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Université Mohamed Khider Biskra

Faculté des Sciences et de la Technologie


Département de Génie Civil et hydraulique

Module :
Travaux pratiques de mécanique des sols

Niveau : Licence Génie civil

ESSAIS DE MECANIQUE DES SOLS

Enseignant : Taalah Bachir

Année universitaire : 2009/2010


Université Mohamed Khider Biskra Travaux pratiques de mécaniques des sols

SEMESTRE 1

2 B.TAALAH
Université Mohamed Khider Biskra Travaux pratiques de mécaniques des sols
Université Mohamed Khider Biskra Module : Mécanique des sols (TP)
Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil Enseignant : Taalah.B

1 Introduction aux travaux pratiques de mécanique des sols

1. Introduction
 La mécanique des sols se présente sous deux aspects nettement différents l’un de l’autre. On peut
étudier le sol tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, en vue de l’étude et de la réalisation
relationnelle des constructions (sol considéré comme support).
On peut, d’autre part considérer le sol comme matériau de construction destiné à réaliser des ouvrages
et lui donner alors, par des manipulations et des dosages étudiés, les qualités qui lui permettront de se
comporter convenablement, compte tenu de sa destination et du but poursuivi (exemple : barrage en
terre).
 Les essais en mécanique des sols doivent pouvoir donner toutes les caractéristiques nécessaires pour
déterminer le mode de fondation, de structure ou de soutènement susceptible d’assurer, avec sécurité, la
stabilité d’un ouvrage dans le cas où l’on utilise le sol comme matériau pour la construction de routes ou de
digues, par exemple, ces essais doivent pouvoir indiquer les conditions de son utilisation.

2. Paramètres définissant un sol


 Le comportement d’un sol dans la nature dépend, non seulement des propriétés essentielles de
chacun des éléments de la masse de sol considérée, mais aussi des propriétés de l’ensemble de ces
éléments associés dans cette masse .Il convient donc de distinguer deux classes de propriétés
caractéristiques ; les propriétés des grains élémentaires et les propriétés de l’agrégat (en particulier du
système solide- eau).
 Les propriétés principales des grains sont la dimension et la forme, et pour les argiles, les caractères
minéralogique des grains les plus petits. La propriété la plus importante pour les sols sans cohésion, la
compacité relative, et pour les sols cohérents, la consistance. Les paramètres de ce type sont des
paramètres statiques.
 Il existe aussi des paramètres dynamiques caractérisant les sols dans leurs comportements sous
l’influence des facteurs extérieurs.
Paramètres Utilisation
Taille Classification
Distribution Identification
Paramètres Poids spécifiques Comparaison
Grains Chimie
statiques Teneur en eau – Porosité
Indice des vides – Densités
Agrégat Degré de saturation Etat du sol
Limite d’Atterberg
Structures
a. Résistance au cisaillement Stabilité des talus
b. Compressibilité Gonflement Fondations
Paramètres Variation de volume Murs de soutènement
c. Hydraulique : Déformations
dynamiques Perméabilité Tassements
Hauteur capillaire Consolidation
Mouvements de l’eau Filtration
Drainage
Pression de courant

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3. Détermination de ces paramètres

 Ces divers paramètres sont déterminés grâce aux essais de la mécanique des sols, que l’on peut
diviser en deux grands types :
1. Essais au laboratoire,
2. Essais in situ.

a. Essais au laboratoire

 Essais d’identification et de classification :

 Ils permettent de déterminer les deux premiers groupes de paramètres. Ce sont des essais
simples et peu onéreux qui caractérisant le sol ; ils sont deux rôles :
- Préciser la détermination géologique,
- Permettre une classification géotechnique.

 Ils sont très importants car toute étude doit être basée sur une classification.

 Essais mécaniques et hydrauliques :

 Plus longs et plus coûteux que les précédents, ils nécessitent de plus des échantillons intacts et un
appareillage beaucoup plus complexe.

 Essais de géotechnique routière :

 Ils permettent d’apprécier les caractéristiques des matériaux destinés à réaliser des ouvrages (le
plus souvent routes et digues) et de préciser les conditions des leurs utilisations.

 Ce sont des essais empiriques.

b. Essais insitu

 Reconnaissance des sols


 Essais mécaniques et hydrauliques.
 Essais de contrôles permettant de vérifier les conditions établies au laboratoire (en particulier en
géotechnique routière).

4. Prélèvement d’échantillons (Echantillonnage)

4.1. Introduction

 Les essais de laboratoire que nous venons de citer portent nécessairement sur des quantités
réduites de sol appelées échantillons. Mais il faut que l’échantillon soit représentatif. Cette opération est
très difficile, on peut dire même que c’est le problème le plus ardu du domaine des essais.

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4.2. Les deux stades de l’échantillonnage

 Ce prélèvement d’échantillon se fait en deux temps :


1. Prélèvement de l’échantillon du sol du site.
2. Fractionnement au laboratoire.

4.3. Prélèvement de l’échantillon du sol du site

 On distingue traditionnellement deux types d’échantillons :


1. Les échantillons dits « intacts » (structure et teneur en eau conservée),
2. Les échantillons remanié.

 La prise d’échantillons intacts réclame plus de soins, et tests donc plus onéreux que ceux
d’échantillons remaniés ; elle ne sera donc faite qu’en cas de nécessité absolue, dans tout les autres
cas, on se contentera d’échantillons remaniés.
 A noter, de toute façon, qu’il est pratiquement impossible de prélever des échantillons vraiment
intacts.

4.3.1. Le sondage carotté

 Caractéristique :
 Profondeur d’investigation pouvant être importante ;
 Prélèvement d’échantillons « intacts » (Photo 1).
 Pour que la teneur en eau reste constante il faut d’une part éviter le contact entre le fluide de forage
et l’échantillon à prélever, et d’autre part isoler la carotte aussitôt après son prélèvement (en la
paraffinant ou en l’enferment dans un tube) (Photo 2) .
 Quand à la structure, il est bien évident que, quels que soit le procédé employé, les borts de la
carotte sont toujours plus ou moins remaniés. On a donc intérêt à prélever des échantillons de gros
diamètre sur le terrain afin de les retailler au laboratoire pour obtenir les éprouvettes d’essais les
meilleurs possibles.

4.3.2. Le sondage à la tarière (Photo 3)

 Caractéristique :
 Profondeur d’investigation plus faible, de l’ordre de dix
mètres maximum, à condition que le sol soit cohérent et non compact.
 Prélèvement d’échantillons remaniés.

 Ce procédé permet d’obtenir facilement de grandes quantités d’un même sol, ce qui est
indispensable pour certains types d’essais. Il présente toute fois un inconvénient important : la
profondeur du prélèvement n’est pas connue avec précision.

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Photo 1 : Des carottes d’échantillons Photo 2 : Des échantillons paraffinés Photo 3 : Tarière à vis

4.3.3. Puits, tranchées creusées à la main ou à la pelle mécanique

 Caractéristique :
 Méthode valable dans des terrains cohérents et pas très compacts à condition que les venues
d’eau ne soient pas très importantes.
 Méthode permettant une vue exacte du terrain en place.
 Prélèvement de grandes quantités d’échantillons intacts ou remaniés.
 Cette technique n’est pas onéreuse vis- à – vis des renseignements obtenus, mais elle est difficile à
mettre en œuvre sur une grande échelle car l’exécution est lente.

4.4. Echantillonnage en laboratoire

 Nous recevons une quantité Q de matériau ; l’essai doit être fait sur une quantité plus faible q
.Comment séparer cette quantité q , représentative de Q ?
 Deux procédés de base , assez satisfaisant (il s’agit ici d’un d’échantillon remanié) :
1. Par quartage ;
2. A l’aide d’échantillonneurs.

4.4.1. Quartage

 Comme le nom l’indique, on divise l’échantillon en quarts.


 Placer l’échantillon bien homogénéisé dans un bac métallique à bords peu élevés (de préférence), et
l’étaler. A l’aide d’une truelle, partager en 4 quarts, sensiblement égaux .Eliminer les fractions 2 et 4 , et
réunir les fractions opposées 1 et 3 : On a ainsi la moitié de l’échantillon primitif. Si cette quantité (1/2) est
encore trop importante, la partager suivant le même processus d’où un échantillon représentatif égal au ¼
de la quantité primitive.
Et ainsi de suite. Les fractions trouvées (1/2 , ,1/4,1/8 ...) permettent par addition d’obtenir toute quantité
utile (Figure 1).

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2 1
1+3
3 4

Echantillon de départ Echantillon d’essai


(si la quantité correspond à
l’essai à faire)
Figure 1 : Le quartage

4.4.2. Emploi d’échantillonneurs

Des cloisons transversales constituent une succession d’entonnoirs, dirigés alternativement d’un coté et de
l’autre. Le matériau à étudier, versé sur l’échantillonneur à l’aide dune pelle spéciale, est recueilli dans 2
petits bacs (figure 2). Chaque moitié, représentative de l’ensemble, peut être encore partagé es en 2, puis
encore en 2, etc ... La distance e entre les cloisons définit la grosseur maximale des grains ; généralement
e = 5 mm ou e = 30 mm.

Photo 4 : Diviseur échantillonneur

Figure 2 : schéma de fractionnement du sol


Par le diviseur échantillonneur

4.4.3. Choix du procédé

 Ces deux procédés peuvent être utilisée séparément ou conjointement, en fonction des quantités à
séparer et de la grosseur maximale des grains, la teneur en eau et la maniabilité.
 Le quartage est très souvent utilisé.

 D’une façon générale, la pratique dictera très rapidement la part à donner à chacun des procédés
possibles, pour obtenir simultanément :
 Rapidité d’exécution,
 Qualité du résultat.

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2 Détermination de la teneur en eau des sols (NF P 94-050)

1. Définition
 La teneur en eau d’un sol (intact, remanié ou reconstitué) est le rapport de la masse de l’eau évaporée
lors de l’étuvage (mw) sur la masse des grains solides (md), exprimé en pourcentage .

W  mw 1 0 0 %
md
 La détermination de la teneur en eau se fait par passage à l’étuve (NF P 94-050) ou par passage au
four à micro-ondes (NF P 94-049-1) ou en utilisant la méthode à la plaque chauffante (NF P 94-049-2).
 Dans cet essai on se limite à l’étuvage.

2. principe de la détermination de la teneur en eau


La perte d’eau d’un échantillon de matériau est provoquée par étuvage. Les masses de l’échantillon et de
de l’eau évaporée sont mesurées par pesage.

3. appareillage
- Etuve réglable à 50° et à 105° (Photo 1).
- Balance permettant les pesées avec une incertitude maximale de 1/1000 de la pesée (Photo 2)..
- Des capsules en verre ou boites de pétri (Photo 3). des spatules, une truelle.

