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Bien construire en zone sismique
Connaissance du lieu d’implantation (qualité des sols, situation géographique, faille
sismique, relief…)
Conception sismique => régularité des bâtiments, formes simples
Fonctionnement structurel du bâtiment => adéquation entre la modélisation numérique
(hypothèses de calcul) et le bâtiment construit.
Qualité des matériaux mis en œuvre (béton et armatures)
Qualité de l’exécution => respect des dispositions constructives, des plans d’exécution
=> plan qualité.
Attention aux éléments secondaires…
La maçonnerie en zone sismique.
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Présentation de l’Eurocode 8
L’Eurocode 8 contient 6 parties (toutes publiées et NF avec les AN):
Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
Partie 2 : Ponts
Partie 3 : Evaluation et renforcement des bâtiments
Partie 4 : Silos réservoirs et canalisations
Partie 5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques
Partie 6 : Tours, mâts et cheminées
L’Eurocode 8 doit être appliqué avec les différents arrêtés et décrets d’application
correspondants. Par exemple, l’arrêté du 22 octobre 2010 définit les zones sismiques et
les accélérations de calcul applicable en France.
En mars 2015, l’AFNOR a publié le document FD P06-031 qui est un fascicule de
documentation sur l’application de l’Eurocode 8.
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Publiées sous forme de NF homologuée depuis le 5 Août 2005.
Valable dans tous les pays adoptant cette norme en ajustant les coefficients nationaux aux
risques sismiques et au niveau de protection décidé par le législateur.
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Liste des décrets et arrêtés
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Arrêté du 15 septembre 2014
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Arrêté du 15 septembre 2014
• Restriction du recours aux règles PS-MI (maisons individuelles) pour les établissements
scolaires situés en zone 2:
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Principales conséquences pour la zone 3 de l’annexe de décembre 2007
• Obligation de concevoir les bâtiments en classe de ductilité moyenne (DCM): seuls les
bâtiments de catégorie I ou II en zone 2 peuvent être calculés en DCL.
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Exigences générales pour la construction [§2 EC8]
En zone sismique, les structures doivent être conçues et construites de sorte que les
exigences suivantes soient respectées, chacune avec un degré de fiabilité adéquate :
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2- Exigence de limitation des dommages [§2.2.3 EC8]
La structure doit être conçue et construite pour résister à des actions sismiques plus faibles
sans qu’apparaissent des dommages et des limitations d’exploitation, dont le coût serait
disproportionné par rapport à celui de la structure:
Limitations des déformations qui peuvent être vérifiée avec un séisme égal à 0.40 fois le
séisme de référence.
Installations importantes pour la protection civile, comme par exemple la continuité de
fonctionnement des services vitaux.
L’EC8 indique que le niveau de protection voulu vis-à-vis de ces deux critères doit être défini
par les autorités nationales. Ce qui est fait par un arrêté (paru en 2010 pour la France)
définissant un coefficient d’importance fonction de la classe d’importance de l’ouvrage
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Synthèse d’une démarche parasismique d’un bâtiment selon les EC8
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Plan de système Qualité [Art 2.2 EC8]
Dans le cadre d’une construction faisant l’objet d’un plan Qualité, les documents du projet
doivent indiquer :
Les dimensions,
Les dispositions constructives,
Les caractéristiques des matériaux constituant les éléments structuraux,
Les caractéristiques des dispositifs spéciaux s’il y en a,
Les distances entre les structuraux et non structuraux,
Les dispositions relatives à la maitrise de la qualité,
Les méthodes de vérification à utiliser pour les éléments d’importance structurels,
Dans les zones de forte sismicité et pour les éléments d’importance structurels il convient
d’utiliser un plan Qualité « formel » couvrant le dimensionnement, l’exécution et l’utilisation
en complément des procédures de contrôle des autres Eurocodes.
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Le risque sismique [arrêté du 22/10/2010]
Le « risque sismique » est associé aux effets que le séisme produirait sur les « enjeux » :
structures, sols (glissements de terrain, etc…), humains, activité économique. Il dépend
donc de l’action (alea), des constructions ou sols et des enjeux.
Aléa sismique = agR. (accélération maximale de référence d’un sol de classe A)
2 (Faible) 0,7
3 (Modérée) 1,1
4 (Moyenne) 1,6
5 (Forte) 3
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Au Liban
L’administration Libanaise a fixée une accélération constante de 2.5m/s² sur tout le territoire
agR=2.50m/s²
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L’action sismique [arrêté du 22/10/2010]
Classe de sol => les sols sont classés en 5 familles, en fonction de la vitesse moyenne de
propagation des ondes de cisaillement.
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Conditions de sol [§3.1 EC8]
Le sol est classé en 5 familles en fonction du paramètre vs,30 valeur moyenne de la vitesse des
ondes de cisaillement.
