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aux concours
0
05
37
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52
5 :1
Préparation à l’entrée dans les écoles de commerce (écricome…),
.12
.36
7
concours administratifs, classes préparatoires,
.15
:105
diplôme d’expertise comptable (écrit DCG, oral DSCG),
77
54
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:88
concours de la fonction publique (CAPET, Agrégation interne…).
7
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T:
TA
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-S
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Libre échange Croissance ?
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S
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26
:15
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7.3
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7:1
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25
Dissertation économique
88
7:8
83
93
07
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aux concours :
T:
TA
ET
-S
S
ALE
CI
rappels méthodologiques et thèmes d’actualité
SO
ET
S
UE
IQ
OM
Préparation à l’entrée dans les écoles de commerce (écricome…), concours administratifs, classes
ON
EC
préparatoires, diplôme d’expertise comptable (écrit DCG, oral DSCG), concours de la fonction publique
S
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2015
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BP 8 – 83560 RIANS
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Tél : 04 94 80 57 25 – Fax : 04 94 80 59 24
uh
Auteur :
Emmanuelle Legrand-Pieri
Ancienne élève de l’ENS Cachan, Agrégée en économie et gestion,
Docteur ès sciences économiques,
Professeur en classe préparatoire aux grandes écoles.
« Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en
violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. »
(art. L335-2 et L335-3 du code de la propriété intellectuelle).
Chez le même éditeur :
Numérique
Vente au cas par cas en ligne (format pdf)
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23
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:15
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Collection BTS
6.1
7.3
.15
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Processus, Management, Économie et droit
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Collection Informatique
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EBP, Excel, Access
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Collection DCG/DSCG
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Collection Tout-en-Tête
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Collection Arrêt-Culture
Entreprenologie, Musique, Dissertation
Bon travail
COLLECTION TOUT-EN-TÊTE
3
DISSERTATION ÉCONOMIQUE AUX CONCOURS
PRÉSENTATION 5
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23
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:15
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6.1
I - MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION ÉCONOMIQUE : QUELQUES RAPPELS 7
7.3
.15
05
7:1
47
25
II – DISSERTATIONS D’ÉCONOMIE GÉNÉRALE 13
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7:8
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15
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Sujet 1 : Le taux d’épargne des ménages français est-il trop élevé ?
83
T:
TA
ET
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-S
Sujet 2 : Croissance et innovation
S
ALE
CI
SO
Sujet 3 : L’austérité budgétaire au sein de la zone euro 23
ET
S
UE
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Sujet 4 : La croissance est-elle une condition nécessaire et suffisante du retour
ON
OM 29
au plein emploi ?
EC
S
UE
IQ
D
croissance ?
DE
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dynamiser la croissance ?
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1.s
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6.1
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.15
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1.s
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PRÉSENTATION
Cette pochette s’adresse aux candidats préparant des épreuves écrites et orales d’économie générale en
post-bac.
La ligne directrice de cette pochette est la suivante : revisiter les « grands classiques » (ou thèmes
50
70
récurrents) des sujets d’examen et de concours à la lumière des développements théoriques et des
23
26
faits stylisés de ces dernières années.
:15
25
Après avoir rappelé des éléments fondamentaux de méthodologie, les grandes questions économiques
6.1
7.3
contemporaines sont traitées autour de 9 thématiques qui constituent autant de sujets potentiels.
.15
Le traitement de chaque sujet s’articule autour des trois axes suivants :
05
7:1
- Éléments d’analyse du sujet
47
25
- Dissertation intégralement rédigée
88
7:8
- Pistes d’approfondissement et/ou d’élargissement du sujet
83
93
Le public visé concerne plus particulièrement les candidats des classes préparatoires (DCG, ECE, concours
07
83
Ecricome…) ou des concours de la fonction publique (CAPET, Agrégation interne…).
T:
TA
ET
-S
Comment justifier l’explosion des très hauts revenus dans nos pays alors que le revenu médian stagne
S
LE
depuis le début des années 1980 ? Pourquoi la croissance ne conduit-elle plus à une amélioration de la
A
CI
SO
qualité de vie des populations dans les pays occidentaux ?
ET
Les gouvernements peuvent-ils lutter efficacement contre le chômage sachant que sa nature endémique
S
UE
menace la cohésion sociale des pays et au-delà nos démocraties ? Peut-on remettre la finance au service
IQ
OM
de la croissance et des créations d’emplois ? …
ON
EC
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:15
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1.s
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I - MÉTHODOLOGIE DE LA
DISSERTATION ÉCONOMIQUE :
QUELQUES RAPPELS
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la dissertation d’économie générale développée dans la pochette UE5 DCG Énoncés.
70
23
26
Cette méthodologie peut être appliquée à l’épreuve orale d’économie dans la mesure
:15
où la démarche d’analyse du sujet et d’élaboration du plan est identique à celle de
25
6.1
l’épreuve écrite.
7.3
.15
05
7:1
47
25
88
7:8
83
1. La dissertation économique : une double démarche d’analyse et de synthèse
93
07
83
La dissertation économique n’est pas un simple exercice de mémoire c’est-à-dire une occasion de réciter
T:
TA
des connaissances. Elle requiert d’une part, des capacités d’analyse et, d’autre part, des capacités de
ET
-S
synthèse permettant d’identifier puis de résoudre une problématique au moyen d’une démonstration
S
LE
rigoureuse et cohérente.
A
CI
SO
ET
Les principales étapes sont résumées dans le tableau ci-dessous :
S
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ON
EC
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MOBILISER DES … puis recenser au brouillon les principales idées, théories et faits d’actualité
TE
UL
CONNAISSANCES économique.
AC
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om
x.c
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LES SYNTHÉTISER
1.s
2. L’analyse du sujet
L’analyse du sujet est essentielle dans la mesure où elle débouche sur l’identification de la
problématique, qui elle-même conditionne le choix du plan.
L’analyse du sujet repose sur les principaux points suivants :
1. La lecture attentive de l’intitulé du sujet doit s’accompagner de la définition des principaux termes
employés. Une définition générale devra souvent être précisée afin d’être rendue plus opérationnelle
et tenir compte des réponses qui seront apportées ultérieurement par le candidat.
Chaque terme présent dans l’intitulé du sujet doit retenir votre attention. Ainsi :
• « Comment... ? » suppose de s’interroger sur les moyens, les instruments de... ;
• « l’évolution de ... » suppose, en règle générale, des comparaisons historiques ;
• « Faut-il relancer... ? » suppose de s’interroger sur les effets escomptés (positifs ? négatifs ?) de la relance ;
• « impacts sur… » suppose de préciser les conséquences positives et négatives sur...
2. Une bonne compréhension du sujet – et donc de la nature de la question posée – doit s’appuyer sur une
analyse systématique de la formulation de l’intitulé.
50
70
23
26
Bousseyrol (1996) identifie trois grandes catégories de sujets sujet, synthétisés dans le tableau ci-dessous :
:15
25
6.1
7.3
CATÉGORIES DE SUJET ANALYSE DE LA FORME DU SUJET EXEMPLES
.15
Un « seul bloc logique “A”»
05
7:1
faisant référence à un unique
47
25
concept. Deux types de sujet :
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7:8
83
o sujets de type “analyse”, Le traitement de ce type de sujet, qui o
93
« Les prélèvements
07
généralement ne peut prétendre à
83
proches d’une question de obligatoires » (CA/PLP2, 2001)
T:
l’exhaustivité, consistera à privilégier o
TA
cours, où la problématique « L’investissement »
ET
n’est pas apparente. un axe d’analyse dominant (CA/PLP2, 2002) ;
-S
o
S
permettant l’identification d’une « La tertiairisation de
ALE
problématique structurée autour de
CI
l’économie» (CAPET, 1998).