Photo 1 : Etuve Photo 2 : Balance électrique Photo 3 : Boites de pétri

4. Mode opératoire
1. Prélever un échantillon de sol représentatif, sa masse est choisie en fonction de la dimension des
éléments qu’il contient. Elle doit être supérieure ou égale aux valeurs du tableau 1.

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2. Placer le prélèvement sur une capsule en verre de poids m1.


3. Peser immédiatement, soit m2.
4. Mettre à l’étuve à 105° pour les matériaux insensibles à la chaleur et à 50° pour les matériaux
sensibles à la chaleur (les matériaux gypsifères, latéritiques ou s’ils contiennent des matières organiques),
jusqu’à dessiccation complète et poids stable (la durée totale de séchage peut donc varier entre quelques
heures et plusieurs jours).
5. Peser l’échantillon sec immédiatement à la sortie de l’étuve, ou après refroidissement dans un
dessiccateur, soit m3.

5. Expression des résultats


La teneur en eau est déterminée par la formule suivante :

W=
(m2 - m )- (m - m ) 100%
1 3 1
(m - m )
3 1

Où :
 W : teneur en eau (exprimée en %)
 m1 : poids de la tare.
 m2 : poids de l’échantillon humide, y compris la tare.
 M3 : poids de l’échantillon sec ,y compris la tare.

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RAPPORT D’ESSAI

TP № ESSAI DE TENEUR EN EAU


Norme Provenance Sondage №
Date Mode de prélèvement Profondeur en (m)
Niveau Mode de conservation Température d’étuve
Groupe Nom de l’opérateur

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

3. Résultats :
Essai № 1 2
Masse totale humide (échantillon humide +capsule) : m2 (g)
Masse totale séche (échantillon sèche +capsule) : m3 (g)
Masse de la capsule en verre : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de l’échantillon sec : md = m3 – m1 (g)
Teneur en eau en W %
Moyenne de la teneur en eau W %

4. Observations :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

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3 Analyse granulométrique des sols

1. Définitions :

 Tamis : il est constitué d'une toile métallique définissant des trous carrés (Photo 1).
 Refus : c’est la partie retenue par le tamis (figure 1).
 Le tamisat : c’est la partie qui traverse le tamis (figure 1).

Refus

Tamisat
Refus

2. But de l’essai :
Photo 1 : Tamis Figure 1 : présentation du refus et du tamisat
 L’analyse granulométrique a pour but de déterminer les proportions pondérales des grains de différentes
tailles dans le sol. Elle s’effectue :
- Par tamisage (tamis à maille carrée) pour les grains de diamètre supérieur à 80. Il se fait par
deux méthodes :
1. Tamisage par voie sèche (NF P 94-056).
2. Tamisage par voie humide (NF P 94-040).
- Par sédimentométrie pour les grains plus fins (NF P 94-057).

3. Tamisage par voie sèche (NF P 94-056)

3.1. Principe de l’essai :

 L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériaux par brassage sous
l’eau, à fractionner se sol, une fois séché, au moyen d’une série de tamis et à peser successivement le
refus cumulé sur chaque tamis. La masse de refus cumulée sur chaque tamis est rapportée à la masse
totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.

3.2. Appareillage :

II comprend :

 Un jeu de tamis emboîtables dont les dimensions sont présentées ultérieurement. Les tamis sont
emboîtés dans un ordre tel que la progression des ouvertures soit croissantes du bas de la colonne
vers le haut. En partie inférieure, on dispose un fond étanche qui permettra de récupérer les fillers pour
une analyse complémentaire (la sédimentométrie ). Et un couvercle sera disposé en haut de la colonne
afin d’interdire toute perte de matériaux pendant le tamisage.

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 Un dispositif de lavage avec arroseur et, éventuellement, de malaxage.


 Balance dont les portées maximales est minimales sont compatibles avec
les masses à peser, celles-ci effectuées avec une incertitude maximale
de 1/1000 de la pesée.
 Tamiseuse électrique (Photo 2).
 Etuve.
 Spatule, pinceau, main écope, bacs,......

3.3. Dimensions nominales des tamis :


Photo 2 : Tamiseuse électrique

 La dimension nominale des tamis est donnée par l’ouverture de la maille, c’est à dire par la grandeur
de l’ouverture carrée. Ces dimensions sont telles qu’elles se suivent en multipliant par environ 1.259
depuis le tamis de 0.08mm jusqu’au tamis de 80mm. Chaque tamis est désigné par un numéro de
module ( tableau 1).

Tableau 1 : Dimensions nominales des tamis


Modules 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
tamis 0,08 0,100 0,125 0,160 0,200 0,250 0,315 0,400 0,500 0,63 0,80
Modules 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41
Tamis 1,00 1,25 1,60 2,00 2,50 3,15 4,00 5,00 6,3 8 10
Modules 42 43 44 45 46 47 48 49 50
Tamis 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80

3.4. Préparation de l’échantillon :

 Prélévement de l’échantillon de telle manière à avoir une faible quantité représentative, il est
recommandé de se tenir dans les limites définies par la formule suivante :

200D m  600D
 où : m est la masse séche de l’échantillon exprimé en grammes et D est la dimension maximale
exprimée en millimètres des plus gros éléments.
 L’essai s’effectue sur le matériau à la teneur en eau à la quelle se trouve à l’état humide naturel.
 On prélève deux échantillons représentatifs du matériau :
- L’un des échantillons soumis à l’essai est pesé mh
- L’autre échantillon est utilisé pour déterminer la teneur en eau W suivant la méthode
normalisée retenue.

3.5. Mode opératoire :

 La pesée de départ de l’échantillon est mh1 (pour un échantillon humide), et md1 (pour un échantillon
sec). Dans l’état humide on doit déterminer W pour déduire md1.
 Laver l’échantillon de telle façon à éliminer les éléments fins, de diamètre inférieur à 0.08mm, en
projetant de l’eau en pluie à faible débit tout en remuant et en brossant les matériaux jusqu’à qu’il
ne reste que des éléments propres.
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 Sécher l’échantillon à l’étuve à 105° ou à 50° (suivant la nature du sol).


 Peser l’échantillon après sa sortie de l’étuve, soit md2 la masse sèche de l’échantillon.
 Verser la totalité du matériau séché au sommet d’une colonne de tamis et celle-ci est vibrée à laide
de la tamiseuse électrique. Le temps de tamisage varie avec le type de machine utilisée, mais
dépend également de la charge de matériau présente sur le tamis et de son ouverture.
 Terminer le tamisage en remuant soigneusement le matériau à la main, jusqu’à ce que plus aucun
élément ne passe à travers les mailles de chaque tamis.
 Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille, soit R1 la masse de ce refus.
 Peser le refus du tamis immédiatement inférieur avec le refus précédent, soit R2 la masse des
deux refus.
 Cette opération est poursuivie pour tout les tamis pris dans l’ordre des ouvertures décroissantes.
Ceci permet de connaître la masse des refus cumulés Ri aux différents niveaux de la colonne de
tamis. Le tamisat présent sur le fond de la colonne est également pesé.
 La somme des refus cumulés mesurés sur les différents tamis et du tamisat sur le fond (fillers) doit
coïncider avec le poids de l’échantillon introduit au sommet de la colonne. La perte éventuelle de
matériaux pendant l’opération de tamisage ne doit pas excéder plus de 1% du poids total de
l’échantillon de départ.

3.6. calculs

 Après le tamisage, les masses des différents refus cumulés Ri, sont rapportées à la masse totale
sèche de départ md1 et les pourcentages de refus cumulés sont obtenus donc par la formule :
 Ri 
  et ils sont inscris sur la feuille d’essai. Les pourcentages de tamisats correspondants
 m  100
 d  Ri 
sont égaux à : 1 0 0   (voir tableau 2) .
 m  100
 d

Tableau 2 : Présentation des résultats

md = 2200 g

Ouvertures des Masse des refus Pourcentages des Pourcentages des


tamis (mm) cumulés R (g) refus cumulés R (%) tamisas cumulés T (%)
8 56 2.54 97.46
6.3 264 12 88
5 708 32.18 67.82
2.5 1326 60.27 39.73
0.63 1824 82.91 17.08
0.315 1980 90 10
0.160 2045 92.95 7.05
0.08 2184 99.27 0.73
Fillers (<0.08) 2199 100 0.00

3.7. Courbe granulométrique :

 Les pourcentage des refus cumulés , ou ceux des tamisats cumulés, sont représentés sous la forme
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d’une courbe granulométrique en portant , les ouvertures des tamis en abscisse ,sur une échelle semi-
logarithmique de façon à donner une représentation plus précise des particules fines (qui influent
énormément sur le comportement des sols), et les pourcentages en ordonné,sur une échelle
arithmétique (voir la figure sur la feuille d’essai).

4. Tamisage par voie humide (NF P 94-040) :

4.1. Principe de l’essai :

 L’essai de tamisage par voie humide consiste à faire passer au travers d’une colonne de tamis
d’ouverture de plus en plus sérée une masse de sol donnée jusqu’au refus. La masse de sol sec restant
dans chaque tamis est alors pesée.

 Le passage des grains de sol au travers des tamis est facilité par l’utilisation d’un mince filet d’eau et
d’un pinceau. L’échantillon de sol a été également préalablement humidifié pendant quelques heures pour
désagréger les mottes de sol.

4.2. Préparation de l’échantillon :

 La masse de l’échantillon est prise de la même manière présentée au paragraphe 3.4.

4.3. Mode opératoire :

 Déterminer la teneur en eau W


 Prendre l’échantillon mh et le laisser tremper au préalable pendant 2 heures à 24 heures en agitant
régulièrement.
 Peser chaque tamis vide (précision de 0.01g).
 Verser le contenu du récipient en haut de la colonne.
 Faire passer le sol dans les différents tamis à l’aide du pinceau et d’un mince filet d’eau jusqu’au
refus (l’eau passant au travers des tamis devient claire).
 Mettre l’ensemble de la colonne à l’étuve.
 Peser chaque tamis plein et en déduire la masse de sol sec dans le tamis.

5. Interprétation des courbes :

 Soit Dx le diamètre pour lequel le tamisât est de x % (ex: D30 = diamètre du tamis pour lequel on obtient
30 % de passant).

 On définit alors les caractéristiques de la courbe granulométrique suivantes :

 D60
- Le coefficient de Hazen (ou coefficient d’uniformité) CU :
C U
D 10

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 Ce coefficient permet de savoir si la granulométrie est étalée ou serrée, notamment en ce qui


concerne les sables.

