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Droit
fiscale
Mr : Tarik Zair

Youness
Plan du cours :

Introduction

Parti I : La théorie générale de l’impôt.

Titre I : La notion d’impôt.


Chapitre I : La définition juridique de l’impôt.
Chapitre II : Les fondements et fonctions de l’impôt.
Chapitre III : Les classifications de l’impôt.
Titre II : L’établissement de l’impôt.
Chapitre I : l’assiette de l’impôt.
Chapitre II : la liquidation de l’impôt.
Chapitre le recouvrement de l’impôt.

Parti II : Le system fiscal Marocain.

Titre I : la taxe sur la valeur ajoutée.


Chapitre I : Le champ d’application de la T.V.A.
Chapitre II : Le calcul de la T.V.A.
Titre II : L’impôt sur le revenu.
Chapitre I : Caractères et champs d’application de l’impôt
sur le revenu.
Chapitre II : La base imposable du revenu.
Chapitre III : La détermination des revenus nets
catégoriels.
Chapitre IV : Les taxes de l’impôt sur le revenu.
Titre III : L’impôt sur les sociétés.
Chapitre I : Le champ d’application de l’impôt sur les
sociétés.
Chapitre II : La base imposable a l’impôt sur les sociétés.
Chapitre III : Les taxes des impôts sur les sociétés.

Bibliographie :

M’Jan. Le system fiscale Marocain.

Bauvier.M, Introduction au droit fiscale générale et à la théorie de l’impôt.


I NTRODUCTION

Parmi les recettes de l’Etat, l’impôt occupe un rang central.

Droit fiscal :

Partie des finances publiques (au sein du droit administratif). Ces dernières années, vu
l’importance que commence à acquérir l’impôt, le droit fiscal s’est détaché des
finances publiques (discipline autonome)

 L’objet du droit fiscal :

Le droit fiscal a pour objet l’étude de l’ensemble des règles juridiques relatives à
l’impôt en tant que principale ressource de l’Etat.

L’importance de l’étude de l’impôt s’explique par :

 La relation juridique particulière qu’il noue et tend à régir (l’administration


fiscale / contribuable);
 L’importance de l’impôt pour l’Etat afin de réguler l’économie et assurer la
redistribution des richesses nationales.

Les principes généraux du droit fiscal.

Les principes généraux du droit fiscal ont été, pour l’essentiel, dégagés par Adam
SMITH. Ils sont connus par les maximes d’Adam SMITH.D’autres principes ont été
dégagés par la suite de ces maximes.

1. Maximes d’Adam SMITH :

Adam SMITH, anglais (05 juin 1723 - 17 juillet 1790)

Les traits de sa pensée :

 Le rôle de l’Etat doit être limité (conception classique)


 Ce rôle consiste à favoriser le développement régulier et libre de la force productive
de l’Homme.
 Les impôts sont antiéconomiques et injustes.

Ouvrage "La richesse des nations"

Adam SMITH, en recherchant les conditions générales d’un bon systèmefiscal, formule
quatre règles fiscales fondamentales :

1. La réglé de la justice
2. La règle de la certitude
3. La règle de la commodité
4. La règle de l’économie
1) La règle de la justice :

Un impôt juste est un impôt qui doit êtrepayé par l'ensemble des citoyens, à condition
de prendre en considération leurs facultés contributives.
Elle est inscrite dans le texte constitutionnelMarocain.

2) La règle de certitude :

Implique que tous les détails qui concernent l’impôt doivent être prévus au préalable
(mode de payement, somme à payer …)

3) La règle de commodité :

L’administration doit faciliter les modes de fixation et prélèvement de l’impôt pour le


contribuable.

La règle de commodité veut que la détermination de la date de recouvrement de


l’impôt ainsi que le moyen pour le faire soient en faveur du contribuable.

4) La règle de l’économie :

Cette règle plaide pour le fait de faire correspondre la date de recouvrement de


l’impôt au moment d’affecter la dépense. Autrement dit, l’Etat n’a pas à garder
l’argent récupérer de l’impôt dans le trésor.

