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Comment modifier et

personnaliser sa Framacarte ?
(Tutos uMap 4/4)
Juste avant Noël, nous vous présentions Framacartes, un
service de création de cartes personnalisées pour vos sites
web, communautés, randos, chasses au trésor… Framacartes est
basé sur le logiciel Umap, qui permet d’ajouter des points,
tracés et polygones sur les fonds de cartes d’OpenStreetMap.

C’est alors qu’Antoine Riche, ingénieur informatique,


Contributeur et Formateur OpenStreetmap, nous a contactés pour
nous présenter sa série de tutoriels (libres, eux aussi) pour
apprendre à maîtriser uMap (et donc Framacartes) à toute la
famille Dupuis-Morizeau.

C’est avec son autorisation (et de chaleureux remerciements)


que nous reproduirons sur le framablog les quatre premiers
tutos (le niveau « débutant ») afin d’en faire profiter le
plus grand nombre.

Nous avons commencé par nous familiariser avec uMap pour


profiter pleinement d’une Framacarte…

Puis, nous avons vu comment créer sa première Framacarte…

Ensuite, nous avons créé un compte afin de faire de bien


jolies cartes et de ne pas les perdre !

Cette semaine et pour finir cette série de tutoriels,


apprenons comment personnaliser ses Framacartes.

Je modifie et personnalise ma carte


Ce que nous allons apprendre

Gérer son catalogue de cartes


Choisir un fond de carte
Sélectionner les options d’interface

Procédons par étapes

1. Retrouver une carte


Vous souhaitez modifier une carte pour l’améliorer ou la
mettre à jour. Si vous avez redémarré votre navigateur et à
fortiori votre ordinateur, la première chose à faire est de
retrouver la carte ! Si vous avez créé cette carte avec votre
compte comme nous l’avons vu dans le tutoriel J’utilise un
compte et crée une belle carte), afficher une de vos cartes se
fait en trois opérations simples :

1. connectez-vous à votre compte umap


2. affichez votre catalogue de cartes
3. cliquez sur le nom de la carte, affiché sous l’aperçu de
la carte

La carte s’affiche alors en mode consultation. Cliquez


sur le crayon en haut à droite de la carte pour passer en
mode édition : vous pouvez dès lors modifier la carte.
N’oubliez pas de sauvegarder la carte une fois les
modifications terminées.

Il peut être fastidieux de passer du mode


édition au mode consultation et vice-versa de
façon répétée. Une astuce consiste à utiliser
pour la même carte deux onglets ou deux
navigateurs, l’un en mode édition l’autre en
mode consultation. Vous devez tout de même
enregistrer la carte dans l’onglet en mode
édition avant de l’actualiser (par exemple avec
la touche F5) dans l’onglet en mode
consultation.

Vous pouvez retourner à votre catalogue de cartes à tout


moment en cliquant sur le pictogramme Retourner à
l'accueil dans le menu du bouton Plus à gauche de la carte.

2. Changer le fond de carte


Nous avons vu dans le tutoriel Je consulte une carte uMap que
plusieurs fonds de carte sont disponibles dans umap. Lorsque
vous éditez une carte vous pouvez choisir le fond de carte qui
sera utilisé à l’affichage de la carte.

Cliquez sur le pictogramme Changer le fond de carte : un


panneau à droite montre une vingtaine de fonds de cartes.
Il vous suffit de cliquer sur l’un d’eux : faites votre choix
et n’oubliez pas d’enregistrer la modification.

Le choix du fond de carte est une affaire de goût. Le contexte


de la carte peut vous aider à en choisir un plutôt qu’un
autre, par exemple :

les fonds Outdoors, Landscape ou OpenTopoMap montrent le


relief : judicieux pour une carte de randonnée
OpenCycleMap montre les grands itinéraires cyclistes,
comme les EuroVélo (Côte Atlantique, Loire à Vélo…)
Positron, Toner et OSM-Monochrome sont en noir et blanc
: vos marqueurs, lignes et polygones seront plus
visibles
le style HOTOSM, créé par le groupe humanitaire
d’OpenStreetMap, permet d’aller jusqu’à un niveau de
zoom élevé (niveau 20) : intéressant si l’étendue de
votre carte couvre un quartier ou votre jardin

Tous les fonds de carte utilisés par umap, à


l’exception des images aériennes de l’IGN, sont
réalisées à partir des données OpenStreetMap.
Ils sont produits par des associations, des
entreprises ou des bénévoles qui les mettent
gracieusement à disposition.

Remarquez le texte affiché en bas à droite de la


carte : il crédite les auteurs du fond de carte,
par exemple Map tiles by Stamen Design - Map Data
© OpenStreetMap contributors.

3. Choisir les options d’interface


Vous pouvez configurer les éléments de la carte mis à
disposition des utilisateurs qui consulteront votre carte.
Vous pouvez par exemple ajouter une mini-carte de situation ou
une barre de légende.

Pour cela, ouvrez dans le menu Éditer les paramètres


l’onglet Options d’interfaces. Vous pouvez activer ou
désactiver une dizaine d’options dont voici la signification.
Quelques remarques :

si vous cachez le bouton Plus, les utilisateurs de la


carte ne pourrant ni la partager ni changer le fond de
carte
si vous cachez les boutons de zoom et désactivez le zoom
avec la molette de la souris, les utilisateurs ne
pourront ni zoomer ni dézoomer … sauf à découvrir le
menu accessible avec un clic droit sur la carte.
les boutons de navigation en bas des popups permettent
de faire défiler les éléments de la carte

Lorsque la mini-carte de situation est


affichée, l’opération Changer le fond de carte
modifie le fond de celle-ci. Vous devez
désactiver la mini-carte pour changer le fond
de la carte principale.

Notez que ces options – et quelques autres – sont


également disponibles en Options d’export de l’iframe du
menu Exporter et partager carte, où elles permettent de
contrôler les mêmes options d’interface lorsque la carte est
intégrée dans une page Web.

4. Copier ou supprimer une carte


Tout en bas des Propriétés de la cartes, l’onglet Options
avancées propose deux opérations peu utilisées mais qu’il est
bon de connaître :

Supprimer supprime la carte du serveur umap, ainsi que


les données qui y sont associées !
Cloner cette carte effectue une copie de la carte et de
ses données. La nouvelle carte est ajoutée à votre
catalogue.

Dans les deux cas un message vous demande de confirmer


l’opération.

Faisons le point
Ce tutoriel nous mène à la fin du niveau débutant. Vous savez
créer, modifier et personnaliser une carte. Vous savez
styliser vos marqueurs, lignes et polygones. Enfin vous savez
gérer votre catalogue de cartes.

Une fois ces opérations maîtrisées, les tutoriels de niveau


intermédiaire vous apprendront à structurer vos cartes avec
des calques et enrichir le contenu de vos popups. Vous
découvrirez également comment coproduire une carte et créer un
diaporama géolocalisé.

Ces tutoriels, en cours de rédaction par Antoine Riche, ne


seront pas reproduits sur le Framablog, mais il seront
disponibles sur le wiki de Cartocité.

L’équipe du Framablog tient encore à chaleureusement remercier


Antoine pour son travail sur ces tutos et sa sympathie

Liens utiles :
Aller sur Framacarte
L’ensemble des tutos uMap d’Antoine Riche
Carto’CITÉ, l’agence de Géomatique d’Antoine
Découvrir OpenStreetMap et sa communauté francophone
Découvrir Umap

Comment créer une belle


Framacarte avec un compte ?
(Tutos uMap 3/4)
Juste avant Noël, nous vous présentions Framacartes, un
service de création de cartes personnalisées pour vos sites
web, communautés, randos, chasses au trésor… Framacartes est
basé sur le logiciel Umap, qui permet d’ajouter des points,
tracés et polygones sur les fonds de cartes d’OpenStreetMap.

C’est alors qu’Antoine Riche, ingénieur informatique,


Contributeur et Formateur OpenStreetmap, nous a contactés pour
nous présenter sa série de tutoriels (libres, eux aussi) pour
apprendre à maîtriser uMap (et donc Framacartes) à toute la
famille Dupuis-Morizeau.

C’est avec son autorisation (et de chaleureux remerciements)


que nous reproduirons sur le framablog les quatre premiers
tutos (le niveau « débutant ») afin d’en faire profiter le
plus grand nombre.
Nous avons commencé par nous familiariser avec uMap pour
profiter pleinement d’une Framacarte…

Puis, nous avons vu comment créer sa première Framacarte…

Cette semaine, créons un compte afin de faire de bien jolies


cartes et de ne pas les perdre !

J’utilise un compte et crée une


belle carte
Ce que nous allons apprendre

Utiliser un compte pour retrouver ses cartes


Changer la forme, la couleur et le pictogramme d’un
marqueur
Créer et modifier une ligne ou un polygone

Procédons par étapes


Nous avons appris dans le tutoriel précédent comment créer une
carte anonyme contenant un marqueur. Nous allons à présent
créer une carte plus complète : la carte de nos vacances au
Camping de la plage Goulien sur la Presqu’île de Crozon en
Bretagne.

Au lieu de créer une carte anonyme, nous allons utiliser un


compte pour créer cette carte.

1. Utiliser un compte
uMap permet d’associer ses cartes à un compte. Cela présente
deux avantages importants par rapport à la création de cartes
anonymes :
les cartes créées avec un compte constituent un
catalogue permettant d’accéder facilement à ses cartes
on peut modifier chaque carte du catalogue sans avoir
besoin de conserver un lien d’édition

Le logiciel umap ne gère pas directement de comptes


utilisateurs : la gestion des comptes dépend de la
configuration du logiciel. Sur https://framacarte.org, nous
vous proposons d’utiliser un compte OpenStreetMap. Si vous
n’avez pas de compte, c’est le moment de vous inscrire sur le
site www.openstreetmap.org : cliquez Créer un compte dans le
coin supérieur droit et suivez les instructions – une adresse
mail vous sera demandée (plus d’infos).

Cliquez sur Connexion / Créer un compte puis sur le


pictogramme correspondant au compte que vous souhaitez
utiliser. Apparaît alors la page de connexion du site :
saisissez le nom d’utilisateur et le mot de passe. La page
suivante vous demande d’autoriser l’application uMap à
utiliser ce compte : accordez cet accès. Vous retrouvez alors
la page d’accueil de uMap, sur laquelle le lien de connexion a
laissé la place à un lien Mes cartes vous permettant d’accéder
à l’ensemble des cartes créées avec ce compte.

