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Il est impératif de maîtriser les calculs de TVA, la valorisation des stocks, la gestion de la trésorerie
et savoir établir un compte de résultat et un bilan.
Il faut là aussi prévoir et budgéter en fonction des différents flux. Les informations prises en compte
dans les budgets d’achats vont faire partie des décaissements en fonction des conditions de
règlements auprès des fournisseurs.
Si les solde de TVA est en faveur de l’entreprise (crédit de TVA), celle-ci peut en demander le
remboursement (sous certaines conditions) ou l’imputer sur les déclarations suivantes. Il faudra en
tenir compte dans les postes de décaissements, des encaissements ou bien le reporter sur la ligne
concernée de la TVA.
En ce qui concerne tous les règlements (clients, fournisseurs, organismes sociaux et autres),
l’entreprise tient compte de tous les paramètres nécessaires y compris les possibilités d’escompter
des effets émis auprès des clients pour ajuster le budget de trésorerie.
Les budgets étant établis, les informations budgétées permettent d’établir le bilan et le compte de
résultats différentiels
Actif Dettes
circulant
Autres informations :
- les créances clients inscrites au bilan seront encaissées pour moitié en janvier et février ;
- les charges administratives et de distribution sont réglées le mois suivant leur engagement ;
- le matériel acquis en février (cf budget des investissements) est payable en mars ;
- les stocks sont évalués au coût prévisionnel de production (au 1/1/N, le stock des produits est de
1 050 palettes) ;
- le montant des charges hors production est de 9 500 en janvier et février et de 10 000 € en mars ;
- les achats de matières premières sont évalués à 7 200 pour chaque mois.
En avril un organisme social doit rembourser la somme de 700 € (non portée au bilan du 31 /12)
ANNEXES
Budget de production
01 02 03 Total
Ce budget résulte de nombreux calculs pour être regroupés dans cette présentation.
Il est demandé de produire les budgets de TVA, des encaissements et décaissements et le budget de
trésorerie
Point méthode : prendre connaissance des conditions particulières de cette entreprise et établir les
budgets de telle sorte qu’ils soient compréhensibles et permettes de monter le bilan et le compte
de résultats prévisionnels.
La somme de 159 300 € sera portée au bilan prévisionnel de mars et les montants de TVA mensuels
dans le budget de TVA (en faisant attention aux différents taux de TVA éventuellement). Les sommes
TTC correspondent aux créances qui seront affectées au poste d’encaissements de trésorerie en
fonction des échéances connues.
Il est aussi possible de tenir des budgets HT et de calculer la TVA ligne par ligne pour l’inclure dans le
budget de TVA.
Le travail sur tableur est facilité par l’utilisation de formules et de report d’un tableau à un autre.
Le montant TTC, pour être utilisable, doit comporter des créances de même échéance. Ce qui n’est
pas le cas ici ; les charges de production sont payables le mois de leur consommation, les matières
premières sont réglables à 30 jours et les charges administratives le mois de leur consommation. ICI, il
faudrait donc ventiler le TTC selon les dates de règlement.
C’est à chacun de trouver une présentation la plus facilement exploitable et lors d’un examen à
s’adapter. Il n’y a pas de présentation type. (cf présentation différente dans le cours de finance-
trésorerie).
Budget de TVA
Janvier Février Mars Fin mars
En janvier, l’entreprise décaisse la TVA de décembre (3 000 €). En février l’entreprise devra verser
4 968 €.
Les montants des créances sont ici pris dans le budget des ventes (plus haut) en tenant compte des
conditions de règlement.
Si certains payent par effets, il est nécessaire de distinguer les montants sur une ligne réservée. Ainsi
les effets pouvant être escomptés sont facilement identifiables.
Immobilisations 6 000
Remboursement emprunt 4 000
Acompte IS 700
Budget de trésorerie
- comment se fait-il, qu’il y ait peu d’encaissements clients en janvier ? Que s’est-il passé en
novembre (payable en décembre et janvier et en décembre payable en janvier et février ?
Est-ce un accident ou un phénomène récurrent ?
Le déficit de février est peut-être dû à un manque de ventes de décembre – il faut identifier les causes
et trouver des solutions.
L’écart entre février – 6 680 € et le solde de mars + 14 780€ est de 21 460 €. Les ventes y sont pour
quelque chose (augmentation du chiffre d’affaires en février qui porte ses fruits en mars :
encaissements de février 36 080 € et mars 59 280 € ; différence favorable de 23 200 €).
Ce surplus de trésorerie n’a pas permis de payer totalement l’investissement 6 000 €. L’entreprise
aurait pu demander à le payer en deux fois. Ainsi le solde de trésorerie à fin mars aurait été positif de
348 €.
Quel est le délai moyen de règlement client et fournisseur ? Est-il favorable à l’entreprise ?
L’entreprise organise la présentation des budgets à sa guise. Il est conseillé de pratiquer de telle sorte
à ne rien oublier !
Il est possible d’ouvrir un budget « charges sans TVA » en indiquant ligne par ligne l’objet :
Assurance, dotation aux amortissements…). Il ne reste plus qu’à suivre les budgets en ayant calculé
les totaux annuels intéressants : CA HT 159 300 € pour le budget « ventes ».
Bilan au 31 mars
10 900 : à défaut d’autres explications, les 900 correspondent aux dotations indiquées dans le budget
de production.
Les retenues salariales ou précompte sont à reverser aux organismes sociaux avec les charges
patronales (645).
Les salaires nets sont en général payés en fin de mois sauf information contraire.
QCM
1 – quelle est l’incidence dans le budget de ventes de regrouper les ventes en France et les ventes à
l’exportation ?
2 – quel est le taux mensuel équivalent au taux annuel de 7 % (3 chiffres après la virgule)
A 0,565 %
B 0,655 %
c 0,765 %
3 – une entreprise prévoit un investissement de 6 000 000 €quel pense financer à hauteur de 80 %
par un emprunt au taux annuel de 7 %. Les échéances seraient mensuelles. Quel est le montant de
l’annuité constante mensuelle ? durée du prêt : 36 mois
A 187 273,27 €
B 177 273,27 €
c 167 273,27 €
4 – les salaires de base sont de 38 250 € auxquels il faut ajouter des primes de 1,50 %. Le taux de
retenues salariales est de 26 %, le taux de charges patronales de 51 %. Il a été versé 8 200 €
d’acompte et 2 342 € de saisies sur salaires. Quel est le montant net à verser ?
A 19 187,57
B 18 287,57
c 18 187,57
A 29 894
B 32 236
c 30 236
6 – la trésorerie du mois de mars est négative et l’entreprise à des effets commerciaux en attente. Elle
souhaite s’en servir. Quelles sont les actions à mener ?
7 – une entreprise ayant des difficultés pense améliorer sa trésorerie négative en utilisant
l’affacturage. Est-ce une bonne solution ?
A Oui
B Non
c Je ne sais pas
A La même
B 1 000
c - 952
REPONSE
1–c
2–a
3–b
4–c
5–a
6–c
7–b
8–c
9-c