Classe de Description du sol Paramètre
sol vs,30 en (m/s)
Profil de sols comprenant une couche superficielle d’alluvions avec des valeurs
de vs de classe C ou D et une épaisseur comprise entre 5 m environ et 20 m,
E
reposant sur un matériau plus raide avec vs > 800 m/s
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Il existe 2 classes spéciales S1 et S2 pour lesquelles une attention particulière doit être
menée pour la définition de l’action sismique :
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Catégorie d’importance:
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Exemples d’ouvrages de catégorie I :
Perrons et escaliers posés à même le sol, murs de clôture de moins de 1.80m de hauteur
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Exemples d’ouvrages de catégorie II :
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Exemples d’ouvrages de catégorie III :
Etablissement d’enseignement, stades, salles de spectacles, hall de voyageurs,
D’une façon générale tout établissements recevant du public de 1e , 2e , 3e catégories,
musées ;
Centres de production d’énergie, etc.
Bâtiments de plus de 28m de hauteur (pour des raisons d’évacuation des personnes).
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Exemples d’ouvrages de catégorie IV :
Hôpitaux, casernes, garages d’ambulances, dépôts de matériel de lutte contre l’incendie,
etc.
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Le séisme vertical
L’accélération verticale de calcul au niveau d’un sol de type rocheux (classe A au sens de la
norme NF EN 1998-1), avg, est égale à ag multipliée par un coefficient donné par le tableau
suivant (arrêté du 22/10/2010 + modificatif du 28 juillet 2011) :
Zones de avg/ag TB TC TD
sismicité
1 (très faible) à 0.90 0.03 0.20 2.50
4 (moyenne)
5 (forte) 0.80 0.15 0.40 2
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Les actions sismiques selon les EC8 [§3.2 EC8]
Les EC8 donnent le même spectre de calcul pour les deux composantes orthogonales du
séisme horizontal et un spectre légèrement différent pour le séisme vertical.
Les composantes horizontales du mouvement de calcul doivent être orientées suivant les
axes principaux de l'ouvrage.
Se (T)
Si la structure peut résister à des actions dans le domaine non linéaire, on utilise :
S d (T )
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Spectre de réponse élastique Se (T ) [§3.2.2.2 EC8]
Avec :
ag : accélération de calcul au niveau d’un sol de classe A
(voir en IV.2)
S : paramètre du sol,
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L’arrêté du 22/10/2010 définie deux spectres à utiliser fonction de la zone de sismicité:
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Au Liban, on appliquera le tableau suivant:
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Les spectres de réponse élastique vertical Sve [§3.2.2.3 EC8]
Zones de avg/ag TB TC TD
sismicité
1 (très faible) à 0.90 0.03 0.20 2.50
4 (moyenne)
5 (forte) 0.80 0.15 0.40 2
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Spectre de calcul pour l’analyse élastique S d (T ) [§3.2.2.5 EC8]
Pour une construction qui peut résister aux incursions post-élastiques, on substitue le
spectre élastique S (T )
e
par un spectre: S d (T )
2- Afin d’éviter des calculs non élastique explicite fastidieux on effectue une analyse élastique
fondée sur un spectre de réponse réduit par rapport au spectre élastique dénommé ci-après
spectre de calcul. Cette réduction est faite en introduisant le coefficient de comportement
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Le coefficient de comportement q est une approximation du rapport entre les forces
sismiques que la structure subirait si sa réponse était complètement élastique avec un
amortissement visqueux à 5% et les forces sismiques qui peuvent être utilisées lors de la
conception et du dimensionnement, avec un modèle linéaire conventionnel en continuant
d’assurer une réponse satisfaisante de la structure.
Les valeurs de q peuvent être différentes dans des directions horizontales différentes, bien
que la classe de ductilité doive être la même dans toutes les directions.
Effort
Comportement élastique
Fe
Coefficient de comportement :
q = Fe / Fp
F
p
Comportement
élasto-plastique
Déformation
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Les spectres de calcul horizontal
β est le coefficient correspondant à la limite inf. du spectre de calcul horizontal. La valeur par
défaut est de 0,20 (sauf avis contraire de l’AN)
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Les spectres de calcul vertical [§3.2.2.5 EC8]
S =1,00
q doit être dans tous les cas au maximum de 1,50 sauf à justifier l’utilisation d’une valeur
supérieure par une méthode appropriée.
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Coefficient de correction d'amortissement [§3.2.2.2(3) EC8]
10 /(5 ) 0,55
avec : coefficien t d' amortissem ent visque ux exprimé en pourcentag e
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: coefficient d' amortissement visqueux exprimé en pourcentage
Matériau (%)
Acier soudé 2
Acier boulonné 4
Béton non armé 3
Béton armé et/ou chaîné 4
Béton précontraint 2
Bois lamellé-collé 4
Bois boulonné 4
Bois cloué 5
Maçonnerie armée 6
Maçonnerie chaînée 5
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Coefficient de topographie ST
Uniquement pour les structures importantes (γl > 1,0) il y a lieu de tenir compte des effets
d’amplification topographique si la construction se situe dans un terrain en pente ou en bordure
d’une crête.
L’annexe A de la partie 3 des EC8 donne pour information certaines valeurs de ST. Ce coefficient
est un facteur multiplicateur à appliquer aux valeurs de Se(T) ou Sd(T) :
- Pente < 15° ST=1,00 pas d’amplification
- A proximité d’une crête ST ≥ 1,20
- Buttes dont la largeur de la crête est notablement inférieure à la largeur de la base :
Pente > 30° ST ≥ 1,40
Pente < 30° ST ≥ 1,20
- Variation spatiale du coefficient d’amplification : on peut prévoir un coef variable de ST
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Dimensionnement des bâtiments
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La structure ne doit pas comporter d’élément porteur vertical dont la charge ne se transmette
pas en ligne directe à la fondation. D’une façon plus générale, il ne doit pas exister de couplage
significatif entre degrés de liberté horizontaux et verticaux.
