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COMMUNE DE VINAY

--§--

PROGRAMME DE VOIRIE 2013

--§--

PLACE DE L’EGLISE
Aménagement de la place

CHEMIN VICINAL ORDINAIRE DE MOUSSY A VINAY


Lieu dit « sur le moulin de l’étang » - Réfection de voirie

CHEMIN VICINAL ORDINAIRE DE MOUSSY A VINAY


Lieu dit « Rigoblin » - Réfection de voirie

ROUTE DE TINCOURT
Reprise d’accotement

--§--

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

(C.C.T.P)

-oO § Oo-
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

SOMMAIRE

CHAPITRE 1 - INDICATIONS GENERALES - DESCRIPTION DES OUVRAGES 3

ARTICLE 1.1. - CONSISTANCE DES TRAVAUX 3

ARTICLE 1.2. - ACCES 3

ARTICLE 1.3. - ETAT DES LIEUX 3

CHAPITRE 2 - SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET FOURNITURES ET MODE


D’EXECUTION DES TRAVAUX 4

ARTICLE 2.1. - CONFORMITE AUX NORMES 4

ARTICLE 2.2. - PROVENANCE DES MATERIAUX ET FOURNITURES 4

ARTICLE 2.3. - POINTS D'ARRETS 4

ARTICLE 2.4. - TRAVAUX PREALABLES 5


2.4.1. - Plan d'Assurance de la Qualité 5
2.4.2. - Emplacement de la (des) centrale(s) 6
2.4.3. - Transports de matériaux 6
2.4.4. - Plan général d'implantation 6
2.4.5. - Travaux préalables aux terrassements 7

ARTICLE 2.5. – ASSAINISSEMENT 7

ARTICLE 2.6. - DEBLAIS 7


2.6.1. - Nature des déblais 7
2.6.2. - Exécution des déblais, compactage et réglage des plates-formes 7

ARTICLE 2.7. – REMBLAIS 8

ARTICLE 2.8. - ADDITIF DE STRUCTURE 8

ARTICLE 2.9. - TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE 8

ARTICLE 2.10. – MATERIAUX NON ELABORES 8

ARTICLE 2.11. – MATERIAUX ENROBES 9


2.11.1. – Spécification du chantier 9
2.11.2. – Caractéristiques des constituants 10
2.11.3. - Composition des enrobés 12
2.11.4. - Fabrication des enrobés 12

ARTICLE 2.12. - ENDUITS SUPERFICIELS POUR SCELLEMENT ET CURE ET COUCHE D’ACCROCHAGE


20
2.12.1. – Granulats 20
2.12.2. - Liant 20
2.12.3. - Nettoyage du support 20
2.12.4. - Dosage 21
1/25
2.12.5. - Répandage 21

ARTICLE 2.13. – BORDURES ET CANIVEAUX 21


2.13.1. - Bordures et caniveaux en pierre naturelle 21
2.13.2. – Bordures et caniveaux préfabriqués en béton 21
2.13.3. - Béton pour pose des bordures et caniveaux 21
2.13.4. - Mortier de ciment pour joints 22
2.13.5. - Plan général d'implantation 22
2.13.6. - Fouilles 22
2.13.7. - Mise en œuvre des bordures 22

ARTICLE 2.14. –TERRE VEGETALE 23


2.14.1 - Origine 23
2.14.2 - Composition 23
2.14.3– Réception des fosses 23
2.14.4– Mise en œuvre de la terre végétale 23

CHAPITRE 3 - RESEAU BASSE TENSION - ECLAIRAGE PUBLIC PROVENANCE ET


QUALITE DES FOURNITURES- EXECUTION DES TRAVAUX 24
3.1. - Fourreaux 24
3.2. - Grillage avertisseur 24
3.3. - Normes 24

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CHAPITRE 1 - INDICATIONS GENERALES - DESCRIPTION DES OUVRAGES

Les stipulations du présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.)


précisent les conditions techniques particulières d’éxécution des travaux concernant les travaux de
réfection de voirie 2013 sur le territoire de la commune de Vinay.

ARTICLE 1.1. - CONSISTANCE DES TRAVAUX

L’entreprise comprend :

- Les installations de chantier


- La signalisation temporaire, la fourniture et pose de barrières de sécurité.
- L’enlèvement des revêtements hydrocarbonés (matériaux destinés à être recyclés).
- Les terrassements de tranchée, y compris l’évacuation des déblais à la décharge de
l’entrepreneur.
- La fourniture et la mise en œuvre des différents matériaux constitutifs des trottoirs et
chaussées.
- La mise en œuvre d’un enduit monocouche.
- La fourniture et pose de bordures, bordurettes et caniveaux en béton.
- La fourniture et la mise en œuvre de terre végétale.
- La fourniture et la pose de signalisation horizontale et verticale.
- La fourniture et la pose de fourreaux et de regard

ARTICLE 1.2. - ACCES

Les accès aux riverains et aux services de secours, devront êtres maintenus en toutes
circonstances. A cet effet, la création, la démolition, d’accès provisoires, la fourniture et pose de
passerelles, barrières de sécurité devront êtres réalisés à l’avancement des travaux. Ces dispositions
sont réputées incluses dans les prix unitaires.

ARTICLE 1.3. - ETAT DES LIEUX

Sans objet

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CHAPITRE 2 - SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET FOURNITURES ET MODE
D’EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 2.1. - CONFORMITE AUX NORMES

Les qualités, caractéristiques, types, dimensions et poids, procédés de fabrication, les


modalités d'essais, de marquage, de contrôle et de réception des matériaux et produits fabriqués, doivent
être conformes aux normes françaises homologuées ou règlementairement en vigueur à la date des offres.
L'Entrepreneur est réputé connaître ces normes.

