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Module :
Travaux pratiques de mécanique des sols
SEMESTRE 1
2 B.TAALAH
Université Mohamed Khider Biskra Travaux pratiques de mécaniques des sols
Université Mohamed Khider Biskra Module : Mécanique des sols (TP)
Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil Enseignant : Taalah.B
1. Introduction
La mécanique des sols se présente sous deux aspects nettement différents l’un de l’autre. On peut
étudier le sol tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, en vue de l’étude et de la réalisation
relationnelle des constructions (sol considéré comme support).
On peut, d’autre part considérer le sol comme matériau de construction destiné à réaliser des ouvrages
et lui donner alors, par des manipulations et des dosages étudiés, les qualités qui lui permettront de se
comporter convenablement, compte tenu de sa destination et du but poursuivi (exemple : barrage en
terre).
Les essais en mécanique des sols doivent pouvoir donner toutes les caractéristiques nécessaires pour
déterminer le mode de fondation, de structure ou de soutènement susceptible d’assurer, avec sécurité, la
stabilité d’un ouvrage dans le cas où l’on utilise le sol comme matériau pour la construction de routes ou de
digues, par exemple, ces essais doivent pouvoir indiquer les conditions de son utilisation.
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Ces divers paramètres sont déterminés grâce aux essais de la mécanique des sols, que l’on peut
diviser en deux grands types :
1. Essais au laboratoire,
2. Essais in situ.
a. Essais au laboratoire
Ils permettent de déterminer les deux premiers groupes de paramètres. Ce sont des essais
simples et peu onéreux qui caractérisant le sol ; ils sont deux rôles :
- Préciser la détermination géologique,
- Permettre une classification géotechnique.
Ils sont très importants car toute étude doit être basée sur une classification.
Plus longs et plus coûteux que les précédents, ils nécessitent de plus des échantillons intacts et un
appareillage beaucoup plus complexe.
Ils permettent d’apprécier les caractéristiques des matériaux destinés à réaliser des ouvrages (le
plus souvent routes et digues) et de préciser les conditions des leurs utilisations.
b. Essais insitu
4.1. Introduction
Les essais de laboratoire que nous venons de citer portent nécessairement sur des quantités
réduites de sol appelées échantillons. Mais il faut que l’échantillon soit représentatif. Cette opération est
très difficile, on peut dire même que c’est le problème le plus ardu du domaine des essais.
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La prise d’échantillons intacts réclame plus de soins, et tests donc plus onéreux que ceux
d’échantillons remaniés ; elle ne sera donc faite qu’en cas de nécessité absolue, dans tout les autres
cas, on se contentera d’échantillons remaniés.
A noter, de toute façon, qu’il est pratiquement impossible de prélever des échantillons vraiment
intacts.
Caractéristique :
Profondeur d’investigation pouvant être importante ;
Prélèvement d’échantillons « intacts » (Photo 1).
Pour que la teneur en eau reste constante il faut d’une part éviter le contact entre le fluide de forage
et l’échantillon à prélever, et d’autre part isoler la carotte aussitôt après son prélèvement (en la
paraffinant ou en l’enferment dans un tube) (Photo 2) .
Quand à la structure, il est bien évident que, quels que soit le procédé employé, les borts de la
carotte sont toujours plus ou moins remaniés. On a donc intérêt à prélever des échantillons de gros
diamètre sur le terrain afin de les retailler au laboratoire pour obtenir les éprouvettes d’essais les
meilleurs possibles.
Caractéristique :
Profondeur d’investigation plus faible, de l’ordre de dix
mètres maximum, à condition que le sol soit cohérent et non compact.
Prélèvement d’échantillons remaniés.
Ce procédé permet d’obtenir facilement de grandes quantités d’un même sol, ce qui est
indispensable pour certains types d’essais. Il présente toute fois un inconvénient important : la
profondeur du prélèvement n’est pas connue avec précision.
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Photo 1 : Des carottes d’échantillons Photo 2 : Des échantillons paraffinés Photo 3 : Tarière à vis
Caractéristique :
Méthode valable dans des terrains cohérents et pas très compacts à condition que les venues
d’eau ne soient pas très importantes.
Méthode permettant une vue exacte du terrain en place.
Prélèvement de grandes quantités d’échantillons intacts ou remaniés.
Cette technique n’est pas onéreuse vis- à – vis des renseignements obtenus, mais elle est difficile à
mettre en œuvre sur une grande échelle car l’exécution est lente.
Nous recevons une quantité Q de matériau ; l’essai doit être fait sur une quantité plus faible q
.Comment séparer cette quantité q , représentative de Q ?
Deux procédés de base , assez satisfaisant (il s’agit ici d’un d’échantillon remanié) :
1. Par quartage ;
2. A l’aide d’échantillonneurs.
4.4.1. Quartage
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2 1
1+3
3 4
Des cloisons transversales constituent une succession d’entonnoirs, dirigés alternativement d’un coté et de
l’autre. Le matériau à étudier, versé sur l’échantillonneur à l’aide dune pelle spéciale, est recueilli dans 2
petits bacs (figure 2). Chaque moitié, représentative de l’ensemble, peut être encore partagé es en 2, puis
encore en 2, etc ... La distance e entre les cloisons définit la grosseur maximale des grains ; généralement
e = 5 mm ou e = 30 mm.
Ces deux procédés peuvent être utilisée séparément ou conjointement, en fonction des quantités à
séparer et de la grosseur maximale des grains, la teneur en eau et la maniabilité.
Le quartage est très souvent utilisé.
D’une façon générale, la pratique dictera très rapidement la part à donner à chacun des procédés
possibles, pour obtenir simultanément :
Rapidité d’exécution,
Qualité du résultat.
