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CERTIFICADO NIVEL INTERMEDIO

FRANCÉS - JUIN 2013


COMPRENSIÓN ORAL – CLAVES DE RESPUESTA

TÂCHE 1 : LA GASTRONOMIE FRANÇAISE

AUDIO 1 2 3 4 5 6 7 8

TITRE B J E K C H I D

TÂCHE 2 : LES PUNITIONS AUX ENFANTS

QUESTION 9 10 11 12 13 14 15 16

RÉPONSE B C A B A A B C

TÂCHE 3 : LES MAMIES AU PAIR

17 L’Allemagne.

18 Entre une semaine et un an.

19 découvrir un pays et sa culture/rendre un service / voyager.

20 De 45 à 75 ans.

21 S’immerger dans le pays. / Voir comment les gens vivent au quotidien.

22 Surveiller les devoirs/ Faire le ménage/ Faire la cuisine/Chansons et cours


en français pour les enfants/ Conversation en français avec la mère.
23 (plus ou moins) 20 heures.

24 Pour y faire du vélo.

25 Se rendre utile.
TRANSCRIPTIONS

TÂCHE 1 : LA GASTRONOMIE FRANÇAISE

AUDIO 0 : LA GUERRE DES SOUPES


— Aujourd’hui la bagarre porte sur la soupe liquide en brique.
— Normal, hein, c’est la plus consommée. Pour la petite histoire, la soupe en brique introduite par
Liebig, il y a 26 ans a fini par détrôner en 2002 l’historique sachet de soupe déshydratée inventée par
Knorr au XIXe siècle.
Aujourd’hui, la brique représente 55 % des volumes vendus contre 34 % pour la soupe déshydratée,
10 % pour les instantanées et 0,5 % pour les soupes de poisson en conserve. Bref, la star, c’est la
brique et les fabricants la déclinent sur tous les styles. Chaque année, Liebig et Knorr, les deux grands
concurrents, sortent chacun pas moins d’une dizaine de nouveautés.
La minute conso © France Info, 10 février 2012

AUDIO 1 : CÔTÉ GASTRONOMIE : LA FRANCE EN CONTRADICTION !


(François Simon - Critique gastronomique)
— Quelle est la proportion des restaurants qui utilisent des surgelés et les font passer pour des
produits frais?
— D’après les restaurateurs eux-mêmes, un sur six. Il y a 120 000 restaurants en France placés sous
votre contrôle, je ne sais pas si vous avez testé les 120 000. 120 000 restaurants en France, 20 000 qui
travaillent du frais, c’est incroyable quand même comme chiffre !
— Oui.
— Dans un pays de gastronomie, il n’y a même pas un restaurant sur six qui travaille du frais.
— Oui, mais ça c’est le délicieux paradoxe de la France qui veut s’inscrire dans le patrimoine
immatériel de l’UNESCO et qui en même temps patauge dans la réalité et euh, c’est … et on s’aperçoit
en même temps que tous ces restaurants qui travaillent le frais, le produit brut, c’est devenu un luxe
parce que ça coûte beaucoup plus cher, bien évidemment. Le luxe est devenu la simplicité.

Les Français dingues de cuisine © RTL, 23 septembre 2011

AUDIO 2 : UN LÉGUME AUX NOMBREUSES PROPRIÉTÉS


La soupe à l’oignon, quoi de mieux que ce classique des bistrots pour se réchauffer ?
Alors, l’oignon est un des légumes les plus vieux et les plus consommés dans le monde. C’est un
condiment comme on dit. L’oignon est doux, sucré et en plus de cela, c’est un véritable concentré de
vitamine C.
Figurez-vous, qu’autrefois, dans l’Antiquité, les constructeurs de pyramides croquaient l’oignon pour
trouver de la force et puis surtout, des vitamines.
Alors, la soupe à l’oignon, c’est un classique de nos bistrots et c’est vrai que c’était la collation autour
de laquelle les débardeurs des Halles aimaient se retrouver au petit matin pour se réchauffer et puis
surtout, pour faire disparaître les émanations dues à la consommation de vin rouge car la soupe à
l’oignon, elle a cette vertu : effacer l’odeur d’alcool.
À toutes saveurs © France Info, 4 février 2012