- Le coefficient de courbure CC :

CC    
D 
30
2

D60 D60
 Ce coefficient vient en complément de Cu dans la classification des sols LCPC (voir le cours) afin
de déterminer si la granulométrie est bien graduée ou mal graduée ( un sol est mal gradué si une
fraction de grains prédomine).
 A noter : Un sol est bien gradué si ‘il est compris entre 1 et 3

- Continuité - discontinuité :

 On dit que la courbe granulométrique est continue si entre deux granulats élémentaires
consécutifs présents il manque au plus 3 granulats élémentaires. Il y a discontinuité si l’absence
porte sur plus de 3 granulats élémentaires

 Quelques exemples de courbes granulométriques :

1. Granulométrie étalée et discontinue (alluvions de sables et graviers).


2. Granulométrie étalée et continue
3. Granulométrie serrée (sable)
4. Limon argileux
5. Argile limoneuse
6. Argile pratiquement pure (bentonite)

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RAPPORT D’ESSAI
Date ESSAI D’ANALYSE GRANULOMETRIQUE
TP № PAR TAMISAGE A SEC APRES LAVAGE
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

4. Résultats :

- Masse sèche totale : md1= ……………………..


- Masse sèche après lavage : m = ……………………..
d2
- Masse sèche des fines retirée après lavage : md1 – md2 = ……………………..

Ouverture des Masse des refus cumulés Pourcentage refus Pourcentage cumulé
Tamis en (mm) (Ri) en (g) cumulés de tamisats
Ri ×100 100− ( Ri ×100 )
md1 m d1

Matériau resté au fond P=

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 Pourcentage de tamisat (des fines) == ( md1 − md2 )+ P x100


md1
 Σ Ri + P = ………………………..

 100 × md2 − (ΣRi +P ) = ………………………… < 1%


Md2
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

6. Interprétation de la courbe granulométrique :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

4. Observations :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

M  M   P
1 2
100
M 1

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4 Limites d’Atterberg (NF P 94-051)

1. DEFINITION ET BUT DE L'ESSAI :


 La particularité des sols fins est que, leur consistance varie fortement en fonction de leur teneur en
eau. Leur état va du solide s’ils sont desséchés, à l’état liquide s’ils sont détrempés. Entre ces 2 états, il
existe un état intermédiaire dit plastique (pâte à modeler) (Figure 1),
 Les limites d’Atterberg (Figure 1) sont des constantes physiques conventionnelles (teneur en eau
pondérale) qui marque les seuils entre :

- Le passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique (limite de liquidité WL)
- Le passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide (limite de plasticité WP)
 Ces limites ont été élaborées en 1911 par l’agronome suédois Atterberg. Les essais mis au point à cette
époque ont été repris et modifiés par Casagrande en 1932.
 Les limites d’Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol (fraction passant au
tamis de 0,4 mm), car se sont les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en modifiant la consistance du sol.
 Il existe d’autres limites d’Atterberg, mais les deux ici mentionnées sont les principales et les autres,
quoique intéressantes, sont peu utilisées. Ces deux limites sont utilisées afin de déterminer la classification
des sols.

Phases Solide Plastique Liquide

IP
0 WP WL W%

Limite de plasticité : WP Limite de liquidité : WL IP : Indice de Plasticité


Essai des ( petits rouleaux) Appareil de Casagrande I P = WL – WP
ou cône de pénetration Etendue du domaine plastique

Figure 1 : Représentation des limites d’Atterberg

 A partir de ces limites on détermine deux paramètres :


1. Indice de plasticité IP : Cet indice définit l’étendue du domaine plastique du sol entre les
limites de liquidité et de plasticité (Figure 1): IP = WL – WP
2. Indice de consistance IC : Cet indice prend la teneur en eau W du sol à l’état naturel pour la
fraction inférieur à 0.4mm :

W W
L
I
C
I P

2. PRINCIPE DE LA METHODE :

 L'essai s'effectue en deux phases :


1. Recherche de la limite de liquidité a l'aide de l'appareil de Casagrande ou le cône de
pénétration.
2. Recherche de la limite de plasticité par formation de rouleaux de 3 mm de diamètre.

18 B.TAALAH
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3. Equipement nécessaire

3.1. Pour la préparation du sol :


- Tamis à mailles carrées de 0.4 mm d’ouverture,
- Bac de manutention (30 x 20 x 8 cm).
- Récipient de 2 I.

3.2. Pour la détermination de WL :


- Appareil de Casagrande (NF P 94-051) (figure 2), il est constitué d’une coupelle normalisée
(coupelle lisse pour la majorité des essais et coupelle rugueuse pour les échantillons sableux qui
ont tendance à glisser sur la surface de la coupelle lors de chaque choc), montée sur un support
métallique avec manivelle, le tout étant fixé sur un socle en bois dur . L’ensemble permet de faire
tomber la coupelle d’un hauteur de 10 mm sur le socle, chaque choc entraînant la fermeture
progressive de la rainure pratiquée dans l’échantillon de sol , celle-ci ayant été effectuée à l’aide
de l’outil à rainurer.

Coupelle lisse

Outil à rainurer avec cale


Coupelle rugueuse

Appareil de Casagrande

Figure 2 : Appareil de Casagrande et Outil à rainurer

- Cône de pénétration (NF P 94-052-1) (figure 3) ,


un socle avec son dispositif de réglage de
l’horizontalité ,une tige verticale sur laquelle coulisse
une pince de blocage,un dispositif de mesure de
déplacement du cône et un récipient cylindrique
rigide (verre, métal…).

Figure 3 : Cône de pénétration

Cône de pénétration

Pénétromètre à cône

3.3. Pour la détermination de WP :


- une plaque lisse en marbre pour le malaxage du sol et la confection des rouleaux de sol, une
plaque de verre et sa cale pour l’évaluation du diamètre du rouleau de sol.
- une plaque de verre et sa cale pour l’évaluation du diamètre du rouleau de sol (figure 4).

19 B.TAALAH
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Plaque de verre

Figure 4 : Systéme d’évaluation du diamètre du rouleau de sol

4. CONDUITE DE L’ESSAI

4.1. Préparation de l’échantillon


1. prendre un échantillon représentatif du sol et le mettre à imbiber dans un récipient plein d’eau
pendant 24 heures.
2. Tamiser ce matériau imbibé par voie humide sur un tamis de 0.4 mm, l’ ensemble du tamisât des
eaux de lavage étant ensuite décanté pendant 12 heures.
3. L’eau claire surnageante est siphonnée en prenant garde de ne pas entraîner de particules solides
fines, l’eau excédentaire étant évaporée à l’étuve à 50 °C jusqu’à obtenir un mortier mou.
 L’échantillon ainsi préparé doit contenir environ 200 g de particules solides.

4.2. Détermination de la limite de liquidité WL avec l’appareil de Casagrande (NF P 94-051) :

 Mise en place de l’échantillon. Il est mis en place à la spatule, de façon bien homogène
.L’épaisseur au centre est de 15 à 20 mm , le pourtour étant sensiblement horizontal (figure 5).

f = 15-20 mm
d = 3 cm

Figure 5 : Mise en place de l’échantillon dans la coupelle

 Description de l’essai :
1. Faire une rainure dans l’axe de la coupelle à l’aide de l’outil à rainurer. L’outil étant sensiblement
perpendiculaire à celle-ci (figure 6).

20 B.TAALAH
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2. Tourner la manivelle de manière très régulière, raison de deux chocs par seconde. On observe le fond
de la rainure et on compte le nombre de chocs nécessaires pour que celle-ci referme sur 1 cm environ.
 Par définition, la limite de liquidité est la teneur en eau qui correspond à la fermeture de la rainure sur
1 cm de longueur en 25 chocs (figure 7)..

Figure 6 : Réalisation de la rainure Figure 7 : Fermeture de la rainure

3. Recommencer l’opération 4 à 5 fois avec des teneurs en eau décroissantes et telles que le nombre de
chocs à chaque essai soit compris entre 15 et 35 :
- si le nombre de chocs n a été inférieur à 15, laisser sécher un peu,
- Si le nombre de chocs n est supérieur à 35, humidifier légèrement et bien homogénéiser le sol
avant de reprendre l’essai.
 Pour chaque essai tel que 15<n<35 , déterminer la teneur en eau W (voir Essai de teneur en eau).

 Expression des résultats :


 La limite de liquidité est déterminé à partir de la représentation graphique et la teneur en eau w ,
mesurée à chaque essai, en fonction du logarithme du nombre de coups correspondant.
 La limite de liquidité est la teneur en eau lue sur le graphique pour N= 25 coups. Elle s’exprime en
pourcentage arrondi au nombre entier le plus proche (figure 8).

Figure 8 : Exemple de représentation de w = f (log N).


Détermination de W L
4.3. Détermination de la limite de liquidité WL avec le cône de pénétration (NF P 94-052-1) :

21 B.TAALAH
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1. Régler l’horizontalité du socle (figure 9).


2. Nettoyer la pointe du cône.
3. Malaxer la pâte sur la plaque lisse pour obtenir une pâte homogène presque fluide.
4. Remplir le récipient normalisé avec une spatule de cette pâte. (attention aux bulles d’air).
5. Araser afin d’obtenir une surface lisse et plane.
6. Ajuster la pointe normalisée à peu près au centre du récipient et pour qu‘elle affleure la
surface du sol. (légère trace lorsqu’on déplace le récipient).
7. Repérer la position du cône.
±1s
8. Libérer le cône et le laisser s’enfoncer dans le sol pendant 5s .
9. Noter sa nouvelle position. L’enfoncement h doit être compris entre 12 et 25 mm (figure 10).
10. Enlever le cône, faire un prélèvement et mesurer sa teneur en eau W.
11. Recommencer les opérations au moins 4 fois avec des teneurs en eau différentes.

 La limite de liquidité (WL) est la teneur en eau qui correspond à un enfoncement de 17 mm


du cône. Elle est calculée à partir de l’équation de la droite moyenne ajustée sur les couples de
valeurs expérimentales (enfoncement, w).La valeur obtenue est arrondie au nombre entier le
plus proche (voir le rapport d’éssai).

Figure 10: Enfoncement


du cone dans le sol

Figure 9 : Schéma de l’appareillage.

4.4. Détermination de la limite de plasticité Wp (NF P 94-051) :

 La limite de plasticité Wp est inférieure à WL. Il faut donc laisser sécher l’échantillon un peu plus.
Quand sa teneur en eau est correcte, faire une boulette de mortier grosse comme une noisette (environ
12 mm de diamètre) et en faire un cylindre en la roulant sur la plaque de marbre propre ; lisse et sèche
.Ceci se fait à la main, ou en utilisant une plaque plane, par un mouvement alternatif d’environ un aller et
retour par seconde.
 Par définition, la limite de plasticité est la teneur en eau du cylindre qui se brise lorsque son
diamètre atteint 3 mm. Cette teneur en eau doit être déterminée immédiatement après le test selon la
procédure décrite lors de la détermination de WL.
 Le cylindre terminé doit avoir 10 à15 cm de longueur.
 Dans la pratique, procéder ainsi :

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- Confectionner le cylindre de 3 mm ,
- S’il se brise avant d’atteindre ce diametre le matériau est trop sec, il faut alors le rémudifier
légérement.
- S’il ne s’est pas brisé ; le soulever en son milieu de 15 à 20 mm. La limite de plasticité est
atteinte si la rupture se produit pendant ce soulèvement. On effctue alors directement la mesure
de la teneur en eau W sur le rouleau de sol.
- Si la rupture ne se produit pas, laisser le teneur en eau diminuer.
- L’essai est effectué une deuxième fois. Les teneurs en eau obtenues ne devront pas s’écarter
de plus de 2 % de la valeur moyenne, si non un nouvel essai est à effectuer.
- Wp est la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir des deux essais.