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1. Définition
La teneur en eau d’un sol (intact, remanié ou reconstitué) est le rapport de la masse de l’eau évaporée
lors de l’étuvage (mw) sur la masse des grains solides (md), exprimé en pourcentage .
W mw 1 0 0 %
md
La détermination de la teneur en eau se fait par passage à l’étuve (NF P 94-050) ou par passage au
four à micro-ondes (NF P 94-049-1) ou en utilisant la méthode à la plaque chauffante (NF P 94-049-2).
Dans cet essai on se limite à l’étuvage.
3. appareillage
- Etuve réglable à 50° et à 105° (Photo 1).
- Balance permettant les pesées avec une incertitude maximale de 1/1000 de la pesée (Photo 2)..
- Des capsules en verre ou boites de pétri (Photo 3). des spatules, une truelle.
4. Mode opératoire
1. Prélever un échantillon de sol représentatif, sa masse est choisie en fonction de la dimension des
éléments qu’il contient. Elle doit être supérieure ou égale aux valeurs du tableau 1.
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W=
(m2 - m )- (m - m ) 100%
1 3 1
(m - m )
3 1
Où :
W : teneur en eau (exprimée en %)
m1 : poids de la tare.
m2 : poids de l’échantillon humide, y compris la tare.
M3 : poids de l’échantillon sec ,y compris la tare.
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RAPPORT D’ESSAI
1. But :
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2. Intérêt en génie civil :
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3. Résultats :
Essai № 1 2
Masse totale humide (échantillon humide +capsule) : m2 (g)
Masse totale séche (échantillon sèche +capsule) : m3 (g)
Masse de la capsule en verre : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de l’échantillon sec : md = m3 – m1 (g)
Teneur en eau en W %
Moyenne de la teneur en eau W %
4. Observations :
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1. Définitions :
Tamis : il est constitué d'une toile métallique définissant des trous carrés (Photo 1).
Refus : c’est la partie retenue par le tamis (figure 1).
Le tamisat : c’est la partie qui traverse le tamis (figure 1).
Refus
Tamisat
Refus
2. But de l’essai :
Photo 1 : Tamis Figure 1 : présentation du refus et du tamisat
L’analyse granulométrique a pour but de déterminer les proportions pondérales des grains de différentes
tailles dans le sol. Elle s’effectue :
- Par tamisage (tamis à maille carrée) pour les grains de diamètre supérieur à 80. Il se fait par
deux méthodes :
1. Tamisage par voie sèche (NF P 94-056).
2. Tamisage par voie humide (NF P 94-040).
- Par sédimentométrie pour les grains plus fins (NF P 94-057).
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériaux par brassage sous
l’eau, à fractionner se sol, une fois séché, au moyen d’une série de tamis et à peser successivement le
refus cumulé sur chaque tamis. La masse de refus cumulée sur chaque tamis est rapportée à la masse
totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
3.2. Appareillage :
II comprend :
Un jeu de tamis emboîtables dont les dimensions sont présentées ultérieurement. Les tamis sont
emboîtés dans un ordre tel que la progression des ouvertures soit croissantes du bas de la colonne
vers le haut. En partie inférieure, on dispose un fond étanche qui permettra de récupérer les fillers pour
une analyse complémentaire (la sédimentométrie ). Et un couvercle sera disposé en haut de la colonne
afin d’interdire toute perte de matériaux pendant le tamisage.
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La dimension nominale des tamis est donnée par l’ouverture de la maille, c’est à dire par la grandeur
de l’ouverture carrée. Ces dimensions sont telles qu’elles se suivent en multipliant par environ 1.259
depuis le tamis de 0.08mm jusqu’au tamis de 80mm. Chaque tamis est désigné par un numéro de
module ( tableau 1).
Prélévement de l’échantillon de telle manière à avoir une faible quantité représentative, il est
recommandé de se tenir dans les limites définies par la formule suivante :
200D m 600D
où : m est la masse séche de l’échantillon exprimé en grammes et D est la dimension maximale
exprimée en millimètres des plus gros éléments.
L’essai s’effectue sur le matériau à la teneur en eau à la quelle se trouve à l’état humide naturel.
On prélève deux échantillons représentatifs du matériau :
- L’un des échantillons soumis à l’essai est pesé mh
- L’autre échantillon est utilisé pour déterminer la teneur en eau W suivant la méthode
normalisée retenue.
La pesée de départ de l’échantillon est mh1 (pour un échantillon humide), et md1 (pour un échantillon
sec). Dans l’état humide on doit déterminer W pour déduire md1.
Laver l’échantillon de telle façon à éliminer les éléments fins, de diamètre inférieur à 0.08mm, en
projetant de l’eau en pluie à faible débit tout en remuant et en brossant les matériaux jusqu’à qu’il
ne reste que des éléments propres.
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3.6. calculs
Après le tamisage, les masses des différents refus cumulés Ri, sont rapportées à la masse totale
sèche de départ md1 et les pourcentages de refus cumulés sont obtenus donc par la formule :
Ri
et ils sont inscris sur la feuille d’essai. Les pourcentages de tamisats correspondants
m 100
d Ri
sont égaux à : 1 0 0 (voir tableau 2) .
m 100
d
md = 2200 g
Les pourcentage des refus cumulés , ou ceux des tamisats cumulés, sont représentés sous la forme
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d’une courbe granulométrique en portant , les ouvertures des tamis en abscisse ,sur une échelle semi-
logarithmique de façon à donner une représentation plus précise des particules fines (qui influent
énormément sur le comportement des sols), et les pourcentages en ordonné,sur une échelle
arithmétique (voir la figure sur la feuille d’essai).
L’essai de tamisage par voie humide consiste à faire passer au travers d’une colonne de tamis
d’ouverture de plus en plus sérée une masse de sol donnée jusqu’au refus. La masse de sol sec restant
dans chaque tamis est alors pesée.