En cas d'absence de normes, d'annulation de celles-ci ou de dérogations justifiées


notamment par des progrès techniques et à défaut d'indications du C.C.T.P., les propositions de
l'Entrepreneur sont soumises à l'agrément du Maître d’Oeuvre.

Remarque importante : le présent document fait référence aux normes françaises en


vigueur. Néanmoins, le soumissionnaire peut établir son offre conformément à des normes en vigueur dans
d'autres pays de l'Union Européenne. Aussi, il y a lieu de lire à chaque fois qu'une norme française est citée
"ou autre norme reconnue équivalente".

Toutefois, le soumissionnaire a à sa charge la justification de l'équivalence entre les


spécifications techniques étrangères invoquées et les normes françaises auxquelles ce document se
rapporte.

ARTICLE 2.2. - PROVENANCE DES MATERIAUX ET FOURNITURES

Lors de la réunion de mise au point du marché, il est procédé à l'agrément des matériaux
proposés par l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur doit donc prendre ses dispositions pour fournir au Maître d’Oeuvre tous les
éléments nécessaires pour juger de la conformité aux exigences du C.C.T.P. (courbes granulométriques,
essais de laboratoires, formulation, ...).

ARTICLE 2.3. - POINTS D'ARRETS

Des points d'arrêts sont définis à l'issue de certaines phases de chantier désignés dans
la suite du présent document.

Le démarrage de la phase ultérieure, à la suite du contrôle défini au présent document


fait l'objet d'un ordre du Maître d’Oeuvre ou de son représentant dans un délai de 24 heures au
maximum, si les contrôles ne révèlent aucune non- conformité.

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ARTICLE 2.4. - TRAVAUX PREALABLES

2.4.1. - Plan d'Assurance de la Qualité

Le titulaire du présent marché fournira au Maître d’Oeuvre avant début des travaux un
Plan d'Assurance de la Qualité (P.A.Q.) définissant l'ensemble des dispositions préétablies que
l'entreprise, ainsi que ses éventuels co-traitants et sous-traitants, a l'intention de mettre en œuvre. Le
P.A.Q. est donc destiné à donner au Maître d’Oeuvre l'assurance que la qualité requise sera atteinte.

Il s'applique aux fournitures, ainsi qu'à toutes les procédures d'exécution nécessaires à la
réalisation des ouvrages.

Le titulaire du marché est responsable de la qualité des produits qu'il fabrique et met en
œuvre. Il devra, en conséquence, respecter le P.A.Q. qu'il aura proposé et qui aura été approuvé par le
Maître d’Oeuvre après mise au point et notification. Après approbation et notification, le P.A.Q.
constitue une annexe au C.C.T.P.

Faute pour le titulaire de se conformer aux dispositions qu'il a prévues dans son P.A.Q.,
le Maître d’Oeuvre peut, après mise en demeure non suivie d'effet, effectuer les contrôles aux frais du
titulaire.

Le P.A.Q. de l'Entrepreneur devra comporter par matériaux produits et composants des


dispositions générales concernant :

- l'encadrement responsable de l'approvisionnement,


- la description de l'organisation de la production (plan d'installation, type du matériel,
réglage, etc...)
- l'origine, la nature et les références des matériaux, produits et composants,
- la définition des moyens permettant l'identification.

2.4.1.1. - Contrôle Interne

Le P.A.Q. fourni par l'Entrepreneur indiquera les dispositions qu'il compte prendre
concernant l'approvisionnement des matériaux et notamment :

- organisation,
- stockage,
- protection,
- lotissement,
- vérification de conformité,
- les contrôles préalables de réglage,
- les modalités d'exécution,
- le respect des consignes,
- la surveillance des appareils et matériels,
- le mode de consignation des constatations.

Le contrôle interne à la production s'exerce sous l'autorité du responsable de cette


production.

2.4.1.2. - Contrôle externe

Le P.A.Q. fourni par l'Entrepreneur indiquera les dispositions qu'il compte prendre
concernant notamment :

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- la conformité des approvisionnements,
- le contrôle de conformité aux spécifications du produit fini et de la rédaction des
certificats de conformité,
- l'exploitation et l'archivage de tous les résultats relevés.

Le contrôle externe de la production s'exerce sous l'autorité d'un responsable


indépendant de l'encadrement du chantier mandaté par la Direction de l'Entreprise relevant directement
de cette dernière.
Pour ces opérations de contrôle interne et externe, le P.A.Q. définira notamment :

- les moyens, la nature et la fréquence des vérifications et essais des produits et


matériaux. Ces vérifications et essais seront menés conformément aux stipulations du présent C.C.T.P.

2.4.1.3. - Contrôle extérieur

Le contrôle "extérieur" est exercé par le Maître d’Oeuvre.

Le Maître d’Oeuvre pourra dans le cadre du contrôle extérieur effectuer des essais de
conformité aux spécifications demandées pour les matériaux, produits et composants.

En cas de résultats négatifs, le Maître d’Oeuvre pourra interrompre le chantier.

2.4.2. - Emplacement de la (des) centrale(s)

L'Entrepreneur doit indiquer au Maître d’Oeuvre, dans le S.O.P.A.Q., toutes les


indications concernant les caractéristiques des installations des aires de fabrication et de stockage des
matériaux.

2.4.3. - Transports de matériaux

L'Entreprise devra s'assurer que les itinéraires susceptibles d'être raisonnablement


empruntés peuvent supporter sans dommage la circulation supplémentaire due aux travaux.
L'Entrepreneur veille notamment au respect du code de la route et en particulier concernant les charges
admissibles.

Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de ne pas rémunérer le transport des


surplus de charges constatés sur les bons de pesées.

2.4.4. - Plan général d'implantation

Le piquetage général sera effectué par l’entreprise conformément aux prescriptions de


l’article 27 du C.C.A.G.

Les piquets de rives correspondant aux profils en travers du projet, répertoriés sur le
profil en long devront être repérés comme indiqués sur le dit profil en long.

