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31 octobre 2015
PLAN DU COURS
I. CHAMP D’APPLICATION............................................................................................................ 3
A. PERSONNES IMPOSABLES A l’I/S .......................................................................................... 3
1. Personnes obligatoirement passibles de l’I/S ...................................................................... 3
2. Personnes passibles de l’I/S sur option............................................................................... 4
B. PERSONNES EXCLUES DU CHAMP D’APPLICATION DE L’I/S .......................................... 4
C. EXONERATIONS ET REDUCTIONS DE L’I/S ....................................................................... 5
1. Exonérations permanentes à 100%..................................................................................... 5
2. Exonérations suivies d’une réduction permanente............................................................ 6
3. Exonérations suivies d’une réduction temporaire ............................................................. 6
4. Réductions permanentes....................................................................................................... 7
II. ASSIETTE FISCALE ......................................................................................................................... 7
III. ANALYSE FISCALE DES CHARGE ET DES PRODUITS :........................................................ 9
D. Analyse fiscale des charges.................................................................................................... 9
1. Conditions générales de déduction fiscale des charges..................................................... 9
2. Critère de rattachement des charges et des produits à un exercice déterminé .............. 9
3. Analyse des principales charges ......................................................................................... 10
IV. Report Déficitaire .................................................................................................................... 17
A. NOTION :................................................................................................................................ 17
B. CAS D’APPLICATION ............................................................................................................. 17
C. Analyse fiscale des produits : ................................................................................................. 19
1. Production............................................................................................................................ 19
2. Vente..................................................................................................................................... 20
3. Produits accessoires/ Produits des activités annexes........................................................ 20
4. Produits financiers ............................................................................................................... 20
5. Subventions, dons et primes .............................................................................................. 22
6. Produits de cession des immobilisations ........................................................................... 22
7. Reprise/provision................................................................................................................. 22
8. Dégrèvement d’impôt......................................................................................................... 23
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Chapitre 2 : L’impôt sur les Sociétés
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L’I/S a été instauré au Maroc par la loi n°24-86 promulguée par le Dahir n° 1-86-239 des 28
rabbis II 1407 (31 Décembre 1986) et publiée au bulletin officiel(B.O) n°3873 du 21 Janvier
L’impôt sur les sociétés est un impôt général sur le revenu des personnes morales. C’est un impôt
direct qui frappe l’ensemble des bénéfices et revenus des sociétés, des établissements publics et
autres personnes morales.
I. CHAMP D’APPLICATION
-Les sociétés de capitaux quels que soient leur forme et leur objet:
-Les établissements publics qui exercent une activité industrielle ou commerciale ainsi que ceux
qui fournissent des services.
-Les autres personnes morales (associations, clubs, groupements) se livrant à une exploitation à
caractère lucratif.
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-Si une SNC (Sociétés en nom collectif), ou une S.C.S (Les sociétés en commandite simple)
comprennent des personnes morales, elles deviennent soumises obligatoirement à l’I/S.
A compter du 1er Janvier 2014, les grandes sociétés agricoles réalisant un chiffre d’affaires
supérieur ou égal à 5.000.000 DH seront désormais imposées au taux de 17,50% selon une
démarche progressive en fonction des seuils de chiffre d’affaires suivants :
• Les sociétés de personnes : les sociétés en nom collectif et des sociétés en comman-
dite simple ne comprenant que des personnes physiques ainsi que les sociétés en par-
ticipation (S.P), peuvent être soumis à l’I/S sur option conformément à l’article 2 du
CGI.
• Les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple constituées au Ma-
roc et ne comprenant que des personnes physiques ainsi que les sociétés en participa-
tion (Sauf si elles optent pour l’assujettissement à l’I/S ;
• Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques ; les bénéfices réalisés
sont considérés comme des revenus professionnels soumis à l’I/R au nom du principal
associé.
