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RICHBOND
Animée par M.AMMARI
CONFERENCIA
5 jours
2013
1 www.conferencia.ma
SOMMAIRE
I. Contexte d’aujourd’hui. XII. Imbrication des outils Lean.
II. Perspective historique du Lean XIII. Système Kanban.
Manufacturing. XIV. Heijunuka ou production lissée.
XV. 5S.
III. Définitions et maison TPS.
XVI. SMED.
IV. Culture et Pensée Lean. XVII. Jidoka, Poka yoke.
V. Les Sept sortes de gaspillages. XVIII.TPM.
VI. Vitesse des flux internes. XIX. Indicateurs : TRS, MTBF, MTTR.
XX. TPM.
VII. Cartographie de la chaîne de valeur
XXI. AMDEC.
(VSM).
XXII. Conduite d’un chantier Kaizen.
VIII. Gestion d’un processus continue, Takt
Time.
IX. Management Visuel.
X. Structuration de la résolution des
problèmes.
XI. Imbrication des outils Lean.
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Contexte d’aujourd’hui
L’entreprise exerce son activité
dans un contexte en perpétuelle QUALITE
évolution.
La concurrence est de plus en
plus forte.
La politique commerciale et les
choix de gestion impactent plus
rapidement la performance de DELAIS COUTS
l’entreprise. AJUSTEMENT
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Perspective historique
théorie classique
théorie comportementaliste
L’organisation industrielle
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Le modèle conventionnel
Fais ça ! Leader=Dictateur
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Historique du Lean Manufacturing
C. R. Allen, 1919
Méthodes
TWI, 1940 japonaises
TPS House, Cho, 70’s
T. Ohno
S. Shingo
K. Ishikawa, 60’s
S.Toyoda, 1890’s
E. Deming
« Lean »
J. Juran
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Différentes approches
Quelle est la vôtre?
Accent sur l’amélioration
TOYOTA
Outils techniques
Processus d’amélioration Participation des employés
isolé
Qu’en penses tu ?
Leader=Enseignant
Aller voir par vous-même.
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Culture Lean
Résolution des
Problèmes
Amélioration
Continue
Intelligence collectif
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Système de management Lean
Système de
développement
des hommes et des femme
Organisation
Gestion et
des équipes HOMME et FEMME suivi de la
terrain
AU CŒUR DU SYSTEME performance
Organisation
Gestion des
de l’amélioration
services support
continue
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Culture Lean
Etat d’esprit lean :
P1 : la flexibilité est plus importante que les économies d’échelle.
P2 : la valeur se crée au niveau des équipes terrain.
P3 : chacun doit comprendre le rapport entre ce qu’il fait et les objectifs de l’entreprise.
P4 : il faut traiter les causes profondes des problèmes, pas simplement les symptômes.
P5 : un problème qui est mis à jour représente une opportunité d’amélioration.
P6 : aller sur le terrain pour observer les situations pratiques (normales ou anormales).
Comportement lean :
P1 : les décisions d’investissement découlent d’une perspective d’ensemble à long terme.
P2 : l’équipe de direction maintient un contact direct avec la réalité quotidienne du terrain.
P3 : les équipes terrain participent à de vraies activités d’amélioration.
P4 : les managers s’efforcent de résoudre les problèmes d’ensemble.
P5 : il existe un vrai dialogue entre les différents niveaux hiérarchiques.
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Définition : Lean Manufacturing
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L’approche d’amélioration de la
performance
L’approche
L’approche
d’amélioration
traditionnelle
du Lean
Les l’élimination
automatismes du gaspillage
Ajout des
équipements
Amélioration
des procédés
de fabrication
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Quatre Obsessions de la Pensée Lean
3 • Structuration de la résolution
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Quatre Obsessions
Focalisation sur la performance
Une définition précise de la performance :
1. Améliorer le service au client en réduisant les
délais de livraison.
2. Réduire les coûts en éliminant les gaspillages.
3. Améliorer la qualité par le jidoka (right-first-time).
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Quatre Obsessions :Attention aux problèmes
Développer un « esprit kaizen »
« The biggest problem is thinking you are okay. » (Hayashi,
2002)
Faire apparaître les problèmes au fur et à mesure qu’on
est capable de les gérer.
« le lac et les rochers » : stock en production,
itérations en développement, etc.
Ce processus n’a pas de fin, l’amélioration est
continue.
18 www.conferencia.ma
Quatre Obsessions
Résolution de problèmes
Observation, expérimentation, vérification
L’analyse des causes profondes du problème est au cœur
du lean.
Résoudre sans comprendre, c’est manquer une
occasion d’apprendre.
La résolution du problème se fait par élimination de
la cause première.
Pour ne pas « empiler » des couches de complexité
dans les opérations.
Méthode scientifique pour l’analyse.
Observer, analyser, reproduire in vitro,
expérimenter, innover, stabiliser.
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Quatre Obsessions : Développement des
employés par la résolution de problèmes
Nous sommes habitués à penser que les problèmes
doivent être résolus par des experts dont le temps est
précieux.
Le lean voit chaque problème comme une opportunité
d’apprentissage…
A utiliser de manière à maximiser les acquisitions de
compétences dans l’entreprise.
Une transformation profonde du rôle du management.
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Le temple du Lean
Meilleur qualitée
Plus bas prix
Amélioration continue
Résolution de problème
Gestion
5S Standardisation
visuelle
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Comment le Lean fonctionne-t-il ?
Zéro stock
Moyens
Résultats
Mise en flux
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Traditionnel - Lean Manufacturing
Traditionnel Lean
Production Basée sur les prévisions Basée sur la demande
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Les sept sortes de gaspillage
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Les sept sortes de gaspillage
Un muda est donc une activité improductive, qui n’apporte pas de
valeur aux yeux du client.
Mais tout le monde accepte et pratique cette activité, sans la
remettre en question.
Néanmoins, certaines tâches sans valeur ajoutée sont obligatoires
(archivage, sauvegarde…).
La Pensée Lean suggère que pour créer efficacement de la valeur,
il est indispensable d’identifier les gaspillages et de les éliminer ou
de les réduire, afin d’optimiser les processus de l’entreprise.
Bien qu’issus de l’industrie, les « muda » peuvent être aisément
transposés dans tout type d’activités (services, IT, santé, formation,
logistique, finance…).
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Les sept sortes de gaspillage
1. Surproduction.
2. Surstockage ou Stocks Inutiles.
3. Transports et Déplacements Inutiles.
4. Traitements Inutiles ou Surprocessing.
5. Mouvements Inutiles.
6. Erreurs, Défauts et Rebuts.
7. Temps d’Attente.
8. Matière grise non exploitée.
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Les sept sortes de gaspillage
1.Surproduction
Produire plus que le besoin du client.
Produire avant la commande.
Réaliser une tâche qui ne répond à
aucune demande ni exigence client.
Le pire des gaspillage car source d’autres
gaspillages.
Provoque le ralentissement, voire l’arrêt
Par exemple: du flux.
Taille de lots inadaptée, produire trop de pièces qui vont finir au stock, voire à la
poubelle!
Produire un document ou un reporting inutile.
Double saisie d’indicateur.
Développer un outil IT trop complexe par rapport au besoin du client.
Préparer une formation trop compliquée, trop longue par rapport à la population
ciblée.
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Les sept sortes de gaspillage
2.Surstockage ou Stocks inutiles
Tout ce qui n’est pas indispensable à la
réalisation de la tâche, au bon moment.
Causé par la surproduction, mais aussi une
mauvaise planification.
Causé par des temps d’attente non maitrisés.
Capital immobilisé.
Occulte et empêche la résolution de problèmes.
Par exemple :
Stock mort suite à de mauvaises prévisions de ventes.
Dossiers en attentes, souvent à cause d’une organisation multitâches.
Factures, notes de frais en attente.
Fonctionnalités IT non finalisées.
Impression de supports de formation supérieure au nombre de participants.
