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Université de Cergy-Pontoise. Master 1 Physique- Rayons X
Figure 1.
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I - 1 - 1 Le spectre continu.
Figure 2.
eU = h νmax (1)
Lorsque les électrons fortement accélérés arrivent sur l'anticathode, ils sont
soumis à d'intenses forces électrostatiques provenant essentiellement des
noyaux des atomes qui la constituent. Ces électrons sont donc décélérés et
conformément à la théorie classique du rayonnement, émettent des ondes
électromagnétiques dont la fréquence est d'autant plus élevée que la
décélération est plus intense. C'est donc le freinage brutal des électrons dans
l'anticathode qui est à l'origine de ce spectre continu. Ce phénomène appelé
rayonnement de freinage est également désigné par son nom allemand:
Bremsstrahlung. Chaque électron émet un photon dont l'énergie maximale est
égale à la totalité de son énergie cinétique. On comprend donc que les photons
émis aient l'énergie maximale.
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νmax
hν = 1/2 mv2 = eU (2)
Lorsque la haute tension décroît, le spectre de freinage de la radiation X se
déplace vers les longueurs d'onde plus grandes (plus faibles fréquences).
Duane et Hunt ont trouvé en 1915 qu'il existe une proportionnalité entre la
tension U et la fréquence de l'onde courte limite νmax.
1
U ∝ νlimite res pectivem entλ min ∝
U
hc 1
ou exactem ent λ min =
e U
1
λ min = 1,2398 10-6 Vm x (3)
U
- Les raies peuvent être interprétées comme des transitions entre les niveaux
d'énergie de cet élément.
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Figure 3. `
Kα de fréquence:ν K α =ν K −ν L , soit h ν Kα = EL − EK
K de fréquence: ν Kβ =ν K −ν M , soit hν K β = EM − EK
β
K γ de fréquence: ν Kγ =ν K −ν N , soit hν K γ = EN − EK
L de fréquence: ν Lβ =ν L −ν M , soit h ν Lβ = EM − EL
β
On observe de même dans la série L:
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Une étude plus fine permet de considérer la série L comme composée de trois
séries LI, LII, LIII dont les raies sont enchevêtrées parce que, dans les
transitions correspondantes, les électrons retombent à des niveaux d'énergie
ELI, ELII, ELIII.
Tableau I
De façon plus précise, les raies d'une série données sont toutes absentes ou
toutes présentes en bloc dans le spectre observé, et la série entière apparaît à
condition que la tension accélératrice V soit assez élevée pour que :
e V = h νmax > hνs , où νs est la fréquence de la série.
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Figure 4
La figure 4b montre l'allure des spectres ainsi obtenus pour diverses valeurs de
l'angle θ . Chaque courbe montre les variations de l'intensité P en fonction de
la longueur d'onde λ . Le spectre du rayonnement se compose de deux raies :
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Sont considérés, comme électrons libres tous les électrons du matériau
faiblement liés aux atomes.
2
Electron Energie: mOc (au repos) Energie:
Quantité de mouvement: W = mc = p c + mo c
2 2 2 2 4
h ν /c
hν /c θ
0
z
ϕ
p
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Figure 5
hv O hv
projetée sur OZ : = cos θ + p cos ϕ (2 )
c c
hv
projetée sur OX : O = sin θ + p sin ϕ (3)
c
h
p cos ϕ = ( ν 0−v cos θ ),
c
h
p sin ϕ = − v sin θ
c
h2
p2 = (ν + ν 2 − 2 ν oν cos θ )
c2 o
(4).
[ ]
p 2c 2 = h (νo − ν ) + moc 2 -m02c4 (5).
2
soit
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h
νO − ν = (1 − cos θ ) νO ν (6)
mOc 2
1 1 h
ou − = (1− cos θ )
ν νO mOc 2
h
On désigne la constante λ c = = 2, 426 10 −12m comme la longueur
mOc
d'onde Compton de l'électron. C'est la longueur d'onde pour laquelle l'énergie
des photons est égale à l'énergie au repos de l'électron. Elle est mesurée
directement pour θ=90°.
