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Français langue seconde, Dossier pédagogique

langue étrangère Le droit à l’éducation
Disciplines associées : histoire –
éducation civique
Lycée / B1 – B2

Introduction
« L’École en France »
C’est sous la Révolution qu’est pour la première fois défendu le principe d’une
éducation du citoyen prise en charge par l’État. Au XIXe siècle, les lois Ferry, en
imposant la gratuité et l’obligation de l’enseignement primaire pour les garçons et les
filles ainsi que la laïcisation des enseignements, instituent un service public
d’éducation qui maintient néanmoins une séparation stricte entre primaire et
secondaire. Deux siècles plus tard, la démocratisation a beaucoup progressé, mais
n’est pas achevée.

Voir sur ce thème : les revues TDC no 986 et TDC École no 48 « L’école en
France XVII-XXIe siècles ».

Dans cette séquence pédagogique, nous aborderons le droit à l’éducation en

partant du constat que ce droit, bien que fondamental, est inégalement respecté.
Nous étudierons des textes fondateurs tels quel la Convention internationale des
droits de l’enfant ou la lettre de Jules Ferry aux instituteurs. Enfin, les élèves seront
amenés à préparer un exposé pour présenter la situation dans leur pays (d’origine ou
de résidence) ou un pays de leur choix.

SOMMAIRE

Objectifs – Supports .............................................................................................. 2

Scénario pédagogique……................................................................................... 4
Fiches Élèves et Fiches Corrigés ....................................................................... 8
À propos ................................................................................................................. 15

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Disciplines associées : histoire –
éducation civique
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Objectifs - Supports

Objectifs
Culturels
o Le droit à l’éducation.
o La laïcité depuis Jules Ferry.

Communicatifs
o Compréhension écrite : lire pour s’informer. Comprendre un texte officiel
(Convention internationale des droits de l’enfant).
o Compréhension orale : comprendre un documentaire vidéo.
o Production orale : faire un exposé préparé et répondre aux questions.
o Interaction orale : commenter une carte présentant des données chiffrées.
o Production écrite : écrire un texte clair et détaillé faisant la synthèse et
l’évaluation d’informations empruntées à Internet. Prendre position.
o Tâche finale : présenter un exposé.

Langagiers
o Lexique : juridique.
o Grammaire : exprimer le droit et le devoir, revoir les temps du passé.

Transversaux
o Méthodologie de la préparation d’un exposé.
o Rechercher des informations sur Internet (maîtrise des TICE).
o Histoire – éducation civique.

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Documents supports

Document 1 sur le site officiel de l’Unesco : www.unesco.org.

Document 2 : texte de la Convention internationale des droits de l’enfant sur le site

www.droitsenfant.com, puis cliquer sur « la convention » (téléchargement de la
Convention possible sur cette même page).

Document 3 sur le site de l’Unicef : carte présentant la scolarisation des enfants

dans le monde www.unicef.org/french/sowc03/maps/map2.html

Document 4 : documentaire télévisé sur la laïcité sur le site de l’Institut national de

l’audiovisuel, www.ina.fr, puis rechercher la vidéo « école laïque » du 8/05/1982.

Document 5 : extrait de la lettre de Jules Ferry aux instituteurs sur le site

www.wikipedia.org/wiki, chercher « Jules Ferry ».

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Scénario pédagogique

Les Objectifs énoncés sont ancrés sur les recommandations du Cadre européen
commun de référence pour les langues (CECRL, Conseil de l’Europe, 2001) :
o Culturels/Interculturels (cf. chapitre V, 1. Compétences générales :
savoir, aptitudes et savoir-faire, savoir être et savoir apprendre).
o Communicatifs : activités de communication langagière et stratégies,
capacités traitées (cf. chapitre IV).
o Langagiers : compétences linguistiques, sociolinguistiques et
pragmatiques (cf. chapitre V, 2. Compétences spécifiques).

Les Documents supports constituent autant de types de « textes » authentiques

permettant de travailler les objectifs (cf. chapitre IV).