SO
deux ou trois idées directrices.
ET
S
UE
o « Est-il possible et
IQ
OM
souhaitable de stimuler la
ON
développées doivent-elles
S
DE
(DCG, 2010).
AC
:F
om
L’intitulé du sujet fait intervenir défini par les termes présents dans la croissance économique sur
ola
relation avec B ». problématique doit être basée sur o « L’ouverture sur l’économie
uh
Indispensable afin de structurer une dissertation, l’exploitation des théories suppose de confronter ces
dernières aux faits. Ainsi, à titre d’exemples :
• la crise des années 1930 montre qu’une situation de surproduction généralisée peut être durable,
contrairement à la loi des débouchés de JB SAY ;
• la période dite des « Trente Glorieuses » marque l’apogée de la régulation keynésienne.
50
70
23
La problématique va se structurer autour de deux ou trois idées directrices issues de l’analyse du sujet
26
:15
et du travail de mobilisation des connaissances. Résultat d’une démarche personnelle, la problématique
25
6.1
peut apparaître sous la forme d’une (voire deux) grande(s) question(s). Le nombre de questions doit être
7.3
.15
limité ; de multiples interrogations traduisent en effet une incapacité à repérer les dimensions clés de la
05
problématique.
7:1
47
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88
Une bonne problématique doit être féconde c’est-à-dire doit permettre de traiter le sujet :
7:8
83
93
•
07
de la façon la plus large possible ;
83
•
T:
en s’appuyant sur des apports théoriques ;
TA
ET
• en intégrant les derniers faits d’actualité économique sans occulter la dimension temporelle du
-S
sujet.
S
ALE
CI
SO
Enfin, le candidat ne doit pas se réfugier dernière une problématique trop générale (ne ciblant
ET
qu’imparfaitement le sujet) car elle témoigne de son incapacité à conduire une analyse personnelle et
S
UE
cohérente sur le sujet.
IQ
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EC
S
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Une problématique bien définie impose d’elle-même le choix du plan. Ce dernier doit être conçu comme une
ES
s’enchaîner logiquement les uns aux autres, dans un but démonstratif, et aboutir à la conclusion qui
SC
S
marque l’achèvement de la réflexion. Le plan traduit la façon dont les idées ont été ordonnées puis
DE
TE
hiérarchisées. Il s’organise en suivant une structure binaire ou ternaire, sachant que chaque partie sera elle-
UL
AC
Chaque partie correspond à un aspect majeur de la problématique et doit aboutir à une conclusion forte
ch
1.s
Les idées doivent être clairement annoncées en début de parties et de sous-parties afin de faire ressortir la
progressivité et la cohérence du développement. Cette annonce permet de guider le correcteur, de faciliter la
lecture de la dissertation en lui permettant d’anticiper. L’utilisation de connecteurs logiques (d’une part…
d’autre part, en 1er lieu…en 2nd lieu, en outre, toutefois, mais, cependant, etc.) permet d’ordonner les
paragraphes. Le soin apporté à la rédaction des transitions entre parties et sous-parties renforce la
logique interne et le caractère progressif du développement ; vous y porterez donc une attention
particulière.
ATTENTION :
Privilégiez les plans simples en 2 parties et 2 sous-parties (attention, chaque partie doit compter le même
nombre de sous-parties !).
Vérifiez l’équilibre de vos parties et sous-parties (avez-vous approximativement autant d’idées à mobiliser
dans chaque partie et chaque sous-partie ?).
Ne transformez pas une sous-partie en un catalogue, c’est-à-dire en une succession d’idées sans lien
logique ni progressif.
Rappelez-vous que chaque sous-partie doit mobiliser des théories qui seront confrontées aux faits
historiques.
ÉDITIONS CORROY B.P. 8 - 83560 RIANS - 04.94.80.57.25 - www.editions-corroy.fr
COLLECTION TOUT-EN-TÊTE
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DISSERTATION ÉCONOMIQUE AUX CONCOURS
Indispensable afin de structurer une dissertation, l’exploitation des théories suppose de confronter ces
dernières aux faits. Ainsi, à titre d’exemples :
• la crise des années 1930 montre qu’une situation de surproduction généralisée peut être durable,
contrairement à la loi des débouchés de JB SAY ;
• la période dite des « Trente Glorieuses » marque l’apogée de la régulation keynésienne.
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55
La problématique va se structurer autour de deux ou trois idées directrices issues de l’analyse du sujet
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et du travail de mobilisation des connaissances. Résultat d’une démarche personnelle, la problématique
3:1
.17
peut apparaître sous la forme d’une (voire deux) grande(s) question(s). Le nombre de questions doit être
.24
50
limité ; de multiples interrogations traduisent en effet une incapacité à repérer les dimensions clés de la
1.2
7:4
problématique.
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25
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Une bonne problématique doit être féconde c’est-à-dire doit permettre de traiter le sujet :
7:8
83
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07
• de la façon la plus large possible ;
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T:
• en s’appuyant sur des apports théoriques ;
TA
ET
• en intégrant les derniers faits d’actualité économique sans occulter la dimension temporelle du
-S
S
sujet.
LE
CIA
SO
Enfin, le candidat ne doit pas se réfugier dernière une problématique trop générale (ne ciblant
ET
qu’imparfaitement le sujet) car elle témoigne de son incapacité à conduire une analyse personnelle et
S
UE
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cohérente sur le sujet. ON
OM
EC
S
UE
IQ
Une problématique bien définie impose d’elle-même le choix du plan. Ce dernier doit être conçu comme une
ES
NC
s’enchaîner logiquement les uns aux autres, dans un but démonstratif, et aboutir à la conclusion qui
S
DE
marque l’achèvement de la réflexion. Le plan traduit la façon dont les idées ont été ordonnées puis
TE
hiérarchisées. Il s’organise en suivant une structure binaire ou ternaire, sachant que chaque partie sera elle-
UL
AC
Chaque partie correspond à un aspect majeur de la problématique et doit aboutir à une conclusion forte
ch
1.s
Les idées doivent être clairement annoncées en début de parties et de sous-parties afin de faire ressortir la
progressivité et la cohérence du développement. Cette annonce permet de guider le correcteur, de faciliter la
lecture de la dissertation en lui permettant d’anticiper. L’utilisation de connecteurs logiques (d’une part…
d’autre part, en 1er lieu…en 2nd lieu, en outre, toutefois, mais, cependant, etc.) permet d’ordonner les
paragraphes. Le soin apporté à la rédaction des transitions entre parties et sous-parties renforce la
logique interne et le caractère progressif du développement ; vous y porterez donc une attention
particulière.
ATTENTION :
Privilégiez les plans simples en 2 parties et 2 sous-parties (attention, chaque partie doit compter le même
nombre de sous-parties !).
Vérifiez l’équilibre de vos parties et sous-parties (avez-vous approximativement autant d’idées à mobiliser
dans chaque partie et chaque sous-partie ?).
Ne transformez pas une sous-partie en un catalogue, c’est-à-dire en une succession d’idées sans lien
logique ni progressif.
Rappelez-vous que chaque sous-partie doit mobiliser des théories qui seront confrontées aux faits
historiques.
ÉDITIONS CORROY B.P. 8 - 83560 RIANS - 04.94.80.57.25 - www.editions-corroy.fr
COLLECTION TOUT-EN-TÊTE
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DISSERTATION ÉCONOMIQUE AUX CONCOURS
5. L’introduction
Une bonne introduction revêt une importance fondamentale tant pour cerner la problématique que
pour crédibiliser la démonstration.
L’introduction doit faire l’objet d’une attention particulière dans la mesure où elle révèle le degré de maîtrise
du sujet par le candidat.