I - 2 - 2 - Diffusion Thomson
Nous avons supposé dans le paragraphe précédent que l'électron cible était
immobile ; ceci n'est valable que si celui-ci est un électron faiblement lié à
l'atome.
Mais les atomes contiennent d'autres électrons dont l'énergie de liaison ne peut
être négligée. Dans un choc élastique, l'énergie de liaison de ces électrons
reste inchangée (puisque l'électron reste lié à l'atome). L'énergie des photons
est donc absorbée par les atomes qui jouent le rôle de cibles.
Les équations de conservation précédentes restent donc valables en
changeant uniquement la valeur de la masse au repos m o de la cible. mo
représente la masse de l'atome entier qui est 104 à 105 fois plus élevée que
celle de l'électron. δλ est donc divisé par le même rapport. On obtient
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o
−6
δλ ≤ 10 A , valeur négligeable dans toute la gamme de longueur d'onde des
rayons X. Dans le cas où le milieu diffuseur est un corps solide, c'est tout
l'échantillon de matière qui absorbe le choc. m devient alors très grand et δλ
extrêmement petit. On explique ainsi la composante Thomson sans
changement de fréquence des spectres du rayonnement diffusé.
Figure 6
dI
= −kdz soit après intégration I( z) = Io e −kz (8)
I
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où k est le coefficient d'absorption caractéristique du milieu, homogène à
l'inverse d'une longueur.
Le spectromètre à cristal permet de faire varier la fréquence du faisceau
incident et on peut ainsi tracer la courbe donnant k en fonction de ν . Cette
courbe représente le spectre d'absorption du matériau utilisé.
Figure 7
On interprète donc chacune des discontinuités comme étant le seuil d'un effet
photoélectrique ; chaque discontinuité correspondant à un travail de sortie
différent.
k / ρ ≈ C λ3 − D λ 4 (9).
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Moseley (1913) a montré que les valeurs des niveaux d'énergie profonds des
atomes étaient proportionnelles à Z2. En combinant ce résultat avec ceux
obtenus par Balmer sur l'hydrogène, on peut montrer plus précisément que ces
niveaux d'énergie ont pour valeurs
(Z − σ n )2
En = − Rhc (10).
n2
niveaux K, n =1 et σ1 ≈ 1 à 2
niveaux L, n=2 et σ2 ≈ 10
niveaux M, n=3 et σ3 ≈ 20
Lorsque les rayons X arrivent sur un cristal, ils peuvent être diffractés par les
plans réticulaires. On obtient des rayons diffractés uniquement pour certains
angles θ satisfaisant à la loi de Bragg pour lesquels il y a interférence
constructives entre les différents rayons réfléchis ou transmis.
2dsin θ = nλ (11)
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Figure 8
Pour être observée, la réflexion de Bragg nécessite des longueurs d'onde telles
que λ ≤ 2d .
Ceci explique pourquoi on ne peut utiliser la lumière visible sur les structures
cristallines.
Pour satisfaire à la loi de Bragg il est nécessaire de faire varier soit l'angle θ
soit la longueur d'onde λ . Nous allons exposer deux méthodes d'analyse de
structures basées sur la variation de θ ou de λ .
I - 4 - 1 - Méthode de Laue
Nous allons étudier le diagramme de Laue d'un monocristal que nous allons
appeler M (voir figure 9).
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Figure 9
F( h, k , ℓ) = ∑ f n exp −2 n i (u nh + v nk + w nℓ)
n
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Pour les réseaux cubiques faces centrées (cfc),
F = 0 si h,k et ℓ sont mixtes c'est-à-dire si les indices pairs et
impairs sont présents.
*hh + *k k + *ℓℓ
cos α =
(h 2
+ k 2 + ℓ2 )(*h 2 + *k 2 + *ℓ2 )
(12)
θcal=90°-α (12')
1 L
θexp = arctg (13)
2 x
θexp est déterminé pour une position de réflexion selon l'équation (13) dans le
but d'attribuer les réflexions aux plans réticulaires correspondants.