Tout au long de cette séquence, les élèves enrichiront leur lexique de termes
juridiques (une convention, une déclaration, une condamnation, ratifier, engager,
contraindre, entrer en vigueur, etc.). Tous ces termes seront repris soit sous forme
de fiche outils (que l’élève enrichira lui-même), soit sous forme de carte heuristique
en classe.

Trois étapes pouvant correspondre à trois séances de

cours

Étape 1 : tous à l’école ?

Objectifs et dispositif préconisé

– Comprendre un texte officiel (Convention internationale des droits de l’enfant).
– Écrire un texte clair et argumenté présentant son opinion personnelle.
– Commenter une carte avec des données chiffrées.
Dispositif : accès à Internet en salle multimédia ou sur des ordinateurs en classe,
utilisation d’un vidéoprojecteur possible pour l’activité 3.

Activité 1 : mise en situation

Demander aux élèves combien d’enfants, selon eux, ne vont pas à l’école dans le
monde ?
Leur proposer les trois nombres suivants : 150 000, 1 500 000 et 115 000.

L’enseignant pourra choisir de mener cette activité sous forme de discussion libre
en classe ou de laisser les élèves trouver ces informations sur Internet puis de
rassembler ces informations lors d’une mise en commun.

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Les élèves peuvent, au choix, chercher la réponse sur Internet (notamment sur le site
www.unesco.org : Document 1, taper dans l’outil de recherche « enfants non
scolarisés » pour aboutir à l’article « Les enfants non scolarisés ». Mesurer
l’exclusion de l’éducation primaire par le lien
www.uis.unesco.org/ev_fr.php?ID=6758_201&ID2=DO_TOPIC ou bien deviner la
réponse.
Près de 115 millions d’enfants (pratiquement deux fois la population totale de la
France !), dont une majorité de filles, ne vont pas à l’école. Dans les régions pauvres
d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient, les filles sont souvent privées d’école car elles
représentent traditionnellement une aide précieuse à la maison. Même en France,
les filles n’ont pas toujours eu accès à l’école aussi facilement que les garçons.
Autrefois, les écoles n’étaient pas mixtes et celles pour filles n’existaient pas partout
(source : www.defenseurdesenfants.fr/Kit_Pedagogique/#item_6).

Activité 2 : compréhension écrite d’un texte officiel, La Convention

internationale des droits de l’enfant
Document 2 : l’enseignant télécharge le document sur le site ou les élèves
consultent la Convention directement sur le site www.droitsenfant.com puis aller sur
« la Convention » (texte intégral).
Laisser le temps aux élèves de lire la première partie de la convention (41 articles :
ce travail peut être effectué à la maison préalablement à la séance). Distribuer
ensuite la Fiche Élève 1 (questionnaire sur la CIDE).

Activité 3 : expression orale à partir d’un document iconographique

Document 3 : L’enseignant projette la carte de la scolarisation des enfants dans le
monde (ou l’imprime) www.unicef.org/french/sowc03/maps/map2.html.
Ce document servira de support pour une discussion en classe :
Dans quelles parties du monde les enfants sont-ils pratiquement tous scolarisés ?
Dans quelles parties du monde les enfants sont-ils les moins scolarisés dans
l’enseignement primaire ? Pourquoi ?
La carte montre qu’aujourd’hui encore, dans le monde, plusieurs millions d’enfants
ne vont pas à l’école. Ce droit est inégalement respecté à l’échelle de la planète :
Ce document permettra de faire émerger les pays où globalement le droit à
l’éducation est plutôt respecté : les pays industrialisés mais aussi l’Amérique latine
ou la Chine qui ont des taux supérieurs à la moyenne mondiale.
Mener une discussion sur les raisons de cette non-scolarisation qui peuvent être très
complexes :
– dans certains pays d’Afrique, il peut y avoir jusqu’à plus de 80 élèves par classe,
– parfois, un enfant doit parcourir plusieurs kilomètres à pied pour y aller et rentrer
chez lui,
– parfois même, les écoles sont si petites que les enfants n’y vont que la moitié de la
journée, pour libérer les salles,
– d’autres enfants sont obligés de travailler pour faire vivre la famille,
– dans les pays en guerre, l’école est souvent interrompue et ne peut plus
fonctionner,
– dans de nombreux États d’Asie du Sud, des millions d’enfants ne sont pas
enregistrés à l’état civil et ne sont pas reconnus. Ces enfants ne peuvent ni aller à
l’école ni se faire soigner. On les appelle « les enfants invisibles ».

