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uf6 - droit (éducateur spécialisé 2006-2007 - Mme Journo)

I – INTRODUCTION AU DROIT

préambules : généralités

1 – définition du droit
le mot droit a 2 sens en effet il faut distinguer entre :
d'une part le droit objectif et d'autre part les droits subjectifs
– le droit objectif est la conduite de règles obligatoires établies pour les individus
vivant en société et destiné à faire régner l'ordre et la liberté.
Le droit objectif est l'ensemble de règles régissant la vie des citoyens en société.
– Les droits subjectifs sont les prérogatives dont peuvent se prévaloir les individus
par exemple : le droit de propriété est un droit subjectif car le propriétaire d'un
bien a en principe tous les pouvoirs sur ce bien.

2 – les caractères de la règle de droit


– la règle de droit est générale et abstraite
générale signifie qu'elle s'applique à tous de la même façon sans tenir compte des
particularités de chacun.
Cette règle a un caractère objectif (abstraite)
– la règle de droit est obligatoire
tout le monde doit l'appliquer, la respecter cependant certaines lois ne sont pas
obligatoires. Il s'agit des lois supplétives.
- Les lois supplétives sont des lois qui peuvent être écartés par les individus et qui
ne s'appliqueront qu'a défaut de manifestation contraire de volonté.
- la loi supplétive est une loi que l'on est pas obligé d'appliquer et qui s'appliquera à
nous si l'on n'a rien prévu d'autre.
Par exemple le régime de communauté de bien réduite aux acquêts peut être
écarté par les futurs époux puisqu'ils peuvent, par contrat de mariage, choisir
d'autres règles pour régir leurs biens.

3 – La règle de droit est accompagnée de sanctions en cas de non-respect.


– Il peut tout d'abord s'agir de sanctions pénales (amende, peine d'emprisonnement,
T.I.G.) lorsque l'infraction commise concerne les rapports entre les individus et la
société.
– Il peut également s'agir de sanctions civiles lorsque la règle qui n'a pas été
respectée concerne les rapports entre les individus. En effet des dommages et

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intérêts seront accordés à la victime en fonction du ou des préjudices qu'elle aura


subit.
Dans certains cas une personne peut encourir des sanctions civiles et pénales. Par
exemple lorsqu' un automobiliste grille un feu rouge et blesse un piéton. Il aura
des sanctions pénales et il sera condamné à verser des dommages et intérêts aux
victimes.

4 – La distinction entre le droit public et le droit privé.


– le droit public est un ensemble de règles régissant les rapports entre l'état et les
particuliers.
Il comporte plusieurs matières:
- le droit constitutionnel a pour objet de définir l'organisation, la structure et le
fonctionnement des pouvoirs publics.
- le droit administratif régit les rapports l'administration et les administrés.
– Le droit privé est un ensemble de règles régissant les rapports entre les
particuliers.
- le droit civil est un ensemble de règles régissant les rapports familiaux et
patrimoniaux pouvant se créer entre les personnes.
- le droit du travail est un ensemble de règles régissant les rapports entre les
employeurs et les employés du secteur privé.
- le droit commercial régit les rapports entre les commerçants et les sociétés.

1 - Les sources du droit

I – Les sources supra-législatives


Elles se situent au-dessus des lois, elles ont une autorité supérieure, elles s'imposent
aux lois.

- A – La constitution

1 – définition
La constitution a pour objet de règlementer les rapports entre les gouvernants et les
gouvernés. Plus précisément la constitution a pour objet :
– de déterminer les modes de désignation et révocation des gouvernants ainsi que
leur pouvoir respectif.
– De déterminer les droits et les libertés des gouvernés. Ces droits et ces libertés
figurent dans le préambule de la constitution.