A. Autres principes :

o Productivité de l’impôt :

Un impôt est productif lorsqu’il procure la totalité des ressources indispensable au


paiement des dépenses publiques.

Les impôtsexcluent sont les suivant :

1. Les impôts improductifs : causent des gènes.


2. Les impôts dont les frais d’assiettes ou de recouvrement sont couteux.
3. Les impôts qui provoquent la fraude : problématique de l’évasion fiscale.
4. Le taux des impôts ne doit pas êtreélevé au risque de constituer une incitation à
la fraude ou de décourager la consommation

o Elasticité de l’impôt.

Un impôt élastique est celui qui est capable d’augmenter, sans difficulté apparente,
l’importance des ressources en cas de besoin extraordinaires (guerres par exemple)

Méthode pour le faire :

Il suffit d’un simple changement de tarifs (taux) à la condition que ce changement


n’entraine aucun trouble économique ou social. Ex : Les impôts sur les consommations
non nécessaires comme les tabacs et les boissons alcoolisés.

B. Les autres principes qui dominent le droit fiscal :


o Le principe de non-rétroactivité des lois fiscales.
o Le principe de l’autonomie du droit fiscale.
Les sources du droit fiscal :

Les sources du droit fiscal sont diverses et hiérarchique :

 Les sources constitutionnelles


 Les sources législatives
 Les sources réglementaires
 Les sources jurisprudentielles
 Les sources doctrinales
 Les sources internationales
P ARTI I : THEORIE GÉNÉRALE DE L ’ IMPÔT .

T ITRE I : L A NOTION DE L ’ IMPÔT .

Il est important de traiter tous les aspects de l’impôt pour pouvoir saisir son sens.

C H A P I TR E I : L A D É F I N I T I O N J U R I D I Q U E DE L ’ I M PÔ T .

Gaston Jesse : L’impôt c’est un « droit monétaire, en argent, acquitté obligatoirement


et sans contrepartie, au profit d’une collectivité publique, pour finance les charges
publiques ».

Pour La Ferrière et M.Walne, l’impôt est : « Un prélèvementpécuniairequ’en vue de


subvenir aux besoins publics. L’Etat opéré par voie de contrainte, sur les ressources
des particuliers à raison de leur faculté contributive sans que ce
prélèvementcorresponde à des services déterminés procurés a qui y est astreint ».

Pour d’autres, la définition de l’impôt ne peut être que négative : un impôt est ce qui
ne constitue pas une redevance pour services rendus ou une taxe.

SECTION 1 : LES ÉLÉMENTS DE LA DÉFINITION DE L’IMPÔT.

On peut définir l’impôt avec 5 éléments :

1) L’impôt est un prélèvementpécuniaire.

L’impôt présente un caractèrepécuniaire. Le caractèrepécuniaire de l’impôt est surtout


visible au moment du recouvrement (remise d’espèces/chèques/virements bancaires.)

Historiquement :

Autrefois, l’impôt était acquitté en nature. Ce procédé est aujourd’hui abandonné


puisque il n’est plus commode pour l’Etat :

 Couteaux (stockage, revente, etc.)


 Injuste (Atteint à la production brute et non le revenu net).

2) L’impôt est un prélèvement obligatoire :


L’impôt est un prélèvement imposé d’une manière unilatérale par l’Etat (terme impôt
vient du verbe imposé)

Le rapport juridique qui existe entre l’administration fiscale et le contribuable laisse


surgir une absence de volonté de la part du contribuable.

Le caractère obligatoire de l’impôt ne signifie pas illégalité. Ce qui exige une


autorisation législative pour la création ou la suppression d’un impôt (le consentement
à l’impôt se fait par l’intermédiaire des représentants du peuple.)

3) L’impôt est un prélèvement effectué en vertu de prérogatives de puissance


publique.

L’impôt est une manifestation de la souveraineté de l’Etat. Son établissement ainsi


que sa perception se font en vertu de prérogatives de puissance publique.

Manifestation de ce caractère :

Utilisation de la contrainte pour la perception de l’impôt(droit d’investigation, droit de


communication, de comptabilité, de visite ou encore le pouvoir d’imposer des
sanctions fiscale et pénale.

