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04/01/2017
L’énergie
hydraulique et
marine
Les différentes centrales électriques
Préparé par :
AKAKBA YOUNES BENALIA HAMZA
1
L’énergie hydraulique
Introduction :
L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes
ses formes : chutes d'eau, cours d'eau, courants marin, marée, vagues.
Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou
plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale
hydroélectrique.
L'énergie hydraulique est en fait une énergie cinétique liée au déplacement de l'eau
comme dans les courants marins, les cours d'eau, les marées, les vagues ou
l'utilisation d'une énergie potentielle comme dans le cas des chutes d'eau et des
barrages.
L’énergie hydraulique est connue depuis longtemps. C’était celle des moulins à eau,
entre autres, qui fournissaient de l’énergie mécanique pour moudre le grain, fabriquer
du papier ou puiser de l’eau pour irriguer les champs par exemple.
En 1869, l'ingénieur Aristide Bergès l'utilise sur une chute de deux cents mètres
à Lancey, près de Grenoble, pour faire tourner ses défibreurs, râpant le bois afin d'en
faire de la pâte à papier. Il parle de « houille blanche » en 1878 à Grenoble, puis à la
foire de Lyon en 1887 et lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
Dès les années 1900, les progrès technologiques de l'hydroélectricité suisse sont à
l'origine d'intenses spéculations boursières sur les sociétés hydroélectriques, qui
profitent aux implantations industrielles dans les Alpes.
Dans les années 1920, une rapide expansion de l'électricité voit le jour en France,
avec une multiplication par huit de la production d'électricité hydraulique grâce aux
premiers barrages. En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la houille
blanche.
Les centrales à accumulation : l’eau est stockée dans un lac retenu par un barrage.
Lorsqu’il y a un besoin en électricité, on ouvre les vannes. Grâce à une différence de
hauteur, l’eau s’écoule et est conduite à travers à une turbine. Cette méthode permet
d’ajuster la production électrique à la demande des consommateurs.
- Hydroélectricité
- Marémotrice
- Vague
- Hydroliennes
- Osmotique
Centrale hydroélectricité
Définition :
Principe de fonctionnement:
1/ La retenue de l'eau :
Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes quantités d'eau
s'accumulent et forment un lac de retenue.
2/Conduite forcé de l’eau :
Des vannes sont ensuite ouvertes afin d’acheminer l’eau jusqu’à la central par de
longs tuyaux.
4/L’adaptation de la tension :
Un transformateur élève la tension de l’électricité pour le transport dans les lignes
haute tension.
Figure 1
Chiffres clés :
Dans le monde :
chaque année, environ 3 500 TWh d’électricité sont produits dans le monde à partir de
l’énergie hydraulique ;
l’hydroélectricité représente 20% des capacités électriques installées avec un parc
global de 1 040 GW (selon Enerdata, 2011) ;
une dizaine de pays, dont quatre en Europe, produisent plus de la moitié de leur
électricité grâce à l’hydraulique. La Norvège vient en tête avec 98%, suivie par le Brésil
avec 86%, la Colombie, l’Islande, le Venezuela, le Canada, l’Autriche, la Nouvelle
Zélande et la Suisse.
Dans l’Algérie :
La production de la filière hydraulique ne représente que 389,4 GWh des 28.950 GWh
produits par SPE, la filiale de production d'électricité de Sonelgaz.
L'essentiel de la production électrique, soit 18.723 GWh est assurée par le gaz, selon
Sonelgaz. .
Actuellement seuls deux barrages produisent de l'électricité en Algérie. Il s'agit du
Barrage d'Ighil Emda à Kherrata (Béjaïa) et du Barrage Erraguen à Jijel.
Centrale marémotrice
Définition:
L’énergie marémotrice consiste à exploiter l’énergie issue des marées dans des zones
littorales de fort marnage (différence de hauteur d'eau entre la marée haute et la marée
basse se succédant). Le phénomène de marée est induit par l’effet gravitationnel sur
l’océan de deux astres à proximité de notre planète : la Lune et le Soleil. Contrairement
aux hydroliennes qui captent l’énergie cinétique des courants de marée, le principe
d’une centrale marémotrice s’appuie sur une énergie potentielle : cette source
d’énergie utilise le marnage pour produire de l’électricité en exploitant la différence de
hauteur entre deux bassins séparés par un barrage. La centrale de la Rance en
Bretagne a été la première grande centrale marémotrice dans le monde et longtemps
la plus puissante avec une capacité installée de 240 MW.
A retenir :
L’histoire :
Principe de fonctionnement :
Un bras de mer ou un estuaire en zone de fort marnage est équipé d’une infrastructure
qui met en œuvre des turbines de basse chute actionnées par le flux d’eau de mer
entre les deux bassins (situés à des niveaux différents).
