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L’étude des finances publics se base sur trois principaux volets : *Les ressources
*Les dépenses
*Le cadre budgétaire comptable
En conséquence nous allons à présent étudier le droit fiscal. Mais avant cela il faut dire tout d’abord
que je ne fais pas de polycopié, c’est cela le polycopié, v. aussi mes écrits, donc je vous invite à
assister régulièrement et l’examen se fera à partir de ce que vous aurez étudié dans le cours, ensuite
l’étude se fera à partir d’une méthode, une méthode scientifique de recherche : Introduction avec
ses composantes, titre, notion, définition, comparaison, problématique, études délimitatives,
comparatives et problématiques de l’impôt ; puis le développement, première partie, deuxième
partie, troisième partie, avec titre à chaque partie et une répartition de chaque partie, et enfin une
conclusion avec ses compositions, titre, chute, positionnement, ouverture. C’est ce que je ferai dans
ce cours, donc vous aurez un exemple, un modèle à suivre.
Historiquement en arabe : Abou Youssef Yaqut, 8-9s ; El Mawardi, 10-11s ; Abou Hamid El Ghazali,
11-12s; Ibnou Ruchd, 12s; Ibnou Taymia, 13-14s; Ibnou Qyam Al Juzya, 14s; Al Maqrizi, 14-15s; Ibnou
Khaldun, 14-15s (mort en 1406)…
Le D.F est une branche de droit : Droit public/ Droit privé/ Droit privé/ Droit mixte ?
L’impôt est un prélèvement obligatoire comme d’autres prélèvements obligatoires : taxe, amende,
pénalité, majoration, dette, emprunt…
Il y a aussi d’autres prélèvements obligatoires comme les emprunts obligatoires auxquels l’Etat peut
recourir en cas de nécessité absolue. Les emprunts facultatifs souscrits auprès de l’Etat lui procurent
des recettes.
Mais il y a des recettes de l’Etat où la contrainte est absente, où la contrainte est plus ou moins
exclue.
Le cas de recettes provenant du monde domaine public ou privé, les bénéfices provenant des
entreprises publiques et semi-publiques industrielles et commerciales (le prix des marchandises
vendues : thé, sucre, phosphates, pétrole, fruits et légumes), ou le tarif d’autres prestations comme
l’eau, l’électricité, le téléphone, internet, le gaz (Algérie, France, Allemagne, Espagne, Belgique…)
Le prélèvement fiscal ou l’impôt est une prestation pécuniaire (parfois et même aujourd’hui en
nature), requise des personnes (physiques/ morales, publiques/ privées) par voie d’autorité, à titre
définitif et sans contrepartie (du moins directe), en vue de la couverture des charges publiques
d’intérêts général (v.G. Jèze, R.Stourm (1837-1917), M.Lauré, P.M. Gaudemet, M. Duverger, P.
Amselek, P. Beltrame ; J.-J. Bienvenu, Th. Lambert ; A. Neurisse ; G. Tixier ; M. Bouvier…
Donc, l’impôt est un prélèvement pécuniaire, mais il y aussi des prélèvements en nature voir
notamment l’histoire de l’impôt au Maroc : Frida, Colfa( Corvée), Harka, Tertib, Ghrama, Khors, J.
Chabih.
La dation en paiement, acte par lequel un créancier, l’Etat en l’occurrence, consent à recevoir en
paiement de son débiteur (le contribuable en l’occurrence) une partie différente de celle qui lui est
due. Ainsi la dation d’œuvres d’art que l’Etat accepte et confie à un musée en paiement des droits de
succession. Ex : la dation, Picasso.
En définitive, l’impôt est un prélèvement obligatoire opéré par voie d’autorité à titre définitif sans
contrepartie immédiate en vue de la couverture publique des charges de l’intérêt général.
