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Rizziero PALUSCI
3 - A Brest en 2011
Entre ces trois événements, il s’est passé plein de choses dans ma vie,
professionnelle, familiale. Je peux dire que j’ai eu une vie mouvementée et
l’histoire n’est pas encore finie …
Je suis né en Italie, en 1947, et j’ai émigré en France avec mes parents dès
mon plus jeune âge avec mes frères et sœurs. Ma mère, Dora, a eu 13
enfants. Mon père a quitté l’Italie après la 2nde guerre mondiale pour des
raisons politiques certainement ! (Béatrice, une sœur décédée était née de
race arienne à Pescara le 02/10/1944)
La plus ancienne tombe de Pescara
Italie : Abruzzes
Ci-dessous copie d’une lettre de 2 pages du capitaine adjoint à
l’état-major général français, J. P. Bellaire :
On les retrouve notamment à Bisenti, Citta Sant Angelo, Pescara, Chieti,
Pianella, Sant Valentino, Manopello, Arsita, Teramo, Basciano, Castiglione,
Orsogna, Picciano, Moscufo, Crecchio, Penne, Elice...
Abruzzes
Pour ces recherches, j’ai été aidé par le curé de Bisenti Don Raffaele Di
Giacinto. Certains textes ont été traduits par Angelo Di Saverio de Rome mais
natif de Bisenti. Sa grand-mère portait elle aussi le nom de PALUSCI.
Don Paolo Curioni, le curé de Citta Sant Angelo m’a laissé consulter de
nombreux ouvrages, à plusieurs reprises. Il m’enfermait à clé dans le
presbytère pendant des heures pour que je consulte les ouvrages alors que
lui-même s’absentait.
Paysage des Abruzzes
Pépites d'or
Ceux qui sont partis vers l’Amérique ont embarqué à Rome
(Civitavecchia) ou à Naples. Après la 2nde guerre mondiale, certains sont
partis vers l’Argentine, le Canada, etc... En Europe, la France, la Belgique où
ils ont travaillé dans les mines et l’Allemagne ont été des pays d’accueil. En
France, ils ont été à Toulouse, St-Etienne et dans l’est de la France. En Italie,
PALUSCI n’est pas un nom d’origine italienne (propos recueillis sur place)
En effet, au cours des siècles, les Abruzzes ont subi de nombreux séismes,
des épidémies et également des guerres, etc. Ce qui a provoqué l’adoption
de nombreux enfants.
Vincenzo Bovino PALUSCI au Mur d'Honneur des immigrants Américains de la Statue de la Liberté
Il est probable que le notaire ait eu une charge royale et par ce biais, les
PALUSCI auraient côtoyé la royauté et certains auraient eu des avantages sur
l’attribution de terres.
Migrations Albanaises
Un professeur de la
Sorbonne, G. BONNET, a
écrit ce qui suit : « La
différence orthographique
entre des noms de
personnes, exprimés dans
des langues différentes qui
ont aussi des conventions
orthographiques différentes,
n'empêche pas l'identité.
C'est avant tout oralement
que les noms de réfugiés
Plage d'Albanie (d'éventuels Albanais
installés dans les Abruzzes aux
environs de la fin du XVème siècle) ont été connus, puis orthographiés sur les
registres paroissiaux italiens à l'occasion de baptêmes / mariages / décès ; ils
peuvent avoir été alors orthographiés à l'italienne, laquelle orthographe sera
devenue "officielle" avec le temps.
Il est donc fort probable que les Palushi albanais et Palusci italiens (la
prononciation est la même!) soient de lointains parents. Quant aux autres
italiens, Paluscio ou Paluschi, ils peuvent porter ce même nom albanais
déformé de diverses manières. Pour les Palusi des îles Salomon, la probabilité
est quasi nulle.