Le passage des grains de sol au travers des tamis est facilité par l’utilisation d’un mince filet d’eau et
d’un pinceau. L’échantillon de sol a été également préalablement humidifié pendant quelques heures pour
désagréger les mottes de sol.
Soit Dx le diamètre pour lequel le tamisât est de x % (ex: D30 = diamètre du tamis pour lequel on obtient
30 % de passant).
D60
- Le coefficient de Hazen (ou coefficient d’uniformité) CU :
C U
D 10
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- Le coefficient de courbure CC :
CC
D
30
2
D60 D60
Ce coefficient vient en complément de Cu dans la classification des sols LCPC (voir le cours) afin
de déterminer si la granulométrie est bien graduée ou mal graduée ( un sol est mal gradué si une
fraction de grains prédomine).
A noter : Un sol est bien gradué si ‘il est compris entre 1 et 3
- Continuité - discontinuité :
On dit que la courbe granulométrique est continue si entre deux granulats élémentaires
consécutifs présents il manque au plus 3 granulats élémentaires. Il y a discontinuité si l’absence
porte sur plus de 3 granulats élémentaires
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RAPPORT D’ESSAI
Date ESSAI D’ANALYSE GRANULOMETRIQUE
TP № PAR TAMISAGE A SEC APRES LAVAGE
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation
1. But :
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2. Intérêt en génie civil :
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4. Résultats :
Ouverture des Masse des refus cumulés Pourcentage refus Pourcentage cumulé
Tamis en (mm) (Ri) en (g) cumulés de tamisats
Ri ×100 100− ( Ri ×100 )
md1 m d1
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4. Observations :
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M M P
1 2
100
M 1
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- Le passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique (limite de liquidité WL)
- Le passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide (limite de plasticité WP)
Ces limites ont été élaborées en 1911 par l’agronome suédois Atterberg. Les essais mis au point à cette
époque ont été repris et modifiés par Casagrande en 1932.
Les limites d’Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol (fraction passant au
tamis de 0,4 mm), car se sont les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en modifiant la consistance du sol.
Il existe d’autres limites d’Atterberg, mais les deux ici mentionnées sont les principales et les autres,
quoique intéressantes, sont peu utilisées. Ces deux limites sont utilisées afin de déterminer la classification
des sols.
IP
0 WP WL W%
2. PRINCIPE DE LA METHODE :
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3. Equipement nécessaire
Coupelle lisse
Appareil de Casagrande
Cône de pénétration
Pénétromètre à cône
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Plaque de verre
4. CONDUITE DE L’ESSAI
Mise en place de l’échantillon. Il est mis en place à la spatule, de façon bien homogène
.L’épaisseur au centre est de 15 à 20 mm , le pourtour étant sensiblement horizontal (figure 5).
f = 15-20 mm
d = 3 cm
Description de l’essai :
1. Faire une rainure dans l’axe de la coupelle à l’aide de l’outil à rainurer. L’outil étant sensiblement
perpendiculaire à celle-ci (figure 6).
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2. Tourner la manivelle de manière très régulière, raison de deux chocs par seconde. On observe le fond
de la rainure et on compte le nombre de chocs nécessaires pour que celle-ci referme sur 1 cm environ.
Par définition, la limite de liquidité est la teneur en eau qui correspond à la fermeture de la rainure sur
1 cm de longueur en 25 chocs (figure 7)..
3. Recommencer l’opération 4 à 5 fois avec des teneurs en eau décroissantes et telles que le nombre de
chocs à chaque essai soit compris entre 15 et 35 :
- si le nombre de chocs n a été inférieur à 15, laisser sécher un peu,
- Si le nombre de chocs n est supérieur à 35, humidifier légèrement et bien homogénéiser le sol
avant de reprendre l’essai.
Pour chaque essai tel que 15<n<35 , déterminer la teneur en eau W (voir Essai de teneur en eau).
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La limite de plasticité Wp est inférieure à WL. Il faut donc laisser sécher l’échantillon un peu plus.
Quand sa teneur en eau est correcte, faire une boulette de mortier grosse comme une noisette (environ
12 mm de diamètre) et en faire un cylindre en la roulant sur la plaque de marbre propre ; lisse et sèche
.Ceci se fait à la main, ou en utilisant une plaque plane, par un mouvement alternatif d’environ un aller et
retour par seconde.
Par définition, la limite de plasticité est la teneur en eau du cylindre qui se brise lorsque son
diamètre atteint 3 mm. Cette teneur en eau doit être déterminée immédiatement après le test selon la
procédure décrite lors de la détermination de WL.
Le cylindre terminé doit avoir 10 à15 cm de longueur.
Dans la pratique, procéder ainsi :
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- Confectionner le cylindre de 3 mm ,
- S’il se brise avant d’atteindre ce diametre le matériau est trop sec, il faut alors le rémudifier
légérement.
- S’il ne s’est pas brisé ; le soulever en son milieu de 15 à 20 mm. La limite de plasticité est
atteinte si la rupture se produit pendant ce soulèvement. On effctue alors directement la mesure
de la teneur en eau W sur le rouleau de sol.
- Si la rupture ne se produit pas, laisser le teneur en eau diminuer.
- L’essai est effectué une deuxième fois. Les teneurs en eau obtenues ne devront pas s’écarter
de plus de 2 % de la valeur moyenne, si non un nouvel essai est à effectuer.
- Wp est la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir des deux essais.
5. Indice de plasticité IP
Rappelons que : IP = WL – WP
Un sol, dont l’indice IP est grand, est très sensible aux conditions atmosphériques, car plus IP
est grand plus le gonflement par humidification de la terre et son retrait par dessiccation seront
importants.
IP précise donc aussi les risques de déformation du matériau.