L’introduction se développe en trois temps :
o la phrase d’accroche, qui doit être en lien direct avec le sujet. L’accroche peut s’inspirer, à titre
d’exemple, d’un fait d’actualité économique, d’un renouveau théorique ou de la genèse du problème à
étudier ;
7
88
55
62
o la délimitation du sujet – qui doit être l’occasion de définir les termes du sujet et de le positionner
52
3:1
dans un contexte spatio-temporel ;
.17
.24
o l’exposé de la problématique ;
50
1.2
7:4
o l’annonce du plan, qui doit être claire – tant sur le fond que sur la forme – et découler logiquement de la
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88
problématique retenue. Elle peut être confondue avec les réponses données à la problématique.
7:8
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07
L’introduction doit être intégralement rédigée au brouillon, contrairement au développement pour lequel
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T:
vous n’y reporterez que des idées non rédigées.
TA
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-S
S
LE
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6. La conclusion
SO
ET
La conclusion est une partie importante de la dissertation dans la mesure où elle donne le résultat des
S
UE
IQ
démonstrations réalisées en réponse à la problématique retenue. OM
La conclusion se décline en deux parties :
ON
EC
o elle doit, en premier lieu, montrer comment les développements ont permis de répondre aux questions
S
UE
opère donc une synthèse du développement et ne doit pas se confondre avec le résumé de l’une des
R
JU
parties ou de la problématique ;
ES
NC
o la conclusion doit, en second lieu, élargir le propos par une ouverture sur un thème logiquement lié à
IE
SC
celui que l’on vient d’étudier. La difficulté consiste ici à justifier la liaison entre le sujet initial et le thème
S
DE
d’ouverture.
TE
UL
La conclusion doit être brève et concise ; il est préférable de la rédiger entièrement au brouillon.
AC
:F
om
x.c
rvo
ola
La forme de la dissertation doit être particulièrement soignée. Le style doit être clair et concis.
Les différentes parties et sous-parties doivent être espacées par des sauts de ligne, les paragraphes
identifiés par des retours à la ligne. Le soin apporté à la forme peut contribuer à clarifier le fond par la
vérification du caractère logique et progressif des arguments qui structurent le plan.
Préférez les phrases courtes, les phrases trop longues étant à éviter car elles rendent plus difficile le suivi
du raisonnement.
La copie doit être propre, l’expression correcte, ce qui implique de porter une attention particulière à la
syntaxe, la grammaire et l’orthographe. Des noms d’auteurs mal orthographiés aggravent le caractère
initialement peu rigoureux d’une démonstration. Une relecture de la copie est donc indispensable en fin
d’épreuve afin de corriger les fautes d’expression et d’éventuelles maladresses sur le fond.
8. Conseils d’organisation
• N’utilisez que le recto des feuilles de brouillon afin de faciliter – sur le plan visuel – le travail de synthèse.
Numérotez vos feuilles. L’utilisation d’un surligneur peut (éventuellement) vous aider dans la phase de
synthèse afin de repérer les idées fortes sur votre brouillon ;
• Portez sur ces feuilles des idées non rédigées, des noms d’auteurs, des exemples sans développer ni
rédiger ce que vous savez et que vous retrouverez dans votre mémoire lors de la rédaction définitive ;
• Il est possible et fréquent de trouver de nouvelles idées, cohérentes avec celles prévus sur votre
brouillon, au cours de la rédaction « au propre » sur votre copie. Assurez-vous simplement de respecter
le plan annoncé (en introduction) ainsi que l’équilibre des sous-parties ;
• Attention à la gestion du temps !!.
CONCLUSION GÉNÉRALE
La gestion du temps est une des clés de réussite aux examens et concours. Le candidat doit en
conséquence s’entraîner régulièrement à l’exercice de la dissertation. Cet entraînement doit lui permettre de
renforcer progressivement ses capacités à structurer ses idées, à identifier des idées directrices, à
7
88
développer une argumentation précise et cohérente et, enfin, à améliorer la qualité de son expression.
55
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3:1
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II – DISSERTATIONS
D’ÉCONOMIE GÉNÉRALE
ÉLÉMENTS D’ANALYSE, PROPOSITION DE TRAITEMENT DU
SUJET ET THÉMATIQUES VOISINES
7
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62
52
3:1
.17
NB : Cette pochette propose des sujets « corrigés » et intégralement rédigés. Toutefois, nous rappelons au
.24
50
candidat :
1.2
7:4
- qu’il n’existe pas une seule problématique, ni un seul plan acceptable, face à un sujet donné ;
47
25
- qu’une sous-partie – si elle doit nécessairement s’appuyer sur des apports théoriques qui sont
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7:8
confrontés à des faits – peut privilégier une perspective donnée, conduisant à un développement
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93
spécifique et pertinent.
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SUJET N°1
LE TAUX D’ÉPARGNE DES MÉNAGES FRANÇAIS EST-IL TROP ÉLEVÉ ?
7
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¾ Nature du sujet
3:1
.17
Sujet de type « discussion » où la problématique est explicite. La difficulté de ce type de sujet consiste à
.24
50
préciser la problématique sans reprendre son intitulé sous une forme déguisée.
1.2
7:4
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25
¾ Concepts-clés : le taux d’épargne des ménages
88
7:8
Épargne des ménages : fraction du revenu qui n’est pas consommée immédiatement. L’épargne est
83
93
constituée d’une épargne placée (sur les marchés de capitaux et/ou auprès d’intermédiaires financiers) et
07
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d’une épargne thésaurisée. Qualifiée également d’épargne oisive, cette dernière ne contribue pas au
T:
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financement de l’économie.
ET
-S
Taux d’épargne (au sens de l’INSEE) : Montant de l’épargne rapporté au revenu disponible brut (c’est-à-
S
LE
dire au revenu primaire après redistribution).
CIA
SO
ET
NB : L’épargne nationale ne se limite pas à celle des ménages (qui fait l’objet du sujet). Il faut intégrer aussi
S
celle des entreprises et des administrations publiques :
UE
IQ
- l’épargne (brute) des entreprises est constituée des bénéfices non distribués et des amortissements
OM
ON
cumulés destinés à renouveler le capital technique, c’est-à-dire à investir. L’épargne des entreprises
EC
- l’épargne (brute) des administrations publiques est définie comme la différence entre les recettes
IQ
ID
¾ Cadre spatio-temporel : le cadre spatial est imposé (la France) ; le contexte temporel peut être étendu
NC
IE
de la période de l’après 2nde Guerre Mondiale jusqu’à nos jours. Cette période souligne le rôle
SC
S
DE
progressivement déterminant pris par l’épargne des ménages français dans le financement de
TE
l’économie.
UL
AC
:F
om
¾ Pourquoi ce sujet : les ménages français ont un taux d’épargne structurellement élevé. Pour autant, les
x.c
rvo
entreprises françaises – et notamment les PME qui tirent la croissance et créent des emplois – sont
ola
ch
confrontées à une pénurie d’épargne longue. L’épargne est ainsi au cœur des grands équilibres
1.s
uh
¾ Difficultés du sujet : ne pas réduire le sujet à la question du partage du revenu entre consommation et
épargne. Pour cela, il est important de se rappeler que l’épargne des ménages contribue de façon
déterminante au financement de l’économie.
Introduction
Accroche La France figure parmi les pays d’Europe qui épargnent le plus : l’épargne représentait plus
de 16% du revenu disponible brut des ménages français en 2013.
Éléments de La dégradation actuelle de la conjoncture économique risque d’accroître le taux d’épargne
contextualisation des ménages français, freinant d’autant la dynamique de la consommation. L’épargne peut
7
88
et définitions être définie comme la partie non consommée du revenu. L’INSEE calcule le taux d’épargne
55
62
des ménages en rapportant le montant de l’épargne au revenu disponible brut des ménages
52
3:1
(c’est-à-dire le revenu primaire après redistribution).