L’Entrepreneur est responsable de l’entretien de tous repères et bornes.


La redéfinition éventuelle des éléments d’implantation des points d’axe par rapport à
une nouvelle borne est effectuée par le Maître d’œuvre aux frais de l’entrepreneur.

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2.4.5. - Travaux préalables aux terrassements

2.4.5.1. - Arrachage et abattage d'arbres

Sans objet

2.4.5.2. - Préparation initiale dans les zones de déblais et de remblais

Sans objet

2.4.5.3. - Démolition de chaussées

Les produits de ces démolitions doivent être évacués à la décharge choisie par
l'Entrepreneur et agréée par le Maître d’Oeuvre ou être recyclés.

Au droit des raccordements, les chaussées à démolir doivent être préalablement


découpées.

ARTICLE 2.5. – ASSAINISSEMENT

Sans objet

ARTICLE 2.6. - DEBLAIS

2.6.1. - Nature des déblais

Les matériaux à déblayer de l'emprise sont des terrains meubles qui ne nécessitent, en
principe, ni l'intervention du ripper, ni l'usage d'explosif.

L'Entrepreneur peut rencontrer des terrains susceptibles de présenter des difficultés


d'extraction qu'il lui appartient d'apprécier.

2.6.2. - Exécution des déblais, compactage et réglage des plates-formes

La réalisation des déblais sera conduite conformément aux prescriptions de la norme


NF P 11-300.
Si des purges sont nécessaires, les excavations sont à exécuter jusqu'à la profondeur
fixée par le Maître d’Oeuvre. La cote théorique des déblais est rattrapée par apport de matériaux
soumis à l'approbation du Maître d’Oeuvre par des matériaux d'apport.
Le compactage de la partie supérieure du terrassement sera conduit de façon à obtenir en
tout point, une portance de l’arase terrassement caractérisée par les valeurs minimales suivantes :

Module à la plaque EV2 ou Module dynamique : > 35 Mpa

Les tolérances d'exécution des plates-formes sont les suivantes :

Profil de la forme + 3 cm en altitude


+ 5 cm en largeur d'encaissement

L'Entrepreneur mentionne dans le S.O.P.A.Q. les moyens qu'il compte utiliser pour
parvenir à ces résultats.

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Ces contrôles géométriques et de portance constituent un point d'arrêt et sont
effectués par l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne. Les résultats de ces contrôles sont
immédiatement transmis au Maître d’Oeuvre.
Des contrôles occasionnels et inopinés des portances et des profils peuvent être
effectués par le Maître d’Oeuvre pour s’assurer qu’il n’y ait ni dérive ou déficience localisée.
Ces contrôles sont rendus systématiques et à la charge de l’Entrepreneur si deux
contrôles occasionnels successifs s’avèrent non satisfaisants.

L'Entrepreneur doit maintenir en cours de travaux et reconstituer à chaque arrêt de


chantier, une pente transversale supérieure à 4 % à la surface des parties excavées ; il réalise en temps
utile les différents dispositifs provisoires ou définitifs de collecte et d'évacuation des eaux
superficielles (saignées - rigoles - fossés - collecteurs - descentes d'eau, etc ...).

Au cas où, en cours de travaux, il est conduit à procéder par pompage, les frais
correspondants restent à sa charge.

ARTICLE 2.7. – REMBLAIS

Sans objet.

ARTICLE 2.8. - ADDITIF DE STRUCTURE

Sans objet.

ARTICLE 2.9. - TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE

Sans objet.

ARTICLE 2.10. – MATERIAUX NON ELABORES

2.10.1 – Grave non traitée normalisée

2.10.1.1 - Fabrication

2.10.1.1.1. - Composition de la grave

La grave est proposée par l'Entrepreneur qui fournit, à l'appui de sa proposition, une
étude de formulation conduite selon les dispositions de la norme NF P 98-115. Le P.A.Q. précise les
résultats de cette étude et en particulier :

- le dosage des différents constituants,


- la teneur en eau de compactage,
- les seuils d'alerte et de refus,
- la difficulté de compactage,
- la date d’étude de formulation.

2.10.1.1.2. - Fabrication des mélanges

La chaîne d'élaboration de la grave doit permettre de respecter le critère de propreté


imposé ainsi que les fuseaux de spécification définis au chapitre 2.10.2.1. du présent C.C.T.P..

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2.10.1.2 - Mise en oeuvre

La mise en oeuvre de GNT par temps de pluie continue et intense est interdite ainsi que
lorsque la température est inférieure à 5° C.
L'épaisseur de la couche de forme doit être conforme aux dispositions du profil en
travers type.
La tolérance d'exécution du profil de la couche de forme est de + 3 centimètres.
La couche de forme de la chaussée et des trottoirs circulées (limités par des caniveaux
ou bordures franchissables) doit être compactée de façon à obtenir les mesures minimales suivantes :

Technique de réception Seuils

Module à la plaque EV2 ou Module dynamique > 50 MPa

Ou

Déflexion sous essieu de 13 t < 200/100° mm

L'objectif de compactage recherché à l'OPN sera du type q3.

L'entrepreneur doit indiquer dans le P.A.Q. les moyens qu'il compte utiliser pour
parvenir à ces résultats.

Ces contrôles géométriques et de portance constituent un point d'arrêt et sont


effectués par l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne. Les résultats de ces contrôles sont
immédiatement transmis au Maître d’Oeuvre.

Des contrôles occasionnels et inopinés des portances et des profils peuvent être
effectués par le Maître d’Oeuvre pour s’assurer qu’il n’y ait ni dérive ou déficience localisée.

Ces contrôles sont rendus systématiques et à la charge de l’Entrepreneur si deux


contrôles occasionnels successifs s’avèrent non satisfaisants.