Dans la réalité, il est difficile de trouver des bâtiments qui respectent totalement ces critères.
C’est pourquoi, il convient de moduler cette règle en analysant si les éléments qui ne
descendent pas directement aux fondations représentent un petit nombre par rapport à ceux qui
les respectent.
Pour l’analyse de la simplicité d’un ouvrage, il est recommandé d’effectuer des plans
d’élévation de chaque système de contreventement afin de bien visualiser le report des charges.
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Cas de contreventement mal assuré :
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Uniformité et symétrie [§4.2.1.2 EC8]
Dans la figure (a) le contreventement est uniforme mais non symétrique. Le centre de
torsion est excentré. Ce système ne répond pas au critère de symétrie.
Dans la figure (b), le système est uniforme et symétrique. Il permet une réaction saine et
homogène des éléments de contreventement.
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La résistance et la rigidité dans les deux directions [§4.2.1.3 EC8]
La forme du bâtiment doit être la plus compacte possible tant en plan qu’en élévation.
Les éléments de contreventement doivent former un réseau orthogonal en plan avec une
résistance et rigidité équivalentes dans les deux directions principales
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L’action des diaphragmes au niveau des planchers [§4.2.1.5 EC8]
Les planchers jouent un rôle actif dans le contreventement en donnant une rigidité latérale
très forte et en distribuant les efforts sur les éléments verticaux.
Il convient donc d’accorder une attention particulière en cas de formes irrégulières, non
compactes ou très allongées.
De même dans le cas de planchers ayant des ouvertures très importantes.
42
43
Les fondations appropriées [§4.2.1.6 EC8]
Les fondations doivent être suffisamment rigides pour permettre d’assurer une excitation
sismique uniforme sur l’ensemble du bâtiment
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Eléments sismiques primaires et secondaires
Plusieurs éléments de structure (murs, poteaux, poutres) peuvent ne pas être considérés actifs
pour le contreventement :
Eléments secondaires
Les éléments secondaires reprennent les charges statiques (gravité G et Q) mais ne reprennent
pas les actions sismiques.
Ils doivent être calculés en tenant des effets du second ordre (effets Pdelta)
Ils peuvent ne pas suivre les dispositions constructives des éléments primaires
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Etage 1 et 2 Etage 3 et 4
Modèle de calcul
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Le poteau ne transmet pas les charges Le modèle de contreventement
jusqu’au fondation, sa contribution sismique ne tient pas compte du poteau
sismique n’est pas importante intermédiaire
Il peut être considéré comme élément Débat
secondaire
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Les bâtiments réguliers
1- la structure doit être approximativement symétrique par rapport aux deux directions
horizontales (rigidité et distribution des masses)
Y
Lmin X
Lmax
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2- Le contour en plan doit être le plus polygonal curviligne possible.
Les retraits ne doivent pas affectée la raideur en plan et la surface de retrait ne doit pas
dépasser 5% de la surface de chaque plancher :
Surface du retrait
Surface du plancher
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3- La raideur du plancher doit être suffisant importante comparée à la raideur des éléments
verticaux pour que celle ci soit estimée indéformable et joue son rôle de diaphragme
4- Le rapport entre la plus grande et la plus petite dimension du bâtiment ne doit pas excéder
4.
Lmax
50
5- Pour chaque niveau et pour chaque direction l’excentricité structurale doit vérifier les
conditions suivantes :
e ox 0,30.rx et rx l s
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Critères de régularité en élévation [§.2.3.3 EC8]
1-Tous les éléments de contreventement comme les noyaux centraux doivent être continus des
fondations jusqu’au sommet du bâtiment.
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2- La raideur latérale et la masse de chaque étage doivent demeurer constantes ou peuvent être
réduites légèrement entre la base et le sommet.
Il faut, entre autres, absolument éviter les « transparences » des niveaux inférieurs (boutiques en
RDC) => le bâtiment va s’effondrer sur lui-même:
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Phénomène identique: le « coup de fouet » => un ou plusieurs étages intermédiaires s’effondrent
sur eux-mêmes.
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3- Les retraits en élévation doivent suivre les conditions suivantes :
55
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Choix de la méthode de calcul [§.4.2.3.1 EC8]
c)
c)
a)sous réserve que le bâtiment régulier satisfasse aux conditions :T1 min (4.Tc ; 2,0 s)
b) Il est toutefois possible de modéliser le bâtiment par deux modèles plans si les
critères définis précédemment sont satisfaits
Les masses à faire entrer en ligne de compte pour la détermination des actions sismiques sont
celles des actions permanentes et d'une fraction des actions variables notées:
M G K , j E ,i .Q k ,i E,i . 2i
2i : Les valeurs sont données dans l’EC1 EN 1990 :2002 Tableau A.1.1 de l’annexe
A1. Ces valeurs dépendent des catégories de bâtiments
Les valeurs sont données dans chaque annexe nationale, par défaut les EC8
:
donnent des valeurs également dépendantes de catégories de bâtiments.
