pour une activité déterminée.
Un centre de dépense discrétionnaire est approprié pour une entité qui assure une
production difficilement mesurable, tant en termes financiers qu’en quantité, et pour laquelle il
n’existe pas de relation forte entre les ressources consommées et la production réalisée ou les
résultats obtenus.
L’existence d’un budget pour les centres des dépenses discrétionnaires peut donc donner
l’illusion d’un suivi précis des opérations alors qu’en fait on sait difficilement si ces derniers
travaillent efficacement et de manière efficiente.
Centre de recettes.
Le centre de recette agit sur la répartition du volume de vente sur les différentes
catégories de produits.
Centre de profit.
Les critères de performance sont divers et variés : résultat net, taux de marge par rapport
au chiffre d’affaires, rentabilité des capitaux investis. La vision se situe à court et moyen terme.
Centre d’investissement.
Ce sont des centres où le dirigeant est également responsable de certains actifs utilisés ,
où il sera tenu de combiner au mieux les profits immédiats et les investissements
tendant à accroître les bénéfices futurs.
Avec ce type de centre, le dirigeant dispose d’une large autonomie et son objectif est de
maximiser le rendement de l’investissement (c'est-à-dire un taux de profit ; on parle de centre
de rentabilité) ou le bénéfice résiduel (le bénéfice net moins le coût d’utilisation du capital). Il
peut aussi être qualifié d’un centre de profit.
Pas d’objectifs Coût total du centre Service rendu Service Ressource Humaine
Centre de prédéfinis Respect du Qualité du service Service Informatique
dépenses budget Qualité du Délai de traitement Service Logistique
discrétion service Service Maintenance
naires Service Méthode
Service Qualité
Service Finance et contrôle de gestion
Maximiser le chiffre Montant et
structure
Vente ou chiffre
Service Logistique
Centre de
d’affaires d’affaires Service commercial
Minimiser les frais du chiffre d’affaires
recettes Coûts
de distribution
Responsabilité globale : Marge
spécifiques Résultat Les usines (T1, T2, T5)
chiffre d’affaires et Efficience des moyens Les activités (HAPP, ASC, découpe, ATA laminage)
Centre de consommations Peu de utilisés Projets du Client Renault (J92, X87, X52, F67, K67)
profit marge de manœuvre Qualité
Respect des délais
Responsabilité globale Vision globale de Rentabilité des
Centre de la rentabilité des l’efficience Coût capitaux investis
d’investisse moyens financiers du gaspillage Coût
ment ou de Responsabilité des de la sous- activité
Usines (Bâtiment T1, Bâtiment T2, Bâtiment T5)
rentabilité coûts liés à la capacité
83
ENCG AGADIR 2012-2013
Rapport de fin d’étude
Comme son nom l'indique, cette méthode consiste à préparer le budget par centre de
responsabilité, chaque responsable prépare et propose un budget pour son unité sur la base des
objectifs globaux fixes pour l'entreprise. Les budgets ainsi proposés sont ensuite négociés avec
la direction et arrêtés d'un commun accord.
C'est une méthode qui privilégie le dialogue et la négociation pour arrêter les
budgets qui constituent un moyen de réaliser les objectifs de l'organisation. Ici le budget joue
pleinement son rôle d'outil de contrôle de gestion. Il fait participer chaque responsable au
processus budgétaire avec une implication et un engagement effectifs dans la réalisation des
objectifs. Il y'a une délégation de responsabilité de fait de toutes les décisions et actions qui
rentrent dans le cadre du budget arrêté.
C'est une méthode qui consacre la démocratie dans la gestion. C'est aussi probablement la
méthode qui se marie le mieux avec les principes modernes du contrôle de gestion pourvu que
l'analyse de base des frais au niveau de chaque centre soit pertinente et conforme à la
réalisation des objectifs globaux
Les clients directs (utilisant "en primaire" le processus budgétaire pour leurs
propres besoins).
Analystes : Sans vraiment être communiqué dans le détail aux analystes, le budget
permet de répondre à leurs attentes et d’éclairer leurs réflexions.
Cette étape consiste en la mise à jour des règles de gestion par rapport à la
construction du budget de l’année précédente.
Dans le cas où les dirigeants ont décidé de réformer la procédure budgétaire de l’année
suivante, il s’agira d’établir de nouvelles règles de décision.
L’identification des objectifs se fait à partir du Plan stratégique qui a été établi. Les choix
sont priorisés et les ressources disponibles y sont allouées. Des mesures de performance y sont
rattachées afin de faire le suivi de la progression si le programme s’échelonne sur plusieurs
périodes budgétaires et/ou pour porter un jugement sur sa réalisation et apporter des correctifs
au besoin, tant au niveau des attentes quant aux résultats qu’à celui des ressources allouées
et moyens utilisés. À la limite, un programme doit être remis en question, dans son
existence même ou dans ses principales composantes.
Une fois la programmation établie, l’étape suivante est celle de la Budgétisation, soit
l’allocation des budgets périodiques pour allouer les ressources aux centres de responsabilité
pour les programmes choisis afin atteindre leurs objectifs et donc de concrétiser le programme.