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Les sept sortes de gaspillage
3.Transports et Déplacements Inutiles
Déplacement de matériaux, de
pièces, de produits, de documents
ou d’informations qui n’apporte
pas de valeur pour le client.
Consommateur de ressources et
de temps.
Par exemple : Risque de dégradation.
Faire un voyage “à vide”.
Stockage intermédiaire qui nécessite 2 transports.
Envoyer un email à une grande liste de distribution, alors que le sujet ne concerne que
quelques personnes.
Chemin de signature de documents pour validation.
Formation, réunion dans un endroit loin des participants.
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Les sept sortes de gaspillage
4.Traitements Inutiles ou Surprocessing
Tâches, étapes réalisées pour rien.
Processus trop complexe par rapport
au prix de vente.
Trop de qualité, trop de matières, trop
d’informations…
Manque d’instructions ou de
spécifications claires et standardisées.
Par exemple :
Trop de contrôles dans le processus de fabrication.
Utiliser deux emballages au lieu d’un.
Rapports trop longs, trop complets, trop parfaits…
Réunions inutiles, avec beaucoup de bla bla.
Processus de validation nécessitant trop de signatures.
Programme informatique trop long et compliqué à utiliser.
Tableaux de bords avec trop d’indicateurs inutiles.
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Les sept sortes de gaspillage
5.Mouvements Inutiles
Déplacement de personnes physiques, inutile
et qui n’apporte pas de valeur au client.
Causé par une mauvaise ergonomie du poste
de travail.
Mauvais rangement, désordre,
désorganisation.
Matériel ou informations mal répertoriés.
Par exemple :
Caisse à outils incomplète, nécessitant plusieurs aller-retour du technicien de
maintenance.
Manque d’imprimantes ou photocopieuses, mauvais positionnement, qui génère des
déplacements des utilisateurs.
Répertoires informatiques mal organisés, pas à jour.
Besoin de se déplacer pour collecter des informations.
Bureau excentré.
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Les sept sortes de gaspillage
6.Erreurs, Défauts et Rebuts
Faire bien du premier coup!
Défauts qui nécessitent une retouche, un
contrôle supplémentaire, une mise au
rebut, une insatisfaction du client…
Retour client.
Perte de temps, d’argent et risque de ne
pas pouvoir fournir le client.
Perte de crédibilité.
Par exemple :
Produit non conforme aux exigences du clients (esthétique, utilisation,
pannes…).
Erreurs dans la saisie de données.
Casses, accidents.
Bugs informatique.
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Les sept sortes de gaspillage
7.Temps d’attente
Produits ou personnes qui doivent attendre entre
2 tâches ou étapes.
Opérateur inactif pendant que la machine
fonctionne ou pendant une interruption.
Cadence machine ralentie.
Temps de changement de série trop long.
Étapes mal synchronisées.
Goulots d’étranglements.
Par exemple :
Opérateurs inactif lors d’une panne machine, par manque de formation ou
d’instructions précises.
Temps requis pour recycler une pièce.
Envoie et réception de courrier pour valider une décision.
Temps de traitement de calculs.
Personne en retard à un rendez-vous.
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Le 8ème Gaspillage
On ajoute aux 7 gaspillages originaux, un 8ème
gaspillage :
La sous-utilisation des compétences
Un manque de formation, un management
rigide et autoritaire, peu de motivation, de
reconnaissance et d’implication entrainent une
sous-utilisation des compétences des employés.
Nuit gravement à la créativité et à l’esprit d’équipe!
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Formulaire de chasse aux gaspillages
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Vitesse des Flux Internes
Les en-cours entraînent un gaspillage !
Coût de magasins et d'entrepôts.
Coût de la non-qualité (rebut et retouches) monte parallèlement aux en-
cours.
De grands en-cours causent de longs délais qui causent la livraison avec retard,
le manque de flexibilité et des clients insatisfaits.
Systèmes de planification plus complexes afin de faire face à de longs délais
d'exécution.
L’investissement en équipement doit être plus grand pour produire à des taux
plus élevés en raison du temps perdu pendant la mise au point, le temps
d'arrêt et les retouches.
Tous ces coûts sont cachés dans les frais généraux et gardent
le fond de roulement à un niveau élevé
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Vitesse des Flux Internes
INTRANTS EXTRANTS
Processus INTRANTS EXTRANTS
Délai d’exécution
Délai d’exécution
En-cours
En-cours
Temps de
mise au Temps de
point Temps de Temps de mise au
Temps de Temps de
Retouches transport production Retouches point
transport production
INTRANTS EXTRANTS
Processus
Délai d’exécution
En-cours
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Vitesse des Flux Internes
En - cours
Délai d' exécution du processus (DEP)
Volume de production (sortie)
Utilisé pour quantifier les stocks, les gens, le travail de
bureau, les projets – tous les processus !
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Vitesse des Flux Internes
En-cours = somme de tous les stocks présents dans la zone de production = 100 unités
41 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
du processus volume de production
Principale relation clé :Délai d’exécution
La réduction du temps de cycle ne conduit pas nécessairement à une augmentation du volume de production
Une augmentation du volume de production est obtenue seulement en réduisant le temps perdu au goulot
État actuel
En-cours = 6 unités
Temps de cycle du goulot = 10 secondes
1. 6 sec/
pièce
4 sec/
pièce
10 sec/
pièce
Volume de production = 6 unités/minute (1 unité toutes les 10 secondes)
DEP = 6 unités / 6 unités par minute = 1 minute
Augmentation de la capacité
En-cours = 3 unités
Temps de cycle du goulot = 7 secondes
Volume de production = 8,5 unités/minute
3. 6 sec/
pièce
7 sec/
pièce
7 sec/
pièce
DEP = 3 unités / 8,5 unités par minute = 21 secondes
42 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
La valeur du délai d’exécution du processus: Le
pourquoi des améliorations de production allégée :
Améliorations
production allégée
Ancien Nouveau
processus processus
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Vitesse des Flux Internes
45 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
Temps à valeur ajoutée – Perspective du client :
Questions sur la valeur ajoutée Questions sur la non-valeur Questions sur la non-
pour le client (VAC) ajoutée pour l’entreprise valeur ajoutée(NVA)
La tâche ajoute-t-elle une forme, (NVAE) Si les clients apprenaient ce que
une caractéristique ou une Cette tâche réduit-elle les risques nous faisons, voudraient-ils que
fonction au produit ou au service ? financiers du propriétaire ? nous éliminions cette activité
La tâche ajoute-t-elle un avantage Cette tâche supporte-t-elle les besoins pour réduire les prix ?
compétitif (prix réduit, livraison des rapports financiers ? Cette tâche fait-elle partie
plus rapide, moins de défauts) ? Les processus de production et de d’une des deux autres
Le client serait-il prêt à payer plus vente du produit ont-ils une chance catégories ?
ou nous préférerait-il à la de diminuer si cette tâche est Puis-je éliminer ou réduire
supprimée ?
compétition s’il savait que nous cette activité ?
faisions cette tâche ? Cette tâche est-elle exigée par une loi
Activités typiques de NVA :
ou un règlement ?
Activités typiques de VAC : Comptage, Manipulation
Activités typiques de NVAE :
Opération de production. Saisie et traitement de commandes Inspection
Achat Transport / déplacement
Élimination des boues rouges
Élimination des revêtements de cuve
Entreposage, Retouches
Ventes et marketing Signature de fin de tâche
Rapports de réglementations Délai (temps d’attente)
46 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
Repères comparatifs de l’ECP de classe mondiale*
Niveau d’entrée de l’ECP Niveau supérieur de l’ECP
Domaine
(ECP typique) (ECP de classe mondiale)
Usinage 1% 20%
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Vitesse des Flux Internes
En-cours = somme de tout l’inventaire présent dans la zone de travail = 100 unités
Notre exemple d’ECP :
ECP = Temps à VA / DEP
ECP = 1,5 h / 40 heures
ECP = 3,75%
48 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
Etude de cas 1
Process
Processus
En-cours
En-cours
Intrants
Extrants
Délai d’exécution
du processus
49 www.conferencia.ma
Vitesse des Flux Internes
Etude de cas 2
Process
Processus
En-cours
En-cours
Intrants Extrants
Délai d’exécution
50 du processuswww.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur
(VSM)
Objectifs :
Développer le savoir-faire avec la cartographie de la chaîne de valeur pour
analyser le processus en détail.