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Charges 2
Catégorie A : habitation, zones résidentielles 0,3
Catégorie B : bureaux 0,3
Catégorie C : lieux de réunion 0,6
Catégorie D : commerces 0,6
Catégorie E : stockage 0,8
Catégorie F : zone de trafic des véhicule ≤ 30 kN 0,6
Catégorie G : zone de trafic des véhicules ≤ 160 kN 0,3
Charges de neige sur les bâtiments z > 1000 m 0,2
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Interaction Sol-Structure
Seules les structures suivantes doivent être calculées en tenant compte de la rigidité
du sol:
- Structures pour lesquelles les effets de second ordre sont importants
- Structures avec fondations massives ou profondes telles que les piles de ponts,
silos,
- Structures hautes et élancées telles que les cheminées et tours,
- Structures supportées pas des sols très mous de type S1 avec vs < 100 m/s
61
Le coefficient de comportement q
Le coefficient q est global pour chaque direction principale du bâtiment
q dépend de :
la nature des matériaux constitutifs,
du type de construction,
des possibilités de redistribution d'efforts dans la structure
des capacités de déformation des éléments dans le domaine post-élastique.
62
Classe DCL ductilité minimale avec q=1,5 pour le BA et q=2 pour la CM ou mixte sans justification
particulière
Cette approche minimale est intéressante dans les zones de faible sismicité lorsque cela est
économiquement justifié,
Classe DCM (ductilité moyenne) pour laquelle des dispositions propres à la situation sismique
sont prises pour assurer une ductilité et une dissipation d’énergie suffisantes dans des
mécanismes stables, sans occurrence de ruptures fragiles.
Classe DCH (ductilité élevée), permettant une dissipation d’énergie supérieure à la classe
précédente.
A chaque classe de ductilité est associé un coefficient de comportement q d’autant plus fort que la
ductilité est élevée, ce qui dépend notamment du type de structure et du matériau utilisé. Aussi
ces valeurs sont-elles données dans les différents chapitres « matériaux ».
63
Autorisation de la classe de ductilité DCL (NF EN1998-1/NA)
64
Autorisation de la classe de ductilité DCL (NF EN1998-1/NA)
65
Coefficient q - matériau béton armé [§5.3 EC8]
3 classes de bâtiments en béton armé selon leur capacité ductile :
☻ Pour obtenir le niveau de ductilité approprié à la classe choisie, il convient de respecter les
dispositions constructives définies par les EC2.
Le coefficient q pour les composantes horizontales du séisme et pour les classes M et H est
donné par la formule suivante (Art 5.2.2.2) :
q q 0 .k w 1,5
66
Avec kw : coefficient correspondant au mode de rupture
kw = (1+α0)/3 tel que 0,5 < kw ≤ 1,0 pour les systèmes à contreventement par murs et noyau
0 h wi / l wi
hwi : hauteur de mur i
lwi : longueur de mur i
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qo : valeur de base du coefficient de comportement
Bâtiments réguliers
Les valeurs de q pour les bâtiments non réguliers correspondent à une diminution de 0,8 des
valeurs pour les bâtiments réguliers
α1 : coefficient multiplicateur de l’action sismique qui donne à un endroit une première rotule
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A défaut de calcul précis par une méthode de type «push-over » par exemple les valeurs
suivantes peuvent être utilisées :
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Pour les bâtiments irréguliers en élévation, les valeurs de q0 correspondent à une diminution de
0,8 des valeurs pour les bâtiments réguliers
Pour les bâtiments irréguliers en plan, les valeurs de αu /α1 correspondent à une moyenne entre
1,00 et les valeurs données ci dessus.
Il est possible de déterminer des valeurs de αu /α1 par des méthodes précises de type «push-
over » mais celles ci doivent être bornées à 1,5.
q q 0 .k w q 0 q 3 *1,3 3,9
A- Comportement de structure
faiblement dissipatif, Classe de
ductilité DCL (limitée) q ≤ 1,5-2
B- Comportement de structure
dissipatif :
ductilité DCM (moyenne) q ≤ 4 et
limité par les valeurs du tableau
72
Nota : Si la structure est irrégulière en élévation il convient de réduire les valeurs de q de 20%
α1 est la valeur par laquelle les actions sismiques sont multipliées pour atteindre la première
résistance plastique
αu est la valeur par laquelle les actions sismiques sont multipliées pour que se forment des
roules plastiques dans un nombre suffisant de sections pour qu’il y ait instabilité.