5. Indice de plasticité IP

 Rappelons que : IP = WL – WP
 Un sol, dont l’indice IP est grand, est très sensible aux conditions atmosphériques, car plus IP
est grand plus le gonflement par humidification de la terre et son retrait par dessiccation seront
importants.
 IP précise donc aussi les risques de déformation du matériau.

Indice de plasticité IP Etat du sol Ordres de grandeur:


0-5 Non plastique - Argile Ip>30
5 - 15 Plastique - Argile limoneuse 20<Ip<30
15 – 40 Peu plastique - Limon 10<Ip<20
> 40 Très plastique - Sable argileux 5<Ip<20
- Sable limoneux 5<Ip<15

Remarque :
 Si IP = WL - WP se trouve à la limite entre le mortier non-plastique et le mortier limoneux, c'est à-dire
quand 5 < IP < 10. Dans cet intervalle, les résultats entre deux essais peuvent être assez dispersés suivant
la préparation et suivant l'opérateur. Il faut donc tenir compte dans ce cas précis de l'analyse
granulométrique complète et de l'équivalent de sable pour caractériser le matériau.
En dessous de 5, l'indice de plasticité perd toute signification. Faire l'essai d'équivalent de sable.

6. Indice de consistance IC :

 Rappelons que : W W
I
L

C
I P

 La comparaison de la teneur en eau naturelle W d’un sol et des limites d’Atterberg permet de
se faire une idée de l’état d’une argile qu’on peut caractérisé par son indice de consistance .
 L’indice de consistance croît en même temps que la consistance du sol. A partir de 1, le sol peut
être éventuellement réutilisé en remblai (on peut travailler).

Indice de consistance IC Etat du sol


IC > 1 Solide
0 > IC > 1 Plastique
IC < 0 Liquide
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RAPPORT D’ESSAI
Date
TP № Essai de limites d’atterberg
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
3. Résultats :

3.1. La limite de liquidité WL avec l’appareil de Casagrande (NF P 94-051) :

Essai № 1 2 3 4 5
Numéro de la tare
Nombre de coups
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de liquidité WL %

3.2. La limite de liquidité WL avec le cône de pénétration (NF P 94-052-1) :

Essai № 1 2 3 4 5
Numéro de la tare
Enfoncement en (mm)
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de liquidité WL %

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33

32

31

30

29

28

27

26

La limite de liquidité WL avec l’appareil de Casagrande


(NF P 94-051)

12

La limite de liquidité WL avec le cône de pénétration


(NF P 94-052-1)

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3.3. La limite de plasticité WP (NF P 94-051) :

Essai № 1 2 3
Numéro de la tare
Masse totale humide (Tare+sol humide) : m2(g)
Masse totale sèche (Tare+sol sec) : m3 (g)
Masse de la tare : m1 (g)
Masse d’eau évaporé : mw = m2 - m3 (g)
Masse de sol sec : md = m3 – m1(g)
Teneur en eau en W %
Limite de plasticité WP % : WP = (W1+ W2+ W3)/3

limite de liquidité WL en %

Limite de plasticité WP en %

Indice de plasticité IP= WL - WP

Teneur en eau du sol W en %

Indice de consistance IC

4. Observations :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil Enseignant : Taalah.B

5 Essai au bleu de méthylène d’un sol (Essai à la tache) (NF P 18-592)

1. BUT DE L'ESSAI :
 Les minéraux argileux présents dans les sols sont principalement issus de l’altération physico-chimique
des roches. La structure cristalline feuilletée des argiles leur confère un ensemble de propriétés de
comportement lié à leur affinité pour l’eau (appelée activité), ce qui entraîne les phénomènes de
gonflements, de plasticité et de cohésion constatés sur ces sols.
 Le bleu de méthylène étant adsorbé préférentiellement par les argiles, les matières organiques et les
hydroxydes de fer, cette capacité rend compte globalement de l’activité de surface de ces éléments.
 Le but de l’essai est d’évaluer la richesse en argile d’un sol en mesurant sa capacité d’adsorption de
molécules de bleu de méthylène.

2. PRINCIPE DE L'ESSAI :
 Le principe de la méthode consiste à contrôler l'adsorption du bleu de méthylène injecté dans un bain
aqueux contenant les fines de la prise d'essai, en observant une goutte de suspension déposée sur une
feuille de papier filtre.
 La tache formée se compose d'un dépôt central du matériau, coloré d'un bleu soutenu, entouré d'une
zone humide incolore. La saturation des fines en bleu de méthylène se traduit par la formation d'une
auréole bleu clair persistante autour du dépôt central.
 On appelle valeur de bleu de méthylène du sol VBS, la quantité exprimée en gramme de bleu de
méthylène adsorbée par 100 g de fines. Le VBS est un indicateur essentiel dans la classification des sols
concernés par les travaux de terrassements

3. APPAREILLAGE :
1. Balance de portée suffisante d’une précision relative de 0.1 %.
2. Chronomètre au 1/10e s.
3. Tamis maille carrée d’ouverture 5 mm.
4. Un récipient de 3 litres en matière plastique de diamètre environ 155 mm.
5. Agitateur à ailettes de diamètre 70 à 80 mm et de vitesse de rotation : 400 à 700 tr/min minimum .
6. Burette de 50 ml, ou une burette automatique, graduée en 1/10e ml .
7. Papier filtre sans cendre (<0.010), grammage : 95 g/m2 , épaisseur : 0.2 mm, vitesse de filtration : 75
rétention : 8 um .
8. Baguette de verre de 8 mm de diamètre et 300 mm environ de longueur.

4. PRODUITS UTILISÉES :
 Solution de bleu de méthylène qualité médicinale à 10 g/l plus ou moins 0.1 g/l( durée d’utilisation : 1
mois maximum).
 Eau déminéralisée ou distillée
 Sol

5. PREPARATION DE L’ECHANTILLON POUR L’ESSAI :


 Séparer par tamisage et si nécessaire par lavage la fraction 0/5 mm contenue dans l’échantillon
 Déterminer la proportion pondérale C de la fraction sèche 0/5 mm contenue dans le matériau. Cette

28 B.TAALAH
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proportion peut être lue sur la courbe granulométrique du matériau si elle est connue par ailleurs ou
sinon déterminée sur un autre échantillon représentatif du matériau.
 Déterminer la teneur en eau W % (voir essai de teneur en eau).
 Préparer une masse humide de sol Mh comprise entre 30 et 60 g pour un sol argileux et entre 60
et 120 g pour un sol peu argileux.

6. EXECUTION DE L’ESSAI :
 Introduire Mh dans le récipient de 3 litres et ajouter 500 ml d’eau déminéralisée ou distillée.
 Agiter l’ensemble à l’aide de l’agitateur à ailettes à une vitesse de 700 tr/min pendant au minimum 5
minutes et positionné à 5 mm environ du fond du récipient.
 Agiter ensuite de manière permanente l’ensemble eau + sol à 400 tr/min (photo 1).
 Injecter 5 ml de solution de bleu de méthylène à l’aide de la burette (photo 2).

Photo 1 : Agitation 700 t/mn durant 5 mn Photo 2 : Ajouts successifs de bleu

 Au bout de 1 minute, effectuer le test de la tache sur papier filtre de la manière suivante :
 Prélever à l’aide de la baguette de verre, une goutte de suspension que l’on dépose sur le
papier filtre (photo 3) et (photo 4)..
 Observer la tache formée qui se compose d’un dépôt central de matériau, coloré d’un
bleu sombre, entouré d’une zone humide incolore.
 La goutte prélevée doit être telle que le diamètre du dépôt soit compris entre 8 et 12 mm
 Le test est dit positif si, dans la zone humide, apparaît autour du dépôt central une
auréole bleu clair persistante (photo 5.a).
 Le test est dit négatif si l’auréole est incolore : il faut alors rajouter 5 ml de solution de
bleu de méthylène (photo 5.b).
 Lorsque le test est positif, laisser s’opérer l’adsorption du bleu, qui n’est pas
instantanée, tout en effectuant des tests de minute en minute sans ajout de solution.
 Si l’auréole bleu clair disparaît à la cinquième minute, procéder à de nouvelles injections
de solution de bleu de 2 ml.
 Chaque addition est suivie de tests effectués de minute en minute.
 Renouveler l’opération jusqu’à ce que le test demeure positif pendant cinq minutes
consécutives : le dosage est alors terminé.
 Noter V le volume de solution de bleu de méthylène adsorbé.

29 B.TAALAH
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(a)

(b)

Photo 3 : Prélèvement d’une goutte Photo 4 : Dépôt sur papier filtre Photo 5 : Résultats :
De suspension a. Positif
b. Négatif

7. NETTOYAGE DU MATERIEL
 A la fin de l’essai, le matériel est nettoyé immédiatement à eau courante. En cas d’utilisation de
détersif, rincer très abondamment à l’eau afin de ne pas fausser un essai ultérieur qui utiliserait le même
matériel.

8. EXPRESSION DES RESULTATS :

 Valeur de bleu VBS :


n
VBS =
md
 n : volume (en ml) de solution de bleu utilisée jusqu'à obtention du test positif.
 M : masse sèche de la prise d’essai (en g).

 Si la fraction 0/5 mm de la prise d’essai fait partie d’un échantillon de granulométrie 0/D, la valeur de bleu
est :
VBS (0/D) = VBS(0/5) . p

 p étant le pourcentage de la fraction 0/5 dans l’ensemble 0/D.


 La valeur de bleu quantifie alors le degré d’argilosité du sol. Il constitue l’un des paramètres importants
de la classification des sols en vue des travaux de terrassements.

9. CLASSIFICATION DES SOLS APRÉS ESSAI :

 VBS= 0.1 : Sol insensible à l’eau.


 VBS= 0.2 : Apparition de la sensibilité à l’eau.
 VBS= 1.5 : Seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo- argileux.
 VBS= 2.5 : Seuil distinguant les sols limoneux peu plastique des sols limoneux de plasticité moyenne.
 VBS= 6 : Seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux.
 VBS= 8 : Seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.