Notez l’URL de la barre d’adresse quand vous consultez votre


catalogue de cartes : celle-ci contient le nom de votre compte
– par exemple https://framacarte.org/fr/user/PouhiouNoenaute/.
Vous pouvez l’utiliser pour accéder à votre catalogue de
cartes, même sans être connecté à votre compte : vous pouvez
diffuser cette URL, les récipiendaires ne pourront pas
modifier vos cartes.

Toutes les cartes que vous créez en étant connecté à votre


compte sont ajoutées à votre catalogue.

2. Créer un joli marqueur


Commençons par créer une carte : donnons-lui un nom,
définissons une emprise et ajoutons un marqueur à
l’emplacement du camping. Nous avons vu dans le tutoriel
précédent comment effectuer ces opérations.

Ce gros marqueur bleu n’est pas très explicite pour figurer un


camping. Remédions à cela. Dans le panneau latéral visible
lorsqu’un marqueur est sélectionné, le menu Propriétés
avancées permet de modifier l’apparence du marqueur :

Couleur : cliquer sur Hériter permet de choisir une


couleur.
Forme de l’icône : le choix Par défaut correspond au
marqueur actuel, les autres choix sont Cercle, Goutte et
Épingle.
Symbole pour le marqueur : cliquer sur Ajouter un
symbole pour choisir parmi une centaine de pictogrammes.
Notez que le symbole n’est affiché que pour les formes
d’icônes Par défaut et Goutte.
Étiquette : choisir Oui permet d’afficher en permanence
le nom associé au marqueur

Voici le marqueur obtenu avec les propriétés ci-contre :

Modifier un marqueur
Pour modifier un marqueur de la carte, deux possibilités
s’offrent à vous :

un clic sur le marqueur affiche le panneau qui vous


permet de modifier son nom et sa description
un glisser-déposer vous permet de déplacer le marqueur
sur la carte

3. Créer une ligne


Le premier jour de vacances nous allons en kayak de mer
jusqu’à la Pointe de Dinan à l’ouest de la plage de Goulien.
Traçons l’itinéraire suivi.

Le bouton Dessiner une ligne permet de tracer, point par


point, une ligne constiutée de plusieurs segments.
Cliquez à nouveau sur le dernier point tracé pour terminer la
ligne : apparaît alors à droite un panneau permettant de
donner un nom et une description à la ligne, comme pour les
marqueurs.

Modifier une ligne


A tout moment vous pouvez sélectionner une ligne en double-
cliquant dessus. Vous pouvez alors éditer ses propriétés dans
le panneau latéral, ou modifier son tracé sur la carte :

supprimer un point de la ligne, matérialisé par un carré


blanc, en cliquant dessus
déplacer un point par un glisser-déposer
insérer un point en cliquant sur un carré gris se
trouvant au milieu de chaque segment
allonger la ligne avec un Ctrl-Clic lorsque le curseur
est placé sur le premier ou dernier point
couper la ligne en deux : Clic droit sur un point puis
choisir l’option Scinder la ligne

Propriétés d’une ligne


Les propriétés avancées d’une
ligne permettent de définir sa
couleur et d’autres paramètres
définissant son style :

l’épaisseur est définie en nombre de pixels, sa valeur


par défaut est 3 : saisir une valeur plus grande pour un
trait plus large (qui sera plus facile à sélectionner).
l’opacité est un nombre entre 0 (transparent) et 1
(opaque), sa valeur par défaut est 0.5. Plus le trait
est épais plus il peut être transparent.
la simplification du tracé définit la précision du tracé
en nombre de pixels : le tracé s’adaptera au niveau de
zoom. Il est en général inutile de modifier cette valeur
pour un tracé réalisé à la main.
les pointillés sont définis par une série de chiffres
séparés par des virgules : nombre de pixels affichés,
nombre de pixels cachés, etc. L’épaisseur du trait doit
être prise en compte : plus les traits sont épais plus
les intervalles doivent être grands.

Voici le style de trait obtenu avec les propriétés ci-contre :


4. Créer un polygone
Le second jour de vacances nous louons un dériveur et
naviguons dans la zone définie par le club nautique. Ajoutons
cette zone à la carte.

Le bouton Dessiner un polygone permet de tracer le


périmètre d’un polygone point par point, et de le
terminer en cliquant à nouveau sur le dernier point comme pour
le tracé d’une ligne. Une différence toutefois : dès le
troisième point l’intérieur du polygone est coloré.

Propriétés d’un polygone


La liste des propriétés d’un polygone est assez longue. On y
retrouve les mêmes propriétés que pour les lignes (couleur,
opacité, etc.) : celles-ci s’appliquent au périmètre du
polygone. Plus bas nous trouvons des propriétés spécifiques
aux polygones :

les options trait et remplissage permettent de ne pas


afficher le périmètre ou l’intérieur du polygone : si
aucun de ces deux éléments est affiché le polygone est
invisible.
la couleur du remplissage est par défaut celle du trait,
mais peut être modifiée.
l’opacité du remplissage varie de 0 à 1, elle peut être
très légère pour un polygone.

Deux autres options propres aux polygones sont disponibles :

lien externe : spécifier une URL aura pour effet


d’ouvrir le page Web correspondante lorsque
l’utilisateur clique sur le polygone.
Cliquable : choisir la valeur non ne permettra pas à
l’utilisateur de sélectionner le polygone, donc de voir
son nom et sa description dans une popup. Cela peut être
utile pour définir la zone d’intérêt de la carte, qui ne
porte pas elle-même d’information utile.

Un polygone non-cliquable ne peut plus être


sélectionné sur la carte même en mode édition.
Il faut pour cela passer par l’opération
Visualiser les données disponible dans le
sélecteur de calque, puis éditer l’élément
correspondant dans la liste des données.

Faisons le point
Notre deuxième carte est déjà plus intéressante que la
première, et en plus nous savons comment la retrouver
facilement. Nous verrons dans le prochain et dernier tuto
comment personnaliser notre carte.

Liens utiles :
Aller sur Framacarte
L’ensemble des tutos uMap d’Antoine Riche
Carto’CITÉ, l’agence de Géomatique d’Antoine
Découvrir OpenStreetMap et sa communauté francophone
Découvrir Umap
Comment créer sa première
Framacarte ? (Tutos uMap 2/4)
Juste avant Noël, nous vous présentions Framacartes, un
service de création de cartes personnalisées pour vos sites
web, communautés, randos, chasses au trésor… Framacartes est
basé sur le logiciel Umap, qui permet d’ajouter des points,
tracés et polygones sur les fonds de cartes d’OpenStreetMap.

C’est alors qu’Antoine Riche, ingénieur informatique,


Contributeur et Formateur OpenStreetmap, nous a contactés pour
nous présenter sa série de tutoriels (libres, eux aussi) pour
apprendre à maîtriser uMap (et donc Framacartes) à toute la
famille Dupuis-Morizeau.

C’est avec son autorisation (et de chaleureux remerciements)


que nous reproduirons sur le framablog les quatre premiers
tutos (le niveau « débutant ») afin d’en faire profiter le
plus grand nombre.

La semaine dernière nous nous sommes familiarisés avec uMap


pour profiter pleinement d’une Framacarte…

Cette semaine, voyons comment créer sa première Framacarte

Je crée ma première carte uMap


Ce que nous allons apprendre

distinguer le mode édition du mode consultation


identifier les étapes nécessaires pour créer une carte
produire une première carte et la diffuser !
Procédons par étapes
L’objet de notre première carte est simple : positionner un ou
plusieurs lieux (domicile, vacances, travail, etc.). Procédons
par étapes.

1. Le mode édition
Rendez-vous sur le site https://framacarte.org et cliquez sur
le bouton Créer une carte. Apparaît alors sur votre navigateur
une carte qui se présente ainsi :

Nous retrouvons à gauche les boutons disponibles lors de la


consultation d’une carte. Plusieurs éléments visibles au-
dessus et à droite de la carte sont visibles uniquement
lorsque l’on crée ou modifie une carte, c’est-à-dire dans le
mode édition :

le nom de la carte en haut à gauche


les boutons Annuler et Enregistrer en haut à droite
à droite une série de 3 boutons permettant d’ajouter des
éléments à la carte : marqueurs, lignes et polygones
en-dessous une série de 5 boutons permettant de
configurer la carte

2. Nommer la carte

Une carte doit porter un nom


qui renseigne sur ce que
représente la carte. Pour
définir le nom de la carte,
cliquez sur le bouton Éditer
les paramètres.

Un panneau apparaît sur la droite de la carte, il contient en


haut un champ de saisie pour le nom de la carte, qui contient
le texte Carte sans nom : placez le curseur dans ce champ,
supprimez le texte existant et saisissez le nom de votre
carte, par exemple Mon domicile.

Notez que le nom en haut à gauche de la carte est


immédiatement modifié. Vous pouvez également saisir un texte
plus long dans le champ description, qui apparaîtra dans le
panneau de légende – nous y reviendrons.

Maintenant sauvegardez la carte avec le bouton Enregistrer :


un texte en anglais est affiché en haut de la carte, comme
celui ci-dessous.

Ce texte explique que vous venez de créer une carte anonyme et


vous donne un lien (une URL) pour pouvoir modifier la carte.
En effet la carte que vous avez créée n’est associée à aucun
compte, et uMap considère que seules les personnes ayant ce
lien secret peuvent la modifier. Vous devez donc conserver ce
lien si vous souhaitez pouvoir modifier la carte. Nous verrons
dans le prochain tutoriel comment créer son catalogue de
cartes en utilisant un compte, il n’est alors pas nécessaire
de conserver de lien secret.

3. Ajouter un marqueur
Commencez par déplacer et zoomer la carte pour visualiser
l’endroit précis de votre domicile, lieu de vacances ou de
travail.

Cliquez ensuite sur le bouton Ajouter un marqueur. Le


curseur prend la forme d’un signe + et est accompagné
d’un marqueur de couleur bleue. Déplacez le curseur sur le
lieu que vous voulez marquer et cliquez avec le bouton gauche
de la souris : le marqueur est déposé à cet endroit et un
panneau apparaît à droite.

Ce panneau vous permet


d’associer un nom et une
description au marqueur :

le nom sera affiché au survol du marqueur par la souris


le nom et la description seront visibles dans une
fenêtre dite popup qui apparaîtra lors d’un clic sur le
marqueur.

Nous verrons plus loin l’utilité des calques, et comment


modifier les propriétés du marqueur : forme, couleur,
pictogramme, etc.