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Activité 4 : expression écrite (à faire à la maison)

Un dicton (du Tchad) dit : « Éduquer un garçon, c’est éduquer un seul individu,
éduquer une fille, c’est éduquer toute une nation ». Qu’en pensez-vous ?
N’hésitez pas à utiliser Internet pour rechercher des informations ou arguments.
Votre texte présentera votre position personnelle et sera argumenté.

Étape 2 : laïcité… Quelle histoire !

Objectifs de la séance et dispositif préconisé
– Comprendre un documentaire vidéo authentique.
– Réviser les temps du passé.
– Rechercher des informations sur Internet.
– Dispositif : accès à Internet en salle multimédia ou sur des ordinateurs en classe.

Activité 5 : mise en situation

Demander aux élèves s’ils connaissent la devise de la République française.
Puis, donner des exemples d’application de cette devise dans le cadre scolaire.
Par exemple :
Liberté
– L’école permet de développer le sens de la responsabilité.
– Pour être libre, il faut connaître ses droits et ses devoirs, se respecter, respecter
l’autre. À l’école, on apprend à obéir au droit et non à la force.
Égalité
– Les élèves sont égaux en droits et en devoirs
Fraternité
– C’est accueillir un nouveau, aider un enfant malade ou handicapé.
– C’est s’entraider et se venir en aide dans le travail et dans la vie scolaire, savoir
gagner et perdre dans le jeu, prêter et partager.
– Partager les ressources de l’environnement avec les autres.

Activité 6 : compréhension d’un document vidéo historique authentique

Distribuer la Fiche Élève 2.
Document 4 : les élèves vont sur le site www.ina.fr puis cherchent la vidéo « école
laïque » du 8/05/1982.
Les élèves sont ensuite amenés à chercher des informations complémentaires sur
Internet (Fiche élève 2).

Activité 7 : expression orale

En France ou en pays francophone, organiser une table ronde pour discuter de la
laïcité en France : avoir en commun un espace, l’école, qui accepte tous les élèves
quelque soit leurs différences et les fait travailler ensemble.
À l’étranger, prendre le temps d’expliquer aux élèves la notion de laïcité et discuter
d’exemples (s’il y en a) de laïcité dans le pays de scolarisation.
La laïcité est une liberté fondamentale de l’homme. En France, la citoyenneté est
clairement dissociée de l’appartenance religieuse, tout comme l’école publique qui
accueille tous les élèves quelles que soient leurs histoires et leurs appartenances.
C’est une notion difficile pour les élèves habitant en France et elle le sera également
pour les élèves de certains pays à l’étranger.

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Étape 3 : Jules Ferry révolutionne l’instruction

Objectifs et dispositif préconisé
– Compréhension écrite d’un texte officiel.
– Présenter un exposé.
– Dispositif : accès à Internet en salle multimédia ou sur des ordinateurs en classe.

Activité 8 : bilan des deux séances précédentes en construisant une frise

chronologique
Utiliser les dates concernant la loi Guizot, la loi Falloux, les lois Ferry, les différentes
dates concernant la scolarité obligatoire à 14 ans puis à 16 ans, le collège unique et
demander aux élèves de construire une frise chronologique avec ces différentes
dates de 1800 à 2000. Utiliser une échelle (1 cm = 10 ans) afin de mieux visualiser
les différentes périodes.

