Sie sind auf Seite 1von 15

CHAPITRE I

CHPITRE 1
Elements de Photométrie

1. Sources optiques (primaire, secondaire)


Une source est générateur de lumière (ryonnement éléctromgnétique visible) à partir
d’autres formes d’énergie, telles que l’énergie électrique, électronique, thermique et optique.
On distingue tradiionnellement une source primaire une source de lumière qui é met de la
lumière qu’elle a elle- même produite. Une source lumineuse secondaire diffuse la lumière
qu'elle reçoit dans toutes les directions.

Source primaire Source secondaire


OBJETS SOURCE SOURCE SOURCE SOURCE
PRIMAIRE SECONDAIRE NATURELLE ARTIFICIELLE
Etoile + +
Flamme d'une bougie + +
Lune + +
Soleil + +
Lampe luminescente + +
La planète Saturne + +
Ecran de télévision + Allumé + Eteint +
Cheminée + +
Miroir + +

Exemple : Le soleil éclaire directement la moitié de la Terre et de la Lune. La lumière


diffusée par la Lune éclaire une autre partie de la Terre. Aucune lumière n’atteint la troisième
partie de la Terre où il fait nuit noire.

Page 1
CHAPITRE I

La majeure partie des informations que nous avons sur le monde qui nous environne
nous est fournie par notre système visuel. L'élément récepteur de ce système est la rétine de
l'œil, elle est sensible à la lumière visible. Pour qu'un objet soit détecté dans le monde
environnant, il faut que de la lumière émise par cet objet ( la source lumineuse) pénètre dans
notre œil.
La lumière visible, d'un point de vue physique, n'est qu'une très petite par tie de l'ensemble des
radiations électromagnétiques. Ces radiations peuvent être caractérisées par leur longueur
d'onde dans le vide. Ces longueurs d'ondes vont de l'ordre du kilomètre pour les ondes radio
jusqu'à 10-6 nanomètres pour les rayons γ. La lumière visible n'en est qu'une toute petite
partie, celle dont la longueur d'onde est comprise entre 400 et 800 nm.
Comme toutes les ondes électromagnétiques, la lumière transporte de l'énergie. Il suffit de
s'exposer à la lumière du soleil pour s'en rendre compte. On peut étudier toute source
lumineuse d'un point de vue physique à partir de l'énergie qu'elle émet. Ceci va nous
permettre de définir des grandeurs énergétiques.

2. Grandeurs de la photométrie

La photométrie est l'étude énergétique des rayonnements lumineux des sources


naturelles (ex. soleil) ou artificielles (ex. bougie). Elle permet d'adapter l'éclairage d'un local
(pièce d'une maison, atelier d'une usine...) à son utilisation (passage, lecture, repos...).
En photométrie, on s'intéresse à l'énergie des radiations, mais en tenant compte de la
sensibilité de l’œil qui n'est sensible qu'aux radiations de longueur d'onde comprises entre 400
nm (bleu) et 700 nm (rouge). On mesure l'apparence de la lumière visible pour un observateur
ayant une vision normale.
Quatre grandeurs sont liées comme ceci : une source d'éclairage artificielle (lampe
électrique) rayonne dans toutes les directions de l'espace un flux lumineux. Ce flux a, dans
une direction donnée une certaine intensité lumineuse. Une surface, placée à une distance
donnée de cette source, reçoit un éclaire ment. Enfin, la surface éclairée renvoie une partie de
l'éclairement reçu en direction de l'observateur: c'est la luminance.

A. Angle solide Ω mesuré en stéradians (sr).


Un objet que l’on observe apparait plus ou moins grand en fonction de sa distance par rapport à l’oeil. C’est
l’angle solide qui quantifie ce fait. Plus l’objet est proche, plus l’angle solide est grand .
Soit une sphère de rayon R de centre O. Considérons un cône de sommet O s’appuyant sur une surface
S de la dite sphère. L’angle solide Ωest la portion de sphère interceptée par ce cône. L’unité est le
stéradian (sr).

Page 2
CHAPITRE I

Eclairement perpendiculaire :

Eclairement latéral :

L’angle solide dans tout l’espace autour du point O :

b. Photométrie énergétique et visuelle


La photométrie proprement dite s’occupe de la comparaison quantitative des lumières
quelles soient émises, transportées ou reçues. On distingue : la photométrie dite énergétique,
qui s’occupe de la mesure des flux d’énergie transportés par les rayonnements visibles. La
grandeur de base est le flux énergétique φe d’unité le watt (W).
La photométrie dite visuelle, relative aux radiations qui excitent l’œil, basée sur la réponse de
l’œil standard. La grandeur de base est le flux lumineux F d’unité le lumen (lm).
Une source lumineuse rayonne un flux Ф, quantité de lumière. Dans une direction donnée, ce
flux a une intensité I. Chaque point d’un objet interceptant ce flux, a un éclairement E.
La source S rayonne un flux élémentaire dФ dans un angle solide élémentaire dΩ avec une
intensité I. A la distance R (source - point éclairé) existe un éclairement E.

