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GREVISSE LANGUE FRANGAISE Maurice Grevisse Celrect Guide pratique des difficultés 6° édition revue par Michéle Lenoble-Pinson de boeck @% duculot © Groupe De Boeck sa, 2009 6 édition Rue des Minimes 39, B- 1000 Bruxelles Tous droits réservés pour tous pays. ll est interdit, sauf accord préalable et écrit de I'éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque maniére que ce soit. Imprimé en Roumanie par Canale Dépot legal: Bibliotheque Nationale, Paris: aoGt 2009 Bibliotheque royale de Belgique, Bruxelles : 2009/0035/030 ISBN 978-2-8011-0051-6 Avan Le francais correct est un Guide pratique du francais de référence. Il rend service @ beaucoup d'usagers, comme le souhaitait son auteur, le grammairien Maurice Grevisse. En voici la sixiéme édition. Il s‘agit de la mise 4 jour de celle que nous avons éta- blie en 1998. Par son usage, la langue ne cesse d’évoluer. Au cours de la der- niére décennie, les termes nouveaux que nous énumérions dans lavant-propos de la cinquiéme édition, tragabilité, cédérom et les composés de cyber- sont devenus courants. Encouragée par les textes officiels, la feminisation des noms de profes- sion, implantée au Québec, s‘est propagée en France, en Suisse et en Belgique. La construction du type d'une violence l'autre tend 4 se répandre. L’emploi abusif du subjonctif a la suite de la locution conjonctive aprés que s‘installe dans usage. Nous avons systématiquement revu les treize cent vingt-six articles du Guide en y intégrant de nouveaux faits de langue. Le francais correct présente le francais de référence écrit. Comme Maurice Grevisse et André Goosse, nous nous fondons sur la langue écrite. Nous décrivons les usages, commentons les cas particuliers et proposons les emplois recommandés. Nous avons maintenu la macrostructure établie par Grevisse. Le Guide se divise en trois parties : d’abord, le vocabulaire (prés de 500 mots); ensuite, les faits gramma- ticaux (800 environ); enfin, les propositions subordonnées (75 cas). Dans la partie lexicale, qui occupe les cent cinquante premiéres pages, Cest-a-dire le tiers du volume, les mots sont classés par ordre alphabétique. Leur consultation est donc directe et rapide. En complément de mots et de tours du francais de réfé- tence, nous signalons (‘usage actuel tel que le révéle entre autres le dépouillement de la presse par nos étudiants en langues et littératures francaises et romanes aux Facultés universitaires Saint-Louis. De nouveaux emplois se sont installés et ceux que nous avons décrits en 1998 ont évolué. Il en résulte que nous avons ajouté des mots et des acceptions et, surtout, que nous avons modifié le contenu de nom- breux articles. Nous nous sommes assurée de la pertinence des entrées nouvelles en consultant la neuviéme édition du Dictionnaire de ‘Académie francaise (site de Uinternet www.academiefrancaise.fr). En cours de publication depuis 1986, elle comporte, fin 2008, deux volumes et des fascicules parus jusqu’au mot plébéien (24 septembre 2008). Méme dans les articles qu’ils modifient peu, les Académiciens proposent des exemples nouveaux. Certains de ceux-ci trouvent leur place dans Le francais cor- rect. D'une facon générale, la référence «(Ac.)» permet au lecteur de repérer les exemples enregistrés dans le Dictionnaire de Académie francaise. Lorsque se sui- vent deux ou plusieurs exemples extraits d’un méme dictionnaire, la référence est «(Id.)» [Idem]. Selon les mots considérés, la référence (Ac.) renvoie 4 la neuviéme ou a la hui- tiéme édition du Dictionnaire de Académie francaise. En effet, dans l‘attente de la publication compléte de la neuviéme édition, la huitiéme (1932-1935) doit étre consultée pour les mots des derniéres