Répétez l’opération pour ajouter les marqueurs que vous jugez


utiles à votre carte.
4. Définir l’emprise de la carte
Il est important de définir l’emprise initiale de la carte,
c’est-à-dire la partie du planisphère qui sera affichée lors
de la consultation de la carte.

Cette emprise doit inclure votre marqueur et permettre de


situer la carte. Il convient de trouver un compromis entre un
zoom trop éloigné et un zoom trop rapproché. Le bon compromis
dépend essentiellement du contenu de la carte : la majorité
des marqueurs, lignes et polygones doivent être visibles et
utiliser au mieux l’étendue de la carte.

Vous pouvez aussi considérer le public de la carte : une carte


expédiée à votre voisin peut être très zoomée, une carte
envoyée un correspondant étranger doit permettre de
reconnaître le pays où se trouve votre carte.

Pour définir l’emprise, déplacez et zoomez la carte afin


d’afficher l’emprise souhaitée puis cliquez sur le bouton
Enregistrer le zoom et le centre actuels.

uMap enregistre en réalité le centre et le


niveau de zoom. Selon la taille de la fenêtre
où est affichée la carte, la partie visible
pourra varier. Il est utile de prévoir une
marge autour du contenu de la carte.

5. Enregistrer la carte
Toute modification de la carte doit être sauvegardée sur le
serveur uMap en cliquant sur le bouton Enregistrer en haut à
droite. Cette opération enregistre toutes les modifications
depuis la dernière sauvegarde : vous pouvez donc réaliser
plusieurs modifications à la suite puis les enregistrer. A
l’inverse le bouton Annuler permet de supprimer toutes les
modifications depuis la dernière sauvegarde.
Après avoir enregistré les modifications, le bouton Annuler
est remplacé par Désactiver l’édition. Cela vous permet de
quitter le mode édition pour voir la carte en mode
consultation. Vous pouvez alors tester votre carte : cliquez
sur le marqueur pour afficher la popup et vérifier son nom et
sa description.

Félicitations ! Vous avez créé votre première carte uMap. Vous


pouvez la diffuser à votre entourage en copiant son URL dans
la barre d’adresse du navigateur, ou en copiant son URL courte
disponible dans le menu Partager vu dans le tutoriel Je
consulte une carte uMap.

Faisons le point
Votre première carte est créée, en quelques étapes.
L’opération est assez simple, mais le résultat est somme toute
assez sommaire. Le tutoriel de la semaine prochaine nous
permettra de créer une jolie carte.

Liens utiles :
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L’ensemble des tutos uMap d’Antoine Riche
Carto’CITÉ, l’agence de Géomatique d’Antoine
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Comment consulter une


Framacarte ? (Tutos uMap 1/4)
Juste avant Noël, nous vous présentions Framacartes, un
service de création de cartes personnalisées pour vos sites
web, communautés, randos, chasses au trésor… Framacartes est
basé sur le logiciel Umap, qui permet d’ajouter des points,
tracés et polygones sur les fonds de cartes d’OpenStreetMap.

C’est alors qu’Antoine Riche, ingénieur informatique,


Contributeur et Formateur OpenStreetmap, nous a contactés pour
nous présenter sa série de tutoriels (libres, eux aussi) pour
apprendre à maîtriser uMap (et donc Framacartes) à toute la
famille Dupuis-Morizeau.

C’est avec son autorisation (et de chaleureux remerciements)


que nous reproduirons sur le framablog les quatre premiers
tutos (le niveau « débutant ») afin d’en faire profiter le
plus grand nombre.

Cette semaine, on apprend tout simplement à se familiariser


avec uMap et à profiter pleinement d’une Framacarte !

Je consulte une carte uMap


Ce que nous allons apprendre

Manipuler une carte uMap


Partager une carte uMap
Connaître les principales fonctionnalités de uMap

Procédons par étapes


1. Manipuler la carte
Vous avez reçu par mail un lien vers une carte umap. Voici les
principaux éléments de la carte, et les opérations disponibles
pour la manipuler. La carte umap représentée ci-dessous est
disponible ici.

À droite de la carte et selon le choix de son auteur peut être


affiché un des deux panneaux suivants :

Légende : le titre de la carte, une description


éventuelle, et la liste des calques
Visualiser les données : l’ensemble des éléments de la
carte, répartis par calques (voir plus bas)

Le panneau Légende peut être affiché en cliquant sur le mot


“Légende”, toujours visible en bas à droite de la carte.

Comme pour la plupart des cartes interactives vous pouvez :

déplacer la carte par un glisser-déposer


effectuer zooms avant et arrière avec les boutons + et -
, ou avec la molette de la souris
sélectionner un élément de la carte par un clic de la
souris : apparaît alors une fenêtre popup affichant une
description de l’élément. Celle-ci peut inclure du
texte, une image, un lien vers un site Web. Dans notre
exemple la description de chaque cinéma contient une
image qui est un lien sur le site Web du cinéma.

Remarque : les boutons en haut à gauche de la carte, ainsi que


la barre de légende, peuvent ne pas être disponibles si
l’auteur de la carte a choisi de les cacher.

Voyons maintenant quelques fonctionnalités propres à umap.

2. Le sélecteur de calques
Les éléments d’une carte umap peuvent être répartis dans
plusieurs calques, ou couches. Cela permet de structurer une
carte, pour qu’elle soit plus claire et plus facile à
maintenir. L’utilisateur peut choisir d’afficher ou cacher
chaque calque individuellement.

Le sélecteur de calques est l’icône visible en haut à


gauche de la carte sous les boutons de zoom. Lorsque vous
positionnez la souris sur ce bouton, la liste des calques
apparaît, vous pouvez alors afficher ou cacher chaque calque,
ou encore centrer la carte sur le contenu d’un calque.

Dans
cet exemple le calque “Stations Bicloo” est caché : cliquer
sur l’oeil de ce calque permet de l’afficher.

La liste des calques, avec éventuellement un descriptif de


chaque calque, est aussi visible dans la légende de la carte.
3. Le bouton Plus
Sous le sélecteur de carte est visible un bouton portant
le texte “Plus”. Un clic sur ce bouton fait apparaître
une série de boutons.

permet de retourner à la page d’accueil de umap.

permet de vous géolocaliser1), c’est-à-dire centrer la


carte sur votre position actuelle.

permet de chercher une localité et de centrer la


carte dessus : saisissez le nom d’une commune et tapez sur
Entrée.

permet de partager la carte ou d’en exporter les


données. Un panneau à droite de la carte est affiché, il est
expliqué ci-dessous.

affiche à droite plusieurs fonds de carte : cliquer


sur l’un d’eux change le fond de la carte.

est utile pour améliorer la carte OpenStreetMap – ce


qui sort de l’objet de ce tutoriel.

est un outil de mesure. Activer cet outil a deux


effets : d’une part il affiche la longueur des éléments
linéaires de la carte et l’aire des éléments surfaciques ;
d’autre part il vous permet de tracer sur la carte une ligne
dont la longueur est affichée. Cliquez à nouveau sur le
bouton pour désactiver cet outil.

Partager la carte
Le panneau de partage de la carte offre trois possibilités.
Votre choix dépend de la manière dont vous souhaitez partager
la carte :
URL courte permet de copier une URL abrégée –
équivalente à l’URL de la carte – que vous pouvez par
exemple envoyer dans un mail.
Embarquer la carte en iframe permet d’inclure la carte
dans une page Web : il suffit de copier le code HTML et
de l’insérer dans celui de votre page Web. Plusieurs
options sont disponibles dans le menu Options d’export
de l’iframe : taille de la carte, choix des boutons
inclus dans la carte, etc. Activez ou désactivez ces
options avant de copier le code HTML.
Télécharger les données permet d’obtenir les données
visibles sur la carte, dans différents formats. Cela
peut vous permettre d’utiliser ces données avec un autre
outil.

4. Visualiser les
données

La liste des éléments de la carte peut être affichée avec un


clic sur Visualiser les données, accessible depuis le
sélecteur de calques, la barre de légende, ou encore en haut
du panneau Légende.

Le panneau alors visible à droite montre l’ensemble des


éléments de la carte, organisés par calques. La loupe à gauche
de chaque élément permet d’afficher sur la carte la popup
décrivant cet élément. Le texte de saisie au-dessus de la
liste permet de rechercher un élément, en ne montrant que ceux
dont le nom contient le texte saisi.

Faisons le point
Ce premier tutoriel nous a permis de découvrir les principales
fonctionnalités d’une carte uMap. La semaine prochaine nous
apprendrons à créer une telle carte.

Notes :
1)
La géolocalisation exige de demander l’autorisation de
l’utilisateur, votre navigateur Web peut donc vous demander
d’accepter ou activer la géolocalisation

Liens utiles :
Aller sur Framacarte
L’ensemble des tutos uMap d’Antoine Riche
Carto’CITÉ, l’agence de Géomatique d’Antoine
Découvrir OpenStreetMap et sa communauté francophone
Découvrir Umap

Framacarte, pour libérer vos


maps de Google !
Les barbu-e-s de la communauté le savent déjà : l’alternative
Libre à GoogleMaps, c’est OpenStreetMaps (OSM pour les
intimes). En un peu plus de dix ans, plus d’un million de
personnes ont participé à ce projet de cartographie du monde
librement utilisable et accessible…

Mais comment faire pour que la famille Dupuis-Morizeau


s’empare de ce magnifique outil offert par la communauté et se
dégooglise un grand coup ? Notre réponse : Framacarte.

Vous offrir le monde au pied du


sapin.
Avoir une carte en ligne, c’est très pratique pour tracer sa
route d’un point A à un point B. C’est très exactement ce que
vous propose Framacarte : placez votre point A, votre point B,
votre tracé… et le tour est joué ! Vous n’avez qu’à cliquer
sur « plus » puis sur l’icône « partager » pour avoir
l’adresse web à partager à vos ami-e-s ou le code
d’intégration afin de placer cette carte sur votre site web.
Balade du jardin japonais de Toulouse au fief du GUL Toulibre
;)

Framacarte ne s’arrête pas là. Vous pouvez bien entendu placer


des étapes entre votre point A et votre point B… jusqu’à
dessiner tout l’alphabet si cela vous chante (n’en déplaise à
google, ce mot ne leur appartient pas :p).

Framacarte vous permet aussi de colorier des zones, changer


les pictogrammes de vos épingles, utiliser plusieurs calques,
changer les fonds de cartes (plutôt ville ou plutôt nature ?)
importer ou exporter vos données… Bref, de créer des cartes
vraiment personnalisées.