Remarque :
Si IP = WL - WP se trouve à la limite entre le mortier non-plastique et le mortier limoneux, c'est à-dire
quand 5 < IP < 10. Dans cet intervalle, les résultats entre deux essais peuvent être assez dispersés suivant
la préparation et suivant l'opérateur. Il faut donc tenir compte dans ce cas précis de l'analyse
granulométrique complète et de l'équivalent de sable pour caractériser le matériau.
En dessous de 5, l'indice de plasticité perd toute signification. Faire l'essai d'équivalent de sable.
6. Indice de consistance IC :
Rappelons que : W W
I
L
C
I P
La comparaison de la teneur en eau naturelle W d’un sol et des limites d’Atterberg permet de
se faire une idée de l’état d’une argile qu’on peut caractérisé par son indice de consistance .
L’indice de consistance croît en même temps que la consistance du sol. A partir de 1, le sol peut
être éventuellement réutilisé en remblai (on peut travailler).
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RAPPORT D’ESSAI
Date
TP № Essai de limites d’atterberg
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation
1. But :
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2. Intérêt en génie civil :
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3. Résultats :
Essai № 1 2 3 4 5
Numéro de la tare
Nombre de coups
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de liquidité WL %
Essai № 1 2 3 4 5
Numéro de la tare
Enfoncement en (mm)
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de liquidité WL %
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Essai № 1 2 3
Numéro de la tare
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de plasticité WP % : WP = (W1+ W2+ W3)/3
limite de liquidité WL en %
Limite de plasticité WP en %
Indice de consistance IC
4. Observations :
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1. BUT DE L'ESSAI :
Les minéraux argileux présents dans les sols sont principalement issus de l’altération physico-chimique
des roches. La structure cristalline feuilletée des argiles leur confère un ensemble de propriétés de
comportement lié à leur affinité pour l’eau (appelée activité), ce qui entraîne les phénomènes de
gonflements, de plasticité et de cohésion constatés sur ces sols.
Le bleu de méthylène étant adsorbé préférentiellement par les argiles, les matières organiques et les
hydroxydes de fer, cette capacité rend compte globalement de l’activité de surface de ces éléments.
Le but de l’essai est d’évaluer la richesse en argile d’un sol en mesurant sa capacité d’adsorption de
molécules de bleu de méthylène.
2. PRINCIPE DE L'ESSAI :
Le principe de la méthode consiste à contrôler l'adsorption du bleu de méthylène injecté dans un bain
aqueux contenant les fines de la prise d'essai, en observant une goutte de suspension déposée sur une
feuille de papier filtre.
La tache formée se compose d'un dépôt central du matériau, coloré d'un bleu soutenu, entouré d'une
zone humide incolore. La saturation des fines en bleu de méthylène se traduit par la formation d'une
auréole bleu clair persistante autour du dépôt central.
On appelle valeur de bleu de méthylène du sol VBS, la quantité exprimée en gramme de bleu de
méthylène adsorbée par 100 g de fines. Le VBS est un indicateur essentiel dans la classification des sols
concernés par les travaux de terrassements
3. APPAREILLAGE :
1. Balance de portée suffisante d’une précision relative de 0.1 %.
2. Chronomètre au 1/10e s.
3. Tamis maille carrée d’ouverture 5 mm.
4. Un récipient de 3 litres en matière plastique de diamètre environ 155 mm.
5. Agitateur à ailettes de diamètre 70 à 80 mm et de vitesse de rotation : 400 à 700 tr/min minimum .
6. Burette de 50 ml, ou une burette automatique, graduée en 1/10e ml .
7. Papier filtre sans cendre (<0.010), grammage : 95 g/m2 , épaisseur : 0.2 mm, vitesse de filtration : 75
rétention : 8 um .
8. Baguette de verre de 8 mm de diamètre et 300 mm environ de longueur.
4. PRODUITS UTILISÉES :
Solution de bleu de méthylène qualité médicinale à 10 g/l plus ou moins 0.1 g/l( durée d’utilisation : 1
mois maximum).
Eau déminéralisée ou distillée
Sol
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proportion peut être lue sur la courbe granulométrique du matériau si elle est connue par ailleurs ou
sinon déterminée sur un autre échantillon représentatif du matériau.
Déterminer la teneur en eau W % (voir essai de teneur en eau).
Préparer une masse humide de sol Mh comprise entre 30 et 60 g pour un sol argileux et entre 60
et 120 g pour un sol peu argileux.
6. EXECUTION DE L’ESSAI :
Introduire Mh dans le récipient de 3 litres et ajouter 500 ml d’eau déminéralisée ou distillée.
Agiter l’ensemble à l’aide de l’agitateur à ailettes à une vitesse de 700 tr/min pendant au minimum 5
minutes et positionné à 5 mm environ du fond du récipient.
Agiter ensuite de manière permanente l’ensemble eau + sol à 400 tr/min (photo 1).
Injecter 5 ml de solution de bleu de méthylène à l’aide de la burette (photo 2).
Au bout de 1 minute, effectuer le test de la tache sur papier filtre de la manière suivante :
Prélever à l’aide de la baguette de verre, une goutte de suspension que l’on dépose sur le
papier filtre (photo 3) et (photo 4)..
Observer la tache formée qui se compose d’un dépôt central de matériau, coloré d’un
bleu sombre, entouré d’une zone humide incolore.
La goutte prélevée doit être telle que le diamètre du dépôt soit compris entre 8 et 12 mm
Le test est dit positif si, dans la zone humide, apparaît autour du dépôt central une
auréole bleu clair persistante (photo 5.a).
Le test est dit négatif si l’auréole est incolore : il faut alors rajouter 5 ml de solution de
bleu de méthylène (photo 5.b).
Lorsque le test est positif, laisser s’opérer l’adsorption du bleu, qui n’est pas
instantanée, tout en effectuant des tests de minute en minute sans ajout de solution.