θcal est calculé à partir de (12) pour tous les triplets h,k,ℓ de plans à faibles
indices, et pour le vecteur d'incidence [ 001] . Les indices du plan réticulaire
sont alors ceux pour lesquels θexp = θcalc. .
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Figure 10
Figure 11
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Le tableau suivant montre les valeurs des θexp et θcalc calculés à partir des
valeurs de x et de L d'une part et des valeurs de h,k,ℓ d'autre part.
Les résultats montrent que les réflexions ne sont intenses que si les indices de
Miller sont tous impairs ou pairs. Ce qui est le cas pour les structures cubiques
faces centrées comme nous l'avons vu plus haut.
Tableau II
I - 4 - 2 - Méthode de Debye-Scherrer
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Dans la méthode de Debye-Scherrer, un faisceau monochromatique frappe la
surface d'un polycristal à cristallites de distribution aléatoire. Parmi ces
cristallites, il y en a toujours qui sont orientés de façon que leurs plans
réticulaires et le faisceau de rayons X remplissent la condition de Bragg. Ainsi
toute réflexion appartenant à un plan réticulaire particulier est distribué sur la
surface d'un cône circulaire dont l'axe est le faisceau de rayons X primaire et
dont l'ouverture vaut 4 θ (voir figure suivante).
Figure 12 .
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a
d hkl =
h + k2 + l2
2
1 D
d' où sin 2 θ = sin 2 arctg
2 2x
λ2
=
4a 2 (h 2
+ k 2 + ℓ2 ) (14 )
Les anneaux sont attribués aux indices des plans de réflexion de la façon
suivante : on calcule les rapports des sommes des carrés des triplets h, k, l;
ensuite on cherche la coïncidence entre ces rapports et ceux observés pour les
valeurs des sin 2 θ par rapport à l'anneau de plus faible rayon.
Pour y arriver on suppose que l'anneau le plus au centre est relatif au plan
(100) ; s'il n'y a pas de coïncidence on essaye avec le plan (110), ainsi de suite
jusqu'à ce qu'il y ait coïncidence entre les rapports.
A titre d'exemple examinons les résultats obtenus pour des diffractions sur des
polycristaux d'un corps que nous appellerons K.
La distance x entre l'échantillon et le film vaut 23,5mm.
1 D sin 2 θi
Anneau D(mm) θ = arctg
2 2x sin θ1
1 20,2 11,60 1
On calcule ensuite les rapports entre les sommes des carrés des triplets
(h,k,ℓ) par rapport à ceux des plans (100 ), (110) ou (111) qui sont ceux qui
peuvent être les plans de réflexion donnant l'anneau central (le premier
anneau).
Le tableau suivant nous donne les résultats des calculs.
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Tableau III
Ce tableau montre que pour le réseau du corps K, les réflexions sont obtenus
seulement pour les plans (111), (200), (220), (222) et (400 ) . Seuls les triplets
tous pairs ou tous impairs apparaissent. On peut déduire que le cristal K est
cubique à faces centrées.
λ
a= h 2 + k 2 + ℓ2
2sinθ
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II-1 MATERIEL
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Figure I-1
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angulaires du tube de comptage sont le double de ceux du cristal dans la
proportion exigée pour la réflexion de Bragg.
1 Affichage numérique
2 Bouton poussoir
3 Bouton poussoir
4 Commutateur rotatif
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La rotation à lieu par pas de 0,2°. Au cas où les avances du cristal et du tube
de comptage sont couplées, le tube de comptage est déplacé par pas deux fois
plus grands, de sorte que les vitesses angulaires indiquées ci-dessus sont à
doubler pour le tube de comptage.