Ne réinventons pas la Frama-roue


Framacarte s’appuie sur deux projets Libres : les fonds de
cartes sont ceux d’OpenStreetMap, tandis que l’outil d’édition
et de partage des cartes n’est autre que le projet Umap. Oui,
nous hébergeons tout simplement un clone de ce projet Libre
déjà connu des barbu-e-s. Il faut dire que Framacarte n’était
pas, à l’origine, dans nos projets de Dégooglisations.
C’est Yohan Boniface, contributeur de OpenStreetMap France et
développeur de Umap, qui nous a contacté pour mettre en place
cette Frama-version de Umap. L’occasion pour nous de lui poser
3 questions :

Question 1 : Bonjour Yohan, tout d’abord, est-ce que tu peux


nous présenter Umap, ses origines, et comment il est développé
?

Je bossais dans un journal à l’époque, et j’étais attristé de


voir qu’il n’existait aucun outil libre permettant à un
journaliste de faire une simple carte pour afficher des
données. Il fallait ou bien l’aide d’un développeur ou bien
utiliser des services privatisateurs comme GoogleMap©.

uMap est bâti sur Django (un framework python), et j’ai


cherché à le rendre modulaire : le frontend et le backend sont
deux projets séparés, ce qui a permis à d’autres développeurs
d’utiliser la même interface que uMap mais sur leur propre
back-end.

À l’exception d’une demande financée par Ixxi (filiale tech de


la RATP), je développe uMap sur mon temps libre, et j’y tiens!

Question 42 : Umap existe déjà et marche très bien… pourquoi


cette envie de le doubler d’un Framachin ? C’est pas mieux de
tout garder en un seul endroit ?

La centralisation coûte très cher, et ce coût induit une


dépendance aux entrées financières. Dans le libre, on essaie
autant que possible d’éviter le scénario alla Wikipedia,
c’est-à-dire où le service à l’utilisateur est centralisé. On
finit par passer son temps à chercher de l’argent pour
financer le projet. Côté OpenStreetMap, on tâche autant que
possible de laisser la communauté prendre en charge les
services à l’utilisateur final.

Donc plus y a d’instances différentes, plus les coûts sont


partagés, et plus le modèle est durable.
Il faut un peu connaître python pour installer uMap chez soi,
mais quand c’est le cas on le fait tourner en 15 minutes, donc
j’invite les motivés à installer d’autres instances! J’en
connais déjà une bonne dizaine, notamment en Suisse, en
Colombie, en Argentine, en Éthiopie, et aussi dans des
intranets.

cliquez sur l’image pour aller sur Framacarte

Question 1337 : À Framasoft, on espère que ce projet apportera


du monde aux communautés Umap et OpenStreetMap… Mais du coup,
comment y entrer et faut-il obligatoirement coder pour
contribuer ?

Utiliser uMap, c’est déjà contribuer.

Parce que ça aide à le faire connaître, et donc à étendre ses


utilisateurs, et donc à augmenter les instances disponibles,
et donc à « dégoogliser » Internet.

Pour aller un peu plus loin dans la contribution, il y a


plusieurs options. Faire des rapports de bugs ou des demandes
d’amélioration est une façon d’aider à prioriser les
développements. Il y a aussi un gros besoin de documentation
et tutoriels.

On peut aussi participer à la traduction (on a récemment


ajouté une traduction en amharique !). Enfin, y a de l’espace
pour améliorer le graphisme et l’ergonomie.

Et bien sûr, quand on code en python (backend) ou en


javascript (frontend), il y a de quoi faire ! La page du
projet pour en savoir plus :
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/UMap

Libre à vous de dessiner sur le


monde
Révolu, le temps des atlas coûteux (et autres cartes IGN)
qu’il était illégal de photocopier et que l’on stabilotait à
grands frissons. Désormais, avec Framacartes, vous pouvez
laisser libre cours à votre imagination et partager en
quelques clics ce parcours de trail avec l’ensemble de votre
club…

oh le joli dénivelé !

… ou mettre en ligne sur le site de votre office de tourisme


l’ensemble des restos, hébergements et lieux à visiter de
votre ville…
ça ressemble furieusement à une chasse aux trésors… nous on
dit ça, on dit rien, hein…

…ou encore détourner Framacarte pour dessiner un Tux, un


Chaton ou un GNU sur le pays de votre choix (la première
personne qui réalisera ce défi gagnera notre éternelle
admiration déclarée officiellement sur nos réseaux sociaux !)

Car, encore une fois, le succès de cet outil ne dépendra que


de vous. À vous donc de vous en emparer, de le partager et de
nous soutenir par vos dons afin que nous préparions de
nouvelles alternatives à GAFAM tout au long de 2016.

Aller sur Framacarte


Dégooglisons Internet
Découvrir OpenStreetMap et sa communauté francophone
Découvrir Umap
Soutenir Framasoft

Écriture du blog : nous ne


transigerons pas sur les
libertés.
Attention, cet article va parler d’un sujet qui a été
tellement polarisé qu’il transforme de nombreuses personnes en
troll·e·s : l’écriture inclusive. Mais en fait on ne va pas du
tout parler de ça. On va parler de Liberté et de libertés,
tiens !

Premièrement : vous avez raison


On va mettre tout le monde d’accord d’un coup (quitte à vous
mettre d’accord pour nous taper dessus)… quoi que vous pensiez
sur l’écriture inclusive : vous avez raison.

Vous pensez que cela va changer les esprits et permettre de


réduire les inégalités ? Vous avez raison. Vous pensez que
c’est inefficace et inutile ? Vous avez raison.

Vous pensez que c’est une mode ? Vous avez raison. Vous pensez
que c’est une évolution ? Vous avez raison.

Vous pensez que c’est un juste contrepoids à une


masculinisation de notre langue par l’académie française lors
de sa création au XVIIe siècle ? Vous avez raison. Vous pensez
que l’académie française actuelle l’ayant officiellement
comparée à un péril mortel, il ne faut pas l’utiliser ? Vous
avez raison.

Vous vous en foutez royalement, tyranniquement ou


démocratiquement…?

Vous. Avez. Raison.

Vous avez raison parce que vous avez vos raisons (ou même vos
absences de raisons, pour les personnes qui s’en cognent). Vos
opinions sur l’écriture inclusive peuvent être étayées par des
faits, des autorités, des réflexions et de fait vous semblent
parfaitement valides, mais elles restent cela : des opinions
(ou absences d’opinions, n’oublions pas le droit de s’en
foutre).

Car nos manières de pratiquer une langue vivante restent des


choix : personnels, collectifs, politiques, poétiques… Mais
des choix subjectifs. Ou des absences de choix, parce que
saperlipopette, on a aussi le droit de se laisser porter !
L’informatique est-elle poétique ?
Vous avez une heure.
“School for Poetic Computation” par
Roͬͬ͠͠͡͠͠͠͠͠͠͠͠sͬͬ͠͠͠͠͠͠͠͠͠aͬͬ͠͠͠͠͠͠͠ Menkman sous licence
CC BY 2.0

Deuxièmement : nous aussi


Chez Framasoft, cela fait plus de trois ans que ce choix est
fait.

Le 27 février 2015, on pouvait lire dans cet article du


Framablog :

On le sait, les libristes s’ennuient durant les week-end,


tant ils croulent sous le temps libre, tant elles n’ont rien
d’autre à faire que jouer à SuperTuxKart.

Quelques jours avant, c’est le mot « les rêveureuses » qui s’y


affiche , quand on n’y parle pas carrément des « barbu-e-s »
(déc. 2015) afin de désigner les informaticiennes et
informaticiens libristes (pour tirer la langue à cette
expression communautaire excluant, de fait, les visages
glabres).

Quant à notre newsletter, suivie par plus de 95 000


inscrit·e·s, c’est pas mieux : dès 2015 les « ils et elles » y
fleurissent, on y évoque « nos salarié-e-s » en 2016, ou on y
imagine carrément les « chef-fe-s » du petit village libriste
!

En fait, nos usages et manières ont progressé au fil de nos


réflexions, et ce n’est que le 22 février 2017 que, suite à de
rares commentaires ici ou là, notre comité communication
décide d’ajouter cette réponse dans notre foire aux questions,
afin de répondre par avance à toute interrogation, et
d’expliquer pourquoi nous laissons des graphies novatrices
s’exprimer dans nos communications.
Votre Contributopia est-elle riche de diversités ?
Vous avez deux heures.
Le monde des services de Contributopia, CC-By David Revoy

Troisièmement : ça pique un peu au


début…
Alors oui, on le sait, lire de tels bidouillages de la langue
française, ça perturbe. Nous le savons parce que nous aussi
nous l’avons vécu. On est là, installé·e·s pépères dans une
utilisation d’une langue que l’on s’est fait ch#£§ à apprendre
durant de longues années, quand soudain des graphies nous
rappellent que mémère existe aussi. Sans compter que, derrière
tout cela, y’a une question -presque une accusation- qui vient
se chuchoter dans nos pensées…

Aurais-je été sexiste tout ce temps, sans le savoir, juste en


faisant des phrases…?

Alors là, c’est non : notre esprit se défend et sort les


griffes… C’est normal, hein : il fait son boulot d’esprit. La
neuro-biologie nous apprend que, lorsque nous sommes
confronté·e·s à quelque chose qui remet en questions nos
croyances les plus profondes, notre cerveau réagit comme si
nous étions physiquement agressé·e·s.
Or les croyances « je ne suis pas sexiste » ou « je sais
comment s’écrit le bon Français » sont souvent chères à nos
esprits : elles sont identitaires. Nos esprits se défendent
donc avec de multiples objections bien connues : « c’est
moche », « c’est illisible », « c’est pas français », « c’est
la novlangue de la pensée unique », « c’est excluant », etc.
C’est un mécanisme de défense que les libristes connaissent
bien. Qui n’a jamais entendu un « Je n’ai rien à cacher »
après avoir remis en question la croyance « mes pratiques
numériques sont saines »…?