La classification administrative distingue les impôts nationaux, des impôts locaux, des impôts des
organismes sociaux ;
La classification technique distingue impôts directs, des impôts indirects (incidence de l’impôt et
rôle), impôts réels et impôts personnels (frapper les biens ou les personnes, personnalisation de
l’impôt et progressivité), impôts proportionnels et impôts progressifs (proportionnalité et
progressivité, taux d’imposition fixe ou progressif, progressivité (nombre de tranches, hauteur des
taux et abattements opérés, progressivité et capacité contributive du contribuable, progressivité et
redistribution par le taux fiscal ou les dépenses fiscales, mais attention aux niches fiscales)).
Impôts spécifiques et impôts ad valorem (imposition d’un article spécifique ; ex : alcool, tabac,
pétrole ou imposition selon la valeur de l’article ; ex : taxes douanières.)
Impôts analytiques et impôts synthétiques (frapper une catégorie de revenu (appelé cédule) ou
revenu global)
Impôts de répartition et impôts de quotité : fixer le produit de l’impôt à l’avance puis le répartir
ensuite entre les contribuables ou définir un taux d’imposition applicable à la matière imposable ?
Quels sont les éléments taxés ? : Revenus (IR, IS), dépenses (TVA, TIC), capital (ou sur le patrimoine :
sur les donations, sur les successions, sur les mutations, (ventes ou biens mobiliers ou immobiliers),
sur le foncier, sur la fortune, impôts de solidarité)).
Quels sont les acteurs taxés ? Les ménages (IR, TH, TVA), les entreprises (IS, TP), les administrations
(TVA, autres impôts indirects).
Quels sont les secteurs éco. Taxés ? Épargne, immobilier, assurances, personne. En conséquence,
fiscalité immobilière, de l’épargne, foncière, des assurances, fiscalité des personnes, etc.
On distinguera aussi le principe de légalité de l’impôt qui tire ses origines du principe du
consentement de l’impôt (que l’impôt soit décidé par l’assemblée représentative des citoyens, des
contribuables) ; le principe d’égalité devant l’impôt, qui est intimement corrélé au principe
d’imposition en fonction des capacités ou facultés contributives des contribuables est étroitement lié
aussi au principe de progressivité de l’impôt et au principe d’égalité devant les charges publiques.
Ainsi comme on peut le constater droit budgétaire et droit fiscal sont intimement liés. Il est
également la prise en compte des particularités liées au contribuable (situation familiale), et à ses
activités (revenu, patrimoine…), principe de liberté : libertés et droits individuels (facteurs
d’émancipation, d’évolution et de progrès, au regard du pillage, du racket et de réquisition), liberté
du commerce et de l’industrie (mais attention à l’abus de droit, comme la donation déguisée ou
fraude fiscale ou fuite des capitaux ; ou à l’acte anormal de gestion qui consiste à mettre une
dépense ou une perte à la charge de l’entreprise ou à priver celle-ci d’une recette ou d’un profit ou
encore à céder un bien de l’entreprise à un prix inférieur à sa valeur réelle. Il faut par ailleurs faire la
distinction entre actes normaux de gestion (actes effectués non dans l’intérêt de l’exploitation
commerciale mais au profit du dirigeant de l’entreprise) et décisions de gestion irrégulière (se
soustraire volontairement à l’impôt) ou encore défaillances involontaires de gestion (erreurs
comptables), qui peuvent, en dépit du principe d’intangibilité des écritures comptables, être
rectifiées tant par le contribuable lui-même que par l’administration fiscale ; le principe de nécessité
de l’impôt qui implique celui de sa légitimité, et qui consiste à dire il faut que le prélèvement et la
hauteur du prélèvement soient nécessaires.
Le principe de respect des droits de la défense et son corolaire le principe du contradictoire qui sont
aussi valables en matière de droit judiciaire et juridictionnel de manière générale, concerne aussi
bien l’administration que le juge (information du contribuable et motivation de la sanction infligée
par l’administration, procédure administrative de contrôle fiscal).