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Chapitre 2 : Photoémetteurs
Son rôle est de convertir le signal électrique en signal optique, par l'intermédiaire d'une diode émettrice à semi-
conducteurs.
EMETTEUR RECEPTEUR
VE (t) VDD = 5V
RE VR (t)
RR
Leur fonction consiste à transformer les signaux électriques en signaux optiques. Ils sont constitués de semi-
conducteurs ayant fait leur preuve dans l'émission des photos sous l'excitation d'un courant électrique.
Comme source lumineuse utilisée dans la transmission optique des diodes électroluminescentes (LED) et les diodes
laser (light amplification by stimuled emission of radiation)
Les diodes électroluminescentes sont plus simples et plus économiques que les diodes laser, mais ces derniers sont
plus performantes, les laser génèrent des signaux de 1 à 10mW contre 0,5 à 1mW pour les LED d'après
l'illustration du tableau ci-dessous.
Pertes de couplage 12 à 17 dB 3 à 6 dB
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La LED.
Le passage d’un courant dans une jonction PN provoque une dissipation d’énergie, habituellement sous forme
thermique ; en choisissant correctement les matériaux, on peut obtenir aussi un ra yonnement lumineux, visible ou
infrarouge. La première caractéristique à prendre en compte pour ces diodes est la longueur d’ondes d’émission :
lumière visible (380 nm à 770 nm) ou infrarouge (770 nm à 1100 nm) pour les télécommandes par exemple. Sur la
figure suivante est représenté à gauche la caractéristique d’un LD 271 émettant dans l’infrarouge à 950nm avec une
bande passante de 55 nm et à droite celle d’une TSHA 5203 émettant dans l’infrarouge également mais à 875 nm
avec une bande passante de 80 nm.
Si l’objectif est une transmission d’information vers un autre système électronique, les diodes étant généralement
commandées en tout ou rien, les temps de commutation nécessaire pour établir et couper le courant dans le
composant définira le débit d’information maximal (en bit par secondes).
Contrairement aux lampes à incandescence, les diodes luminescentes ne sont pas des radiateurs de chaleur. Elles
émettent de la lumière dans une plage spectrale limitée, la lumière est pratiquement monochromatique. C’est
pourquoi elles sont particulièrement efficaces dans la signalisation en comparaison d’autres sources lumineuses
avec lesquelles des filtres absorbent la plus grande partie du spectre afin d’obtenir une caractéristique
monochromatique.
La physique des semi-conducteurs nous enseigne que les électrons dans les solides cristallins se situent à des
niveaux d'énergie spécifiques. Ces niveaux très proches les uns des autres, sont regroupés en "bandes d'energie".
Un électron de la bande de valence peut passer dans la bande de conduction à condition d'acquérir une énergie
supplémentaire au moins égale à Delta E.
C'est l'effet photoelectrique.
Un électron de la bande de conduction peut passer dans une bande de valence. Dans ce cas il libère une énergie au
moins égale à Delta E.
Cette énergie peut être :
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Pour que ce phénomène de recombinaison radiative se manifeste encore faut- il créer une forte population
d'électrons dans la bande de conduction, et de trous dans la bande de valence. C'est ce processus qui est appliqué
dans les diodes électroluminescentes et dans les diodes lasers, le phénomène portant le nom d'électroluminescence.
La Longueur d'onde du pic d'émission indique la longueur d'onde, en nano-mètre, à laquelle est émis la plus
importante partie du rayonnement. La valeur est donnée pour une intensité de courant (IF). Le spectre d'émission
d'une diode LED est relativement étroit.
Exemple : pour une longueur d'onde à intensité maximale égale à 520 nm, la longueur d'onde à intensité moitié
pourra être comprise de 505 nm à 535 nm (soit une largeur spectrale de 30 nanomètres).
