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Après le conditionnement chimique, les boues sont transférées à l’aide d’une pompe sur une
bande de déshydratation préliminaire. Les molécules libres d’eau tombent par gravité dans
un bac de récupération.
À mesure que les boues sont transportées le long de la bande, une racle en forme de coin les
retourne sur elles-mêmes et aide à une meilleure évacuation de l’eau.
Avant l’étape suivante, des plaques latérales dirigent les boues vers le milieu de la bande,
afin d’empêcher les fuites par les côtés.
Une seconde zone d’épaississement par gravité répète le processus avant le transfert à la
zone de pressage.
Les boues sont enserrées entre deux filtres à bande à l’entrée de la zone de pressage. Le
tracé par-dessus-par-dessous des bandes sur les rouleaux presse les boues et l’excédant
d’eau est évacué à travers le maillage.
À la sortie de la presse, les boues épaissies sont raclées de la bande et recueillies dans un
bac. Les eaux de filtrage et de lavage sont recueillies et transférées à l’avant du système
d’eaux usées pour être traitées de nouveau.
Centrifugation
La centrifugation sépare l'eau de la boue sous l'effet d'une accélération de
plusieurs milliers de g. Les centrifugeuses sont constituées d'un bol
tournant à grande vitesse et d'une vis racleuse hélicoïdale coaxiale au bol
qui permet l'extraction des boues déshydratées en continu. L'alimentation
peut être centrale ou tangentielle. La circulation de la suspension et de la
boue déshydratée peut s'effectuer à co- ou contrecourant.
Dans l’enceinte de centrifugation se forment deux phases distinctes :
Ce sont des machines tournantes à axe vertical pouvant créer des champs centrifuges
très élevés (3 000 à 8 000 g). Deux systèmes d’extraction des sédiments peuvent y être
utilisés :
sortie continue par buses (Ø 1 à 2 mm) : l’effluent ne doit pas contenir beaucoup de
matières en suspension (volume du sédiment inférieur à 2-3 %) et surtout pas de
particules grossières (tamisage fin imposé) ;
sortie discontinue par ouverture limitée de toute l’enceinte inférieure (on appelle
ces machines : à bol autodébourbeur). Elles peuvent traiter des suspensions
huileuses plus chargées en matières en suspension (volume de sédiment jusque 5
à 6 %) mais avec des débits modérés.
Le réglage de ces clarificateurs est parfois délicat lorsque la qualité des effluents (teneur
en huile) est variable. En effet l’intérêt économique de ce procédé dépend de la
revalorisation par recyclage des huiles récupérées, il faut donc en même temps une
huile sans phase aqueuse et une phase aqueuse peu chargée en huile (récupération
maximale).
L’application la plus répandue est le traitement des eaux résiduaires des industries
automobiles (huiles solubles), sidérurgie, industries agroalimentaires…
Lit de séchage
Le séchage des boues s'effectue sur des lits de sable drainés en deux
étapes : le drainage puis l'évaporation-filtration. Dans les régions
tempérées, le temps de séchage varie habituellement entre trois semaines
et un mois et demi pour 30 cm à 40 cm de boues, et ce, selon les
conditions climatiques. Par ailleurs, ce procédé nécessite une emprise au
sol considérable, du personnel pour la maintenance (ce qui entraîne une
dépense en main-d'oeuvre).
- Avantages et inconvénients de la filière
Ce procédé est de moins en moins répandu du fait des grandes surfaces à utiliser et la
nécessité de faire appel à beaucoup de main-d’œuvre pour le ramassage.
Quelques rares exemples existent en lit de séchage mécanisé (éléments de 20 m de
large pour 1 km de long avec arrivée des boues par pompage et dispersion, puis
ramassage par une herse automatisée).
Ces lagunes (de faible hauteur : 1,8 m environ) ne fonctionnent que sur le principe
d’évaporation (donc fond étanché pour éviter la pollution du sol). Le séchage s’effectue
par petites couches successives de boues et il faut donc avoir plusieurs lagunes pour
assurer les rotations. Lorsqu’environ 1 m de boues asséchées (30 à 40 % de siccité)
sont au fond de la lagune, on procède à son évacuation par tracto-pelle vers une aire de
post-séchage.
Ces filtres sous vide nécessitent en effet des boues de très bonne filtrabilité, donc avec
conditionnement poussé et consomment beaucoup d’énergie. De plus, leur maintenance
est soutenue. De ce fait, les filtres à bandes presseuses et les centrifugeuses les ont
supplantés.
La presse à vis est précédée d’un égouttage (GDD/GDE par exemple) de façon à
alimenter la partie presse avec une boue très épaisse. La vis tourne lentement dans un
cylindre perforé en comprimant progressivement la boue, compression rendue possible
par formation d’un bouchon de boue déshydratée en sortie de vis.
Lorsque les boues sont suffisamment fibreuses, des siccités de 45-55 % sont obtenues.
Les débits sont de l’ordre de 600-1 000 kg MES · h–1 pour des vis de diamètre 600-650
mm.
Ces presses à vis peuvent être également installées derrière un filtre à bandes pour
gagner 10 à 15 points de siccité. La maintenance de ces appareils est assez forte
(usure vis).
Loi 28-00 :
La présente loi a pour objet de prévenir et de protéger la santé de l'homme, la
faune, la flore, les eaux, l'air, le sol, les écosystèmes, les sites et paysages et
l'environnement en général contre les effets nocifs des déchets. A cet effet,
elle vise :
· L'information du public sur les effets nocifs des déchets, sur la santé
publique et l'environnement ainsi que sur les mesures de prévention ou de
compensation de leurs effets préjudiciables.