Apprendre la cartographie de la chaîne de valeur à titre d’aptitude essentielle
servant à éliminer les gaspillages dans le processus actuel.
Niveau Stratégique :
Les cartographies de la chaîne de valeur sont utilisées au niveau de l’entreprise
pour l’identification d’opportunités et de projets par les équipes de
direction.
Niveau Tactique :
Au niveau du projet, les cartographies de processus et de chaînes de valeur sont
utilisées par les équipes d’amélioration pour identifier et visualiser les
opportunités d’amélioration et comme un mécanisme de
communication efficace pour tous les niveaux de l’entreprise.
51 www.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur
(VSM)
52 www.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur (VSM)
La « cartographie de la chaîne de valeur » est une cartographie du
processus enrichie de données :
1/Semai
(5 jours), Fax Fax
lot=100
ne
Pièces coupées Ajustements exacts Bons de travail, lancement quotidien,
Electrolyte usé avec le métal Papier
Machine électrochimique usée Réception/entrepôt
Electrode usée Suivre et 1, 1quart * 8h
Pièces chargées Pièces fixées Cycle démarré ajuster les
réglages y= pièce brute de fonderie
Chargement Démarrage
2/jour
Fixer les pièces
I
des pièces du cycle - S jauge de voltage x= Pièces achetées
- S jauge de pression
Temps de cycle = 80 sec
100 I
I
- S,N clés de serrage -S,N pinces Couper
- S contrôle de Mise en course = 2 min
-S, N pièces -S,N pièces pièces 100
-S,N support de montage -S,N support de la pompe (manuel) Temps utilisable 95%
- S contrôles de la Taille de lot 500 pièces 100
montage machine (semi) Présence de brûlure pièces Inventaire
- S Bouton de
démarrage du - C, N électrode (design) Détecter les Machine 1 Machine 2 Assemblage 1 Assemblage 2 Distribution
cycle - C, N isolateur,
- S, N points de contact
problèmes de 1, 1 quart * 8h I 1, 1 quart * 8h I 1, 1 quart * 8h I 1, 1 quart * 8h
I 1, 1 quart * 8h
- S, N pièces brûlure
1000 5000 100 200
- C Voltage y=pièce usinée y = pièce usinée y = assemblage 1 y = assemblage 2 y=commandes expédiées
- C pression de l’électrolyte -S vision pièces pièces x=pièces usinées, boulons,
pièces pièces
x=assemblage 1, joint torique,
- C, N électrolyte -S jauge d’ampérage x=pièce brute de fonderie x=produit de la machine 1
écrous, rondelles roulement, anneau élastique
x=assemblage 2, emballage
- C température de l’électrolyte -S machine Planification quotidienne Planification quotidienne
Planification quotidienne Planification quotidienne
Planification quotidienne
- C vitesse d’avance
- N pièces déjà usinées Temps de cycle = 30 sec Temps de cycle = 45 Sec Temps de cycle = 60 Sec Temps de cycle = 50 Sec Temps de cycle = 90 Sec
- C densité Mise en course = 30 min Mise en course = 60 Min Mise en course = 5 Min Mise en course = 10 Min Mise en course = 10 Min
Supports et électrodes - S, N câbles d’alimentation
- S, N support de montage Temps utilisable 95% Temps utilisable 80% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95%
dans les positions de Pièces complétées
Machine vide
- S,N tuyaux
- S raccords Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100
rangement
- C, N filtres 3 heures 90 sec DEP = 122,3 h
- S pompes 80 sec + 1,8 heures 30 sec 23,7 heures 45 sec 92,1 heures 60 sec 1,6 heures 50 sec
Retourner à la Déchargement - C Alignement des pièces et électrodes
20 sec 50 sec 40 sec TVA= 145 sec
limite arrière de la pièce 35 sec
53 www.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur
(VSM)
Prévision, 6 mois, fax USINAGE ET SERVICE À LA Prévisions, 90/60/30
ACHAT
ASSEMBLAGE CLIENTÈLE jours, Fax
Client
FOURNISSEUR
lot=100
(5 jours), Fax
quotidienne, Fax
e
2/jour
y= pièce brute de fonderie
I
I
x= X - Pièces achetées
100 pièces
= 80 sec
Temps de cycle
= 30 min
Mise en course = 60 Min
Mise en course Mise en course = 5 Min Mise en course = 10 Min = 10 Min
Mise en course
Temps utilisable 95% Temps utilisable 80% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95%
Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100
80 sec + 1,8 heures 30 sec 23,7 heures 92,1 heures 60 sec 1,6 heures 50 sec 3 heures 90 sec DEP = 122,3 h
45 sec
20 sec 35 sec 50 sec 40 sec TVA= 145 sec
54 www.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur
(VSM)
55 www.conferencia.ma
Cartographie de la chaîne de valeur (VSM) à bas niveau
9 étapes
Étape 1 : réaliser un diagramme FIPEC.
Étape 2 : cartographier la situation actuelle à l’aide du diagramme de
raffinement.
Étape 3 : déterminer la famille de produits par processus pour cartographier
sa chaîne de valeur.
Étape 4 : dessiner la cartographie du flux du processus.
Étape 5 : ajouter le flux du matériel.
Étape 6 : ajouter le flux d’information.
Étape 7 : ajouter les cases de données des processus.
Étape 8 : ajouter les valeurs des temps d’exécution et des délais d’exécution.
Étape 9 : vérifier la cartographie de la situation actuelle.
56 www.conferencia.ma
Étape 1 : Créer un diagramme FIPEC
F Frontière - Frontière - C
O (Début du (Fin du
processus) processus)
E L
U I
R
N
X I
N T E
T R E
I
S
R
A
PROCESSUS A N
C
S N C
E
N
T
T T
U
R
S S S
S
Exigences, spécifications et informations
57 www.conferencia.ma
Étape 2 : diagramme de raffinement
Début
Fin
58 www.conferencia.ma
Étape 2 : diagramme de raffinement
Cartographie en fonctions croisées
Client*
Ingénierie
Début
Outillage
Production
Fin
Service après-vente
59 www.conferencia.ma
Étape 3 : déterminer la famille de produits par
processus (champ d’application horizontal)
Il peut être nécessaire de limiter le champ d'application de la cartographie
en évaluant une famille de produits par processus – C’est un regard
horizontal sur le processus.
Choisir la famille de produits par processus qui a le plus grand impact sur
les extrants pour le client et sur les exigences de l’entreprise.
Flux commun.
Volume et un coût élevés.
La famille qui a le plus d’impact sur le service aux clients.
Note: Si le choix de la famille de produits par processus n ’est pas évident (comme un
atelier de fabrication), utiliser une matrice produits/processus pour identifier la
famille à retenir.
60 www.conferencia.ma
Étape 4 : Dessiner la cartographie du flux
du processus
Conseils :
Commencez à la fin du processus (expédition) et travaillez vers l’amont.
Déterminez où sont utilisés les matériaux et les informations tout au long du
processus.
Cartographiez le processus en entier comme une équipe afin de bien comprendre
le flux entier.
Dessinez à la main les cartographies pour les réaliser rapidement et faciliter les
changements.
Soyez conscient des processus qui sont en parallèle par rapport à ceux en série.
Représentez toutes les boucles de retravail et les postes d’inspections sur la
cartographie.
Représentez toutes les étapes principales, incluant les points de stock et les postes
d’inspection.
Vous devriez aussi ajouter les besoins à haut niveau en matériel et en planification,
s’il y a lieu.