lettres de l'alphabet a partir de plébéien. Dans un souci de ctarté ou de mise en évidence, il arrive que nous ajoutions 4 la réfé- rence la date de 'édition consultée : (Ac., 1932) — (Ac., 1992). Les articles que nous avons ajoutés portent des numéros bis et ter. La numérota- tion originale ayant ainsi été maintenue, le lecteur peut comparer les versions d'un méme article et mesurer l'évolution de ‘usage. Parmi les ajouts lexicaux, citons cournel, arobase, euro et centime. Les constructions - du type °initier un projet -, qui ne sont pas recommandables, sont précédées d'un petit zéro placé en exposant et sont accompagnées de propositions de substituts. Comme dans la 14° édition du Bon usage de Maurice Grevisse et André Goosse, Les rectifications de Uorthographe, approuvées par (‘Académie francaise dans sa séance du 3 mai 1990, sont signalées chaque fois qu’elles peuvent étre appliquées. La men- tion «selon les rectifications» les accompagne généralement. Dans les tableaux, la date de 1990 apparait entre parenthéses : «(1990)». Certaines rectifications ou recommandations correspondent simplement a l'évolution de usage. Elles se répan- dent d’ailleurs de plus en plus dans les ouvrages de référence, dictionnaires et ency- clopédies alphabétiques qui publient une édition annuelle. Le Dictionnaire Hachette les accepte toutes depuis 2005. L'édition 2009 du Nouveau Petit Robert en admet un grand nombre. Le Petit Larousse illustré se montre plus réservé. Les correcteurs informatiques que proposent Microsoft (notamment dans Word), Antidote (édité par Druide) et Prolexis ont intégré les rectifications depuis plusieurs années. Les deux mille nouvelles graphies, recommandées par (‘Académie francaise, classées par ordre alphabétique, sont rassemblées dans un recueil intitulé Le millepatte sur un nénufar. Chaque forme est accompagnée d'un numéro qui renvoie a la justifica- tion. Les formes les plus fréquentes sont imprimées en caractéres gras. Le contenu du Millepatte ou Vadémécum de U'orthographe recommandée est accessible gratuite- ment, sur linternet, sur le site du RENOUVO ou Réseau pour la nouvelle orthographe du francais : www.renouvo.org (rubrique : «Mots concernés»), En Belgique, en 1998, puis en 2008, les ministres de 'enseignement sont intervenus en faveur des rectifications. Ils invitent les professeurs de francais de tous niveaux a enseigner prioritairement les graphies rénovées. En plus du Dictionnaire de Académie francaise, nous avons consulté le Trésor de la langue francaise (16 vol., 1971-1994), le Grand Larousse de la langue francaise (7 vol., 1971-1978), la deuxiéme édition (2001) du Grand Robert de {a langue fran- ¢aise dirigée par Alain Rey [référence abrégée en Grand Robert], te Dictionnaire culturel en langue frangaise, publié en 2005 par les Dictionnaires Le Robert [abrégé 6 en Robert culturel], Védition 2007 du Nouveau Petit Robert de la langue francaise [Petit Robert] ainsi que la centiéme édition (2005) du Petit Larousse illustré [Petit Larousse}. Les catégories grammaticales et les propositions subordonnées occupent trois cents pages, soit les deux tiers du Francais correct. Nous avons revu ces parties en nous fondant sur la derniére édition du Bon usage. Dans sa quatorziéme édition, qui date de 2007, André Goosse consigne minutieusement les faits grammaticaux et les éclaire de commentaires pertinents. Quelles sont les qualités de cette nouvelle édition du Frangais correct? Elle est enrichie dans son contenu et claire dans sa forme. Tant du point de vue lexical que grammatical, elle guide le lecteur dans les bons usages d’aujourd’hui. Les nombreux exemples rendent les mots et leurs emplois vivants. Ils n’ittustrent pas seulement les usages littéraires et soignés, mais