.17
.24
Problématique Dans le contexte économique actuel marqué par la multiplication des facteurs d’incertitude,
50
1.2
quels sont les risques induits par le niveau élevé – voire une remontée – du taux d’épargne
7:4
47
des ménages français ? A contrario, ne doit-on pas considérer qu’un taux d’épargne élevé
25
88
est un facteur permissif d’une croissance durable ?
7:8
83
Annonce des Afin de répondre à cette problématique, nous soulignerons dans une première partie le rôle
93
07
parties fondamental de l’épargne dans le financement de la croissance économique. Puis, dans
83
T:
une seconde partie, nous aborderons les risques associés à un taux d’épargne élevé.
TA
ET
-S
S
LE
CIA
SO
ET
S
I. L’épargne, nécessaire au financement de la croissance
UE
IQ
OM
ON
Il existe différentes formes d’épargne : l’épargne thésaurisée et l’épargne placée. L’épargne thésaurisée est
UE
IQ
une épargne conservée sous une forme monétaire. Elle est qualifiée d’oisive car elle ne contribue pas au
ID
R
JU
financement de l’économie. D’après les classiques, il ne peut pas exister d’épargne thésaurisée car, la
ES
monnaie n’ayant aucune utilité propre (hypothèse de neutralité de la monnaie), les agents accepteront
NC
IE
d’épargner qu’en contrepartie d’une rémunération : le taux d’intérêt. Notons que, d’après Keynes, le taux
SC
S
d’intérêt détermine non le montant mais la forme prise par l’épargne, qui peut être soit thésaurisée soit
DE
TE
placée.
UL
AC
financement vers les agents à besoin de financement. Ce transfert d’épargne peut se faire soit directement
x.c
rvo
via les marchés financiers soit indirectement, l’épargne étant alors déposée auprès d’intermédiaires
ola
D’un point de vue historique, le taux d’épargne des ménages français a progressé tout au long de la période
uh
des Trente Glorieuses, accompagnant l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages. Depuis 1995, le taux
d’épargne s’est stabilisé à un niveau élevé, supérieur à 15%, soulignant le rôle progressivement déterminant
de l’épargne des ménages dans le financement de l’économie.
(Hicks). Rappelons enfin que les émissions d’actions permettent aux entreprises de renforcer leurs fonds
propres, garantissant d’autant leur autonomie financière.
7
88
55
transport, ainsi que les investissements publics dans les secteurs de l’éducation et de la recherche) va
62
52
permettre de renforcer le potentiel de croissance du pays. Le surplus de croissance augmentera les recettes
3:1
.17
fiscales, facilitant le remboursement des charges d’intérêts associées aux obligations d’État antérieurement
.24
émises.
50
1.2
Enfin, les collectivités territoriales – et notamment les Régions chargées du développement économique
7:4
47
local – peuvent également drainer l’épargne des ménages en émettant des emprunts obligataires.
25
88
Rappelons que la dette publique est constituée de l’ensemble des emprunts contractés par l’État central, les
7:8
83
collectivités territoriales et les organismes de Sécurité sociale.
93
07
83
T:
Facteur permissif du développement économique d’une Nation, un niveau trop élevé d’épargne est pour
TA
ET
autant susceptible de freiner la dynamique de la croissance.
-S
S
LE
CIA
SO
ET
S
UE
IQ
OM
II. Mais trop d’épargne peut constituer un frein à la croissance
ON
EC
S
consommation des ménages depuis plus de 15 ans. Cette dynamique a été particulièrement remarquable au
ES
NC
d’éviter une récession trop sévère face à une contribution lourdement négative de l’investissement (qui s’est
S
DE
fortement replié suite à la crise financière des subprimes). Depuis 2009, cette dynamique se maintient bien
TE
que plus faiblement, le pouvoir d’achat évalué par unité de consommation se repliant en 2012 et 2013.
UL
AC
L’analyse keynésienne considère que la dépense de consommation des ménages – et non leur épargne –
:F
om
constitue un moteur déterminant de la croissance. Un niveau trop élevé (un excès ?) d’épargne est analysé
x.c
rvo
comme une faiblesse de la dépense de consommation, amoindrissant les perspectives de débouchés des
ola
ch
entreprises et donc leurs perspectives de croissance. La contraction de la demande effective conduit les
1.s
uh
entreprises à réduire les volumes produits ainsi que leur demande de travail, contribuant à dégrader la
situation sur le marché du travail.
Enfin, l’efficacité des politiques de relance keynésienne est largement basée sur la dynamique de la
consommation. Rappelons que la variation de l’une des composantes autonomes de la demande globale
permet d’enclencher le multiplicateur keynésien. La valeur du multiplicateur est d’autant plus forte que la
propension marginale à épargner des ménages est faible. L’efficacité d’une politique de relance est donc
conditionnée par les choix d’allocation du revenu courant des ménages entre consommation et épargne.
Le rapport des députés K. Berger et D. Lefebvre, rendu au 1er ministre en avril 2013 et intitulé Dynamiser
l’épargne financière des ménages pour financer l’investissement et la compétitivité, témoigne des
problématiques étroitement liées de l’épargne des ménages et de la compétitivité de l’économie française.
Parmi dix recommandations principales, ce rapport souligne la nécessité de renforcer les incitations fiscales
à l’épargne longue et d’orienter massivement cette dernière vers les entreprises et plus spécifiquement les
PME et les ETI.
7
88
55
consommation des ménages français, avec une tendance accrue à la constitution d’une épargne de
62
52
précaution et de prévoyance. Les principaux facteurs d’incertitude sont les suivants : situation de croissance
3:1
.17
économique très faible et taux de chômage élevé, risques déflationnistes conjuguées à des politiques de
.24
déflation salariale au sein de la zone euro, austérité budgétaire, incertitudes relatives au niveau des
50
1.2
pensions de retraite, etc.
7:4
47
De surcroît, un redémarrage de la croissance suppose – dans ce cas – que les dépenses de consommation
25
88
des ménages se reportent majoritairement sur des produits fabriqués en France. La question de l’équilibre
7:8
83
entre consommation et épargne rejoint donc directement les débats relatifs à la perte de compétitivité de
93
07
l’économie française.
83
T:
Dans un contexte de très vive concurrence sur le plan mondial, le phénomène de dumping social pèse sur la
TA
ET
progression du pouvoir d’achat et semble accentuer le dualisme du marché du travail (creusement des
-S
S
écarts de revenu, recours massif aux contrats précaires, augmentation concomitante du nombre de
LE
CIA
« travailleurs pauvres »…). Le contexte déflationniste actuel plaide en faveur d’une logique de stimulation de
SO
la demande, qui soit toutefois compatible avec le renforcement de la compétitivité de l’économie française.
ET
S
UE
L’épargne des ménages se retrouve ainsi au cœur de l’équilibre macroéconomique.
IQ
OM
ON
EC
S
Conclusion
UE
IQ
ID
R
JU
Synthèse La situation actuelle de l’économie française souligne avec force la complexité des relations qui
ES
s’établissent entre le taux d’épargne des ménages et les grands équilibres macroéconomiques
NC
IE
(croissance, emploi, financement des comptes publics, etc.). Les économistes évoquent
SC
S
tout en étant compatible avec des perspectives de débouchés suffisantes pour les entreprises.
UL
AC
Thème Comme précisé supra, la France doit mobiliser les outils nécessaires afin d’orienter l’épargne
:F
d’ouverture
om
des ménages vers des supports « longs » de financement. Le gouvernement dispose, avec la
x.c
fiscalité, d’un puissant levier pour orienter les économies des français. Les mesures prises
rvo
ola
développement durable.