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2 – le contrôle de la constitution
Il est assuré par le conseil constitutionnel
a) sa composition
Il se compose de 9 membres nommés pour 9 ans et renouvelable par tiers tous les 3
ans (3 membres sont changés tous les 3 ans)
– 3 membres sont nommés par le président de la république
– 3 autres membres sont nommés par le président de l'assemblé national
– 3 autres membres sont nommés par le président du sénat
Ils sont donc nommés par les plus hautes institutions.
b) la saisine du conseil constitutionnel
ou qui peut saisir le conseil constitutionnel ?
– soit le président de la république
– soit le premier ministre
– soit le président de l'assemblée nationale
– soit le président du sénat
– soit 60 députés (soit environ 10 %)
– soit 60 sénateurs (soit environs 20 %)
c) les attributions du conseil constitutionnel
– Il vérifie si les lois en instance de promulgation (validation) et si les traités en
instance de ratification sont bien conforme à la constitution.
– Il contrôle la régularité des élections législatives et présidentielles.
– Il donne des avis dans certaines circonstances, par exemple lorsque le président
de la république décide d'appliquer l'article 16 de la constitution.
Remarques : les décisions prises par le conseil constitutionnel ne peuvent faire
l'objet d'aucun recours (elles s'imposent à tous)

3 – la révision de la constitution
Par exemple le mandat présidentiel qui est passé de septennat au quinquennat
La procédure de révision se divise en 3 étapes :
– L' initiative : elle est partagé entre les parlementaires et le président de la
république sur proposition du premier ministre.
– L' approbation : elle se fait par vote des 2 assemblés en termes identiques
(assemblé nationale et sénat)
– La ratification : le président de la république peut :
- soit soumettre le texte au peuple par voie de référendum.
- soit décider de soumettre le texte aux députés et sénateurs réunit en congrès à
Versailles, et dans ce cas il faut la majorité des 3/5ème des suffrages exprimés
pour que le texte soit adopté.
– Enfin le texte de la révision doit être publié.

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- B – Les traités

1 – définition : les traités sont des règles de droit régissant les rapports entre un ou
plusieurs état ou entre un état et une organisation internationale.

2 – L'entrée en vigueur des traités : pour qu'un traité entre en vigueur un certain
nombre de formalités doivent être accompli :
– le traité doit être ratifié par un décret du président de la république.
Cependant pour les traités les plus importants (les traité de paix ou les traités
relatifs à l'état des personnes...) la ratification suppose en outre le consentement
du parlement qui vote une loi autorisant l'intégration du traité dans le droit
français.
– Le traité une fois ratifié doit être publié au Journal Officiel

3 – La place du traité dans le droit français.


– Que se passe t'il si un traité est contraire à une loi?
Le traité l'emporte toujours sur la loi peut importe que la loi ait été votée avant ou
après le traité.
– Que se passe t'il si un traité est contraire à la constitution?
Il faut réviser la constitution pour la mettre en conformité avec le traité.

- C – Le droit communautaire.

Il y a double contenu en effet il y a premièrement un droit communautaire originaire


et deuxièmement un droit communautaire dérivé.
– Le droit communautaire originaire est constitué par les différents traités ayant
contribué à la mise en place de l'union européenne.
Par exemple : traité de Rome du 25 Mars 1957 (C.E.E.)
les accords de Maastricht le 28 Février 1992
– le droit communautaire dérivé est constitué par les différents textes élaborés par
le institutions communautaires, en effet la commission européenne ainsi que le
conseil des ministres élaborent des directives communautaires ou de règlements
communautaires
– La directive impose aux états membres de l'union européenne des objectifs
à atteindre dans un certain délais tout en leurs laissant le choix des moyens
pour parvenir à ses objectifs.
– Le règlement est un acte de portée général obligatoire dans tous ses
éléments et directement applicable dans les états membre de l'union

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européenne.
Remarque : Le droit communautaire qu'il soit originaire ou dérivé prime
toujours sur le droit interne (ou national)

2 – Les sources formelles

Ce sont des règles de droit élaboré soit par les titulaires du pouvoir exécutif
(président de la république + gouvernement) soit par les titulaires du pouvoir législatif
(le parlement = assemblée national + sénat) soit par les titulaires du pouvoir judiciaire.

- A – La loi

1 – définition
La loi est une norme (une règle) générale et impersonnelle votée par le parlement et
promulguée par le président de la république.

