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Said HARIRI
hariri@ensm-douai.fr
1 Introduction
→
– G0 x est dirigé selon la ligne moyenne, orienté de la gauche vers la droite
→ →
– G0 y et G0 z sont deux axes appartenant au plan de la section droite, confondus
avec ses axes principaux .
5
xx = σExx
0 0
[ij ] = 0 yy = − Eν σxx 0 (3)
ν
0 0 zz = − E σxx
D’après l’hypotèse de Navier Bernouilli, toute section droite plane avant déforma-
tion, reste plane après déformation. Soient donc une poutre droite et deux sections
droites (Σ) et (Σ’) de cette poutre, très proches l’une de l’autre. La fibre PP’ de lon-
gueur initiale l, s’allonge après déformation de dl. Cet allongement peut être décomposé
en (cf. Fig.1):
→
– une translation α selon l’axe G0 x
6
l α ω
Σ’) après
(Σ
P P’ déformation
dx
Σ’)
(Σ
Σ)
(Σ x
– une rotation autour d’un axe appartenant au plan de la section droite, générant
→ →
un allongement pouvant être mis sous la forme: β y + γ z (soit:− GP ∧ ω avec
→ → →
ω= −β ey +γ ez )
La déformation xx peut alors s’écrire comme une fonction linéaire de y et z:
xx = a + b y + c z (4)
Commme la contrainte est proportionnelle à l’allongement (σ = E ), la contrainte
normale est également une fonction linéaire de y et de z:
σxx = k1 + k2 y + k3 z (5)
soit:
0
RR RR
k1 S +RRk2 S y dS + k3 S z dS = 0
M2 + S z σxx dS = 0 (9)
RR
M3 − S y σxx dS = 0
RR RR
Or, S
y dS et z dS sont les moments statiques de la section S, en G, centre de
S
→ →
gravité, par rapport à G y et G z , axes principaux de la section droite. Ces moments
statiques sont nuls:
( RR
mGz = S y dS = 0
RR (10)
mGy = S z dS = 0
soit:
k1 = 0RR
M2 + S z (k2 y + k3 z) dS = 0 (12)
RR
M3 − S y k2 y + k3 z) dS = 0
soit:
k1 = 0 RR
RR
M2 + k2 S yz dS + k3 S z 2 dS = 0 (13)
RR RR
M3 − k2 S y 2 dS − k3 S yz dS = 0
RR
Or, yz dS est le moment produit d’inertie de la section droite par rapport à
S
→ → RR
ses axes principaux d’inertie G y et G z . Ce moment est nul. De plus, S y 2 dS et
RR 2
S
z dS sont les moments quadratiques d’inertie de la section droite par rapport aux
→ →
axes G z et G y , notés respectivement: I3 et I2 . On a donc:
k1 = 0
M2 + k3 I2 = 0 (14)
M3 − k2 I3 = 0
8
soit:
k1 = 0
k3 = − MI22 (15)
k2 = MI33
M3 M2
σxx = y− z (16)
I3 I2
M3
σxx = y (17)
I3
P
y
z
G
C’est à dire que la contraite normale est répartie linéairement dans la section droite
et est maximale pour les points les plus éloignés de l’axe de flexion (cf. Fig.3).
9
Définition 1 (Axe neutre) Par définition, l’axe neutre est le lieu des
points où la contrainte normale σxx est nulle.
Dans notre cas, l’axe neutre a pour équation y = 0 et coı̈ncide avec la fibre moyenne
(cf. Fig.3).
Zone tendue
Zone comprimée
M3 > 0 Fibre moyenne M3 < 0
2.5 Dimensionnement
2.5.1 Matériaux symétriques
|σxx | ≤ σu (18)
L’equation de résistance s’écrit donc:
|M3 |
v ≤ σu (19)
I3
10
ou
I3 |M3 |
≥ (20)
v σu
Zone tendue
v1
v2
Zone comprimée
Zone tendue
y
v2
v1
z
Zone comprimée
La poutre idéale, de rendement optimal, devrait être telle que toutes les fibres
subissent les contraintes limites. La distribution des contraintes en flexion pure plane
montre qu’il faudrait pour cela que toutes les fibres soient des fibres extrêmes.