Le choix des vitesses a lieu selon les critères suivants : V1 est la vitesse
adéquate pour l'enregistrement de spectres de rayons X au moyen d'un
enregistreur, V2 permet d'effectuer des mesures avec un changement
d'orientation plus rapide, mais faire attention que certaines déformations des
spectres peuvent se produire selon la constante de temps choisie sur le
compteur d'impulsions. V3 est uniquement utilisée pour l'avance rapide
permettant d'ajuster rapidement des positions initiales choisies.
5 Bouton poussoir
6 Bouton poussoir
7 Bouton poussoir
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au moyen du commutateur n°4. Une nouvelle pression sur le bouton n°8
permet d'interrompre à n'importe quel moment l'avance automatique ; après
cela, on pourra à nouveau agir sur le réglage angulaire au moyen des boutons
poussoirs 5, 6 et 7.
9 Commutateur rotatif.
10 Sortie enregistreur
11 Commutateur coulissant
12 Paire de douilles
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13 Douille BNC
Ce support est équipé d'un cristal de LiF fourni avec l'appareil. Le porte-cristal
peut être enlevé du support tournant pour être remplacé au besoin par un
cristal de bromure de potassium (KBr) l.
16 Ecran fluorescent
Ils sont déclenchés par les pointes des vis de réglage des aiguilles 20 et 22,
pour des angles de tube de comptage ou de cristal de -9° environ, et
provoquent le retour à l'angle 0°.
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18 Porte coulissante
19 Echelle angulaire
Avec des subdivisions entre -10° et +90°, afin de permettre la lecture de l'angle
cristal et celui du tube de comptage.
20 Indicateur à aiguille
22 Indicateur à aiguille.
23 Poignées de transport
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Figure I-2
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II-1 - 2 - Compteur d'impulsions.
Figure I-3
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2 Paire de douilles de mesure de la tension du tube compteur.
4 Sortie Compteur.
Douille BNC pour le raccordement d'un compteur digital pour le comptage des
impulsions ; les impulsions émises correspondent à la norme TTL.
5 Sortie analogique 10 V-
Pour la sélection de l'une des quatre constantes de temps disponibles 0,5, 1,5,
3 et 10 sec ; la valeur utilisée est indiquée par des diodes lumineuses.
7 Touche haut-parleur.
8 Haut parleur.
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Les diaphragmes ne peuvent être mis en place que si les cristaux sur support
ont été retirés. Ne pas essayer de forcer sur l'un ou l'autre.
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II- 2 MANIPULATIONS
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Figure II-1
Com pteur
2α
A α
Ua
K Cris tal
Diaphragm e
Figure II-2
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X : 0,2 V/cm
Y : 1 V/cm (donné à titre indicatif: à modifier éventuellement)
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- Mettre à zéro les angles du cristal et du tube compteur en appuyant une fois
sur le bouton poussoir 7.
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-A partir du diagramme énergétique du Cu suivant, dire si les énergies
déterminées précédemment sont en accord avec celles mesurées.
On rapelle que :
E Kα =E K −
1
2 L
(
E + EL 2 3
)
E Kβ = EK − E M 2,3
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- Baisser la plume sur le papier.
-. Appuyer ensuite sur le bouton poussoir 8 (Auto) de l'appareil à rayons X.
- Une fois le curseur en fin de course, lever la plume et remettre cristal et tube
compteur à l'angle 0 à l'aide du bouton poussoir 7 de l'appareil à rayons X.)
Le cristal de KBr avec une distance entre plans réticulaires plus grande que
celle du LiF. d = 3,295 10-10 m nous permet d'observer les diffractions d'ordres
plus élevés (jusqu'à n = 3 ).
La procédure est identique à la précédente.
Dans la rubrique Acquisition/Fixer les paramètres d’acq…, cocher la case
KBr pour signaler que cette fois-ci le cristal de KBr est utilisé.
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- Remplacer le cristal de LiF par celui de KBr.
- Conclusions.
Manipulation
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tension : 500 V
sensibilité : 10 3 Im p / s
-Remplacer le cristal de LiF par celui de KBr sans oublier de modifier le cristal
choisi dans le menu des paramètres d’acquisition.