Activité 9 : compréhension écrite d’un texte officiel

Document 5 : extrait d’une lettre de Jules Ferry aux instituteurs. Consulter la page
concernant Jules Ferry sur le site de l’encyclopédie Wikipedia
www.wikipedia.org/wiki, puis consulter l’extrait de la lettre aux instituteurs.
Lire l’extrait de la lettre et répondre aux questions de la Fiche Élève 3.

Activité 10 : tâche finale et évaluation

Présenter un exposé
Les élèves choisissent un pays de leur choix (le pays de résidence pour les élèves à
l’étranger, le pays d’origine pour les élèves étrangers en France et de préférence un
pays qui appartient à l’environnement de l’élève afin de pouvoir interroger ses
parents, grands-parents, etc.). Ils devront préparer et présenter un exposé sur la
conquête du droit à l’éducation dans ce pays.
Ils pourront, notamment, interroger des personnes issues de ce pays sur la
scolarisation des enfants et des jeunes (jusqu’à quel âge est-elle obligatoire ?).
Cet exposé devra être clair et méthodique et souligner les points pertinents, tel
qu’attendu à ce niveau.

Prolongements possibles
Quelques sites d’information ou de mobilisation
www.unicef.fr
Fonds des Nations Unies pour l’enfance, fait partie des agences de l’ONU. Son rôle
est d’assurer à chaque enfant, santé, éducation, égalité et protection. L’Unicef est
devenue la principale agence internationale d’aide à l’enfance.

www.droitsenfant.com/index.htm
Tout ou presque sur les droits des enfants : Histoire des droits de l’enfant, situation
des enfants en France et dans le monde, travail des enfants dans le monde, textes
importants, bibliographie, pistes pour agir, adresses utiles…

Lecture : Ma Yan et P. Haski, Le Journal de Ma Yan, Ramsay, 2003 : livre émouvant

sur la vie quotidienne d’une écolière chinoise.

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NOM PRÉNOM CLASSE DATE

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Fiche Élève 1

Document 2 : Lire la Convention internationale des droits de l’enfant sur le site :

www.droitsenfant.com, puis « la Convention ».
Répondre ensuite aux questions suivantes.

1. Est-ce que tous les pays ont ratifié cette Convention ?

2. En quelle année, la France (ou le pays dans lequel vous êtes scolarisé) a-
t-elle/il ratifié la Convention ?

3. Quelle est la différence entre une Convention et une Déclaration ?

4. Relevez quatre ou cinq droits énoncés dans la Convention et qui vous

semblent fondamentaux ?

5. Comment la Convention définit-elle l’ « enfant » ?

6. Quels articles concernent particulièrement le droit à l’éducation ?

7. Qui doit favoriser ce droit ?

8. Comment ce droit doit-il être appliqué ? Quels sont les deux adjectifs
associés à ce droit ?

9. Qu’est-ce que l’analphabétisme ?

10. Article 32. Contre quoi l’éducation protège-t-elle ?

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Fiche Corrigé 1

Document 2 : Lire la Convention internationale des droits de l’enfant sur le site :

www.droitsenfant.com, puis « la Convention » et répondre ensuite aux questions
posées.

La Convention Internationale des droits de l’enfant est le premier instrument juridique

international ayant force obligatoire qui énonce toute la panoplie des droits de
l’homme : civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. En 1989, les
dirigeants mondiaux ont décidé que les enfants devaient avoir une convention
spéciale juste pour eux, car les moins de 18 ans ont souvent besoin d’une protection
et d’une assistance spéciales. C’était aussi un moyen de s’assurer que le monde
reconnaissait que les enfants, eux aussi, avaient des droits.