En vertu de son privilège du préalable, l’administration fiscale peut par voie de


décision unilatérale, rendre débiteur le contribuable, elle s’offre alors un titre
exécutoire.

4) L’impôt est un prélèvement effectué à titre définitif :

Le caractère définitif de l’impôt résulte du principe qu’il n’est pas remboursable. Il


ne peut pas alors faire l’objet d’une restitution de la part de la personne publique
qui en est bénéficiaire.

5) L’impôt est un prélèvement effectué sans contrepartie déterminé :

Un impôt est par définition un prélèvement qui est perçu sans contrepartie pour
celui qui le paie.

Le paiement de l'impôt n'est pas une condition pour pouvoir accéder aux services
publics.

S E C T I O N 2 : L ’ I M P Ô T E T L E S AU T R E S P R É L È V E M EN T S .

Il existe des différences entre, d'une part l'impôt et entre:

 La taxe;
 La redevance;
 La taxe parafiscale.
1) La taxe :

L'élément essentiel de la taxe demeure la notion de contrepartie.

Définition :
La somme exigée en contrepartie des prestations offertes par un service
public ou la possibilité d'utiliser un ouvrage public.

La taxe renvoie à l'idée de "rétribution" qui fait d'elle la rémunération d'un service
rendu (la compétence est législative).

Parfois, le mot est utilisé pour désigner au fond un impôt (Taxe sur la Valeur Ajoutée).

2) La redevance :

Elle est le prix d'un service rendu. Elle n'est due que par ceux qui utilisent
effectivement le service ou l'ouvrage mis à leur disposition.

L'administration conserve la possibilité de fixer unilatéralement une redevance, mais


doit respecter le principe de l'équivalence financière.

Définition :
Trouver une proportionnalité entre le montant de la redevance et le
coût réel des services rendus aux usagers.

3) La taxe parafiscale :

Définition :
Sont des prélèvements perçus dans un intérêt économique ou social au
profit d'une personne morale de droit public autre que l'Etat et les
Collectivités Territoriales (parfois des personnes privées).

Elle qualifie souvent les cotisations forcées prélevées au profit des organismes de
sécurité sociale et d'allocation familiale.

La taxe parafiscale ne transite pas par le budget de l'Etat.

Sa source est réglementaire : décret délibéré au Conseil des ministres sur


proposition du ministre intéressé et du ministre des finances.

C H A P I TR E II : L E S F O ND E M EN T S E T F ON C T I O N S DE L ’ I M PÔ T .

S E C T I O N 1 : L E S F O N D E M EN T S D E L ’ I M P Ô T .

Les fondements (justifications) de l'impôt sont les nombreux :

On peut les présenter comme suit (3):

1) La notion de contrepartie:
Cette conception est très ancienne (conception individualiste). Elle remonte à Jean
BODIN qui voyait dans l'impôt une sorte de "prime d'assurance".

C'est une rémunération payée par le citoyen (doctrine de l'Etat gendarme :


Montesquieu). Cette théorie réductrice fût abandonnée au profit de la thèse de
l'impôt-prix.

L'impôt est la contrepartie des servicesrendus par l'Etat et non pas uniquement le
service de la sécurité (tous les services publics assurés par l'Etat).

Critique de la théorie:

 Elle ne permet pas de savoir la valeur à payer par chaque contribuable;


 Il est impossible de mesurer la valeur des services rendus par l'Etat à chaque
citoyen (certains services ne sont pas évaluables).
2) Le devoir social:

La théorie du devoir social part des facultés contributivesde chaque citoyen. Elle
est l'aboutissement des idées de solidarité développées vers la fin du XIX ème siècle par
la doctrine solidariste.

Gaston JEZE a développé cette vision en affirmant la nécessité de répartir les


charges publiques au prorata des facultés contributives de chacun.

Définition :
L'impôt correspond à une exigence sociale et les citoyens doivent être
solidaires afin de contribuer au financement des charges communes (tous
profitant des services de l'Etat).

