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Droit
fiscale
Mr : Tarik Zair
Youness
Plan du cours :
Introduction
Bibliographie :
Droit fiscal :
Partie des finances publiques (au sein du droit administratif). Ces dernières années, vu
l’importance que commence à acquérir l’impôt, le droit fiscal s’est détaché des
finances publiques (discipline autonome)
Le droit fiscal a pour objet l’étude de l’ensemble des règles juridiques relatives à
l’impôt en tant que principale ressource de l’Etat.
Les principes généraux du droit fiscal ont été, pour l’essentiel, dégagés par Adam
SMITH. Ils sont connus par les maximes d’Adam SMITH.D’autres principes ont été
dégagés par la suite de ces maximes.
Adam SMITH, en recherchant les conditions générales d’un bon systèmefiscal, formule
quatre règles fiscales fondamentales :
1. La réglé de la justice
2. La règle de la certitude
3. La règle de la commodité
4. La règle de l’économie
1) La règle de la justice :
Un impôt juste est un impôt qui doit êtrepayé par l'ensemble des citoyens, à condition
de prendre en considération leurs facultés contributives.
Elle est inscrite dans le texte constitutionnelMarocain.
2) La règle de certitude :
Implique que tous les détails qui concernent l’impôt doivent être prévus au préalable
(mode de payement, somme à payer …)
3) La règle de commodité :
4) La règle de l’économie :
A. Autres principes :
o Productivité de l’impôt :
o Elasticité de l’impôt.
Un impôt élastique est celui qui est capable d’augmenter, sans difficulté apparente,
l’importance des ressources en cas de besoin extraordinaires (guerres par exemple)
Il est important de traiter tous les aspects de l’impôt pour pouvoir saisir son sens.
C H A P I TR E I : L A D É F I N I T I O N J U R I D I Q U E DE L ’ I M PÔ T .
Pour d’autres, la définition de l’impôt ne peut être que négative : un impôt est ce qui
ne constitue pas une redevance pour services rendus ou une taxe.
Historiquement :
Manifestation de ce caractère :
Un impôt est par définition un prélèvement qui est perçu sans contrepartie pour
celui qui le paie.
Le paiement de l'impôt n'est pas une condition pour pouvoir accéder aux services
publics.
S E C T I O N 2 : L ’ I M P Ô T E T L E S AU T R E S P R É L È V E M EN T S .
La taxe;
La redevance;
La taxe parafiscale.
1) La taxe :
Définition :
La somme exigée en contrepartie des prestations offertes par un service
public ou la possibilité d'utiliser un ouvrage public.
La taxe renvoie à l'idée de "rétribution" qui fait d'elle la rémunération d'un service
rendu (la compétence est législative).
Parfois, le mot est utilisé pour désigner au fond un impôt (Taxe sur la Valeur Ajoutée).
2) La redevance :
Elle est le prix d'un service rendu. Elle n'est due que par ceux qui utilisent
effectivement le service ou l'ouvrage mis à leur disposition.
Définition :
Trouver une proportionnalité entre le montant de la redevance et le
coût réel des services rendus aux usagers.
3) La taxe parafiscale :
Définition :
Sont des prélèvements perçus dans un intérêt économique ou social au
profit d'une personne morale de droit public autre que l'Etat et les
Collectivités Territoriales (parfois des personnes privées).
Elle qualifie souvent les cotisations forcées prélevées au profit des organismes de
sécurité sociale et d'allocation familiale.
C H A P I TR E II : L E S F O ND E M EN T S E T F ON C T I O N S DE L ’ I M PÔ T .
S E C T I O N 1 : L E S F O N D E M EN T S D E L ’ I M P Ô T .
1) La notion de contrepartie:
Cette conception est très ancienne (conception individualiste). Elle remonte à Jean
BODIN qui voyait dans l'impôt une sorte de "prime d'assurance".
L'impôt est la contrepartie des servicesrendus par l'Etat et non pas uniquement le
service de la sécurité (tous les services publics assurés par l'Etat).