2 – Les caractères de la loi


– la loi est obligatoire : en principe elle s'applique à tous sauf les lois supplétives.
– la loi peut être contesté devant le conseil constitutionnel.
– la loi est permanente : elle s'applique jusqu'à ce qu'une nouvelle loi l'abroge.
L'abrogation fait perdre à la loi son caractère obligatoire pour l'avenir. Il y a deux
sortes d'abrogation d'une loi en effet l'abrogation peut être expresse (explicite)
ou tacite (implicite)
– L'abrogation est expresse lorsque la loi nouvelle précise clairement
(explicitement) les textes de la loi ancienne qu'elle veut supprimer.
– L'abrogation est tacite lorsque les dispositions de la loi nouvelle sont
incompatible avec celle de la loi ancienne.
Par exemple la loi sur les 35 heures à abrogé de façon tacite la loi sur les 39
heures.
– La loi ne dispose que pour l'avenir : Elle n'a pas d'effet rétroactif (article 2 du
code civil). Cette règle signifie que la loi nouvelle ne va s'appliquer qu'aux
situations intervenues après son entrée en vigueur mais la loi nouvelle ne va pas
s'occuper des lois appliquées avant.
Cependant certaines lois sont rétroactives, il en est ainsi par exemple des lois
pénales plus douce. Ce sont des lois qui prévoient des peines moins sévère
qu'auparavant (par exemple l'abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981).
De plus les lois d'ordre publique sont rétroactive, par exemple la loi augmentant la
durée des congés payés (5 semaines en 1982) Cette loi a été considérée comme une
loi d'ordre publique et a été déclaré immédiatement applicable à tous les salariés,

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même à ceux dont le contrat a été conclu avant l'entrée en vigueur de cette loi.
- B – Le règlement

1 – définition
Le règlement est un ensemble de règles de droit établi par les titulaires du pouvoir
exécutif (président de la république + gouvernement)

2 – les différentes sortes de règlement


a) les décisions du président de la république
ce sont des mesures que le chef de l'état est amené à prendre en application de
l'article 16 de la constitution notamment en cas de menace grave contre l'intégrité
du territoire. En application de cet article le président de la république va se
substituer au au parlement et au gouvernement pour assurer la défense de l'état et
des pouvoirs publics. (depuis la création de l'article 16, utilisé une seul fois lors de la
guerre d'Algérie)
b) les ordonnances sont des règles de droit élaborées par le gouvernement sur
habilitation du parlement. Le parlement va, pendant une durée limitée, déléguer son
pouvoir législatif au gouvernement.
Exemple : le CNE ( Contrat Nouvel Embauche) à été pris sur ordonance d'Août 2005
c) le décret est une règle de droit élaboré :
– soit par le président de la république
– soit par le premier ministre
lorsqu' une loi est votée par le parlement. Elle est ensuite promulguée (validée) par
décret du président de la république
d) les arrêtés sont des décisions prises :
– soit par un ministre
– soit par un préfet
– soit par un maire
exemple : - le couvre feu interdisant la sortie des jeunes de moins de 13 ans la nuit
- la circulation alternée par temps de pollution
- les reconduites à la frontière, les expulsions
e) les circulaires sont des instructions écrites adressées par une autorité supérieure
en vertu de son pouvoir hiérarchique à des agents subordonnés

- C – La jurisprudence

1 – définition
– d'une manière générale on peut définir la jurisprudence comme l'ensemble des
décisions rendu par les différentes juridictions

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– d'une manière plus précise on peut définir la jurisprudence comme la solution


généralement donnée par les juridictions à un problème de droit
exemples : - sur les notions de fautes
- sur les notions de droit grave

2 – rôle
– la jurisprudence applique la loi
– la jurisprudence interprète la loi
Il en est ainsi lorsque la loi est obscure sur tel ou tel point. Pour interpréter la loi
les juges pourront se référer aux travaux préparatoires de la loi, ils pourront ainsi
se référer aux interprétations données par un auteur ou encore aux décisions de
justices qui ont pu être rendu en la matière (les précédents)
– la jurisprudence supplée la loi (complète la loi). Il en est ainsi lorsque la loi est
muette sur tel ou tel point. Les juges devront trouver une solution dans un cas non
prévu par la loi.