SUJET N°2
CROISSANCE ET INNOVATION
7
88
55
62
ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU SUJET
52
3:1
.17
.24
¾ Nature du sujet
50
1.2
7:4
Le sujet met en relation directe deux concepts A et B par l’intermédiaire de la conjonction de coordination
47
25
« et ». Le « et » impose d’envisager uniquement la nature des relations/liens qui unissent les deux concepts.
88
7:8
La formulation de la problématique suppose de trouver le verbe qui exprime le plus justement possible la
83
93
nature des liens qui unissent les 2 concepts.
07
83
T:
TA
¾ Concepts-clés : la croissance, l’innovation
ET
-S
La croissance : Pour F. Perroux, « la croissance est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
S
LE
périodes longues, d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global en termes réels ».
CIA
SO
L’indicateur privilégié de la croissance économique est le PIB évalué à prix constants.
ET
L’innovation : terme popularisé par Schumpeter, l’innovation désigne la transformation d’une invention ou
S
UE
d’une découverte en processus aboutissant à la mise au point de nouveaux produits ou de nouveaux
IQ
OM
procédés de fabrication.
ON
EC
NB : une catégorie d’innovations de produit relève d’une logique particulière : les innovations portant sur les
ES
NC
financières sont toutefois à l’origine d’une forte instabilité des marchés financiers et donc de la croissance.
S
DE
TE
¾ Cadre spatio-temporel : non défini. Le sujet peut être appliqué à l’échelle mondiale, en exploitant les
UL
AC
principaux faits stylisés de la période contemporaine. Une attention particulière sera portée aux
:F
om
¾ Pourquoi ce sujet ?
ch
1.s
uh
Pistes d’analyse : les phénomènes observés de concentration géographique des activités innovantes et la
notion même de connaissance (considérée comme un bien économique à part entière) renouvellent les
approches en termes d’innovation. La concurrence mondiale accentue la nécessité pour les pays
occidentaux de maintenir leur « écart technologique » dans un contexte de rattrapage des pays émergents
(dont la liste s’allonge !).
¾ Difficultés du sujet
• La notion d’innovation ne se réduit pas au progrès technique (les innovations ne génèrent pas
nécessairement des gains de productivité).
• Il convient de traiter le sujet dans sa dimension internationale et ne pas se limiter au contexte d’une
économie fermée.
• Un sujet sur l’innovation ne se réduit pas aux apports (certes fondamentaux) de J.A. Schumpeter !!!
Introduction
Accroche « Les États-Unis ont une croissance plus dynamique que l’Europe ». Ainsi débute le rapport
intitulé Politique économique et croissance en Europe de P. Aghion, E. Cohen et J. Pisani-
Ferry (2006). D’après ces auteurs, ce différentiel de croissance serait largement imputable à
un écart de productivité, ce dernier résultant d’un déficit d’investissement de l’Europe dans
la production de nouveaux savoirs. Ainsi, la croissance américaine serait davantage
7
88
schumpétérienne ; celles des pays européens plus smithienne. Ces observations
55
62
permettent d’établir une corrélation étroite entre la dynamique de l’innovation et la
52
3:1
croissance économique.
.17
Éléments de Définie comme l’application commerciale ou industrielle d’une invention, l’innovation est un
.24
50
contextualisation facteur-clé de la croissance économique. Multidimensionnelle, nous nous arrêterons sur
1.2
7:4
et définitions deux formes particulières de l’innovation, à savoir celles qui affectent les produits et les
47
25
procédés de fabrication. Ces dernières permettent de diffuser dans l’économie un nouveau
88
7:8
progrès technique et génèrent d’importants gains de productivité.
83
93
Le sujet posé invite à identifier les liens qui existent entre les différentes formes de
07
83
l’innovation, leur rythme et la croissance économique que l’on peut définir comme
T:
TA
l’augmentation durable des richesses matérielles créées par un pays.
ET
-S
Problématique Quels liens peut-on établir entre la dynamique de l’innovation et les performances
S
LE
macroéconomiques des principaux pays industrialisés ainsi que des pays en voie de
CIA
SO
développement ? La diffusion internationale des connaissances, permise par la
ET
mondialisation, profite-t-elle à l’ensemble des pays ?
S
UE
Annonce des Afin de répondre à cette problématique, nous soulignerons dans une première partie le rôle
IQ
OM
parties fondamental de l’innovation dans le processus de croissance. Puis, dans une seconde
ON
EC
partie, nous montrerons que la production de connaissance constitue un enjeu majeur des
S
Les théories de la croissance ainsi que les approches empiriques soulignent le rôle fondamental de
om
x.c
l’innovation. Ainsi, Ricardo et plus tardivement Solow considèrent que la diffusion d’un nouveau progrès
rvo
ola
technique permet de retarder l’avènement de l’« état stationnaire ». Dans une perspective plus empirique,
ch
1.s
les travaux de Carré, Dubois et Malinvaud (traitant de la croissance française sur la période 1951-1969)
uh
mettent en évidence un résidu de 50% que les auteurs attribuent en partie à l’influence du progrès
technologique.
L’investissement est le support de l’innovation : à court terme, l’investissement technologique permet
d’enclencher le multiplicateur keynésien, générant une augmentation de la production nationale et des
créations d’emplois. A moyen et long terme, l’innovation engendre une dynamique de croissance précisée
notamment par l’analyse de Schumpeter. Ce dernier attribue les cycles longs de croissance (cycles de
Kondratieff) à la diffusion d’innovations génériques, à l’origine des grandes révolutions industrielles.
Le progrès technologique est source de gains de productivité. Dans la mesure où ces derniers sont partagés
de façon équilibrée entre les entreprises et les salariés, une croissance durable peut être obtenue. Le
fordisme en est une illustration. Ce mode de régulation socio-économique a permis d’assurer simultanément
la progression de la production et celle de la demande au lendemain de la 2nde Guerre mondiale. A contrario,
une croissance associée à des gains de productivité limités risque de s’essouffler. La faiblesse des gains de
productivité ne permet pas de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, d’où une relative atonie de la
dépense de consommation. La dégradation des perspectives de débouchés conduit les entreprises à réviser
à la baisse les niveaux de production ainsi que leur demande de travail.
Le rôle fondamental de la productivité est également souligné par les trajectoires contemporaines de
croissance des grands pays industrialisés. Ainsi, le creusement de l’écart de croissance entre les États-Unis
et l’Europe – à compter de la 2nde moitié des années 1990 – s’expliquerait par un écart de productivité. Celui-
ci serait lui-même imputable à un écart d’investissement dans l’économie du savoir, appréhendé par la
somme des dépenses consacrées à la R&D, l’enseignement supérieur et les logiciels.
ÉDITIONS CORROY B.P. 8 - 83560 RIANS - 04.94.80.57.25 - www.editions-corroy.fr
COLLECTION TOUT-EN-TÊTE
19
DISSERTATION ÉCONOMIQUE AUX CONCOURS
SUJET N°2
CROISSANCE ET INNOVATION
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ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU SUJET
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¾ Nature du sujet
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Le sujet met en relation directe deux concepts A et B par l’intermédiaire de la conjonction de coordination
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« et ». Le « et » impose d’envisager uniquement la nature des relations/liens qui unissent les deux concepts.
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La formulation de la problématique suppose de trouver le verbe qui exprime le plus justement possible la
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nature des liens qui unissent les 2 concepts.
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¾ Concepts-clés : la croissance, l’innovation
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La croissance : Pour F. Perroux, « la croissance est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
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périodes longues, d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global en termes réels ».
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SO
L’indicateur privilégié de la croissance économique est le PIB évalué à prix constants.
