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RAS S HAMRA
ET L’A N C IE N TESTA M EN T
D E L A C H A U X & N1ESTLÉ
R A S S H A M R A -U G A R IT
E T L ’ A N C IE N T E S T A M E N T
C A H IE R S D 'A R C H É O L O G IE B I B L I Q U E
EDM O ND JA C O B
Professeur 1 l’Université de Strasbourg
RAS SHAMRA-UGARIT
ET
L’ANCIEN TESTAMENT
É D IT IO N S D ELACH AU X ET N IE S T L É
N e u c h â t e l ( S u is s e )
Diffusion en France:
D elachaux et N iestlé , 32 rue de G renelle , P aris vii ®
Tous droits réservés pour tous pays y compris T U .R .S .S .
© Delachaux & Niestlé s. A., Neuchâtel (Switzerland), i960
AVANT-PROPOS
1 L e terme a été employé par J. G ray dans son ouvrage consacré aux rela
tions de l’Ancien Testament avec les textes d’U garit: The Legacy o f Canaan
(Suppl. Vêtus Testamentum V , Leiden 1957).
2 Les découvertes de Ras Shamra (Ugarit) et VAncien Testament ( i re édition
I 937» 2<î édition revue 19 4 1), Paris, Geuthner.
Les textes de Ras Shamra-Ugarit et leurs rapports avec le milieu biblique de
VAncien Testament, 2 vol. Paris, Gembloux, 1945.
8 RAS SHAMRA-UGARIT ET L ’ANCIEN TESTAMENT
A P ER Ç U SO M M A IR E S U R L ’H IS T O IR E
D E S D ÉC O U V E R T ES
A PERÇ U S U R L ’H IS T O IR E D E L A C IT É D ’U G A R IT
Fig. 3. Sceau hittite. Les signes des deux cercles concentriques extérieurs
sont du cunéiforme accadien et se lisent comme suit : « Sceau de Suppiluliuma,
grand roi, roi du pays hittite, favori du dieu de l’orage; sceau de Tawananna,
grande reine, fille du roi de Babylonie» (d’après Ugaritica II, fig. 2).
1 Les Egyptiens ont célébré la « victoire » de Qadesh sur les murs des temples
construits par Ramsès II et dans le Poème de Pentaour (cf. J . H. B reasted ,
Ancient Records o f Egypt, tome I I I, p. 13 5 ss).
APERÇU su r l ’h ist o ir e de la c it é d ’ u g a r it 19
1 Texte publié dans Syria 19 35 , p. 188 ss, par F . T hureau-D angin , Une
lettre assyrienne à Ras Shamra. Traduction dans G alling (Text bueh zur Geschichte
Israels, p. 35).
2 La légende phénicienne de Danel, p. 4.
a p e r ç u su r l ’ h ist o ir e de la c it é d ’ u g a r it 21
L ’É C R IT U R E U G A R IT IQ U E
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L E S A U T E U R S D ES T E X T E S
L A L A N G U E D ES T E X T E S
É D IT IO N D ES T E X T E S 1
/
C h a p it r e p r e m ie r
L E C Y C L E D E BA A L
qui est non seulement dieu de la mer mais aussi des fleuves,
est immense au point d’inquiéter l’assemblée des dieux, et en
particulier Baal qui est toujours le plus actif parmi les dieux.
Mais Yarn, irrité, envoie auprès de El deux messagers pour
demander la soumission de Baal. El le livre en disant : « Baal
est ton esclave, ô Yarn. » Kotar we Hasis, ce qui signifie
l’habile et le clairvoyant et qui est le dieu-orfèvre, forge pour
Baal deux massues qui ont pour noms « Chasseur » et « Conduc
teur » et qui devront agir en quelque sorte automatiquement
entre les mains de Baal ; le succès en effet ne se fait pas attendre
et Yarn, réduit à l’impuissance, répète à deux reprises: «Je
suis mort, c’est Baal qui règne. »
Mais cette première victoire de Baal risque de rester
provisoire si Baal n’a pas de maison; en dehors de lui, tous
les dieux ont en effet leur demeure, tandis que Baal n’a
même pas de cellule. Dans les démarches en vue de la cons
truction du temple, deux déesses jouent un rôle décisif, d’une
part Atirat de la mer, femme de El et reine des dieux, et
Anat, sœur et amante de Baal. Ces deux femmes arrachent
à El, en flattant sa sagesse et en lui promettant en retour une
nouvelle jeunesse, la décision nécessaire. L ’architecte est
Kotar, mais il ne fait qu’exécuter exactement les prescrip
tions du dieu qui, dans l’antiquité, est toujours le véritable
constructeur du sanctuaire. Baal insiste fortement sur une
condition: le temple ne doit pas avoir de fenêtres; le texte
n’est pas suffisamment clair pour affirmer les véritables motifs
de Baal, mais on peut supposer qu’il s’agit de se défendre
soit contre Yarn, soit contre Mot, qui pourraient entrer par
les fenêtres et prendre les trois filles de Baal, qui sont la Rosée,
la Lumière et la Terre *. Lorsque le palais est achevé, Baal1
L A L É G E N D E D ’AQ H AT
LA LÉG EN D E DE K E R E T
1 Nous avons dans les textes ugari tiques deux passages qui insistent sur
Fimportance des songes, celui du songe de Keret et celui du poème de Baal où
E l voit en songe la résurrection de Baal prisonnier de M ot. Cf. A . C aquot,
Les songes et leur interprétation selon Canaan et Israël dans le volume collectif :
Les songes et leur interprétation, Sources orientales 2, Editions du Seuil, Paris
19 59, p. 10 1 ss.