* pH : 7,8
* Turbidité : 46 FTU
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
En terme de turbidité (Fig.3), nous avons constaté des résultats qui sont peu
concluants, car la turbidité n'a pas vraiment changé dans tous les essais
même après décantation.
En ce qui concerne la conductivité, la valeur initiale était de 1755uS/cm, les
essais ont montré une variation négligeable allant de 1743 à 1752 uS/cm
(Fig.4).
Nous avons donc conclu, après cet essai, qu'il est nécessaire de voir les
marges d'utilisation des boues pour un rendement plus efficace, nous avons
donc décidé, une première fois, d'augmenter la dose des boues pour espérer
un meilleur résultat que le premier, et aussi, diminuer les doses pour voir les
tendances du rendement.
*2ème essai :
Nous avons travaillé sur la même eau brute de départ, même caractéristiques,
même conditions opératoires. Toutefois, nous avons utilisé des volumes de
boues plus petits que dans le premier essai.
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
Pour cet essai, nous avons constaté des résultats comparables au premier.
Pour la turbidité, les valeurs des résultats sont aussi comparables au premier
essai (Fig.7), même avec des concentrations moindres.
La conductivité reste variable entre les échantillons, mais d'une façon très
négligeable (Fig.8).
3ème essai :
Nous avons décidé, dans ce qui suit, de faire des essais sur des doses
différentes de boues pour un nouvel échantillon plus turbide, et voir les
tendances d'évolution.
· pH initiale : 8,11
Résultat A :
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
Le pH reste constant, avec une très légère variation qui est négligeable
(Fig.10).
La turbidité, marque une diminution assez significative, elle est réduite de
moitié par rapport à la turbidité initiale avec un minimum dans le cas où la
masse en boue est de 0,060 g (Fig.12).
La conductivité reste peu variable, mais d'une façon très négligeable (Fig.11).
Résultat B :
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
Pour cet essai, on a trouvé les résultats suivants :
Pour la turbidité, elle diminue d'une manière beaucoup plus importante, et elle a eu
une valeur nulle dans le cas où la concentration de Al2(SO4)3 égale à 0,076 g/l, d'où
c'est la dose optimale (Fig.14).
Nous concluons, dans cet essai que la dose optimale en sulfate d'alumine est de
0 ,076g/l.
Donc dans ce qui suit, on va fixer la dose en boue obtenue dans cet essai, et on va
essayer de faire varier la dose le sulfate d'alumine toute en restant à une limite
inférieure à la dose optimale.
1-Coagulation décantation de l'eau brute mélangée avec de la boue (0,060 g): 20 min
d'agitation et 20 min de décantation (même conditions de départ).
2-Le surnageant va subir une coagulation avec le sulfate d'alumine avec les mêmes
conditions de temps et d'agitation.
Concentration de sulfate d'alumine (g/l) 0,011 0,022 0,033 0,044 0,055 0,066
Concentration de boue (g/l) 0,349 0,349 0,349 0,349 0,349 0,349
Turbidité (FTU) 19 22 20 16 12 10
pH 7,54 7,54 7,53 7,54 7,54 7,54
Conductivité (us/cm) 1725 1732 1714 1721 1721 1742
Résultat C :
Figure 18: Evolution de la turbidité pour le 3ème Essai
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
Pour la turbidité, elle diminue d'une manière beaucoup plus importante, et elle a eu
une valeur minimale de 10 FTU avec une concentration en sulfate d'alumine égale à
0,066 g/l et une concentration de boue égale à 0,349 g/l. (Fig.18).
Essais de traitement des eaux brutes par des boues des eaux destinées à
l’alimentation
Les eaux usées utilisées dans les essais ci-dessous ont été prélevés d'un
rejet émanant d'habitations d'un douar. Elles sont représentées par la photo
suivante :
Figure 21: représente les eaux usées domestiques d'une région à proximité
de la ville de Casablanca où il n'y a pas d'assainissement
* PH: 8.19
*1èr essai :
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
En terme de turbidité (Fig.23), nous avons constaté des résultats qui sont
concluants, car la turbidité a diminué plus que moitié dans tous les essais
même après décantation.
Nous avons décidé donc, après cet essai, qu'il faut augmenter la
concentration en boue pour voir si ça peut réduire de plus la turbidité, et
aussi améliorer les valeurs de pH et la conductivité.
*2ème essai :
Résultat A :
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
Pour cet essai, nous avons constaté des résultats comparables au premier.
Résultat B :
Les résultats de cet essai sont présentés sur les courbes au dessus.
- Bécher à droite: contient même boue mais après un pré traitement des
eaux usées.
CONCLUSION GÉNÉRALE
8-Perspectives
Aux cours des essais faites sur les eaux pluviales et les eaux usées
domestiques, nous avons conclus qu'on peut utiliser les boues issues de
station de potabilisation pour traiter les rejets domestiques, et aussi valoriser
le résidu qu'on va obtenir après le traitement pour une réutilisation dans des
différents domaines, on peut citer:
On peut aussi sécher cette boue, l'aérée, pour avoir une dégradation de la
matière organique, afin d'augmenter l'habilité de ces boues à bien capter les
MES, et donc améliorer la qualité du traitement de ces eaux et leur
utilisation dans des différents domaines.