Si l’auréole bleu clair disparaît à la cinquième minute, procéder à de nouvelles injections
de solution de bleu de 2 ml.
Chaque addition est suivie de tests effectués de minute en minute.
Renouveler l’opération jusqu’à ce que le test demeure positif pendant cinq minutes
consécutives : le dosage est alors terminé.
Noter V le volume de solution de bleu de méthylène adsorbé.
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(a)
(b)
Photo 3 : Prélèvement d’une goutte Photo 4 : Dépôt sur papier filtre Photo 5 : Résultats :
De suspension a. Positif
b. Négatif
7. NETTOYAGE DU MATERIEL
A la fin de l’essai, le matériel est nettoyé immédiatement à eau courante. En cas d’utilisation de
détersif, rincer très abondamment à l’eau afin de ne pas fausser un essai ultérieur qui utiliserait le même
matériel.
Si la fraction 0/5 mm de la prise d’essai fait partie d’un échantillon de granulométrie 0/D, la valeur de bleu
est :
VBS (0/D) = VBS(0/5) . p
30 B.TAALAH
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RAPPORT D’ESSAI
Date
TP № Essai au bleu de methylene
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation
1. But :
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2. Intérêt en génie civil :
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3. Résultats :
Test d’auréole
Injection Injection
Auréole bleue : + : oui - : non
5 cm3 2 cm3
1 min 2 min 3 min 4 min 5 min
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Total des injections
Total en cm3
Injection totale n
en cm3
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…………………………………………………………………. VBS =
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RAPPORT D’ESSAI
1. But :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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3. Résultats :
m1 m2 m3 m4 m 3 - m1 m1 - m2 m3- m4 m
(g) (g) (g) (g) (g) (g) (g) s =
V
( Kg/cm2 )
Essai N° 1
Essai N° 2
Moyenne
Commentaire :
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Essai N° 2
Moyenne
Commentaire :
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4. Conclusion :
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1. BUT DE L'ESSAI
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai donné et des
conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible ou encore capacité
portante maximale.
2. DEFINITIONS
Rappel :
VTo1 : Volume total de l’échantillon,
Va : Volume d’air contenu dans l’échantillon,
Vw : Volume d’eau contenu dans l’échantillon,
Vs : Volume des grains solides contenus dans l’échantillon,
Wa : Poids de l’air contenu dans l’échantillon ( Wa ≈ 0),
- L’optimum Proctor : est la teneur en eau w pour laquelle le sol atteint, pour une énergie de
compactage donné, un gd maximal.
2. PRINCIPE DE LA MÉTHODE
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon un
processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique
sec après compactage.
35 B.TAALAH
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Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par rapport à
l’énergie de compactage) :
- L’essai PROCTOR NORMAL,
- L’essai PROCTOR MODIFIE.
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que va subir l’ouvrage au cours
desa durée de vie :
_ Essai Proctor normal : Résistance souhaitée relativement faible, du type remblai non ou peu
chargé,
_ Essai Proctor modifié : Forte résistance souhaitée, du type chaussée autoroutière
Le tableau ci-dessous résume les conditions de chaque essai selon le moule retenu
(norme NF P 94-093) :
3. MATÉRIEL NÉCESSAIRE
• Moule CBR (éventuellement Proctor),
• Dame Proctor normal ou modifié,
• Règle à araser,
• Disque d’espacement,
• Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
• Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
• Truelle, spatule, pinceau, etc…
• Eprouvette graduée 150 ml environ,
• Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
• Balance portée 20 kg, précision ± 5 g,
• Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g,
• Etuve 105°C ± 5° C ,
• Burette à huile.
36 B.TAALAH
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4. MODE OPERATOIRE
a/ Préparation des échantillons pour essais :
Quantités à prélever :
- La réalisation de la courbe nécessitera au moins 5 essais (1 point (ω ; γd) par essai).
- 6 essais sont préférables. Pour 6 points de mesure, on prélèvera :
• Moule PROCTOR : 15 kg,
• Moule C.B.R. : 33 kg.
Préparation de l’échantillon :
- Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux,
et homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être
homogène).
- Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le
tamisage et pour débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau
optimale Proctor (l’essai est fait à teneur en eau croissante ).
- Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
b/ Préparation du matériel
Choix du moule :
Il dépend de la grosseur D des gros grains du sol :
• Si D ≤ 5 mm (et seulement dans ce cas), le moule Proctor est autorisé, mais
le moule CBR est conseillé,
• Si 5< D ≤ 20 mm, utiliser le moule CBR (sol conserver intact avec tous ses constituants),
• Si D > 20 mm, mais refus ≤ 25 %, l’essai se fait dans le moule C.B.R., (sol écrêté à 20
mm),
Rappel : D > 20 mm, mais refus > 25 %, l’essai Proctor ne peut être fait !
c/ Exécution de l’essai
Avant –propos :
Pour l’essai PROCTOR NORMAL, le remplissage est fait en 3 couches. Pour l’essai
PROCTOR MODIFIE, le remplissage est fait en 5 couches.
L’ensemble de la surface doit être compactée pour chaque couche comme suit
37 B.TAALAH
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Exécution de l'essai
1. Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule C.B.R.) + disque de
papier au fond du moule ( facilite le démoulage ) ; puis :
• Peser l’ensemble : soit P1 ,
• Adapter la rehausse.
2. Introduire la 1ère couche et la compacter. Placer le moule sur un socle en béton d’au
moins 100 kg , ou sur un plancher en béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de
l’énergie appliquée le soit à l’échantillon. Astuces : faire des rayures sur la surface
compactée (améliore la liaison avec la couche suivante ),
3. Recommencer l’opération pour chaque couche (3 pour énergie de compactage Normal ; 5 pour
Modifiée). La quantité de matériau à utiliser, pour chaque couche, est approximativement :
38 B.TAALAH
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EXEMPLE
39 B.TAALAH
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Essai proctor
Norme Type de moule Les membres de l’équipe
Date TP №
1………………..…… 2. ……………………..