5* LES TEXTES RELIGIEUX d ’ ü GARIT
1 Selon Engnell les étapes du voyage de Keret sont un « exode cultuel », pro
totype de la procession de la fête des Tabernacles, célébrant à la fois la fécon
dité et la royauté divine ; il retrouve le même schéma cultuel à la base de l’exode
des Israélites hors d’Egypte.
la lég en d e de keret 53
la société d’Ugarit d’éléments sémitiques et hurrites, les pre
miers représentés par Keret, les seconds par Huriya; c) his-
torico-légendaire (de Langhe, de Vaux): le poème conser
verait le souvenir d’expéditions guerrières dans des régions
voisines dont les noms propres mentionnés permettraient en
partie l’identification.
Il nous semble difficile de faire rentrer le texte dans une
catégorie si nettement définie. Les éléments historiques ne
peuvent pas être entièrement éliminés ; le Père de Vaux 1 a,
il y a une vingtaine d’années, essayé de reconstituer le cadre
géographique de la légende de Keret et ses conclusions, qui
le situent au nord de la Galilée, restent dans l’ensemble
valables; bien que se déroulant dans une région différente,
l’expédition de Keret présente des analogies avec les voyages
à la fois nomades et guerriers des patriarches que personne
aujourd’hui n’envisage comme de pures fictions. La recherche
d’une descendance se retrouve dans les traditions concernant
Abraham; pour Abraham comme pour Keret, la révélation
divine est accordée dans un songe (cf. Gen. xv, 12 ss), mais
ces analogies prouvent précisément que, de part et d’autre, les
éléments historiques ont été coulés dans un certain moule de
thèmes fixes, dont celui de l’absence de postérité, de conflit
entre la vieillesse et la jeunesse, qui à Ugarit se situaient sur
le plan royal et qui en Israël se présentent sous une forme
plus démocratique. Dans la mesure où le roi incarnait l’idéal
de la société, la légende royale de Keret — c’est le terme que
nous estimons convenir le mieux au genre du morceau —
avait aussi pour but d’assurer l’équilibre de la vie sociale qui,
étant donné le caractère cosmopolite de la cité, demandait
à être solidement organisée.
L E POÈM E D ES D IE U X G R A C IE U X ,
SH ACH AR E T SH A L E M
Le texte est écrit sur une seule colonne qui remplit les deux
faces de la tablette. La difficulté de ce fragment tient moins
au mauvais état du texte qu’à la nature du sujet traité.
Le poème s’ouvre par une invocation en faveur du roi, de
la reine, des ministres et des anciens et de deux êtres royaux
et divins nés le même jour à qui la déesse Atirat, appelée
Atirat wRahmy *, donne ses seins à sucer (cf. pi. Vil). Ce thème
des rois nourris par la déesse était fort répandu en Egypte,
et il n’est pas étonnant de le trouver aussi en Canaan. Dans
la suite, nous apprenons que le dieu El, occupé à puiser de
l’eau, provoque par la puissance de sa virilité, l’admiration et
le désir de deux femmes qui se donnent à lui et enfantent
Shachar et Shalem 2, c’est-à-dire l’Aurore et la Paix. Ce sont
des enfants divins, mais les maris des deux femmes, ignorant
le commerce de El avec leurs épouses, s’étonnent de cette
merveilleuse progéniture et s’en ouvrent à El. L ’aspect extraor
dinaire de ces enfants se manifeste en particulier par un
1 Rahmy signifie « la miséricordieuse » ; il s’agit probablement d’un titre
donné à Atirat, plutôt que d’un deuxième personnage, par exemple la servante
de la déesse, comme le pense Aistleitner.
2 Dans notre poème, Shalem désigne probablement le couchant, entendu
comme la plénitude de la journée.
LE POÈME DES DIEUX GRACIEUX 55
appétit insatiable, gargantuesque; toujours avides, ils parcou
rent les champs et le désert pendant sept ou huit ans en les
dévorant1.