aussi les usages courants, pro- fessionnels, familiers, voire trés familiers (comme T’occupe!). Nous avons veillé a ordonner la matiére de facon simple et concise en évitant le jargon linguistique et en supprimant les mots inutiles. Quel est le mode d'emploi de ce Guide pratique? index en est la clef. Il est enrichi par les entrées nouvelles de termes, de mots et demplois. Elles correspondent souvent 8 des réponses données aux questions par- ticuligres que des locuteurs nous ont posées au cours de la derniére décennie. Par exemple, le féminin de noms de profession comme auteur ou professeur, (‘€criture et le pluriel des abréviations, l'emploi des majuscules, (‘accent sur les lettres capitales, le trait d’union avant les particules ci et ia. Chercher la réponse a une question et trouver la solution a une difficulté commencent par la consultation de l'index. Les chiffres renvoient aux numéros de paragraphes. A qui Le francais correct est-il destiné? Aux curiéux que passionne la langue. Aux inquiets que menace U‘insécurité linguistique. Il les rassure. Aux étudiants qui veulent rédiger correctement. Il les aide. Aux journalistes, aux traducteurs et aux responsables de la commu- nication. Il répond rapidement a leurs questions. le francais comect, Cest le Guide pratique de ceux qui cherchent la correction et la qualité de U'usage de la langue. M L-P. Prada Dans le vecabulaire a You have elther reached a page that is unavailable for viewing or reached your viewing lil far this book gs Dans le vocabulaire w Heredia 0 otage roder (user) F fantomatique home P pupitre S secrétaire feerie, “que | infamant R raclée sorbetigre fibrome rita fatizeer sur (aigre) fats inversement registre ou psesems Siu M mater rembucher ‘eteeiion ieee (dominer) VNaery goitre Tengainer (Larbaud) gracier Megéve repartie Vendryes H haler (tirer) Miserere (réponse) Venezuela havre, Le Havre momerie retable Z zone b) Avec accent (aigu, grave, circonflexe, selon les cas) sur la voyelle en italique gras: A abrégement Chdlons-en- E écrémer poéle afféterie Champagne embléme poéme aimé-je chassis empiétement podte aléne chétiment cunsdje puissé-je allégement it cat événement : allagrement met Ggrélon Rintbeliton antéchrist célon (Intestin) hdler (brunir) _—réglementer arene créme hola! S sécréter aréme crémerie ae sécrétion asséner crémier i iy spécimen Se ides liséré, lisere -—-Symptéme bdillon déficit Mmémento T tempétueux beamed N nivése ténacité ere bélitre tela P pélerin, -inage theatre is 7 (vagabond) détritus ier tréve ine (de C Ga (interj.) dipléme serrure) V ventése | chéilit dussé-je pluvidse voila Dans le vocabulaire Ha ©.B. 1. Critérium s‘écrit avec un accent aigu, selon (Académie, qui ajoute; «On trouve aussi Criterium ». 2. L’Académie et le Petit Larousse écrivent faine (fruit du hétre); — Littré écrivait faine; — le Petit Robert enregistre faine ou faine. 3. L’Académie (1932-1935) écrit referendum; — le Petit Larousse, référendum ; — le Petit Robert écrit aussi référendum et ajoute la variante referendum. — Prononciation: ré-fé-rin-dom’. 4, A élément grec genesis, «production, génération», Littré, le Grand Larousse de la langue francaise et J. Rostand, entre autres, font correspondre, dans des composés savants, (élément francais -genése (sans accent aigu sur la 1" syllabe) : parthénogenése, glycogenése, ovogenése, etc. — Ces graphies sont instables. On les rencontre parfois avec un accent aigu: parthénogénése (Ac., 1935; les Robert; Trésor de la langue francaise), glycogénése ou glycogenése (Grand Robert), ovogénése (A. Chamson). 5. Académie (1932-1935) écrit, depuis 1878, reviser, revision; — Littré, reviser, mais révision; — le Petit Robert'et le Petit Larousse, réviser, révision. — Reviser et revision sont considérés comme vieux (dans le Grand Robert). 