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I.P.

C : indice synthétique qui mesure la variation relative des


CHAPITRE 1 : LA CROISSANCE ECONOMIQUE
prix dans le temps et dans l’espace d’un panier de produits
destinés à la C° finale de la population à revenus modestes.

…DEFINITION…. ……………………………MESURE……………………………. ……………………………CHIFFRES…………………………….


François La croissance économique est mesurée par le taux de la  HCP : Le Taux de Croissance a passé à 4.3% contre
PERROUX : variation du PIB d’une année à une autre : 3.8% au 1er trimestre 2013. La contribution du
« L’augmentation secteur agroalimentaire à ce Tx s’élève à 2.8 pts
PIB 1−PIB 0
soutenue, Taux de croissance = ∗ 100  Centre Marocain de la Conjoncture octroie le point
PIB 0
pendant une ou « B » à la croissance au Maroc, qui devient plus
Mais attention au PIB utilisé :
plusieurs attachée à la Demande interne. Cela est expliqué
périodes, d’un par l’augmentation des salaires, l’essor du
indicateur PIB en valeur / Nominal PIB en volume/réel
logement économique et l’investissement public.
économique de PIB à prix courants PIB à prix constants
 Taux d’inflation au 2 ti est : 1.6%
dimension, pour
PIB nominal  Zone Euro (T2-2013): PIB s’est accru de 0.3% après
une nation ». PIB réel = ∗ 100
I.P.C un repli de -0.3% au T1 (FR : +0.5% après -0.2%)
L'économie du XXème = PIB nominal * Coefficient multiplicateur(CM). Avec :
siècle (GER : +0.7% apr. 0.0%)
CM = 100/I.P.C (I.P.C. : pour introduire le niveau d’inflation)
La CCE poursuit un rythme modérée (effets de ĉ)

…………………………………………………….………………………….TYPES………………………….…………………………………………….…………….
Extensive Intensive EQULIBRÉE DÉSEQULIBRÉE

Consiste à augmenter On garde les mêmes quantités de Croissance constante sur tous les Celle qui ne
les quantités des facteurs : secteurs économiques tous en respectant touche pas tous
facteurs de production les grands équilibres macro-éco les secteurs
 Meilleure organisation de travail.
(W, K)  Production (Inflation, chômage, budget de l’Etat,…) économiques
 Formation.
 la Croissance.
 Progrès technique. France le comité sur la
MAROC : vers un arrêt
fiscalité écologique :
définitif des importations des
prévisions ; taxe carburant passe
Potentielle Zéro : CLUB DE ROME MAROC : pièces détachés automobiles
de 2,5 M€ en 2015 à 4 M€ en
concessionnaires, d’occasion : projet en étude
2016. Elle concerne plus
La croissance  Production sans nuire à la TVA est au ministère du commerce et
l’essence que le diesel (2011 :
maximale ; à obtenir la nature, sans pollution, de l’industrie (environ
désormais va 50% des voitures du
par : sans épuisement des 15000 personnes seront
porter sur la marge constructeur PSA sont des
 Le Plein-emploi ressources naturelles 
directement touchées) 
réalisée de la vente Diesel). MESURES : augmenter
 Utilisation de lutter contre l’informel, et
croissance qui respecte est non pas le les taxes sur le diesel, et
tous les limiter l’utilisation des
les équilibres écologiques. montant de la encourager la R&D : ajout des
facteurs de P. moteurs polluants.
vente en entier. filtres aux moteurs.
EUROVIGNETTE Ecotaxe
La police de l’environnement (Salé) : contrôle

…………………………………………………….EVOLUTION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE…………………………………………………….