• a/ Lorsque leur actif est constitué soit d’une unité de logement occupée par les
membres de la société ou certains d’entre eux, soit d’un terrain destiné à cette fin ;
Sont totalement exonérés de l’impôt sur les sociétés (liste non exhaustive ):
• Les coopératives et leurs unions légalement constituées dans les statuts dont le chiffre
d’affaires annuel ne dépasse pas 10.000.000 DH ;
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• ……..Voir CGI.
Bénéficient d’une de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de 5 ans
et d’une réduction de 50% dudit impôt au-delà de cette période, les entreprises suivantes :
• Les entreprises qui vendent à d’autres entreprises des produits finis destinés à
l’export ;
• Les sociétés de services ayant le Statut Casablanca Finance Cité sur la partie du chiffre
d’affaire à l’exportation et sur les plus values nettes de source étrangère.
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Bénéficient d’une de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de 5 ans
à compter de la première opération d’exportation et d’un taux réduit de l’I/S de (8,75%)
pendant les 20 exercices consécutifs suivants.
• Les entreprises exportatrices qui exercent leurs activités dans les zones franches
d’exportation ;
• L’agence spéciale Tanger-Méditerranée, ainsi que les sociétés intervenant dans la réa-
lisation, l’aménagement, l’exploitation et l’entretien du projet de la zone spéciale de
développement Tanger-Méditerranée et qui s’installent dans les zones franches
d’exploitation.
4. Réductions permanentes
• des entreprises minières qui vendent leurs produits à des entreprises qui les exportent
après leur valorisation.
• des entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite province.
• Le résultat fiscal est obtenu à partir du résultat comptable qu’on va modifier en fonc-
tion des règles fiscales.
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Exercice d’application
• En 2015, la société X a réalisée un bénéfice comptable avant I/S de 453 500 Dhs.
• Les PNI s’élèvent à 46 000 Dhs, les CND sont de l’ordre de 42 500 Dhs.
TAF :
Résolution
1 / RF = RC - PNI + CND
RF = 450000
Remarque : La base imposable de l’I/S, de cotisation minimale et de l’I/R est toujours arrondie à
la dizaine de dirhams inférieure.
2/ L’I/S = RF * 30%
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Exemple :
3 / RNC= RC – L’I/S
Pour être déductible, les charges doivent réunir les 4 conditions suivantes :
1ère condition : Elles doivent être engagées dans l’intérêt de la société c.à.d. pour les besoins de
l’exploitation.
2ème condition : Les charges doivent être comptabilisées c.à.d. les charges doivent être effectives et
non pas fictives et appuyées par des pièces justificatives.
4ème condition : les charges doivent correspondre à des dépenses d’exploitation et non pas à des
dépenses d’investissement (ces derniers son à immobiliser).
-Dépenses d’exploitation : Correspondent à des biens qui sont destinés à être consommés ou
revendus au cours de l’exercice.
-Dépenses d’investissement : Correspondent à des biens qui sont destinés à rester durablement au
sein de l’entreprise.
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Le critère de rattachement d’une charge ou d’un produit à un exercice déterminé est constitué par
la livraison des biens et services.
a. Achats
Achats de marchandises (Entreprises commerciales : l’achat et la revente en l’état)
b. Frais du personnel
Les rémunérations directes et indirectes ;
Règle fiscale
Toutes les cotisations sociales sont déductibles, tout ce qui touche les frais du personnel c’est
déductible.
• Cotisation minimale ;
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• Les droits de douanes sont des éléments du prix de revient des biens importés : De ce
fait, deux cas peuvent se présenter :
1/ Si les DD sont relatifs à l’importation des immobilisations : ils sont comptabilisés en immobilisa-
tion.
2 / Si les DD sont relatifs à l’importation à un élément de charges, ils constituent des charges.
• Au cours de la durée du contrat leasing, l’entreprise doit payer des redevances leasing
qui sont comptabilisées en charge.
• Sur le plan fiscal, ces redevances constituent des charges qui sont déductibles.