Chez Framasoft, nombre de nos membres ont vécu ces objections


: nous les connaissons intimement. Nous en avons discuté,
débattu, argumenté (la question de l’accessibilité, par
exemple, mérite que l’on se penche dessus, donc nous l’avons
fait). Nous en avons déterminé qu’il ne s’agissait pas de
nous, mais de Liberté.
Est-ce qu’une égoïste, c’est quelqu’une qui ne pense pas à moi
?
Vous avez trois heures.
“estupid ego” par !unite sous licence CC BY 2.0

Quatrièmement : …mais après ça


passe
Parce qu’en fait, si on parvient à mettre en sourdine le
« scrogneugneu, mais c’est pas comme ça que ça s’écrit » qui
crie très fort en nous… eh bien on s’habitue ! Ne sous-
estimons pas nos cerveaux : ils ont une capacité de résilience
qui peut nous surprendre nous-mêmes…

D’expérience (et qui vaut ce qu’elle vaut, hein, z’avez le


droit de ne pas être d’accord), on peut très vite s’habituer,
ne plus trébucher mentalement sur des nouveautés
linguistiques. De nos jours, écrire ou dire que « c’est
relou », ne choque plus les esprits (sauf dans un contexte où
on doit parler soutenu), mais à une époque pas si lointaine,
lorsque l’on craignait les « loubards » en blousons noirs, le
verlan était socialement choquant…

Car la seule chose qui nous empêche de nous habituer à des


graphies novatrices : c’est nous.

C’est quand on ne veut pas, qu’on en a pas envie. Et pourquoi


pas : vous avez le droit de refuser de voir votre langue, un
outil profondément lié à nos identités, écrite de manière X ou
Y. Vous pouvez ne pas en avoir envie…

Comme nous, dans notre association, nous pouvons avoir envie


d’user de points médians (ou de smileys :p… ). Car, dans un
cas comme dans l’autre, nous faisons un choix personnel, nous
usons de notre Liberté.
Doit-on détester les emoji quand on ne supporte pas le
point médian ?
Vous avez quatre heures.

Cinquièmement : pourquoi maintenant


?
Au-delà de ce débat qui, pour nous, se résume en une phrase
(nous ne transigerons pas sur les libertés), il y a une
question à se poser. Depuis plus de trois ans que nous
expérimentons avec la langue (tout en faisant des efforts
typographiques, orthographiques, et grammaticaux que personne
ne vient saluer, snif !), les remarques et commentaires
trollesques ne pleuvent que depuis environ neuf mois.

En novembre 2017, il y a eu un débat soulevé dans les médias


de masse. Depuis, nous voyons quotidiennement combien il n’est
plus possible de discuter paisiblement.

C’est comme s’il y avait une guerre, qu’il fallait choisir son
camp, et pis si t’es pas avec nous t’es contre nous… La
question s’est polarisée au point de caricaturer les pires
personnages de jeux de baston :
HystéroFémiNazie VS FachoMascuMacho,
Round 1,
FIGHT !

Vous trouvez pas qu’on s’est un peu fait embourber nos esprits
dans une ambiance de merde…? Combien de personnes,
aujourd’hui, revendiquent le droit d’en avoir rien à foutre du
point médian, de s’en cogner de la double flexion, et de
n’avoir aucun avis sur la règle de proximité ? Qui pense
encore, dans ce débat, au fait que dire « chacun et chacune »
(la double flexion, donc) est tout autant une marque du
langage inclusif que « chacun·e »…?

Mais surtout : où étaient nos critiques littéraires ces trois


dernières années ? Que faisaient ces personnes, et pourquoi ne
veillaient-elles pas à notre salut linguistique auparavant ?
Il peut être bon de se demander, chacun et chacune (tiens !)
en son for intérieur, pourquoi est-ce que l’on a commencé à
avoir un avis sur la question (en novembre dernier)… plutôt
que de bidouiller avec, juste pour voir comment ça fait, pour
voir ce que ça change.

Est-ce qu’on n’aurait pas un peu le syndrome du grand méchant


monde ?
Vous avez plus le temps, allez directement lire la réponse de
Hacking Social.

Finalement : la liberté n’est pas


négociable
Chez Framasoft, nous sommes attentifves : croyez-le ou non,
mais nous veillons à rester intelligibles. Si nous publions un
texte de telle ou telle manière, c’est que nous avons estimé,
collégialement et dans notre entière subjectivité, qu’il est
intelligible.

Intelligible ne signifie pas confortable, hein. Utiliser les


dissonances cognitives que provoquent les expressions
inhabituelles peut être un outil pour communiquer ce que l’on
souhaite transmettre. C’est un choix dans la méthode, qui peut
sembler approprié à l’auteur·rice d’un texte, et aux personnes
qui relisent.

La Liberté, chez Framasoft, c’est pas négociable. Nous en


avons parlé lors de notre dernière assemblée générale : nous
faire aimer/apprécier/bien voir, vouloir
séduire/éduquer/convertir les gens à la cause du libre, cela
ne se fera pas à tout prix. Ce serait chercher une
universalité quasi-impossible, et qui (à nos yeux) mène sur le
chemin du plus petit dénominateur commun, celui des
idiocraties googlesques qui nous rebutent. Bref, on va pas se
renier, pas au prix de nos libertés ni de nos convictions.

Et les libertés des personnes qui, volontairement, refusent


de supporter le langage épicène, les pauvres …?

Nous avons fait en sorte que vous ayez le droit de reprendre


nos publications (sous licence CC-By-SA, sauf mention
contraire) et les traduire en langage traditionaliste (comme
d’autres les traduisent en italien, en anglais, et merci !).
Nous avons fait en sorte de n’obliger aucun·e membre, aucune
personne qui contribue à nos actions, à utiliser telles ou
telles règles (d’ailleurs, nombre de nos textes sont aussi en
langage traditionnel, et c’est OK pour nous).

Nous savons les internets assez grands pour que chacun·e


(tiens !) puisse y trouver son bonheur… Sans forcément aller
faire les gros n’yeux aux autres parce que « ielles ne font
pas comme il faut, c’est à dire comme moi je veux ! ». On peut
même renvoyer les ronchonchons aux conditions générales
d’utilisations de nos services (dont le blog, la newsletter,
etc. font partie), clause « si ça vous va pas, vous êtes
libres d’aller voir ailleurs » (allez lire, ça prend 3mn et
c’est bel et bien écrit dedans).

Extrait de ce que, entre nous, nous avons appelé


« le post Framasphère du Démon », tant il a atteint
des sommets trollesques.
Ceci n’est qu’un exemple. Un seul.

Offrons-nous la paix
C’est un peu violent, comme conclusion, non…? Il faut dire que
le cumul des remarques trollesques et de mauvaise foi que nous
essuyons depuis des mois est franchement frustrant, et cette
accumulation, nous la vivons comme une violence… Il est temps
de briser ce cercle vicieux.

Là où nous sommes d’accord avec nos détracteurices (soyons


fous… et folles : hop, un mot-valise !), c’est que les
questions de genre et de linguistique ne sont pas le but
premier de Framasoft… Alors pourquoi venir les commenter ?
Pourquoi détourner l’attention de ce que nous faisons en
faisant remarquer quelques pauvres signes de ponctuation…?

Ne pourrait-on pas vivre, et laisser vivre…?

Peut-on passer à autre chose…?

Nous l’espérons, et vous faisons confiance.

Docs.Framasoft.org : un site
pour apprendre à utiliser
tous nos services !
Mine de rien, entre les services Dégooglisons Internet et les
projets Framasoft, nous maintenons près d’une cinquantaine de
sites/projets ouverts au public.

C’est bien joli, mais si on n’accompagne pas ces sites des


savoir-faire et outils pour mieux vous aider à vous en
emparer… c’est triste, non ?

Un peu de cathédrale dans notre


joli bazar…
Depuis près de trois ans que nous Dégooglisons Internet, nous
n’aurions rien pu faire sans votre aide. Nous savons que
proposer des outils c’est bien, et que cela ne suffit pas. Il
faut aussi les présenter, donner des tutoriels, des outils
pour les comprendre et les prendre en main.
Bien entendu, ces logiciels sont déjà souvent soutenus par
leurs propres communautés, qui proposent leur propre
documentation dont chacun·e peut bénéficier. Il nous fallait,
néanmoins, un endroit où rassembler tout cela.

Et depuis trois ans, nombre d’entre nous (contributeurs et


contributrices, bénévoles et salarié·e·s…) ont apporté leur
petite pierre à l’édifice. Il fallait nous voir, à chaque
nouvelle contribution, nous émerveiller :

« Chouette ! Arpinux a fait une vidéo de prise en main de


Framapic, pour mieux héberger ses images ! »

« Ah ! je me suis bien marré devant la présentation de


Framapack que Pyves vient de nous proposer. J’espère que de
plus en plus de windowsiens l’utiliseront pour télécharger
des logiciels libres… »

« Attend, en plus de coder des fonctionnalités à Nexcloud


pour ouvrir Framagenda, Tcit il s’est fadé d’écrire une jolie
documentation pour synchroniser ses rendez-vous et ses
contacts… GG ! »

« Sérieusement, le groupe Framalang s’est encore surpassé en


traduisant la doc de Mattermost… Ça va bien aider à ce que
les gens s’emparent de Framateam pour abandonner leurs
groupes Facebook. »

« Oh, tu as vu la vidéo de SVTux pour découvrir Framapad ? En


deux minutes, on voit que le libre peut faire aussi bien que
GoogleDocs. »

« Pouhiou a encore trippé sur sa présentation de Framanotes.


J’espère que Turtl aura autant de succès qu’Evernotes… »

« Franchement, les tutos de Cartocité pour utiliser Umap et


Framacartes sont excellents… Si ça pouvait libérer les gens
de Google Maps… »
(L’est-y pas belle, la vidéo Framalistes de Nicolas Geiger
pour le site Colecti.cc ?)

Au départ, nous avons essayé de mettre les liens vers ces


outils de documentation dans chaque page d’accueil de chacun
de nos projets, afin que vous ayez tout sous la main dès que
vous commencez à vous y intéresser… Mais souvent, une fois que
vous êtes dans le service, vous n’allez plus voir la page
d’accueil. On le sait, parce que nous, on fait pareil.

Alors nous avons lancé le défi à JosephK de mettre un peu de


cathédrale dans ce merveilleux bazar, et de rassembler nos
documentations en un seul et même endroit. N’écoutant que les
clapotis de son clavier, ce dernier a décidé de collecter,
d’organiser et de présenter tout cela sous la forme d’un
gitbook, afin d’avoir un outil que l’on puisse modifier,
amender et mettre à jour de façon collaborative (et pas trop
ardue).

Demandez la doc !
Le principe est simple : vous cherchez comment utiliser un de
nos services ? Pourquoi choisir tel Frama-bidule ? À quoi sert
tel Framachin ? rendez-vous sur docs.framasoft.org.

Vous y serez accueillies par un choix de langue (parce qu’un


jour, peut-être, on pourrait avoir des versions en anglais,
breton ou espéranto).
C’est sommaire, mais éloquent.