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-Conclusion
Nous avions montré dans la partie théorique (I-1-1) que la longueur d'onde
minimale (correspondant à la fréquence maximale) du rayonnement de
freinage vaut:
c.h 1
λ min = =1,2398.10 −6 . m
eV U
Nous allons donc dans cette étude enregistrer des spectres de rayonnement
de freinage en fonction de la haute tension d'accélération comme ceux de la
figure suivante.
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Figure II-3
Réglages :
Important :
-Sur la voie 0, on enregistre le déplacement angulaire du cristal et
non celui du compteur (modifier au besoin dans le menu parametrage du
logiciel).
-S’assurer aussi dans ce menu que le cristal sélectionné est celui
utilisé. Les valeurs des constantes calculées en dépendent.
- Conclusions.
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On sait que les rayons X qui pénètrent dans un matériau peuvent perdre leur
énergie suite à la diffusion Compton, à la formation de paire électron-positron
ou à l'effet photoélectrique.
1
En = Rhc (Z − σ )
2
n2
La figure suivante montre l'intensité des rayons X émis par une anticathode en
cuivre en fonction de l'angle de Bragg de l'analyseur.
La courbe a montre le spectre non absorbé tandis que les courbes b à h
résultent de l'absorption par différents matériaux de nombre atomique différent
(Z croissant de b à h).
On peut y apercevoir clairement les arêtes limites d'absorption dans le spectre
de Bremsstrahlung. On constate que la limite d'arête se déplace vers les faibles
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angles de Bragg θ quand le numéro atomique du matériau absorbant
augmente.
h.c
E=
2dsin θ
où d = 2,014.10 −10 m est la distance entre les plans (100) du cristal de LiF et θ
−34
l'angle de Bragg h = 6,6256.10 JS , c = 2,9979.108 m / s .
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MANIPULATION
Dans la première catégorie comprend les éléments suivants: Zn, Ge, As, Se,
Br, Rb, et Sr
Réglages
Compteurs d'impulsions
sensibilité 103 Imp/s
constante de temps : 0,5 s
tension du tube compteur 400 V
Zn 30 9,66
Ge 32 11,10
As 33 11,87
Se 34 12,66
Br 35 13,47
Rb 37 15,20
Sr 38 16,10
1
- Montrer que Z = . E +σ
R. h
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Limite d'arête d'absorption L
Réglages
Compteur d'impulsions
Sans changement. Cependant on souhaitera éventuellement travailler avec la
constante de temps maximum de 10 s. Dans ce cas la vitesse de rotation V1
peut être trop élevée et il sera judicieux de faire tourner cristal et compteur
manuellement pas à pas grâce au bouton 5 (ou 6) et de poser la plume chaque
fois après avoir attendu un temps légèrement supérieur à la constante de
temps utilisée. Relever la plume avant de passer au pas suivant.
- Enregistrer puis faire afficher sur un même graphe les spectres d'absorption L
des matériaux W, Hg, Pb, Bi (suivre l'ordre).
- Commentaires.
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- Conclusions.
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-
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III - 1.1 - Matériel.
III-1.2. MANIPULATION
Figure III-1
Réglages préliminaires
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- Placer le diaphragme 2 mm à l'orifice de sortie des rayon X.
-Répéter les mêmes séries de mesures pour les lames d'aluminium, cette fois
°
pour un angle de Bragg de 15° ( λ =1,04 Α ).
-Tracer sur un même graphe les courbes représentant log N = f (d). (N étant le
taux d'impulsions et d l'épaisseur des lames) .
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-Sachant que le numéro atomique Z Al de l'aluminium vaut 13 et que celui du
zinc Z Zn vaut 30, quelles conclusions pouvez-vous tirer sur la variation de
l'absorption en fonction du numéro atomique ou de la longueur d'onde du
faisceau incident .
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III-1.2.3 - Absorption d'arête
On va dans cette partie refaire les mêmes mesures que précédemment avec le
nickel et le cuivre (d=0,025 mm).