61 www.conferencia.ma
Étape 4 : quelques symboles du flux de
processus
Usinage
I
boîte de clients / fournisseurs point de stock expédition
processus par camion
62 www.conferencia.ma
Étape 4 : inscrire les variables des
intrants/extrants (x et y) pour chacune des
activités (étapes) dans le flux du processus
Machine 2 Assemblage 2
I I
Assemblage 1 Assemblage 1 Assemblage 1
Insérer la I Assembler les I Assembler les I Vérification
goupille pistons couvercles
63 www.conferencia.ma
Étape 4 : caractériser les intrants comme étant
nuisibles, POS, contrôlables ou critiques
Intrant nuisible (N) : impossibles ou que nous décidons de ne pas contrôler. Exemple : l’humidité et la
température
Procédures d’opération standard (POS) : procédure standard pour faire fonctionner le processus
Intrants contrôlables (C) : «X» qui peuvent être changés pour voir l’effet sur les «Y»
Intrants critiques (X) : « X » dont l’impact majeur sur la variabilité des « Y » a été statistiquement
démontré
Critique
Machine 2 Assemblage 2
I I
Assemblage 1 Assemblage 1 Assemblage 1
Insérer la
goupille
I Assembler les
pistons
I Assembler les
couvercles
I Vérification
65 www.conferencia.ma
Étape 5 : dessiner le flux du matériel
Montrer les mouvements de tous les produits utilisés dans la chaîne de
valeur
Indiquer les « flux poussé » et « flux tiré » pour distinguer les déclencheurs
Symboles utilisés :
66 www.conferencia.ma
Étape 5 : dessiner le flux du matériel
Exemple générique
Client
FOURNISSEUR
1/Semaine
Réception/entrepôt
2/jour
x= X - Pièces achetées
I
I I
67 www.conferencia.ma
Étape 6 : Représenter le flux d’information
Cartographier le flux d’information à partir de la réception de la
commande jusqu’au lancement en production (commandes de clients,
ordre de fabrication, bon de commande)
Décrire le système de planification et de suivi documentaire lié aux
pièces tout au long du cheminement au sein du système
Décrire comment le système communique avec le client et le
fournisseur (Type, fréquence, méthode)
Décrire comment l’information est recueillie et distribuée, c’est-à-dire
électroniquement, manuellement, en allant voir, etc.
Symboles utilisés :
68 www.conferencia.ma
Étape 6 : Dessiner le flux d’information
Prévision, 6 mois, fax USINAGE ET SERVICE À LA Prévisions, 90/60/30
ACHAT
ASSEMBLAGE CLIENTÈLE jours, Fax
Client
FOURNISSEUR
2/jour
x= X - Pièces achetées
I
I
I
69 www.conferencia.ma
Étape 7 : collecte de données du processus
Quelles données sont recueillies et à quoi devraient-elles ressembler ?
Fréquence
I
Nombre de pièces
OU durée
Stocks Expédition au client
Assemblage
Nombre d’opérateurs
Nombre de quarts
Nombre d’heures par quart
71 www.conferencia.ma
Étape 7 : collecte de données du processus
Prévision, 6 mois, fax USINAGE ET SERVICE À LA Prévisions, 90/60/30
ACHAT
ASSEMBLAGE CLIENTÈLE jours, Fax
Client
FOURNISSEUR
2/jour
x= X - Pièces achetées
I
= 80 sec
Temps de cycle
100 pièces I
Mise en course = 2 min
Temps utilisable 95%
100 pièces I
100 pièces
Taille de lot 500
= 30 min
Mise en course = 60 Min
Mise en course = 5 Min
Mise en course = 10 Min
Mise en course = 10 Min
Mise en course
Temps utilisable 95% Temps utilisable 80% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95%
Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100
72 www.conferencia.ma
Étape 8 : ajouter les valeurs des temps
d’exécution et des délais d’exécution
Dessiner une ligne du temps sous les boîtes de processus et de stock
afin d’y inscrire les temps d’exécution et les délais d’exécution suivant
le chemin critique.
Si possible, séparer le temps d’exécution en temps à valeur ajoutée
pour le client (dénominateur) versus temps total de processus
(numérateur).
8 heures 10 min 16 heures 5 min 5 min 1 jour 40 heures Délai d’exécution du processus = 80,48 heures
16 heures
Temps à valeur ajoutée = 10 min
5 min 2 min 3 min
2/jour
x= X - Pièces achetées
I
= 80 sec100 pièces
Temps de cycle
I
Mise en course = 2 min
Temps utilisable 95%
100 pièces I
100 pièces
Taille de lot 500
= 30 min
Mise en course = 60 Min
Mise en course = 5 Min
Mise en course = 10 Min
Mise en course = 10 Min
Mise en course
Temps utilisable 95% Temps utilisable 80% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95%
Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100
80 sec + 1,8 heures 30 sec 23,7 heures 92,1 heures 60 sec 1,6 heures 50 sec 3 heures 90 sec DEP = 122,3 h
74 45 sec www.conferencia.ma
20 sec 40 sec TVA= 145 sec
35 sec 50 sec
Étape 9 : vérifier la cartographie de
la situation actuelle
Réaliser une évaluation par les pairs qui ne sont pas
membres de l’équipe et qui connaissent le processus.
Aller visiter de nouveau la ligne de production ou le
processus pour vérifier l’état actuel de la situation.
S’assurer que toutes les boucles de retouche ont été
inscrites.
75 www.conferencia.ma
Conseils utiles pour cartographier le
processus et la chaîne de valeur
Créez toujours la cartographie de la chaîne de valeur en équipe.
Interrogez le processus en le regardant dans différentes conditions pendant le
fonctionnement.
Ne laissez pas les limites d’espace vous causer des problèmes. Songez à
utiliser des chevalets de conférences et des papillons adhésifs.
Gardez toujours une base de référence et un contrôle sur les versions.
Conservez quatre zones d’éléments en suspend pour rester ciblé : (1) idées
d’amélioration ; (2) hypothèses ; (3) questions ; (4) observations
supplémentaires.
Parlez avec les opérateurs pour trouver les usines fantômes, puis vérifiez vos
découvertes.
Identifiez ce qui est utilisé actuellement pour mesurer l’efficacité, l’efficience
et la satisfaction du client.
N’utilisez pas de données que les membres de votre équipe n’ont pas
personnellement vérifiées.
76 www.conferencia.ma
Cartographie de la Chaîne de Valeur
(VSM)
Initialement, elles servent à clarifier le problème et les causes possibles
Arrivez à un accord sur les opérations actuelles.
Qu’est-ce qui est actuellement livré ?
Qu’est-ce qui est de la valeur ajoutée et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Déterminer où le processus est le plus susceptible de donner le plus
d’informations pertinentes.
Par la suite, utiliser les cartographies comme gabarits de collecte de données
et pour montrer les liens entre les données.
Finalement, les cartographies aident les discussions d’amélioration et la
planification de l’exécution.
De plus, les cartographies peuvent être utilisées sur une base à long terme
pour communiquer les performances du processus au reste de l’organisation.
77 www.conferencia.ma
Améliorer la situation actuelle
La cartographie de la situation remaniée :
Revoir la stratégie ciblée de l’entreprise.
Identifier les zones de gaspillages.
Souligner les zones où il y a des opportunités.
Segmenter la mise en œuvre en étapes.
Classer les outils d’amélioration par priorité.
Impliquer le responsable de la chaîne de valeur.
78 www.conferencia.ma
Représentation de la situation future
Prévision, 6 mois, fax USINAGE ET SERVICE À LA Prévisions, 90/60/30
ACHAT
ASSEMBLAGE CLIENTÈLE jours, Fax
Client
FOURNISSEUR
Réception/entrepôt
1, 1quart * 8h Kanban
2/jour
x= X - Pièces achetées
Taille de lot
= 80 sec
analytique
Temps de cycle
Temps utilisable 95% Temps utilisable 80% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95% Temps utilisable 95%
Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100 Taille de lot 100
80 sec + 1,8 heures 30 sec 23,7 heures 92,1 heures 60 sec 1,6 heures 50 sec 3 heures 90 sec DEP = 122,3 h
79 45 sec www.conferencia.ma
20 sec 40 sec TVA= 145 sec
35 sec 50 sec
Gestion d’un Processus Continu
Caractérisé par une organisation des équipements enchaînés
de telle façon que le flux physique circule sans interruption
entre les postes de travail.