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Laboratoire de mécaniques des sols

RAPPORT D’ESSAI
Date
TP № Essai au bleu de methylene
Norme Nom de l’opérateur Profondeur en (m)
Niveau Provenance Mode de prélèvement
Groupe Sondage № Mode de conservation

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

3. Résultats :

 Fraction concernée : 0/d (mm)


d=
Avec d : diamètre maximal des particules en mm.
 Masse de l’échantillon sec : md (g) md=

Test d’auréole
Injection Injection
Auréole bleue : + : oui - : non
5 cm3 2 cm3
1 min 2 min 3 min 4 min 5 min
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Total des injections
Total en cm3
Injection totale n
en cm3

31 B.TAALAH
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 Valeur de bleu pour la fraction concernée :


n  VB(0/ VB(0/ =
VB(0/d) = ) = = )
md

 Le pourcentage de la fraction concernée (0/d) sur l’échantillon total (fraction 0/D) :


(voir essai d’analyse granulométrique) : T=

 Valeur de bleu du sol total (ou fraction 0/ ) :

…………………………………………………………………. VBS =

4. INTERPRETATION DES RESULTATS :


……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
4. Observations :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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.

32 B.TAALAH
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Laboratoire de mécaniques des sols

RAPPORT D’ESSAI

Essai des masses volumiques


Norme NF P 94-054 TP № Les membres de l’équipe
Date Niveau 1……………………..…… 2. ……………………..
Provenance Groupe 3……………………..…… 4. ……………………..

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

3. Résultats :

3.1. Masse volumique absolue (Méthode du pycnomètre) :

m1 m2 m3 m4 m 3 - m1 m1 - m2 m3- m4 m
(g) (g) (g) (g) (g) (g) (g) s =
V
( Kg/cm2 )
Essai N° 1

Essai N° 2

Moyenne

 Commentaire :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

33 B.TAALAH
Université Mohamed Khider Biskra Travaux pratiques de mécaniques des sols

3.2. Masse volumique apparente (Méthode du moule ) : (Cette méthode ne s’applique


qu’au sol préparé en laboratoire).

masse du masse du masse du m


moule vide moule rempli V =m2 - m1 contenant du s =
m = m3- m4 V
m1 (g) d’eau moule (g) ( Kg/cm2 )
m2 (g) m3
(g)
Essai N° 1

Essai N° 2

Moyenne

 Commentaire :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
4. Conclusion :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………

34 B.TAALAH
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Université Mohamed Khider Biskra Module : Mécanique des sols (TP)


Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil et hydraulique Enseignant : Taalah.B

5 Essais PROCTOR (NF P 94-093)

1. BUT DE L'ESSAI
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai donné et des
conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible ou encore capacité
portante maximale.

2. DEFINITIONS
Rappel :
VTo1 : Volume total de l’échantillon,
Va : Volume d’air contenu dans l’échantillon,
Vw : Volume d’eau contenu dans l’échantillon,
Vs : Volume des grains solides contenus dans l’échantillon,
Wa : Poids de l’air contenu dans l’échantillon ( Wa ≈ 0),

WS : Poids des grains solide contenu dans l’échantillon,


WW : Poids de l’eau contenu dans l’échantillon,

- Poids volumique d’un sol sec (notation  d ) :

- Teneur en eau (notation ω) s’exprime en % :

- Energie de compactage : N (J/m3) = (nombre de coups par couche) x (Nombre de couches) x


(Masse de la dame) x (g) x (hauteur de chute de la dame) / (Volume utile du moule).

- L’optimum Proctor : est la teneur en eau w pour laquelle le sol atteint, pour une énergie de
compactage donné, un gd maximal.

- Diagramme PROCTOR simple : C’est un diagramme qui


comporte une courbe Proctor unique, donnant, pour une
énergie de compactage donnée, Wopt et dMax.

- Diagramme PROCTOR complet : En faisant varier le nombre de


coups par couche, on peut déterminer plusieurs courbes Proctor
simple, correspondantes à diverses énergies de compactage.
Les courbes trouvées sont toutes tangentes asymptotiquement à une
hyperbole équilatère, qui correspond à un sol ne contenant plus d’air
du tout ( ⇔ Sr = 1 ), dont l’équation est :
γd = ( S . γs ) / ( S + ω. γs / γω ).

2. PRINCIPE DE LA MÉTHODE
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon un
processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique
sec après compactage.

35 B.TAALAH
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L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des


échantillons portés à différentes teneurs en eau. On définit
ainsi plusieurs points d’une courbe (γ d ; ω ) ; on trace
cette courbe qui représente un maximum dont
l’abscisse est la teneur en eau optimale et l’ordonnée la
densité sèche optimale.
Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des
grains du sol, deux types de moules :
 Le moule Proctor φmouleintérieur = 101,6 mm / H
= 117 mm (sans rehausse) = Vmoule proctor =
948 cm3
 Le moule CBR φmoule = 152 mm / H = 152 mm
(sans rehausse) dont disque d’espacement de
25,4 mm d’épaisseur, soit une hauteur Hutile =
126,6 mm = Vmoule CBR = 2 296 cm3

 Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par rapport à
l’énergie de compactage) :
- L’essai PROCTOR NORMAL,
- L’essai PROCTOR MODIFIE.
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que va subir l’ouvrage au cours
desa durée de vie :
_ Essai Proctor normal : Résistance souhaitée relativement faible, du type remblai non ou peu
chargé,
_ Essai Proctor modifié : Forte résistance souhaitée, du type chaussée autoroutière

 Le tableau ci-dessous résume les conditions de chaque essai selon le moule retenu
(norme NF P 94-093) :

Masse de la dame Hauteur de Nombre de coups par Nombre de Energie de


3
(Kg) chute (cm) couche couches compactage Kj/m
25 (moule Proctor) 3 587
Normal 2,490 30,50
Essai 55 (moule CBR ) 3 533
Proctor

25 (moule Proctor) 5 2 680


Modifié 4,540 45,70
55 (moule CBR ) 5 2 435

3. MATÉRIEL NÉCESSAIRE
• Moule CBR (éventuellement Proctor),
• Dame Proctor normal ou modifié,
• Règle à araser,
• Disque d’espacement,
• Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
• Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
• Truelle, spatule, pinceau, etc…
• Eprouvette graduée 150 ml environ,
• Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
• Balance portée 20 kg, précision ± 5 g,
• Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g,
• Etuve 105°C ± 5° C ,
• Burette à huile.
36 B.TAALAH
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4. MODE OPERATOIRE
a/ Préparation des échantillons pour essais :
 Quantités à prélever :
- La réalisation de la courbe nécessitera au moins 5 essais (1 point (ω ; γd) par essai).
- 6 essais sont préférables. Pour 6 points de mesure, on prélèvera :
• Moule PROCTOR : 15 kg,
• Moule C.B.R. : 33 kg.

 Contrôle de l’échantillon pour la faisabilité de l’essai :


-Si D ≥ 20 mm, il faut tamiser à 20 mm le sol et peser le refus :
• Si le refus est ≤ 25%, l’essai doit être réalisé dans le moule CBR, mais
sans intégrer le refus (échantillon écrêté à 20 mm),
• Si le refus est > 25%, l’essai PROCTOR ne doit pas être réalisé
(compactage hasardeux).

 Préparation de l’échantillon :

- Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux,
et homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être
homogène).
- Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le
tamisage et pour débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau
optimale Proctor (l’essai est fait à teneur en eau croissante ).
- Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).

 Détermination de la teneur en eau de départ :


L’expérience montre qu’il est bien d’avoir 2% de différence de teneur en eau
environ entre chaque point (courbe harmonieuse). 4% est un maximum.
Il est souhaitable de commencer les essais à une teneur en eau ω qui se situe environ à 4 ou
5% au–dessous de ωopt. (ωopt. en générale entre 10 et 14 %).

b/ Préparation du matériel
Choix du moule :
Il dépend de la grosseur D des gros grains du sol :
• Si D ≤ 5 mm (et seulement dans ce cas), le moule Proctor est autorisé, mais
le moule CBR est conseillé,
• Si 5< D ≤ 20 mm, utiliser le moule CBR (sol conserver intact avec tous ses constituants),
• Si D > 20 mm, mais refus ≤ 25 %, l’essai se fait dans le moule C.B.R., (sol écrêté à 20
mm),
Rappel : D > 20 mm, mais refus > 25 %, l’essai Proctor ne peut être fait !

c/ Exécution de l’essai
Avant –propos :
Pour l’essai PROCTOR NORMAL, le remplissage est fait en 3 couches. Pour l’essai
PROCTOR MODIFIE, le remplissage est fait en 5 couches.
L’ensemble de la surface doit être compactée pour chaque couche comme suit

37 B.TAALAH
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Exécution de l'essai
1. Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule C.B.R.) + disque de
papier au fond du moule ( facilite le démoulage ) ; puis :
• Peser l’ensemble : soit P1 ,
• Adapter la rehausse.

2. Introduire la 1ère couche et la compacter. Placer le moule sur un socle en béton d’au
moins 100 kg , ou sur un plancher en béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de
l’énergie appliquée le soit à l’échantillon. Astuces : faire des rayures sur la surface
compactée (améliore la liaison avec la couche suivante ),

3. Recommencer l’opération pour chaque couche (3 pour énergie de compactage Normal ; 5 pour
Modifiée). La quantité de matériau à utiliser, pour chaque couche, est approximativement :

MOULE ESSAI PROCTOR MODFIFIEE ESSAI PROCTOR NORMAL


PROCTOR 400 g 650 g
C.B.R. 1 050 g 1 700 g

4. Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit


dépasser du moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai,

5. Araser soigneusement à partir du centre ; on veillera, au cours de l’arasement à ne


pas créer de trous sur la surface arasé,
6. Peser l’ensemble juste arasé : soit P2.
7. Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever 2 prises sur l’échantillon, l’une
en haut et l’autre en bas ; en déterminer la teneur en eau ω ; on prendra la moyenne des deux
valeurs obtenues,

8. Augmenter de 2% la teneur en eau ω de votre échantillon de départ et recommencer 5 à 6 fois


l’essai, après avoir à chaque fois bien nettoyer votre moule.

* A noter que pour le moule :


- Moule PROCTOR : 2% ⇔ environ 50 g d’eau pour 2 500 g de sol,
- Moule C.B.R. : 2% ⇔ environ 110 g d’eau pour 5 500 g de sol.