Puis sur la page d’accueil, vous verrez une barre latérale qui
vous permet de vous guider dans l’ensemble de notre
documentation (elle s’adapte selon la rubrique dans laquelle
vous vous trouvez). C’est dans la colonne principale, à
droite, que se trouvent l’accès aux informations. Tout en
haut, vous y trouverez des guides pratiques.

Les deux premiers guides disponibles à ce jour.

Ce sont des guides à destination du grand public, regorgeant


d’informations aussi pratiques qu’indispensables. Pour
l’instant, nous y avons inclus :

Libertés Numériques, de C. Masutti, déjà paru chez


Framabook
L’auto-hébergement facile, de X. Cartron

(si vous voulez nous proposer le vôtre, rendez-vous dans la


prochaine partie de cet article)

Ensuite, toujours sur cette page, vous y trouverez une liste


des services Framasoft.
Tous les services n’y sont pas (encore) présents… alors
proposez vos contributions !
Ce sont l’ensemble des services Dégooglisons Internet sur
lesquels nous avons une documentation en Français et (plus ou
moins ^^) à jour à proposer.

Il vous suffit de cliquer sur le service qui vous intéresse


pour découvrir les outils que nous avons pu récolter à son
sujet.

Bien entendu, si vous ne trouvez pas votre service préféré


et/ou que vous souhaitez proposer un élément de documentation,
nous sommes preneurs (voir plus bas).

Enfin, toujours sur cette page, vous y verrez une rubrique


« Culture et Logiciels Libres »

Les premiers Frama-Projets à bénéficier de leur documentation


!

Ici, vous aurez des savoirs et savoir-faire sur les projets


Framasoft qui ne sont pas des services Dégooglisons, qui
tendent à promouvoir le logiciel libre et sa culture.

Libre à vous de cliquer et de consulter ce que bon vous


semble, et de faire passer les liens à vos ami·e·s,
collaborateurs et collaboratrices !

Une documentation qui n’attend que


vous
Bien entendu, l’ensemble de ces documents sont libres. Par
défaut, la licence utilisée pour les productions Framasoft est
la CC-BY-SA, mais prenez soin de vérifier pour chaque outil de
documentation, car leurs auteurs et autrices peuvent tout à
fait les avoir placé sous une autre licence libre ^^ !

C’est néanmoins une des grandes forces du Libre : n’importe


qui peut y participer.

Vous cherchez à soutenir le (logiciel) libre sans forcément


savoir coder ? Présentez votre service ou projet favori avec
une petite vidéo, une présentation animée, un texte avec
captures d’images… Nous vous l’assurons, cela aidera
énormément de monde à passer le pas et à adopter du libre dans
ses habitudes numériques.

Pour participer, deux cas de figure :

Vous connaissez le git, les push et pull request ne vous


font pas peur ? : rendez-vous sur la forge de notre
gitbook pour proposer vos commits afin que l’on merge
tout cela ensemble.
Vous n’avez rien compris à la phrase ci dessus ? (ne
vous inquiétez pas, celui qui l’a écrite est comme vous
!) Rendez-vous sur notre forum des bénévoles, partie
tutoriels, pour proposer vos tutos, vidéos, et autres
trucs en -os !

Enfin, une manière toute simple de participer, c’est


simplement d’aller lire ces petits bouts de savoirs qui aident
à mieux se dégoogliser… et de les partager avec son entourage
!
Les Rencontres mondiales du
logiciel libre se mettent au
vert

Les Rencontres mondiales du logiciel libre sont organisées,


chaque année dans une ville différente, par le groupe
d’utilisateurs de logiciels libres local.

C’est un grand pouvoir et une grande responsabilité pour le


GULL qui s’y colle. Il s’agit de proposer une formule qui fera
le bonheur des geeks purs et durs comme des quidams souhaitant
sentir le vent de la liberté.

Cette fois-ci, ce sont les


copains d’Alolise, le chaton
stéphanois, qui assument cette
lourde tâche. Plongée dans le
chaudron.

Salut les amis ! Vous pouvez nous présenter Alolise ?

C’est une chouette association.

Alolise existe depuis plus de 12 ans ! Les débuts étaient très


« underground« , puis petit à petit sous l’impulsion des
différents présidents et du petit noyau d’irréductibles,
Alolise a su se créer une identité et commence à être connue.

Notre avenir (hors RMLL) est orienté vers la communication


autour des CHATONS (Collectif d’Hébergeurs Alternatifs
Transparents Ouverts Neutres et Solidaires), car nous offrons
une véritable AMAP Numérique sur Saint-Étienne et sa région,
et aussi vers la poursuite du combat EDUNATHON contre les
accords Microsoft – Éducation Nation, en proposant en
partenariat avec la mairie des ordinateurs libres comme
alternative auprès des écoles de la métropole.

On a aussi un gros projet de formation, mais chut … plus tard.

Vous organisez les Rencontres mondiales du logiciel libre à


Saint-Étienne du premier au 7 juillet prochains. Ça va, la
pression ?

Ça va. C’est une pression motivante. L’événement est pour


bientôt, on a la tête dans le guidon mais on tient la barre et
on avance en équipe.

Il faut savoir que pour certains d’entre nous c’est un combat


pied à pied de plus de 18 mois…
Il nous tarde de retrouver une vie normale et de nous tenir
éloignés de toute réunion pendant une période de convalescence
d’au moins 6 mois…

On savait qu’on ne savait pas à l’époque exactement dans quoi


on s’engageait (oui oui cette phrase a un sens )… On savait
que ce serait dur, mais on ne voyait pas vraiment quels
seraient les embûches et les barrières… Aujourd’hui c’est bon,
on a bien fait le tour on sait assez précisément ce que ça
représente en terme de blocages, de renonciations, de travail,
de présence, de sacrifices familiaux ou amicaux… et ne parlons
pas des carences de sommeil ou des montées de stress…

Le groupe qui n’a vraiment rien lâché tient dans les doigts
d’une main, c’est les pitbulls, les teigneux ceux qui veulent
que ça ait lieu coûte que coûte ! Ils me font monter les
larmes aux yeux car on sait chacun ce qu’on a eu à traverser…
Après le cercle s’étend avec la montée de l’intensité du
dilettantisme.

Mais c’est un phénomène normal, je remercie chacun de ceux qui


nous a consacré du temps même si c’est un quart d’heure,
parfois c’est ce petit morceau de temps qui a fait la
différence…

Voir en plein écran

Dites, ces RMLL, comme on dit, c’est quoi finalement ? Si je


suis nouveau (ou nouvelle) dans le milieu libriste, en quoi
est-ce que ça m’intéresse ?

Les RMLL c’est un cycle de conférences, débats, ateliers,


spectacles et concerts réunissant débutants passionnés et
professionnels du Libre. Cette année on souhaite en outre
faire venir le grand public, les gens qui n’ont même jamais
entendu cette association de mots : Logiciel Libre.

Les conférenciers viennent du monde entier, c’est l’objectif


principal de ces « rencontres », faire se rencontrer les gens,
discuter, apprendre, partager et en sortir avec de nouvelles
idées et motivations pour le logiciel libre.

Cette année on veut faire se rencontrer :


le monde professionnel (la couleur
fuchsia du logo), le grand public, le
politique (la couleur jaune), et la
communauté libriste, les enseignants, les
chercheurs (la couleur verte).

Si tu viens d’arriver dans le milieu libriste c’est un immense


festival autour de la question d’une philosophie née dans le
numérique avec une approche éthique et participative. Si tu
viens d’arriver dans le milieu libriste peut-être que tu sais
déjà que ce n’est pas un fantasme, mais que ça fait une
quarantaine d’années que ce monde existe et que les RMLL,
elles, sont présentes en France depuis 17 ans.

Enfin c’est un moment, une semaine plutôt, assez conviviale,


où l’on peut apprendre beaucoup, beaucoup de chose et s’ouvrir
à beaucoup, beaucoup de domaines (par exemple l’écologie dans
le numérique, ou le théâtre libre, ou alors l’internet des
objets, ou même la production artistique en creative commons,
ou la sécurité informatique, de l’urbanisme, de la
spéléologie, du management, enfin bon, va voir le programme ou
viens échanger sur les réseaux sociaux ou par mail.

De plus cette année nous avons vraiment tenu à réunir 3


publics : le grand public, le monde professionnel et la
communauté libriste,

Mais du coup, ces rencontres sont réservées à un public qui


connaît déjà le logiciel libre ou bien…? (demande-t-on d’une
voix innocente :p)

Tant d’innocence dans cette voix

Oui et non. Non ce n’est pas réservé à un public initié parce


que le premier week-end est axé découverte et initiation. De
grandes figures du libre viendront en parler et un bon nombre
d’interventions (la majorité en fait) sont prévues pour un
public qui ne connaît pas ce milieu (ou débute). Puis pendant
la semaine les activités alterneront entre « pour les pros »
et « découverte, pour débuter ». De toute façon, si un moment
vous êtes perdus, sachez que le monde du Libre se construit
autour du partage, vous pourrez demander autour de vous. Et si
vous passez sur le Framablog, vous le savez certainement déjà.

Enfin les soirées sont bien évidemment grand public, c’est des
concerts et du théâtre. D’ailleurs on vous invite à venir en
famille ou avec vos proches.

Ceux qui connaissent le Logiciel Libre ne seront pas en reste.


Il y a un bon nombre d’interventions pour eux, certaines sont
même très très techniques. De plus il y a le 4 et 5 juillet le
salon pro à la Manufacture. Ce sont les entreprises du libre
de la région qui se réunissent pour des rencontres
professionnelles. Et pour ajouter un peu de poids dans la
balance, il se trouve que le 5 juillet se déroule à la Cité du
Design (donc juste en face) la 27eme journée de l’ANSSI (où la
c’est les pros de la sécurité informatique qui se réunissent).

La programmation est riche, avec beaucoup d’intervenants et de


conférences. Elles seront rediffusées pour celles et ceux qui
ne pourront pas venir (ou qui ne pourront pas se couper en
trois) ?

Normalement oui, diffusées en direct et accessible ensuite


sans problème. On devrait avoir quelques conférences traduites
en langue des signes aussi.
Donc pas de panique là dessus. De plus ceux qui nous ont
soutenu lors du financement participatif auront droit à une
clef usb élaborée par nos soins.

Vous réussissez un coup de maître en invitant Cédric Villani


qui est au top de sa popularité. Comment avez-vous fait ?

C’est pas encore fait en réalité. Cédric est très motivé pour
venir, mais à ce stade il ne sait pas encore si son emploi du
temps pourra lui permettre de le faire.
Sinon pour le faire venir, un peu d’audace et un grand
sourire, le duo gagnant qui ouvre les portes.