AUDIO 3 : LA « CUISINE-LOISIRS » POUR S’ÉVADER


Sébastien Demorand – chroniqueur gastronomique sur RTL
— Bon, la neuvième édition de « Cuisines en fête » qui a fait réaliser un sondage par l’institut IPSOS
qui nous montre que, eh bien, les hommes aussi aiment cuisiner, même si on n’est toujours pas dans
la parité : 65 % des femmes déclarent faire la cuisine au quotidien, contre 38 % des hommes. Alors,
euh, je parlais des hommes et des femmes, est-ce que les hommes cuisinent de plus en plus,
Sébastien ?
— Oui, je crois, oui, parce que c’est devenu un vrai loisir culturel la cuisine, hein ! Je crois qu’avec la
crise qu’on a pu traverser ou qu’on traverse encore, on ressent tous certainement le besoin de se
recentrer. Euh, la cuisine, c’est un univers formidable dans lequel, j’allais dire on va trouver moyen de

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s’exprimer, de s’abstraire en quelque sorte du monde dans lequel on est qui est quand même très, très,
très dur.
Les Français dingues de cuisine © RTL, 23 septembre 2011

AUDIO 4 : VERSION HAUT DE GAMME D’UN PLAT TRÈS POPULAIRE


Alex Monterrosso
— Voilà la pizza championne du monde 2012 que j’ai faite à base de truffes blanches, de crème de
pistache, avec de la roquette, de la buffala, du parmesan, 36 mois d’affinage, que je suis allé chercher
spécialement à Parme. Je suis allé chercher à Modena du vinaigre balsamique de 28 ans d’âge, puis j’ai
parsemé par-dessus des pétales de truffe noire avec un goût exceptionnel. La pizza a été décorée, en
finale, avec des fleurs d’orchidées comestibles qui sont super bonnes à déguster.
— Combien de fleurs d’orchidées, là ?
— Entre 16 et 18.
— À combien revient cette pizza ?
— Aux environs de 700 €. Oui, oui, 700 € !
Culture-loisirs © RTL, 13 mars 2012

AUDIO 5 : ENTRE PASSÉ ET PRÉSENT, UN PLAT QUI ÉVOLUE


Laurent Mariotte
Le gratin ! Voilà le genre de plat réconfortant et convivial, on amène le plat sur la table, on se sert une
première fois, on y retourne, c’est une belle cuisine populaire.
Alors, « gratin », ça vient du verbe « gratter ». Autrefois, cela désignait la partie du plat qui avait
attaché au fond et il fallait gratter pour détacher l’aliment. Alors qu’aujourd’hui, cela désigne la croûte
supérieure, dorée comme il faut, qui frétille, qui s’agite avec l’air de dire : « Allez-y, je suis prêt, vous
pouvez attaquer. »

À toutes saveurs © France Info, 17 mars 2012

AUDIO 6 : LE FAIT MAISON REVIENT MOINS CHER


Sébastien Demorand – chroniqueur gastronomique sur RTL
— Vous parlez de l’impact de la crise, c’est intéressant aussi parce qu’il y a l’aspect cocooning que
vous venez d’expliquer, hein.
— Bien sûr, bien sûr, c’est aussi, Vincent…
— Et, voilà, c’est aussi que le resto, ça coûte une blinde.
— Absolument, ça coûte très cher, oui. Et même, j’aurais même tendance à dire, Vincent, que certains
produits de l’agro-alimentaire, je sais pas, vous pensez à une barquette de carottes râpées que vous
avez achetée au supermarché, quand vous regardez le prix au kilo, ben, c’est infiniment plus cher, euh,
qu’une carotte râpée que vous feriez à la maison.
— Et, c’est infiniment moins bon !
— Et, c’est, éventuellement, infiniment moins bon. Euh, non, mais surtout, voilà, je sais très bien, tout
le monde dit : « Oui, mais cuisiner…
— On n’a pas le temps !
— Cuisiner, c’est…
— On n’a pas le temps, on rentre du travail, il est 7 heures du soir. »
— Ne serait-ce que le plaisir de faire plaisir.
— Oui, on fait à manger pour les autres.

Les Français dingues de cuisine, © RTL, 23 septembre 2011

AUDIO 7 : PAS TROP CUIT, C’EST MIEUX !