Provenance Niveau
3………………..…… 4. ……………………..
Type d’essai Groupe
1. But :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
4. Résultats :
MASSES VOLUMIQUES
Masse volumique apparente
3
humide (g/cm )
Masse volumique apparente
3
sèche (g/cm )
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Teneur en eau en %
Saturation 100%
Saturation 80%
4. Conclusion :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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SEMESTRE 2
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2. PRINCIPE
L’essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du matériau à étudier. Le tamisage se fait par voie humide
afin de ne pas perdre d’éléments fins.
On lave l échantillon, selon un processus normalisé et on mesure les éléments suivants :
– hauteur h1 : sable propre + éléments fins
_ hauteur h2 : sable propre seulement .
On en déduit l’équivalent de sable qui, par convention est (figure 1) :
ES h 100
2
h1
La solution lavante utilisée permet de séparer les éléments fins argileux et en provoque la floculation.
Celle-ci est préparée à partir d’une solution concentrée dont la composition est la suivante :
- 111 g de chlorure de calcium anhydre (à 1 g près)
- 480 g de glycérine à 99 % de glycérol de qualité pharmaceutique (à 5 g près)
- 12 à 13 g de solution aqueuse à 40 % en volume de formaldéhyde de qualité pharmaceutique
o La solution concentrée est stockée en doses de 125 cm3 dans des flacons en polyéthylène. On peut
trouver cette solution concentrée dans le commerce spécialisé.
o La solution lavante, utilisé dans l’essai, s’obtient une dose de 125 cm3 de solution concentrée dans 5l
d’eau déminéralisée. Celle-ci se conserve pendant 2 à 4 semaines.
5. Equipement utilisé
Ce matériel est décrit de manière très précise dans la norme NF P 18-598. Les éléments principaux
sont indiques ci-dessous et représentes sur la figure 2 :
1. éprouvettes en plexiglas avec deux traits repères, et leur bouchon.
2. entonnoir pour introduction du sable.
3. bonbonne de 5 l pour la solution lavante avec son bouchon, le siphon et tube souple de 1,5 m.
4. tube laveur métallique plongent.
5. machine agitatrice.
6. réglet métallique pour la mesure des hauteurs de sable et floculat.
7. piston taré à masse coulissante de 1 kg pour la mesure de ES.
5. Conduite de l’essai
Le matériel et le sable tamisé à 5 mm étant préparés, on effectue les opérations dans l’ordre suivant
(figure 3) :
1. la solution lavante est placée dans une bonbonne de 5 l située à 1 m au-dessus du fond des
éprouvettes, dispositif siphonique est amorcé et il est relié au tube laveur.
2. on dispose de deux éprouvettes propres pour chaque sable étudie et on prendra la moyenne des 2
résultats obtenus.
L’ensemble de ces procédures, schématisé figure 3, est effectue selon le protocole suivant :
3. Remplir les éprouvettes avec la lavante jusqu’au premier trait.
4. Verser la quantité de sable voulue en veillant à éliminer les bulles d’air laisser reposer 10 min.
5. boucher les éprouvettes et les agiter : mouvement rectiligne et horizontal de 20 cm d’amplitude, 90 allers
et retours en 30 s (effectués de manière automatique par la machine).
6. laver et remplir les éprouvettes, avec le tube laveur. Pour cela rincer le bouchon au-dessus de
l’éprouvettes, faire descendre le tube laveur en le faisant tourner entre les doigts : on lave ainsi les parois
intérieures de l’éprouvette, laver le sable en faisant descendre et remonter lentement le tube laveur dans la
masse du sable pour faire remonter les particules fines dans la solution supérieur.
7. sortir le tube laveur (et fermer le robinet) lorsque le niveau du liquide atteint le trait supérieur puis laisser
reposer 20 min en évitant toute vibration. La tolérance sur le temps de repos est faible (plus ou moins 10
s), car la hauteur du floculat dépend fortement de celui-ci.
8. mesurer à vue les hauteurs h1 et h’2 (figure 3). La mesure de h’2 n’est pas toujours aisée et l’équivalent
de sable ESV qui ne résulté est donc entaché d’incertitude. Ceci conduit à procéder de manière plus
précise pour déterminer l’équivalent de sable ES. En utilisant la méthode de la mesure au piston selon le
mode opératoire suivant.
9. descendre lentement le piston taré dans le liquide à travers le floculat, le manchon prenant appui sur le
bord supérieur de l’éprouvette, et l’immobilisée au contact du sable, mesurer h2 .
44 B.TAALAH
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Ces opérations sont identiques pour les deux éprouvettes réalisées sur chaque sable, les mesures h1,
h’2 ,h2 doivent être faites avec la précision du millimètre.
ESV h 2
100 ES h 100
2
h 1 h1
• Dans le cas ou ces valeurs ne sont pas atteintes, le sable peut cependant être considéré comme
satisfaisant si la valeur de la tâche au bleu de méthylène est Vbs ≤ 1.
• De même, pour la construction d’ouvrages d’art ou pour certains bétons, les valeurs exigées pour
l’équivalent de sable sont respectivement :
ESV ≥ 80, valeur ramenée à 75 pour les sables broyés ou concassés ;
ES ≥ 75, valeur ramenée à 70 pour les sables broyés ou concassés ;
• Sur un plan pratique et comparatif, on peut estimer qu’un E.S visuel inférieur à 65 ou un E.S piston
inférieur à 60, correspond à un sable argileux présentant des risques de retrait ou de gonflement et
devant être rejeté pour l’exécution d’un béton de qualité.