1. Est-ce que tous les pays ont ratifié cette Convention ?

Seuls les États-Unis et la Somalie n’ont pas encore ratifié cette Convention.
Les États-Unis ont signé la Convention sous la présidence de Bill Clinton mais
ne l’ont pas ratifiée car elle interdit toute condamnation à la peine de mort
suite à un crime commis par un enfant de moins de 18 ans.
Cette peine étant toujours aujourd’hui légale dans la Constitution de certains
États américains (abolie par la Cour suprême dans son arrêt Roper v.
Simmons de mars 2005), la ratification a été bloquée au Sénat américain
(même si elle n’est appliquée qu’à sa majorité). Cette Convention interdit donc
également la perpétuité réelle contre les personnes de moins de 18 ans, qui,
elle, n’a pas été abolie par la Cour suprême contrairement à la peine de mort ;
Quant à la Somalie, son nouveau gouvernement n’est pas encore reconnu par
l’ONU et ne peut donc être partie à un traité de droit international.

2. Quelle est la différence entre une Convention et une Déclaration ?

Contrairement à une Déclaration qui n’a aucun caractère contraignant pour les
États qui y adhèrent, une Convention engage les États signataires à mettre en
œuvre ce qu’elle promeut : en ratifiant la Convention internationale des droits
de l’enfant le 2 juillet 1990, l’État français a ainsi placé ce texte en amont de la
Constitution.

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3. En quelle année, la France (ou le pays dans lequel vous êtes

scolarisé) a-t-elle/il ratifié la Convention ?
La France est le 2e pays européen à avoir ratifié la Convention relative aux
droits de l’enfant. Ce traité international est entré en vigueur dans notre pays
le 2 septembre 1990. La France n’est cependant pas à l’abri de tous les maux
qui peuvent toucher les enfants : pauvreté, précarité, maltraitance, difficultés
d’accès aux services de santé, difficultés de scolarisation des enfants
handicapés ou voyageurs, etc.
Pour les autres pays, consulter la « liste des pays signataires » sur le site
www.droitsenfant.com.

4. Relever quatre ou cinq droits énoncés dans la Convention et qui

semblent fondamentaux ?
Les droits fondamentaux qui sont ceux de tous les enfants du monde :
o droit à une identité,
o droit à la protection contre la violence (traite des enfants, abus
physiques, enfants soldats, violence à l’école...),
o droit à un enseignement de qualité,
o droit à une bonne santé,
o droit à une opinion personnelle.

5. Comment la Convention définit-elle l’ « enfant » ?

La Convention définit l’« enfant » comme toute personne de moins de 18 ans,
sauf si la législation applicable accorde la majorité plus tôt. Dans certains cas,
les États sont obligés d’observer une certaine cohérence dans la définition des
âges minimum – par exemple, l’âge du premier emploi et de l’achèvement des
études obligatoires ; mais dans d’autres, la Convention repousse la limite sans
équivoque – par exemple, en interdisant l’emprisonnement à vie ou la peine
capitale pour les moins de 18 ans.

6. Quels articles concernent particulièrement l’éducation ?

Les articles 28 et 29.

7. Qui doit favoriser ce droit ?

Les États eux-mêmes.

8. Comment ce droit doit-il être appliqué ? Quels sont les deux adjectifs
associés à ce droit ?
L’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous.

9. Qu’est-ce que l’analphabétisme ?

Ne savoir ni lire, ni écrire.

10. Article 32. Contre quoi l’éducation protège-t-elle ?

L’éducation protège contre l’exploitation économique.

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Fiche Élève 2
Document 4 sur le site www.ina.fr, puis rechercher la vidéo « école laïque » du 8/05/
1982

1. Visionner avec attention le reportage, puis compléter, pour chacune des

dates ci-dessous, l’information qui correspond. Pour vous aider, les
noms mentionnés dans ce reportage sont : Condorcet, Jules Ferry,
Debré, Émile Combe, Guermeur.

1792 :

…../…….. 1882 :

1904 :

3 septembre 1940 :

1941 :

1944 :

1959 :

1977:

2. Compléter ces informations en cherchant les réponses aux questions

suivantes sur Internet :
– Quelle autre loi fut promulguée le 16 juin 1881 ?
– Qu’est-ce que la loi Guizot ? et la loi Falloux ?
– En quelle année la scolarité devint-elle obligatoire jusque 14 ans ?
– Jusqu’à quel âge est-elle obligatoire aujourd’hui en France ?
– Quelle est l’année du « collège unique » ?