3 – la formation de la jurisprudence
a) elle se forme tout d'abords par la répétition des décisions de justice, en effet
il existe une jurisprudence sur une question déterminée lorsqu'un certain nombre de
décision ont été rendu dans la même sens
b) elle se forme également par la hiérarchie des juridictions, en effet il peut
arriver qu'une seule décision fasse jurisprudence lorsqu'elle provient d'une haute
juridiction.
Par exemple lorsque la cours de cassation prend une décision sur tel ou tel point, les
juridictions de degrés inférieur vont avoir tendance à s'y référer.

3 - Les autres sources du droit

- A – La coutume

La coutume peut être défini comme une règle de droit qui se dégage lentement et
spontanément de pratiques habituellement suivies dans un milieu social donné. (c'est
une habitude)
par exemple une femme qui prend le nom de son mari lors du mariage.
La coutume joue un rôle mineur actuellement, cependant elle peut jouer un rôle à
défaut d'une loi sur tel ou tel sujet.
Que se passe-t'il si une coutume est contraire à une loi?
– si la loi est impérative, elle l'emporte sur la coutume
– en revanche si la loi est supplétive la coutume l'emporte sur la loi

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- B – La doctrine

La doctrine est constitué par l'ensemble des travaux des juristes sur différents
problèmes.
La doctrine ne joue qu'un rôle indirect dans l'élaboration des règles de droit car
l'opinion d'un auteur ne s'impose jamais aux juridictions et aux législateurs.

II – L'ORGANISATION JUDICIAIRE

I - Les juridictions d'ordre judiciaire

Elles sont chargées de trancher les litiges entre les particuliers et aussi de juger les
infractions aux règles du droit pénal.

- A – Les juridictions du premier degré

Ce sont des juridictions que l'on saisi en premier lorsque l'on veut faire un procès à
quelqu'un.

1 – Les juridictions civiles sont chargées de trancher tous les litiges entre
particuliers
a) La juridiction de droit commun = le TIG (Tribunal de Grande Instance)
Une juridiction de droit commun est une juridiction compétente pour juger toutes les
affaires sauf celles qui lui sont retirées par la loi pour être confié à une juridiction
d'exception.
– Il y a au moins un Tribunal de Grande Instance par département
– Devant le Tribunal de Grande Instance l'avocat est obligatoire
– Le Tribunal de Grande Instance se compose de 3 juges professionnels ( 1 président
et 2 assesseurs )
un juge professionnel a fait des études de droit et passé le concours de la
magistrature à Bordeaux.
– Lorsque le Tribunal de Grande Instance comporte plus de 5 juges ont le divise en
chambres ayant chacune un domaine de compétence.
Quels sont les compétences du Tribunal de Grande Instance?
– en principe il est compétant pour juger toutes les affaires dont le montant
de la demande est supérieur à 10 000 €

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– cependant d'autre affaires relèvent de la compétence exclusivement du