• En fin de période, si l’entreprise acquiert le bien loué, elle doit payer une indemnité
de rachat, qui est portée en immobilisations. Fiscalement cette indemnité de rachat
est non déductible.
e. Prime d’assurance
• Les primes d’assurance destinées à couvrir des risques courus par le personnel de
l’E/se ou par ses éléments d’actif (Accidents de travail, incendie, responsabilité ci-
vile…) sont déductibles.
• Les primes d’assurance vie contractées au profit du personnel sont déductibles, à con-
trario les primes d’assurance vie contractées au profit de la société ne sont pas dé-
ductibles.
• 1 /La valeur unitaire TTC du cadeau ne doit pas dépasser 100 DH.
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• Entraide nationale;
• Hôpitaux;
• Il s’agit des dons octroyés aux œuvres sociales des E/ses publiques et privées et aux
œuvres sociales des institutions qui sont autorisées par la loi qui les institue à
percevoir des dons.
• A noter que les dons limités à deux pour mille (2‰) du chiffre d'affaires
hors TVA du donateur peuvent être cumulés avec les autres dons non limités.
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• Tous les autres dons qui ne relèvent pas de la 1ère et de la 2ème catégorie ne bénéfi-
cient pas de la déductibilité fiscale.
i. Amortissements
Notion et fonction de l’Amortissement
Base d’amortissement
• La base d’amortissement est constituée par le prix de revient et non pas le prix
d’achat.
• Toute TVA déductible ne fait pas partie du prix de revient, de ce fait si la TVA dé-
ductible on prend le prix de revient HT, par contre si elle n’est pas déductible, on
prend le prix de revient TTC ; par exemple : Voitures de tourisme.
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-Les amortissements doivent être calculés selon les taux admis par l’usage ;
-Les amortissements fiscalement déductibles des voitures de tourisme sont calculés sur une base
maximale de 300 000 DH TTC à un taux d’amortissement ne dépassant pas 20%.
• Les provisions sont destinées à faire face à des charges futures que les évènements
en cours de l’exercice rendent probables.plusieurs types des Provisions existent :
• Les provisions pour dépréciation ont pour objet de constater une diminution de la
valeur d'un élément de l'actif. Si la dépréciation est définitive, elle se traduit par une
moins-value ou une perte. Les principales provisions pour dépréciation sont :
-Les provisions pour dépréciation des immobilisations non amortissables : terrains, fonds de
commerce ;
Les provisions pour risques et charges, qui doivent être distinguées des charges à payer, peuvent
être de nature diverses :
Condition supplémentaire relative aux provisions pour dépréciation des comptes clients
Pour que cette provision soit déductible, il faut que la créance douteuse fasse déjà l’objet d’un
recours judiciaire.
Frais financiers :
• Intérêts des emprunts
• Agios bancaires
• Escomptes de règlement
• Perte de change
• Dotations financières
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Remarque : Règles fiscales relatives aux intérêts des comptes courants des associés
Les intérêts des comptes courants des associés sont déductibles sous réserve de condition et deux
limitations :
-Condition : Pour que les intérêts des comptes courants soient déductibles, il faut que le capital
soit intégralement libéré.
(Le capital non libéré représente une dette des associés vis-à-vis de la société), ces as-
sociés doivent se libérer de la dette avant de prêter de l’argent à la société.
Capital libéré : capital versé au compte de la Sté pour les apports en numéraire ou
transfert de la propriété des Biens en cas d’apport en Nature.
-2 limitations :
• Fiscalement, les intérêts déductibles sont calculés sur un montant maximum égal à ce-
lui du capital social.
• Les intérêts déductibles sont calculés selon un taux fixé chaque année par le ministère
de finances est appelé taux réglementaire.
Et les autres charges non courantes sont déductibles à l’exception des amendes, des
pénalités et des majorations de toute nature mise à la charge de la société pour in-
fractions aux dispositions légales ou réglementaires.