Pour assurer une plus grande précision le nombre de points de mesures devra
être augmenté au voisinage des absorptions d'arête. Pour cela prendre un pas
angulaire faible (0,2°) entre 18,6° et 22,8°.
pour le cuivre et sur un autre graphe les mêmes courbes pour le nickel.
Pour une longueur d'onde donnée, porter sur un graphe les points représentant
( k / ρ )1/ 3 en fonction du numéro atomique pour l'aluminium, le cuivre, le nickel
et l'étain .
Conclusion.
III-2-1 Matériel.
- Appareil à rayons X.
- Compteur 6 décades.
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Il est composé d'un support vertical pour le tube de comptage, d'un matériau
diffuseur incliné à 45° et d'un absorbeur en aluminium. Ce dernier est monté
sur un support magnétique de façon à pouvoir le placer avant ou après le
diffuseur.
Figure III-2
Réalisation de l'expérience
Principe de l'expérience
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1 - On trace dans un premier temps la courbe de transmission d'un absorbeur
d'aluminium en fonction de la longueur d'onde (déterminée à l'aide de la
relation de Bragg). On utilise pour cela le montage classique avec le cristal de
LiF.
2 - On répète ensuite la même opération pour un intervalle de longueurs d'onde
réduit (8° à 11,2°) avec la résolution angulaire maximale (∆θ=0,2°).
Il est en effet nécessaire de déterminer la longueur d'onde avec une précision
suffisante pour pouvoir observer sa variation en présence du diffuseur, à partir
de la courbe de transmission.
Manipulation
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- On commencera à un angle de Bragg d'environ 8° et on travaillera
sous tension maximale (25 kV). Noter le taux d'impulsions N1(θ ) par pas de 1°
jusqu'à 18°. Le faire pour une rotation simultanée du tube compteur et du cristal
en mode manuel à l'aide du bouton 5. Pour chaque angle le nombre
d'impulsions comptées doit dépasser 8000 afin de minimiser les erreurs de
comptage (cf. paragraphe suivant "Remarques sur les mesures").
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A(2)
A(1)
Figure III-3
-Conclusions.
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Remarques sur les mesures
Bruit N 1
= =
Signal N N
Une mesure supérieure à 8000 coups sera donc entachée d'une erreur relative
inférieure à 1% (3% pour 1000).
Pour des taux d'impulsions N élevés, tous les photons ne sont pas enregistrés
à cause du temps mort de réaction τ du tube compteur τ=100 µs. Les taux
d'impulsions vrais valent alors
N
N' =
1− τN
III-3.1.1 Matériel
- Appareil à rayons X
- Film à rayons X
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III-3.1.2. Expérience
- Monter le cristal de LiF sur son support, la face arrondie dirigée vers le
diaphragme. On évite dans cette position le blocage du passage des faisceaux
de rayons X en direction du film à rayons X.
- Installer le film à rayons X sur son support. S'assurer que la surface du film
est plane.
- Rinçage à l'eau
- Rinçage et séchage.
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III-3.2-1 Matériel
- Appareil à rayons X
- Film à rayons X
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III-3.2.2 Expérience
- Mettre le tube compteur et le support du cristal en position 90° (le cristal étant
retiré de son support ).
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-Comme dans la paragraphe I-4, calculer les rapports sin 2(θ ) / sin 2(θ i) et
chercher les coïncidences avec les valeurs théoriques. On peut aussi se servir
du logiciel Laue présenté en annexe.
- Selon la nature des plans de réflexion, dire quelle est la structure cristalline du
KBr.
o
- Sachant que λ = 1,545 A retrouver à partir des angles calculés et des indices
de Miller de chaque plan de réflexion, la valeur de la constante de réseau a.
- Conclusion.
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ANNEXE
1 - METHODE DE LAUE
2 - METHODE DE DEBYE-SCHERRER
3 ou ESC-QUITTER
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3 OU ESC-QUITTER
On imprime les résultats des calculs des angles de réflexion selon la formule
12' de la partie théorique. On pourra ainsi comparer soi-même les calculs
expérimentaux aux calculs théoriques afin d'identifier les différents plans de
diffraction.