2.10.2. - Grave de recyclage

L’entrepreneur proposera au Maître d’Oeuvre l’utilisation de matériaux de récupération


tels que fraisats routiers ou bétons de démolition de type GR2, et fournira une courbe granulométrique
du matériau proposé ainsi qu’un essai Proctor et les teneurs en eau récentes du matériau.

L'agrément de ces matériaux ne pourra se faire qu’après accord du Maître d’Oeuvre et


uniquement sous forme d’une proposition présentée soit au moment de la remise des offres, soit au
moment de l’agrément des matériaux.

ARTICLE 2.11. – MATERIAUX ENROBES

2.11.1. – Spécification du chantier


- La classe de trafic ≤ T3
- La grave bitume « EB14 GB » de classe 3
- Les enrobés « EB10 BBSG de classe 2

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2.11.2. – Caractéristiques des constituants

a) Granulats

Les granulats sont impérativement issus de roche massive.

Les caractéristiques minimales des granulats doivent être conformes aux spécifications
des normes NF EN 13043 et XP P 18-545 rendue contractuelle. Le marché prévoit le recours à des
codes tels que définis ci-après avec compensation entre LA et MDE, conformément à la norme XP P
18-545.
Cette compensation est justifiée par l’expérience technique régionale, avec le souci
d’une utilisation économe et rationnelle de la ressource sur le bassin susceptible d’alimenter le chantier
et d’une économie de transport, dans une perspective de développement durable.
Les dispositions du fascicule 23 du C.C.T.G « Fournitures de granulats employés à la
construction et à l’entretien des chaussées » sont applicables.

Usage Produits Caractéristiques Classe de Trafic


T3 T2-T1  T0
Assises Résistance mécanique des Code D Code C
gravillons LA30-MDE25 LA25-MDE20

GB, EME, Caractéristiques de fabrication Code III


des gravillons Gc85/20-G20/15ou G25/15-e=10(+ou-5)-f1

Caractéristiques de fabrication
des sables
Code a
Gf85-Gtc10-MB2

Produits Caractéristiques Classe de Trafic


 T3 T2-T1  T0
Résistance mécanique des Code C Code B
gravillons LA25-MDE20-PSV50 LA20-MDE15-PSV50*

BBSG ou BBM, Caractéristiques de fabrication Code III


de gravillons Gc85/20-G20/15ou G25/15-e=10(+ou-5)-f1

BBME Caractéristiques de fabrication Code a


des sables Gf85-Gtc10-MB2

Résistance mécanique des Code B


gravillons LA20-MDE15-PSV50*

BBTM ou BBDr Caractéristiques de fabrication Code II


des gravillons Gc85/15-G20/15ou G25/15-e=10(+ou-5)-f0,5

Caractéristiques de fabrication Code a


des sables Gf85-Gtc10-MB2

Résistance mécanique des Code C


gravillons LA25-MDE20-PSV50

BBS Caractéristiques de fabrication Code III


des gravillons
Caractéristiques de fabrication Code a
des sables Gf85-Gtc10-MB2

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b) Fillers d’apport

Les caractéristiques des fines d’apport sont conformes aux normes NF EN 13043 et XP
P 18-545. Les fillers sont de catégorie MBF10 pour les fines nocives, V28/45 pour la porosité Ridgen
et ΔR&B 8/16, pour le pouvoir rigidifiant.
Les conditions de stockage sont précisées dans la norme NF P 98-150-1.

c) Liant hydrocarboné

Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN
12 591 pour les bitumes routiers, NF EN 13924 pour les bitumes routiers de grade dur, NF EN 14023
pour les liants modifiés par polymères et NF EN 13808 pour les émulsions pour couches d’accrochage.
Les liants modifiés ou non normalisés sont soumis à l’accord du maître d’œuvre et leur
acceptation fait l’objet d’un point d’arrêt. Dans ce cas, l’entreprise doit joindre à son SOPAQ une fiche
technique caractérisant le liant.

ENROBES > ou = TO T1 et T2 T3


EB14 ou EB20 GB 20/30 *20/30 35/50
35/50 *35/50 50/70
* 50/70
EB 14 ou EB20 EME liant modifié ou liant modifié ou liant modifié ou
dur dur spécial

Classe de bitume selon le trafic de la voie


ENROBES > ou = TO T1 et T2 T3
EB10 ou EB14, BBSG 20/30 20/30 35/50
35/50 35/50 50/70
liant modifié ou dur liant modifié ou
dur
EB10 ou EB14 BBME 20/30 20/30
35/50 35/50
liant modifié ou dur liant modifié ou _
dur
EB10 BBM 35/50 35/50 50/70
liant modifié 50/70 70/100
BBDr 35/50 35/50 50/70
50/70 50/70 70/100
liant modifié
BBTM 35/50 35/50 50/70
liant modifié 50/70 70/100

EB10 ou EB14 BB _ _ 50/70


souple 70/100
Autre enrobé

Dans tous les cas, le liant retenu par l'entreprise, doit permettre d'obtenir les
performances du produit défini par la norme.
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2.11.3. - Composition des enrobés

La composition est déterminée par l'Entrepreneur qui fournit, à l'appui de sa proposition


une étude de formulation selon les dispositions de la norme NF P 98-150-1 (Exécution des corps de
chaussée, couches de liaison et couches de roulement). Le P.A.Q. précise les résultats de cette étude de
niveau 2 qui sera datée de moins de cinq ans et en particulier :

-le dosage des différents constituants,


-les seuils d'alerte et de refus,
-le pourcentage de vide selon l'essai PCG,
-la date d’étude de formulation.
-le module et l’essai de fatigue pour le BBME et l'EME.

L’étude doit avoir été réalisée avec les granulats et le liant proposé pour le chantier.