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Précisions :
-Ne sont déductibles du résultat fiscal qu’à concurrence de 50% de leur montant Hors TVA,
(c.à.d. une réintégration de 50% dudit montant) , les dépenses relatives aux achats de matières et
produits, autres charges externes et dons, dont le montant facturé est égal ou supérieur à 10.000
DH HT et dont le règlement n’est pas justifié par chèque bancaire barré non endossable ou effet
de commerce ou virement bancaire ou par procédé électronique.
• Cette disposition n’est pas applicable au paiement des impôts et taxes et des charges
du personnel ainsi que le règlement des factures à des agriculteurs.
• Toutefois, les entreprises qui acceptent des règlements en espèces par ses clients des
factures dont le montant dépasse 20.000 DH TTC encourent une amende de 6%
(c.à.d. une réintégration de 6% dudit montant).
A. NOTION :
• La société conserve la possibilité de déduire du résultat d’un exercice donné le déficit
des exercices antérieurs dans la limite de 4 ans. Cette limitation quadriennale ne
s’applique pas au déficit correspondant aux amortissements qui peut être reporté
sans limite dans le temps.
B. CAS D’APPLICATION
Application 1 :
Soit une société qui après avoir enregistré au cours des exercices N et N+1 des déficits fiscaux
s’élevant respectivement à 30.000 et 15.000, a réalisé en N+2 un bénéfice fiscal de 65.000 DH.
Solution de l’application 1 :
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= 20.000
Application 2 :
Soit une société qui a enregistré pendant l’exercice N un déficit de 150.000 DH ventilé comme
suit :
• Au cours des exercices N+1, N+2, N+3, N+4, la société a réalisé des bénéfices
s’élevant respectivement à 10.000, 15.000, 20.000, 35.000 DH.
Solution de l’application 2 :
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Malgré cela l'entreprise a perdu 30000 à cause l'achèvement du délai de 4 ans dont l'entreprise a
le droit pour imputer les déficits hors amortissement
• Le reliquat du déficit (HA) de l’exercice N (30 000) est perdu par la société qui n’a
pas pu imputer en totalité sur les bénéfices des 4 exercices ultérieurs, elle garde tou-
tefois la possibilité de reporter la part du déficit correspondant à l’amortissement
(50 000) sur les résultats bénéficiaires des exercices ultérieurs.
Question :
Réponse :
1. Production
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2. Vente
Ils sont imposables comme pour les ventes et comprennent les éléments suivants :
Loyers reçus ;
Commissions reçues ;
4. Produits financiers
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Escomptes obtenus ;
Gains de change ;
Remarque: Les produits financiers comprennent également ce que la loi appelle les produits de
participation. Ces produits de participation bénéficient d’un abattement de 100% pour éviter
une double imposition.
Dividendes
Boni de liquidation
-Dividendes : Ce sont des sommes allouées à chaque actionnaire d’une société à l’occasion de la
distribution des bénéfices réalisés par ladite société. (Article 331 de la loi n°17-95 du 30 Août
1996 relative aux S.A).
• -A compter du 1er Janvier 2013, le taux de l’impôt retenu à la source sur les produits
des actions, parts sociales et revenus assimilés a été augmenté de 10% à 15%.
• -Les intérêts provenant de placement à revenu fixe doivent être incorporés dans les
produits financiers pour leur montant brut. La retenue à la source de 20% non libé-
ratoire de l’I/S est considérée comme un crédit d’impôt imputable sur l’I/S.
• -Boni de liquidation : Peut être défini comme le solde ou le reliquat du produit de li-
quidation des biens d’une société après paiement de ses dettes et le remboursement
des apports des associés.
• A compter du 1er Janvier 2009, les abattements appliqués sur les plus values de ces-
sion d’éléments incorporels et corporels de l’actif immobilisé sont supprimés. Par
conséquent, les plus-values réalisées par l’entreprise suite à la cession ou au retrait de
certains éléments de l’actif immobilisé sont désormais imposables.
7. Reprise/provision
• Le sort fiscal des reprises/provision dépend de celui des provisions auxquelles elles se
rapportent.