Les RMLL ont traditionnellement du mal à attirer le grand


public. Vous avez l’air bien décidés à y parvenir. Vous parlez
d’un parcours ludique. Vous pouvez en dire plus ou c’est
secret ?

Eh bien depuis début juin les stéphanois voient leurs bars et


lieux de sortie envahis par des outils Libres. Une bonne
entrée en matière pour le week-end du 1-2 juillet où tout le
monde pourra suivre un parcours dans la ville de Saint-
Étienne. Les grandes places de la ville seront alors investies
pour inviter le public à découvrir le Libre, en apprendre plus
et échanger sur le sujet.

L’organisation des RMLL demande beaucoup de temps, d’énergie,


de disponibilité de la part des associations comme Alolise,
mais demande aussi des moyens techniques, de l’espace et des
moyens financiers. Avez-vous eu du mal à mobiliser et faire
contribuer des partenaires institutionnels (municipalité,
département, région…), des entreprises et des associations ?

Tu as raison, c’est un projet qui mobilise énormément de


ressources, que ce soit technique, organisationnelles,
financières et même sociales ou psychologiques. C’est un peu
une course d’endurance, mais sur 18 mois. Certains partenaires
ont été très volontaires dès le début du projet (notamment la
mairie et les autres associations libristes), du côté
institutionnel c’est plus long à bouger (ce qui est normal
d’ailleurs) mais au final on nous suit et on nous soutien. Par
exemple la ville de Saint-Étienne nous aide beaucoup par son
soutien, son aide, ses conseils, on sent de l’investissement
et ça fait plaisir.
De manière générale oui on a eu des difficultés (qu’on aurait
aimé ne pas avoir) mais tout rentre dans l’ordre, et c’est un
peu le parcours de projets tels que celui-ci de rencontrer des
obstacles. On fait front en équipe et on avance.

Combien de réunions avez-vous déjà organisées pour mettre en


place cet événement, sous quelle forme ? Combien de bénévoles
vont se lancer dans cette aventure?

Euh, beaucoup.
L’équipe se réunit tous les mercredis soirs depuis maintenant
plusieurs mois. De plus on échange pas mal sur des réseaux tel
que Mattermost. Donc réunion in vivo dès qu’on peut se
retrouver sur Saint-Étienne, sinon vocale le mercredi pour
ceux qui sont loin de la métropole (de Saint-Etienne ) et
compte-rendu écrit pour ceux qui ne pouvaient pas être là.
Enfin, on est toute la journée à discuter ensemble par clavier
interposé. C’est un peu une colocation mais sans la vaisselle.
Pour ce qui est des bénévoles, nous aurions besoin idéalement
d’environ 80 personnes pour vivre une semaine sereine. Pour
l’instant nous en sommes encore assez loin…

Quels sont les moments, animations, conférences que vous


attendez avec impatience ? (oui, on le sait, c’est dur de
choisir…)

C’est dur de choisir


Pour ma part je n’ai jamais vu Richard Stallman en vrai, donc
je suis assez impatient de le voir (et aussi très angoissé de
le rencontrer). Puis il y a une conférence sur la modélisation
pour la spéléo (Therion, c’est long). J’adore ça, et
l’intervenant, J-P Cassou, est une sacrée personnalité dans le
milieu (son parcours est aussi impressionnant). Il y a aussi
une intervention sur la méthode AGILE, je ne suis pas un grand
fan des méthodes de management, mais justement ça me rend
curieux. Si je n’aime pas, peut-être que je ne comprends pas
bien ? non ?

Les soirées : c’est une première d’avoir des soirées prévues


DANS la programmation.
Les RPLL : c’est une première d’avoir « institutionnalisé » un
salon pro pendant les RMLL, on sera très attentif à la
réaction des gens et à leurs retours.
L’atelier CHATONS le vendredi : c’est une occasion unique de
réunir un maximum de GULL ayant fait le choix de devenir
chatons et de passer une journée de workshop pour faire
décoller ce mouvement.

Avez-vous besoin d’aide dans les jours qui viennent ? Pour


faire quoi, comment, par qui et à quel moment ?

OUI ! On a besoin de bénévoles pendant l’événement, ça c’est


sûr. Les lieux sont assez grands et il nous faut du monde pour
accueillir le public. Nous avons ouvert un framaform pour ça.
On a aussi besoin de vous tous, visiteurs, avec la meilleure
énergie sur les lieux à partir du 1er juillet. N’hésitez pas à
en parler autour de vous, à en discuter entre vous que ce soit
en bien ou en mal d’ailleurs, c’est comme ça qu’on avance.
Enfin nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux
sociaux, (@rmll2017 sur Twitter, Mastodon et Diaspora*). On
passe aussi à la radio sur les prochaines semaines, le 22 sur
Radio Loire à 11h et sur Radio Dio le 14 à partir de 19h. La
semaine du 19 nous aurons plusieurs vidéos à partager aussi.

Enfin, comme toujours sur le Framablog, on vous laisse le mot


de la fin !

42 ! Et vous pouvez pas encore savoir combien ce chiffre sera


important pendant les RMLL2017 !
Plus sérieusement : un immense merci à tout ceux qui nous ont
soutenu pour le crowdfunding, un immense bravo à l’équipe de
70 personnes qui fourmille dans l’organisation (attention
c’est pas encore fini ), à tout ceux qui nous relaient sur
les réseaux, et courage à ceux qui nous supportent au
quotidien (c’est bientôt terminé promis).
On se décarcasse pour faire de chouettes RMLL et on espère
très sincèrement être à la hauteur.

Le thème des RMLL cette année : LIBRE ET CHANGE

Site officiel : https://2017.rmll.info/


Donnons des preuves d’amour
au Logiciel Libre ! #ilovefs
Hier, c’était le « I love Free Software Day » (ou #ilovefs
pour les intimes). Une occasion de (re-)donner du sens à la
Saint-Valentin en déclarant votre amour à tou·te·s les
contributeurs, développeuses, traducteurs, intégratrices,
designers, autrices… bref, à toutes les personnes qui donnent
de leur temps, leur énergie et leur savoir-faire pour faire
vivre le Libre.

À nous de vous dire qu’on vous aime


!
Souvent on aime, et on râle (sur telle fonctionnalité
manquante, telle traduction malencontreuse, tel menu pas
intuitif…). Pour cet article, on ne va pas râler, mais envoyer
toute la reconnaissance, les encouragements et l’amour que
nous portons à ces personnes qui changent nos vies
(numériques, mais pas que) une touche de clavier après
l’autre.

C’est bien connu : chez Framasoft, on ne développe (quasiment)


pas de logiciels. On contribue, bien entendu, de plus en plus
et en faisant de notre mieux… Mais il faut bien comprendre que
tous les services que nous hébergeons et montrons
n’existeraient pas sans les formidables communautés qui les
développent, entretiennent et améliorent.

Alors nous saisissons cette occasion (avec un jour de retard -


_-‘), car nous avons envie que vous vous joignez à nous pour
envoyer vos messages bienveillants, vos contributions et vos
dons (pour qui le peut et le veut) envers ces formidables
initiatives.
Merci à la FSFe pour cette initiative, cliquez sur l’image
pour aller voir leur site ;)

Tout notre amour et nos


remerciements à…
NOTES :

Cette liste est, et sera toujours, non-exhaustive ^^


Nous avons fait de notre mieux pour trouver les liens de
donations, parfois il n’y en a pas (tout dépend de
chaque initiative), mais si vous en trouvez merci
d’amender dans les commentaires, nous corrigerons.
De même si vous représentez les initiatives ci dessous
et que vous préférez mettre en valeur d’autres liens :
dites-le nous dans les com’
Beaucoup de liens mènent vers des sites en anglais,
certains vous mèneront vers les comptes twitter des
initiatives.

La communauté Etherpad pour Framapad


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

La communauté Ethercalc pour Framacalc


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

La communauté Wisemapping pour Framindmap


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

Les « Logiciels du chapeau » (Lutim,


Lufi, Lstu) pour Framapic, Framadrop et
Frama.link
Bon, Luc, il est un peu-beaucoup de chez nous, mais il a
initialement développé ces projets sur son temps libre, et non
en tant qu’administrateur système de Framasoft ;).

Lui envoyer de l’amour ;


Contribuer aux projets ;
Lui faire un don.

La communauté Shaarli (et SebSauvage)


pour MyFrama
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.
L’entreprise Nextcloud pour Framadrive et
Framagenda
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

L’entreprise Gitlab pour Framagit


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

La fondation Diaspora* pour Framasphère*


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

Le projet Drupal-Webform pour Framaforms


Contribuer via la page Drupal du module.

Renater et la communauté Sympa pour


Framalistes
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

La communauté OpenStreetMap & Umap


(Yohan) pour Framacarte
Envoyer de l’amour : à OSM et à Umap
Contribuer à OSM ;
Contribuer à Umap ;
Faire un don à OSM.

La communauté TinyTinyRSS pour Framanews


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

La communauté Searx pour Framabee/Tonton


Roger
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

La communauté Minetest pour Framinetest


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

Ali Asaria créateur de Scrumblr pour


Framémo
Lui envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

La communauté Privatebin et SebSauvage


(again), pour Framabin
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

La communauté wallabag et Nicosomb pour


Framabag
Pour rappel, on a récemment parlé avec Nicolas, membre de
Framasoft et créateur de wallabag, dans cet article

Leur envoyer de l’amour ;


Contribuer au projet ;
Pas de dons mais on peut soutenir en prenant un
hébergement payant chez wallabag.it !
La communauté Loomio pour Framavox
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

L’enterprise Jitsi et la communauté Jitsi


Meet pour Framatalk
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

L’entreprise Mattermost pour Framateam


Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

Frédéric Guillot et la communauté


Kanboard pour Framaboard
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet ;
Leur faire un don.

La communauté SVG-Edit pour


Framavectoriel
Leur envoyer de l’amour ;
Contribuer au projet.