Les budgets doivent être quantifiés et en valeur pour garantir une meilleure analyse
budgétaire par la suite.
6. Discussion et approbation
8. Mensualisation
9. Actualisation
Réajustement des budgets par mois, en détectant les écarts, les analysant et en lançant les
lignes correctives.
Le tableau suivant mentionne les étapes précédentes ainsi que les différents intervenants
pour chaque étape :
Etape Intervenant
Vu les grands écarts constatés au niveau des volumes des véhicules fournis par les
sociétés clientes avec ceux réalisés le choix d’un modèle de prévisions semble primordiale
pour remédier à ce problème, en fait et comme mentionné le budget de vente de TREROC est
basé sur les volumes fournis par les clients.
Cette technique permet de donner une importance plus grande aux données historiques
les plus proches de la prévision et une valeur moindre aux plus antérieures. Afin d’utiliser ces
techniques, il faut choisir un modèle à implémenter.
Pour le cas des volumes des véhicules, il s’agit d’une série à tendance additive avec une
composante saisonnière multiplicative. Le modèle le plus approprié est donc celui de Holt et
Winter car il est le seul à prendre en compte simultanément la composante saisonnière ainsi
que celle de tendance. Le modèle de lissage exponentiel simple et celui de Holt ne sont pas
suffisamment complets pour donner une bonne prévision des ventes des produits Finis du
TREROC.
Le modèle de Holt–Winters est un modèle qui est employé le plus couramment dans les
progiciels de prévision des ventes. Trois lissages distincts sont effectués :
Lissage de la moyenne
Yt
base : Lt (1 )( Lt 1 bt 1 )
S t c
Lissage de la tendance
tendance : bt ( Lt Lt 1 ) (1 )bt 1
Lissage de la saisonnalité
Yt
saisonnali té : S t (1 )S t c
Lt
prévision : Ft h ( Lt h bt )S t c h
Avec :
Pour amorcer les calculs il convient d'initialiser les paramètres de moyenne, de tendance
et saisonnalité
b1c = 0
Initialisation de la saisonnalité
Les coefficients saisonniers pour la première année sont estimés par la valeur observée
en t (xt) divisée par la moyenne des p premières observations de la première année.
St = xt / x pour t = 1,c
Pour débuter le processus de lissage, il convient de choisir une valeur pour la constante a
(par exemple a = 0,3). Ce choix est très important car il conditionne la prévision future à
travers le degré de pondération que l'on affecte au passé récent et au passé lointain.
Nous prenant l’exemple des volumes mensuels du projet du Renault J92 (Dacia lodgy)
Tableau 3 : Modèle mensuel de Holt-Winters
Holt-
dates Volumes RSA X Alt St
Winters(Volumes)
Novembre - - - - 5514
Decembre - - - - 5471
Avec : X : moyenne lissée Alt : tendance lissée St : saisonnalité lissée
Holt-Winters(Volumes) Volumes
volumes réalisés
écart Volume
D’après les tableaux on voit clairement la valeur ajoutée de cette méthode de calcul des
prévisions qui donne des volumes très proches la réalisés.
Une fois les prévisions réalisées, le contrôleur de gestion pourra commencer son travail
d’élaboration du budget des ventes.
Soit un budget réaliste qui reprend telles quelles les prévisions réalisées,
Soit un budget volontariste qui fixe des objectifs ambitieux, supérieurs aux
prévisions réalisées.
Dans le cas de TREROC on utilisera les prévisions réalisées vu que le but recherché par
l’entreprise lors de l’établissement du budget est l’optimisation de sa capacité de production :
inutile de gaspiller une ressource limitée pour fabriquer des produits qui ne sont pas surs de
trouver acquéreur,
Nous proposons ici une analyse des écarts sur budget mensuelle pour une meilleure
maitrise de la gestion de TREROC, ainsi et comme déjà énoncé nous suggérons une ventilation
du budget par mois pour pouvoir faire le suivi de la réalisation par période et par la suite
instaurer les mesures correctives le plus tôt possible.