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Fiche Corrigé 2

Document 4 sur le site www.ina.fr, puis rechercher la vidéo « école laïque » du

8/05/1982

1. Visionner avec attention le reportage, puis compléter, pour chacune des

dates ci-dessous, l’information qui correspond.
1792 : Le député Condorcet fait approuver son rapport sur l’instruction scolaire par la
Convention et réclame la gratuité de l’enseignement.
28 mars 1882 : Début de la laïcité. Jules Ferry, ministre de l’Instruction scolaire,
promulgue les lois instituant l’obligation scolaire pour les enfants de 7 à 13 ans.
1904 : Émile Combe, président du Conseil, interdit aux congrégations religieuses le
droit d’enseigner.
3 septembre 1940 : le régime de Vichy abroge l’interdiction d’enseigner faite aux
congrégations.
1941 : des subventions sont accordées aux écoles catholiques.
1944 : les subventions aux écoles privées sont supprimées.
1959 : loi Debré Cette loi permet le financement des écoles dites privées mais qui
passent contrat avec l’État.
1977 : loi Guermeur garantit aux établissements privés le respect de leur caractère
propre.

2. Compléter ces informations en cherchant les réponses aux questions

suivantes sur Internet :
– Quelle autre loi fut promulguée le 16 juin 1881 ?
L’école primaire gratuite. Il est important de noter que l’école fut d’abord publique,
puis gratuite et enfin obligatoire. Avec l’école publique, il est possible d’envoyer ses
enfants dans une école tenue par l’État. Puis, avec la gratuité, l’école peut être
obligatoire.
– Qu’est-ce que la loi Guizot ? et la loi Falloux ?
La loi Guizot (1833) oblige les communes à entretenir une école primaire pour les
garçons et la Loi Falloux (1850) oblige les communes à entretenir une école pour les
filles.
– En quelle année la scolarité devint-elle obligatoire jusque 14 ans ? en 1936
– Jusqu’à quel âge est-elle obligatoire aujourd’hui en France ? Jusque 16
ans (depuis 1959)
– Quelle est l’année du « collège unique » : 1975

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Fiche Élève 3

Document 5 : extrait de la lettre de Jules Ferry aux instituteurs. Consulter la page

concernant Jules Ferry sur le site de l’encyclopédie en ligne Wikipedia
www.wikipedia.org/wiki. Puis consulter l’extrait de la lettre aux instituteurs.

1. Quelle est la nature de ce document ?

2. À qui s’adresse-t-il ?

3. Quels sont les deux genres d’instruction que distingue l’auteur ?

4. Expliquez le dernier paragraphe du texte. Peut-on dire que de nos jours il est
toujours d’actualité ? Pourquoi ? Justifiez votre réponse par des exemples
précis.

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Fiche Corrigé 3

Document 5 : extrait de la lettre de Jules Ferry aux instituteurs. Consulter la page

concernant Jules Ferry sur le site de l’encyclopédie en ligne Wikipedia
www.wikipedia.org/wiki. Puis consulter l’extrait de la lettre aux instituteurs.

1. Quelle est la nature de ce document ?

C’est une lettre officielle.

2. À qui s’adresse-t-il ?
Elle s’adresse à tous les instituteurs.

3. Quels sont les deux genres d’instruction que distingue l’auteur ?

L’instruction religieuse qui doit se faire à la maison et l’instruction morale à
l’école.

4. Expliquez le dernier paragraphe du texte. Peut-on dire que de nos jours il est
toujours d’actualité ? Pourquoi ? Justifiez votre réponse par des exemples
précis.

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À propos

Conception : Marie-Line Périllat-Mercerot, Claude Renucci (CNDP)

Réalisation : Pôle Langues étrangères – FLES, direction de l’Édition (CNDP)

Intégration technique : François Thibaud

Intégration éditoriale : Danielle Merrien

Auteure : Brigitte Marie-Havel, professeur de français langue étrangère et seconde,

Bruxelles

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