2.11.4. - Fabrication des enrobés

L’entreprise doit fournir les derniers contrôles et réglages, datant de moins d’un an.
Dans le cas de centrale mobile les réglages sont à effectuer à chaque transfert.

a) types, niveaux et capacité des centrales

La centrale doit-être de niveau 2, tel que défini par les normes NF P 98 728-1 et NF P
98 728-2 et équipée d’un système d’acquisition de données de fabrication du mélange.
Elle doit être soumise aux dispositions de la loi n°79.633 du 19 juillet 1976 relative aux
installations classées pour la protection de l’environnement. Le decret n°77.1133 du 21 Septembre
1977 modifié par arrêté 85.822 du 30 juillet 1985 précise les conditions d’application de la loi.
L’acceptation de la centrale constitue un point d’arrêt qui est levé par le maître d’œuvre
avant le commencement des travaux.
b) Température d’enrobage

Les températures d’enrobage sont conformes au tableau ci-après (ref norme NF P


98 150 -1) :

Températures d’enrobage en fonction de la catégorie de bitume

Catégorie du bitume Température usuelle Température


pur de fabrication (°C) maximale (°C)
70/100 – 50/70 140 — 160 180
35/50 150 — 170 190
10/20 – 15/25 - 20/30 160 — 180 190

Dans le cas d’utilisation de technique permettant d’abaisser la température d’enrobage,


l’entreprise indique dans son SOPAQ les modalités de fabrication.

12/25
2.11.4.1.- Stockage et transport des enrobés

Ils sont réalisés conformément à la norme NF P 98-150-1. La durée de stockage doit-


être inférieure à 2 heures. Les enrobés sont livrés avec un bon d’identification conformément aux
normes produits et à l’étiquetage du marquage CE.

L'Entreprise devra s'assurer que les itinéraires susceptibles d'être raisonnablement


empruntés peuvent supporter sans dommage la circulation supplémentaire due aux travaux.
L'entrepreneur veille notamment au respect du code de la route et en particulier concernant les charges
admissibles.
Entre la centrale d’enrobage et le chantier de mise en œuvre, le maître d’œuvre peut
imposer un itinéraire si les conditions d’exploitation du chantier l’exigent.
Le bâchage des camions est obligatoire et effectué au moyen de bâches imperméables
couvrant la totalité du chargement. Seul le maître d’œuvre peut autoriser l’entrepeneur à ne pas
l’effectuer.
On pourra faire appel à des camions à bennes calorifugées pour des transports à longue
distance ou en arrière saison si la température d'épandage n'est pas comprise dans la fourchette définie
par la norme correspondant au produit bitumineux

Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de ne pas rémunérer le transport des


surplus de charges constatés sur les bons de pesées.

2.11.4.2. - Mise en oeuvre des enrobés

Généralités

La mise en oeuvre des enrobés doit être conforme à la norme NF P 98-150-1 (Exécution
des corps de chaussée, couches de liaison et couches de roulement). Le répandage des matériaux
enrobés est effectué au finisseur.

Toute intervention manuelle derrière le finisseur doit être réduite au minimum, en


particulier l'apport d'enrobés jetés à la volée est interdit.

La mise en oeuvre manuelle des enrobés est limitée au cas où ils ne peuvent être
répandus mécaniquement (surlargeurs, embranchements, trottoirs, îlots).

Le reprofilage préalable à l'exécution de la couche de roulement est réalisé au moyen


d'une niveleuse.

a) travaux préalables

* Reconnaissance du support

Préalablement à tout chantier, le maitre d’œuvre et l’entrepreneur reconnaissent le


support. L’inventaire des défectuosités ou discordances du support qui peuvent être constatées sont
notifiées et traitées en conséquence.

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b) Conditions météorologiques défavorables

En cas de mise en œuvre sous des conditions météorologiques défavorables arrivant de


façon inopinée, l’entreprise doit prendre immédiatement toutes les dispositions pour la mise en œuvre
des matériaux déjà fabriqués, par exemple en retardant l’application des enrobés en attente dans les
camions bâchés (dans la limite des températures d’application indiquées ci-dessus).
Le répandage des enrobés est arrêté dès lors que la température extérieure est inférieure
à + 5°C ou la vitesse du vent supérieure à 30 km/h, lorsque la température extérieure est inférieure à +
10°C
Le répandage par temps de forte pluie continue est interdit.
Le répandage sur supports mouillés est soumis à l’accord du Maître d’œuvre sous
réserve qu’il n’y ait pas de flaque d’eau et que la couche d’accrochage ait été préalablement répandue.
La méthode de guidage est laissée à l’appréciation de l’entrepreneur en fonction des
objectifs d’uni à atteindre explicités plus loin et en conformité avec l’article 4.14.3.8.5 de la norme NF
P 98 150-1.

c) Joints longitudinaux

Les méthodes de réalisation des joints longitudinaux sont précisées au P.A.Q. de


l’Entrepreneur en conformité avec l’article 4.14.3.3 de la norme NF P 98-150-1 article 9.

Pour les couches de roulement et les couches de liaison, un badigeonnage à l'émulsion


de bitume est réalisé avant répandage de la bande adjacente.

Un décalage de 30 cm au minimum des joints longitudinaux doit être respecté entre


deux couches superposées.

d) Joints transversaux de reprise

Les méthodes de réalisation des joints longitudinaux sont précisées au P.A.Q. de


l’Entrepreneur en conformité avec l’article 4.14.3.3 de la norme NF P 98-150-1.

Lors de chaque reprise, la découpe du biseau doit être réalisée à l'aide d'un marteau
piqueur ou d'une scie à disque permettant d'obtenir un joint peu apparent.

Les matériaux enlevés lors des travaux de découpage sont systématiquement évacués en
décharge.

Un décalage de 1 m au minimum des joints transversaux doit être respecté entre deux
couches superposées.

Ils sont réalisés conformément à la norme NF P 98 150-1 article 9.

14/25
e) Raccordements définitifs à la voirie existante

Ils sont réalisés conformément à la norme NF P 98 150-1 article 9.