Deux mots enfin sur l'étymologie albanaise de "Palushi" (ce mot n'a pas l'air
très italien). Pal est la forme albanaise du prénom "Paul", venu en albanais par
le latin ; -ush- un élément suffixal assez commun dans les Balkans, et –i est un
marqueur nominal "classique" (qui peut avoir indiqué, à l'origine,
l'appartenance à une tribu, d'où cette forme qui serait un ancien collectif) :
une reconstitution possible serait "Ceux de chez Paul", ou "Ceux de l'église St
Paul", vel sim. Pal est un prénom typiquement catholique en Albanie ; on le
trouve dans les montagnes de l'extrême nord (adossées au Monténégro), et,
à date ancienne, sans doute aussi dans tout le tiers nord du pays »
Bateau PALUSHI
Le but de cette recherche, est d’effectuer une étude qui n’avait pas
encore été faite et de la publier pour les générations futures.
Ce sont trois questions qui me font réfléchir, pour mieux me connaître. Est-ce
que je me connais vraiment moi-même ? Est-ce que tout le monde se pose
cette question, est-ce que notre identité est importante ? Où est-ce que le
monde actuel veut seulement vivre le moment présent ?!
Mais faut-il que notre vie et notre propre identité ne restent qu’un voyage
imaginaire et que jamais personne ne donne une réponse à notre imagination ?!
Et justement, il faut que ce voyage imaginaire devienne un voyage tangible,
réel … où l’histoire et les faits puissent parler réellement pour le passé et pour le
présent … où nous ne soyons pas un point d’interrogation mais un sujet qui se
développe …
Voilà, je sais que ce n’est pas facile de toucher à la réalité, ce n’est pas facile
de chercher et de trouver dans le passé, ce n’est pas facile de prévoir le futur …
Mais doit-on rester toujours les bras croisés sur ce chemin facile et pâle, qui n’a
pas de lumière, qui ne vous permet pas de voir au-delà de vos pas… ?!
C’est avec Rizziero PALUSCI, un étrange personnage qui est à la recherche
de ses origines et que j’ai rencontré sur Facebook, que nous nous sommes
rendus dans le village PALUSH dont j’ignorais l’existence. Notre voyage prend
cette fois le chemin qui mène vers ce village qui porte le nom PALUSH.
Ce n’est pas un voyage imaginaire, mais réel, difficile mais attirant, fascinant
par sa nature et sa beauté. Une nouvelle expérience, une nouvelle route,
inconnue qui nous mène vers les PALUSHI du village PALUSH.
Nous étions partis avec mon cousin Albi, en Mercédès. Très vite les routes sont
devenues impraticables et j’étais très inquiète pour la voiture de mon cousin car
les ornières étaient importantes et le dessous de la voiture touchait parfois le sol.
La route vers le village PALUSH était longue car on était obligé de rouler au
pas, parfois la route était traversée par des ruisseaux et j’aurais voulu faire demi-
tour mais Rizziero me poussait à continuer. Il a lui-même pris le volant.
Après plus de trois heures de route dans ces conditions, nous avons pris la
décision de nous arrêter et Rizziero a insisté pour continuer et nous avons eu
recours à un « taxi-brousse » local du type de ceux que l’on avait croisé à
plusieurs reprises. C’est dans ces conditions que nous avons pu atteindre
PALUSH…. Le chauffeur s’appelait… PALUSHI !
Il est très intéressant de signaler que dans ce village appelé PALUSH vivent des
familles qui portent toutes le nom de PALUSHI. Ce village était constitué à
l’origine de soixante-dix maisons.
Sadri est le premier habitant que nous avons rencontré. Il se trouvait dans son
champ, en train de couper le foin à la faux. Cet homme a été très chaleureux, il
nous a fait visiter sa maison. Il nous a montré la maison la plus ancienne de
PALUSH. Il nous a fait visiter le cimetière où Rizziero a pu faire des photos.
Sadri pensait que le premier qui était venu dans ce village s’appelait Pal et il
venait de Mirdite. Il s’était installé là et cet endroit avait pris son nom, Palush.
Sadri raconta qu’après Pal, son fils se convertit à la religion musulmane à cause
du joug ottoman en Albanie. Ainsi, le fils de Pal s’appelait Fetah, puis les
générations qui suivirent prirent les prénoms de Halil, Shaqir, Fataf, Shaip,
Rraman, Rrahim, Sokol.