12
Dans le cas d’un matériau ayant des contraintes limites en traction et en compression
égales en valeurs absolues, la section d’un telle poutre devrait être constituée de deux
membranes identiques de même épaisseur (cf. Fig.6).
y
S/2
e v0=h/2
z G
e v0=h/2
S/2
h2 h2
IG→z (S) = 2 IG→z (S1 ) + 2 S1 ≈S (24)
4 4
Le module d’inertie correspondant de cette poutre idéale serait:
I0 I →(S) Sh
= Gz = (25)
v0 h/2 2
Le rendement de cette poutre idéale serait égal à 1.
→ 3
Le moment d’inertie par rapport à l’axe Gz est I = b12h
. La distance maximale par
h
rapport à cet axe est v = 2 L’aire de la section est S = b h. Le module d’inertie de la
poutre idéale correspondante est: S h/2 = b h2 /2. Le rendement de la section roite est
donc égal à:
I 2 b h3 2 2 1
ρ= = 2
= (27)
v Sh 12 h b h 3
→ 4
Le moment d’inertie par rapport à l’axe Gz est I = π 4R . La distance maximale par
rapport à cet axe est v = R. L’aire de la section est S = π R2 . Le module d’inertie de
la poutre idéale correspondante est: S h/2 = π R3 . Le rendement de la section droite
est donc égal à:
I 2 π R4 1 1 1
ρ= = 3
= (28)
vSh 4 R πR 4
14
(R + e)2 + R2 2 R2 + 2 R e + e2 e2
I 2 1 e
ρ= = = = + + (29)
vSh 4 R2 4 R2 2 2 R 4 R2
Soit:
I 2 1
ρ= ≈ avec e/R ≈ 0 (30)
vSh 2
15
y
ω
dx dω +
y
x
z Σ R
M3 > 0
Les sections (Σ) et (Σ)’ sont distantes de dx avant déformation (cf. Fig.10). La fibre
à la côte y, de longueur dx avant déformation, s’allonge de ∆ tel que:
∆ σxx M3
= xx = = y (31)
dx E E I3
Soit:
M3
∆= y dx (32)
E I3
Soit dω l’angle de rotation de la section droite par rapport à sa position initiale (le
sens positif est le sens trigonométrique). Si on reste dans le domaine élastique des petites
déformations, cet angle dω est très petit, et on peut le confondre avec sa tangente. Dans
ces conditions, on a:
∆ M3
dω = − =− dx (33)
y E I3
Remarque : Plus ce terme de flexibilité est grand, plus dω est grand, c’est
à dire plus la poutre est flexible
E I3 (35)
→
est appelé coefficient de rigidité à la flexion selon l’axe Gz .
dx
ω
dω
−1
dω E I3
R= =− (36)
dx M3
(
dx
R
= dω = − EMI33 dx
(37)
1
R
= − EMI33
17
Soit la poutre et le chargement définis sur la Fig. 12. Déterminer les diagrammes
des efforts tranchants et des moments fléchissants ainsi que la contrainte normale
maximale, le rayon de courbure de la fibre moyenne et la flèche au centre de la
poutre
Application numérique
l = 400 mm
a = 100 mm
E = 200000 MPa (38)
P = 300 N
σ = 160 MPa
u
P P
a a
A B
l
Pour 0 ≤ x < a
(
T = −P
(39)
M3 = P x
Pour a ≤ x < l − a
(
T = −P + RA
(40)
M3 = P x − RA (x − a) = P a
Pour l − a ≤ x < l
