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TITRE B J E K C H I D
QUESTION 9 10 11 12 13 14 15 16
RÉPONSE B C A B A A B C
17 L’Allemagne.
20 De 45 à 75 ans.
25 Se rendre utile.
TRANSCRIPTIONS
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s’exprimer, de s’abstraire en quelque sorte du monde dans lequel on est qui est quand même très, très,
très dur.
Les Français dingues de cuisine © RTL, 23 septembre 2011
Un spot choc de la Fondation pour l’Enfance suscite le débat. Peut-on assimiler toutes les petites
punitions à des châtiments corporels ? Ne permettent-ils pas de définir un cadre éducatif ? Que penser
de la « petite gifle « ? Les réponses de Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste :
S. HEFEZ : Il vaut toujours mieux s’abstenir de châtiments corporels, même la petite fessée, même la
petite claque. Il y a pas de « petits » châtiments corporels. Je trouve que c’est toujours un échec de la
fonction éducative des parents de frapper. C’est-à-dire, c’est toujours quelque chose qu’il n’a pas réussi
à transmettre à l’enfant et qui passe de cette façon-là. J’inciterais les parents à ne pas poser la fessée,
et encore moins la claque, comme un principe d’éducation pour élever un enfant.
Pourtant, d’après une enquête de l’Union des Familles, en Europe, 95 % des parents, des grands-
parents ou des enfants ont reçu des fessées. Faut-il culpabiliser les parents qui y recourent ? La fessée
exceptionnelle est-elle à ce point préjudiciable ?
S. HEFEZ : Il s’agit pas de culpabiliser les parents à qui ça arrive, en disant « Mon Dieu, ils vont
traumatiser cet enfant pour le restant de ses jours. C’est pas ça. Je crois que quand ces gestes-là sont
un peu spontanés, c’est-à-dire, quand ils partent réellement d’un ras-le-bol du parent, l’enfant le sent,
ça, et il sent qu’il est allé trop loin et que… il a provoqué ça. Je pense que c’est important pour le
parent de revenir un petit peu là-dessus, de dire « Voilà, j’ai donné une claque ou une fessée… euh… je
regrette parce que c’est… je pense … c’est pas ce qu’il y a de mieux à faire, mais… il s’est passé telle et
telle chose et ça, il faut pas que ça se reproduise. »
Les châtiments corporels ne véhiculent que la peur, la douleur et l’apprentissage de la violence. Pour
définir des limites, d’autres pratiques sont à privilégier.
S. HEFEZ : Il s’agit de trouver avec eux des systèmes, justement, de limites et de punition notamment,
qui correspondent à ça, et qui… que les enfants ressentent réellement comme étant à ce moment-là une
contrainte. Et il s’agit que… les parents soient très fermes par rapport à la privation d’Internet, la
privation de sortie, la privation de sport. Ça c’est toujours mieux, parce que ça, ça a du sens, c’est
toujours mieux que la claque ou la fessée. Le parent qui donne un coup fait passer à l’enfant le message
que… il ne se maîtrise pas et que… euh… et qu’il est débordé, par rapport à ce que fait l’enfant. Et ça,
c’est jamais une très bonne… un très bon exemple pour l’enfant.
Pour bannir la violence de l’éducation des plus jeunes, des efforts sont encore à fournir pour
promouvoir une parentalité qui privilégie un sens éducatif qui concilie fermeté et dialogue.
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Émancipation de la femme, deux parents qui travaillent, familles recomposées, l’évolution de la famille
a réduit le temps réservé à l’enfant, ce qui n’est pas sans conséquence.
S. HEFEZ : Ça devient compliqué avec des parents qui sont débordés et qui voient si peu l’enfant que ce
qu’ils ont envie, c’est de partager uniquement du plaisir avec lui, et pas de la contrainte. Eh ben, ils
sont prêts à faire des statu quo pour éviter les conflits qui ne sont pas forcément pour le meilleur de
l’enfant. Donc, effectivement, c’est… c’est parfois périlleux.
Tout à leur amour pour leur enfant, les parents ont parfois du mal à transmettre des limites, des
valeurs et des règles. Pourtant, cela fait pleinement partie de l’éducation.
S. HEFEZ : Les parents ne sont pas là seulement pour aimer leurs enfants et pour que leur enfant les
aime, mais ils sont là aussi pour lui transmettre un certain nombre de valeurs. C’est la transmission
d’une culture, c’est la transmission de valeurs, c’est la transmission de règles. Et cette transmission, elle
est…, elle va être différente évidemment dans chaque famille. Mais si dans une famille les valeurs c’est
que tout le monde mange la même chose et que… on ne fait pas trente-six mille repas pour les uns et
les autres, on finit son assiette… - c’est important les rituels de table, hein, ça fait partie des règles
familiales -, à ce moment-là, c’est beaucoup plus important de transmettre ça à l’enfant, même s’il
n’est pas content, que de… d’essayer de suivre ses désirs, que l’on suivra peut-être ailleurs, sur
d’autres plans.
Transmettre, éduquer et éveiller l’enfant peuvent aller de pair. Au-delà des discours moralisateurs ou
culpabilisants, les parents ont une mission principale, celle d’accompagner leur enfant vers son propre
avenir.
© Doctissimo.fr, 2012.
— Outre-Rhin, les séjours mamies au pair existent depuis deux ans. L’idée repose sur le même principe
que les séjours au pair classiques, c’est-à-dire, proposer à des femmes seniors de s’occuper d’enfants
au sein d’une famille où elles sont nourries, logées, blanchies. Qu’on se le dise, les grand-mères du
XXIe siècle sont actives, expérimentées, avides de nouvelles expériences, de rencontres et la plupart
veut voir du pays, bref, voyager. Patricia Brucks, créatrice de l’agence aupairmamy.com l’a bien
compris. Cette ancienne manageuse du groupe LVMH a ouvert son agence en ligne il y a tout juste
deux mois en s’inspirant du modèle allemand.