ET
L’innovation : terme popularisé par Schumpeter, l’innovation désigne la transformation d’une invention ou
S
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d’une découverte en processus aboutissant à la mise au point de nouveaux produits ou de nouveaux
IQ
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procédés de fabrication.
ON
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NB : une catégorie d’innovations de produit relève d’une logique particulière : les innovations portant sur les
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financières sont toutefois à l’origine d’une forte instabilité des marchés financiers et donc de la croissance.
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¾ Cadre spatio-temporel : non défini. Le sujet peut être appliqué à l’échelle mondiale, en exploitant les
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principaux faits stylisés de la période contemporaine. Une attention particulière sera portée aux
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¾ Pourquoi ce sujet ?
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Pistes d’analyse : les phénomènes observés de concentration géographique des activités innovantes et la
notion même de connaissance (considérée comme un bien économique à part entière) renouvellent les
approches en termes d’innovation. La concurrence mondiale accentue la nécessité pour les pays
occidentaux de maintenir leur « écart technologique » dans un contexte de rattrapage des pays émergents
(dont la liste s’allonge !).
¾ Difficultés du sujet
• La notion d’innovation ne se réduit pas au progrès technique (les innovations ne génèrent pas
nécessairement des gains de productivité).
• Il convient de traiter le sujet dans sa dimension internationale et ne pas se limiter au contexte d’une
économie fermée.
• Un sujet sur l’innovation ne se réduit pas aux apports (certes fondamentaux) de J.A. Schumpeter !!!
Introduction
Accroche « Les États-Unis ont une croissance plus dynamique que l’Europe ». Ainsi débute le rapport
intitulé Politique économique et croissance en Europe de P. Aghion, E. Cohen et J. Pisani-
Ferry (2006). D’après ces auteurs, ce différentiel de croissance serait largement imputable à
un écart de productivité, ce dernier résultant d’un déficit d’investissement de l’Europe dans
la production de nouveaux savoirs. Ainsi, la croissance américaine serait davantage
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schumpétérienne ; celles des pays européens plus smithienne. Ces observations
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permettent d’établir une corrélation étroite entre la dynamique de l’innovation et la
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croissance économique.
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Éléments de Définie comme l’application commerciale ou industrielle d’une invention, l’innovation est un
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contextualisation facteur-clé de la croissance économique. Multidimensionnelle, nous nous arrêterons sur
1.2
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et définitions deux formes particulières de l’innovation, à savoir celles qui affectent les produits et les
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procédés de fabrication. Ces dernières permettent de diffuser dans l’économie un nouveau
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progrès technique et génèrent d’importants gains de productivité.
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Le sujet posé invite à identifier les liens qui existent entre les différentes formes de
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l’innovation, leur rythme et la croissance économique que l’on peut définir comme
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l’augmentation durable des richesses matérielles créées par un pays.
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Problématique Quels liens peut-on établir entre la dynamique de l’innovation et les performances
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LE
macroéconomiques des principaux pays industrialisés ainsi que des pays en voie de
CIA
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développement ? La diffusion internationale des connaissances, permise par la
ET
mondialisation, profite-t-elle à l’ensemble des pays ?
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Annonce des Afin de répondre à cette problématique, nous soulignerons dans une première partie le rôle
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parties fondamental de l’innovation dans le processus de croissance. Puis, dans une seconde
ON
EC
partie, nous montrerons que la production de connaissance constitue un enjeu majeur des
S
Les théories de la croissance ainsi que les approches empiriques soulignent le rôle fondamental de
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l’innovation. Ainsi, Ricardo et plus tardivement Solow considèrent que la diffusion d’un nouveau progrès
rvo
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technique permet de retarder l’avènement de l’« état stationnaire ». Dans une perspective plus empirique,
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les travaux de Carré, Dubois et Malinvaud (traitant de la croissance française sur la période 1951-1969)
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mettent en évidence un résidu de 50% que les auteurs attribuent en partie à l’influence du progrès
technologique.
L’investissement est le support de l’innovation : à court terme, l’investissement technologique permet
d’enclencher le multiplicateur keynésien, générant une augmentation de la production nationale et des
créations d’emplois. A moyen et long terme, l’innovation engendre une dynamique de croissance précisée
notamment par l’analyse de Schumpeter. Ce dernier attribue les cycles longs de croissance (cycles de
Kondratieff) à la diffusion d’innovations génériques, à l’origine des grandes révolutions industrielles.
Le progrès technologique est source de gains de productivité. Dans la mesure où ces derniers sont partagés
de façon équilibrée entre les entreprises et les salariés, une croissance durable peut être obtenue. Le
fordisme en est une illustration. Ce mode de régulation socio-économique a permis d’assurer simultanément
la progression de la production et celle de la demande au lendemain de la 2nde Guerre mondiale. A contrario,
une croissance associée à des gains de productivité limités risque de s’essouffler. La faiblesse des gains de
productivité ne permet pas de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, d’où une relative atonie de la
dépense de consommation. La dégradation des perspectives de débouchés conduit les entreprises à réviser
à la baisse les niveaux de production ainsi que leur demande de travail.
Le rôle fondamental de la productivité est également souligné par les trajectoires contemporaines de
croissance des grands pays industrialisés. Ainsi, le creusement de l’écart de croissance entre les États-Unis
et l’Europe – à compter de la 2nde moitié des années 1990 – s’expliquerait par un écart de productivité. Celui-
ci serait lui-même imputable à un écart d’investissement dans l’économie du savoir, appréhendé par la
somme des dépenses consacrées à la R&D, l’enseignement supérieur et les logiciels.
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21
DISSERTATION ÉCONOMIQUE AUX CONCOURS
3
54
04
redéploiement des activités productives à l’échelle mondiale s’est appuyé sur un vaste mouvement
63
52
d’innovations financières. Si ces dernières ont facilité les opérations de financement international, ces
3:1
.17
nouveaux produits financiers ont également contribué au développement exponentiel des opérations
.24
spéculatives à l’échelle mondiale, au détriment des pays les plus fragiles.
50
1.2
Conjuguée à la révolution des technologies de l’information et de la communication (TIC), la diffusion des
7:4
47
innovations portée par une mondialisation libérale devait conduire (selon la thèse du « village global » de Mc
25
88
Luhan) à une homogénéisation des territoires et une convergence des niveaux de développement à l’échelle
7:8
83
mondiale. Or force est de constater que la mondialisation accentue les phénomènes de concentration
93
07
géographique des activités économiques, creusant les écarts de développement économique entre les
83
T:
grandes régions du monde. Ce phénomène d’agglomération spatiale est très nettement marqué pour les
TA
ET
activités innovantes.
-S
S
La compétitivité des entreprises et, au-delà, celle des Nations reposent fondamentalement sur les capacités
LE
CIA
à créer et à utiliser les connaissances. Ces capacités conditionnent largement les performances en termes
SO
de croissance, de revenus et de création d’emplois. L’attention portée à la production de savoirs s’explique
ET
S
UE
également par les caractéristiques particulières de la connaissance. Cette dernière est un bien public, les
IQ
principes de rivalité et d’exclusion par les prix ne s’appliquant pas. Le rendement social de la production de OM
ON
savoirs est de surcroit très élevé, du fait de l’existence de fortes externalités technologiques.