1820-1870 1870-1914 1914-1918 1918-1939 1939-1945 1945-1973

La 1ére Révolution La 2éme Révolution La première Taylorisme La 2éme Les trente glorieuses (J.
industrielle : industrielle : Belle guerre (OST) et guerre Fourastié) : intervention
Rostow : période du époque (FR : stabilité mondiale : Fordisme : mondiale : de l’Etat pour
décollage industriel démographique=>  reconstruire l’économie+
niveau de vie)  Fermeture  Production  Fermeture des GATT+ OCDE+ CECA 51+
 Utilisation des des usines. de masse. usines CEE 57 ; OUA 63, le plan
machines  Nouvelles   Consomma  Coût humain Marshall (USA => Fr :
 Organisation en innovations population : tion de important 3M$), nationalisation
usines (Electricité).  Main masse.  Fuite des (Renault, crédit lyonnais)
 Chemins de fer.  Rattrapage des pays d’œuvre capitaux aux
 Disponibilité des à économies   C°.  Etats Unis.   Dde publique :
matières premières. tardives Production   Commerce   besoins en MO : ĉ 2-
 Production (30 (Allemagne). Chute de international. 3%, travail féminin et
Production CRISE 1929 revenus (+120%)
fois plus importante  La première  Inflation.
que celle mondialisation (Nv   Dde effective.
d’aujourd’hui). marchés : Nv :  Suzanne Berger : historienne  La   Production
 FORTE CCE
Demande effective) Production

 La croissance  La croissance Récession  Croissance Récession  La croissance


1975- 2010 : « OMC 94 » ; UE 92 ; zones de libre-échange ALENA, MERCOSUR, ASIAN
1er choc pétrolier (Octobre 1973- 2em choc Crise Asiatique (1997) : Crise Crise de
janvier 1974) : suit au conflit israélo- pétrolier (1978-1980) : à endettement du Thaïlande : Internet Subprime
arabe, les pays arabes producteurs du cause de la révolution (2000) : s
suite au flottement de la
spéculation (2008) :
pétrole s’engageaient dans un bras de fer iranienne et aussi la monnaie thaïe (baht) par le sur les à voir
avec les pays occidentaux importateurs du guerre Iran/Irak. gouvernement, elle a perdu valeurs des
pétrole en augmentant le prix du baril.  Prix de pétrole (x 2.3) ; 30% de sa valeur  crédit dans un
NTIC (les
 Coût Production.   Inflation   prochain
 Inflation. de 17.2 M$ FMI  valeurs
phénomène climatique El Dotcom de cours.
PA   Dde effective   P°  REMEDE :
Nino  aggravation  NASDAQ)
REMEDE ? Réactivation du charbon, diversification
rationnement d’usage de pétrole, énergie d’énergies, Nv gisements
nucléaire. Alaska, Sibérie,…

LES Déterminants DE LA CROISSANCE


Vendredi
noir pour
Blackber 1 Déterminants à court terme (FACTEURS DE PRODUCTION) : moteurs de la croissance
ry :
suppress 1 Contribution du facteur Travail dans la Cce éco
ion de
C’est la force de travail, et l’∑. des
40% de La population active : ensemble de personnes capables de travailler (âge>= 15 ans).
capacités physiques et intellectuelles. Or,
son MAROC : PA = 11 474 000 pers (soit 48,4% de la pop tot= 32 950 000) HCP 2013
effectif pour augmenter ce facteur :
FRANCE : PA= 43 millions pers (soit 45% de la pop totale= 65 585 857) INSEE 2013
soit 4500
emplois  la Quantité du travail : aspect ACTIFS occupés : Actifs inoccupés : chômeurs
quantitatif : Par :
exercent un
Marché  l’augmentation de nombre de la Taux de chômage = (pop active inoccupée / pop active) *100
emploi
des centres MO : dépende de l’augmentation de MA : Tx de ĉ = 9.4% (HCP 2013)
d’appel en la population active (révélée par : FR : Tx de ĉ = 17,4%
France : évolution démographique, montée
8000 du taux d’activité et l’arrivée des
emplois travailleurs étrangers). Taux d’activité=  MA : Taux d’activité Féminin = 25,5% (2012)
seront  L’augmentation de la durée du (pop. Active /pop. Totale) *100  : Taux d’activité masculin =74,3%
détruits
2014, et
travail (durée de travail légale et  FR.: Taux d’activité féminin= 66,2% (2011)
durée de travail effective). Elle peut
4000
autres sont prendre plusieurs formes :
Taux de natalité= nombre de naissances /pop totale)*100
détruits journalière, hebdomadaire,
2013. annuelle, durée de vie de travail ou
Maroc : la durée de vie active.
Les catégories socio professionnelles en France (CSP : nomenclature qui
création  Durée de travail 
nette apprentissage  - gaspillage  consiste à classer les individus selon leurs activités professionnelles,
d’emplois - couts Gain de Pté en grandes catégories homogènes, en tenant compte : le métier
est faible
  Qualité de travail : aspect proprement dit, compétence, niveau de vie,…). C’est la stratification
par rapport
qualitatif : ∑ qualifications et les professionnelle de la population.
autres pays
d’Afrique compétences de la population active
 Agriculteurs :    Cadres Professions
de nord : qui diffère d’une CSP à une autre.
3% de la pop. Ouvriers Employés 14.2% intellectuelles 23.1%
99 000 Chaque CSP détermine ses
compétences et a un mode de vie Active 24.8 % 29%
emplois -
Essor des secteurs tertiaire et
2012, spécial, donc, des besoins de C°
Mécanisation Automatisation de la P° quaternaire
89000 en spéciaux.
2013 CHIFFRES EN France (2013)

