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Introduction ..................................................................................................................... 3
1. Points d’apports volontaires – Points de regroupements ............................................ 6
L’apport volontaire ................................................................................................................. 6
Le point de regroupement ou point de proximité ................................................................. 6
2. 3 grands types d’organisation actuelle sur les points d’apports volontaires ................ 7
Séparation des matériaux en deux fractions (bi-flux) ............................................................ 7
Séparation des matériaux en trois fractions ( BMP/CJ ou corps creux/corps plats ) ............ 8
3. Améliorer son réseau de points d’apport volontaires ................................................. 9
Un réseau performant et adapté. .......................................................................................... 9
Déterminer si la taille du réseau est adaptée ........................................................................ 9
4. Déterminer le volume des contenants ...................................................................... 13
5. Le bon dimensionnement ......................................................................................... 15
Cas particulier des zones à fortes variations de population saisonnière............................. 16
Cas particulier des hyper-centres......................................................................................... 16
6. Choisir l’emplacement ............................................................................................. 17
Chaque emplacement doit être : ......................................................................................... 17
Un emplacement adapté et réussi ....................................................................................... 17
7. Aménager et gérer les points d’apport volontaires ................................................... 19
Les différentes étapes .......................................................................................................... 19
Les équipements complémentaires ..................................................................................... 20
L’entretien , la maintenance et la gestion des points .......................................................... 20
L’esthétique .......................................................................................................................... 21
La signalétique...................................................................................................................... 22
Les consignes de tri .............................................................................................................. 22
8. Organiser la collecte et suivre les performances ....................................................... 23
Les fréquences de collecte ................................................................................................... 23
Les circuits de collecte.......................................................................................................... 23
Suivis et évaluation.............................................................................................................. 24
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Introduction
Aujourd’hui, les emballages ménagers sont recyclés à 63%, un taux qui dépasse l’objectif
européen de 55%.
C’est un objectif qui s’impose à tous et auquel tout le monde doit contribuer. Un objectif qui
nécessite donc les efforts et l’énergie de tous les acteurs, nationalement comme localement.
Un objectif dont la réalisation repose sur l’implication de l’ensemble des parties prenantes
de la chaîne solidaire du tri/recyclage.
Cet objectif ambitieux répond à plusieurs exigences :
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• Favoriser la compétitivité future des entreprises : « l’emballage responsable et
durable » sera un élément de compétitivité majeur des entreprises de la grande
consommation sur le marché français, européen et mondial
Concrètement, 75 % de recyclage des emballages ménagers, c’est recycler 500 000 tonnes
annuelles supplémentaires à fin 2012 par rapport à 2007, soit une hausse de 20 % pour
passer de 63 % à 75 % de taux de recyclage. Plus particulièrement les quantités de verre
recyclés doivent passer de 1906 Kt à 2106 kt soit une progression de plus de 10%.
Cette progression ne peut pas se faire à n’importe quel coût. Il est important d’identifier les
dispositifs dont le rapport coût /efficacité est optimal. Or pour le verre, l’observation des
données terrain montre que les coûts de collecte entre le porte à porte sont 2 à 3 fois plus
élevés que celui en apport volontaire alors que les performances sont quasi similaires entre
les 2 dispositifs (32,3 kg/hab/an en porte à porte contre 31,9 kg/an/hab en apport
volontaire).
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la propreté (coordination de la collecte et du nettoiement, petit équipement
complémentaire, point d’eau, …);
la signalétique (appropriation d’un territoire de communication, consignes de
tri,…) ;
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1. Points d’apports volontaires – Points de regroupements
L’apport volontaire
L’apport volontaire est un mode d’organisation de la collecte dans lequel l’usager ne dispose
pas d’un contenant, pour lui-même ou le groupe d’habitations ou d’usagers auquel il
appartient. La collectivité met à la disposition des usagers un réseau de contenants, plus ou
moins régulièrement répartis sur le territoire à desservir et accessibles à l’ensemble de la
population. Dans ce système, les habitants disposent de points d’apport volontaire. La
collecte de ces points s’effectue avec un véhicule équipé d’une grue et d’un caisson
compacteur ou non.
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2. 3 grands types d’organisation actuelle sur les points d’apports
volontaires
Emballages et papiers
graphiques mélangés.
Hors verre
EE : Eco-Emballages
le verre;
les autres emballages et les papiers-journaux-magazines (graphiques) en mélange
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Séparation des matériaux en trois fractions ( BMP/CJ ou corps creux/corps
plats )
le verre ;
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3. Améliorer son réseau de points d’apport volontaires
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d’identifier les points de forte production. Deux solutions sont alors possibles pour
prévenir les débordements :
o Renforcer la dotation en colonnes de ce secteur
o Augmenter la fréquence de collecte du point très fréquenté
Se baser sur des fréquences de collecte optimisées pour déterminer la taille de son
réseau. Quelle est ma fréquence minimale de collecte ?