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5. EXPRESSION DES RESULTATS


- Tracer la courbe γd = f(ω), avec pour points de la courbe les coordonnées suivantes pour chaque
point :
• En abscisse : ω, teneur en eau (voir article 8 ci-avant),
• En ordonnée γd qui s’exprime :

Les coordonnées de l’optimum Proctor se déduisent de la courbe. ; elles s’expriment :

• Pour γdopt en KN/m3 avec 1 décimale,


• Pour ωopt en % avec 1 décimale

EXEMPLE

39 B.TAALAH
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Laboratoire de mécaniques des sols


RAPPORT D’ESSAI

Essai proctor
Norme Type de moule Les membres de l’équipe
Date TP №
1………………..…… 2. ……………………..
Provenance Niveau
3………………..…… 4. ……………………..
Type d’essai Groupe

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
4. Résultats :

ESSAI 1 ESSAI 2 ESSAI 3 ESSAI 4 ESSAI 5 ESSAI 6


Masse totale humide g
Masse du moule g
Masse nette humide g
2
Volume du moule cm
TENEUR EN EAU
Repère essai 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2
Masse totale humide (g)
Masse totale sèche (g)
Masse tare (g)
Masse d'eau (g)
Masse nette sèche (g)
Teneur en eau (%)

MASSES VOLUMIQUES
Masse volumique apparente
3
humide (g/cm )
Masse volumique apparente
3
sèche (g/cm )

 Masse volumique maximale Proctor : g/cm3


 Teneur en eau optimale Proctor : %

 Masse volumique des grains de sol = 2.7g/cm3

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Variation des masses volumiques sèches

Teneur en eau en %

Saturation 100%

Saturation 80%

4. Conclusion :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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SEMESTRE 2

42 B.TAALAH
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Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil et Hydraulique Enseignant : Taalah.B

TP1 S2 Essai d’équivalent de sable (NF P 18-598)


S2
1. GENERALITES
 La mesure de l’équivalent de sable a l’avantage d’être réalisable sur le chantier et a pour but
d’apprécier la qualité d’un sol sablonneux en évaluant la proportion relative des poussières fines ou des
éléments argileux dans ce sol par rapport aux éléments sableux. Il s’effectue sur la fraction des sols
passant au tamis de 5 mm.
 Cet essai, imaginé par le laboratoire routier de la Californie, et encore très utilisé par les techniciens
routiers, quoiqu’il soit un essai empirique : il constitue pratiquement le seul essai qui permette, à l’heure
actuelle, de contrôler la constance de certaines qualités des matériaux mis en œuvre sur chantier à la
cadence rapide imposé par les « engins » modernes contrairement par exemple aux limites d’Atterberg qui
demandant des détails de plusieurs jours : mais il ne doit être considère que comme repère parmi
l’ensemble des essais d’identification. Son domaine d’application s’étend en général aux sols faiblement
plastiques, car l’indice de plasticité perd toute précision quand il est inférieur à 4 environ.
 Cet essai simple et rapide est fidèle dans la mesure ou le mode opératoire est scrupuleusement suivi. Il
peut servir dans de nombreux domaines :
- choix et contrôle des sols utilisables en stabilisation mécanique et chimique
- choix et contrôle des sables à béton
- choix et contrôle des granulats pour enrobés hydrocarbonés
L’équivalent de sable peut être un essai important pour le choix des matériaux devant servir aux différentes
couches de fondation à gros éléments des routes, puisque leur principale qualité est d’être insensibles à
l’eau.

2. PRINCIPE
 L’essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du matériau à étudier. Le tamisage se fait par voie humide
afin de ne pas perdre d’éléments fins.
 On lave l échantillon, selon un processus normalisé et on mesure les éléments suivants :
– hauteur h1 : sable propre + éléments fins
_ hauteur h2 : sable propre seulement .
 On en déduit l’équivalent de sable qui, par convention est (figure 1) :

ES  h 100
2

h1

 Selon que la hauteur h2 est mesurée visuellement ou à l’aide h1


d’un piston, on détermine ESV (équivalent de sable visuel) ou ES
(équivalent de sable au piston). h2
 Les conditions opératoires ont une influence importante sur le
résultat il convient donc de suivre celles-ci scrupuleusement. Figure 1 : Définition de l’équivalent
L’essai est effectue sur 120 g de grains secs. Il est préférable de sable
d’utiliser un échantillon humide, ce qui évite de perdre les
éléments fins du sol.
 Apres détermination de la teneur en eau du sol w. on pèse un
échantillon humide de masse égale à 120 (1 + w) grammes.
3. Produits utilisés
43 B.TAALAH
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 La solution lavante utilisée permet de séparer les éléments fins argileux et en provoque la floculation.
 Celle-ci est préparée à partir d’une solution concentrée dont la composition est la suivante :
- 111 g de chlorure de calcium anhydre (à 1 g près)
- 480 g de glycérine à 99 % de glycérol de qualité pharmaceutique (à 5 g près)
- 12 à 13 g de solution aqueuse à 40 % en volume de formaldéhyde de qualité pharmaceutique
o La solution concentrée est stockée en doses de 125 cm3 dans des flacons en polyéthylène. On peut
trouver cette solution concentrée dans le commerce spécialisé.
o La solution lavante, utilisé dans l’essai, s’obtient une dose de 125 cm3 de solution concentrée dans 5l
d’eau déminéralisée. Celle-ci se conserve pendant 2 à 4 semaines.

5. Equipement utilisé
 Ce matériel est décrit de manière très précise dans la norme NF P 18-598. Les éléments principaux
sont indiques ci-dessous et représentes sur la figure 2 :
1. éprouvettes en plexiglas avec deux traits repères, et leur bouchon.
2. entonnoir pour introduction du sable.
3. bonbonne de 5 l pour la solution lavante avec son bouchon, le siphon et tube souple de 1,5 m.
4. tube laveur métallique plongent.
5. machine agitatrice.
6. réglet métallique pour la mesure des hauteurs de sable et floculat.
7. piston taré à masse coulissante de 1 kg pour la mesure de ES.

5. Conduite de l’essai
 Le matériel et le sable tamisé à 5 mm étant préparés, on effectue les opérations dans l’ordre suivant
(figure 3) :
1. la solution lavante est placée dans une bonbonne de 5 l située à 1 m au-dessus du fond des
éprouvettes, dispositif siphonique est amorcé et il est relié au tube laveur.
2. on dispose de deux éprouvettes propres pour chaque sable étudie et on prendra la moyenne des 2
résultats obtenus.
L’ensemble de ces procédures, schématisé figure 3, est effectue selon le protocole suivant :
3. Remplir les éprouvettes avec la lavante jusqu’au premier trait.
4. Verser la quantité de sable voulue en veillant à éliminer les bulles d’air laisser reposer 10 min.
5. boucher les éprouvettes et les agiter : mouvement rectiligne et horizontal de 20 cm d’amplitude, 90 allers
et retours en 30 s (effectués de manière automatique par la machine).
6. laver et remplir les éprouvettes, avec le tube laveur. Pour cela rincer le bouchon au-dessus de
l’éprouvettes, faire descendre le tube laveur en le faisant tourner entre les doigts : on lave ainsi les parois
intérieures de l’éprouvette, laver le sable en faisant descendre et remonter lentement le tube laveur dans la
masse du sable pour faire remonter les particules fines dans la solution supérieur.
7. sortir le tube laveur (et fermer le robinet) lorsque le niveau du liquide atteint le trait supérieur puis laisser
reposer 20 min en évitant toute vibration. La tolérance sur le temps de repos est faible (plus ou moins 10
s), car la hauteur du floculat dépend fortement de celui-ci.
8. mesurer à vue les hauteurs h1 et h’2 (figure 3). La mesure de h’2 n’est pas toujours aisée et l’équivalent
de sable ESV qui ne résulté est donc entaché d’incertitude. Ceci conduit à procéder de manière plus
précise pour déterminer l’équivalent de sable ES. En utilisant la méthode de la mesure au piston selon le
mode opératoire suivant.
9. descendre lentement le piston taré dans le liquide à travers le floculat, le manchon prenant appui sur le
bord supérieur de l’éprouvette, et l’immobilisée au contact du sable, mesurer h2 .

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 Ces opérations sont identiques pour les deux éprouvettes réalisées sur chaque sable, les mesures h1,
h’2 ,h2 doivent être faites avec la précision du millimètre.

6. Expression des résultats :


Les trois hauteurs h1, h’2 ,h2 permettent de calculer équivalent de sable visuel ESV et l’équivalent de sable
au piston ES.
'

ESV  h 2
 100 ES  h 100
2

h 1 h1

6. Interprétation des résultats :


 On peut citer les recommandation provisoires suivants (mode opératoire SI - 5 - 1963 du LCPC) :

a) couches de chaussée : plasticité négligeable ou mule


- couches drainante ES > 40
- couches de fondation ES > 20
- couches base ES > 30
b) matériaux tout-venants pour matériaux enrobés ES > 50

 Pour le béton, la norme NF P 18-541 spécifie les valeurs suivantes ::



• Théoriquement, les limites extrêmes des valeurs de E.S seraient :

 pour le sable pur (pas de floculat) : h1 = h2 ES = 100%


 pour l’argile pure (pas de dépôt de sable) : h1 = 0 ES = 0%
 ESV ≥ 75, valeur ramenée à 65 pour les sables broyés ou concassés ;
 ES ≥ 70, valeur ramenée à 60 pour les sables broyés ou concassés ;

• Dans le cas ou ces valeurs ne sont pas atteintes, le sable peut cependant être considéré comme
satisfaisant si la valeur de la tâche au bleu de méthylène est Vbs ≤ 1.
• De même, pour la construction d’ouvrages d’art ou pour certains bétons, les valeurs exigées pour
l’équivalent de sable sont respectivement :
 ESV ≥ 80, valeur ramenée à 75 pour les sables broyés ou concassés ;
 ES ≥ 75, valeur ramenée à 70 pour les sables broyés ou concassés ;
• Sur un plan pratique et comparatif, on peut estimer qu’un E.S visuel inférieur à 65 ou un E.S piston
inférieur à 60, correspond à un sable argileux présentant des risques de retrait ou de gonflement et
devant être rejeté pour l’exécution d’un béton de qualité.
• Un sable pour lequel on a un E.S visuel supérieur à 65 mais inférieur à 75 est très légèrement
argileux mais permet la réalisation de béton de qualité courante pouvant présenter un retrait
légèrement plus fort.
• Les sables dont l’E.S visuel est compris entre 75 et 85 (ou E.S piston entre 70 et 80) conviennent
parfaitement pour des bétons de haute qualité. Enfin, pour les sables présentant des valeurs
supérieures, signe d’un manque presque total de fines argileuses, on peut craindre un défaut de
plasticité du béton qui devra être compensé, de préférence, sans majoration de E/C.

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RAPPORT D’ESSAI

ESSAI D’EQUIVALENT DE SABLE


Date Niveau Les membres de l’équipe
TP № Groupe 1……………………….. 2. ……………………….
Norme Provenance 3. ………………………. 4. ……………………….