La durée de travail est en diminution à cause de : la diminution de la durée hebdomadaire,


allongement des congés payés, prolongement des études et recul des départs au retraite.

 Facteur capital   Production


Contribution du facteur CAPITAL dans
2 la Cce éco Mais attention, n’importe pas quel
investissement peut générer la
Irving Fisher (économiste américain. Travaux : tx d’i,
 Demande des machines auprès croissance. Car il y a des
TH de K) : « le capital est un stock de biens existant à des entreprises d’équipements
un moment donné. Le revenu étant le flux qui découle investissements qui ne visent qu’à la
de l’utilisation de ce stock pendant une période de modernisation ou au
 Production des machines ; renouvellement. Mais pour ceux de
temps ; ainsi c’est un ensemble des ressources
hétérogènes et reproductibles dont l’emploi permet  P° nationale ; capacité ou de remplacement, ils
d’accroitre la productivité ».  salaires ; pvr d’achat ;  touchent le niveau de la croissance.
Dde ;  P° ; Croissance
Comment peut-on mesurer l’efficacité des facteurs : travail et capital

𝑞𝑡é 𝑃° Il s’agit de mettre l’accent sur la notion du PRODUCTIVITÉ ?


𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓
PRODUCTIVITÉ : le rapport entre la production et les facteurs mis en œuvre pour la réalisée (en volume, ou en valeur).
∗ 100
On distingue :

Valeur Productivité travail Productivité capital Pté Globale des facteurs


ajoutée par
tête 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑉𝐴) 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑉𝐴) 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑉𝐴)
Effectif ou NB heures travail 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑓𝑖𝑥𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é 𝑜𝑢 𝑁𝐵 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑁𝐵 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑐ℎ𝑛𝑖𝑒𝑠 + 𝑁𝐵 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑣𝑎𝑖𝑙

L’augmentation de la productivité avec des coûts moindres et par la même quantité de facteurs :
Ressource
supplément
…………………………………….. GAIN DE PRODUCTIVITÉ …………………………..……….
aire
obtenus par
l’e/se  PROFITS  PRIX  SALAIRES  QUALITÉ
lorsque sa
1.  Autofinancement  Pouvoir d’achat 1. Pouvoir d’achat.   compétitivité hors
VA plus
 Investissements 2. motivations prix de l’entreprise.
rapidement 1.  Dde de l’e/se.
 Production Amélioration des   Nat et internat°
ou  moins 2.  Dde concurrents
 Croissance services (éducation…)   Production
vite que le   Production.  qualifications  
2.  recettes de l’Etat.  Croissance
coût des 3.  Epargne Qualité.
 Invest Pub.
facteurs  Dépôts =>  crédits=>  I
 Production

Europe : Vers la taxation de l’économie numérique. Un groupe d’experts est désigné par la Communauté européenne en 10/13 pour examiner les moyens de
taxation. Maroc : les entreprises peuvent désormais payer leurs impôts en ligne 2013 (convention Barid AL Maghreb et Direction général des impôts)  facilitation
 encouragement   recettes. + Obtention des réductions des protêts et les intérêts de retard.

3 Contribution du Effets Produire Plus de Qté, plus vite  GAIN de Pté.


facteur PROGRES sur
TECHNIQUE « vecteur Produire MIEU   Qualité   compétitivité   P  Cce
L’OFFRE
de la CCE » sur la Cce éco

Modifications des Respect des délais  fidélisation des Clts  Dde


conditions de production
dues pour l’essentiel aux CLIENTS : Nouveaux biens et services
Effets
découverts scientifiques et
sur la Amélioration des conditions de W  Pté
à la mise en point de ENTREPRISES :
nouvelles techniques qui Demand 
permettent d’augmenter la e Investissemen Stimuler l’activité en R&D  Nv emplois
Pté des facteurs de t en R&D
 Dde en sur investissement immatériel
Production.