73
Ossature en portiques :
74
Ossature avec entretoises centrées en V :
75
Pendule inversé :
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Ossature en portique combinée avec du remplissage :
77
Méthode simplifiée par les forces latérales [§.4.3.3.2 EC8]
Pour les bâtiments réguliers Méthode simplifiée par les forces latérales
Hypothèse : le mode fondamental dans chaque direction reprend la quasi totalité des masses du
bâtiment
78
Calculs approchés du mode fondamental
Pour les bâtiments jusqu’à 40 m de hauteur, la période fondamentale est donnée par
l’expression :
1.6
T1 Ct .H
portique acier
3/ 4
1.4 portique béton
autres
1.2
avec Ct égal à : 1
T1
Ct
0.8
Type de contreventement Ct
0.6
Portiques spatiaux en acier 0,085
Portiques spatiaux en béton 0,075 0.4
0
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40
hauteur du bâtiment en m
79
Dans le cas de bâtiment contreventé par des murs en béton ou en maçonnerie la
valeur de Ct est prise égale à C t 0,075 / A c
avec
Ac Ai .(0,2 ( Lwi / H )) 2
et :
Ac : Aire effective totale des sections des murs de contreventement au 1er niveau du
bâtiment en m²
lwi : longueur du mur i au 1er niveau dans la direction parallèle aux forces appliquées en m
sous la condition que lwi/H < 0,9
80
Dans le cas où la période du mode fondamental T1 dans chaque direction principale était
supérieure au minimum de (4.Tc ; 2,0 s) La méthode simplifiée ne pourrait pas être utilisée. Il
faudrait dans ce cas faire une analyse modale complète.
81
Application numérique – Cas d’un bâtiment à 6 étages :
Calcul des deux périodes fondamentales en X et Y du bâtiment contreventé par des voiles en
béton armé dont le plan de structure du 1er niveau est le suivant :
V2 Iw2=4m
V5
Bâtiment de catégorie II sur un sol de
Iw5= 3,5m
Y Classe B
Hauteur du bâtiment 6 étages de 2,7 m
V1 Iw1= 8m X V4
Soit H= 16,2 m
Iw4= 6m Les voiles 5 et 6 ont une direction par
rapport à Ox de 45°
V6
Tous les voiles ont une épaisseur ei de
Iw6= 3,5m
V3 Iw3=4m
0,20m
82
Selon X :
Ct 0,075 / Ac 0,075 / 1,264 0,0667
T1 0,0667.16,2 0,75 0,54s
Selon Y :
83
Effort tranchant à la base de la structure [Art 4.3.3.2.2 (1)]
avec :
84
Application numérique :
Les masses des 6 étages sont identiques et égales à 150 t, la masse totale est de donc de
6*150t = 900 t
On prend ag = 2,5 et q = 3
L’amortissement est supposé de 5%
En X T1 = 0,54 s, la période est située entre Tc et Td , la valeur de Sd(T) est donc égale à :
85
En Y
2,5 0,5
S d (T ) 2,5.1,2. . 1,55 m/s²
3 0,81
on vérifie bien que Sd (T) 1,55 .a g 0,5
Fb Sd (T).m.
=1,55. 900. 0,85 = 1 186,55 kN
86
Approche simplifiée des forces sismiques horizontales [§ 4.3.3.2.3 EC8]
z i .m i
Les forces horizontales à chaque étage = Fi Fb .
z j .m j
Elles sont ensuite distribuées dans les éléments de contreventement au prorata de leurs
rigidités.
Calcul selon X
507
Fb= 1 775,22
étage zi mi zi.mi Fi 423
1 2,7 150 405 84,53
2 5,4 150 810 169,07 338
87
Selon Y nous trouvons :
Calcul selon Y
339
Fb= 1 186,45
étage zi mi zi.mi Fi 282
1 2,7 150 405 56,50 226
2 5,4 150 810 113,00
170
3 8,1 150 1215 169,49
4 10,8 150 1620 225,99 113
5 13,5 150 2025 282,49 57
6 16,2 150 2430 338,99
Somme 8505 1186,45
88
Distribution des forces sismiques horizontales et effets de la torsion
[§ 4.3.3.2.4 EC8]
A chaque étage, les forces statiques sont distribuées dans les éléments de contreventement
au prorata de leurs rigidités. Mais, dans le cas où aucune méthode précise n’est utilisée pour
prendre en compte les effets de la torsion, ces forces statiques doivent être majorées d’un
coefficient δ tel que :
x
1 0,6
Le
Avec :
89
Application numérique :
90
En tenant compte des effets de torsion, ces efforts tranchants doivent être majorés par le coef δ.
On a les valeurs de x, Le et les efforts majorés suivants :
V2 x2 = 6 m
V5
x5= 4,76/6,76 m Y
Le=12 m
V1 x1= 0m X V4
x4= 8m
V6
x6= 4,76/6,76m V3 x3=6m
Le=16 m
91
Calcul des déplacements [§ 4.3.4 EC8]
L’évaluation de la déformée modale du mode fondamental peut être approximée sous une allure
linéaire sous la forme suivante : di = zi / H avec zi = hauteur de l’étage i
2
z .m T
d e Sd (T).. i i .
