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UNIVERSITE CADI AYYAD

ENSA- MARRAKECH

Théorie de la perturbation

1 Principe général …. (Ĥ 0  E n0 ) | 1   (Vˆ  E n1 ) | 0  0 (10)


1.1 Position du problème
Au 2ème ordre en  :
2 Résolution approchée de l’équation aux valeurs (Ĥ 0  E n0 ) | 2   (Vˆ  .E n1 ) | 1   E n2 | 0  0 (11)
propres
Nous souhaitons donc résoudre
(au qème ordre en :
Ĥ( ) |  ( )  E(  ) |  ( )  (5)
(Ĥ0  En00 ) | q   (Vˆ  En1 ) | q - 1  ...  Enq | 0  0 )
Nous admettrons que E(  ) et |  ( )  peuvent
se développer sous la forme
 
E(  )   q . q ; |  ( ) 
q 0
  .| q 
q 0
q Considérons l’ensemble des états propres de Ĥ( )
associés à des valeurs propres E(  ) qui tendent
vers E n lorsque   0 . Cet ensemble est
0
(6)
nécessairement un sous-espace vectoriel de
|  ( ) | 0   | 1  ....  q | q  ... dimension égale à g n , degré de dégénérescence
 0 0
E ( )   0  .1  ...  q . q  ...   q . q (7) de E n . En particulier, si E n est non dégénérée,
q 0 celle-ci ne peut donner lieu qu’à une seule valeur
Evidement nous supposons que ces deux propre E(  ) . Donc, deux cas de figure bien
séries convergent. Puisque l’énergie est 0
distincts peuvent se produire suivant que E n est
forcément fini est l’état devra être bien dégénérée ou non dégénérée.
définie.
    2 Perturbation d’un niveau non dégénéré
Ĥ( )   q . | q   (Ĥ 0 +  0 .Vˆ )   q . | q  Considérons un niveau d’énergie non dégénéré de
q  0  q  0 
Ĥ 0 , d’énergie E n0 et état propre | 0  .
 q    q'   q 
(Ĥ 0 +  0 .Vˆ )  
 q 0
 . | q   
  q 0
 . q ' . 
  q 0
 . | q 
 2.1 Corrections de l’énergie au 1er ordre
(8) En projetant l’équation (9) d’ordre 1 sur
 0 |  ni |  n | , on obtient
Pour que cette équation soit vérifiée quel que soit
 (mais vérifiant   1 ), il est nécessaire
d’égaler les coefficients des puissances successives  0 | (Ĥ 0  .E n0 ) | 1    0 | (Vˆ  .E n1 ) | 0  0
de  . On obtient ainsi, pour les terme d’ordre 0, 1, (15)
2 et q en  (en général le 2ème ordre suffit) : soit, en utilisant  0 | Ĥ 0  0 | E n0 et les relations
(13) et (14) :
|  ( ) | n | n 0   | n1  2 | n 2  En1  0 | Vˆ | 0  (16)
| 0   | 1   | 2  2

En  E n0  .E n1  2 .E n2 2.2 Corrections de l’état propre au 1er ordre


En projetant maintenant l’équation (10) d’ordre 1
Ĥ( ) |  ( )  E(  ) |  ( ) 
sur   ip | on obtient :

(Ĥ 0 + 0 .Vˆ ).(| 0   | 1  2 | 2 ) 


  ip | (Ĥ 0  .E n1 ) | 1     ip | (Vˆ  E n1 ) | 0  0 (17)
( E n0  .E n1  2 .E n2 ).(| 0   | 1  2 | 2 )
ce qui nous donne
1
  ip | 1    ip | Vˆ | 0 , p  n
A l’ordre zéro en  : En0  Ep
0

(Ĥ 0  E n0 ) | 0  0 (9) (18)

Au 1er ordre en  :

A. Ayadi Quantique : Perturbations


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On peut ainsi obtenir successivement les 3 Perturbation d’un niveau dégénéré


projections de |1> sur tous les états |   i La difficulté tient au fait que l’état | 0  , état
p
possibles. Il vient donc alors propre de Ĥ 0 , n’est plus déterminé de façon
unique. Il peut être égal à l’un quelconque des
  ip | Vˆ |  n 
| 1  
pn i En0  E 0p
|  ip  (19) états |q> ou à une combinaison linéaire de ceux-ci.
C’est à dire qu’il appartient au sous-espace propre
associé à En0 .
Le niveau En0 dégénéré g p fois ( {|  pj },
0
i = 1, ..., g p états propres de Ĥ ) donne
  ip | Vˆ |  n 
|  n ( ) |  n   
pn i E n0  E 0p
|  i
p naissance, sous l’effet de la perturbation W à f p
énergies distinctes ( 1  f p  g p ).
En projetant l’équation (10) d’ordre 1 sur h'i p|, on
obtient   n | Vˆ | 0  En   n | 0  (25)
2.3 Corrections de l’énergie au 2nd ordre i 1 i
On projette maintenant l’équation (11) d’ordre 2
puis en insérant une relation de fermeture :
sur   n | , et on obtient |  n |  n      ni | Vˆ |  pj   qj | 0  E n1   ni | 0 
  | (Ĥ 0  .E 0 ) | 2     | (Vˆ  .E 1 ) | 1   .E 2   |   0
n n n n n n n
q j

(20)
soit, en utilisant les mêmes relations que
précédemment : (26)
|  ip | Vˆ |  n |2 Comme | 0   p , le produit scalaire   qj | 0 
En2   En0  E 0p
(21) n’est non nul que si q = p. Il reste donc
pn i
   ip | Vˆ |  pj   pj | 0   1   ip | 0 
L’effet du niveau E p0 est donc de "repousser" le j

niveau d’énergie E n0 . Il faut de plus remarquer que    ni | Vˆ |  nj   nj |  n0  En1   ni |  n0 


pour un état fondamental, on a toujours En0  Ep0
j
(27)
(pour tout q). La correction en énergie du 2nd
Les éléments de matrice   ni | Vˆ |  nj  sont en fait
ordre est donc toujours négative.
les éléments de matrice de la restriction de V̂p au
2.4 Bilan
sous-espace propre  p que nous noterons V̂n .
On peut réécrire l’ensemble des corrections
trouvées, en remarquant que dans chaque terme il L’ensemble des gp équations (27) pour
apparaît  .Vˆ qui est égal Ŵ à une fois que l’on a i = 1, ..., g n représente une équation aux valeurs
substitué  0 à  . On obtient alors simplement : propres dans Ep. L’état |0i est donc un état propre
de V̂n . La résolution de l’équation aux valeurs
|  ip | Vˆ |  n | 2
E n  E n0    n | Vˆ |  n   
pn i E n0  E 0p
propres

(22) On remarque donc que pour trouver l’ensemble


  ip | Vˆ |  n  des corrections à l’ordre 1 de la théorie des
|  n |  n   
q p i En0  E 0p
|  ip  perturbations, il suffit de diagonaliser
successivement les restrictions V̂p à chacun des
(23)
sous-espaces propres  n de Ĥ .
0

qui ne fait plus apparaître le paramètre 


introduit. On voit ici que les conditions de validité Exemple : suite de l’Oscillateur
(ordres successifs d’importance décroissant
suffisamment rapidement pour obtenir une
convergence de la série) imposent la condition :
  ip | Vˆ |  n  En0  E 0p (24)

A. Ayadi Quantique : Perturbations

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