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8. Dégrèvement d’impôt
• Dégrèvement d’impôt déductibles sont des produits imposables ; par exemple : dé-
grèvement de la taxe de douane ;
• Dégrèvement d’impôt non déductibles sont des produits non imposables ; par
exemple dégrèvement de l’I/S / Pénalité fiscale.
V. Liquidation de l’I/S
• L’I/S est calculé sur la base du résultat fiscal, cependant son montant ne peut être in-
férieur, pour chaque exercice, quel que soit le résultat fiscal à une cotisation minimale
(CM).
- Taux normaux
• 10% pour les sociétés réalisant un bénéfice fiscal ne dépassant pas 300 000DH (A
compter du 1er Janvier 2013);
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-Taux spécifiques
• 8,75 % pour les entreprises dans les zones franches d'exportation, durant les vingt
(20) exercices consécutifs suivant le cinquième exercice d’exonération totale ;
• 10%, sur option, pour les banques offshore durant les quinze (15) premières années;
• 17,50% pour:
4)- A compter du 1er Janvier 2014, les grandes sociétés agricoles réalisant un chiffre d’affaires
supérieur ou égal à 5.000.000 DH seront désormais imposées au taux de 17,50% selon une
démarche progressive en fonction des seuils de chiffre d’affaires.
4)- Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de Tanger
5)- les entreprises artisanales dont la production est le résultat d'un travail essentiellement
manuel;
2- Exemple d’application :
Au titre de l’exercice 2015 l’entreprise Féerique Blanca a enregistré un bénéfice brut fiscal de
187 500 et un déficit fiscal au titre de l’exercice 2015 de 50 000 dont 20 000 en provenance de
l’amortissement.
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TAF : Calculer l’I/S théorique de l’entreprise Féerique Blanca au titre de l’année 2014.
Résolution :
Base de CM
• CA net HT ;
• +Produits financiers ; Sauf les produits de participation qui bénéficient d’un abatte-
ment de 100 %
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NB : La C.M n’est pas due par les nouvelles sociétés pendant les trois premiers exercices suivant la
date du début de leur exploitation.
Exemple d’application :
Les comptes de produits de l’entreprise Féerique Blanca pour l’exercice 2015 se présentent
comme suit :
• Ventes HT 1.250.000
• Subventions 60.000
Résolution :
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• + Subventions = 60.000
Base de la CM = 1.530.000
Taux de la CM = 0,5%
Le minimum de la CM
• Le minimum de la cotisation minimale est fixé par décret à la hauteur de 3000 DH.
• L’excèdent de la CM par rapport à l’I/S peut être imputé sur l’excèdent de l’I/S par
rapport à la cotisation minimale des exercices suivants, dans la limite trois exercices.
• Lorsqu’une société exerce une activité totalement exonérée, dans ce cas la cotisation
minimale n’est pas exigible, sauf si la société dispose des produits accessoires, des
produits financiers et des subventions d’investissement.
• En revanche, si la société exerce une activité partiellement exonérée, dans ce cas elle
doit dégager un pourcentage appelé Prorata pour le calcul de sa cotisation minimale.
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Exemple :
La société F a bénéficié des produits suivants au titre de l’exercice 2015. Elle est soumise au taux
normal de 0,5%.
C- Calcul de l’I/S dû
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1- Formule :
Après avoir calculé l’I/S et la CM, il convient de déterminer le montant de l’impôt dû au titre de l’exercice
comptable. Trois cas peuvent être distingués :
• 2ème cas : Si CM< I/S Calculé ; le montant de l’impôt dû est l’I/S calculé
Remarque :
• Dans tous les cas le montant de l’I/S dû ne peut être inférieur à 3000 Dhs.
2- Exemple d’application :
CM = 7650 DH
• Puisque l’I/S théorique est supérieur à la CM, donc : l’I/S dû 2015 = 41 250 DH
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Reliquat à payer au : 31/03/ N+1 Si total des acomptes < a l’impôt exigible (IS ou CM)
Exemple d’application :
• L’I/S dû au titre de l’exercice 2014 pour l’entreprise ICFF est de 8000 DH puisque l’exercice
2013 était déficitaire.