• Un sable pour lequel on a un E.S visuel supérieur à 65 mais inférieur à 75 est très légèrement
argileux mais permet la réalisation de béton de qualité courante pouvant présenter un retrait
légèrement plus fort.
• Les sables dont l’E.S visuel est compris entre 75 et 85 (ou E.S piston entre 70 et 80) conviennent
parfaitement pour des bétons de haute qualité. Enfin, pour les sables présentant des valeurs
supérieures, signe d’un manque presque total de fines argileuses, on peut craindre un défaut de
plasticité du béton qui devra être compensé, de préférence, sans majoration de E/C.
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RAPPORT D’ESSAI
1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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6. Conclusion
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L’essai a pour but de déterminer en laboratoire, le coefficient de perméabilité à l’eau, des sols saturés. Ce
coefficient encore appelé coefficient de Darcy, peut se déterminer suivant deux méthodes : à charge
constante ou à charge variable décroissante.
2. DEFINITIONS
Vitesse de l’eau dans le sol : Soit Q le débit à travers S. La vitesse apparente v de l’eau est par
définition : v = Q/S
Cette définition bien que la plus utilisée, donne une vitesse fictive car en réalité l’eau ne circule que dans
les pores de surface n.S (n étant la porosité du sol ) d’une part et d’autre part, les trajectoires sont
vraisemblablement tortueuses. On définit la vitesse moyenne v’ par le rapport :
v = Q/(nS)
Dans les sols les vitesses d’écoulement sont si faibles (10 cm/s grand maxi) que l’on peut négliger la
quantité v2/(2g). La charge hydraulique s’écrit alors : hM = uM/γw + zM
Gradient hydraulique : on définit le gradient hydraulique i entre deux points A et B par le rapport :
47 B.TAALAH
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Loi de Darcy : la loi de DARCY est la loi fondamentale de l’hydraulique des sols. Elle exprime la
proportionnalité entre la vitesse d’écoulement et le gradient hydraulique. C’est une loi expérimentale :
A noter : v = k.i
1. La loi de DARCY se vérifie en générale très bien à condition de rester en régime laminaire, c’est-à-
dire quand les vitesses restent faibles ;
2. Le coefficient de proportionnalité k est appelé coefficient de perméabilité du sol. Il s’exprime en m/s
ou en cm/s ;
3. L’équation du débit à travers une section S de sol, s’écrit alors en fonction de i et k : Q = k . i . S
3. PRINCIPE DE LA MÉTHODE
L’essai consiste à soumettre au laboratoire, des éprouvettes de sols à un écoulement d'eau. L’échantillon
de sol est soumis à une charge hydraulique connue, constante ou variable. On mesure alors la différence
de hauteur d’eau qui traverse l’échantillon pendant un temps donné.
Les résultats obtenus servent à calculer le coefficient de perméabilité ou coefficient de Darcy.
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
48 B.TAALAH
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Etuve 105°C ± 5° C.
4. MODE OPERATOIRE
a/ Préparation de l'échantillon
L’essai se déroule sur un échantillon de sol à l’état naturel (non remanié). Au laboratoire, les matériaux
étant rarement dans cet état, il se réalise sur un matériau compacté.
Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor normal, il faut réaliser au préalable
l’essai PN pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité apparente sèche maximale (voir
fiche aide mémoire sur l’essai proctor).
Connaissant donc wopn (teneur en eau de l’optimum Proctor normal) :
Partant d’un matériau sec, pulvériser le, en brisant les mottes, mais en prenant soin de ne pas
briser les graviers et pierres éventuels,
Ecrêter en enlevant les grains supérieurs à 5 mm (tamisage),
Ajouter la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en eau égale à wopn.
Malaxer le matériau humidifié de manière à le rendre homogène
Placer au fond du perméamètre la toile inox à maille 0,08 mm
Poser sur la toile au fond du perméamètre, un disque perforé
Mettre le matériau dans le perméamètre, sur la plaque inférieure et sur le disque perforé
Compacter par couches successives, dans les conditions de l’essai proctor normal. L’échantillon
doit remplir tout le perméamètre et doit être bien appliqué contre ses parois
Araser le matériau compacté sur le bord du perméamètre
Poser le second disque perforé, la seconde toile inox et la plaque supérieure
Fermer le perméamètre et les 2 écrous à oreilles
b/ Saturation du système
Avant tout essai, l’échantillon et le circuit doivent être saturés.
49 B.TAALAH
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C/ Essai de perméabilité
A ce niveau, 2 essais de perméabilité sont possibles : l’un à charge constante (conseillé pour les
matériaux perméables), l’autre à charge variable (conseillé pour les matériaux à faible perméabilité). La
différence est que pendant l’essai, le niveau de l’eau est maintenu constant dans le tube piézométrique
dans un cas. Dans le second cas, l’eau descend dans le tube piézométrique; la charge est variable.
Après quelques minutes, stopper le chronomètre et mesurer le volume de l’eau ayant traversé
l’échantillon. Cette mesure pourrait se faire à partir de l’eau apporté dans le tube, en amont.
50 B.TAALAH
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La manipulation a pour but de déterminer les caractéristiques de compressibilité d’un sol qui permettent d’estimer le
tassement d’un massif de sol, par exemple sous une fondation superficielle.
Sous l’effet des charges appliquées, le sol va se déformer : il va subir un tassement. Pour en évaluer l’ampleur, on
reproduit le phénomène au laboratoire. On placera l’échantillon dans une enceinte cylindrique empêchant toutes
déformations latérales lors d’un chargement par pallier. On suppose donc que dans le sol, les déformations
horizontales sont nulles.
B. LE SOL :
Ce sont des mélanges de solide, d’eau et de gaz. Les sols présentant de forts tassements sont les sols saturés. On
fera donc les essais en milieu saturé. Les contraintes s’appliquent d’abord à l’eau puis après dissipation des
surpressions, au squelette solide. C’est le phénomène de consolidation.