2 Déterminants à long terme : l’économie de la connaissance

DEFINITION
Capital humain : développé par : formation, le transfert des connaissances
Appelée aussi l’économie de savoir ou encore
économie de l’immatériel ou le capitalisme Entreprise apprenante : organisation de l’entreprise qui permet le partage
cognitif) : apparue pour la 1ére fois dans un des connaissances (travail collaboratif).
rapport de l’OCDE en 1996, c’est une nouvelle
discipline de l’économie dans laquelle la Entreprise 2.0 : entreprise qui instaure un portail WEB (Intranet) permettant
richesse réside dans l’accumulation de la une mutualisation et le partage des connaissances entre les différents organes.
connaissance. A cet effet, elle repose sur :
Recherche et Innovation : fournir des investissements en R&D. c’est un
Travail collectif/ Travail intellectuel : niveau très élevé, où l’entreprise passe de l’amélioration de la connaissance à
cognitif: en utilisant travail cognitif, sa création.
les NTIC, on contribue d’accumulation des
alors collectivement à connaissances en Réalisation collective : intensifier les interactions et la coopération entre les
la production. divers domaines. entreprises et les universités.
ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
L’économie de la connaissance exige un capital intangible (R&D, Formation, éducation), source importante de l’innovation.

Emergence de nouvelles Nouveaux modèles Meilleur adaptation NTIC : meilleur circulation


industries, qui sont plus organisationnels plus aux besoins des de la connaissance ; assurer
créatrices de la valeur performants  Gain de Pté clients ; la mutualisation max ;

Doc, alternatives éco

Les efforts en R&D NB de chercheurs en R&D NB de brevets déposés 2011


2011 2009
MAROC 0.79% du PIB …. 638 (dont 97 marocains)
directeur de la R&D : M.Senouni
FRANCE 2.25% 0.08 M 16754
Ministère de l’enseignement supérieur
USA 3% 1.4 M 503582
Battele R&D magazine
CHINE 1.8% 1.6 M 526142
IDEM aux USA
U.E. 1.58%

Les théories de la croissance économique :

CLASSIQUES NEO-CLASSIQUES TH. SCUMPETERIENNE NEO-KYNESIENNE TH CCE ENDOGENE

A.SMITH : (Nobel 87) Les cycles décrivent mais n’expliquent pas. Modèle de Römer, Lucas
facteurs Robert Schumpeter propose une explication en fonction du Harrods et et Baro :
participant à SOLOW : école progrès technique Domar 1970
l’ richesse des de la synthèse.
nations : Optimiste : il ne  Le premier qu’a parlé de la possibilité d’avoir une CCE à LT Afin d’assurer Idée centrale :
prévoit pas de grâce à l’innovation. le plein- progrès
  Moyens de situation de  Ces innovations apparaissent par grappes (ou Vagues) emploi, l’Etat technique est
Piton. doit intervenir endogène = il
crise. Modèle d’une façon discontinuée suivant des cycles. [cycle :
 Spécialisation fondu sur une à travers : est réalisé à
du travail. mouvement régulier de l’économie soit des travers des
fonction de PTION
 La moyens
 Echanges à 3 facteurs (W, phases d’ et de].
politique internes.
internationau K, t) avec t : le  cycle de Juglar : cycle court [5-10 ans] : alternance de fiscale : 
x. facteur résiduel Endogénéisati
phases d’expansion et de récession à cause de : impôt 
représenté par le on des
déséquilibre O/D, théorie de l’Agence et les chocs (revenus +
D.RICARDO : temps, qui facteurs de la
exogènes. 𝜋)D+I
état croissance.
connaissent des  Expansion : emprunts, investi, chô,…
stationnaire,  La COMMENT ?
rendements  Retournement :  Tx d’i,  salaires, profits, politique
libre échange, Investissemen
décroissants et Inflation,… monétaire :
loi des t en capital
sont utilisés  Récession :  DDE effective, faillites,… chômage  Tx d’i sur
rendements humain et en
efficacement par  Dépression : assainissement de la situation des eses les
décroissants. capital public,
tous les pays. La s’achève, disparition des eses moins performantes. dépôts  effet
population  Reprise : allégement des salaires, rétablissement des moyens de d’expérience
T.R.MALTHUS
connait un taux profits, investissement. Fin et
: la loi de la
de CCE naturel. Il  Cycle de Kondratieff (économiste russe) cycle long [50 Investis. l’organisation
Population.
a dit que l’état ans en total] : mise en évidence fluctuations économiques,  Postkeynés de travail.
stationnaire est à crises des années 30 et les trente glorieuses. iens :
retarder par le SCHUMPETER : influence + La croissance
progrès La CCE éco un processus permanent de destruction et de du budget économique
technique qu’est restructuration des activités (destruction créatrice) lié au de l’Etat sur engendre le
un facteur caractère discontinu des innovations (chaque cycle long l’activité P.T :
exogène. correspond à une vague d’innovation). éco.
 R&D (Römer)
 K. humain
(Becher et
Les irrégularités de la croissance économique : existence des Lucas) : CCE
cycles courts et longs éco 
CHAPITRE 2 : LE FINANCEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE :

LA MONNAIE

Définition Formes : en dématérialisation La masse monétaire =M3 Les Fonctions

Actif liquide La monnaie marchandise : Pourquoi la masse monétaire ? Pour


Instrument de change : est un
accepté par utilise des moyens d’échange organiser l’ensemble des formes de
intermédiaire. Ce n’est pas un bien
tous à sa comme bétail, coquillage, la monnaie (divisionnaire, fiduciaire
convoité en lui-même mais elle
valeur épices, … (Aléatoire, transport et scripturale)
permet d’acquérir des b/s ou de
nominale et conservation difficile)
libérer des dettes de fait qu’elle est
[stable] sert (Il ne s’agit pas du TROC) La quantité de la monnaie en reconnue et acceptée par tous.
à réaliser M. divisionnaire circulation dans une économie
des (métallique) : pièces de et qu’est détenue par les agents
transactions monnaies frappées en métaux économiques non financiers
sans délais résidents. Elle est évaluée à une Instrument de mesure de
précieux. L’argent et l’or étant
et sans date donnée. valeur (étalon) : unité de compte qui
les plus appréciables de fait de
coût. permet de mesurer chaque b/s et
leur inaltérabilité. Cependant,
Confiance Agrégats monétaires : évaluer un prix d’échange qui
la quantité des métaux est
publique en représente la qté de la monnaie
insuffisante.
sa valeur.  M1 = M. fiduciaire+M. scripturale nécessaire pour l’acquérir.
M. fiduciaire : la monnaie MF= billets+ M. divisionnaire
papier détenue par les agents MS=dépôts à vue auprès du
éco et émit par la banque système bancaire (BC, autres bqe)
centrale. Mais, ils sont M2=M1+ placements à vue
inconvertibles. (-2 ans) y compris les comptes Instrument de réserve de valeur :
d’épargne sur carnet et les la monnaie peut être utilisée quand
M. scripturale : chèque,
comptes sur livrets auprès de la dans le temps. Elle permet à son
prélèvement, virement, carte
Caisse d’épargne nationale (CEN) détenteur de conserver un pouvoir
bancaire. Bref, ce sont les
M3= M2+ placement à terme d’achat qu’il pourra mobiliser au
sommes dont disposent les
(+ 2 ans) y compris les certificats moment de son choix. NB : dans la
agents éco en leurs comptes
des dépôts, les comptes à terme période de l’inflation, la monnaie
courants et qui leur servent à
et les bons à échéance fixe. perd sa valeur.
régler leurs achats.

La création monétaire

L’augmentation de la masse monétaire dans le marché, qu’est synonyme de la croissance économique car les moyens de fin augmentent

Par les BANQUES COMMERCIALES Par la BANQUE CENTRALE (MA : Dar Sekka ; FR : Eurosystem géré
par BCE, USA : Fed)
Afin de satisfaire ses besoins en argent (CTION, Invest), l’agent
économique s’adresse aux banques commerciales pour obtenir
La Banque centrale crée de la monnaie à travers la « Planche à
des prêts d’argent (Crédits) ; tout crédit est un instrument de
billets » : monnayage
création monétaire.  Ce crédit se retrouve sur le compte du
bénéficiaire sous la forme d’une simple écriture comptable. Les Accordant des avances au Les opérations de
crédits accordés favorisent l’activité éco, et entrainent donc de trésor public : achat des titres refinancement des
Nv dépôts dans les banques. Les crédits font les dépôts. émis par le trésor banques commerciales