— Le couteau de mer, un coquillage en forme de tube, que vous trouvez de plus en plus chez votre
poissonnier. Vous l’avez d’ailleurs peut-être ramassé avec une salière quand vous étiez petits. Alors, le
couteau, on le vend en bottes bien souvent, il revient à la mode, hein, figurez-vous. Bon marché,
goûteux, rapide et facile à cuisiner, il a tout pour plaire. Alors, je suis allé voir un chef qui cuisine les
couteaux depuis très longtemps. C’est Christian Etchebest, le chef de la Cantine du Troquet, dans le
XIVe arrondissement à Paris. Je lui ai demandé ce qu’il trouvait aux couteaux et surtout, comment il
aimait les cuisiner.
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— Ben, déjà j’aime la forme. Il est joli, il est différent des autres, il est long, il est beau. Quand on le
prend, il bouge, déjà il est joli et après, moi, j’aime la texture. Quand on le mange, il faut le mâcher. Il
faut vraiment l’acheter, il faut vraiment les goûter. Vous allez vite comprendre pourquoi. Et surtout, il
faut pas trop le cuire parce que si non, c’est pas bon, hein, attention !
À toutes saveurs © France Info, 21 janvier 2012

AUDIO 8 : Il Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS


— Abondance, Munster, Beaufort, Sainte-Maure-de-Touraine, Valençay, Langres, j’en passe et des
meilleurs… Comme disait le Général De Gaulle, Émilie, comment voulez-vous gouverner un pays qui
compte plus de 246 fromages ? À l’époque, hein, puisqu’aujourd’hui, on en compte plus de 400. Alors,
c’est vrai que c’est une variété, une grande diversité de méthodes de fabrication, de terroirs,
d’affinages qui donnent au résultat cette richesse que de nombreux pays nous envient. On peut être
chauvin quand même sur l’histoire, hein. On en consomme 24 kilos par an et par habitant. 46 variétés
de fromages bénéficient de l’AOP. Vous connaissez l’AOP?
— L’AOP, Appellation…
— Appellation d’Origine Protégée.
À toutes saveurs © France Info, 25 février 2012

TÂCHE 2 : LES PUNITIONS AUX ENFANTS

Un spot choc de la Fondation pour l’Enfance suscite le débat. Peut-on assimiler toutes les petites
punitions à des châtiments corporels ? Ne permettent-ils pas de définir un cadre éducatif ? Que penser
de la « petite gifle « ? Les réponses de Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste :

S. HEFEZ : Il vaut toujours mieux s’abstenir de châtiments corporels, même la petite fessée, même la
petite claque. Il y a pas de « petits » châtiments corporels. Je trouve que c’est toujours un échec de la
fonction éducative des parents de frapper. C’est-à-dire, c’est toujours quelque chose qu’il n’a pas réussi
à transmettre à l’enfant et qui passe de cette façon-là. J’inciterais les parents à ne pas poser la fessée,
et encore moins la claque, comme un principe d’éducation pour élever un enfant.

Pourtant, d’après une enquête de l’Union des Familles, en Europe, 95 % des parents, des grands-
parents ou des enfants ont reçu des fessées. Faut-il culpabiliser les parents qui y recourent ? La fessée
exceptionnelle est-elle à ce point préjudiciable ?

S. HEFEZ : Il s’agit pas de culpabiliser les parents à qui ça arrive, en disant « Mon Dieu, ils vont
traumatiser cet enfant pour le restant de ses jours. C’est pas ça. Je crois que quand ces gestes-là sont
un peu spontanés, c’est-à-dire, quand ils partent réellement d’un ras-le-bol du parent, l’enfant le sent,
ça, et il sent qu’il est allé trop loin et que… il a provoqué ça. Je pense que c’est important pour le
parent de revenir un petit peu là-dessus, de dire « Voilà, j’ai donné une claque ou une fessée… euh… je
regrette parce que c’est… je pense … c’est pas ce qu’il y a de mieux à faire, mais… il s’est passé telle et
telle chose et ça, il faut pas que ça se reproduise. »

Les châtiments corporels ne véhiculent que la peur, la douleur et l’apprentissage de la violence. Pour
définir des limites, d’autres pratiques sont à privilégier.

S. HEFEZ : Il s’agit de trouver avec eux des systèmes, justement, de limites et de punition notamment,
qui correspondent à ça, et qui… que les enfants ressentent réellement comme étant à ce moment-là une
contrainte. Et il s’agit que… les parents soient très fermes par rapport à la privation d’Internet, la
privation de sortie, la privation de sport. Ça c’est toujours mieux, parce que ça, ça a du sens, c’est
toujours mieux que la claque ou la fessée. Le parent qui donne un coup fait passer à l’enfant le message
que… il ne se maîtrise pas et que… euh… et qu’il est débordé, par rapport à ce que fait l’enfant. Et ça,
c’est jamais une très bonne… un très bon exemple pour l’enfant.