Veillez à doter les points d’apport volontaire des capacités de stockage maximales
pour chaque flux, en vue de limiter les fréquences de collecte. Quel volume choisir
par flux sans engendrer des contraintes pour la collecte. Est-il préférable d’installer
deux colonnes de 3 m3 collectées toutes les 4 semaines ou bien une colonne de 5 m3
collectée tous les 15 jours ?
Ci-après la répartition moyenne du nombre d’habitant par colonne selon le flux et le milieu :
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Certaines CL possèdent à la fois du porte à porte et de l’apport volontaire pour le
verre
Source EE-2009
BCMP : Emballages hors verre - BCMPJ : Emballages et papiers graphiques mélangés. Hors
verre
Aujourd’hui environ 265 000 *Conteneurs d’apports volontaires sont installés en France
dont environ 134 000 * conteneurs uniquement pour le verre (*Source EE-2009).
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En habitat urbain,
En hyper-centre,
identifier tous les sites pouvant accueillir des points d’apport volontaire,
évaluer leur zone de chalandise,
estimer la population desservie pour adapter les volumes mis en place ou bien les
fréquences de collecte aux besoins réels.
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4. Déterminer le volume des contenants
Il est conseillé de déterminer une dotation type des points d’apport volontaire, ou de
regroupement par catégorie d’habitat (la population moyenne desservie par un point
pouvant varier d’une catégorie à l’autre).
Le volume à allouer point par point s’évalue en tenant compte :
du nombre de flux à collecter (tri-flux, bi-flux etc.) ;
de la production des déchets par fraction collectée en l.hab/jour (cf. tableau ci-
dessous) ;
le nombre de jours séparant deux collectes (nombre de jours maximum entre
deux collectes) ;
la densité d’implantation moyenne (nombre d’habitants desservis par point) pour
la catégorie d’habitat considérée (cf tableau ci-dessus).
BCMPJ : Emballages et papiers graphiques mélangés. Hors verre ; BCMP : Emballages hors
verre ; J : les papiers-journaux-magazines
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Nombre de Nombre de
Nombre d’habitant
Fréquence/semaine jours de logement
théorique/colonne
stockage théorique/colonne
OM (5 m3) C1 7 90 30
OM (5 m3) C2 4 170 57
OM (5 m3) C3 3 225 75
BCMPJ (5 m3) C 0,5 14 70 23
BCMPJ (5 m3) C1 7 140 47
BCMPJ (5 m3) C2 4 250 83
BCMP (5 m3) C 0,5 14 80 27
BCMP (5 m3) C1 7 170 57
BCMP (5 m3) C2 4 300 100
J (5 m3) 1 fois toutes les 4 28 130 43
semaines
J (5 m3) C 0,5 14 260 87
J (5 m3) C1 7 500 167
Verre (3 m3) 1 fois toutes les 4 28 100 33
semaines
Verre (3 m3) C 0,5 14 200 67
Verre (3 m3) C1 7 400 133
Source EE-2009
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5. Le bon dimensionnement
Le volume des contenants affectés à chaque catégorie de flux collecté sera évalué selon la
méthode ci-dessous :
Vu = Vp x J x Hab x C
Pour les colonnes, la notion de volume utile est définie dans la norme EN 13.071 (volume
mesuré en bas des orifices de remplissage). Pour les conteneurs roulants, elle correspond
généralement au volume nominal.
La collectivité doit tenir compte dans ses choix, tant des critères économiques que des
critères de sécurité du service de collecte.
Si les plus grands volumes sont généralement privilégiés pour les matériaux de faible
densité, il convient de veiller, pour les matériaux de densité élevée, à ne pas favoriser le
volume de stockage aux dépens des conditions de sécurité (charges maxi des bras de levage
et releveurs) et du vieillissement des matériels.
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Privilégier les ilots de 3 colonnes minimum : Une pour les ordures ménagères,
une pour la collecte sélective et pour le verre
Pour la collecte du verre et des journaux-magazines, privilégier des
contenants de volume utile autour de 3 m3 à 4 m3.
Pour les points situés en zones d’habitat diffus et dont la population desservie est inférieure
à la moyenne, il est préférable, dans le cas d’une collecte par apport volontaire, de
privilégier l’adaptation des fréquences de collecte à la réduction des volumes de contenants.
Dans les collectivités soumises à de fortes variations de population (sites touristiques), il est
recommandé de dimensionner le réseau en fonction de la population permanente. La
fréquence de collecte des points disposés aux abords des locations saisonnières, des plages
et des zones de fortes affluences sera modulée selon la saison et la fréquentation des points
de collecte.
En hyper-centre, la densité d’implantation sera d’autant plus importante que les contraintes
d’encombrement seront fortes. Des solutions alternatives, telles que l’implantation de
colonnes enterrées ou semi-enterrées, peuvent permettre d’éviter de multiplier les points
d’apport volontaire à volume réduit ou d’augmenter les fréquences de collecte sur les
secteurs considérés.