6. Dans les mots savants en -iatre (du grec jatros, «médecin»), en -iatrie, ou en -iatrique, il ne faut pas d'accent circonflexe sur le a: pédiatre, pédiatrie, pédiatrique, psychiatre, psychiatrie, psychiatrique, etc. 7. Tout en continuant a écrire assiddment, congriiment, contindment, criment, dament, gouliiment, incongriment, inddment et ndment, (‘Académie admet, selon Les rectifications de orthographe de 1990, les formes sans accent circonflexe sur le -u. «Aucune des deux graphies ne peut étre tenue pour fautive» (Ac.). 8. L'Académie écrit sans accent circonflexe: absolument, éperdument, ingénument, résolument, etc. (elle omet prétendument); — avec accent aigu exquisément; — sans accent aigu inversement. 9. L’Académie (1935) écrit senescence; — les Robert et les Larousse, sénescence, graphie que recommandent Les rectifications de Vorthographe. ACCEPTATION désigne le «fait d’accepter»: Un projet de loi soumis a@ Uacceptation du Parlement (Ac.). — Ce nom est souvent confondu avec le paro- nyme acception, «sens particulier d’un mot»: Ce verbe a plusieurs ACCEPTIONS (Id.). — Il convient de remplacer °dans toute U'accertaTion du terme par dans toute (‘accerrion du terme, en lui donnant son sens plein (Id.). ACCIDENTE. Sens traditionnel: «qui présente des inégalités de relief, des accidents (de terrain); mouvementé»: Ils vivent dans une région acctpeNTée (Ac.). — Une carriére accioentée (Id.). 13 Dans le vocabulaire Sens apparu au xx* siécle, familier, abusif selon Académie: «qui a subi un accident»: Un piéton acciventé sur la voie publique (Ac.). — Une voiture AccIDENTEE (J. Orieux). — Substantif (pour les personnes): Devant l’acctpenté @ panser, a recoudre (£. Henriot). — Les accipentés du travail (Ac.). UAcadémie et le Petit Robert n’admettent pas le verbe accidenter. — Au sens de «blesser ou endommager dans un accident», que retient le Petit Larousse, ce verbe appartient a la langue familiére: En roulant trop a droite, il A accibenTé un cycliste (Grand Larousse de la langue fr.). — On pourrait, selon les cas, utiliser blesser, renverser ou endommager. ACCOUTUME. Avoir accoutumé de + infinitif (faire gg. ch.) signifie «avoir Uhabitude de». C’est un tour classique, rare et littéraire: Ce qu’on a AccOUTUME D’appeler le thédtre du boulevard (Mauriac). — Elle avat ACCOUTUME ve se lever le matin a sept heures (Ac.). — Aujourd’hui, on dit étre accou- tumé a: Je suis accoutumée A ce genre de remarques (Petit Robert); — ou s‘accoutumer d: Ils se sont accoutumes A vivre a la campagne (Ac.). HEM ACHALANDER, vieilli, dérivé de chaland, le «client», signifie «attirer les chalands», c’est- ire les clients: Un bon accueil ACHALANDE une boutique (Ac.). — Seul le participe passé achalandé appartient a ‘usage: Un magasin bien ACHALANDE, «fréquenté par de nombreux clients» (Id.). — Rare dans ce sens, il s‘utilise couramment dans le sens élargi de «bien approvisionné en marchandises». Du fait que les magasins a clientéle abondante sont bien fournis de marchandises et que le mot chaland n'est plus compris, cette extension de sens, que l'Académie considére comme un abus de langage, parait irréversible: L’épicerie Borange [...] mieux ACHALANDEE comme papeterie et librairie (Proust, dans le Grand Robert). HEME ACHEVE DE, FINI DE + infinitif. Les semi-auxiliaires achever et finir mis au passif et suivis d'un infinitif de forme active mais de valeur passive expri- ment Uidée d’achévement. Ainsi, On achévera de gamir cette piéce demain devient au passif: Cette piéce seRA ACHEVEE DE GARNIR demain (Dupré). — Le chd- teau n’tTAIT pas ACHEVE pe MeuBLER (Chateaubriand, dans Le bon usage). — Le petit volume [...] ACHEVE D'IMPRIMER le 2 janvier 1670, parut dans le mois (Sainte- Beuve). — Le nom achevé d‘imprimer désigne le «texte légal placé a la fin d'un volume, indiquant le nom et l'adresse de l'imprimeur, la date de la fin du tirage, le numéro et la date du dépét légal». — Les lettres rites p€ Lire (Loti). — Jai une nouvelle petite Fiat qui est juste FINIE DE RODER (J.