j j
d4 = 1,00
z .m 2
d3 = 0,75
Les déplacements à prendre en compte doivent être calculés sans tenir
compte du coefficient de comportement, on applique donc la formule
d2 = 0,50 suivante :
d s q.d e
d1 = 0,25
92
Exemple :
On calcule les déplacements en X et Y de notre bâtiment en reprenant les hypothèses
précédentes :
Déplacements selon X :
Déplacements selon X
T= 0,54 Sd(T)= 2,32
étage zi mi zi.mi di dr
1 2,7 150 405 0,2071
2 5,4 150 810 0,4142 0,2071
3 8,1 150 1215 0,6213 0,2071
4 10,8 150 1620 0,8284 0,2071
5 13,5 150 2025 1,0355 0,2071
6 16,2 150 2430 1,2426 0,2071
Somme 8505
93
Déplacements selon Y :
Déplacements selon Y
T= 0,81 Sd(T)= 1,55
étage zi mi zi.mi di dr
1 2,7 150 405 0,3099
2 5,4 150 810 0,6198 0,3099
3 8,1 150 1215 0,9296 0,3099
4 10,8 150 1620 1,2395 0,3099
5 13,5 150 2025 1,5494 0,3099
6 16,2 150 2430 1,8593 0,3099
Somme 8505
94
METHODE GENERALE - ANALYSE MODALE SPECTRALE
Ce type d’analyse doit être appliqué aux bâtiments qui ne satisfont pas aux conditions
données pour les bâtiments réguliers.
Le mouvement sismique de calcul est pris en compte sous la forme d'un spectre de
dimensionnement Sd(T).
La méthode de calcul pour l’obtention des efforts et des déplacements est similaire aux PS92,
c’est pourquoi nous ne donnerons pas les étapes dans ce chapitre.
Nous détaillons ci après les différences entre les PS92 et les EC2 .
L’analyse modale et l’analyse sismique doivent être menées en considérant les inerties
fissurées des sections en béton armé. A défaut d’une justification précise, il faut
considérer une inertie (ou un module d’Young) réduit de moitié
95
Sélection des modes [§ 4.3.3.3 EC8]
La suite des modes peut être interrompue et les effets des modes non retenus peuvent être
négligés si :
- le cumul des masses modales M i dans la direction de l'excitation considérée atteint 90% de la
masse vibrante totale M du système,
-tous les modes dont la masse modale effective est supérieure à 5% sont prise en compte
Dans le cas d’un calcul en 3D, si les conditions précédentes ne peuvent pas être respectées alors
le nombre minimum k de modes doit satisfaire les deux conditions suivantes :
k 3. n Tk 0,20s
avec :
k : nombre de modes à tenir compte
n : nombre de niveaux
Tk : période du dernier mode retenu
96
Bien que les EC8 n’en parlent pas, il est souhaitable, dans le cas où le cumul des masses
modales dans la direction de l'excitation n'atteint pas un pourcentage significatif de la masse
totale vibrante malgré le respect des conditions précédentes, de tenir compte des modes
négligés par toute méthode scientifiquement établie et sanctionnée par l'expérience.
Ces méthodes peuvent être similaires à celles proposées par les PS92 :
1- il peut être considéré un mode résiduel affecté d'une masse égale à la masse vibrante
négligée :
M Mi
2- A défaut de la méthode du mode résiduel, il faut majorer toutes les variables d'intérêt
(forces, déplacements, contraintes....) obtenues par la combinaison des réponses modales par
le facteur :
M
Mi
97
Tj 0,9.Ti
Deux modes i et j de périodes Tj Ti sont considérés comme ayant des réponses modales
indépendantes si : Tj 0,9.Ti
S i
S 2
2 - Si pour certains couples i et j les réponses modales ne peuvent pas être considérées
comme indépendantes, la combinaison peut s'effectuer suivant la formule :
S 'i et S ' j sont les valeurs extrémales des réponses modales prises avec
leur signe respectif, et
8. i . j . i j .3 / 2
ij
2
104 1 2 4 i . j .(1 2 ) 4( i2 2j ) 2
Tj 0,9.Ti
Autres bâtiments
Dans les autres cas, il est considéré que l’action sismique agit simultanément selon toutes les
composantes du séisme X, Y et Z (vertical)..
S SX 0,3.SY
S 0,3.SX SY
Tj 0,9.Ti
où :
Ed est la valeur de calcul dû au séisme
Sd est la résistance de calcul de l’élément considéré
Il doit être vérifié que les éléments structuraux ainsi que la structure dans son ensemble
possèdent une ductilité convenable.
Dans les bâtiments à plusieurs étages la formation de rotules plastiques sur un seul niveau doit
être évitée dans la mesure où un tel mécanisme pourrait induire des demandes de ductilité
excessives dans les poteaux.
La condition suivante doit être satisfaite : ∑MRC ≥ 1,3 ∑MRb [§ 4.4.2.3 EC8]
Tj 0,9.Ti
Avec :
∑MRC somme des valeurs de calcul de résistance à la flexion des poteaux connectés au nœud
considéré.
∑MRb somme des valeurs de calcul de résistance à la flexion des poutres connectées au nœud
considéré.
Sécurité vis à vis des déformations [§ 4.4.3.2 EC8]
d r . 0,010h
dr : déplacement de calcul entre étages Catégorie
d’importance
Coefficient de
réduction ν
h : hauteur entre étages
ν : coefficient de réduction pour prendre en compte une I 0,5
plus petite période de retour de séisme. Ces valeurs sont
II 0,5
données dans les annexes nationales.
