Cours PCSI Champ de vecteurs

Table des matières

Introduction..........................................................................................................................................2
1- Analyse vectoriel..............................................................................................................................3
2- Potentiel scalaire..............................................................................................................................4
3- Intégrale curviligne..........................................................................................................................5
a- Définition : ..................................................................................................................................5
b- Propriétés ....................................................................................................................................5
4- Formule de Green-Riemann.............................................................................................................6

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Introduction

Champ outil fondamental de la Physique.

Ondes électromagnétiques. Équations de Maxwell.

Champ de vecteurs décrit des situations très générales :

Champs électromagnétique, champ de vitesse, flux.

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1- Analyse vectoriel.

U est un ouvert de ℝ2 .

Définition : un champ scalaire est une application de U sur ℝ .

Définition : un champ de vecteurs sur U, est une application de U sur ℝ n .

Si f est un champ scalaire de classe C1 , alors grad f (M)= ( ∂∂fx , ∂∂fy , ∂∂ fz ) est un champ de
vecteurs.

La divergence d'un champ de vecteurs de classe C 1 sur U la fonction définie par :

n
∂ Vi
⃗ =∑
div M V
i=1 ∂ xi

⃗ )=
Le rotationnel : rot( V ( ∂ V3
∂ x2
∂ V 2 ∂ V1
,
∂ x 3 ∂ x3
∂ V3 ∂ V 2
,
∂ x1 ∂ x 1
∂ V1
∂ x2 )
, .

Pour un champs scalaire de classe C2 , le laplacien de f est :

∂2 f ∂2 f ∂2 f
∆f= + + . Remarque : le laplacien est la divergence du gradient.
∂x 2 ∂ y 2 ∂ z 2

ρ
Équation de Poisson : ∆ V= ǫ électrostatique et ∆ V=4 π G µ
0
Dans le vide, on obtient , l'équation de Laplace : ∆ f =0

Les fonctions qui ont un laplacien nul jouent un rôle très important en Physique. Ce sont les
fonctions harmoniques (électrostatique, mécanique des fluides,écoulement incompressible d'un
fluide inconpressible, propagation de la chaleur, diffusion,....)

Analyse complexe : la partie réelle d'une fonction holomorphe est une fonction harmonique.

On utilise la notation symbolique avec l'opérateur nabla qui donne :

∇=
( ∂∂x , ∂∂y , ∂∂z )
Gradient f : ∇×f
Divergence : ∇⋅V⃗
Rotationnel : ∇∧ V⃗
2
Laplacien : ∇

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rot(graf f)=0
div(rot A)=0

2- Potentiel scalaire.
Définition :

⃗ dérive d'un potentiel s'il existe une fonction f ∈C 1(U , ℝ) , telle que :
Un champ de vecteurs V

⃗ f . f est le potentiel scalaire de V. V

⃗ grad
V= ⃗ (P , Q)

Condition nécessaire.

Théorème : si un champ dérive d'un potentiel, alors son rotationnel est nul.

Démonstration : Théorème de Schwarz

Réciproque fausse : ( 2
y
2
x
, 2 2
x +y x +y )
Définition : une partie U est étoilée par rapport à un point A si :

∀ M∈U ,[AM] est inclus dans U.

Exemple : une partie convexe est étoilée par rapport à n'importe lequel de ses points.

ℝ n privé d'un point n'est étoilée par rapport à aucun point.

Théorème de Poincaré (admis)

Si U est un ouvert étoilé , tout champ de vecteurs de classe C1 à rotationnel nul ( ∂P∂ y = ∂∂Qx )
dérive d'un potentiel.

Exemple :

y2 x2
w(x , y)= dx+ dy
(x+y)2 (x+y) 2

Sur les ouverts : U1={(x , y) x+y>0 } et U2={(x , y ) x+y<0}

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Les hypothèses du théorème sont vérifiées, on cherche le potentiel scalaire correspondant.

2
∂f y
On résout : = puis on dérive par rapport à y.
∂ x ( x+y )2

xy
Solution : f ( x , y)= +k
x+y

3- Intégrale curviligne.
a- Définition :
b

Soit une courbe paramétrée orientée de classe C : 1 ⃗ =∫ V ( f ⃗(t))⋅ f '⃗( t) dt

∮Γ V⃗ dM
a
Cette valeur ne dépend pas du paramétrage admissible de l'arc paramétré.

b
⃗ P , Q) :
Écriture si V=( ∮Γ V⃗ dM
⃗ =∫ P ( x , y) dx+Q ( x , y )dy .
a

On remplace dx et dy par leur valeur en fonction de dt.

b

∮Γ V⃗ dM
⃗ =∫ ( P ( x , y ) x ' (t )+Q( x , y) y ' (t )) dt
a

On se ramène à une intégrale simple.

Exemple :

y x
w(x , y)= 2 2
dx+ 2 2 dy sur le cercle x=cos(t) et y=sin(t).
x +y x +y

On trouve 2 π .

Remarque : en physique, l'intégrale curviligne représente le travail d'une force.

b- Propriétés

Linéarité, Chasles.

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Théorème :

Si un champ dérive d'un potentiel alors : ∮Γ V⃗ dM

⃗ = f ( B) f ( A)

Remarques :

Le travail égal à la différence de potentiel. Elle ne dépend que des extrémités de la courbe.

Si un champ dérive d'un potentiel, l'intégrale curviligne sur toute courbe fermée (f ( B)=f ( A)) est
nulle.

4- Formule de Green-Riemann.

D est un domaine simple orienté de telle sorte que la normale soit dirigée vers l'intérieur.

Théorème :

⃗ , un champ de vecteurs de classe C 1 sur un ouvert U, alors

Soit V

∮∂ D V⃗ dM
⃗ =∬
( ∂∂Qx ∂P
∂y )
dxdy

Remarques : formule de Stock, lien entre les bords et l'intérieur. Généralisation de :

b

∫ f ( t)dt=F( b) F( a)
a

Application : calcul d'une aire avec une intégrale simple.

1
A=∫∂ D xdy= ∫∂D ydx= 2 ∫∂ D ( xdy ydx)

Aire d'une ellipse

A=π a b

On retrouve la formule en polaire :

1
A=
2
∫γ
ρ2 d θ

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Aire de la Cardioïde.

3π
A=
2

Exemple :

Green-Riemann.

Sur le cercle, ω=ydx+xydy

(Rcos (t ) , Rsin ( t))

2π

∫( R 2 sin2 ( t)+R3 cos 2 (t ) sin( t )) dt= π R 2

0

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