== Au Maroc voire les articles 39 et 40 de la Constitution ==

3) L'exercice de la souveraineté:

Le prélèvement fiscal n'est autre qu'un fait institutionnel justifié par l'existence de la
souveraineté.

Il en résulte un lien étroit entre souveraineté fiscale et souveraineté politique. La


matérialisation de cette souveraineté se fait par le pouvoir incarné par l'Etat (la loi).

SECTION 2 : LES FONCTIONS DE L’IMPÔT.


L'impôt remplit plusieurs fonctions. On va présenter les cinq (5) fonctions essentielles
de l'impôt.

1) La fonction financière:

Dans la théorie classique des finances publiques, l'impôt présente un caractère neutre
: couvrir les charges publiques (fonctions de l'Etat gendarme). Cette théorie, appelée
théorie de la neutralité absolue est aujourd'hui dépassée.

L'impôt joue aujourd'hui des fonctions économiques importantes.

2) La fonction économique:

Les liens qui existent entre l'impôt et l'économie sont étroits et réciproques:
 Le rendement du système fiscal est étroitement lié au développement
économique;
 L'impôt est moyen utilisé par l'Etat afin d'orienter l'économie dans un sens ou
un autre.

A travers (l'impôt), la fiscalité, l'Etat peut agir sur l'emploi, l'investissement ou


l'épargne (la vision de l'Etat doit être globale).

Exemple: L'augmentation de l'imposition du revenu.

1. Un effet de revenu qui le pousse à travailler plus pour compenser sa perte de


revenu;
2. Un effet de substitution qui le pousse à travailler moins pour être imposé
moins.

Conclusion:

Nécessité d'une politique fiscale claire en cohérence avec les objectifs


économiques de l'Etat.

L’action économique que l’Etat peut exercer par l’impôt peut être conjoncturelle ou
structurelle.

 L’action conjoncturelle :Se traduit par des mesures fiscales destinées à atténuer
des déséquilibres momentanés.
 L’action structurelle : à l’inverse recouvre des mesures durables.

Dans certains cas, le but de l’impôt n’est pas fiscal.

Ex : Les droits de douanes à l’importation.

Objectif : Sauvegarder les intérêts économiques nationaux (préservation d’un secteur


économique déterminé).

Le but fiscal est secondaire. Le but principal est économique.

3) La fonction moralisatrice :

L’impôt peut avoir des effets moralisateurs.

Deux manières pour le faire :

1. Décourager certaines pratiques (imposition des alcools, tabacs, jeux etc.)


2. Encourager certaines pratiques regardées comme morales (protection de
l’environnement).
4) La fonction démographique :

Le rôledémographique : L’impôt est un instrument utilisé par l’Etat afin d’agir sur la
démographie.

Ex : La fiscalité est fait pour encourager la natalité ou ayant pour cible les personnes
âgées

5) La fonction sociale :
L’impôt est utilisé afin d’assurer une redistribution du revenu national (justice et
équité).

Ex : Les allégements et les exonérations accordées aux catégories sociales les plus
fragiles (chômeurs, familles à revenus, etc…).

Objectif : L’Etat vise, par un effort, à réduire les inégalités sociales entre les
personnes.

Cette technique fiscale est connue par le vocabulaire de « dépenses fiscales ».

Dépenses fiscales : technique employé par les Etats pour réduire les inégalités
sociales en prenant des plus riches et donner aux plus pauvres.

C H A P I TR E III : L ES C L A S S I F I C AT I O N DE L ’ I M PÔ T .

La classification de l’impôt peut êtreeffectuée en se référant à divers critères.


Divers classification :
-Une classification selon la procédure juridique de l’imposition.
-Une classification selon l’assiette d’imposition.
-Une classification selon le poids de l’imposition.

S E C T I O N 1 : C L A SS I F I C AT I O N S E LO N L A P R O C É D U R E J U R I D I Q U E D E L ’ I M P O S I T I O N .

C’est la classification la plus célèbre (législateur, administration et doctrine.)

Sur la base de cette classification, on peut distinguer :

 L’impôt direct.
 L’impôt indirect.