C. PRINCIPE DE L’ESSAI:
51 B.TAALAH
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Par analogie avec le module d’Young E (théorie de l’élasticité linéaire), on va définir le module oedométrique: Eoed
exprimé en MPa ou kPa.
On peut admettre en première approximation pour les sols la relation suivante entre E et E oed :
2
E = Eoed . [1- (2ν / (1 –ν)] avec ν = 0,33 (Coefficient de Poisson pour les sols) :
D. PREPARATION DE L’ESSAI :
a. Repérer sur un schéma les différentes pièces constituant la cellule oedomètrique : moule, piston, disques drainants
inférieur et supérieur (pierres poreuses), orifices de drainage….
b. Déterminer (à l’aide d’une balance de précision) le poids :
- du piston et du disque drainant supérieur (en N)
- de l’ensemble « moule, disques drainants et piston » (en N).
c. Mesurer le diamètre intérieur D0 du moule (en mm).
d. Placer successivement les 2 disques drainants puis le piston dans le moule oedomètrique, puis déterminer au pied
à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur avant remplissage »).
AVANT SATURATION :
a. Préparer environ 500g de sable sec tamisé à 0,4 mm
b. Mettre en place le disque drainant inférieur au fond du moule
c. Remplir le moule avec du sable sec (attention : ne pas dépasser les orifices de drainage)
d. Araser avec soin la surface du matériau et placer le disque drainant supérieur. Vérifier son horizontalité par 3
mesures au pied à coulisse et mettre en place le piston.
e. Déterminer au pied à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur après remplissage
»). En déduire la hauteur initiale de l’échantillon sec (notée Hd).
f. Déterminer le poids de l’ensemble « moule, disques drainants, sable sec et piston ». En déduire le poids du sol sec
(notée Ws).
a. Commencer le cycle de chargement en plaçant successivement sur le plateau les poids fendus 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 10 ;
20 ; 40 kg. Noter après chaque application de charge, le tassement ΔH (en mm) en fonction du temps (voir tableau de
mesure fourni) jusqu’à stabilisation du comparateur (on considère que le tassement est terminé lorsque les deux
dernières mesurent différent de moins de 5/1000ème).
b. Effectuer ensuite le cycle de déchargement suivant le même processus jusqu’à 5 kg.
c. Puis effectuer à nouveau un cycle de chargement jusqu’à 80 kg
d. Démonter puis peser immédiatement l’éprouvette de sol. Déterminer sa teneur en eau.
e. Nettoyer le moule.
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RAPPORT D’ESSAI
1. But :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
3. Résultats :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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54 B.TAALAH
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Courbe e-logs
Courbe e = f(log s)
0.9
0.8
0.7
Indice des vides
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1 10 100 1000
contrainte verticale kpa
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
5. C0NCLUSION
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
55 B.TAALAH
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Il s'agit de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un sol en procédant au cisaillement rectiligne d'un
échantillon sous charge constante.
L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et de déterminer son angle de
frottement interne et sa cohésion C.
Ces valeurs servent entre autre à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le cas de fondations
superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement.
2. PRINCIPE DE L'ESSAI
L'échantillon de sol à étudier est placé entre deux demi-boites qui peuvent se déplacer horizontalement
l'une par rapport à l'autre.
Un piston permet d'exercer sur le sol une contrainte normale s déterminée.
Comparateur
Anneau
dynamométrique
s s
Sol
T
T
La demi-boite inférieure est entraînée horizontalement à vitesse constante. La force totale de cisaillement
F est mesurée à l'aide d'un anneau dynamométrique fixé à la demi-boite supérieure.
Un comparateur mesure la déformation verticale de l'échantillon.
L'échantillon subit donc un cisaillement direct et rectiligne suivant un plan imposé sur lequel on exerce une
contrainte normale déterminée.
3. EXÉCUTION DE L'ESSAI
3.1. Saturation et consolidation de l'éprouvette :
3.1.1. Sol pulvérulent - sable et gravier
L'essai s'effectue sur le sable sec ou saturé. Dans ce cas là, réaliser des essais drainés (CD).
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4. DÉROULEMENT DE L'ESSAI
- essai consolidé, drainé ou non : appliquer les mêmes pressions que pour la
consolidation de l'éprouvette.
# Désolidariser les deux demi-boites en enlevant les goupilles,
# Mettre en route à la vitesse désirée.
5. CALCUL ET RÉSULTATS
5.1. Effort de cisaillement :
Convertir, si nécessaire, les lectures de l'anneau en kN
5.2. Détermination de la surface cisaillée :
Pendant l'essai, la surface cisaillée diminue proportionnellement au déplacement des demi-boites. La
section corrigée A' de l'éprouvette à l'instant t est :
A' = l ( l - l )
avec l : longueur de l'éprouvette ( 6 cm )
l = V . t
avec V : Vitesse de cisaillement
5.3. Contrainte de cisaillement :
F
= ----
A'
On trace ensuite, pour chaque essai, les courbes de contraintes en fonction des déplacements et on
détermine la valeur de la contrainte de cisaillement maximale.
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Reporter ensuite chaque point sur un graphique ayant pour abscisse la contrainte normale s et pour
ordonnée la contrainte de cisaillement . Tracer la courbe intrinsèque du sol étudié.
5.4. Courbes intrinsèques :
5.4.1. Cas d'un sol pulvérulent :
0
5.4.2. Cas des sols cohérents :
0
Essai consolidé non drainé
La courbe intrinsèque est
approximativement une droite inclinée
c sur l'axe des contraintes normales.
On la caractérise par son ordonnée à
Ccu l'origine Ccu et par son angle avec
s
l'axe des abscisses cu
0
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