1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

Désignation Echantillon 1 Echantillon 2


Prise d’essai 1 2 1 2
HAUTEUR DU FLOCULAT h1 (cm)
HAUTEUR DU SEDIMENT AU PISTON h2 (cm)
HAUTEUR DU SEDIMENT A VUE h’2 (cm)
EQUIVALENT DE SABLE (ESV) SUR PRISE D'ESSAI
EQUIVALENT DE SABLE (ESV) SUR ECHANTILLON
EQUIVALENT DE SABLE (ES) SUR PRISE D'ESSAI

EQUIVALENT DE SABLE (ES) SUR ECHANTILLON

4. Interprétation des Résultats :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

6. Conclusion
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil et Hydraulique Enseignant : Taalah.B

TP2 S2 Essai de perméabilité


S2
1. BUT DE L'ESSAI

L’essai a pour but de déterminer en laboratoire, le coefficient de perméabilité à l’eau, des sols saturés. Ce
coefficient encore appelé coefficient de Darcy, peut se déterminer suivant deux méthodes : à charge
constante ou à charge variable décroissante.

2. DEFINITIONS

L’eau dans le sol peut se présenter sous trois formes différentes :

 Eau de constitution : c’est l’eau de cristallisation Exemple : gypse (SO4Ca,2H2O , ou encore


appelé plâtre)
 Eau adsorbée : c’est l’eau de mouillage des grains solides. Elle est fixée à la surface de ceux-ci en
formant un film mince,
 Eau libre : contrairement aux cas précédents, pour lesquels l’eau est solidaire des grains solides,
l’eau libre remplit les interstices formés par les grains solides et peut y circuler.

Vitesse de l’eau dans le sol : Soit Q le débit à travers S. La vitesse apparente v de l’eau est par
définition : v = Q/S

Cette définition bien que la plus utilisée, donne une vitesse fictive car en réalité l’eau ne circule que dans
les pores de surface n.S (n étant la porosité du sol ) d’une part et d’autre part, les trajectoires sont
vraisemblablement tortueuses. On définit la vitesse moyenne v’ par le rapport :

v = Q/(nS)

Charge hydraulique : en hydrodynamique, on appelle charge hydraulique en un point M la quantité :

Avec : hM = uM/w + zM + v2/(2g)

uM : Pression interstitielle au point M


v : vitesse de l’eau
zM : Cote altimétrique du point M
w : masse volumique de l’eau

Dans les sols les vitesses d’écoulement sont si faibles (10 cm/s grand maxi) que l’on peut négliger la
quantité v2/(2g). La charge hydraulique s’écrit alors : hM = uM/γw + zM

Gradient hydraulique : on définit le gradient hydraulique i entre deux points A et B par le rapport :

i = (hA-hB)/L Si A est voisin de B , i= - dh/dl

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Loi de Darcy : la loi de DARCY est la loi fondamentale de l’hydraulique des sols. Elle exprime la
proportionnalité entre la vitesse d’écoulement et le gradient hydraulique. C’est une loi expérimentale :

A noter : v = k.i

1. La loi de DARCY se vérifie en générale très bien à condition de rester en régime laminaire, c’est-à-
dire quand les vitesses restent faibles ;
2. Le coefficient de proportionnalité k est appelé coefficient de perméabilité du sol. Il s’exprime en m/s
ou en cm/s ;
3. L’équation du débit à travers une section S de sol, s’écrit alors en fonction de i et k : Q = k . i . S

3. PRINCIPE DE LA MÉTHODE
L’essai consiste à soumettre au laboratoire, des éprouvettes de sols à un écoulement d'eau. L’échantillon
de sol est soumis à une charge hydraulique connue, constante ou variable. On mesure alors la différence
de hauteur d’eau qui traverse l’échantillon pendant un temps donné.
Les résultats obtenus servent à calculer le coefficient de perméabilité ou coefficient de Darcy.

Principe de l'essai de perméabilité Photo 1: perméamètre et accessoires

MATÉRIEL NÉCESSAIRE

 Un perméamètre de compactage avec accessoires


 Un support de perméamètre avec accessoires
 Un panneau de tubes piézométriques à différents diamètres (3, 4 et 6 mm)
 Un réservoir d’eau,
 Une éprouvette graduée
 Un chronomètre
 Moule CBR (éventuellement Proctor),
 Dame Proctor normal ou modifié,
 Règle à araser,
 Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
 Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
 Balance portée 20 kg, précision ± 5 g,
 Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g,

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 Etuve 105°C ± 5° C.

4. MODE OPERATOIRE
a/ Préparation de l'échantillon
L’essai se déroule sur un échantillon de sol à l’état naturel (non remanié). Au laboratoire, les matériaux
étant rarement dans cet état, il se réalise sur un matériau compacté.
Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor normal, il faut réaliser au préalable
l’essai PN pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité apparente sèche maximale (voir
fiche aide mémoire sur l’essai proctor).
Connaissant donc wopn (teneur en eau de l’optimum Proctor normal) :

 Partant d’un matériau sec, pulvériser le, en brisant les mottes, mais en prenant soin de ne pas
briser les graviers et pierres éventuels,
 Ecrêter en enlevant les grains supérieurs à 5 mm (tamisage),
 Ajouter la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en eau égale à wopn.
 Malaxer le matériau humidifié de manière à le rendre homogène
 Placer au fond du perméamètre la toile inox à maille 0,08 mm
 Poser sur la toile au fond du perméamètre, un disque perforé
 Mettre le matériau dans le perméamètre, sur la plaque inférieure et sur le disque perforé
 Compacter par couches successives, dans les conditions de l’essai proctor normal. L’échantillon
doit remplir tout le perméamètre et doit être bien appliqué contre ses parois
 Araser le matériau compacté sur le bord du perméamètre
 Poser le second disque perforé, la seconde toile inox et la plaque supérieure
 Fermer le perméamètre et les 2 écrous à oreilles

Photo 2: Support pour perméamètre et accessoires Photo 3: Série de 4 essais de perméabilité

b/ Saturation du système
Avant tout essai, l’échantillon et le circuit doivent être saturés.

49 B.TAALAH
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 Placer le perméamètre près du panneau : le niveau du couvercle supérieur du perméamètre


doit correspondre au niveau 0 du réglet du panneau. Ceci permet de déterminer facilement la
charge hydraulique à laquelle est soumis l’échantillon de sol.
 Choisir le tube piézométrique adapté. Ce choix est fonction de la perméabilité du sol : plus le
sol est perméable, plus on utilisera un tube piézométrique de faible diamètre.
 Connecter le tube piézométrique au robinet du réservoir d’eau
 Connecter le robinet inférieur du panneau à l’orifice d’entrée du perméamètre, puis l’orifice de sortie
du perméamètre au réservoir de récupération de l’eau. La circulation de l’eau dans l’échantillon se
fera ainsi de façon ascendante, ce qui permet de limiter l’entraînement des particules par le
courant liquide.
 Ouvrir les robinets du réservoir d’eau, du panneau et du perméamètre. L’eau s’écoule alors dans le
tube piézométrique puis dans l’échantillon. Lorsqu’un régime permanent s’établit à la sortie du
perméamètre, on peut considérer que l’échantillon est saturé
 Fermer le robinet du réservoir d’eau, puis attendre que le niveau de l’eau dans le tube
piézométrique soit proche du niveau 100 du réglet
 Lorsque ce niveau est atteint, fermer les robinets du panneau et du perméamètre. Le niveau de
l’eau dans le tube piézométrique ne doit plus alors bouger et l’eau ne doit plus sortir du
perméamètre.

C/ Essai de perméabilité
A ce niveau, 2 essais de perméabilité sont possibles : l’un à charge constante (conseillé pour les
matériaux perméables), l’autre à charge variable (conseillé pour les matériaux à faible perméabilité). La
différence est que pendant l’essai, le niveau de l’eau est maintenu constant dans le tube piézométrique
dans un cas. Dans le second cas, l’eau descend dans le tube piézométrique; la charge est variable.

Pour un essai à charge variable :

 Ouvrir les robinets du panneau et du perméamètre. Déclencher aussitôt le chronomètre.


 Après quelques minutes, stopper le chronomètre et relever le niveau sur le réglet.

Pour un essai à charge constante :

 Ouvrir les robinets du panneau et du perméamètre. Déclencher aussitôt le chronomètre.


 Alimenter le tube piézométrique de manière à y maintenir constant le niveau de l’eau

Après quelques minutes, stopper le chronomètre et mesurer le volume de l’eau ayant traversé
l’échantillon. Cette mesure pourrait se faire à partir de l’eau apporté dans le tube, en amont.

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Université Mohamed Khider Biskra Module : Mécanique des sols (TP)


Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil et Hydraulique Enseignant : Taalah.B

TP4 S2 Essai de Compressibilité à l'oedomètre ( NF P 94-090-1)


S2 S2
S2BUT DES2
A. L’ESSAI :

La manipulation a pour but de déterminer les caractéristiques de compressibilité d’un sol qui permettent d’estimer le
tassement d’un massif de sol, par exemple sous une fondation superficielle.
Sous l’effet des charges appliquées, le sol va se déformer : il va subir un tassement. Pour en évaluer l’ampleur, on
reproduit le phénomène au laboratoire. On placera l’échantillon dans une enceinte cylindrique empêchant toutes
déformations latérales lors d’un chargement par pallier. On suppose donc que dans le sol, les déformations
horizontales sont nulles.

B. LE SOL :

Ce sont des mélanges de solide, d’eau et de gaz. Les sols présentant de forts tassements sont les sols saturés. On
fera donc les essais en milieu saturé. Les contraintes s’appliquent d’abord à l’eau puis après dissipation des
surpressions, au squelette solide. C’est le phénomène de consolidation.

C. PRINCIPE DE L’ESSAI:

Le sol est placé dans une enveloppe rigide, on exerce


sur sa partie supérieure une pression variable à l’aide
d’un piston et on mesure les affaissements observés
après stabilisation. On détermine ainsi la relation entre
les contraintes effectives et les déformations verticales.

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Par analogie avec le module d’Young E (théorie de l’élasticité linéaire), on va définir le module oedométrique: Eoed
exprimé en MPa ou kPa.

On peut admettre en première approximation pour les sols la relation suivante entre E et E oed :
2
E = Eoed . [1- (2ν / (1 –ν)] avec ν = 0,33 (Coefficient de Poisson pour les sols) :

D. PREPARATION DE L’ESSAI :

a. Repérer sur un schéma les différentes pièces constituant la cellule oedomètrique : moule, piston, disques drainants
inférieur et supérieur (pierres poreuses), orifices de drainage….
b. Déterminer (à l’aide d’une balance de précision) le poids :
- du piston et du disque drainant supérieur (en N)
- de l’ensemble « moule, disques drainants et piston » (en N).
c. Mesurer le diamètre intérieur D0 du moule (en mm).
d. Placer successivement les 2 disques drainants puis le piston dans le moule oedomètrique, puis déterminer au pied
à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur avant remplissage »).

E. MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE FIN :

AVANT SATURATION :
a. Préparer environ 500g de sable sec tamisé à 0,4 mm
b. Mettre en place le disque drainant inférieur au fond du moule
c. Remplir le moule avec du sable sec (attention : ne pas dépasser les orifices de drainage)
d. Araser avec soin la surface du matériau et placer le disque drainant supérieur. Vérifier son horizontalité par 3
mesures au pied à coulisse et mettre en place le piston.
e. Déterminer au pied à coulisse la hauteur (en mm) du piston au dessus du moule (« hauteur après remplissage
»). En déduire la hauteur initiale de l’échantillon sec (notée Hd).
f. Déterminer le poids de l’ensemble « moule, disques drainants, sable sec et piston ». En déduire le poids du sol sec
(notée Ws).

SATURATION DE L’EPROUVETTE DE SABLE :


g. Mettre en place le moule sur le bâti de consolidation et placer l’étrier de chargement.
h. Régler l’horizontalité du bras de levier puis placer le comparateur.
i. Régler le comparateur à zéro puis saturer très lentement l’échantillon (le sable ne doit pas s’écouler par les orifices
de drainage supérieurs).
j. Après stabilisation, faire une lecture du comparateur ΔH et en déduire la hauteur initiale de l’échantillon saturé
(notée Hi). Déterminer les caractéristiques après saturation (et avant chargement) de l’éprouvette de sable.
(précisées dans le tableau d’identification fourni en annexe).
k. Réinitialiser le comparateur. L’échantillon est alors prêt pour l’essai oedométrique.

F. MODE OPERATOIRE DE L’ESSAI OEDOMETRIQUE:

a. Commencer le cycle de chargement en plaçant successivement sur le plateau les poids fendus 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 10 ;
20 ; 40 kg. Noter après chaque application de charge, le tassement ΔH (en mm) en fonction du temps (voir tableau de
mesure fourni) jusqu’à stabilisation du comparateur (on considère que le tassement est terminé lorsque les deux
dernières mesurent différent de moins de 5/1000ème).
b. Effectuer ensuite le cycle de déchargement suivant le même processus jusqu’à 5 kg.
c. Puis effectuer à nouveau un cycle de chargement jusqu’à 80 kg
d. Démonter puis peser immédiatement l’éprouvette de sol. Déterminer sa teneur en eau.
e. Nettoyer le moule.

G. EXPLOITATION DES MESURES:


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1 - Montrer que puis calculer sa valeur (prendre γs = 26.5 kN/m3)

2 - Calculer alors l’indice des vides e pour chaque valeur de la charge.


3 - Tracer la courbe e = f (Log σ')
4 - Estimer à l’aide d’une méthode graphique, la contrainte de pré-consolidation σ'p du sol
5 - Calculer les indices Cc et Cg.

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Laboratoire de mécaniques des sols

RAPPORT D’ESSAI

Essai de Compressibilité à l'oedomètre


Norme Groupe Les membres de l’équipe

Date TP № 1………………..…… 2. ……………………..


Provenance Niveau 3………………..…… 4. ……………………..

1. But :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
3. Résultats :

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……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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Courbe e-logs

P (kg) s (N/cm2) Log s H (comparateur) Hi (mm) ei

Courbe e = f(log s)

0.9

0.8

0.7
Indice des vides

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0
1 10 100 1000
contrainte verticale kpa

Détermination des paramètres de compressibilité

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

5. C0NCLUSION
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Université Mohamed Khider Biskra Module : Mécanique des sols (TP)


Faculté des Sciences et de la Technologie Niveau : 3émeannée (LMD)
Département de Génie Civil et Hydraulique Enseignant : Taalah.B

Essai de cisaillement rectiligne à la boite


TP5 S2
- Cisaillement direct ( NF P 94- 071-1)
1. BUT DE L'ESSAI

Il s'agit de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un sol en procédant au cisaillement rectiligne d'un
échantillon sous charge constante.
L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et de déterminer son angle de
frottement interne  et sa cohésion C.
Ces valeurs servent entre autre à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le cas de fondations
superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement.

2. PRINCIPE DE L'ESSAI

L'échantillon de sol à étudier est placé entre deux demi-boites qui peuvent se déplacer horizontalement
l'une par rapport à l'autre.
Un piston permet d'exercer sur le sol une contrainte normale s déterminée.

Comparateur
Anneau
dynamométrique
s s

Sol

T
T

Avant l’essai Après l’essai


Schéma de la boite de cisaillement

La demi-boite inférieure est entraînée horizontalement à vitesse constante. La force totale de cisaillement
F est mesurée à l'aide d'un anneau dynamométrique fixé à la demi-boite supérieure.
Un comparateur mesure la déformation verticale de l'échantillon.
L'échantillon subit donc un cisaillement direct et rectiligne suivant un plan imposé sur lequel on exerce une
contrainte normale déterminée.

3. EXÉCUTION DE L'ESSAI
3.1. Saturation et consolidation de l'éprouvette :
3.1.1. Sol pulvérulent - sable et gravier
L'essai s'effectue sur le sable sec ou saturé. Dans ce cas là, réaliser des essais drainés (CD).

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3.1.2. Sol cohérent - limon et argile


# Saturation - consolidation : l'échantillon étant mis en place dans la boite de cisaillement,
procéder à sa saturation sous la pression de consolidation choisie.
Pour cela, placer la boite sur le bâti, les deux demi-boites étant maintenues fixes l'une par rapport à
l'autre à l'aide des goupilles.
Mettre les poids nécessaires pour obtenir la pression de consolidation désirée.
Mettre de l'eau dans la boite, placer la touche du comparateur sur le piston et noter le tassement
produit pendant le temps de consolidation.
# Pression de remise en état pour essai non consolidé et non drainé ( UU ) :
Dans le but de remettre l'échantillon de sol dans un état de contraintes voisin de celui dans lequel il
était en place, appliquer la même contrainte effective que celle que supportait l'échantillon en place.
# Pression de consolidation à appliquer :
Pour un essai consolidé drainé ou non drainé ( CD ou CU ), consolider 4 échantillons du sol à
étudier sous 4 pressions différentes (en général de l'ordre de 50 - 100 - 200 - 300 kPa)
# Temps de consolidation :
Il faut laisser l'éprouvette sous la charge pendant 24 heures, afin que la pression interstitielle se soit
dissipée.

Une fois déchargée, l'échantillon doit être immédiatement soumis au cisaillement.

4. DÉROULEMENT DE L'ESSAI

4.1. Mise en place de l'échantillon dans la boite :


Les deux demi-boites étant verrouillées, on place successivement :
* le fond de boite,
* une pierre poreuse,
* une plaque striée, les stries étant perpendiculaires au sens de cisaillement.(les plaques
perforées permettent les essais drainés, les plaques pleines sont utilisées pour les essais
non drainés )
* l'échantillon de sol,
* une plaque striée identique à la première,
* une pierre poreuse,
* le piston.
4.2. Mise en place de la boite sur la machine :
# Placer l'étrier de charge sur le piston de la boite,
# Placer le comparateur vertical et le mettre à zéro,
# Monter l'anneau dynamométrique sur la machine, le relier à la boite et compenser les jeux en mettant
l'anneau légèrement en traction et en ramenant lentement le comparateur de l'anneau au zéro,
# Appliquer sur l'éprouvette la charge désirée, en principe :
* Pour un sol pulvérulent : 100 - 200 - 300 kPa.
* Pour un sol cohérent :
- essai non consolidé, non drainé : 50 - 100 - 200 - 300 kPa
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- essai consolidé, drainé ou non : appliquer les mêmes pressions que pour la
consolidation de l'éprouvette.
# Désolidariser les deux demi-boites en enlevant les goupilles,
# Mettre en route à la vitesse désirée.

4.3. Vitesse d'essai :


# Sols pulvérulents : 1,5 mm / min
# Sols cohérents :
- essais non drainés, consolidés ou non ( UU ou CU ): 1,5 mm / min
- essai drainé ( CD ) : vitesse la plus lente
4.4. Lectures :
# Lire, à intervalles réguliers ( toutes les 15 secondes ) les indications du comparateur de l'anneau,
éventuellement du comparateur de déplacement horizontal et du comparateur vertical.
# Arrêter l'essai lorsque la contrainte de cisaillement est devenue constante ou lorsqu'on a une
déformation horizontale de 10 % environ.
4.5. Fin de l'essai :
# Enlever les poids du plateau de charge,
# Débloquer l'anneau dynamométrique,
# Enlever la boite du chariot et sortir l'éprouvette de la boite,
# Mesurer le poids spécifique final,
# Déterminer la teneur en eau de l'échantillon,
# Nettoyer soigneusement les pierres poreuses et la boite.

5. CALCUL ET RÉSULTATS
5.1. Effort de cisaillement :
Convertir, si nécessaire, les lectures de l'anneau en kN
5.2. Détermination de la surface cisaillée :
Pendant l'essai, la surface cisaillée diminue proportionnellement au déplacement des demi-boites. La
section corrigée A' de l'éprouvette à l'instant t est :

A' = l ( l - l )
avec l : longueur de l'éprouvette ( 6 cm )

l = V . t
avec V : Vitesse de cisaillement
5.3. Contrainte de cisaillement :

F
 = ----
A'

On trace ensuite, pour chaque essai, les courbes de contraintes en fonction des déplacements et on
détermine la valeur de la contrainte de cisaillement maximale.

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Reporter ensuite chaque point sur un graphique ayant pour abscisse la contrainte normale s et pour
ordonnée la contrainte de cisaillement  . Tracer la courbe intrinsèque du sol étudié.
5.4. Courbes intrinsèques :
5.4.1. Cas d'un sol pulvérulent :



Les points relatifs à chaque pression


normale sont alignés et la droite qui
les joint passe par l'origine. 3 points
suffisent en principe avec une
approximation convenable.
s

0
5.4.2. Cas des sols cohérents :



Essai non consolidé - non drainé


La courbe intrinsèque obtenue est
une droite parallèle à l'axe des
contraintes normales. Elle est
Cu caractérisée par son ordonnée à
s
l'origine Cu.

0

Essai consolidé non drainé
La courbe intrinsèque est
approximativement une droite inclinée
c sur l'axe des contraintes normales.
On la caractérise par son ordonnée à
Ccu l'origine Ccu et par son angle avec
s
l'axe des abscisses cu
0

INTERPRETATION DES RESULTATS

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RAPPORT D’ESSAI

Essai de cisaillement rectiligne à la boite


- Cisaillement direct -
Norme Groupe Les membres de l’équipe

Date TP № 1………………..…… 2. ……………………..


Provenance Niveau 3………………..…… 4. ……………………..
1. But :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Intérêt en génie civil :
……………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………
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3. Résultats :

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