(
T = −P
(41)
M3 = P (l − x)
18
On a donc les diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissants sui-
vants (cf. Fig.13). Dans la partie centrale de la poutre (pour a ≤ x < l − a, l’effort
tranchant est nul, et le moment fléchissant est constant. On est donc dans le cas de la
flexion pure circulaire. La contrainte normale est alors donnée par:
P RA RB P
A B
M3
σxx = y (42)
I3
et le rayon de courbure de la fibre moyenne est:
E I3
R= (43)
M3
L’inertie de la section est:
b h3
I3 = (44)
12
La distance maximale du centre de gravité est v1 = v2 = v = h/2
19
|M3 | 6 |M3 |
|σmax | == (45)
I3 /v b h2
Puisque h=3 b, la contrainte maximale peut s’écrire:
6 M3 2 |M3 |
|σmax | = 3
= (46)
9b 3 b3
La condition de résistance s’écrit:
|σxx | ≤ σu (47)
Soit:
2 |M3 |
≤ σu (48)
3 b3
Soit encore:
2 |M3 |
b3 ≥ (49)
3 σu
Soit finalement:
2 Pa
b3 ≥ (50)
3 σu
On doit donc vérifier:
r
3 2 300 . 100
b≥ ≈ 5 mm (51)
3 160
Si b=5 mm, alors h=15 mmm et:
3
E I3 200000 5(15)
12
R= = ≈ 9375 mm (52)
|M3 | 300 . 100
La flèche au centre vérifie l’équation (cf. Fig.14):
x2 + 1002 = R2 (53)
Soit:
p
x= (9375)2 − 104 (54)
D’où la valeur de la flèche recherchée:
f = R − x = 0.53 mm (55)
20
P P
f
100
x
R
YN β y
x2 γ
α
M
z G
ZN Axe
x3 neutre
Fig. 15 – Flexion pure déviée
→ →
Soit Gx2 l’axe portant le moment M, et α l’angle entre cet axe et Gy (cf. Fig.15).
La contrainte normale de flexion a pour expression:
M3 M2
σxx = y− z (56)
I3 I2
Avec: M3 = M sinα et M2 = M cosα
21
L’axe neutre est le lieu où la contrainte normale de flexion est nulle. Dans le repère
→ →
principal (G, y , z ), cette condition s’écrit:
M3 M2
σxx = y− z = 0 en tout point P(x,y,z) ∈ l’axe neutre (57)
I3 I2
Soit:
z M3 I2
= (58)
y M2 I3
→
Soit β l’angle entre l’axe neutre et Gy, il vérifie:
z M3 I2 I2
tan β = = = tan α (59)
y M2 I3 I3
M3 M2
σxx = y− z (62)
I3 : I2 :
M sin α M cos α
= [x2 cos α − x3 sin α] − [x2 sin α + x3 cos α] (63)
I3 I2
M
= [sin α (x2 I2 cos α − x3 I2 sin α) − cos α (x2 I3 sin α − x3 I3 cos α)] (64)
I2 I3
M
x2 (I2 − I3 ) sin α cos α − x3 I2 sin2 α + I3 cos2 α
= (65)
I2 I3
22
Comme:
2 2 I2 +I3 I3 −I2
Ix2 = I2 cos α + I3 sin α =
2
− 2
cos(2 α)
I2 +I3 I3 −I2
Ix3 = I2 sin2 α + I3 cos2 α = 2
+ 2
sin(2 α) (66)
Ix2 x3 = (I2 − I3 ) sin α cos α
on obtient:
M
σxx = [x2 Ix2 x3 − x3 Ix3 ] (67)
I2 I3
Comme on a également:
I2 I3 = Ix2 Ix3 − Ix22 x3 (68)
on arrive à:
M
σxx = [x2 Ix2 x3 − x3 Ix3 ] (69)
Ix2 Ix3 − Ix22 x3
→ →
L’équation de l’axe neutre dans le repère (G,x2 ,x3 ) s’écrit donc:
x2 Ix x
= tan γ = 2 3 (70)
x3 Ix3
M
σxx = [x2 Ix2 x3 − x3 Ix3 ] (72)