Pour bannir la violence de l’éducation des plus jeunes, des efforts sont encore à fournir pour
promouvoir une parentalité qui privilégie un sens éducatif qui concilie fermeté et dialogue.

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Émancipation de la femme, deux parents qui travaillent, familles recomposées, l’évolution de la famille
a réduit le temps réservé à l’enfant, ce qui n’est pas sans conséquence.

S. HEFEZ : Ça devient compliqué avec des parents qui sont débordés et qui voient si peu l’enfant que ce
qu’ils ont envie, c’est de partager uniquement du plaisir avec lui, et pas de la contrainte. Eh ben, ils
sont prêts à faire des statu quo pour éviter les conflits qui ne sont pas forcément pour le meilleur de
l’enfant. Donc, effectivement, c’est… c’est parfois périlleux.

Tout à leur amour pour leur enfant, les parents ont parfois du mal à transmettre des limites, des
valeurs et des règles. Pourtant, cela fait pleinement partie de l’éducation.
S. HEFEZ : Les parents ne sont pas là seulement pour aimer leurs enfants et pour que leur enfant les
aime, mais ils sont là aussi pour lui transmettre un certain nombre de valeurs. C’est la transmission
d’une culture, c’est la transmission de valeurs, c’est la transmission de règles. Et cette transmission, elle
est…, elle va être différente évidemment dans chaque famille. Mais si dans une famille les valeurs c’est
que tout le monde mange la même chose et que… on ne fait pas trente-six mille repas pour les uns et
les autres, on finit son assiette… - c’est important les rituels de table, hein, ça fait partie des règles
familiales -, à ce moment-là, c’est beaucoup plus important de transmettre ça à l’enfant, même s’il
n’est pas content, que de… d’essayer de suivre ses désirs, que l’on suivra peut-être ailleurs, sur
d’autres plans.

Transmettre, éduquer et éveiller l’enfant peuvent aller de pair. Au-delà des discours moralisateurs ou
culpabilisants, les parents ont une mission principale, celle d’accompagner leur enfant vers son propre
avenir.
© Doctissimo.fr, 2012.

TÂCHE 3 : LES MAMIES AU PAIR

— Outre-Rhin, les séjours mamies au pair existent depuis deux ans. L’idée repose sur le même principe
que les séjours au pair classiques, c’est-à-dire, proposer à des femmes seniors de s’occuper d’enfants
au sein d’une famille où elles sont nourries, logées, blanchies. Qu’on se le dise, les grand-mères du
XXIe siècle sont actives, expérimentées, avides de nouvelles expériences, de rencontres et la plupart
veut voir du pays, bref, voyager. Patricia Brucks, créatrice de l’agence aupairmamy.com l’a bien
compris. Cette ancienne manageuse du groupe LVMH a ouvert son agence en ligne il y a tout juste
deux mois en s’inspirant du modèle allemand.
— Alors, quelles destinations pour ces mamies au pair ?
—Ben, c’est très ouvert, le voyage peut s’effectuer alors, en France, en Europe, sur le continent
américain. Certaines mamies sont même prêtes à partir à l’autre bout du monde, en Australie. Et la
durée des séjours peut s’étendre d’une semaine jusqu’à un an. Alors, premier éclairage avec la
fondatrice de l’agence aupairmamy.com, Patricia Brucks.
— Souvent, ces mamies souhaitent partir pour parfaire ou apprendre une langue, découvrir un pays et
sa culture, tout en étant dans un cadre familial qui apporte un côté rassurant et tout en donnant, en
contrepartie, un service, c’est-à-dire, s’occuper des enfants.
— Quel est le profil de la mamie au pair ?
— Ce sont des femmes qui ont eu des vies professionnelles assez riches, qui se retrouvent à la retraite
ou alors qui sont divorcées ou veuves qui se retrouvent seules et qui ont envie de ne pas rompre avec
la société.
— Et est-ce qu’il faut un âge minimum ?
— Les mamies au pair sont considérées comme des employées au pair, donc il n’y a pas d’âge
minimum. Aujourd’hui, le profil des mamies au pair se situe entre quarante-cinq ans jusqu’à soixante-
quinze ans puisque j’ai une mamie de soixante-quinze ans.
— Patricia Brucks, fondatrice de l’agence aupairmamy.com.
— Alors, la question, c’est forcément, Ingrid, comment est-ce qu’on vit une telle expérience du côté des
mamies ?
— Alors, du côté des mamies, nous sommes allés donc, recueillir le témoignage de Brigitte Cassignole,
68 ans, grand-mère d’une petite-fille. Brigitte est veuve et vit au Mans. Elle est déjà partie deux fois