Tribunal de Grande Instance quels que soient leurs montants. Il en est ainsi
par exemple :
– des divorces
– des successions
– des problèmes de filiation (adoptions...)
– des accidents de la circulation
– des problèmes concernant les biens immeubles (bâtiment,
maison...)
remarque : le président du Tribunal de Grande Instance a des attributions
particulières puisqu'il peut rendre des ordonnances de référé.
Une ordonnance de référé est une décision urgente que l'on exécute immédiatement
et qui est rendu à la suite d'une procédure contradictoire.
Exemple : on demande en référé la saisi d'un livre ou d'un film portant atteinte à la
vie privé de quelqu'un.
b) Le Tribunal d'Instance
– Il se compose d'au moins un juge professionnel
Cependant lorsqu'il y a plusieurs juges dans un même Tribunal d'Instance ils se
répartissent les affaires car le juge d'instance statue à juge unique.
– Devant ce tribunal l'avocat n'est pas obligatoire
Quels sont les compétences du Tribunal d'Instance ?
– En principe ce tribunal est compétant pour juger les affaires dont le montant va
de 4 000 € à 10 000 €
– Cependant certaines affaires relèvent de la compétence exclusive de ce tribunal
quels que soient leurs montants s'il s'agit par exemple :
– des litiges de voisinage
– des procédures d'injonction de payer
– des demandes relatives à la contribution aux charge du mariage
– des crédit à la consommation
– de la tutelle, de la curatelle ou de l'émancipation
– des ordonnances de référé (demande d'expulsion d'un locataire ...)
c) Le juge de proximité
Il a été mis en place pour désencombrer le Tribunal d'Instance.
– Il s'agit d'un juge non professionnel qui est compétent en matière civile pour
trancher les petits litiges dont le montant est inférieur à 4 000 €.

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– Il se prononce après avoir essayé de concilier les parties


d) Le Conseil des Prud'hommes
Il se compose de représentants des employeurs et de représentants des salariés
élus pour 5 ans : ce sont des juges occasionnels.
– devant le Conseil des Prud'hommes l'avocat n'est pas obligatoire
– Chaque Conseil des Prud'hommes se divise en 5 sections

– section industrie
– section commerce et service commerciaux
– section encadrement
– section agriculture
– section activités diverses
– Le Conseil des Prud'hommes est compétant pour trancher les litiges entre
employeurs et salariés relatif à un contrat de travail ou à un contrat
d'apprentissage.
Exemple un licenciements abusif, des salaires non payé...
– En outre le Conseil des Prud'hommesest compétant en premier et dernier ressort
pour les demandes d'établissement d'un bulletin de paye ou d'un certificat de
travail (pas d'appel possible)
– Tout litige avant d'être jugé doit faire l'objet d'une tentative de conciliation
devant le bureau de conciliation qui se compose d'un représentant employeur et
d'un représentant salarié.
– Le Conseil des Prud'hommes peut rendre des ordonnances de référé
e) Le Tribunal de Commerce
– Il se compose de juges occasionnels qui sont des commerçants élus pour 2 ans
renouvelable.
– Il est compétant pour trancher les litiges entre les commerçants.
– Il est également compétant pour trancher les litiges entre les associés d'une
société commerciale.
– Il est compétant pour les liquidations judiciaires ou les redressements judiciaires
de sociétés commerciales.
2 – Les juridictions répressives

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Elles sont chargées de juger les infractions aux règles du droit pénal.
a) les juridictions d'instruction
Le juge d'instruction doit obligatoirement être saisie pour les crimes et peut aussi
être saisie pour les délits.
– Il est chargé de rassembler les éléments qu'il juge utile à la manifestation
de la vérité afin que le tribunal puisse juger en connaissance de cause.
– Pour cela il recherche les preuves d'une infraction, les auteurs de celle-ci
et également des éléments sur la personnalité poursuivie.
Remarque : la loi sur présomption d'innocence a confié au juge des libertés et de la
détention, les décision relatives à la détention provisoire d'une personnes ou à sa
liberté provisoire.
b) les juridictions de jugement
Elles sont chargées de prononcer des sanctions pénales s'il y a lieu.
Il y a 3 catégories d'infraction pénale : les crimes
les délits
les contraventions
La Cour d'Assises
– Elle se compose de 9 jurés qui sont des citoyens tirés au sort
sur les listes électorales et de 3 magistrats professionnels.
– Elle est compétente pour juger les crimes
(meurtres, violes, vol à main armée...)
remarque : depuis la loi sur la présomption d'innocence, les
décisions rendues par la Cour d'Assises peuvent faire l'objet
d'un appel devant une autre cour d'Assises portant le nom de
Cour d'Assise d'Appel laquelle se compose de 12 jurés et de 3
magistrats.
Le Tribunal Correctionnel
– il est chargé de juger les délits comme par exemple le vol,
l'escroquerie, la publicité mensongère, l'outrage à la force
publique, les délits de fuite...
– Lors de ces audience il se compose en principe de 3 juges
professionnels.
Remarque : les décisions rendues par le tribunal correctionnel

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peuvent faire l'objet d'un appel devant la chambre


correctionnel de la Cour d'Appel.
Le Tribunal de Police
– il est chargé de juger les contraventions.
– certaines contraventions ont été confiées au juge de proximité.