80 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
La gestion d’un tel mode d’organisation pose les questions
suivantes :
Définir le nombre de postes de travail requis et réaliser le
meilleur équilibrage entre les postes.
Mesures conjointes à mettre en œuvre pour assurer la
permanence de la fluidité du flux et faire face aux aléas divers
de production.
81 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Takt time
C’est la quantité Q à produire par période T.
Représente le débit du flux qui doit sortir du
système de production.
Permet de prendre des décisions pour fixer :
Nombre de lignes à installer.
Durée du travail.
Taux de production de chaque chaîne.
Note : Taux de production est déterminé à partir des
prévisions commerciales.
82 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Takt time
83 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Equilibrage du flux
Etape 1 :
Recherche du potentiel nécessaire à mettre en
place face à la charge prévisionnelle.
Charge prévisionnelle = Q * top
Potentiel à mettre en place = N * A * T
Q : Quantité à produire sur une période de référence.
T : Période de référence.
top : Somme des temps opératoires alloués.
N : Nombre de postes à définir.
A : Activité moyenne probable.
84 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Equilibrage du flux
85 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Equilibrage du flux
Evaluation de l’équilibrage :
La difficulté d’atteindre une répartition égales des
tâches provient :
Durées des tâches inégales et ne peuvent être indéfiniment
divisés.
Allocation aux postes est limitée par des contraintes
technologique.
La qualité d’un équilibrage est calculée par :
Perte d’équilibrage = ( N * Cm – top ) / ( N * Cm ) (%)
Cm : Temps opératoire du poste le plus chargé.
86 www.conferencia.ma
Gestion d’un Processus Continu
Etude de cas 3
Le montage d’une lampe de bureau nécessite la réalisation de 7 tâches élémentaires totalisant un temps
de 4 minutes sur une chaîne d’assemblage. Le schéma ci-dessous représente les contraintes d’antériorité
des tâches. Les temps qui figurent entre parenthèses sont exprimés en secondes. L’objectif de production
est de 9000 lampes par mois. Un mois est constitué de 20 jours de 8 heures.
(55) (65)
A B (10)
D F G
(20) (50)
C E
87 www.conferencia.ma
Management Visuel
MV est l’un des principaux outils de la
pensée Lean.
Contribue à la stabilité et la
standardisation.
Définition : Technique permettant
d’identifier et de séparer de manière
évidente le normal de l’anormal dans le
but d’éliminer des gaspillages.
doit nous permettre d’identifier
immédiatement une situation qui dérive par
rapport à un standard établi.
88 www.conferencia.ma
Méthode de résolution des problèmes
(8D)
Huit étapes à suivre pour résoudre un problème :
1. Poser le problème.
2. Comprendre la situation et fixer des objectifs.
3. Analyser les causes.
4. Proposer des solutions.
5. Mettre en œuvre, former et suivre le plan d’actions.
6. Vérifier les résultats et corriger.
7. Standardiser et prévenir.
8. Étendre.
89 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
90 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
QQOQCP
Poser le problème Fixer des objectifs Étendre
QUOI ? Quel est le problème, Quel est l’indicateur de Quelles solutions veut-on
l’anomalie, le résultat à mesurer? étendre?
dysfonctionnement? A combien fixe-t-on la cible?
De quoi s’agit-il?
QUI ? Qui est concerné? Qui doit le mesurer? Qui va être chargé du
déploiement des solutions?
OU ? Où se produit le problème? Où le mesurer? Où peut-on appliquer les
solutions?
QUAND ? À quel moment, à quelle À quelle fréquence le Quel est le planning de
fréquence, depuis quand se mesurer? déploiement?
produit le problème? Quel délai se donne-t-on
pour atteindre l’objectif?
COMMENT ? Comment sait-on que le Comment le mesurer? Comment va-t-on déployer
problème existe? les solutions?
POURQUOI ? Pourquoi a-t-on intérêt à Pourquoi se fixe-t-on de tels Pourquoi veut-on étendre
régler le problème? Quel est objectifs? ces solutions à cet endroit?
l’enjeu?
91 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
Diagramme de Stratification
2 3 4
Mesures
Questionnement sur le processus Facteurs de stratification
variables « X » Est-ce que des données
soutenant ces mesures
existent?
(Oui/Non)
5
Est-ce que ces
mesures aident à
(Extrant « Y ») prédire « Y »?
1 (Oui/Non)
92 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
Diagramme de Stratification
2
Questionnement sur le processus
3
Facteurs de stratification
4
Mesures
variables « X »
Est-ce que le nombre d’ajustements Nombre d’ajustements / jour
de note varie dans le temps? Par période de temps Est-ce que des
Nombre d’ajustements /
mois données soutenant
ces mesures
existent?
(Oui/Non)
Y a-t-il une différence selon le
type d’employé? Par employé
Nombre d’ajustements / employé
Nombre d’ajustements «nouvel employé»
5
vs «employés expérimentés»
Nombre d’ajustements
en réglant la note Est-ce que ces
Nombre d’ajustements par mesures aident à
Y a-t-il une différence selon le (Extrant « Y ») taille de chambre prédire « Y »?
1
type de client? Par type de client (Oui/Non)
Nombre d’ajustements par
segment de clientèle
6
Est ce que le nombre
d’ajustements varient d’un Nombre d’ajustements dans le Nord-est
emplacement à l’autre? Par emplacement Nombre d’ajustements dans le Sud
Nombre d’ajustements dans
la région Centrale
93 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
BRAINSTORMING - Principes
Pourquoi faire ?
Produire le plus grand nombre d’idées possibles.
Trouver des causes, des solutions.
Règles du jeu :
Tout dire.
En dire le plus possible.
Rebondir sur les idées des autres.
Pas de commentaire, ni de critique, ni de censure.
Bon humeur.
Temps de parole limité à 30 secondes.
1 idée par « post-it ».
8 mots maximum par « post-it ».
Pas d’opinions, des faits.
Pas de mots génériques, des phrases courtes et précises.
94 www.conferencia.ma
Les Outils de Résolution de Problèmes
BRAINSTORMING - Principes
Organisation :
Écrire le thème de réflexion sur une feuille de papier kraft.
Rappeler les règles du jeu.
Distribuer des « post-it » à chaque participant (il en faut 20 à 25 par groupe).
Déroulement :
S’échauffer : échanger sur le sujet.
Produire : chaque participant écrit en silence ses idées sur les « post-it » et les
affiche sur la partie gauche de la feuille au fur et à mesure de leur rédaction.
Clarifier : l’animateur prend à tour de rôle chaque « post-it » et le lit à voix haute.
Si tous les participants comprennent le sens de la phrase, l’animateur déplace le
« post-it » sur la partie droite de la feuille. Sinon l’auteur doit repréciser son
énoncé. Laisser dans la partie gauche les idées hors thème et grouper les idées déjà
émises. Les participants peuvent écrire de nouveaux « post-it » au fur et à mesure
que les fiches existantes sont lues.
Grouper les « post-it » par affinité et titrer les regroupements (voir l’outil
DIAGRAMME CAUSE-EFFET)
95 www.conferencia.ma
Genchi-genbushu ou Quick Response Quality
Control (QRQC)
Une attitude fondée sur les 3 réels en japonais:
1. Gen-ba : lieu réel.
2. Gen-butsu : pièce réel (avec les objets concernés).
3. Gen-jitsu : réalité (les faits mesurables)
Principe de fonctionnement :
1. Parler avec des faits fin de mieux faire comprendre la
réalité du terrain.
2. Aller sur le terrain, à l’endroit où les choses se passent
vraiment, afin de comprendre ce qu’est la réalité.une
méthode plus efficace que la simple lecture de rapport.
3. Voir la vraie pièce ou le vrai service rendu, bon ou mauvais
et l’analyser en s’appuyant sur des faits.