Durant leur long voyage, il paraît qu’ils sont restés longtemps à Kukës (en
Albanie), et toujours à la recherche de la sécurité et de bonnes conditions de
vie, ils ont voyagé jusqu’à Shkodër et se sont installés dans un village appelé
Spathar. Ils y ont construit une maison, mais avant, ils ont construit une église et
ce, au XV siècle. L’histoire raconte que c’est dans cette église que fut couronné
le mariage de notre héros national Geosges Kastriot (Skënderbeu).
Beaucoup de Palushi ont leur sépulture près de cette église, comme mes
ancêtres (Merita) mais malheureusement au temps de la dictature sauvage et
cruelle qui a détruit toute valeur humaine, l’église de Vau-Dejes, monument de
culture et d’histoire, fut détruite jusqu’à ses fondements par les diables rouges.
« Un jour, une vieille femme en haillons, laide, voulait passer de l’autre côté du
fleuve. Elle passe de barque en barque en essayant de les convaincre de
l’aider, mais personne ne veut d’elle, une vieille pauvre, sans argent. Ils se
mettent même à se moquer d’elle.
Entre-temps un Palushi s’approche, prend la vieille par la main et lui dit qu’il la
fera passer de l’autre côté même si elle ne peut pas le payer. Alors, le
représentant de la famille Palushi installe avec attention la vieille dans sa barque
et la fait passer de l’autre côté. Il s’apprête à lui dire au revoir et lui souhaiter
bonne route quand la vieille l’arrête et lui demande pourquoi il l’a aidé, elle qui
n’avait pas d’argent pour le payer quand les autres l’ont abandonnée et n’ont
pas accepté de l’aider ?
Parce que je voulais t’aider, te faire une faveur. L’homme doit toujours faire
du bien, s’il le peut … ! Bien, répond la vieille, moi aussi je peux faire une faveur,
un bien à toute ta famille, à tes proches, mais tout d’abord montre-moi de
quelle famille tu descends ? Des Palushi, répond le batelier. Alors, saches que je
suis la Maladie de la Variole qui a fait mourir des milliers de gens et on ne peut
pas guérir si vite de moi (c’était l’époque où cette maladie était incurable et
des milliers en mouraient). Mais je te dis que dorénavant personne de la famille
des Palushi ne sera touché par moi (la maladie). Tu m’as appris que l’homme
doit faire du bien, à moi de te faire du bien. »
Et on affirme depuis que personne de la famille des Palushi n’a été atteint par
cette maladie et la légende est connue même aujourd’hui par tous les villages
avoisinants.
En cette année 2009, selon les récits des anciens j’ai pu arriver jusqu’à
quelques générations de la lignée de ma famille des Palushi : le premier, Shtjefën
Palushi, puis suivirent : Gjon Palushi, Shtjefën Palushi, Gjon Palushi, Zekë Palushi,
Loro Palushi, Martin Palushi, Zef Palushi et enfin Anton Palushi !
Nous quittons PALUSH en toute hâte mais avec regret en sachant que nous y
reviendrons plus longuement et nous partons vers le Kosovo sur la nouvelle
autoroute qui venait d’être ouverte.
Budakovë en albanais
et Budakovo en serbe
latin est une localité du
Kosovo située dans la
commune/municipalité
de Theranda/Suva Reka
et dans le district de
Prizren/Prizren. Selon le
recensement de 2011, elle
compte 1 774 habitants,
Capture d'écran vidéo https://youtu.be/cguaXjQgozQ
tous albanais.
Wikipédia
Le voyage continue vers un autre endroit habité par les Palushi, dans le
village Budakova dans lequel nous avions des rendez-vous pour rencontrer des
Palushi.
C’est une des bourgades de cette commune qui comprend un territoire bien
large. Cette contrée est très ancienne, on y trouve beaucoup de soubassements
archéologiques par exemple dans l’endroit appelé Gurët e Lumës (il y a un cimetière et
des ruines), les Konaqet (on y trouve des soubassements de maison), Livadhi i Madh (il
y a là les soubassements de l’église catholique et bunari, la source) où on dit que le
clergé, leur chef, avait caché le trésor car la population avait commencé à s’islamiser.