- B – La Cour d'Appel, juridiction du second degré


– Elle est hiérarchiquement supérieures aux juridictions du premier degré
– Elle se compose uniquement de juges professionnel portant le nom de conseiller.
– Elle se divise en chambres ayant chacune un domaine de compétence.
Par exemple les appels des décisions rendues par le tribunal de commerce seront
examinés devant la chambre commerciale de la Cour d'Appel.
– La Cour d'Appel est compétente pour statuer sur tous les appels des décisions
rendus par les juridictions du premier degré situé dans son ressort territorial.
– Elle ré-examine l'affaire de la même façon que la juridiction du premier degré, en
effet on dit qu'elle juge en fait et en droit.
– En matière civile l'appel doit être fait (ou interjeter) dans un délais d'un mois à
compter de la signification du jugement.
– La décision rendue par la cour d'appel se nome un arrêt (à ne pas confondre avec
un arrêté ! )
Cet arrêt peut - soit infirmer le jugement du tribunal, dans ce cas la Cour
d'Appel n'est pas d'accord avec ce jugement.
- soit confirmer le jugement du tribunal, dans ce cas la Cour
d'Appel est d'accord avec ce jugement.
– En matière civile l'appel est possible lorsque le montant de la démarche est
supérieure à 4 000 €

- C - La Cour de Cassassions
– Elle est au sommet de la hiérarchie des juridictions de l'ordre judiciaire.
– C'est une juridiction unique qui siège à Paris.
– Elle se compose de 4 chambres :
– 3 chambres civiles

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– 1 chambre commerciale
– 1 chambre criminelle
– 1 chambre sociale
– La Cour de Cassassions n'est pas un troisième degré de juridiction, c'est à dire
que l'on ne peut pas lui demander de ré-examiner une affaire une 3ème fois.
En effet le pourvoi (ou recours) en cassassions ne peut être formé que pour des
motifs de droit, comme par exemple :
– la violation de la loi
– l'inobservation des formes prescrites (le vice de procédure ou
vice de forme)
– l'insuffisance de motif
– ...
– à l'issue de l'examen d'une affaire la cour de cassassions rend un arrêt.
Il s'agit soit :
– d'un arrêt de rejet
– d'un arrêt de cassassions
– La Cour de Cassassions rend un arrêt de rejet lorsqu'elle estime que les
motifs du pouvoir ne sont pas fondés et que la décision qui lui a été soumise
est rendu conformément aux règles de droit.
Dans ce cas le procès est terminé.
– Elle rend un arrêt de cassassions lorsqu'elle estime que la juridiction a mal
appliqué la règle de droit et dans ce cas la Cour de Cassassions peut
renvoyer l'affaire devant une juridiction de même nature et de même degré
afin que cette affaire soit rejugée.

3 – Les juridictions d'ordre administratif


Elles jugent les litiges opposant les particuliers à l'état ou à une collectivité publique.
Par exemple :
– demande de dommage et intérêt à une administration, à une commune,
à un hôpital public...
– demandes d'annulation d'acte irrégulier
– constatations relatives aux contrats signés avec l'administration

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Au premier degré les litiges sont tranchés par le tribunal administratif