Les approches théoriques

CLASSIQUES NEOCLASSIQUES
 Simple intermédiaire des échanges, elle Théorie quantitative de la monnaie Effet des encaisses réelles (EER)
permet de faciliter les échanges et
d’exprimer les prix relatifs aux b/s. Fisher: M*V = P*T (V, T constants) Pigou : Pvr d’achat (valeur des encaisses) ;
 La monnaie est Neutre, considérée comme  Si MP : Inflation (Qté de monnaie) = CTION  VER  PA
Voile qui masque la réalité des échanges.  Si M  P : Déflation D Px PA D PxPA ….
 Elle n’influence pas la sphère réelle. Pour éviter ces 2 situation, M=P (Retour au même PA réel : rééquilibrage
M3 progresse tel que P automatique de la demande globale) ≠ TH
générale de Keynes.
KEYNESIENS

L’hypothèse de la préférence à la liquidité La création monétaire stimule


l’investissement en situation de
 La Tx d’i dépende de la qté de la monnaie en circulation et de la DDE de la monnaie. sous-emploi :
 Taux d’i : « la récompense pour la renonciation à la liquidité durant une période  Qté de la monnaie   Tx
déterminée ».
d’intérêt sur les crédits 
 Tant que la DDE de la monnaie est faible, et dans un contexte d’incertitude, les gens
 Investissement  Plein emploi
sont incités à liquider leur monnaie (thésaurisation)
La création monétaire
Les 3 motifs de la préférence à la liquidité : contribue à l’augmentation du
revenu :
Motif de Motif de précaution : Motif de spéculation : « le  Qté de la monnaie   Tx d’i
transaction : parer aux éventualités désir de profiter d’une
  Invest   Epargne
combler l’intervalle exigeant une dépense connaissance meilleure que
  PTION  REVENUS
entre l’encaissement soudaine. celle du marché de ce que
et le décaissement. réserve l’avenir ».

LE SYSTÈME FINANCIER

Ensemble des institutions qu’ont pour mission de mettre en relation les agents qu’ont un besoin de financement et ceux qu’ont des
capacités de financement.

BESOIN DE FINANCEMENT (ménages, eses, Etat) CAPACITES DE FINANCEMENT (essentiellement les ménages)

Insuffisance de revenu. Somme nécessaire pour satisfaire un Surplus de revenu, peut être mis à la disposition de ceux
besoin et à procurer auprès des autres agents. qu’ont un besoin de financement.

FONCTIONS D’UN SYSTEME FINANCIER

Financement Drainage Attirer les  Coût de transactions : Garantir l’équité Surveillance et


de de investissements recherche des infos des quant à l’accès aux contrôle des
l’économie l’épargne étrangers bénéficiaires moyens de fin Activités financières

LES COMPOSANTES D’UN SYSTEME FINANCIER

FINANCEMENT FINANCEMENT EXTERNE :


INTERNE :
s
autofinancement
FINANCE DIRECT : marché des capitaux FINANCE INDIRECT : fin
intermédié
Les agents à besoin de fin se procurent directement aux
ressources en émettons des titres sur le marché des capitaux Système bancaire : rencontre
(= marché financier + marché monétaire) indirect entre les gens à besoin de
fin et ceux qu’ont des capacités de
(L.T) : lieu d’échange et d’émission (C.T) : réservé aux (IN, IN) investisseurs institutionnels fin à travers des intermédiaires
des valeurs mobilières. Bourse des qui prêtent les capitaux : bqes, Ste de fin, assureurs… (banques).
valeurs mobilières. On distingue : et les grandes eses (marché des billets de trésorerie)…
Monétaire Non
M. PRIMAIRE M. secondaire monétaire
Marché interbancaire M titres négociables
Lieu d’émission Lieu d’échange Lieu d’échange des liquidités Ouvert à tous les Lorsque les Lorsque les
des titres des titres déjà [avances en blanc ou garanties] agents éco où se banques banques
nouvellement émis.
(emprunt /prêt) à CT, entre les négocie les ventes octroient des utilisent
créés. Sté de fin (étab. De crédit, la et achats des titres crédits sans l’épargne de
BC, les trésors publiques : CDG, de créances : déposer des leurs clients
On distingue pour chaque marché :
Dar Addamane, Caisse centrale - Bon de trésor : ressources pour
 Marché des obligations.  M. actions
de Garantie CCG, caisse - Bon de caisse préalables sous accorder des
 Marché libre : eses jeunes start-up marocaine des marchés CMM forme de dépôts. crédits.
 Marché des dérivés :
Marché des dérivés