On basera notre démonstration sur le projet du Renault Valladolid X87 (La nouvelle
Dacia Logan)
Appuie tête AMB foncée et Appuie tête AMB claire respectivement sous la référence
interne AP0001 et AP0002
Les prévisions :
Les réalisations :
Budget Budget
Ecart de Ecart de
ajusté au ajusté au
Budget volume rendement Ecart sur
Total volume Total rendement Total Réel
Vs*Rs*Ps dépense
réel réel
(ΔV) (ΔR)
Vr*Rs*Ps Vr*Rr*Ps
Chiffre d’affaires
X87
• AP00001 6495*6 38 970,00 € 6300*6 37 800,00 € - 1 170,00 € - - - 40 950,00 € 3 150,00 €
• AP00002 1600*7 11 200,00 € 1700*7 11 900,00 € 700,00 € - 11 696,00 € - 204,00 €
total 50 170,00 € 49 700,00 € - 470,00 € - 49700 52 646,00 € 2 946,00 €
Consommation
X87
AP00001 6495*4*1,3 33 774,00 € 6300*4*1,3 32 760,00 € - 1 014,00 € 8500*4 34 000,00 € 1 240,00 € 32 300,00 € - 1 700,00 €
AP00002 1600*5*1,2 9 600,00 € 1700*5*1,2 10 200,00 € 600,00 € 1800*5 9 000,00 € - 1 200,00 € 9 360,00 € - 360,00 €
43 374,00 € 42 960,00 € - 414,00 € - 43 000,00 € 40,00 € 41 660,00 € - 1 340,00 €
Marge Commercial 6 796,00 € 6 740,00 € - 56,00 € 6 700,00 € - 40,00 € 10 986,00 € 4 286,00 €
Pour TREROC le calcul des écarts se fait en comparant les prévisions budgétaires aux
réalisations. Le calcul ne relie pas les consommations au chiffre d’affaire des projets pour
mesurer leurs rentabilités et leurs performances.
Ecart
TREROC Budget Budget Flexé volume Réel Ecart
(BF-B)
février-13 B BF BF-B R R-FB
Chiffre d'affaires clients 14 856 15 587 731 14 931 -656
Transport sur ventes -85 -142 -57 -142 0
Variation stock PF et encours PF 0 -232 -232 -232 0
Total Production 14 771 15 213 442 14 557 -656
Consommation MPC -9 099 -9 688 -589 -9 350 338
Sous traitance métier 0 0 0 0 0
Dépréciation Stocks -29 125 154 46 -79
Marge brute 5 643 5 650 7 5 253 -397
Ce tableau ne met pas en claire l’affectation de ces ressources, vu que les dépenses et le
chiffre d’affaire correspondent aux activités de l’entreprise et pas aux projets assurés on se qui
concerne le contrôle budgétaire il se fait à base du volume et prix.
Cette démarche n’à rien avoir avec un contrôle budgétaire ayant pour objectif la
contribution dans le pilotage de la performance de l’entreprise car il ne permet pas de donner
des explications significatives des écarts.
Le contrôle de gestion exploite toutes les informations disponibles dans l'entreprise pour
augmenter la performance de la gestion. Mais l'exploitation de l'information à des fins de
gestion ne va pas de soi. Très souvent les informations existent dans des livres comptables, des
rapports d'activités, des listings et supports informatiques divers, des documents épars, mais
restent souvent inexploités ou mal exploitées pour plusieurs raisons.
2- En deuxième lieu, la plupart des informations existantes, le sont à l'état brut, noyant
l'essentiel dans l'accessoire, et restent donc inadaptées pour alimenter directement le
processus de décision.
Les informations prennent des formes diverses et ne sont pas produites avec la même
fréquence ; Il n'ya pas de vue d'ensemble ni de coordination.
Pour pallier ces inconvénients, le contrôle de gestion prépare l'information pour les
besoins de la décision. Pour cela il la trie (pour faire la part de l'essentiel et de l'accessoire), il
la synthétise, en fait une présentation attractive et intelligible, et la communique à temps aux
décideurs en utilisant les circuits de communication les plus efficaces et les plus rapides.
Concrètement, cela se traduit par la conception et la mise en place des tableaux de bord,
support d'informations synthétiques et source d'information privilégiée pour les décideurs.
En fait, les constats élaborés et les propositions annoncés présente sont en outre, notre
propre perception et compréhension de la situation de l’entreprise par référence nos
acquis
Conclusion générale
C'est ainsi que mon stage s'achève après une expérience enrichissante, au sein d'un
établissement réputé sur le plan régional et national.
Le stage que j’ai effectué au sein de TREROC ainsi que le thème sur lequel j’ai travaillé
à savoir : la gestion budgétaire, m’ont été d’une utilité énorme. Par le biais de ce travail, j’ai
fait un tour d’horizon des divers concepts de la gestion budgétaire.
Le présent travail est le fruit des efforts fournis en auto-formation en matière de gestion
budgétaire, pour relever le défi d'élaborer un budget en une durée limitée est pour acquérir
d'autres connaissances à inclure dans son actif.
J’ai investi dans cette matière qui est de plus en plus recherchée par les entreprises. Et
par conséquent j’ai atteint mon objectif ainsi qu’aux besoins de TREROC en matière de
rationalisation de ses méthodes de gestion budgétaire.
Cette mission a été accomplie avec succès. En effet, j’ai pu mettre en place une
nouvelle technique de prévision des ventes, et qui permet par un simple jeu de simulation sur
Excel de prévoir les volumes à vendre. J’ai pu, en outre, proposer des une méthode de
budgétisation par centre de responsabilité et enfin j’ai pu proposer a TREROC une nouvelle
méthode de calcul des écarts via la matrice VMRP et enfin j’ai proposé a la dite société un
tableau de bord budgétaire simplifié center sur l’indicateur marges brute par projet.
Bibliographie
Webographie
www.formaguide.com
www.management.free.fr
www.scholarvox.com
Annexe