EC
S
UE
IQ
ID
R
JU
ES
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À l’échelle d’un pays, les innovations technologiques modifient l’équilibre des différents secteurs en termes
:F
om
de valeur ajoutée créée et d’emplois (principe de destruction-créatrice de Schumpeter). L’impact des gains
x.c
rvo
de productivité sur l’emploi est complexe et mérite une attention particulière. D’après la théorie du
ola
ch
déversement d’A. Sauvy, si le progrès technique détruit des emplois à court terme, il est créateur net
1.s
uh
d’emploi à moyen et long terme. En effet, les emplois détruits dans un secteur sont compensés par ceux qui
se créent ailleurs. Les emplois se déversent donc d’un secteur à l’autre. Ainsi, le développement des TIC a
facilité le recentrage des entreprises sur leur cœur de métier, avec la possibilité d’externaliser des fonctions
considérées comme secondaires (entretien, sécurité, comptabilité, etc.). Ces nouvelles technologies ont
conduit à la destruction d’emplois dans le secteur industriel et ont accompagné les créations d’emploi dans
le secteur tertiaire.
La théorie d’A. Sauvy suppose toutefois une adaptation rapide des qualifications des individus. Or, le
progrès technique peut-être source de chômage structurel et se traduire par une obsolescence accélérée
des qualifications des travailleurs. Ainsi, le progrès technique s’accompagne d’une exigence accrue en
termes de qualification de la main d’œuvre. Il est dit « biaisé » en faveur du travail qualifié, ce qui contribue à
la destruction de postes de travail peu qualifiés.
Sur le plan international, la diffusion des technologies contraint les pays occidentaux à maintenir un « écart
technologique » (Posner) à l’égard notamment des grandes puissances émergentes. Bien que son impact
soit difficile à quantifier, la concurrence étrangère a contribué à la baisse de l’emploi industriel en France. Au
cours de ces dernières années, 10 à 15% des destructions d’emploi seraient liées à la concurrence des pays
émergents qui rattrapent leur retard technologique. Cette concurrence mondiale explique non seulement la
progression des délocalisations des sites industriels mais également des choix d’implantation de nouveaux
sites – dont des activités de R&D – dans ces pays à bas coûts. Le phénomène évoqué supra de polarisation
des activités innovantes, sous forme de clusters ou de pôles de compétitivité pour la France, s’observe
également au Brésil, en Inde (on pense ici à Bangalore), à Taïwan ou en Chine.
3
54
04
la faiblesse de sa croissance économique et à un chômage de masse (le taux de chômage européen a
63
52
atteint près de 10% en 2013), l’Europe a placé au cœur de ses préoccupations le renforcement de sa
3:1
.17
capacité d’innovation. Annoncée dans le contexte récessif de l’année 2010, la stratégie Europe 2020 définit
.24
50
des objectifs et déploie des actions à l’échelle de l’Union Européenne afin d’encourager la transition vers
1.2
une croissance « intelligente, durable et inclusive ». Dotée toutefois de moyens limités, la politique
7:4
47
européenne de R&D trouve des prolongements au niveau des politiques nationales. La France a lancé
25
88
depuis 2004 une nouvelle politique industrielle afin de mobiliser les facteurs clefs de la compétitivité, au
7:8
83
premier rang desquels figure la capacité d’innovation. Cette nouvelle politique privilégie trois axes
93
07
essentiels : la concentration des aides publiques sur l’innovation dans les secteurs de haute technologie, le
83
T:
TA
renforcement des coopérations entre tous les acteurs de l’innovation industrielle (acteurs publics et privés,
ET
-S
au niveau intra ou intersectoriel) et le lancement des pôles de compétitivité. La politique industrielle est
S
LE
complétée par des mesures « horizontales » telles que la création de la Banque publique d’investissement,
CIA
le crédit d’impôt-recherche, le crédit d’impôt compétitivité emploi ou encore le Pacte de responsabilité du
SO
ET
président F. Hollande.
S
UE
IQ
OM
ON
EC
S
UE
IQ
Conclusion
ID
R
JU
ES
Synthèse Depuis la 1re révolution industrielle, l’innovation – par la mise en valeur de nouvelles
NC
IE
maîtrise des nouvelles technologies. En outre, les caractéristiques particulières des activités de
UL
AC
Thème Pour parvenir à une «croissance intelligente», l'Union Européenne doit devenir plus
ola
d’ouverture performante dans les trois domaines suivants : la société numérique, la recherche et
ch
1.s
SUJET N°3
L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE AU SEIN DE LA ZONE EURO
3
54
04
63
52
¾ Nature du sujet
3:1
.17
Sujet de type « analyse ». La difficulté repose sur le choix – et la justification – d’un angle d’analyse qui
.24
50
permettra de problématiser le sujet.
1.2
7:4
47
25
¾ Concepts-clés : l’austérité budgétaire, la zone euro
88
7:8
Zone euro : La zone euro est constituée par 18 pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme
83
93
monnaie nationale. En reprenant les critères d’intégration régionale de Balassa, la zone euro peut être
07
83
T:
qualifiée d’Union économique et monétaire.
TA
ET
L’austérité budgétaire est mise en œuvre dans le cadre d’une politique budgétaire restrictive, s’appuyant
-S
sur une hausse des prélèvements obligatoires et/ou une baisse des dépenses publiques. Il s’agit par nature
S
LE
IA
d’une politique susceptible de freiner la croissance économique à court terme.
C
SO
ET
S
NB : Attention à ne pas confondre dette publique et déficit public.
UE
IQ
OM
La dette publique est la dette de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés par l’État (exemple
ON
EC
des obligations d’État ou des bons du Trésor), ainsi que celles des collectivités territoriales et des
S
UE
Le déficit public est un solde annuel négatif entre des ressources et des dépenses, les ressources étant
ID
R
JU
inférieures aux dépenses (déficit budgétaire ou déficit de toutes les administrations publiques par exemple).
ES
NC
Pour combler ce déficit et payer toutes les dépenses prévues, les administrations publiques doivent
IE
¾ Cadre spatio-temporel : Non défini. Les éléments de réponse apportés à la question ci-dessous
UL
AC
(« Pourquoi ce sujet ? ») contribuent à expliquer le contexte spatial imposé par le sujet. Le contexte
:F
om
temporel choisi est celui de l’après 2nde GM jusqu’à nos jours. Cette période historique permet notamment
x.c
rvo
d’évoquer l’âge d’or de la régulation keynésienne, puis sa remise en cause avec la montée en puissance
ola
¾ Pourquoi ce sujet ?
Pistes d’analyse : Sujet d’actualité qui se pose plus particulièrement dans le contexte de la gestion de sortie
de crise des dettes souveraines des pays membres de la zone euro. La question qui se pose est celle de
l’absence de soutenabilité des finances publiques de la France et d’autres Nations européennes.
Remarquons que cette problématique pourrait être étendue à d’autres grands pays tels que les États-Unis et
le Japon. Rappelons que d’après l’INSEE, « la soutenabilité des finances publiques correspond à la situation
d'un État dont la solvabilité est assurée sans qu'il ait particulièrement besoin d'ajuster sa politique budgétaire
dans l'avenir ».
¾ Difficultés du sujet
• Ne pas rester dans un schéma purement keynésien.
• L’austérité budgétaire en Europe ne date pas de la crise des dettes souveraines. C’est un fil conducteur
de la construction économique européenne.
1
Seuls les intérêts de la dette sont inscrits dans le budget comme une charge (une dépense).
Introduction
Accroche Le creusement massif des déficits budgétaires suite à la récession de 2009 et la brutale
augmentation des dettes des États qui en a résulté posent un problème de soutenabilité des
finances publiques au sein de la zone euro.
Éléments de Cinq années de crise économique ont conduit à l’explosion des dettes souveraines de la
contextualisation zone euro, en dépit de l’austérité budgétaire amorcée dès 2011, sous l’impact mécanique
et définitions de l’effet « boule de neige » de la dette publique. Le terme d’austérité budgétaire est utilisé
3
54
afin de désigner une politique budgétaire restrictive, basée sur l’augmentation des impôts
04
63
et/ou la baisse des dépenses publiques. L’austérité budgétaire a des effets récessifs à court
52
3:1
terme, comme le souligne la pensée keynésienne.