Ix2 Ix3 − Ix22 x3
M
= [Ix x (YN cos γ − ZN sin γ) − Ix3 (YN sin γ + ZN cos γ)] (73)
Ix2 Ix3 − Ix22 x3 2 3
M
= [YN (Ix2 x3 cos γ − Ix3 sin γ) − ZN (Ix2 x3 sin γ + Ix3 sin γ)] (74)
Ix2 Ix3 − Ix22 x3
Comme tan γ = Ix2 x3 /Ix3 , le coefficient de YN est nul. Donc finalement:
M
σxx = − [Ix x sin γ + Ix3 cos γ] ZN = K ZN (75)
Ix2 Ix3 − Ix22 x3 2 3
23
Soit:
( RR
MN − K S ZN2 dS = 0
(77)
K = IMYN = MINN
N
où IN est le moment d’inertie de la section par rapport à l’axe neutre. Soit finale-
ment:
MN
σxx = ZN (78)
IN
2.8.4 Déformation
I2 M3
tan β = (80)
I3 M2
24
M3 génère donc des contraintes σxx (x), normales à la section droite, telles que :
M3 (x)
σxx (x,y,z) = y (83)
I3 (x)
La matrice des contraintes s’écrit donc:
σxx 0 0
[σij ](G,x,y,z) = 0 0 0 (84)
0 0 0
25
y = f (x) (85)
y
N
M
s
t
O’
R(x)
B’
3.2.1.2 Ligne moyenne déformée d’une poutre droite Dans le cas d’une
poutre droite, on montre que:
d2 f (x) M3 (x)
2
=− (87)
dx E I3 (x)
y Ligne moyenne
y=f(x) x
1 M3 (x)
=− (88)
R(x) E I3 (x)
La ligne moyenne déformée, d’équation y=f(x), est une courbe plane, continue,
orientée de la gauche vers la droite, dont le rayon de courbure vérifie:
1 ¨
f (x)
= 3/2 (89)
R(x) ˙ 2
1 + f (x)
f¨(x) M3 (x)
3/2
=− (90)
E I3 (x)
2
1 + f˙(x)
Or:
→
y=f(x) donne la position, selon l’axe O y , du point d’abscisse x, appartenant à
la ligne moyenne avant déformation
df (x)
Donc, dx
représente une quantité de l’ordre de ij ( dfdx
(x) dv
= dx , où v est le dé-
→
placement du point selon O y ). Si on reste dans le domaine élastique des petites
2
déformations, où on néglige les termes d’ordre 2ij , on peut prendre dfdx (x)
≈ 0, d’où
l’équation différentielle de la ligne moyenne déformée (Eq.87).
x0
x0
x0
– Physiquement, dfdx(x)
représente l’angle de rotation de la section droite d’abscise x
par rapport à sa position initiale (cf. Fig. 19). Pour un encastrement (qui bloque
28
df (x)
tous les degrés de liberté) de la section d’abscisse x = X0 , on aura dx
(x =
X0 ) = 0
y
x x
ω
dω
t
dωω
VO
P
MO
O HO A
l
Soit:
2
˙ x
E I3 f (x) = P −lx+A (94)
2
Soit:
x3 x2
E I3 f (x) = P −l +Ax+B (95)
6 2
Avec comme conditions aux limites (encastrement en x=0):
(
f (x = 0) = 0 soit: B = 0
(96)
f˙(x = 0) = 0 soit: A = 0
d’où:
h i
f˙(x) = P x2 − l x
E I3
h 23
i
2
f (x) = E I3 x6 − l x2
P
3
(97)
f (x = l) = − 3PElI3
3
f (x = l/2) = − 485 PE lI3
Exemple : Soit une poutre droite d’inertie constante, de longueur l, sur deux
appuis simples en A et B, supportant une charge répartie de densité q sur toute
sa longueur (cf. Fig.21). Déterminer la valeur de la flèche maximale.
