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De ce fait, une politique publique est un objet difficile à définir car il varie
dans le temps (l'action publique recouvre des domaines d'intervention
beaucoup plus larges qu'il y a 30 ou 40 ans), et dans l’espace (on ne trouve pas
la même conception de l’intervention de l’Etat suivant les pays). Comment dans
ces conditions, trouver une définition valide et cohérente qui rend compte de
cette diversité ? Plusieurs tentatives peuvent être citées mais aucune n’est
véritablement satisfaisante.
Ainsi, les politiques publiques selon ‘’Laswell ‘’: who gets what, when and
how ? (C’est à dire qui obtient quoi, quand et comment?) . Il s’agit d’une
définition très imprécise, on ne sait pas qui fait quoi. Qui sont les acteurs des
politiques publiques ? Cadrage beaucoup trop flou pour être satisfaisante.
Une autre définition est celle de ‘’Dye’’ : tout ce qu’un gouvernement décide
de faire ou de ne pas faire. Cette définition insiste sur la notion de choix, ce qui
signifie que derrière chaque politique publique, il y aurait des objectifs et des
motivations, et minore l’importance des acteurs non publics qui peuvent
intervenir dans l’élaboration des politiques publiques.
Toutefois, des problèmes subsistent encore. ‘’Quels sont les liens entre les
décisions ?’’ ‘’Les buts et les moyens comment sont ils définis? Par qui ?’’ ‘’Qui
sont les acteurs ?’’. Plusieurs questions sont encore laissées sans réponses.
L’analyse des politiques publiques fait son apparition dans les années 1950,
aux Etats unis, il y a à ce moment là une forte articulation entre analyse et
pratique : les premiers analystes sont en même temps des praticiens de l’action
publique.
L’évaluation dont il est question ici, vise à apprécier la valeur d’une action
publique. or, selon sa place (décideur politique, opérateur, bénéficiaire),
chacun peut avoir un point de vue différent sur l’action menée. Ainsi il est
possible de développer plusieurs jugements de valeur sur la même action.
Evaluer une politique menée au nom de l’intérêt général, c’est prendre en
compte l’ensemble de ces points de vue. Dans son article 15, la déclaration des
droits de l’homme et du citoyen, précise: «La société a le droit de demander
compte à tout agent public de son administration». L’évaluation analyse des
systèmes d’action, pour comprendre la chaîne des causes, et savoir à quoi
attribuer le résultat. Enfin, l’évaluation doit contribuer à éclairer la décision,
stratégique ou opérationnelle.
Pour répondre à cette question on va traiter dans une première partie les
différents types des politiques publiques, leurs éléments constitutifs, et les
tapes de leur évaluation (première partie). Quant à la deuxième partie, elle
sera consacrée à la l’évaluation des politique publique au Maroc (deuxième
partie) .
Première partie :
+ Politique constitutive : L'action publique consiste à édicter des règles sur les
règles ou sur le pouvoir ; elles fixent en quelque sorte des procédures à suivre
que doivent respecter les acteurs des politiques publiques.
a- Elaboration du diagnostic :
Cette étape consiste à définir des hypothèses de scénarios qui feront l’objet
d’une étude détaillée lors d’une étape suivante. Il est souhaitable d’en
définir le nombre. Ces hypothèses intègrent des éléments de cadrage
financier.
Le ministre peut décider, après avoir entendu les membres du comité de
pilotage, de retenir les scénarios esquissés dans le rapport opérationnel, en
tout ou en partie, ou d’en formuler d’autres.
Cette étape est consacrée à préciser les modalités techniques et les divers
impacts de chacun des scénarios retenus par le ministre, les conséquences
sur les l’organisation des services et les personnels de chaque scénario sont
précisément déterminées.
d- Décision :
Le choix du scénario par le ministre peut être précédé par une phase de
consultation avec les partenaires et les représentants du personnel. Cette
consultation serait plus aisée que les représentants du personnel auront été
régulièrement informés du déroulement de la démarche.
Deuxième partie :
Le parlement
Pour mettre en œuvre ses nouvelles compétences, le parlement a opté pour les
trois choix suivants :
Conclusion
Bibliographie :