Dans ce cas, l'ordinateur effectue les calculs nécessaires et identifie les plans
de réflexion. Il s'ensuit un tableau similaire à celui du tableau II de la partie
théorique.
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Université de Cergy-Pontoise. Master 1 Physique- Rayons X
Si l'imprimante est allumée, les résultats sont automatiquement imprimés,
sinon ils sont affichés sur l'écran.
Comme on l'a dit plus haut, les résultats ne sont pas toujours fiables, car
l'ordinateur ne prend pas en compte les erreurs sur les mesures lors des
calculs. Si les résultats sont difficilement interprétables, il faudra alors faire soi-
même les calculs en tenant compte des erreurs éventuelles sur les mesures
des distances.
On sort de ce sous-menu par les mêmes touches que celles de sortie du menu
principal.
3 OU ESC-QUITTER
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A2=h2+k2+l2
On pourra ainsi comparer les valeurs des rapports calculés à ces valeurs
théoriques et identifier ainsi les plans de diffraction.
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Université de Cergy-Pontoise. Master 1 Physique- Rayons X
L'ordinateur effectue les calculs théoriques et expérimentaux et identifie les
plans de diffraction. Les résultats sont imprimés ou affichés à l'écran selon que
l'imprimante est allumée ou éteinte.
Comme dans la méthode de Laue les résultats peuvent parfois être erronés.
Dans ce cas, comme précédemment, l'identification des plans de diffraction par
soi-même ne peut qu'être bénéfique.
Principe de l'expérience
Les rayons X ionisent les molécules de l'air situé entre les plaques d'un
condensateur. Le nombre d'ions, leur taux de formation, local et intégré sont
calculés à partir de la mesure du courant d'ionisation et des caractéristiques
géométriques du montage.
Montage expérimental
s ource de
tens ion
500V m axi
V amplificateur
câble blindé courant-tension
- + 1G Ω A
Figure III-3
86 66 90
T
d 2r 2R
xo
x1
x
x2
x d x d π (x −x )
r = 1 et R= 2 d' où V = 2 1 (R2 +r 2 +rR)
2x 2x 3
0 0
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Mesures à effectuer
3) Calcul du taux local de formation des ions. Relation avec l'énergie reçue. A
quelle région du condensateur correspond la mesure globale.
dW
D= .
dm
dQ
P= avec l'unité1 gy s-1 = 1 J kg-1s-1 = 1 W kg-1
dt
dQ
I=
dm
(unité As kg-1.
Cette quantité était autrefois mesurée en Roentgen
1 R = 2,58 10-4 As kg-1)
ainsi que par le taux d'ionisation j défini comme suit
dI d dQ di
j= = = en A kg-1
dt dt dm dm
C'est cette mesure qui sera effectuée pour l'expérience 1 combinée avec les
résultats de 2.
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Remarque 2: En introduisant l'énergie moyenne W φ d'ionisation d'une molécule
d'air (valeur moyenne sur ses différents composants)
D W Wφ
P= = = nWφ = j où n est le nombre d'ionisation par unité
t mt e
de temps et par unité de masse. j=ne.
4x02µi(e −µ x −e− µx
1 2
)
−1
1
i(x) =
πρd2 x eµx
2
Le premier terme comporte les constantes et/ou les résultats de mesure, dont
le courant de saturation i. On donne la valeur µ pour le rayonnement X émis
par une anticathode en cuivre à λ ≈ 1,45 10-19 µm. µ ≈ 10-2 cm-1.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
-Charles KITTEL
Physique de l'Etat Solide
Dunod Université
-Jean-Pierre LAURIAT
Enseignement Expérimental de la Physique des Rayons X
Orsay Publications Universitaires Scientifiques
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-PHYWE
University Laboratory Experiments Physics
. Vol. 1-5. Edition 94/95
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