96 www.conferencia.ma
Système Kanban
Repose sur un mode de fonctionnement « Juste à
Temps ».
système de pilotage à court terme d’atelier.
Principe : Chaque poste de travail ne doit travailler
que sur la demande du stade situé en aval de lui et
non plus sur prévision. Le système est tiré par
l’aval.
97 www.conferencia.ma
Système Kanban
PILOTAGE PAR LES
FABRICATION PROGRAMMES
FLUX POUSSE
MRP
OA OF
Poste 1 Poste 2 Poste 3
FOURNISSEUR CLIENT
PILOTAGE PAR LA
DEMANDE FABRICATION
FLUX TIRE
98 www.conferencia.ma
Système Kanban
Je fabrique un conteneur, j’y attache une
carte
FLUX PHYSIQUE
FOURNISSEUR Containers avec Kanban CLIENT
A B C
A B C
FLUX D’INFORMATION
A B C Etiquette Kanban
99 www.conferencia.ma
Système Kanban
L’ordre de fabrication passé dans cette relation client-
fournisseur interne est matérialisé par un document
standard (Kanban : étiquette en japonais).
Note:Kanban sert simultanément de fiche suiveuse et
d’ordre de fabrication émis par le poste aval et destiné au
poste amont .
Le ticket kanban comporte les informations :
Désignation de la pièce. Identification de la pièce : BZV 4216
Catégorie : BTR
100 www.conferencia.ma
Système Kanban
Le ticket kanban présente les particularités :
Ordre de fabrication ouvert.
Rythme de fabrication est commandé par la vitesse
de circulation du ticket.
Le ticket kanban participe à :
Rationaliser et simplifier les flux d’information.
Débuter la fabrication que lorsque le besoin est
exprimé.
101 www.conferencia.ma
Système Kanban
La méthode kanban suppose que les règles suivantes
soient respectées :
Tout container rempli possède un kanban issu de la dernière
opération.
Le kanban libre qui n’est pas attaché à un container, représente
un ordre de fabrication pour une quantité fixe de pièces sur un
poste de travail déterminé.
Le nombre de kanbans en circulation entre deux postes est
fixé au départ.
102 www.conferencia.ma
Système Kanban
K
Poste aval
Poste amont
K K
K Container entamé
2 containers pleins munis de
leur kanban stockés devant
Planning des kanbans le poste aval
103 www.conferencia.ma
Système Kanban
Fonctionnement du système à double boucle :
Poste 1 Poste 2
P T
P T
Air de stockage du Air de stockage du
poste 1 poste 2
104 www.conferencia.ma
Système Kanban
Planning des kanbans ( avec priorité )
Y Z
X Y Z
X Y Z
105 www.conferencia.ma
Système Kanban
Détermination du nombre de Kanbans
Si ce nombre est trop élevé : constitution de stocks inutiles.
Si ce nombre est trop faible : Poste aval risque de manquer
de composants.
En général : procéder à déterminer le nombre de kanbans
d’une manière empirique.
106 www.conferencia.ma
Système Kanban
Détermination du nombre de Kanbans
Considérons un système à simple boucle.
Indiquons les principaux paramètres du modèle :
D : Demande quotidienne qui s’adresse au poste aval pendant
une unité de temps.
N : Nombre de pièces contenues dans chaque container.
K : Nombre de Kanbans ( à déterminer ).
T : Temps de cycle (délai de réaction ), temps qui sépare le
moment où le container est entamé du moment où le
container revient disponible devant le poste aval.
107 www.conferencia.ma
Système Kanban
Détermination du nombre de Kanbans
T se décompose en une succession de durées :
Temps d’enlèvement du kanban dans le poste aval.
Temps de transit du kanban de l’aval vers l’amont.
Temps d’attente du kanban sur le planning de kanbans du poste
amont.
Temps de réglage de l’équipement.
Temps de fabrication des pièces du container.
Temps d’enlèvement du container dans le poste amont.
Temps de transport du container muni de son kanban vers le
poste aval.
108 www.conferencia.ma
Système Kanban Détermination du
nombre de Kanbans
Stock optimal correspond au stock qui permet à
l’atelier aval de satisfaire la demande pendant le
temps du cycle T.
Par conséquent :
K = ( T * D)/N
Poste aval : consomme 1 container toutes
les d = N/D unité de temps.
T * D : Nombre de pièces qui permet de couvrir le
temps du cycle.
D/N : Demande de containers en unités de temps.
109 www.conferencia.ma
Système Kanban Détermination du
nombre de Kanbans
Existence d’un stock de sécurité :
K = (( D*T ) + S ) / N ; S : Stock de sécurité.
Remarque : Possible d’envisager le temps de cycle T comme une
variable aléatoire suivant une loi normale (mT , T) :
K = D * (mT + h * T) / N , h : degré de couverture du risque.
Obligation d’une production par Lot :
Imaginons que la fabrication des pièces dans l’atelier amont se
passe par lot économique de Q pièces.
Q : contient Q/N = q kanbans.
Par conséquent :
K = D * [ T + ( q –1 ) * d ] / N
110 www.conferencia.ma
Système Kanban
Le kanban informatisé :
Eloignement géographique entre les 2 postes de
travail qui justifie le recourt à l’informatisation.
Objectif du Kanban informatisé reste toujours de transmettre
un ordre de fabrication où d’achat à un fournisseur interne ou
externe.
L’étiquette comporte un code à barres.
Code à barre donne les informations nécessaires en terme de
consommation (niveau de stock disponible).
La commande au fournisseur est automatiquement passée.
111 www.conferencia.ma
Système Kanban
Avantages de la méthode Kanban :
Simple, peu de papier à remplir ou à enregistrer.
Prise en charge directement par les opérateurs ou les
contremaîtres sans faire appel au service ordonnancement.
Accroît la responsabilité et la motivation du poste fournisseur
vis-à-vis du poste client.
Les moyens d’efficacité apparaissent clairement sur le terrain :
flexibilité, rapidité, qualité, fiabilité.
Diminue les stocks et les encours.
Garantit un fonctionnement à encours limités, permet
d’organiser la circulation des flux avec rigueur. L’ implantation
s’organise dans le sens du flux.
112 www.conferencia.ma
Système Kanban
Etude de cas
Dans une usine fabricant des instruments de mesure de haute précision, le processus productif se décompose en une succession de
nombreuses tâches complexes, où la main d’œuvre qualifiée joue un rôle fondamental. Les responsables de l’organisation de la fabrication
ont décidé de faire fonctionner les premières étapes du cycle productif en MRP et les dernières étapes en flux tirés, afin de répondre le
mieux possible à la demande des clients (par exemple, personnalisation des appareils selon la nationalité du client) et d’éviter la constitution
de stocks excessifs. Nous allons étudier le fonctionnement des derniers postes de travail et tenter de définir le nombre optimal de kanbans.
Pour la semaine prochaine, les services commerciaux ont prévu une demande quotidienne de 120 instruments. Ces derniers sont
méticuleusement stockés dans des bacs en plastique, à raison de 10 par bac. On fait l’hypothèse que l’avant dernier poste dispose de bacs en
quantité suffisante, pour ne pas être tributaire du retour des bacs du poste suivant ; chaque week-end, les bacs vides sont transportés du
dernier poste vers le précédent. La journée type a une durée de 8 heure. Par ailleurs, après avoir effectué préalablement quelques mesures,
vous savez qu’en moyenne :
Le temps de transit du kanban entre les deux postes est de 5 minutes.
Le temps de transport du bac plein jusqu’au dernier poste est de 10 minutes.
Le temps d’attente du kanban sur le planning du poste amont est de 5 minutes.
La durée de l’opération de pré-finition réalisée par l’avant dernier poste de travail sur un instrument est de 3 minutes.
Le temps de réglage des équipements est de 35 minutes (le réglage est réalisé très tôt le matin par une équipe spécialisée, avant que la
journée de production ne débute).
Le temps d’enlèvement des bacs dans le poste amont est de 15 minutes.
Le temps d’enlèvement des kanbans dans le postes aval est de 15 minutes.