III 0,4
Par défaut nous pouvons prendre le coef ν en fonction des
IV 0,4
catégories de bâtiments:
Tj 0,9.Ti
Deux bâtiments adjacents doivent être protégés contre l’entrechoquement par un joint sismique
dont la largeur doit être au moins supérieure à :
si le bâtiment a et b appartiennent au même
Largeur > d d propriétaire
2 2
a b
Dans le cas où les planchers des deux bâtiments adjacents sont situés au même niveau, les
valeurs limites peuvent être réduites de 0,7
Les effets indésirables – retour d’expérience
Le retour d’expérience des séismes passés nous permet d’identifier plusieurs effets
indésirables à éviter:
106
Liquéfaction des sols
Phénomène qui apparait dans des milieux granulaires peu consolidés (sables de faible
densité, vallées alluviales…)
Solutions préventives:
Consolidation des sols,
Rabattement permanent des nappes d’eau.
Fondations profondes pour aller chercher les bonnes couches de terrain.
107
108
109
Disposition générales concernant les fondations
La fondation d’un ouvrage doit constituer un système homogène (en terme de raideur), à
moins que cet ouvrage ne soit fractionné en unités séparées par des joints.
L’objectif est de limiter des tassements différentiels inacceptables pour la structure.
110
L’assise des fondations doit être horizontale avec un seul niveau de fondation si
possible.
Des différences de niveaux peuvent être tolérées pour autant que la pente générale
n’excède pas la moitié de celle normalement admissible.
Il faut impérativement s’abstenir de fonder les constructions à cheval sur plusieurs sols
ayant des caractéristiques différentes:
111
ATTENTION aux constructions en bord de zones dangereuses…
112
Eviter les risques d’accumulation d’eau possible sous la fondation en effectuant un
drainage périphérique efficace, avec des regards d’accès pour le nettoyage des
dispositifs.
113
Les fondations superficielles
114
On peut se dispenser de réaliser cette solidarisation à la condition que les effets
des déplacements relatifs soient pris en compte dans les calculs. (Mais
attention !! structure fragile !!)
115
A défaut de précision dans l’EC8, on peut appliquer la formule des PS92 pour
dimensionner les longrines:
116
Calcul des fondations superficielles :
117
Les radiers
Le radier assure une continuité parfaite de par sa nature. Toutefois il est en général relativement
flexible.
Il est préférable de se prémunir contre le problème de glissement de terrain en accrochant le
radier par des nervures ou bêches périphériques ou sous les charges linéaire s apportées par
les voiles de l’ossature par exemple :
Radier
Bêche
Les méthodes de justification du radier sont analogues aux fondations superficielles définies
ci-avant.
118
Les fondations profondes
Dans le cas de sols de mauvaise qualité ou hétérogène il est parfois préférable d’adopter un
système de fondations profondes par pieux, puits ou barrettes.
119
Ce bâtiment s’est « couché » du fait d’une rupture des têtes
de pieux
120
La superstructure
Monolithisme
Les structures doivent être conçues de manière à constituer des ensembles aussi
monolithiques que possible.
Lorsque du fait de la nature d’un ouvrage ou des nécessités de son exploitation, il est
introduit des liaisons isostatiques, toutes dispositions doivent être prises pour éviter des
mécanismes de type articulation qui mettrait en cause la stabilité de l’ouvrage.
Les blocs doivent être de forme les plus rectangulaires possibles avec un centre des masses
et de torsion le plus proche possible.
Plus le bâtiment répond aux critères de régularité défini par les EC8 pour les
« bâtiments réguliers » et mieux sont comportement sera maîtrisable.
121
Qualité des matériaux mis en œuvre
Il est impératif de mettre en œuvre des matériaux de qualité:
Il faut respecter les normes, les quantités, les prescriptions (taille des granulats, qualité
du sable, teneur en eau…)
Avoir une bonne adhérence entre le béton et les armatures: béton visqueux au moment
de sa mise en œuvre, vibration du béton, barres haute adhérence, respect des enrobages
122
Il faut, dans la mesure du possible, éviter les reprises de bétonnage dans les zones critiques.
123
Collisions entre bâtiments voisins
Les règles parasismiques imposent une distance minimale entre deux bâtiments voisins pour
éviter qu’ils s’entrechoquent lors d’une secousse sismique
Les PS92 imposent un joint de 4cm pour une zone faiblement sismique à 6cm pour des
zones fortement sismique.
L’EC8 impose que le joint sismique soit au moins égal à la somme des déplacements des
deux bâtiments adjacents.
124
Position des zones critiques
Les zones critiques, dans lesquelles sont susceptibles de se former des rotules plastiques,
doivent être identifiées et traitées pour aboutir à une possibilité de déformation post-
élastique appréciable avant perte de résistance et ruine.
On entend par élément fléchi « poutre » un élément sollicité par un effort de flexion et
ayant un effort normal réduit d ≤ 0,10
On entend par élément fléchi « poteau » un élément sollicité par un effort de flexion et
ayant un effort normal réduit d > 0,10
128
Liaisons plancher – porteurs verticaux
Nous venons de voir le rôle essentiel des planchers qui doivent transmettre les efforts
horizontaux aux porteurs verticaux.
Pour que cette transmission d’effort puisse se faire, il faut prêter une attention
particulière à la liaison entre les planchers et les porteurs verticaux (notamment les
voiles).