De plus, ils sont réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la
chaussée.
Ces dernières sont dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de changement brusque
dans le profil en long de la chaussée.

Les raccordements aux voiries latérales et affluentes sont également réalisés par
engravures.
Les raccordements sont réalisés selon les schémas et les prescriptions ci-après :

Les raccordements sont réalisés selon les schémas et les prescriptions ci-après :

Vue en Plan
15°

15°

15°

Chaussées uni di recti onnel l es Chaussées bi di recti onnel l es

Coupe en long

e
f) Compactage des enrobésL
l

L'entrepreneur indique dans le SOPAQ la composition théorique du ou des ateliers


types de compactage qu'il propose de mettre en œuvre.
En fonction de la nature des enrobés, de l'épaisseur de mise en œuvre et de leur
utilisation, la composition de l'atelier, la mise au point des modalités de compactage sont définies par
l'entreprise dans le cadre de son PAQ.
Les modalités sont adaptées à la taille du chantier, conformément à la norme NF P 98-
150-1 article 9.

2.11.4.3. - Contrôles

a) Contrôle de fabrication

Les contrôles de fabrication des enrobés sont exécutés par l'Entrepreneur conformément
au P.A.Q. fourni par ce dernier. Ces contrôles sont conformes à la norme NF P 98-150 (Exécution des
corps de chaussée, couches de liaison et couches de roulement). Les résultats portent sur le respect de
la granularité et du dosage du liant.

Le contrôle de conformité du mélange fabriqué est réalisé par l’Entrepreneur dans le


cadre de son contrôle intérieur, par prélèvements réalisés en 4 points d'un camion. 2 prélèvements au
minimum sont effectués par journée complète de fabrication (la centrale étant équipée d’un système de
contrôle permanent pas système d’acquisition de données).

15/25
b) Système d’acquisition de données :

Les seuils d’alerte et de refus sont :

- Teneur en liant hydrocarboné

Les résultats fournis par le système d’acquisition de données sont comparés aux seuils
suivants se rapportant à un lot de fabrication d’une journée.

Ecart relatif Coefficient de variation t/M


(teneur en liant moyenne M du lot de la teneur en liant au
par rapport à la teneur en liant niveau du lot
théorique Mth)
Seuil de refus (M - Mth) / Mth > 2 % t/M>4%
Seuil d’alerte t/M>2%

où t est l’écart type et M la valeur moyenne de la teneur en liant d’un lot (camion).

- Matériaux granulaires

(seuils en valeurs relatives)

Constituants Seuils d’alerte Seuils de refus


gravillons + 3.0 % + 5.0 %
sables + 5.0 % + 10.0 %
Fines d’apport + 5.0 % + 10.0 %

Tout dépassement d’un seuil d’alerte nécessite une correction de la dérive.

Tout dépassement d’un seuil de refus rend obligatoire l’arrêt de la fabrication.


L’entreprise devra remédier au défaut avant de reprendre la fabrication. Ces défauts et leurs causes
seront consignées sur le livre de bord de la centrale.

Pour chaque chantier, l’Entrepreneur transmettra les résultats statistiques de


l’acquisition de données, et dans le cas de dépassement des seuils de refus, les résultats détaillés des
données seront joints.

- Analyses des prélèvements

Les seuils de refus sont (en valeurs absolues sur les moyennes journalières) :

Paramètres Seuils de refus


passant à 6.3 mm + 3.0 %
passant à 2 mm + 2.0 %
passant à 0.08 mm + 0.8 %
teneur en liant + 0.25 %

16/25
c) Contrôles % de vides

Le contrôle de compacité est fondé sur le contrôle du nombre et type d'engins, du plan
de balayage, nombre de passes, taux d'activité horaire, vitesse de travail, fréquence pour les rouleaux
vibrants. La présence de contrôlographe est obligatoire sur chaque engin de compactage.

L’Entrepreneur est tenu dans le cadre de son contrôle interne de s’assurer de la


conformité du compactage.

Les mesures de % de vides sont au nombre minimum de 20 par lot journalier


d’application ; les résultats des mesures doivent vérifier l’intervalle des % des vides relatifs aux
produits concernés.

Les résultats du contrôle interne sont systématiquement fournis au Maître d’Oeuvre


immédiatement après le contrôle.

Un contrôle occasionnel et inopiné des pourcentages de vides peut être effectué par le
Maître d’Oeuvre pour s'assurer qu'il n'y ait ni dérive ni déficience localisée. Ce contrôle est réalisé au
moyen d'un appareil type TROXLER, GPV, ou équivalent.

Le contrôle des compacités est rendu systématique et à la charge de l’Entrepreneur si


deux contrôles occasionnels successifs s'avèrent non satisfaisants. Dans ce cas, la réception est
effectuée par lot d'une journée, les spécifications étant celles définies par l'étude de formulation.

d) Contrôle de l'épaisseur
Le contrôle de l'épaisseur doit s'effectuer par quantité moyenne par unité de surface pour
chaque journée de travail. La quantité moyenne de matériaux mis en oeuvre par unité de surface ne doit
pas différer de plus de 5 % de la quantité prescrite. Les tolérances d'épaisseur sont les suivantes :
- + 1 cm en couche de roulement
e) Contrôle du nivellement
Les points sont vérifiés par l’Entrepreneur dans le cadre de son contrôle interne, par
profil en travers tous les 20 mètres.
Les résultats de ce contrôle sont systématiquement fournis au Maître d’Oeuvre
immédiatement après le contrôle.
Si les tolérances sont respectées pour 95 % des points contrôlés, le réglage est réputé
convenir.

17/25
f) Profils en travers

Le contrôle s'effectue à la règle de 3 mètres.

Les tolérances pour les écarts constatés par rapport aux pentes prescrites sont les
suivantes :
- + 0,5 cm/m pour 100% des mesures.