Le simple bassin consiste à barrer un bras de mer par un ouvrage capable de retenir
un important volume d’eau. Le barrage délimitant le bassin est percé d’ouvertures,
certaines étant dotées de vannes simples, d’autres étant dotées de vannes munies de
turbines. Par exemple, la centrale de Rance est composée de 24 travées contenant
le « simple effet au vidage » : le bassin de retenue est, avec les vannes fermées,
« clôturé » à marée haute. Puis on ouvre les vannes lorsque le niveau de la mer est
redescendu suffisamment bas pour faire fonctionner les turbines (ou « bulbes »)
connectées à des alternateurs ;
le « double effet » : on fait tourner les turbines à la fois lors du remplissage et lors du
vidage, ce qui offre une plage de production plus longue (exemple de la Rance). Des
pompages complémentaires permettent d’optimiser les différences de niveau tout en
préservant le bilan énergétique.
Le double bassin consiste à rajouter un bassin artificiel, situé plus bas que le niveau
de la mer (y compris à marée basse). Compte tenu du décalage quotidien de l’heure
de la marée, la production électrique est disponible certains jours à l’heure de pointe
et d’autre jour en période de faible consommation.
Un concept de lagons artificiels plus au large est également à l’étude afin d’éviter les
inconvénients liés aux grandes infrastructures sur le littoral. De tels dispositifs
nécessiteraient toutefois des endiguements plus longs et seraient donc plus coûteux.
Ils supposent en outre de faibles profondeurs d’eau, donc des zones déjà fortement
convoitées pour d’autres usages. Aucun lagon artificiel n’a été réalisé à ce jour pour
installer une centrale marémotrice.
Chiffres Clé :
- Très peu exploité à ce jour, le potentiel de l’énergie marémotrice dans le monde
est estimé à près de 380 TWh/an, soit 1,5% à 2% de la production électrique
mondiale annuelle.
- Le Royaume-Uni dispose de nombreux sites propices à l’implantation de
centrales marémotrices. Leur potentiel en puissance est estimé à 6 000 MW,
soit 25 fois la capacité installée de la centrale de la Rance.
entre 1 800 et 2 800 MW. Tidal Lagoon Power, la société constructrice, compte
soumettre une demande de permis de construire en 2017 pour une mise en service
en 2022. Mais le projet fait encore l’objet de controverses. Tidal Lagoon Power
projette cinq autres usines marémotrices qui, selon la société, pourraient assurer
8 % de la demande électrique du pays.
Le Canada, avec ses innombrables baies, dispose de près de 200 sites propices à
l'implantation de centrales marémotrices. Des études sont menées notamment
dans la baie de Fundy, en Nouvelle-Ecosse, dans l'estuaire du fleuve Saint-
Laurent, ou sur l'île de Vancouver, sur le Pacifique.
D'autres projets sont envisagés mais sont à ce jour à un stade moins avancé ou
même encore théorique : méga-projet russe de Penjina (87 000 MW !) en mer
d'Okhotsk et celui de Mezen en mer Blanche, projet dans le Golfe de Kutch au
Gujarat en Inde, projet Dalupiri près de l'île de Samar aux Philippines.
Dans Le futur :
Dans le futur, l’énergie marémotrice devrait toutefois rester inféodée aux quelques
sites côtiers qui présenteront des caractéristiques techniques favorables tout en
satisfaisant aux problématiques environnementales et d’acceptabilité sociale. Afin de
s’affranchir de ces contingences littorales, il pourrait se développer à moyen terme des
systèmes en haute mer qui permettraient de reconstituer un « réservoir marémoteur »
plus loin des côtes (lagons artificiels), à condition que le coût de transfert de l’énergie
vers les consommateurs à terre reste acceptable.
Centrale hydrolienne
Définition :
À RETENIR :
- Les hydroliennes sont des sortes d’éoliennes subaquatiques dont les pales sont
mises en mouvement par les courants marins.
- Elles comportent une roue à aubes ou une hélice constituée de pales montées
sur un arbre dont la rotation entraîne une génératrice électrique. Leur diamètre
est compris entre 10 et 20 mètres.
- Ces hydroliennes ont vocation à être immergés à 30 à 40 mètres de profondeur
dans des zones de fort courant (supérieur à 4 ou 5 nœuds).
Fonctionnement technique :
Une hydrolienne comporte une roue à aubes ou une hélice constituée de pales
montées sur un arbre dont la rotation (créée par le courant marin) entraîne une
génératrice électrique. Certaines hydroliennes sont installées sur un mât ancré dans
les fonds marins. Les opérations de maintenance en sont facilitées pour peu que la
hauteur du mât soit suffisante pour le faire émerger de la surface de la mer. En
contrepartie, l’ancrage de ces mâts est délicat.