129
Liaison plancher – porteurs verticaux
130
Dispositions constructives et justification des poutres (DCM/DCH)
Principes généraux
131
hw: hauteur de la poutre
Armatures de tranchant dans Φt mini 6 mm
la zone critique
Espacement minimum s Pour la classe DCM :
s = min (hw/4 ;225;24 Φt;8Φl mini)
133
Dispositions constructives et justification des poteaux
Rupture d’un poteau faiblement élancé (cisaillement) Rupture des zones critiques d’un poteau élancé
134
135
136
137
Principes généraux pour les poteaux
138
Zone critique Poteaux liés aux extrémités : Classe DCM :
h c max( a , b)
lcr
l cr max l cl / 6
lcl 45cm
Classe DCH :
lcr 1,5h c 1,5 max( a , b)
l cr max l cl / 6
60cm
Classe DCH :
Espacement < 150 mm
139
Armatures de confinement diamètre minimum Pour la classe DCH uniquement :
dans la zone critique Φt ≥ 40% Φl
Classe DCH :
b o / 3
s min 125
6
l
140
Schéma de principe du ferraillage d’un ensemble poteau poutre
141
142
143
Dispositions constructives des nœuds
Principes généraux
144
Dispositions constructives
145
Dispositions constructives et justification des murs de
contreventement
Lors de précédents séismes, les bâtiments en voile béton armé ont montré un excellent
comportement sous les actions sismiques, même lors des tremblements de terre majeurs.
Ils ne comportent pas de zones aussi vulnérables que les nœuds de portiques et la présence
de murs de remplissage n’entraine pas de sollicitations locales graves.
Les dégâts subis par les voiles sont en général peu importants et facilement réparables.
La grande rigidité des voiles réduits considérablement les déplacements relatifs des planchers
ainsi par conséquence les désordres qui en sont liés et les troubles sur les personnes.
146
Murs de contreventement: classification EC8
L’article 5.1.2 de l’EC8 définit deux types de murs de contreventement qui auront chacun un
mode de rupture caractéristique:
• « Les murs de grandes dimensions en béton peu armé » => ce sont des murs dont la
longueur horizontales est au moins égale à 4m ou aux 2/3 de sa hauteur et dont la
géométrie fait que le mode de rupture ne peut pas se faire par l’apparition d’une rotule
plastique en pied.
• « Les murs ductiles » => Mur fixé à sa base de sorte que la rotation relative de sa base par
rapport au reste du système soit empêchée. Ce type de mure doit être dimensionné pour
dissiper de l’énergie dans une zone de rotule plastique de flexion. Ce mode de rupture
impose des dispositions constructives très importantes dans les zones d’abouts.
147
Rupture fragile d’un mur de grandes dimensions
• Schéma T1 => Rupture par glissement à l’encastrement, qui correspond à une rupture des
armatures verticales en quantité insuffisante.
• Schéma T2 => Rupture diagonale avec plastification ou rupture des armatures le long des
fissures diagonales. Ce mode de rupture est rencontré dans les voiles moyennement
armés avec un effort normal de compression faible.
• Schéma T3 => Rupture par écrasement du béton à la base des bielles comprimés. C’est
un mode de ruine caractéristique des voiles fortement armés, surtout s’ils sont associés à
des raidisseurs sur leurs bords.
148
Rupture ductile (par plastification des armatures) d’un mur ductile
• Schéma f1 => Rupture par plastification des armatures verticales tendues en about de
voile de écrasement de la zone comprimée => c’est le mode de rupture à privilégier,
notamment en « soulageant » verticalement les voiles.
• Schéma f2 => Rupture par écrasement du béton, qui se retrouve dans les voiles fortement
chargés verticalement. Ce mode de ruine est moins intéressant car moins ductile.
• Autres modes => Les trois derniers schémas sont à éviter car ils représentent des modes
de rupture fragiles, résultats bien souvent d’une mauvaise disposition des armatures ou en
quantité insuffisante.
149
Dispositions constructives des murs de contreventement
150
151
152
Dispositions constructives EC8 – Murs de grandes dimensions
Diamètre des armatures verticales supérieur à 12mm en zone critique (10 mm sinon)
Hauteur de la zone critique: 1er niveau au dessus des fondations.
Espacement des armatures de confinement: 100mm et 8*l
153
Dispositions constructives de EC8 – Murs ductiles
0,15.lw
lc max 1,50.bw
xu 1 cu 2
cu 2,c
155
Dispositions constructives de l’EC8
156
Les linteaux et les allèges
157
Les éléments secondaires
Une cause importante de mort lors d’une secousse sismique est la chute d’objets lourds:
éléments de façade, cheminées, cloisons intérieures, mobilier lourd…
Il faut donc prêter une attention particulière aux attaches de ces éléments.
158
Quelques mots sur la maçonnerie
Distinction entre maçonnerie porteuse chainée et maçonnerie de remplissage.
En zone sismique, les blocs creux devront avoir une épaisseur de 20cm mini et au
moins trois parois.
Dans le cas d’une maçonnerie porteuse, la maçonnerie doit être mise en œuvre avant
de couler le béton armé des chainages, pour une bonne adhérence entre les deux
parties.
160
Quelques mots sur la maçonnerie
161