Le flache maximal par rapport à la règle de 3 m mesurée sur une couche doit rester en
tout point inférieure aux seuils de tolérance suivants :

profil en long : 0,5 cm

profil en travers : 0,7 cm

Les mesures sont faites par l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne, par profils
tous les 20 m.
Les résultats de ce contrôle sont systématiquement fournis au Maître d’Oeuvre
immédiatement après le contrôle.
2.11.4.4. - Caractéristiques de surface

Rugosité et adhérence

La macro-texture est mesurée par la hauteur au sable vraie (Hsv) selon la norme
NF P 98-216-1.
Les mesures de HSv sont réalisées par lots de longueurs égales à 500m, par voie de
circulation, tous les 20 m. Elles sont réalisées immédiatement après la mise en oeuvre (dans un délai de
2 semaines maximum) par l’Entrepreneur dans le cadre de son contrôle interne. Les résultats sont
immédiatement transmis au Maître d’Oeuvre. La hauteur de sable à respecter pour 95 % des valeurs est
la suivante :
BBSG HSv > 0,4
BBM HSv > 0,6
BBTM 0/6 HSv > 0,6
BBTM 0/10, 0/14 HSv > 0,8

Les chiffres correspondent à la valeur moyenne d’un lot équivalent à une journée
d’application.

18/25
2.11.4.5. - Plan de contrôle

ESSAIS FREQUENCES
1 - GRANULATS
1.1. - Sables

Analyse granulométrique 1
Propreté des sables
- ES à 10% de fines 1
ou - Essai au bleu de méthylène 1
1.2. - Gravillons

Analyse granulométrique 1
CPA 1 de moins d’un an
Los Angelès 1
MDE 1
Aplatissement 1
1.3. - Fines

Indices de vides 1 pour


Pouvoir absorbant l’ensemble
Pouvoir rigidifiant du chantier
Valeur au bleu
2 - LIANTS
2.1. - Liants normalisés

Pénétrabilité à 25 °C 1
Température bille et anneau 1
3 - ENROBES

2.1 - Fabrication

- avec système d’acquisition de


données
Teneur en eau sur stock 1
Débit des granulats et fines 1
Débit des liants 1
Analyse granulométrique 1
Teneur en eau 1

- sans système d’acquisition de


données
Teneur en eau sur stock 1
Analyse granulométrique 1
Teneur en eau 1
3.2 - Mise en oeuvre

Profils en travers 1 tous les 20 m


% de vides 1
Macrotexture 1

19/25
ARTICLE 2.12. - ENDUITS SUPERFICIELS POUR SCELLEMENT ET CURE ET COUCHE
D’ACCROCHAGE

2.12.1. – Granulats

2.12.1.1. - Nature pétrographique

Les matériaux locaux sont autorisés. Ils doivent être agréés par le Maître d’Oeuvre.

Les granulats issus d'alluvions calcaires sont formellement interdits.

Les caractéristiques seront conformes aux spécifications de l’article 7 de la norme


XP P 18-540 et répondront aux caractéristiques normalisées ci-après :

. Caractéristiques intrinsèques : C

- Los Angelès  30
- Micro Deval Humide  25
- Résistance au Polissage (100CPA)  45
- Los Angelès + Micro Deval Humide  45
- 100 CPA - (Los Angelès + Micro Deval Humide)  5
- Indice de concassage = 100

. Caractéristiques de fabrication : III

- Coefficient d'aplatissement (A)  20


- Propreté superficielle des gravillons (P)  2

2.12.2. - Liant

Il doit provenir des raffineries agréées par le Maître d’Oeuvre.

Le liant pour enduit de protection est une émulsion cationique faiblement acide
(pH supérieur à 4) appartenant à la classe “ ECR 69 ” de la norme NF T 65-011.

Le bitume de base est un bitume pur de pénétration 180/220.

2.12.3. - Nettoyage du support

Le support doit être balayé mécaniquement avant le répandage du liant pusqu'à ce qu'il
ne laisse plus apparaître d'éléments susceptibles d'empêcher l'adhérence.

Pour les couches de cure de MTLH, le support sera humidifié avant le répandage de
l'émulsion, à l'aide d'une rampe fine et à dosage surfacique contrôlé.

20/25
2.12.4. - Dosage

Liant Utilisation
Granulat Observations

Utilisation Emulsion 69 % Granulométrie Dosage Couche


(bitume résiduel en ou technique
g/m2) (d/D en mm) (litres/m2)

Monocouche 1200 6/10 8à9 GTLH - GNT

400 mini - - BBTM


Accrochage 300 mini - - BBM
300 mini - - BBSG - BBME
300 mini - - GB - EME

Ces dosages sont donnés pour une chaussée "dont la surface est homogène, maigre, à la
texture lisse et sans ressuage". Il appartient à l'Entrepreneur d'adapter le dosage au support réellement
rencontré. Celui-ci est alors proposé à l'agrément du Maître d’Oeuvre.

2.12.5. - Répandage

Le répandage ne peut être effectué si la température ambiante est inférieure à 10°C sauf
prescriptions contraires du Maître d’Oeuvre.

La température de répandage doit être comprise entre 50°C et 80°C pour l'émulsion de
bitume.

ARTICLE 2.13. – BORDURES ET CANIVEAUX

2.13.1. - Bordures et caniveaux en pierre naturelle

Sans objet.

2.13.2. – Bordures et caniveaux préfabriqués en béton

Les bordures et caniveaux en béton se situent aux emplacements définis sur les plans
joints au dossier. Ils sont conformes à la norme NFP 98-302 et la norme NF EN 1340. Les
caractéristiques sont les suivantes :

Les bordures et caniveaux seront de classe U+D

En section courante, les éléments de bordures ou caniveaux ont une longueur de 1m.
Dans les parties courbes de faible rayon, des éléments de 0,50 m ou 0,33 m sont employés,
éventuellement issus d'éléments de 1 m proprement découpés.