Alors qu’au moment de sa première édition on avait cru
discerner dans ce texte des allusions historiques, on s’accorde
aujourd’hui à l’interpréter comme l’expression de rites cul
tuels; le rite du mariage sacré devait reproduire les gestes de
El et des femmes. Le même texte fait encore allusion à la
culture de la vigne et à la cuisson d’un agneau ; c’est l’ensemble
de la production qui est célébré; aussi pensons-nous que ce
poème nous fait pénétrer dans les motifs et les rites des fêtes
cananéennes que nous ne connaissions que par quelques mys
térieuses allusions dans l’Ancien Testament2.
N IK K A L E T L E S K A T IR A T
1 Sur le mariage et la vie familiale à Ugarit, on lira avec intérêt, mais aussi
avec une certaine prudence, l’ouvrage de A . van S elm s , Marriage and family
life in Ugaritic Literature, Londres 1954.
/
C h a p it r e VI
L E S R EPH A ÏM
L
TRO ISIÈM E PARTIE
L E S T E X T E S D ’U G A R IT E T L A L IT T É R A T U R E
D E L ’A N C IEN T E S T A M E N T
5*
64 RAPPORTS DES TEXTES DE RAS SHAMRA AVEC l ’A.T.
1 Yahwi fils de E l, dans Syria> 19 57, p. 1 ss. Dussaud s’appuie sur le passage
de Deut.y xxxn, 8-9 pour dire que le pluriel employé par Elohim dans Genèse,
I, 26 est une allusion aux fils de El, donc au panthéon cananéen.
1 The Legacy o f Canaan, p. 150.
74 RAPPORTS DES TEXTES DE RAS SHAMRA AVEC L ’A.T.
1 C ’est le titre d’un ouvrage consacré aux textes de Ras Shamra par H . E . D el
M edico , Payot, Paris 1950.
C h a p it r e II
L E S T E X T E S E T L ’H IS T O IR E
D U PE U P LE D ’ IS R A Ë L
a V )
1E R
i i __________ _ j
1 Cela nous autorise à ne pas voir dans le lamed un lamed auctoris, bien que
de bonne heure il ait été interprété comme tel, ainsi que le prouvent les allusions
à la vie de D avid dans plusieurs psaumes. Nous trouvons d’ailleurs dans les
textes ugaridques à plusieurs reprises les expressions IcB a a l ou le Aqhat, ce
qui prouve manifestement que la préposition indique l’appartenance à un recueil
ou la dédicace à une divinité.
1 Sur la personnalité corporative et les relations entre l'individu et la commu
nauté dans l'Ancien Testament, cf. l’intéressant ouvrage de J . de F raine, Adam
et son lignagey Desclée de Brouwer, 1959.
LES TEXTES ET L ’HISTOIRE DU PEUPLE D’ ISRAËL 83
L E S T E X T E S E T L A R E L IG IO N D ’ IS R A Ë L
P a n th éon et M y th o lo g ie
1 Cf. E issfeldt , E l und Jahweh dans Journal o f Semitic Studies, 1956, p. 25.
2 C f. S chaeffer , Ugariticay II, p. 1 2 1 - 1 3 0 et A . P arrot, Le Musée du
Louvre et la Bible, p. 5 4 -55.