30
RA RB
q
A B
l
Réactions d’appuis
Les appuis simples en A et B génèrent des réactions verticales RA et RB (cf. Fig.21)
L’équilibre de la poutre et la symétrie du problème permettent d’écrire:
ql
RA = RB = (98)
2
Eléménts de réduction
(
T2 = RA − q x = q 2l − x
2 2 (99)
M3 = −RA x + q x2 = −q 2l x + q x2
Equation de la déformée
2
lx x
E I3 f¨(x) = q −q (100)
2 2
Soit:
2 3
lx x
E I3 f˙(x) = q −q +A (101)
4 6
Soit:
l x3 x4
E I3 f (x) = q −q +Ax+B (102)
12 24
Avec comme conditions aux limites (appuis simples en A et B):
(
f (x = 0) = 0 d’où B = 0
l3
(103)
f (x = l) = 0 d’où A = −q 24
D’où:
h i
f˙(x) = q l x2 x3 l3
E I3 4
− 6
− 24
h i (104)
q l x3 x4 l3 x
f (x) =
E I3 12
− 24
− 24
31
Flèche maximale f˙(x) est nulle pour x=l/2, chose prévisible, compte tenu de la
symétrie de la géométrie et du chargement. La rotation de la section droite pour x=l/2
est nulle, et:
5 q l4
f (x = l/2) = (105)
384 E I3
RA P RB
I II III IV M0 V q
a1 A B
a2
a3
a4
a45
Soit une poutre droite reposant sur deux appuis simples de même niveau et sup-
portant un nombre n de charges quelconques (cf. Fig.22). Cette poutre peut être divi-
sée en (n+1) tronçons, correspondant chacun à une expression particulière de l’effort
tranchant (T(x)) et du moment fléchissant (M(x)) et donc de la dérivée seconde de
la déformée (f¨(x)). L’intégration des (n+1) équations de la forme f¨(x) = − EMI33(x)
(x)
fait apparaı̂tre 2n+2 constantes d’intégration, que l’on détermine à partir des 2(n+1)
conditions suivantes:
– Au niveau des deux appuis, la flèche est nulle (soit 2 conditions)
– En un point intermédiaire, on écrit la continuité de f˙(x) et de f(x) (soit 2N
équations au total):
– n conditions pour la continuité de f˙(x)
– n conditions pour la continuité de f(x)
Au total, on obtient 2n+2 équations à 2n+2 inconnues: le problème est soluble,
mais peu pratique.
zone I: MI = 0 = −E I f¨1 (x)
zone II: MII = −RA (x − a1 ) = −E I f¨2 (x)
zone III: MIII = −RA (x − a1 ) + P (x − a2 ) = −E I f¨3 (x) (106)
(x−a3 )2
MIV = −RA (x − a1 ) + P (x − a2 ) + q 2 = −E I f¨4 (x)
zone IV:
2
MV = −RA (x − a1 ) + P (x − a2 ) + q (x−a2 3 ) + M0 = −E I f¨5 (x)
zone V:
˙ = C1
zone I: EI f1 (x)
˙ = RA (x−a1 )2
zone II: EI f2 (x) + C2
2
˙ (x−a1 )2 2
zone III: EI f3 (x) = RA 2 − P (x−a2 2 ) + C3 (107)
˙ = RA (x−a1 )2 2 3
− P (x−a2 2 ) − q (x−a6 3 ) + C4
zone IV: EI f4 (x)
2
˙ (x−a1 )2 2 3
− P (x−a2 2 ) − q (x−a6 3 ) − M0 (x − a4 ) + C5
zone V: EI f5 (x) = RA 2
f˙1 (x = a1 ) = f˙2 (x = a1 )
soit C1 = C2
f˙ (x = a ) = f˙ (x = a )
soit C2 = C3
2 2 3 2
(108)
˙ ˙
f3 (x = a3 ) = f4 (x = a3 ) soit C3 = C4
˙
f4 (x = a4 ) = f˙5 (x = a4 ) soit C4 = C5
Soit:
C1 = C2 = C3 = C4 = C5 = E I f˙1 (x = 0) = C (109)
zone I: E I f1 (x) = C1 x + D1
3
zone II: E I f2 (x) = C1 x + RA (x−a6 1 ) + D2
3 3
zone III: E I f3 (x) = C1 x + RA (x−a6 1 ) − P (x−a6 2 ) + D3
3 3 4
E I f4 (x) = C1 x + RA (x−a6 1 ) − P (x−a6 2 ) − q (x−a 3)
zone IV: + D4
24
3 (x−a2 )3 (x−a3 )4 2
E I f5 (x) = C1 x + RA (x−a6 1 ) − P 6 − q 24 + m0 (x−a2 4 ) + D5
zone V:
(110)
33
D1 = D2 = D3 = D5 = D5 = E I f1 (x = 0) = D (112)
Soit, sous forme condensée:
(x − a1 )3
h i
˙
E I f (x) = E I f (x = 0) x + [E I f (x = 0)]1 + RA ]
6
2 (113)
(x − a2 )3 (x − a3 )4 (x − a4 )2
− P − q + M0
6 3 24 4 2 5