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comme mamie au pair. Elle parle anglais, espagnol et souhaite s’améliorer en allemand. Pour elle, les
motivations d’un séjour au pair sont multiples, Brigitte Cassignole…
— Mon souci principal n’est pas d’avaler des kilomètres, ni de voir des musées mais plutôt de
m’immerger dans un pays, voir comment les gens vivent au quotidien.
— Alors, racontez-nous un petit peu vos expériences.
— Alors, en Espagne, j’ai été trois semaines dans une famille où il y avait une jeune fille de treize ans,
la mère était assez occupée, donc, je surveillais un tout petit peu les devoirs et puis, je faisais un peu
de travail ménager, surtout la cuisine. Je ne suis pas ultra, ultra-cuisinière mais j’essaie de faire des
choses que les parents n’ont pas toujours le temps de faire. Par contre en Allemagne, j’étais chez une
famille anglaise, je cherchais une famille allemande mais je n’avais pas trouvé, donc anglaise, avec
quatre garçons de deux à douze ans et comme ils avaient une maison en France et que la mère était
professeure d’anglais, ils voulaient tous faire un petit peu de français. Donc, c’était un mélange de
chansons, de cours en français pour les enfants, conversation avec la mère et un petit peu de ménage
le matin parce qu’en Allemagne, les enfants vont à l’école jusqu’à 3 heures. Donc, toute la matinée,
j’étais toute seule.
— Combien d’heures par semaine cela vous prend-il ?
— Alors, moi, je négocie ce qu’on appelle le demi-pair, c’est-à-dire une vingtaine d’heures. C’est vingt
heures, logée, nourrie pour vingt heures grosso modo, vingt heures de travail, ou quelques fois, un
petit peu plus de présence. Si les parents sortent, ça ne me dérange pas d’être là le soir.
— Est-ce que vous avez beaucoup visité le pays à chaque fois ?
— En Espagne, j’ai passé un jour à Séville, un autre à Malaga. Le 15 octobre, pour mon anniversaire,
j’ai été à la plage à Malaga et je me suis baignée toute la journée, c’était pas désagréable.
— Oui, je veux bien vous croire.
— Et puis, j’aime bien faire du vélo, donc, je choisis des villes plates. Alors, Séville, j’ai beaucoup
apprécié. C’est une ville très agréable, avec des vélos vélib’ partout.
— Quels sont les atouts, si on devait résumer, les atouts de cette formule « mamie au pair » ?
Pourquoi c’est une bonne idée pour vous ?
— C’est une bonne formule. Je pense qu’il y a beaucoup de femmes seules en France entre 60 et 75
ans. Quand on est en bonne forme, quand on n’a pas trop de contraintes, c’est une bonne situation
parce qu’on peut être au pair pendant un mois ou deux et puis ensuite, la dernière semaine, la dernière
quinzaine, voyager dans le pays avant de revenir en France. Le bénéfice, ben, c’est… je me sens
mieux, c’est la joie de vivre et surtout aussi se rendre utile.
— Voilà Brigitte Cassignole, une mamie au pair très active. Autre avantage, l’aspect économique du
séjour qui globalement revient moins cher qu’un voyage classique à l’hôtel. D’ailleurs à partir de trente
heures par semaine, les mamies ont aussi droit à leur argent de poche.
— Dernière question Ingrid, comment fonctionne le site aupairmamy.com ? Comment est-ce qu’on
s’inscrit ?
— Il suffit de remplir un formulaire directement sur le site, inscription gratuite. Par la suite, le montant
des frais de dossier de mise en relation dépend de la durée du séjour. Dernière précision, l’agence sera
présente lors du Salon des Seniors qui se tient du 29 au 31 mars à Paris, Porte de Versailles.
Voyage et découverte, © France Info, 21 février 2012

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