Nous tenons aussi à saluer et à couvrir d’amour Olivier et


Antonin qui maintiennent, au sein de Framasoft, le
développement de Framadate, ainsi que toutes les personnes
dont le travail, la passion, et la ténacité font qu’on peut
tous les jours continuer à mettre en valeur une belle
trentaine de services et ainsi un peu plus Dégoogliser
Internet.
Et on écarte les pattounes ! Allez, encore,
encoooore…

Dégooglisons Internet : on
publie les chiffres !
Quelques semaines après le lancement de la 3e année de
Dégooglisons (et des six nouveaux services qui l’ont
accompagné), nous avons fait une photographie des statistiques
d’utilisations (anonymisées, rassurez-vous ^^), afin de vous
livrer un petit bilan de ce projet…
Des grands classiques qui marchent
bien
On ne le cache pas, Framadate, notre alternative à Doodle, est
le site le plus visité par chez nous. Avec 591 000 sondages
créés depuis son lancement et plus de 1 100 sondages créés par
jour, on peut dire que vous aimez planifier des choses en
toute liberté !

Framapad (pour écrire collaborativement vos documents) n’est


pas en reste. Mais, depuis que les pads que nous hébergeons
s’effacent au bout d’un certain temps d’utilisation, il est
difficile de donner des chiffres significatifs. Ah si, tiens :
MyPads (qui vous permet de créer un compte pour avoir des pads
permanents et d’en modérer l’accès), héberge à ce jour plus de
41 500 pads… Autant vous dire qu’on a un serveur en béton (et
un admin-sys super-saiyan) !

Luc, gardant son calme face aux nombre de pads sur le serveur
MyPads (allégorie)
Photo CC-BY-SA Hikaru Kazushime

À leurs côtés, Framacalc (les feuilles de calcul


collaboratives) et Framindmap (pour travailler à plusieurs sur
des cartes heuristiques) feraient presque figure d’outsiders.
Sauf qu’ils sont respectivement les 4e et 3e services les plus
visités de notre réseau, avec plus de 105 000 comptes et 133
000 cartes heuristiques créées par vos soins sur Framindmap !

Des outils pratiques et pratiqués


Ça a été dur de choisir parmi tous les services existants.
Donc on a choisi de vous en dire le plus possible. Prêt⋅e⋅s
pour une liste à la Prévert (en moins poétique car plus
chiffrée…) ?
Ok, c’est parti !

Visiblement, vous aimez dessiner sur la géographie, vu


qu’il y a eu 403 comptes et plus de 5 800 cartes créées
sur Framacarte.
Avec 5 084 comptes et 1,1 To de données synchronisées,
Framadrive (notre alternative à Dropbox) affiche
complet… Mais nous ne désespérons pas de trouver une
solution (peut-être même qu’une est en cours de route…).
Et, pour plus d’espace disque, vous pouvez toujours
prendre un compte chez IndieHosters qui nous aide à
maintenir ce service, ou chez un autre des CHATONS…
Par contre, notre lecteur de flux RSS Framanews ne fera
pas mieux : 500 utilisateurs et utilisatrices y
synchronisent et consultent déjà plus de 10 800 flux
RSS.
Avec 11 420 comptes créés, Framabag (l’alternative à
Pocket) vous permet de conserver vos articles préférés
dans la poche. Pensez à soutenir les créateurs du
logiciel Wallabag en prenant directement un compte à
prix modique chez eux. Vous pourrez ainsi bénéficier
d’une nouvelle version majeure avec plus de
fonctionnalités !

Prenons une pause au milieu de tous ces chiffres pour


admirer la carte de vos créations sur notre serveur
Framinetest, une alternative à Minecraft

Framadrop est un cas particulier : cette alternative à


WeTransfer (le chiffrement en plus) efface
automatiquement les fichiers après que vous les aurez
partagés. On ne peut donc que vous donner des
instantanés ! À l’heure où nous préparons cet article,
vous échangez plus de 48 000 fichiers pesant 874 Go…
Framapic, notre hébergeur d’images, permet lui aussi un
effacement au bout de X temps. Actuellement, c’est plus
de 141 800 images qui sont sur nos serveurs.
Frama.link raccourcit d’ores et déjà 46 900 URL
(adresses web) bien trop longues, et ce, nous
l’espérons, de manière aussi fiable que durable.
Vous aimez discuter dans vos groupes : Framateam
(l’alternative à Slack et aux groupes Facebook) vient de
franchir la barre des 10 000 utilisateurs et
utilisatrices, se partageant pas loin de 2 770 équipes,
et plus de 734 000 messages. Chez Framasoft, nous
l’utilisons beaucoup, mais de là à dire que les plus
bavard⋅e⋅s d’entre nous seraient à l’origine de 42 % des
messages, ce serait un mensonge :p.
Enfin Framavox, qui vous sert à prendre des décisions en
équipe, compte désormais plus de 1 500 groupes où se
répartissent 3 626 personnes. Alors, c’est-y pas
jubilatoire d’avoir un outil de prises de décisions
transversales ?

Les petits nouveaux ne sont pas en


reste !
En septembre, avant de fêter les deux ans de Dégooglisons,
nous avons tout de même sorti deux services : Framinetest Édu
(une alternative à Minecraft Éducation, dont vous avez vu la
carte plus haut), et Framémo. Ce petit tableau pour organiser
ses idées collaborativement, en direct et en ligne, remporte
une fière adhésion, puisqu’en moins d’un trimestre vous avez
déjà créé plus de 5 800 tableaux de notes !

Petit retour sur les chiffres des six nouvelles applications


que nous avons lancées durant une folle semaine de début
octobre :

Il y a aujourd’hui plus de 1 850 listes sur Framalistes,


notre alternative à Google Groups, servant près de 1 050
emails par jour à plus de 21 500 utilisateurs et
utilisatrices ;
Notre alternative à Evernote, Framanotes, héberge
aujourd’hui plus de 3 060 comptes, dont les 12 900 notes
sont chiffrées de bout en bout, ce qui fait que nous ne
pouvons rien savoir de ce qu’elles contiennent ;
Près de 1 800 formulaires sont publiés grâce à
Framaforms, l’outil qui permet de ne pas transmettre les
réponses de vos questionnaires à Google Forms ;
Avec une moyenne de 1 000 salons d’audio/visio
conférences créés par semaine, Framatalk vous libère de
plus en plus de Skype (et ne nécessite aucune
installation logicielle) ;
Plus de 4 500 d’entre vous se sont libéré⋅e⋅s
(délivrééééééééééééé⋅e⋅s) de Google / Apple / Microsoft
agenda en se créant un compte sur Framagenda :
félicitations !
MyFrama, l’alternative à Del.icio.us (qui vous permet en
plus de trier et conserver les adresses web des Frama-
services que vous utilisez) est utilisé par plus de 2
650 personnes.

Nous n’avons par contre aucun chiffre sur votre chasse aux
trolls grâce à Framatroll

Tous ces chiffres nous donnent le tournis, tant ils nous


enchantent et nous inquiètent.
Ils nous enchantent car ils renforcent notre conviction qu’une
alternative aux services centralisateurs, intrusifs et
privatifs des GAFAM est attendue et utilisée. Cela signifie
qu’un nombre croissant de personnes sont conscientes des
enjeux de la centralisation du web et cherchent à prendre des
mesures pour protéger leurs données, leur vie numérique.

Ils nous inquiètent parce que, même si on est à des années-


lumière des statistiques d’utilisation de Google et Cie, il
existe une possibilité de re-centraliser et concentrer vos
données personnelles, ce que nous ne voulons pas. Une
initiative moins scrupuleuse que la nôtre pourrait donc en
profiter pour peu qu’elle vous propose une certaine éthique,
ou du chiffrement, ou du logiciel libre…

Il existe donc une nouvelle « niche de marché » pour conquérir


l’or 3.0 que sont vos données, et les géants du Web sont
d’ores et déjà en train de s’y attaquer (exemples ici, là ou
encore là).

Nous ne le répéterons jamais assez, les services que nous


proposons sont des démonstrations à grande échelle, et nous ne
sommes jamais autant heureux⋅ses que lorsque vous les quittez
parce que :

Vous avez utilisé des tutos pour installer ces logiciels


libres pour votre famille, asso, syndic, administration,
entreprise, etc. ;
Vous avez confié vos données à un CHATON près de chez
vous ;
Vous avez mis en place une solution d’auto-hébergement
facile de type Yunohost/La Brique Internet, MyCozyCloud,
Sandstorm…

Bref : lorsque votre passage par Framasoft vous a mené vers


plus d’indépendance et de liberté dans votre vie numérique !
Le point sur les dons : l’hiver est
rude !
Tous ces chiffres ne sont possibles que grâce à vos dons. Nous
avons (enfin !) rattrapé notre retard afin de publier nos
rapports d’activités 2014 et 2015 agrémentés des données
statistiques et financières de l’association (dont les comptes
sont, depuis l’exercice 2015, validés par un commissaire aux
comptes). À nos yeux (et comme pour tous les membres du
collectif CHATONS), la transparence n’est pas négociable :
promis, nous ne prendrons pas autant de temps pour publier
notre rapport sur 2016

En 2015, plus de 90 % de nos ressources proviennent de votre


soutien financier, qui nous offre cette indépendance et cette
liberté si chères à nos yeux.

Ces dons servent principalement à financer, dé-précariser et


pérenniser les 6 postes des personnes employées par Framasoft.
Car, si le bénévolat est essentiel, il ne permet pas tout : la
stabilité des services, les développements spécifiques, le
suivi des 1 046 demandes (d’aide, de soutien technique, de
réponses et d’interventions) reçues ces trois derniers mois,
depuis le lancement de l’an 3 de Dégooglisons… mais aussi
l’organisation et la logistique derrière tous ces projets :
cela demande du temps et du savoir-faire que l’on ne peut
exiger de la part de bénévoles (en tous cas, pas sans les
épuiser -_-…)
Framasoft essayant d’atteindre son budget 2016
(allégorie.)

À ce jour, nous avons du mal à boucler le budget 2016 tel que


nous l’envisagions. Sur 205 000 € de budget souhaité pour
2016, nous en sommes à environ 185 000 €. Rien d’alarmant, on
ne va pas mettre la clé sous la porte !

Mais de ces financements découleront directement les énergies


que nous pourrons mettre dans nos projets pour cette nouvelle
année : les derniers services à Dégoogliser (YouTube, Meetup,
Twitter, blog, pétitions, voire le mail !), la transmission
d’expérience et la promotion du collectif CHATONS, la
participation au développement de solutions d’auto-
hébergement… ce ne sont pas les envies qui manquent !

Alors une fois encore, nous nous permettons de vous rappeler


que vous pouvez participer financièrement à nos actions, par
un don ponctuel ou mensuel, déductible des impôts pour les
contribuables Français. Par exemple, un don de 100€ ne vous
coûtera (après déduction fiscale) que 34€.

Si vous le pouvez et le voulez, rendez-vous donc sur :


Soutenir.framasoft.org

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