Page 3
CHAPITRE I

c. Flux énergétique et lumineux

Flux énergétique Фe est la quantité d’énergie lumineuse passant à travers une surface
pendant une unité de temps (lors de la traversée d'une surface), Unité : J/s ou bien Watt
(symbole W). C’est donc une puissance de rayonnement, exprimée en Watt.

Le flux lumineux Фℓ est une grandeur qui dérive du flux énergétique adaptée à la vision de
l’œil humain.
On développe donc la photométrie visuelle tenant compte des propriétés de l'œil. La
sensibilité de l'œil dépend de la longueur d'onde. L'œil est plus sensible au bleu qu'au rouge.

d. Flux lumineux F
C’est la quantité d’énergie émise par une source sous forme de rayonnement visible dans
toutes les directions par unité de temps. Symbole : F ; Unité : Lumen (lm)

Si l’intensité lumineuse de la source est constante, alors : F = I 

Une source lumineuse est caractérisée par son efficacité lumineuse k . L'efficacité d'une
source est le flux lumineux émis F par unité de puissance P de la source en Watt. Elle
s'exprime en lumen par watt (lm/W). (c'est équivalent au rendement de la source).

K : efficacité en lm/W
F: en lumen (lm)
P : puissance en Watt (W)

Page 4
CHAPITRE I

e. Intensité lumineuse : notée I


C’est la quantité de lumière émise F par une source pendant chaque seconde, dans une
direction donnée et par unité d’angle solide W. UNITE SI : le Candella [ cd ].

I : en candela (cd)
Pour une sphère : Ω = 4π
S : en m2
d : distance entre la source et la surface en m
α : angle entre la direction d'émission et la normale à la surface éclairée

f. Eclairement d’une surface


Une surface S placée à une distance d donnée de la source reçoit un éclairement E.
C'est le flux reçu F reçu par unité de surface éclairée.

On définit l ‘éclairement E d’unité le lux (lx) ou encore (lux), reçu par la surface ΔS,
par le rapport

Page 5
CHAPITRE I

Cas 1 : La direction d’émission de la lumière est perpendiculaire à la surface


éclairée

Cas 2 : La direction d’émission de la lumière est inclinée par rapport à la surface


Eclairée

E : en lux (lx)
I : intensité en candela (cd) Freçu en lumen (lm)
S : surface éclairée en m2
h : distance entre la source et la surface en m
α : angle entre la direction principale d'émission et la normale à la surface éclairée

Page 6
CHAPITRE I

Le résultat final dépend de la nature de la source :


* soit I = Constante dans toutes les directions de l’espace : I = Io
* soit I n’est pas constant et I = Io cos 

e. Luminance d’une source

La luminance est l'intensité lumineuse émise I par unité de surface apparente de la


source dans une direction . Cette grandeur détermine l’aspect lumineux d’une surface
éclairée ou d’une source, dans une direction donnée et dont dépend la sensation visuelle de
luminosité.

Elle correspond à la clarté communiquée par une source de lumière à l’œil. Elle
s'exprime en candelas par mètre carré (cd/m2).

L : en cd/m2
S : en m2
I : en candela (cd)
: angle entre la normale à la surface et une direction d'émission de lumière.

Page 7
CHAPITRE I

3. TRANSMISSION DE LA LUMIERE :
3.1. Réflexion :

Toute surface renvoie une partie de la lumière qu’elle reçoit. La réflexion


se fait soit dans une direction privilégiée où de façon diffuse. On définit ce
qu’on appelle le pouvoir réflecteur d’une surface :

Le pouvoir réflecteur dépend de l’angle d’incidence.

3.2. Exitance énergétique d’une surface :


Unité SI : M en W.m–2

On démontre que, pour une surface qui reçoit un éclairement E (exprimé en lux)
et dont le pouvoir réflecteur vaut , l’existence énergétique peut se mettre sous
la forme :

3.3. Absorption de la lumière par un milieu :

Pour une surface transparente la transmission d’un rayon se fait sans


modification. Pour des surfaces clairs la transmission d’un rayon lumineux se
fait avec diffusion plus ou moins importante.
LOI de BEER-LAMBERT :
Forme dérivée :

Forme intégrée :

Page 8
CHAPITRE I

3.4 Facteur de transmission d’un système :


La lumière arrivant sur le système subit la réflexion et l’absorption.

4. Température de couleur
La température de couleur rend compte de la répartition des longueurs d’onde du rayonnement émis par
la source. Une lampe à incandescence aura une température de couleur de 2700K, ce qui correspond à un
éclairage orangé-rouge très agréable, un tube fluorescent aura une température de couleur aux alentours de
6000K, ce qui correspond à quelque chose de beaucoup plus froid et de beaucoup plus métallique. La
température de couleur est à choisir par abaque en fonction du niveau d’éclairement et du rendu voulu.