Critique de la théorie:
La théorie du devoir social part des facultés contributivesde chaque citoyen. Elle
est l'aboutissement des idées de solidarité développées vers la fin du XIX ème siècle par
la doctrine solidariste.
Définition :
L'impôt correspond à une exigence sociale et les citoyens doivent être
solidaires afin de contribuer au financement des charges communes (tous
profitant des services de l'Etat).
3) L'exercice de la souveraineté:
Le prélèvement fiscal n'est autre qu'un fait institutionnel justifié par l'existence de la
souveraineté.
1) La fonction financière:
Dans la théorie classique des finances publiques, l'impôt présente un caractère neutre
: couvrir les charges publiques (fonctions de l'Etat gendarme). Cette théorie, appelée
théorie de la neutralité absolue est aujourd'hui dépassée.
2) La fonction économique:
Les liens qui existent entre l'impôt et l'économie sont étroits et réciproques:
Le rendement du système fiscal est étroitement lié au développement
économique;
L'impôt est moyen utilisé par l'Etat afin d'orienter l'économie dans un sens ou
un autre.
Conclusion:
L’action économique que l’Etat peut exercer par l’impôt peut être conjoncturelle ou
structurelle.
L’action conjoncturelle :Se traduit par des mesures fiscales destinées à atténuer
des déséquilibres momentanés.
L’action structurelle : à l’inverse recouvre des mesures durables.
3) La fonction moralisatrice :
Le rôledémographique : L’impôt est un instrument utilisé par l’Etat afin d’agir sur la
démographie.
Ex : La fiscalité est fait pour encourager la natalité ou ayant pour cible les personnes
âgées
5) La fonction sociale :
L’impôt est utilisé afin d’assurer une redistribution du revenu national (justice et
équité).
Ex : Les allégements et les exonérations accordées aux catégories sociales les plus
fragiles (chômeurs, familles à revenus, etc…).
Objectif : L’Etat vise, par un effort, à réduire les inégalités sociales entre les
personnes.
Dépenses fiscales : technique employé par les Etats pour réduire les inégalités
sociales en prenant des plus riches et donner aux plus pauvres.
C H A P I TR E III : L ES C L A S S I F I C AT I O N DE L ’ I M PÔ T .
S E C T I O N 1 : C L A SS I F I C AT I O N S E LO N L A P R O C É D U R E J U R I D I Q U E D E L ’ I M P O S I T I O N .
L’impôt direct.
L’impôt indirect.
L’impôt direct :
Est celui qui frappe directement les biens ou les revenus d’une personne du seul fait
qu’elle possède ses biens dispose de ses revenus.
Ce qui confère à l’impôt un caractère direct est le recouvrement au moyen d’un rôle.
Définition du rôle : C’est le document établi par les services des impôts et adressé au
contribuable qui paie directement. Le rôle est l’acte administratif qui donne naissance
à la dette fiscale.
L’impôt indirect :
L’impôt indirect est celui qui frappe le contribuable d’une maniéré indirect en d’autres
termes qu’il est due par la personne qu’a l’occasion d’une dépense ou l’utilisation de
certaines ressources.
De production.
D’échange.
De consommation.
Conclusion :
La distinction entre l’impôt direct et l’impôt indirect procède par l’existence ou non du
rôle nominatif.
S E C T I O N 2 : C L A SS I F I C AT I O N S E LO N L ’ A SS I E T T E D ’ I M P O S I T I O N .
L’imposition sur les revenus à une assiette constituée par des revenus perçus par des
personnes physiques ou morales il s’agit d’un certain nombre de ressources qui ont
vocation à un renouvellement et à une certaine régularité.
On peut ranger dans cette catégorie plusieurs types d’impositions comme l’IR et l’IS.
L’ I M PO S I T I O N D U C A P I TA L .
L’imposition sur le capital est encore méconnue dans les pays en voie de
développement.