Dans la plaine, on trouve les ruines de l’église où les paysans ont trouvé des
amphores d’argile etc. Presque toutes les microtoponymies du village sont en
albanais. Selon les légendes, le nom du village vient de celui qui le fonda, de celui donc
qui vint le premier s’installer là, dans cette contrée, Buda de Jakov, et une deuxième
supposition dit que Budakovë signifierait Grande Colline.
Aujourd’hui le village est composé de neuf quartiers : Buzhala, Palush, Sallauk,
Caka, Kokollar, Buq, Bajraktar, Kololl dhe Hoxha. De ces quartiers, sept sont habités par
des autochtones, les autres seraient venus des alentours de Pejë comme des neveux
du village. Les noms des villages viennent des noms de trois frères : Pal, Kolë et Zibë.
De Pal viennent les quartiers de Palush et de Buzhala, de Kolë les quartiers kololl et
Kokollar et de Zibë les quartiers de Sallauk, Bajraktar et Hoxhë tandis que les quartiers
Buq et Cakaj sont venus comme des neveux.
A ce que je sache, des Palushi au Kosovo, hormis à Budakovë sont nombreux dans
la commune de Klinë et de Deqan. Mais ce qui est le plus important c’est qu’on a
toujours dit que les premiers Palushi sont nés à Budakovë et on ne dit jamais qu’ils
seraient venus d’un autre village ou d’une autre région.
Les Palushi à Budakovë se rappellent que leurs ancêtres avaient construit une église
près de leurs maisons, aujourd’hui détruite mais dont on peut facilement trouver les
soubassements. »
3 - A Brest en 2011
« Par quels moyens les PALUSHI sont passés d’Albanie en Italie ? Si c’est
par bateau, de quels ports seraient-ils partis et dans quels ports seraient-ils
arrivés en Italie et ce, entre l’an 1468 et l’an 1534 ? Ils se sont regroupés dans
les Abruzzes, à peu près à la même latitude qu’en Albanie »
Il s’agit d’une lettre du roi Charles VII (en fait rédigée sur son ordre et
signée en son nom par un membre de la Chancellerie : J. Garenne) qui
autorise Raimond Comte, marchand de Toulouse à interjeter appel d’un
jugement rendu par le Sénéchal de Toulouse (ou son lieutenant).
Le Pont de la Daurade
est un ancien pont
toulousain enjambant la
Garonne légèrement en
aval du Pont-Neuf.
Famiglia PALUSCI
PALOSCO, ville près de BERGAMO (18km de distance) en Italie, dont
l’origine est inconnue à ce jour, a certainement été un lieu de passage des
troupes romaines car une voie se trouve à proximité. De ce fait, cette ville
aurait pu être un lieu de passage des fidèles ou de l’apôtre Paul.
Le nom PALUSCHI vient de PALOSCO en l’an 960 de notre ère, des
documents se trouvent aux Archives d’État de BERGAMO Italie. En Albanie, et
Au Kosovo «Pal» est un prénom qui signifie « Paul » (Paolo) en italien
PALUSHI est un nom connu en Albanie, au Monténégro et au Kosovo. Il est
d’origine catholique, et est devenu partiellement musulman après l’invasion
Turque Empire Ottoman (1300 - 1900) en partie pour des raisons économiques
et idéologiques. Aujourd’hui les catholiques et les musulmans vivent en paix
en Albanie et au Kosovo.
En 2008-2009, Tarse a célébré les 2 000 ans de l'apôtre, qui, sur les routes
d'Anatolie, a porté la parole du Christ... Divers auteurs ont décrit son parcours.
Il est passé par la Macédoine, le Kosovo, l’Albanie et certainement par les
voies romaines.
Palusci Nobili
Ovide est né en 43 av J-C à Sulmona dans le centre de l’Italie (100 km de
BISENTI) et était un poète latin qui a vécu lors de la naissance de l’Empire
Romain. Il a été en exil à Thomise qui est l’actuelle Constanta en Roumanie et
il est mort dans ce même lieu en 17- 18 après J-C. Voir texte de Otto Korn le
chercheur allemand / OVIDIVS EX PONTO / 1868 dans lequel il évoque la
possibilité d’un lieu Palusci dans un texte ancien de OVIDIVS
Castrum Paluscis