A- Ambiance lumineuse irréelle –


trop chaud

B- Zone de confort

C- Ambiance de type crépusculaire –


trop froid

Page 9
CHAPITRE I

Effets psychologiques des couleurs

Couleurs Impression concernant la distance Température Effet psychique

Bleu Lointain Froid Reposant

Vert Lointain Modérément froid Très reposant

Rouge Proche Chaud Très stimulant

Orange Très proche Très chaud Excitant

Jaune Proche Très chaud Excitant

marron Très proche Neutre Excitant

Violet Très proche Froid Agressif

La tempé rature de couleur

La température de couleur représente la teinte (apparence et coloration) d’une source


lumineuse et est exprimée en degré Kelvin. Cela caractérise la quantité de rouge, jaune, bleu
et blanc pur produit. L’effet produit est souvent caractérisé par les termes chaud (a une
tendance jaune), neutre, ou froid (tirera légèrement sur le bleu).

La lumière du jour est blanche : c’est une proportion équivalente en rouge, en vert et en
bleu. La lumière produite par une bougie ou une ampoule à incandescence émet plus de
radiation dans le rouge. La lumière du jour, a un spectre d’émission continu. Les flashes ont
des spectres assimilables à un spectre continu.

Plus les degrés Kelvin sont élevés, plus la lumière sera froide (bleue). A l'inverse, plus les
degrés Kelvins seront bas, plus la lumière sera chaude (rouge orangé). Les scientifiques
prennent l'exemple d'un morceau de fer chauffé : la chaleur lui donnera une teinte rouge, qui
virera à l'orange, puis au jaune, pour finir blanc. En fait, plus il fait chaud, plus la couleur
s'éclaircit.

La température de couleur d'une source n'a de rapport avec la température effective de


l'élément lumineux que si elle produit de la lumière par incandescence : flamme, lampe à
incandescence ou lampe à arc. Pour les autres sources luminescentes (lampes à décharge,
lampes à LED, etc.), la température est nettement inférieure à la température de couleur : leur
spectre d'émission, plus concentré dans les régions de la lumière visible, diffère
considérablement de celui du corps noir.

Plus la température de couleur est basse et plus la lumière est rouge orangé. Lorsque la
température de couleur est élevée, la lumière est bleue.

Page 10
CHAPITRE I

Le blanc chaud est la couleur classique de l’éclairage (blanc jaune), le blanc neutre est la
couleur la plus blanche et le blanc froid est une lumière blanche/bleue.

Le blanc chaud - 2700~3000K : c’est la couleur de température la plus habituelle car est très
proche des ampoules à incandescence. Ce type de lumière est conseillé pour l’ensemble de la
maison et les usages intérieurs et de bureaux.

Le blanc neutre ou blanc naturel - 3900~4500K : c’est la couleur de température la plus


proche du blanc pur. Cette teinte est souvent utilisée pour les salles de bain (maquillage),
cuisine et espace de travail. Pour les usages extérieurs (projecteurs LED).

Le blanc froid - 5800~6400K : c’est une température de couleur froide avec des reflets bleus.
Nous déconseillons l’usage de cette couleur excepté pour des utilisations très spécifique
comme les travaux de précisions, certain entrepôt, éclairage extérieur puissant.

Les couleurs chaudes (rouge, orange) des objets sont plus agréables lorsqu’elles sont éclairées
par une lumière chaude plutôt que par une lumière froide, mais par contre la lumière chaude
tend à noircir les couleurs froides (bleu, violet). Ceci se manifeste particulièrement bien dans
l’éclairage à incandescence classique.

Cependant, en pratique et d'une manière générale sont préférées :

Page 11
CHAPITRE I

 Les teintes chaudes (3 000 K) pour l'éclairage des locaux de séjour, endroits de
repos,…
 Les teintes intermédiaires (4 000 K) sont recommandées dans la plupart des travaux
techniques (bureaux).
 Les teintes froides (5 000 K) pour des éclairements élevés là où les performances
visuelles sont importantes.

Page 12
CHAPITRE I

Page 13
CHAPITRE I

Source Lambertienne

Une source lumineuse lambe rtienne, car elle respecte la loi de Lambert, est une
source de lumière dont l'intensité lumineuse est uniforme angulairement, c'est-à-dire identique
dans toutes les directions. À la différence d'une source lumineuse isotrope pour laquelle
l'intensité lumineuse est la même dans toutes les directions, c'est le cas d'une sphère
rayonnante – par exemple une étoile. Dans le cas d'une surface plane de petite taille face à la
distance d'observation, l'intensité varie selon la loi en cosinus de Lambert ː I = I0 cos θ où θ
est l'angle de la direction par rapport à la normale à la surface source.

Une source lumineuse lambertienne

La loi de Lambert indique que, pour une source lumineuse l ambertienne, l'exitance est
proportionnelle à la luminance. Autrement dit, si désigne l'exitance et la luminance, pour une
source lumineuse lambertienne, on a :

Source Lambertienne à une luminance égale dans toutes les directions :

Page 14
CHAPITRE I

Page 15

Das könnte Ihnen auch gefallen