Il existe actuellement plusieurs types de LED donnant chacun des spectres différents. Cela est obtenu par la variété
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Diagramme de rayonnement
Le flux lumineux n'est pas homogène tout autour de la LED. La répartition spatiale de la puissance émise dépend
de la forme de la diode LED :
Cette répartition est définie par le diagramme de rayonnement qui représente la répartition angulaire de l'intensité
relative émise. Exemple :
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Une LED se comporte électriquement comme une diode. Pour émettre elle doit être polarisée en direct.
L’angle d’émission lumineuse est une donnée important pour une télécommande par exemple : l’émetteur vise t- il
précisément le récepteur (auquel cas un faible angle d’émission de la DEL permet d’envoyer plus de puissance vers
le récepteur pour la même puissance émise) ou la visée est elle approximative, comme dans une télécommande
pour téléviseur par exemple. Le constructeur donne généralement l’angle de rayonnement correspondant à une
atténuation par 2 de la puissance maximale.
La caractéristique IF(VF ) montre que la tension de conduction de la diode LED (forward voltage) est environ 1,5
volts à 2 V.
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Le courant IF vaut environ E-2V/R. En pratique, le constructeur préconise 10 à 20 mA. Le courant traversant la
LED détermine l'intensité lumineuse émise. Remarque : certaines diodes ont des tensions de construction de l'ordre
de 3 volts et plus.
Dans certains cas, on peut avoir besoin de polariser en inverse la LED. La diode est alors éteinte : elle n'émet plus
d'intensité lumineuse. Mais attention, la diode LED ne peut pas supporter des tensions inverses trop importantes
comme une diode de redressement par exemple. Les valeurs courantes se situent telles que V R max = ± 3 V à 5 V
(reverse voltage) ; au delà de ces valeurs il y a endommagement ou destruction du composant. En cas de besoin
nous plaçons une diode normale en série avec la LED.
Le courant direct (mA) est donné en règle générale pour une température ambiante (TA) de 25°C. C'est le courant
permanent que peut suporter la diode. Comme un semi-conducteur chauffe (avec agravement si TA > 25°C), il est
recommandé de réduire l'intensité du courant (forward current).
C'est l'intensité d'une impulsion de courant direct maximum qui peut être appliquée à la LED pendant une durée
déterminée. Entre deux impulsions de cette intensité, le composant doit avoir le temps de refroidir. Il faudra donc
choisir un rapport entre durée d'impulsion et durée de pause assez grand.
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La température de jonction doit rester inférieure à 125°C. Mais souvent les diodes LED sont montées dans des
boitiers plastiques. Dans ce cas, la température de fonctionnement ne do it pas dépasser 100°C. La puissance que
peut dissiper une diode LED commune (ou utilisée en tant que témoin lumineux) est de l'ordre de 20 à 100 mw.
Les puissances des diodes LEDs destinées aux applications d'éclairage de locaux ou des lieux publiques sont de
l'ordre du Watt voir beaucoup plus quand il s'agit de module LED.
Toutes les LEDs présentent des variations de tension directe en fonction des changements de température de
jonction. Le coefficient de température dépend du type de jonction. Les LEDs InGaAlP (jaune, orange et rouge)
ont un coefficient compris entre -3,0 mV/K à -5,2 mV/K, et la LED InGaN (bleu, vert et blanc) ont un coefficient
compris entre -3,6 mV/K et -5,2 mV/K.
L'œil est sensible à l'intensité lumineuse moyenne émise. L'intensité lumineuse donnée par le fabricant est obtenue
dans des conditions de fonctionnement qu'il doit spécifier. Généralement il utilise un courant continu (à TA =
25° C).
D'autres valeurs de courant se traduisent par d'autres intensités lumineuses. En exploitant d'autres caractéristiques
Iv (IF) on s'aperçoit alors que l'intensité lumineuse augmente plus vite que le courant, c'est-à-dire que le rendement
augmente pour un courant IF, élevé mais bref, appelé courant de crête.
Voir l'exemple de la modulation d'une led infra-rouge pour télécommande RC5.
