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Pour croître, une firme peut adopter deux stratégies, une croissance interne (création
de nouvelles capacités de production) et la croissance externe (processus de
croissance par acquisition de tout ou partie d’entreprises existantes). Lorsque la
croissance externe passe par la prise de contrôle de l’entreprise, on parle de fusion et
acquisition.
1) La diversité des fusions acquisitions
a) Les différentes formes de prise de contrôle
Il peut y avoir soit transfert d’actifs soit acquisition d’actions sur les marchés.
Par transferts d’actifs
La fusion
Lors d’une fusion, deux ou plusieurs sociétés se dissolvent pour former une nouvelle
société qui reprend la totalité de leur patrimoine.
Exemple :
Aventis (agence de communication) est issue de la fusion des sociétés Hoescht et
Rhône Poulenc (groupe pharmaceutique et chimique) qui se sont dissoutes lors de
l’opération.
ASPECTS FINANCIERS :
♦ Chronologie des opérations de fusion.
Deux possibilités :
1°) Fusion renonciation :
La société absorbante absorbe l’actif net de la société absorbée
sans émettre de titres en contrepartie de ses droits
2°) Fusion allotissement :
La société absorbante absorbe seulement la partie de l’actif net de
la société absorbée qui correspond aux droits des autres associés et
reprend en partage l’autre partie de l’actif net
Exemple :
Une société B au capital de 100 000 Dh (1 000 actions) est absorbée
par une société A au capital de 2 000 000 Dh (10 000 actions).
Dans une opération de fusion (ou d’apport), il ne faut pas confondre la valeur
financière retenue dans la fusion qui sert de référence pour la détermination de la
parité d’échange et la valeur comptable à laquelle les actifs sont juridiquement
apportés à la société absorbante.
Pour les opérations sous contrôle commun, les fusions doivent être
effectuées sur la base des valeurs comptables. Pour les fusions sous
contrôle distinct, les fusions doivent être effectuées sur la base des
valeurs réelles sauf dans l’hypothèse où la fusion serait faite à
l’envers. À une situation donnée correspond une méthode de
valorisation des apports. Le CNC met ainsi un coup d’arrêt à l’option
entre valeur réelle et valeur comptable pour des considérations de
nature fiscale.
Le mali de fusion représente l’écart négatif entre l’actif net reçu par
la société absorbante à hauteur de sa participation détenue dans la
société absorbée, et la valeur comptable de cette participation. Le
mali de fusion peut être décomposé en deux éléments:
Au-delà du mali technique, le solde du mali (ou "vrai" mali) qui peut
être représentatif d’un complément de dépréciation de la
participation détenue dans la société absorbée, doit être
comptabilisé dans le résultat financier de la société absorbante de
l’exercice au cours duquel l’opération est réalisée.