 L’impôt direct :

Est celui qui frappe directement les biens ou les revenus d’une personne du seul fait
qu’elle possède ses biens dispose de ses revenus.

Ce qui confère à l’impôt un caractère direct est le recouvrement au moyen d’un rôle.

Définition du rôle : C’est le document établi par les services des impôts et adressé au
contribuable qui paie directement. Le rôle est l’acte administratif qui donne naissance
à la dette fiscale.

 L’impôt indirect :

L’impôt indirect est celui qui frappe le contribuable d’une maniéré indirect en d’autres
termes qu’il est due par la personne qu’a l’occasion d’une dépense ou l’utilisation de
certaines ressources.

L’impôt indirect à pour assiette un certains nombres de fins ou certaines opérations :

 De production.
 D’échange.
 De consommation.

Il en résulte l’absence du rôle nominatif, le fait générateur conduit immédiatement à


assoir, liquider et recouvrir l’impôt.

Conclusion :

La distinction entre l’impôt direct et l’impôt indirect procède par l’existence ou non du
rôle nominatif.

La différence peut se faire aussi suivent la procédure juridique qui diffère.

S E C T I O N 2 : C L A SS I F I C AT I O N S E LO N L ’ A SS I E T T E D ’ I M P O S I T I O N .

Cette classification prend en considération uniquement la matière imposable (la


fixation de l’assiette de l’impôt). Cette classification appelée la classification
économique permet de faire la distinction entre les impôts selon le fait que la base
imposable est constituée de revenus, capitales, dépenses ou fortunes.

P A RA G RA P H E 1 : L’ I M P O S I T I O N SUR LES REVENUS.

Revenus : Un certain nombre de ressources réguliers et destinés à un renouvellement


annuel.

L’imposition sur les revenus à une assiette constituée par des revenus perçus par des
personnes physiques ou morales il s’agit d’un certain nombre de ressources qui ont
vocation à un renouvellement et à une certaine régularité.

On peut ranger dans cette catégorie plusieurs types d’impositions comme l’IR et l’IS.

L’ I M PO S I T I O N D U C A P I TA L .

Sa base ou son assiette est constitué de biens mobilier ou immobilier de la personne.

L’imposition sur le capital est encore méconnue dans les pays en voie de
développement.

P ARAGRA P H E 3 : L’ I M P O S I T I O N S U R LE S DÉ P E N SE S .

Sont perçus à l’occasion des dépenses de consommation.

Cette catégoriecomprend deux types d’imposition :

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les impôts spéciaux sur les dépenses
particulières c’est le cas de l’imposition des tabacs, les boissons ou les carburants.

P ARAGRA P H E 4 :L’ I M P O S I T I O N S U R L A F O RT U N E .
Ce type d’imposition est dû à l’occasion de la transmission d’un patrimoine où l’un de
ces éléments en titre des successions (héritiers)

S E CTI O N 3 : L A CL A SS I F I C ATI O N S E LO N L E POI D S D E L’IMPOSITION.

Cette classification prend en considération le poids de l’imposition par rapport au


contribuable sur sa base on peut faire la distinction entre plusieurs classifications.

P ARAGRA P H E 1 : L’ I M P Ô T PE R S ON N E L E T L ’ I M P Ô T RÉ E L .

L’impôt personne : il est établie en fonction de la situation personnelle du


contribuable. (Ex : L’IR)

L’impôt réel : Il ne prend pas en considération la situation personnelle mais plutôt les
éléments économiques du contribuable. (Ex : TVA)

Dans ce cas l’impôt frappe une opération, un bien ou une somme d’argent seulement
par rapport à sa nature sa valeur monétaire ou sa quantité.

P ARAGRA P H E 2 L ’ I M P Ô T F I X E , L ’ I M PÔ T P RO P O RT I O N N E L ET L ’ I M P Ô T PR O GR E S S I F .