L’autre façon d’installer une hydrolienne consiste à la monter sur un bâti constitué d’un
tripode posé sur les fonds marins au moyen d’une barge. L’installation est simplifiée
mais la maintenance nécessite la récupération complète du dispositif immergé.
Le rendement énergétique :
théorique. Il faut en outre déduire les pertes de la machine liées aux frottements et à
la conversion de l’énergie mécanique en énergie électrique, ce qui conduit à un
rendement global de 40 à 50%.
Pour une hydrolienne placée dans un courant de 2,5 m/s (soit 5 noeuds), si l’on
souhaite obtenir une puissance de 1 MW, il faut une surface d’interception de l’ordre
de 300 m², ce qui correspond à un diamètre de 20 mètres. Les démonstrateurs en
développement sont équipés de turbines dont le diamètre est compris entre 10 et 20
mètres, ce dernier chiffre correspondant à une limite haute compte tenu des
contraintes techniques de réalisation (masse de l’ensemble tournant et couples
parasites dus aux turbulences de l’écoulement).
Schéma explicatif :
Centrale osmotique
Définition :
La planète est recouverte à 70% par les océans qui recèlent d’énormes quantités de
flux énergétiques. Ceux-ci peuvent être exploités par différents types d’énergies,
appelées énergies marines. L’énergie osmotique est aujourd’hui la moins avancée de
ces énergies marines du point de vue de la recherche en raison des investissements
importants nécessaires et de la faible performance des membranes actuelles. La
société norvégienne Stat kraft a toutefois déjà mis en service un premier prototype de
centrale osmotique d’une puissance de 4 kW en novembre 2009.
Fonctionnement technique :
Principe de l’osmose
Les sels dissouts dans l’eau de mer sont majoritairement du sodium et du chlorure que
l’on retrouve dans l’eau sous forme ionique Na+ et Cl-. Prenons deux réservoirs remplis
pour l’un d’eau douce et pour l’autre d’une solution d’eau salée de même volume
séparés par une membrane semi-perméable (également dite « sélective ») qui bloque
les ions de grosse taille Na+ et Cl- et laisse passer les molécules d’eau plus petites
H2O (on notera que l’eau douce contient également des sels mais en moindre
quantité).
Les deux réservoirs étant de concentration saline différente, le niveau égal de chaque
réservoir n’est pas une position d’équilibre. Il se produit donc une migration des
molécules d’eau de la solution d’eau douce vers la solution saline au travers de la
membrane semi-perméable. L’effet produit engendre une augmentation du niveau du
réservoir d’eau saline et en même temps diminue la concentration saline de cette
solution (alors que la concentration saline de la solution d’eau douce augmente
parallèlement).
L’effet s’arrête lorsque l’équilibre osmotique est atteint, c'est-à-dire l’équilibre entre les
couples « pression » (hauteur d’eau) et « concentration » (en sels) de l’une et l’autre
des solutions. L’osmose inverse quant à elle consiste à appliquer une pression sur le
réservoir d’eau saline afin d’inverser le sens de migration des molécules d’eau. En
corollaire à l’exemple précédent, lorsque les réservoirs d’eau ne sont pas ouverts mais
fermés, ce sont les pressions qui montent et non pas les niveaux d’eau.
Deux volumes d’eau arrivent dans la centrale : de l’eau douce pompée dans le fleuve
et de l’eau salée prélevée dans la mer et filtrée, puis pressurisée dans un échangeur
de pression. Dans la centrale, près de 80% à 90% de l’eau douce puisée traverse la
membrane de la centrale osmotique, ce débit provoquant une surpression dans le
réservoir d’eau salée et y augmentant le débit d’eau. Près d’un tiers de cette eau est
acheminée vers la turbine pour produire de l’électricité tandis que les deux tiers
restants sont réacheminées vers l’échangeur de pression pour pressuriser l’eau de
mer entrante.
Chiffres clés
- Selon Stat kraft, il faut mélanger 1 m3 d’eau douce par seconde à 2 m3 d’eau
de mer pressurisée à 12 bars dans une centrale osmotique pour que celle-ci
obtienne une capacité de production de 1 MW.
Passé et présent :
Le procédé d’osmose a été développé au début des années 1960 par les chimistes
américains Sidney Loeb et Srinivasa Sourirajan qui mettent au point une membrane
portant leurs noms. Celle-ci permet alors de déminéraliser l’eau de mer. L’idée
d’exploiter l’énergie osmotique à des fins de production électrique est née dans les
années 1970-80. Le premier prototype de centrale à énergie osmotique n’a toutefois
été mis en place qu’en 2009, comme expliqué précédemment.