Il est alors extrêmement intéressant d'alimenter la LED en courant pulsé au lieu du courant continu. La valeur crête
du courant permet alors d'obtenir des intensités lumineuses importantes. De ce fait nous pouvons :
L'intensité lumineuse diminue à mesure que la température augmente. Il s'agit d'un résultat de l'évolution des gains
d'efficacité dans le semi-conducteur, et non le résultat de la variation de la tension direct en fonction de la
température. Ce changement de température est non linéaire.
Les caractéristiques de couleur des LED sont dépendantes du courant direct. Une attention particulière doit être
accordée lors de l'utilisation des pilotes ou driver utilisés avec des LEDs RVB. Les gradateurs d'éclairage ne
devraient pas modifier le rendu des couleurs. La solution préférée, est une gradation par PWM pour que chaque
LED, de la composante RVB, soit pilotée avec le courant direct adapté.
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différentes ; Voici quelques ordres de grandeurs pour des LED émettant dans le visible, polarisées par un
courant de 20 mA : LED rouge 1,6 V ; LED orange 2,0 V ; LED jaune 2,4 V ; LED verte 2,4 V ; LED bleue
3,0 V ; LED blanche 3,5 V ;
DEL faible consommation, pour les systèmes alimentés sur batterie par exemple, qui présente une
luminosité de 2 mcd pour un courant de 2 mA.
DEL à haute luminosité pour l’éclairage (torche électrique) ou les DEL concurrencent par leur bon
rendement les ampoules à incandescence et allogènes ; la luminosité d’une DEL blanche atteint 300 mcd
pour un courant de 20 mA ;
DEL clignotantes (fréquence de l’ordre de 3 Hz), ce qui permet de faire l’économie d’un générateur de
signaux carrés ;
DEL bicolores (3 broches) et arc-en-ciel (6 broches), la commande étant envoyée sur une des broches
suivant la couleur désirée ;
DEL avec résistance intégrée (le constructeur précise alors la tension d’alimentation en fonction de la
luminosité désirée).
On trouvera ces composants sous forme ronde ou rectangulaire, en boîtiers de 1,8 à 10 mm et même CMS, avec des
angles d’émission variant de 12 à 180°.
Composants CMS
Sous cette forme les boitiers sont moins encombrants et nous pouvons en souder plus sur une surface données. Ils
conviennent pour la réalisation d'affichage, de feux de signalisation, modules électroniques miniatures ou une
matrice de leds.
Diodes laser
La lumière est un phénomène ondulatoire, donc caractérisé par sa longueur d’onde (qui définit la couleur dans le
spectre visible) et sa phase (par rapport à une référence). Un rayon laser est composé d’une lumière
monochromatique (une seule longueur d’onde), dont les rayons sont tous en phase (on parle de lumière cohérente).
On obtient ainsi un rayonnement de haute énergie dont les applications sont aussi variables que la découpe de
métaux, la télémétrie et la lecture de disques optiques. Les diodes laser permettent de produire des sources
lumineuses de faible puissance dont les applications vont concerner les télécommunications (liaison par fibre
optique), la lecture de disque optique, le pointage, la télémétrie etc…
LASER est l'abréviation de Light Amplitude by Stimulated Emission of Radiation (amplification de la lumière par
une émission de rayonnement). Comme la LED, la DL émet une puissance lumineuse qui est fonction du courant
reçu. Toutefois, une technologie de fabrication fondamentale différente lui confère des spécificités
particulièrement. La diode laser fournit une radiation de grande puissance et dans une bande spectrale petite,
défavorisant la dispersion chromatique à l'entrée de la fibre (perte de couplage plus faible). Il en résulte une plus
grande puissance caractéristique des DL. Une DL présente donc:
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Les diodes peuvent être connectées à anode ou cathode (cas de la figure) commune. Une huitième DEL permet
d’afficher un point décimal. De la même manière, il est possible de réaliser des bargraphes
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