L’impôt fixe : n’est pas variable et ne prend pas en cosidération la matiere imposable. Il a donc une
quotité invariable (certains droits d’enregistrement)

L’impôt proportionnel : impose un taux fixe et unique a la matiere imposable(TVA ou TS)

L’impôt progressif : a un taux qui croit au fur et à mesure que que le volume de la matiere imposable
augmente.

P ARAGRA P H E 3 L ’ I M P Ô T DE R É PA RAT I ON E T L ’ I M PO T D E Q UO T I T E :
L’impôt de répartition : conduit à ce que le produit attendu de l’imposition soit divisé entre les différents
contribuables.

L’impôt de quotité : ce qu’est connu d’avance n’est pas le produit globale mais plutôt le taux d
prélèvement ou son montant.

P A RAGRA P H E 4 L ’ I M P Ô T S PE C I F I Q U E ET L ’ I M PÔ T A DVA LO R E M
L’impôt spécifique : c’est un impôt calculé sur la base d’un poids, d’un volume, d’une surface de la
matière imposable.

L’impôt ad valorem :( selon la valeur) touche la matière imposable dans sa valeur (unité monétaire)

P ARAGRA P H E 5 L ’ I M P Ô T AN A LY T I Q U E ET L ’ I M P Ô T SY N T H ET I Q U E .
L’impôt analytique : cet impôt individualise la base imposable (ex : impôt sur la consommation)

L’impôt synthétique : s’applique à plusieurs opérations ou divers revenus.

P ARAGRA P H E 6 : L ’ I M PÔ T C E D U L A I R E E T L ’ I M P Ô T GE NE RA L .

L’impôt cédulaire (‫)فرعي‬: consiste à créer des cédules en fonction des catégories des revenu.

Chaque cédule est soumise à un impôt propre dont les revenus d’assiette
et le taux sont adaptés à la nature de ce revenu.
L’impôt général : atteint l’ensemble des revenus d’un contribuable sans faire de distinction de
catégorie.

T IT R E II : L ’ E TA B LI S S E M E NT D ’ U N I M P O T
L’établissement de l’impôt est un processus complexe :

1) L’assiette de l’impôt
2) La liquidation
3) La recouvrement

C H A P I TR E 1 : L ’ A S S I E TT E D E L ’ I M P Ô T .
Assiette de l’impôt ( fondement materiel de l’impôt) : le motif de l’impôt son objet ou la matiere
taxable(revenu, capital, transaction)

C’est sur sa base que les facultés du contribuable sont déterminées.

Le fait générateur de l’impôt :

C’est l’evenement juridique materiel qui faitnouer la dette fiscale( compétence legislative)

Le fait générateur à la particularité de faire naître l’impôt sans le rendre immediatement exigible ;

La détermination des bases de l’impôt sa fait par 3 techniques :

1)- la déclaration du contribuable :

Elle peut être directe ou indirect :

- La déclaration directe : le contribuable est tenu lui-même de faire connaître l’importance de


son revenu et les actes qu’il accomplit.
Ses avantages :

-Economie des moyens.

-Relation directe entre l’administration fiscale et le contribuable basée sur la


confiance mutuelle.

Ses inconvénients :

-Inciter à faire de fausse déclarations(contribuable)

-Conduire à une augmentation des taux maltions de l’impôt par l’Etat du fait qu’il
n’est pas rentre.

- La déclaration indirecte : l’administration fiscale procéde à certaines verifications pour contrôler


l’exactitude de la déclaration.

2)- l’évaluation de l’administration :

L’évaluation peut être directe ou par indice :

-Directe : faite par les services administratifs .

-Par Indice : permet à l’administration de déduire de certaines signes facilement observables à la


base de l’impôt ; elle demeure difficilement applicable de nos jours.

3)- l’évaluation forfaitaire :

Cette methode part du principe de fixation du montant de l’impôt par une sommedéterminée d’’avance
appelée forfait, le forfait peut être légal ou administratif :

-Le forfait légal : la fixation de la matiére imposable se fait d’une manière arbitraire par le
législateur.

-Le forfait administratif : résulte d’un accord avec l’administration.


C H A P I TR E 2 : L A LI Q U I DAT I O N D E L ’ I M P Ô T .

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