LES TEXTES ET LA RELIGION D’ iSRAËL 93
poèmes mythologiques, on peut supposer que ces derniers,
dont la rédaction actuelle n’est pas antérieure au 14e siècle,
remontent à une antiquité plus reculée. Bien que cette stèle
manifeste l’influence de l’Egypte, elle n’en présente pas moins
les traits distinctifs des artistes syriens car « tout en inspirant
les artistes d’Ugarit, l’art des pays voisins n’y étouffait pas les
talents locaux ». Le dieu, au profil sémitique pur, porte une
longue barbe pointue et taillée avec soin ; le casque hémisphé
rique se termine par une longue pointe; à l’avant du casque
prennent naissance deux grandes cornes, les cheveux tombent
en mèches se terminant en spirale. A la ceinture, le dieu porte
un poignard dont la forme ressemble à celui qui figure sur
certains monuments hittites; son costume se compose d’un
pagne d’étoffe rayée couvrant le bas du corps; le vêtement
couvrant la partie supérieure est absent ainsi qu’il sied à
un personnage en position de combat. En plus du poignard
fixé à la taille, le dieu brandit de sa main droite une massue,
et dans sa main gauche il tient une lance qui présente des
ramifications semblables à celles d’un arbuste. Il est clair
que cette lance figure la foudre, mais l’éclair n’est pas seule
ment menaçant, il est le signe annonciateur de la pluie qui
assure la fertilité du pays; c’est pour cette raison sans doute
que le haut de la lance a l’aspect d’une plante symbolisant
la végétation dont l’envoi de la foudre est l’indispensable
condition. Le bas de la stèle est formé par un double socle sur
lequel sont gravées des lignes ondulées; on peut supposer
que la rangée supérieure représente les montagnes du haut
desquelles — puisque leur sommet se confond avec le ciel —
Baal fait retentir sa voix, et que la seconde figure soit les fleuves
soit les vagues de la mer sur lesquels Baal a remporté sa pre
mière victoire. Le personnage qui se tient debout devant
Baal et dont la taille n’atteint que le cinquième de celle du
dieu, est, en raison de la corrosion de la pierre, assez difficile
à déterminer ; selon toute vraisemblance, il s’agit d’un prince,
94 RAPPORTS DES TEXTES DE RAS SHAMRA AVEC L A.T.
1 B aal Zaphon, Zeus Kasios und der Durchzug der Israeliten durchs Rote M eer,
Ï932-
2 Cette traduction qui a été proposée par J. de S avignac convient particu
lièrement bien pour des textes comme Job xxvi, 7 et E z. 1, 4 (V .T . 19 53 , p. 95 ss).
les textes et la r e l ig io n d ’is r a ë l io i
Fig. 13. Plan du temple de Baal à U garit: a) entrée des bêtes servant aux
sacrifices ; b) entrée des prêtres ; c) partie arrière du sanctuaire (saint des saints) ;
d) partie centrale (saint); e) autel des holocaustes dans la cour
(d’après Ugaritica II, fig. 2).
conclusion: c’est ainsi que dans le temple de Baal (fig. 13) les
restes d’un escalier menant du sanctuaire à une terrasse four
nissent le substrat archéologique du rite mentionné dans
Keret 1 : 73 où celui-ci reçoit l’ordre d’offrir un sacrifice sur
le sommet de la tour. Il faut donc, semble-t-il, résolument
s’engager dans la voie de l’interprétation cultuelle des mythes
et admettre que dans certains cas le mythe n’était que la
P l . X I I . Scène d’alliance ; les deux personnages, dont celui de droite est vrai
semblablement un roi, se donnent la main et s’appuient sur des documents écrits
(ou des pains consacrés?) posés sur un guéridon, d’apr. Ugar. I l l pl. V I .
1 12 RAPPORTS DES TEXTES DE RAS SHAMRA AVEC l ’ a .T.
1 L ’eau était versée sur l’autel d’où une rigole l’amenait, disait-on dans la
tradition rabbinique, dans les profondeurs de la terre. C e rite devait amener
une année riche en eau ; c’est là un héritage de Canaan qui s’était perpétué dans
le judaïsme.
n6 RAPPORTS DES TEXTES DE RAS SHAMRA AVEC l ’A.T.
I!
C O N C L U S IO N
9
12 0 RAS SHAMRA-UGARIT ET L ’ANCIEN TESTAMENT
B aum gartner (JV .)9 Ras Shamra und das Alte Testament,
chronique bibliographique parue dans Theologische Rund
schau, 1940-41.
d e L a n g h e (R.), Les textes de Ras Shamra 92 vol., 1945 (près
E d it io n d es t ex t es
a) Editions originales
d) Traductions partielles
A is t l e it n e r(f.), Die mythologischen und kultischen Texte aus
Ras Shamra, B u d ap est 19 5 9 .
G a s t e r (T. H .), Thespis, Ritual, Myth and Drama in the Ancient
Near East, 1950, p. 113-313-
— Les plus anciens contes de Inhumanité, P aris 1 9 5 3 .
G i n s b e r g (H. L .) Ugaritic Myths and Legends, dans le vo lu m e
collectif édité p ar J. B. P r i t c h a r d , Ancient Near Eastern
Texts relating to the Old Testament, p. 129-155.
G r a y ( J. ), The Legacy o f Canaan, Suppl. V. 7\,V , Leiden 1957.
— Textes from Ras Shamra (v. Documents from Old Testament
Times, édités par D. Winton Thomas, Edimbourg 1958),
p. 118 -137 .
V i r o l l e a u d (Ch.), Légendes de Babylone et de Canaan, L'Ancien
Orient illustré 1 , P aris 19 4 9 .
BIBLIOGRAPHIE 125
Monographies
a) D'ordre général
R B 1937, p. 526-555.
A. Planch es
B. Figures
A v a n t-P ro p o s....................................................................... 5
Deuxième partie: L e s t e x t e s r e l ig ie u x d ’U g a r it
A n alyse s o m m a ir e
I. Le cycle de B a a l..................................................... 43
II. La légende d’A q h a t ............................................. 48
III. La légende de K e r e t ............................................. 51
IV. Le poème des dieux gracieux,Schachar etShalem 54
V. Nikkal et les K a t i r a t ............................................. 56
VI. Les R e p h a ï m ......................................................... 58
132 RAS SHAMRA-UGARIT ET L ’ANCIEN TESTAMENT
Conclusion.....................................................................................119