Marché où Contrat à terme :


se changent
les produits OPTIONS : donnent droit d’acheter ou de vendre à une échéance des actifs fin à un prix fixé au moment de négociation
dérivés (les Titrisation des dettes : transformer des prêts bancaires en des titres négociables sur le MF
innovations
financières) SWAP : contrat entre 2 parties de pays différents, par lequel chaque partie prête la somme, du MF, dont l’autre a
telles que : besoin , et par la suite chaque partie emprunte à l’autre la somme prêtée (chaque partie a besoin de l’argent en devise
de l’autre).

LES ACTEURS DU MF

Investisseurs institutionnels Autorité de contrôle ETAT Agences de Ménages Les ESES cotées
Notation
(SICAV) Ou gendarme de la Déposer leurs Inscrites à la bourse

Principale émetteur des obligations,


bourse : le Conseil Donne une note à épargnes ou à introduire à
Déontologique des chaque d’une celle-ci. Sont en

le MF est réglementé
Valeurs CDVM : investisseur ; manière : Nombre de … fin
Les Sté de bourse :
intermédiaires en opérations établissement cette note  Individuelle 2013 : IAM, Addoha,
sur les titres publique qui veille dépend  Collective ONA, BMCE,
au contrôle te bon principalement de (intermédiai FERTIMA, CTM,…
Fonds de Pension (fonds de fonctionnement du son capital émis. Il re de
retraite) : gérés par les Etats MF pour la contribue donc à OPCVM
protection des la transparence (SICAV, FCP)
Sté d’assurance investisseurs. du MF

Le marché financier comprend :

Marché central : où sont confrontés tous les ordres de Marché de blocs (de gré à gré) : marché où peuvent être négociées par
vente et d’achat pour une valeur mobilière inscrite à la entente directe, les opérations pour les valeurs mobilières qui portent
cote de la Bourse des valeurs. sur des quantités > = à la taille minimum du bloc.

Le passage d’une économie d’endettement à une économie des MF : financiarisation de l’économie


(financement par endettement se traduisant par une augmentation notable des activités fin dans le PIB

Economie de l’endettement :

L’économie d’endettement signifie une économie dont le financement fait essentiellement par la voie de la finance indirecte.

La crise 1929 étant le point de transaction de la finance directe à celle indirecte à cause de la perte de la confiance en SF.

Pendant les trente glorieuses, les capacités de fin deviennent insuffisantes (CS) et (Cce éco exige des invest lourds), d’où la solution
de s’adresser à l’endettement avec des Tx d’i peu élevés grâce au monnayage des Etats.

Endettement très élevé Contrôle du marché financier par l’Etat

 70 % du financement est externe  Contrôle de change et du taux ‘intérêt


 Ratio d’endettement= 90% pour les ESES industrielles.  Encadrement des crédits

Répercutions !!!

Inflation engendré par : Surendettement des agents économiques

Monnayage Augmentation des ESES MENAGES ETAT


prix par les ESES
Les banques hésitent Déflation   Pvr Crises des années 70 
pour qu’elles
d’accorder plus de crédits d’achat  non  dépenses  recettes
puissent payer
aux ESES   crédits   remboursement des  déficit  à financer
leurs dettes
Invest emprunts par les emprunts
Economie des marchés financiers :

Passage à une économie basée sur le financement direct qui se manifeste à travers la Globalisation financière.

Déréglementation Désintermédiation Décloisonnement

(Limiter le contrôle de l’Etat) Pas d’intermédiaire bancaire Interdépendance mondiale, permanent

Marché financier mondial unique et intégré : libéralisation

AVANTAGES RISQUES

Meilleur allocation des ressources Spéculation  Activité consistant à acheter ou vendre des titres afin de
surtout PME PMI tirer une plus-value à CT. Elle entraine une déconnexion entre la sphère
réelle et financière.  Volatilité du MF ( cours)  Bulle spéculative 
Réduction des coûts d’intermédiation
Krach boursier  incapacité de remboursement des emprunts 
Dilution des banques faillite des banques crise bancaire   crédits  faillite des ESES 
licenciement crise économique  {décloisonnement}  crise
Lutter contre l’inflation mondiale (effet de Domino / contagion)

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