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6. Choisir l’emplacement
visible ;
accessible à la collecte ;
discret ;
accessible aux piétons et aux automobilistes ;
respectueux de la sécurité routière et de la circulation des piétons sur les trottoirs :
• voirie adaptée à la circulation et aux manœuvres des camions,
• distance voirie/emplacement des colonnes réduite,
• espace dégagé au-dessus des colonnes.
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organiser une concertation individualisée avec les riverains sur le choix de
l’emplacement ;
mener cette concertation avec l’aide des élus de proximité, en particulier en cas
d’intercommunalité;
vérifier la concordance de chaque emplacement avec les documents d’urbanisme, la
propriété de la parcelle, les travaux de génie civil éventuels ;
présenter l’emplacement dans le cadre d’un réseau et d’un projet global de collecte
sélective ;
proposer des simulations dessinées, fidèles en termes de volumes, couleurs,
matériaux d’habillage, etc. ;
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Les équipements complémentaires
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Ces services comprennent notamment :
L’esthétique
Le mobilier urbain doit être reconnaissable d’un seul coup d’œil, tout en alliant discrétion et
élégance, qui assureront son acceptation par les habitants.
Preuve de l’importance de l’esthétique, les efforts réalisés par les fabricants en matière de
design, de choix des matériaux et de couleurs. De nombreuses entreprises se sont
spécialisées dans l’aménagement des points d’apport volontaire, proposant l’utilisation de
matériaux caractéristiques d’une ville ou d’une région, afin de les intégrer au mieux dans le
paysage urbain.
Quant à la signalétique, elle doit toujours se faire en harmonie avec le mobilier et
l’urbanisme de l’emplacement.
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La signalétique
Le réseau de PAV français, et en particulier celui pour la CS du verre qui a plus de 35 ans, s’il
est suffisant en nombre de conteneurs, souffre néanmoins d’une signalétique (autocollants
sur le conteneur ou marquage) usagée voire totalement effacée. La seule mise à jour de ces
autocollants constitue un premier levier d’optimisation de la CS en PAV.
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8. Organiser la collecte et suivre les performances
Une fois les colonnes installées, un travail de suivi doit ensuite être réalisé
par la collectivité afin d’organiser au mieux le service de collecte en
maîtrisant les coûts tout en améliorant les performances.
La fréquence de ramassage des points d’apport volontaire doit trouver l’équilibre entre le
remplissage des contenants et le nombre de passages des bennes :
trop faible, elle peut conduire à un débordement des conteneurs avec le risque de
démotiver les trieurs ;
trop élevée, elle occasionne un surcoût, le camion se déplaçant pour collecter des
conteneurs presque vides.
Les rendements de collecte sont liés aux flux, au type de véhicule (caisson compacteur ou
non), à la densité des points de collecte (milieu), aux distances de haut le pied et enfin au
personnel.
Afin de déterminer des circuits optimisés, la collectivité devra intégrer ces paramètres :
le kilométrage ;
le temps de collecte ;
les jours de collecte ;
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les heures de collecte.
En zone urbaine, la collecte ne pourra avoir lieu aux heures de pointe - le passage du camion
pouvant occasionner des difficultés de circulation - ou tôt le matin dans une zone habitée, le
vidage des conteneurs à verre entraînant des nuisances sonores.
Dans la mesure, on s’efforcera de collecter les colonnes entre 8h et 16h….
Suivis et évaluation
Un suivi régulier des performances des points d’apport volontaire permet d’optimiser le
réseau en fonction du contexte local et notamment des habitudes des usagers. Cette
démarche nécessite l’implication d’un personnel qualifié et formé au suivi qualité, capable
de répondre aux interrogations des riverains et de faire remonter les informations aux
services concernés.
Afin de localiser les sources récurrentes de problèmes, le système de suivi doit être mené :
par les équipes de collecte, au moyen de fiches à remplir fournies par la collectivité
(détérioration, dépôt sauvage, taux de remplissage, poids par colonne,…) ;
par la collectivité ;
Le suivi des comportements des usagers ;
Les remontées des gardiens et bailleurs.
L’installation d’un nouveau point d’apport volontaire nécessite un suivi sur le terrain :
observation du comportement et des habitudes des usagers ;
mesure de la participation de ceux-ci.(voir en annexe la fiche de suivi de point
d’apport volontaire) ?
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Plusieurs fournisseurs proposent différentes solutions afin de suivre et optimiser ses
collectes d’apport volontaires :
le suivi informatisé ;
la télémesure.
Le suivi informatisé consiste à identifier chaque colonne (puce, GPS, code barre) puis à faire
remonter informatiquement les données de collecte (taux de remplissage, km, temps de
collecte,…).
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Synthèse, les points d’apports volontaires :
• Etre en nombre suffisant,
• Etre bien placés,
• Informer correctement les habitants (signalétique et
communication)
• Etre suivi afin de mener des actions correctives / optimisation ….
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