Futur :
Le prototype de Tofte est censé fonctionner jusqu’à 2015, date à laquelle une
installation pilote de 1 à 2 MW devrait être construite. A plus long terme, Statkraft
souhaite construire une centrale à énergie osmotique de 25 MW afin de couvrir les
besoins en électricité de près de 30 000 ménages. Ladite centrale aurait la taille d’un
stade de football et nécessiterait 5 millions de m2 de membrane (en atteignant l’objectif
de Statkraft d’une capacité de 5W/m2 de membrane installée). Des ruptures
technologiques, issues des nano biotechnologies ou de l’électro-osmose, sont
attendues pour faire baisser les coûts.
Centrale houlomotrice
Définition :
Fonctionnement technique :
Les procédés existants ou à l’étude peuvent être classifiés en 6 grands systèmes (dont
nous avons librement formulé l’intitulé).
Système composé d’une suite de longs flotteurs qui s’alignent dans le sens du vent
perpendiculairement aux vagues et dont la tête est ancrée au fond sous-marin par un
câble. Les vagues créent une oscillation de la chaîne. Cette oscillation est exploitée
aux articulations pour comprimer un fluide hydraulique qui entraîne à son tour une
turbine. Il s’agit du procédé le plus connu exploitant l’énergie houlomotrice.
Système pivotant entraîné par le mouvement orbital de l’eau au passage des vagues.
Ces oscillations permettent d’actionner des pompes pour comprimer et turbiner un
fluide hydraulique.
Exemple : système Wavebob, développé depuis 1999 et testé depuis 2006 en Irlande.
Système ancré au fond marin qui utilise le mouvement orbital des vagues pour
comprimer un fluide hydraulique. Le capteur le plus simple à utiliser est un ballon. Il
est possible de constituer un réseau de capteurs et recueillir le fluide comprimé à terre
où il est turbiné pour produire de l’électricité.
Exemple : prototypes CETO, développés par Carnergie en Australie (unité CETO III en
phase de commercialisation depuis 2009 avec projets à l’international, un prototype
de ce type est actuellement immergé par EDF dans les eaux de l’île de La Réunion).
La colonne d’eau
Structure flottante en acier ou en béton, ouverte à la base et fermée sur le dessus. Les
vagues font monter et descendre le niveau de l’eau dans la colonne. Cela a pour effet
de comprimer et de décomprimer alternativement de l’air emprisonné dans la partie
supérieure de la colonne. L’air active alors une turbine bidirectionnelle pour produire
de l’électricité. Ce système peut être installé au large ou sur le rivage.
Le piège à déferlement
Système à franchissement qui retient l’eau des crêtes de vagues, créant une
surpression dans le réservoir. Le volume d’eau piégée est turbiné.
Chiffres clés
Zone d'application :
Passé et présent
Le « Marine Energy Action Plan 2010 »(2) publié par le ministère britannique de
l’énergie et du climat a pour ambition d’économiser 17 millions de tonnes de CO 2 à
l’horizon 2030 et 60 millions de tonnes d’ici à 2050. Ce plan est centré sur le
développement des hydroliennes et de la récupération de l’énergie des vagues, avec
une volonté affichée d’obtenir à partir des énergies marines de 15 à 20% du besoin
d’énergie électrique du pays.
Plus de 50 projets houlomoteurs sont actuellement à l’étude dans le monde. Les plus
Les Avantages :
Renouvelable : Cela signifie que cette énergie est inépuisable, du moins tant qu’il
existe de l’eau pour faire tourner les turbines. Cependant, le nombre d’endroits où l’on
peut construire des centrales hydroélectriques est limité et certains de ces lieux ne
permettent même pas d’envisager des projets rentables.
Fiable : L’hydroélectricité est effectivement une énergie très fiable. Il y a très peu de
perturbations en termes de puissance électrique qui soient dues à ce type de centrales.
Les pays qui disposent de grandes ressources hydrauliques utilisent cette énergie
comme source fournissant la charge de base.
Sûre : Par comparaison à d’autres formes d’énergie, telles que les combustibles
fossiles ou l’énergie nucléaire, l’hydroélectricité est beaucoup plus sûre. Il n’y a pas de
carburant qui entre en jeu.
Les Inconvénients :
Réserves d’eau limitées : La plupart des réserves appropriées pour les centrales
hydroélectriques ont déjà été utilisées. Le nombre de projets similaires ira en
décroissant dans le futur.
Conclusion:
En conclusion, nous avons pu voir que l'énergie produite par les centrales hydraulique
représente une des principales sources d'électricité dans le monde.
- Energie renouvelable
- Non polluante
- Economique