Questions :
Calculer le nombre optimal de kanbans dans les situations suivantes :
- Simplement avec les éléments précédents.
- En considérant que le temps de cycle suit une loi normale dont on connaît la moyenne et dont on pense que l’écart type est voisin
de 10 minutes.
- En considérant que la production est plus rentable lorsque des lots de 40 instruments de mesure sont traités.
2- Si le responsable de la fabrication arrivait, par des efforts de rationalisation, à diminuer de moitié le temps de cycle (hors de l’opération
de pré-finition), quel en serait l’impact sur le nombre optimal de kanbans ?
113 www.conferencia.ma
Production lissée ou Heijunka
Comparaison charge/capacité
Notion de sous-charge et de surcharge
Lorsque l’on détermine la charge d’un poste de travail, celle-ci est
rarement, voire jamais, égale à la capacité de ce poste. Si elle est
inférieure à la capacité, nous dirons que le poste est en sous charge,
alors que dans le cas contraire, nous dirons qu’il est en surcharge.
Capacités
/Charges Sous Charge
Temps
Sur -Charge
114 www.conferencia.ma
Production lissée ou Heijunka
Comparaison charge/capacité
Lissage des charges
Le calcul de la charge d’un poste s’arrête lorsque celui-ci est chargé
pour une période de référence à 100 % de la capacité réelle. Si
certains travaux restent à charger dans cette période, une répartition
sur d’autres postes de charges ou une répartition des travaux dans le
temps est alors recherchée.
Capacité finie, infinie
Si aucun lissage n’est effectué, nous considérons que la capacité des
postes de charge est infinie (ou illimitée) dans le cas contraire, nous
considérons que la capacité des postes de charge est finie (ou
limitée).
115 www.conferencia.ma
Méthode 5S
Adopter 5 règles générales en respectant l’ordre dans
lequel elles sont énoncées.
Les 5S sont les initiales de mots japonais :
Seiri : rangement.
Seiton : mise en ordre, méthode.
Seiso : nettoyage.
Seiketsu : propreté, netteté.
Shitsuke : éducation morale, discipline.
116 www.conferencia.ma
Méthode 5S
Traduction Application dans l’entreprise
Les 5S littérale
Seiri Ranger S’organiser, c’est-à-dire, enlever l’inutile et garder le strict nécessaire sur le poste de travail.
Exemple : un système de classification du type ABC permet de distinguer ce qui est d’usage
quotidien : A, hebdomadaire : B, et rarissime : C.
Seiton Mettre en ordre Situer les choses, c’est-à-dire arranger, minimiser les recherches inutiles.
Exemple: disposer les objets utiles sur un panneau d’outils de façon fonctionnelle et
s’astreindre à remettre à sa place chaque outil, définir les règles de rangement sur le
panneau…
Seiso Nettoyer Scintiller, c’est-à-dire nettoyer très régulièrement le poste de travail et son environnement afin
de permettre une détection plus rapide des défaillances.
Exemple : définir des objectifs au sein de l’atelier après l’avoir découpé en zones, identifier les
causes de salissure, déterminer la fréquence de nettoyage…
Seiketsu Standardiser Formaliser : afin que les trois S précédents soient respectés, il faut les inscrire comme des
règles ordinaires à suivre, c’est-à-dire comme des standards. Cette formalisation passe par la
participation du personnel afin qu’il s’approprie le projet 5S.
Exemple : affichage des objectifs et des résultats, effort de communication permanent entre
responsables du projet 5S et acteurs sur le terrain…
Shitsuke Suivre Surveiller : pour obtenir les 4S précédents, il faut assurer un suivi régulier de leur application
et en corriger les dérives. L’implication des acteurs est nécessaire.
Exemple : création d’équipes de contrôle effectuant un suivi régulier, mise en place de
méthodes d’auto – évaluation sur la base de fiches d’évaluation chiffrées, audits, affichage des
résultats.
117 www.conferencia.ma
Méthode 5S
Mise en œuvre d’une campagne 5S
SEIKETSU : PROPRETE
Systématiser l’activité de rangement, de mise en ordre et de nettoyage
SEIRI : RANGEMENT
Déterminer le critère de distinction
entre les objets
SEISO : NETTOYAGE nécessaires et ceux qui ne sont pas.
Créer un lieu de travail
où il n’y a ni déchet ni saleté Séparer les deux types d’objets
119 www.conferencia.ma
Méthode SMED
Possible de dégager des heures productives en
maîtrisant la durée nécessaire au changement d’outil
en réduisant la durée des interventions inter
opératoires.
Par la méthode SMED. Proposé par Shingo
SMED : Single Minute Exchange of Die.
Traduit : échange d’outil en moins de 10 minutes.
Signifie que le temps en minute nécessaire à l’échange
doit se compter avec un seul chiffre.
120 www.conferencia.ma
Méthode SMED
SMED est une méthode d’organisation.
Objectif : réduire de façon systématique le temps de changement
de séries à partir d’un objectif quantifié.
La méthode repose sur la distinction entre trois types
d’opérations :
Opérations inutiles : entraînent des pertes de temps, à
éliminer.
Opérations internes : ou IED, Input Exchange Die, nécessitent
l’arrêt complet de la machine pour pouvoir être effectuées.
Opérations externes : ou OED, Output Exchange Die, on peut
les effectuer alors que l’équipement fonctionne, réalisés en
temps masqué.
121 www.conferencia.ma
Méthode SMED
Objectifs :
Supprimer toutes les opérations inutiles.
Convertir les opérations internes en opérations externes.
Afin de limiter les temps d’arrêt de la machine.
Nécessite une implication des services Méthode et Étude.
122 www.conferencia.ma
Méthode SMED
Démarche à suivre pour mettre en place la méthode SMED
Étape préliminaire : impliquer tous les intervenants afin de
sensibiliser à l’effort entrepris.
Étape n°1 : analyser un changement de fabrication tel qu’il est
pratiqué. Cette révèle la nécessité de mettre en œuvre les 5S.
Étape n °2 : identifier les opérations internes et les
opérations externes. Rechercher les gains de temps grâce au
temps masqué.
Étape n°3 : transformer les opérations internes en opérations
externes.
Étape n°4 : rechercher la réduction du temps d’exécution des
opérations internes et externes.
123 www.conferencia.ma
Méthode SMED
Les résultats obtenus sont souvent importants :
Dégager du temps utile pour une machine,
permettant d’améliorer son rendement.
Retarder ou reconsidérer un projet d’investissement
de capacité.
SMED doit se réaliser dans un esprit d’amélioration
continue. Et doit être associé fréquemment à la
recherche des 5S.
Appliquer la démarche SMED aux postes goulots.
124 www.conferencia.ma
Jidoka
125 www.conferencia.ma
Jidoka
126 www.conferencia.ma
Poka Yoke
Signifie « garde-fou » en japonais.
Dispositif empêchant une erreur de se produire et
tendant vers le zéro défaut.
Système d’auto-contrôle permettant à l’employé de
vérifier lui-même son travail, et complété par un système
d’inspections successives permettant la détection des
erreurs qui auraient pu se faire dans le ou les postes
précédents.
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Poka Yoke
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TPM
La TPM est l’héritière de la préventive maintenance (PM)
américaine, arrivée au Japon au lendemain de la seconde
guerre mondiale.
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TPM
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Définitions
TPM : Total Productive Management: démarche d’amélioration des
performances des équipements.
Véritable projet d’entreprise prend en compte les aspects techniques,
organisationnels et surtout humains. En faisant évoluer le comportement
du personnel de l’entreprise que cette pérennité est assurée.
Démarche englobe tous les outils d’amélioration de la qualité : SPC, 5S,
SMED, AMDEC, communication visuelle…
Maintenance : maintenir en bon état : réparer, nettoyer, graisser et
accepter d’y consacrer le temps nécessaire.
Productive : assurer la maintenance tout en produisant ou en
pénalisant le moins possible la production.
Totale : considérer tous les aspects et y associer tout le monde.