— Alors, quelles destinations pour ces mamies au pair ?
—Ben, c’est très ouvert, le voyage peut s’effectuer alors, en France, en Europe, sur le continent
américain. Certaines mamies sont même prêtes à partir à l’autre bout du monde, en Australie. Et la
durée des séjours peut s’étendre d’une semaine jusqu’à un an. Alors, premier éclairage avec la
fondatrice de l’agence aupairmamy.com, Patricia Brucks.
— Souvent, ces mamies souhaitent partir pour parfaire ou apprendre une langue, découvrir un pays et
sa culture, tout en étant dans un cadre familial qui apporte un côté rassurant et tout en donnant, en
contrepartie, un service, c’est-à-dire, s’occuper des enfants.
— Quel est le profil de la mamie au pair ?
— Ce sont des femmes qui ont eu des vies professionnelles assez riches, qui se retrouvent à la retraite
ou alors qui sont divorcées ou veuves qui se retrouvent seules et qui ont envie de ne pas rompre avec
la société.
— Et est-ce qu’il faut un âge minimum ?
— Les mamies au pair sont considérées comme des employées au pair, donc il n’y a pas d’âge
minimum. Aujourd’hui, le profil des mamies au pair se situe entre quarante-cinq ans jusqu’à soixante-
quinze ans puisque j’ai une mamie de soixante-quinze ans.
— Patricia Brucks, fondatrice de l’agence aupairmamy.com.
— Alors, la question, c’est forcément, Ingrid, comment est-ce qu’on vit une telle expérience du côté des
mamies ?
— Alors, du côté des mamies, nous sommes allés donc, recueillir le témoignage de Brigitte Cassignole,
68 ans, grand-mère d’une petite-fille. Brigitte est veuve et vit au Mans. Elle est déjà partie deux fois
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comme mamie au pair. Elle parle anglais, espagnol et souhaite s’améliorer en allemand. Pour elle, les
motivations d’un séjour au pair sont multiples, Brigitte Cassignole…
— Mon souci principal n’est pas d’avaler des kilomètres, ni de voir des musées mais plutôt de
m’immerger dans un pays, voir comment les gens vivent au quotidien.
— Alors, racontez-nous un petit peu vos expériences.
— Alors, en Espagne, j’ai été trois semaines dans une famille où il y avait une jeune fille de treize ans,
la mère était assez occupée, donc, je surveillais un tout petit peu les devoirs et puis, je faisais un peu
de travail ménager, surtout la cuisine. Je ne suis pas ultra, ultra-cuisinière mais j’essaie de faire des
choses que les parents n’ont pas toujours le temps de faire. Par contre en Allemagne, j’étais chez une
famille anglaise, je cherchais une famille allemande mais je n’avais pas trouvé, donc anglaise, avec
quatre garçons de deux à douze ans et comme ils avaient une maison en France et que la mère était
professeure d’anglais, ils voulaient tous faire un petit peu de français. Donc, c’était un mélange de
chansons, de cours en français pour les enfants, conversation avec la mère et un petit peu de ménage
le matin parce qu’en Allemagne, les enfants vont à l’école jusqu’à 3 heures. Donc, toute la matinée,
j’étais toute seule.
— Combien d’heures par semaine cela vous prend-il ?
— Alors, moi, je négocie ce qu’on appelle le demi-pair, c’est-à-dire une vingtaine d’heures. C’est vingt
heures, logée, nourrie pour vingt heures grosso modo, vingt heures de travail, ou quelques fois, un
petit peu plus de présence. Si les parents sortent, ça ne me dérange pas d’être là le soir.
— Est-ce que vous avez beaucoup visité le pays à chaque fois ?
— En Espagne, j’ai passé un jour à Séville, un autre à Malaga. Le 15 octobre, pour mon anniversaire,
j’ai été à la plage à Malaga et je me suis baignée toute la journée, c’était pas désagréable.
— Oui, je veux bien vous croire.
— Et puis, j’aime bien faire du vélo, donc, je choisis des villes plates. Alors, Séville, j’ai beaucoup
apprécié. C’est une ville très agréable, avec des vélos vélib’ partout.
— Quels sont les atouts, si on devait résumer, les atouts de cette formule « mamie au pair » ?
Pourquoi c’est une bonne idée pour vous ?
— C’est une bonne formule. Je pense qu’il y a beaucoup de femmes seules en France entre 60 et 75
ans. Quand on est en bonne forme, quand on n’a pas trop de contraintes, c’est une bonne situation
parce qu’on peut être au pair pendant un mois ou deux et puis ensuite, la dernière semaine, la dernière
quinzaine, voyager dans le pays avant de revenir en France. Le bénéfice, ben, c’est… je me sens
mieux, c’est la joie de vivre et surtout aussi se rendre utile.
— Voilà Brigitte Cassignole, une mamie au pair très active. Autre avantage, l’aspect économique du
séjour qui globalement revient moins cher qu’un voyage classique à l’hôtel. D’ailleurs à partir de trente
heures par semaine, les mamies ont aussi droit à leur argent de poche.
— Dernière question Ingrid, comment fonctionne le site aupairmamy.com ? Comment est-ce qu’on
s’inscrit ?
— Il suffit de remplir un formulaire directement sur le site, inscription gratuite. Par la suite, le montant
des frais de dossier de mise en relation dépend de la durée du séjour. Dernière précision, l’agence sera
présente lors du Salon des Seniors qui se tient du 29 au 31 mars à Paris, Porte de Versailles.
Voyage et découverte, © France Info, 21 février 2012
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