Travail à faire : Déterminer le montant des acomptes provisionnels et leurs dates limites de paiement pour
l’exercice 2015.
Résolution :
• Puisque l’exercice 2014 est un exercice déficitaire, donc le montant de l’impôt dû est égal au
montant de la CM de l’exercice.
• Cet excèdent de la CM sur l’impôt dû constitue un crédit d’impôt qui doit être imputé sur
l’excédent d’I/S sur la CM de l’exercice 2014.
B. Régularisation d’I/S
• A la fin du 3ème mois qui suit la clôture de l’exercice, la société doit régulariser le paiement
de l’I/S.
-Si L’I/S dû > la somme des acomptes versés : la différence constitue une dette envers l’Etat. Ce reliquat
doit être versé à l’Etat avant le 31 Mars de l’exercice suivant.
-Si l’I/S dû < la somme des acomptes versés : la différence constitue une créance chez l’Etat. L’excédent
d’impôt versé par la société est imputé d’office sur le premier acompte, et le cas échéant sur les prochains
acomptes dans la limite 4 acomptes.
Remarque :
• Si les 4 acomptes n’ont pas pu absorber cet excédent, le reliquat éventuel est récupéré par la
société auprès du ministère des finances avant le 31 janvier.
Exemple d’application :
Résolution :
©Moussaoui Mohamed®
Etudiant chercheur en Master Ingénierie Comptable, Financière et Fiscale-Fsjes Mohammedia.
Etudiant en cycle d’agrégation en gestion –Centre Régional des Métiers de l’éducation et de la Formation de Casablanca.
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Chapitre 2 : L’impôt sur les Sociétés
31 octobre 2015
• Donc, l’excédent de l’I/S sur la CM réalisé en 2014 est suffisant pour imputer l’excédent de la
CM sur l’I/S dégagé en 2013 (Crédit d’impôt).
En fin, on a donc :
Puisque l’I/S dû est supérieur à la somme des acomptes provisionnels, l’entreprise doit verser le reliquat
avant le 31/03/2015.
L’entreprise doit verser aussi avant le 31/03/2015 le 1er acompte qui est égal à :
Remarque :
• A compter du 1er Janvier 2013, la loi de finances a introduit une nouvelle contribution sociale
de solidarité sur les bénéfices qui s’applique aux sociétés soumises à l’I/S au titre des trois
exercices consécutifs.
• Cependant, les sociétés exonérées de l’I/S de manière permanente ne sont pas concernées
par cette contribution.
• La contribution sociale est calculée sur la base du bénéfice net de l’exercice comptable et
dont le montant est égal ou supérieur à 15.000.000 DH, selon les taux proportionnels sui-
vants :
Bénéfice en DH Taux
De >= 15MDHs et <=25MDHs 0.5%
De > 25MDHs et <=50 MDHs 1%
De > 50 MDHs et <=100 MDHs 1.5%
De 100 MDHs et Plus 2%
Avertissement : C’est un Effort Humain qui ne peut en tous les Cas être Complet. Donc je vous
demande de m’adresser Vos Remarques Via mon adresse email : Amoussaouimed@gmail.com
©Moussaoui Mohamed®
Etudiant chercheur en Master Ingénierie Comptable, Financière et Fiscale-Fsjes Mohammedia.
Etudiant en cycle d’agrégation en gestion –Centre Régional des Métiers de l’éducation et de la Formation de Casablanca.
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Chapitre 2 : L’impôt sur les Sociétés
31 octobre 2015
Bibliographie :
ABOULAJAOUAD Mohamed ,La fiscalité des entreprises, Edition 2010.
©Moussaoui Mohamed®
Etudiant chercheur en Master Ingénierie Comptable, Financière et Fiscale-Fsjes Mohammedia.
Etudiant en cycle d’agrégation en gestion –Centre Régional des Métiers de l’éducation et de la Formation de Casablanca.
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