-L. Vaudoyer). EG ACOMPTE n.m./ARRHES n.f.pl. Un acompte est un «paiement partiel & valoir — anciennement 4 compte — sur une somme due»: Payer un ACOMPTE pour la location d'une villa (Ac.). — Arrhes s‘applique 4 une «somme d’ar- gent, imputable sur le prix convenu, versée au moment de la conclusion d'un contrat, d'un marché, et que l'acheteur perd si le contrat ou le marché vient a étre rompu»: Verser des arRHes pour réserver une chambre d’hotel (Petit Robert). — Perdre ses arrues (Ac.). 14 a You have elther reached a page that is unavailable for viewing or reached your viewing lil far this book } Dans le vocabulaire les jeunes». — Dans l'usage, jeunisme a pris le sens de «culte des valeurs liées a la jeunesse (beauté, performance, etc.) ». AGONIR v. tr./AGONISER v. intr. Agonir, qui signifie «accabler (en paroles)», ne s‘emploie que dans les expressions agonir de reproches, d’in- Jures, de malédictions, de sottises (Ac.): Elle m’s aconie de sottises (Zola, dans le Petit Robert). Il se conjugue comme finir: J’agonis, il agonit, nous agonissons, j‘agonis- sais, que j‘agonisse, etc. — Cependant, des auteurs le conjuguent comme agoniser, remplacant les formes affixées en -iss- par des formes en -is-: Ils étaient fachés avec leurs voisins parce que la mére Tuvache les AGONISAIT d'ignominies (Maupassant). Agoniser, cest «étre a U'agonie»: L’abbé se meurt: il aconise (Sévigné). — Au figuré, «étre prés de sa fin»: Le régime AGONISE (AC.). AGREATION/AGREGATION. Agréation, dérivé du verbe agréer, « trouver a son gré, accepter, approuver», s’utilise en Belgique au sens d’«action d’agréer, c'est-a-dire admettre officiellement, en donnant un agrément, un caractére d’approbation, de ratification»; c'est une «reconnaissance offi- cielle»: Une commission d’acréation. Cet emploi belge est enregistré dans le Petit Robert et dans le Petit Larousse. — En France, on dit agrément ou, selon le contexte, approbation, autorisation, reconnaissance officielle. Agrégation désigne, en France, un «concours de recrutement de professeurs de lycée ou de certaines facultés»: Se présenter a l’aGREGATION de mathéma- tiques. — L'agrégé est un fonctionnaire. — En Belgique, agrégation s‘ap- plique 4 un dipléme d’aptitude professionnelle que l'on obtient a la suite d’examens. Il permet d’accéder au poste d’enseignant dans les trois derniéres années de l‘enseignement secondaire: AGREGATION de lenseignement secondaire supérieur (Inventaire). — L’agrégé est le porteur du dipléme d’agrégation. HEM AGRESSER, «attaquer brutalement», vieux verbe francais sorti de Vusage au xvi* siécle, repris a la fin du xix*, et surtout au xx*, a été jugé «facheux et inutile» par Dauzat. Il est entré dans la neuviéme édition du Dictionnaire de Académie francaise: Il a été acressé (‘autre nuit par deux rédeurs (Ac.). — Par analogie: Le bruit qui acresse les habitants des grandes villes (Id.). — Sens affaibli: Il ne cesse de m’acresser, de me provoquer en | paroles (Id.). KEEN AJOUTE, RAJOUTE, «ce qui est ajouté», n'appartiennent pas au bon | usage, méme si ajoute se rencontre sporadiquement en France: C’est donc une ajouTe toute gratuite (G. Marcel). On a le choix entre ajout, rajout, ajouté (terme d'imprimerie), addition, adjonction, allonge (d'une table, d'un vétement), rallonge (d’un fil élec- trique), supplément, surcharge, annexe, complément, correctif, etc.: Il 16

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