P ARAGRA P H E 3 : L’ I M P O S I T I O N S U R LE S DÉ P E N SE S .
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les impôts spéciaux sur les dépenses
particulières c’est le cas de l’imposition des tabacs, les boissons ou les carburants.
P ARAGRA P H E 4 :L’ I M P O S I T I O N S U R L A F O RT U N E .
Ce type d’imposition est dû à l’occasion de la transmission d’un patrimoine où l’un de
ces éléments en titre des successions (héritiers)
P ARAGRA P H E 1 : L’ I M P Ô T PE R S ON N E L E T L ’ I M P Ô T RÉ E L .
L’impôt réel : Il ne prend pas en considération la situation personnelle mais plutôt les
éléments économiques du contribuable. (Ex : TVA)
Dans ce cas l’impôt frappe une opération, un bien ou une somme d’argent seulement
par rapport à sa nature sa valeur monétaire ou sa quantité.
P ARAGRA P H E 2 L ’ I M P Ô T F I X E , L ’ I M PÔ T P RO P O RT I O N N E L ET L ’ I M P Ô T PR O GR E S S I F .
L’impôt fixe : n’est pas variable et ne prend pas en cosidération la matiere imposable. Il a donc une
quotité invariable (certains droits d’enregistrement)
L’impôt progressif : a un taux qui croit au fur et à mesure que que le volume de la matiere imposable
augmente.
P ARAGRA P H E 3 L ’ I M P Ô T DE R É PA RAT I ON E T L ’ I M PO T D E Q UO T I T E :
L’impôt de répartition : conduit à ce que le produit attendu de l’imposition soit divisé entre les différents
contribuables.
L’impôt de quotité : ce qu’est connu d’avance n’est pas le produit globale mais plutôt le taux d
prélèvement ou son montant.
P A RAGRA P H E 4 L ’ I M P Ô T S PE C I F I Q U E ET L ’ I M PÔ T A DVA LO R E M
L’impôt spécifique : c’est un impôt calculé sur la base d’un poids, d’un volume, d’une surface de la
matière imposable.
L’impôt ad valorem :( selon la valeur) touche la matière imposable dans sa valeur (unité monétaire)
P ARAGRA P H E 5 L ’ I M P Ô T AN A LY T I Q U E ET L ’ I M P Ô T SY N T H ET I Q U E .
L’impôt analytique : cet impôt individualise la base imposable (ex : impôt sur la consommation)
P ARAGRA P H E 6 : L ’ I M PÔ T C E D U L A I R E E T L ’ I M P Ô T GE NE RA L .
L’impôt cédulaire ()فرعي: consiste à créer des cédules en fonction des catégories des revenu.
Chaque cédule est soumise à un impôt propre dont les revenus d’assiette
et le taux sont adaptés à la nature de ce revenu.
L’impôt général : atteint l’ensemble des revenus d’un contribuable sans faire de distinction de
catégorie.
T IT R E II : L ’ E TA B LI S S E M E NT D ’ U N I M P O T
L’établissement de l’impôt est un processus complexe :
1) L’assiette de l’impôt
2) La liquidation
3) La recouvrement
C H A P I TR E 1 : L ’ A S S I E TT E D E L ’ I M P Ô T .
Assiette de l’impôt ( fondement materiel de l’impôt) : le motif de l’impôt son objet ou la matiere
taxable(revenu, capital, transaction)
C’est l’evenement juridique materiel qui faitnouer la dette fiscale( compétence legislative)
Le fait générateur à la particularité de faire naître l’impôt sans le rendre immediatement exigible ;
Ses inconvénients :
-Conduire à une augmentation des taux maltions de l’impôt par l’Etat du fait qu’il
n’est pas rentre.
Cette methode part du principe de fixation du montant de l’impôt par une sommedéterminée d’’avance
appelée forfait, le forfait peut être légal ou administratif :
-Le forfait légal : la fixation de la matiére imposable se fait d’une manière arbitraire par le
législateur.