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TPM
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133
gestion autonome
des équipements
amélioration des
équipements et processus
maintenance planifiée
maîtrise de la qualité
5S
TPM
TPM
maîtrise de la conception
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fondations et 8 piliers.
éducation et formation
sécurité, conditions de
travail et environnement
La TPM considérée comme un bâtiment avec des
TPM
Fondation : 5S.
Pilier 1 : Gestion autonome des équipements. (JISHU
HOZEN).
Pilier 2 : Amélioration des équipements et processus
(KAIZEN).
Pilier 3 : Maintenance planifiée.
Pilier 4 : Maîtrise de la qualité.
Pilier 5 : Maîtrise de la conception.
Pilier 6 : TPM dans les bureaux (fonctions support).
Pilier 7 : Education et formation.
Pilier 8 : Sécurité, conditions de travail et environnement.
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Les huit piliers de la TPM
L’amélioration de l’efficience du La mise en place de conditions idéales
système de production au service de la performance
industrielle
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TPM
Facteurs de réussite
Participation
et
implication
de tous les
employés
Réussite
de la
TPM
Engagement
de la
hiérarchie
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TPM
TRS
Performance
137 www.conferencia.ma
Analyses FMDS
Fiabilité, Maintenabilité, disponibilité, Sûreté
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Analyses FMDS
Fiabilité, Maintenabilité, disponibilité, Sûreté
139 www.conferencia.ma
Analyses FMDS
Fiabilité, Maintenabilité, disponibilité, Sûreté
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Les temps d ’état d ’un moyen de
production
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
141 www.conferencia.ma
Taux de Rendement Économique
TRE
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
TT : temps total
Fermeture
: temps d’ouverture
O : temps d ’ouverture
tTO de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU Temps Utile NPB
TU : temps utile qualité
TRS
NPB :piècesbonnes TR Temps Requis NTPR
NPTR : piècesthéoriquementréalisables
144 www.conferencia.ma
Taux de Qualité
Tq
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non Nbre de pièces Bonnes
TU : temps utile qualité Tq
Nbre de Pièces Réalisées
NPB :piècesbonnes
TU
NPR pièces
: réalisées Tq
TN
145 www.conferencia.ma
Taux de performance
Tp
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU : temps utile TN Temps Net
Tp
qualité
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Disponibilité opérationnelle
Do
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
tF Temps de Fonctionne ment
TU : temps utile qualité
Do
tR Temps Requis
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Taux de Rendement Synthétique
TRS
TT : temps total
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
TR S Tq Tp Do
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AMDEC
Différents types
AMDEC processus
Mode opératoire
des opérations de
production
qualité - production
Points sensibles
AMDEC produit
Fonctions
Caractéristiques
AMDEC moyen SdF ( ou F-M-D-S) Qualité
de production Qualité produit
Environnement
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AMDEC
Principe de base
152 www.conferencia.ma
AMDEC
Support de base
DEFAILLANCES EVOLUTION
Opération
du Mode Moyens Actions Actions
processus de Prévention
Conséq.
Causes Détection O G D C correct. correct. Resp. Délai O G D C
défaillance Client process détection
153 www.conferencia.ma
AMDEC
Tableau de Suivi des Actions
154 www.conferencia.ma
Mandater une Amélioration
Continue(AC)
I. Problématique à résoudre.
II. Nommer le projet.
III. Bénéfices et résultats à atteindre.
IV. Périmètre du projet.
V. Equipe projet et chef projet.
VI. Identification des risques projet.
VII. Macro planning de réalisation.
155 www.conferencia.ma
Les 3 logiques de la conduite d’une AC
Individuelle : peur, limites,
changements
GESTION DE PROJET
COMMUNICATION
De l’AC passe
obligatoirement par la
Technique Organisation
156 www.conferencia.ma
Cibler son énergie
sur les hommes et les femmes
3 types de personnes à entraîner
+- +- +- +- +
- -- -- -- -- - + + + + +-+- +- +++++++++++
dans l’AC -- -
-- -- -- - -- + -+ -+--+--+-- - - + + ++ ++
+
Les “ça ne marchera jamais” Les “convaincus”
(équipe d’AC,
Les autres (80% au début de direction, tous ceux
l’AC) qui aiment le
changement)
Injecter la juste énergie :
Prendre en compte le passé.
Communiquer, informer.
Montrer concrètement les avantages du nouveau système.
Sortir de son univers : aller voir ailleurs ce que d’autres ont fait.
S’appuyer sur les convaincus.
Prendre du temps avec certains. … DES PRINCIPES QUI SERVIRONT TOUS
Faire confiance. LES AUTRES PROJETS DE L’ENTREPRISE
… 157 www.conferencia.ma
Conduire une AC
1. Définir ce qui est demandé :
Quelles sont les fonctions à réaliser, les contraintes ?
158 www.conferencia.ma
Conduire une AC
1. Poser les bases de ce qui est demandé :
Analyse fonctionnelle, diagramme fonctionnel
159 www.conferencia.ma
Conduire une AC
La matrice RACI
Dans le diagramme des tâches, Tous les lots doivent être affectés à un responsable
des lots ont été définis par une matrice RACI
prestataire
Fonction 1
Fonction 2
Fonction 3
Direction
Pilote
Lot 1 Lot 5
Lot 6
Lot 2
Lot 1 Lots technique A R A C I
Projet
XXX Lot 7 Lot technique B RA I
Lot 3
Lot 2 Lot technique C C A I
Lot 8
Lot 3 Lot technique D R A
Lot 4
Lot 9 Lot technique E R A I I
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Conduire une AC
Calendrier (Gantt)
161 www.conferencia.ma
La charte du Groupe d’AC
162 www.conferencia.ma
Le rôle de l’Animateur d’AC
163 www.conferencia.ma
Le rôle de l’Animateur d’AC
FONCTION DE PRODUCTION :
Objectifs :
Rendre le groupe et la réunion efficace.
Produire des résultats, c’est-à-dire des solutions, des décisions, des propositions, des
informations.
Organiser l’action, ses préalables, sa mise en œuvre, son suivi et son évaluation.
Tâches attitudes types :
Apporter un savoir ou savoir-faire.
Apporter des idées neuves.
Inciter les participants à faire part de leur expériences.
Proposer des priorités dans les mesures à mettre en œuvre.
Fixer le cadre de la séance.
Gérer le temps.
Rédiger des compte-rendu.
Le danger :
L’attitude trop directives bride l’expression
164 www.conferencia.ma
Le rôle de l’Animateur d’AC
FONCTION DE FACILITATION :
Objectifs :
Favoriser l’expression de tous un cadre structuré.
Organiser et mettre en forme l’expression.
Tâches et attitudes – types :
Assurer la logistique de la réunion.
Rappeler les objectifs et la méthode de travail.
Accepter l’aide du groupe.
Utiliser le tableau pour faire des synthèses, clarifier des idées.
Pratiquer la relance, les questions, la reformulation.
Distribuer la parole.
Recentrer le groupe sur le sujet.
165 www.conferencia.ma
Le rôle de l’Animateur d’AC
FONCTION DE REGULATION :
Objectifs :
Gérer la mise en relation d’individus qui vont réagir selon leur personnalité,
leurs statut, leurs position hiérarchique, leur appartenance à tel groupe, leur
système de valeurs, leur implication, plus ou moins grande dans le sujet de
la réunion, leurs esprits, leurs attentes.
C’est-à-dire qui vont réagir de manière décalée par rapport à l’objectif de
la réunion.
Tâches et attitudes-types :
Neutralité personnelle.
Repérage, décryptage et gestion des rôles, attitudes et comportements.
Appel au groupe en cas de conflit.
Gestion des silences lorsqu’ils traduisent des tensions.
Régulations des perturbations.
Le danger :
Les extrêmes : le laisser aller total ou l’autoritarisme.
166 www.conferencia.ma
Pour conclure
Et si …
en travaillant ensemble
nous faisions de notre
entreprise
un lieu de relation,
de croissance,
et de création, …
167 www.conferencia.ma