– Les juges sont généralement recruté par l'ENA (Ecole National de
l'Administration)
– Les tribunaux administratifs les plus importants se divisent en chambres ayant
chacune un domaine de compétence et composé d'au moins 3 juges que l'on appelle
aussi conseiller.
Au second degré les litiges sont tranché par la cour administrative d'Appel qui est
chargé d'examiner l'appel de la plupart des jugements rendus par les tribunaux
administratifs.
Au dessus il y a le conseil d'état.
C'est une juridiction unique qui siège à Paris au Palais Royal. Il se compose de 6
sections parmi lesquels il y a 5 sections administratives et 1 section du contentieux.
Le conseil d'état à 2 grandes fonctions :
– Il est le conseiller du gouvernement qui doit le consulter sur les projets de loi, les
projets d'ordonnances et les projets de décret.
– Il tranche les litiges et à ce titre, il est dans le plupart des cas, juge de
cassassions des décisions rendues par les cours administratifs d'appel.
Cependant dans certains cas le conseil d'état est juge d'appel. Exemple pour les
litiges relatifs aux élections municipales.
Dans d'autre cas le conseil d'état est juge en premier et dernier ressort, il en est
ainsi pour les litiges relatifs aux élections régional et européenne.

III LE PERSONNEL DE JUSTICE

- A – Les magistrats de l'ordre judiciaire


Il y a 2 sortes de magistrat :
1 – Les magistrats du siège
Ils sont chargés d'instruire les affaires et ils sont également chargé de trancher les
litiges.
On les appelle magistrats du siège car ils restent assis.
Ils prononcent des sanctions civiles ou pénales s'il y à lieu.
Ils sont inamovibles (ils ne peuvent pas bouger). Cela signifie que l'on ne peut pas les
déplacer sans leur consentement, de plus ils sont indépendant à l'égard du pouvoir

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exécutif qui ne peut leurs donner aucune directive sur leurs façons de rendre leurs
décisions.
2 – Les magistrats du parquet (ou magistrat debout ou magistrat du ministère public)
Ils sont appelés magistrat debout car ils se lèvent pour prendre la parole.
Ils ont pour mission de défendre l'intérêt général et de veiller à l'application de la loi
ainsi qu'a l'exécution des décisions de justice.
Dans les procès ils peuvent intervenir soit comme :
– partie jointe (premier cas)
Ils donnent alors un avis sur tel ou tel affaire en proposant aux juges de
prononcer tel ou tel sanction.
– Partie principale (deuxième cas)
ils se comportent alors comme de véritables plaideurs. Il en est ainsi de
matière pénale. En effet ils reçoivent les plaintes et ont l'initiatives des
poursuites.
Les magistrats du parquet ne sont pas inamovible, on peut donc les déplacer.
Actuellement ils représentent le pouvoir exécutif dont ils ils doivent suivre les
instructions au moins dans les écrits qu'ils rédigent.

- B – Les membres de profession libérale


1 – Les experts
Ce sont des professionnels (médecins, architecte, experts comptables...) auxquels le
juge demande un avis sur les faits nécessitant des connaissances techniques
particulières.
Le juge n'est pas obligé de suivre les conclusions de l'expert.
2 – Les avocats
Ils sont obligatoire devant certaine juridiction (TIG ...)
ils ont plusieurs rôles :
– Ils conseillent leurs clients en dehors de tout procès.
– Ils accomplissent les actes de procédure au nom de leurs clients.
– Ils plaident, assument la défense de leurs clients aux cours des audiences.

- C – Les officiers ministériels et les greffiers

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1 – Les officiers ministériels


– Les huissiers
– Ils notifient les actes de procédures à leurs déstinataires (exemple :
les assignations à comparaitre).
– Ils rédigent des constats à la demande des particuliers ou à la
demande des magistrats.
– Ils assurent l'exécution des décisions de justice.
– Les avoués de Cours d'Appel
Ils représentent les parties devant la Cours d'Appel.
Ils rédigent les conclusions mais ne plaident pas.
– Les avocats au conseil d'état et à la Cours de Cassassions
Ils ont un monopole administratif devant ces 2 juridictions
judiciaires, en effet ils rédigent les conclusions et ils plaident.
2 – Les greffiers
– Ils prennent des notes aux cours des audiences (devant un tribunal, un juge
d'instruction, ...).
– Ils enregistrent les demandes formées par les plaideurs.
– Ils délivrent copie des actes judiciaires.

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