2.13.3. - Béton pour pose des bordures et caniveaux

Les granulats pour béton sont conformes à la norme NF P 18-541. Le diamètre des plus
gros éléments est inférieur à 20 mm.
Les éléments seront posées sur un solin continu de béton CPJ dosé à au moins 350
kg/m3 dont la resistance à la compression ne sera pas inférieure à 30Mpa.

21/25
2.13.4. - Mortier de ciment pour joints

Les éléments seront jointoyées au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3, le ciment sera en
CPA-CEM I 32.5. Le sable de granulometrie 0/6,3 sera exempt d’éléments argileux et crayeux sa
teneur en fines sera inférieur à 5%. Des adjuvants permettant la compensation du retrait hydraulique et
une remise en service plus rapide de la circulation seront intégrés dans le mortier. Le mélange sera
obligatoirement effectué mécaniquement.

2.13.5. - Plan général d'implantation

L'implantation des ouvrages est repérée en plan et en altitude dans les plans annexés au
dossier.

Le piquetage général est effectué par l'Entrepreneur et vérifié contradictoirement avec le


Maître d’Oeuvre avant le début des travaux.

2.13.6. - Fouilles

Les conditions d'utilisation des déblais provenant des fouilles doivent être soumises au
visa du Maître d’Oeuvre. Les déblais non réutilisés sont évacués en décharge.

Les fonds de fouilles doivent être compactés.


Dans les zones où le compactage n'est pas possible, des mesures particulières doivent
être adoptées. Ces mesures sont à soumettre à l'acceptation du Maître d’Oeuvre.

Les tolérances de pose sont les suivantes:


-en plan : + 2 cm
-en niveau : + 5 mm

2.13.7. - Mise en œuvre des bordures

La mise en oeuvre des bordures se fait conformément à l'article 10 du fascicule 31 du


C.C.T.G.. En particulier :

- en section courante, les éléments d'ouvrage doivent être utilisés entiers,


- en courbe de rayon faible ou en cas de nécessité absolue, les bordures sont sciées. Sur
les faces vues, la ligne de sciage doit être perpendiculaire aux arêtes longitudinales et ne présenter
aucune épaufrure. Les bordures sont posées sur une forme en béton de 0,15 m d'épaisseur.
-le calage des bordures doit être réalisé par un solin continu,
- les éléments de bordures doivent être posés avec maintien entre éléments rempli à
l'aide de mortier ou jointivement avec tous les dix mètres, un joint vide pour les bordures haute
compression.
- les bordures doivent être posées en "bateau" au droit de toute entrée charretière.

La pose en bateau ainsi que les raccordements aux ouvrages existants sont réalisés
conformément aux plans joints au dossier.

Les tolérances de pose sont les suivantes:


-en plan : + 2 cm

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-en niveau : + 5 mm

ARTICLE 2.14. –TERRE VEGETALE

2.14.1 - Origine

Le choix de la terre sera soumis à accord du Maître d'Oeuvre. L'entreprise précisera le


lieu d'extraction et la provenance de la terre. La fourniture de terre extraite à plus de 20cm de
profondeur et le stockage en tas supérieurs à 1,5m sont formellement interdits.

2.14.2 - Composition

La terre végétale fournie par l'entreprise sera homogène, exempte de pierres, de corps
étrangers, de déchets quelconques, de débris végétaux ou de parasites.

La composition de la terre végétale proposée tendra vers les spécifications suivantes :


éléments grossiers supérieurs à 2 cm : 5% maximum
sables entre 40% et 50% impérativement
limons et argile : 40% maximum (dont argile seule 25% maximum)
matière organique : 2% minimum dont 20% de matière sèche
rapport C/N entre 8 et 12
pH compris entre 5,5 et 7
teneurs en calcaire, phosphore assimilable, potassium, magnésium compatibles avec les
plantations envisagées
teneurs en oligo-éléments satisfaisantes
absence de trace d'hydromorphie, d'éléments toxiques et de produits rémanents.

L'entreprise fournira une analyse de la terre utilisée 2 semaines avant la mise en place de
la terre. Cette analyse aux frais de l'entreprise sera effectuée, selon la norme NFX31, par un laboratoire
agréé.

2.14.3– Réception des fosses

Avant le démarrage des travaux d'aménagement paysager, les fosses de plantation feront
l'objet d'une réception conjointe par les Maîtres d'Oeuvre et les entreprises.

Le fond des fosses doit être décompacté sur 50 cm et les parois non lissées.

2.14.4– Mise en œuvre de la terre végétale

La mise en place de la terre s'effectuera par temps sec. Le chantier sera interrompu en
cas d'intempéries. On laissera se tasser la terre, sans la compacter.
Une fois tassée, la terre devra arriver au niveau du sol pour les fosses d'arbres.

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CHAPITRE 3 - RESEAU BASSE TENSION - ECLAIRAGE PUBLIC PROVENANCE ET
QUALITE DES FOURNITURES- EXECUTION DES TRAVAUX

3.1. - Fourreaux

Les fourreaux en polyéthylène déformable, basse densité diamètre 63, 110, pré manchonnés en
barre de 6 m ou en bobine répondant à la norme NFC 69.171, (échantillon à faire agréer par les
services techniques avant travaux) seront posés en tranchée conformément au bordereau des prix. Les
fourreaux devront être équipés d'une aiguille en nylon.

3.2. - Grillage avertisseur

En plastique rouge de 0,40 m de largeur, fils de 10 mm et mailles de 40 mm renforcée.


(Échantillon à faire agréer par les services techniques)

3.3. - Normes

Tous les travaux, fournitures et opérations de l'entreprise devront être réalisés conformément aux
règles de l'art et en particulier, conformément aux prescriptions de l'arrêt technique et des normes
U.T.E. en vigueur.

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