.17
.24
Problématique Quels sont les effets vertueux escomptés d’une politique de rigueur budgétaire ? Quelles
50
1.2
sont les conditions de son efficacité ? A contrario, l’austérité budgétaire ne présente-t-elle
7:4
47
pas des risques importants dans un contexte de croissance très affaiblie et de taux de
25
88
chômage élevé ? Au total, quels sont les enjeux de l’austérité budgétaire ?
7:8
83
Annonce des Afin de répondre à cette problématique, nous évoquerons dans une première partie les
93
07
parties objectifs et les effets vertueux escomptés de l’austérité budgétaire. Dans une seconde
83
T:
partie, nous soulignerons la réorientation nécessaire des politiques budgétaires en ce début
TA
ET
de XXIe siècle.
-S
S
LE
CIA
SO
ET
S
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I. L’austérité budgétaire : objectifs et effets vertueux escomptés OM
ON
EC
Les objectifs principaux peuvent être la lutte contre l’inflation et/ou la restauration de l’équilibre des finances
ID
R
JU
publiques.
ES
La politique budgétaire est le principal instrument de régulation conjoncturelle. Keynes lui assigne des vertus
NC
IE
pro-cycliques : une politique budgétaire expansive (permise par une augmentation des dépenses publiques
SC
S
et/ou une réduction des impôts) engendre un effet multiplicateur qui autorise une relance de la croissance et
DE
TE
des créations d’emplois. A contrario, une politique de rigueur budgétaire permet de lutter contre l’inflation, au
UL
AC
politiques de stop and go, utilisées au cours des Trente Glorieuses, illustre la régulation budgétaire
x.c
rvo
Si les années 1960 et la gestion du premier choc pétrolier soulignent l’utilisation contra-cyclique du déficit
ch
1.s
budgétaire (associée à des politiques monétaires accommodantes), la priorité donnée à la lutte contre
uh
l’inflation dès 1980 puis le respect des critères de convergence de Maastricht vont imposer la rigueur
budgétaire en Europe. Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) – contraignant les pays membres de la
zone euro – encadrera les conditions d’utilisation des politiques budgétaires nationales en limitant
respectivement le déficit public et la dette publique à 3% et 60% du PIB.
Cet encadrement de la politique budgétaire se justifie dans la mesure où des déficits budgétaires successifs
conduisent à une augmentation de la dette publique. Or, les risques liés à une dette publique « excessive »
sont nombreux. En premier lieu, l'augmentation de la dette s'accompagne tout d'abord de l'accroissement de
sa charge, ce qui réduit les marges de manœuvre futures de la politique budgétaire et sa capacité à exercer
une influence contracyclique à court terme. En second lieu, l'abondance de titres souverains peut conduire à
une éviction de l'investissement privé, dans la mesure où les emprunteurs publics et privés sont en
concurrence sur le marché des fonds prêtables. Ceci conduit à une hausse des taux d'intérêt :
l'augmentation de l'offre de titres publics peut conduire à une baisse des cours des obligations souveraines,
contraignant les États à offrir une rémunération supérieure pour attirer de nouveaux prêteurs. Cette hausse
peut au demeurant s'accentuer si les emprunteurs viennent à douter de la capacité de l'État à payer ses
échéances futures, ce qui conduit à une augmentation de la prime de risque.
La pensée libérale souligne également les effets pervers d’une dépense publique élevée. Elle décourage
l’initiative privée – par sa contrepartie en termes de prélèvements obligatoires – et crée des inefficacités
dans l’allocation des ressources. A titre d’exemple, les économistes de l’offre dénoncent les dépenses de
transfert (dont les minima sociaux) qui seraient à l’origine de « trappes à inactivité ».
3
54
04
taux d’intérêt qui est favorable au redémarrage de l’investissement des entreprises et des ménages. Par
63
52
ailleurs, l’austérité budgétaire – parce qu’elle réduit les risques inflationnistes - autorise l’assouplissement de
3:1
.17
la politique monétaire de la BCE. La détente des taux d’intérêt au niveau de la zone euro limite les risques
.24
d’appréciation du taux de change de l’euro, ce qui est favorable au maintien de la compétitivité-prix des
50
1.2
économies européennes. Cette appréciation de l’euro s’expliquerait a contrario par un niveau relativement
7:4
47
élevé des taux d’intérêt européens par rapport aux autres grandes places financières. Enfin, la baisse du
25
88
niveau des prélèvements obligatoires (rendue possible par la contraction des dépenses publiques) relance
7:8
83
l’activité par différents canaux. Comme l’enseigne la courbe de Laffer, la baisse des taux d’imposition
93
07
encourage l’activité économique, permettant à l’État de récolter un montant plus élevé de recettes fiscales
83
T:
(selon l’adage « trop d’impôts tue l’impôt »). L’augmentation du revenu courant disponible des ménages
TA
ET
stimule leur dépense de consommation et freine la constitution d’une épargne de précaution qui se justifierait
-S
S
par le relèvement anticipé de la fiscalité (comportement ricardien de consommation et d’épargne).
LE
CIA
Au total, l’austérité budgétaire permet un redémarrage de la croissance et réduit se faisant le risque d’effet
SO
« boule de neige » de la dette publique. Le remboursement de la dette publique représentant une ponction
ET
S
UE
moins forte sur les recettes fiscales à venir, l’État retrouve des marges de manœuvre dans ses choix
IQ
d’affectation budgétaire. OM
ON
EC
S
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ID
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ES
II. Une réorientation nécessaire des politiques budgétaires des pays membres de la zone
NC
IE
euro
SC
S
DE
TE
A. L’austérité budgétaire : une arme inefficace dans un contexte macroéconomique très dégradée
UL
AC
La gestion gouvernementale de la crise des dettes souveraines de la zone euro a essentiellement reposé
:F
om
sur des politiques budgétaires restrictives, l’objectif étant la restauration des finances publiques à court
x.c
rvo
terme et le renforcement de la compétitivité à moyen et long terme. Menées dès 2011 (c’est-à-dire en début
ola
ch
de période de sortie de crise) et se durcissant en 2012, l’austérité budgétaire « excessive » a freiné l’activité,
1.s
uh
fédéralisme budgétaire et fiscal. A l’heure actuelle, le budget communautaire n’atteint que 1,1% du PIB
européen comparé à 20% pour le budget fédéral américain. Enfin, la synchronisation limitée des
conjonctures économiques pose des problèmes redoutables aux instances européennes, accentuant les
risques d’un policy-mix inadapté à certains contextes nationaux.
3
54
04
la paupérisation de toute une frange de la population.
63
52
Défini dans le contexte récessif de la crise financière des subprimes, la Stratégie Europe 2020 réaffirme la
3:1
.17
volonté de l’Union Européenne de faire évoluer son modèle de croissance vers une « croissance intelligente,
.24
durable et inclusive ». La croissance inclusive signifie une croissance qui profite à tous, qui ne génère pas
50
1.2
d’exclusion. Cette stratégie européenne suppose une action volontariste des États afin d’actionner des
7:4
47
leviers structurels de croissance qui permettront de renforcer notre capacité d’innovation – notamment en
25
88
matière de croissance verte – et d’élever les taux d’emploi.
7:8
83
Le courant de la croissance endogène réhabilite le rôle des pouvoirs publics par des actions de nature
93
07
structurelle. Les dépenses publiques doivent être orientées vers les quatre moteurs principaux de la
83
T:
croissance : l’investissement des entreprises dans le capital physique, les dépenses de R&D, le capital
TA
ET
humain et le capital public. D’après Barro, ce dernier correspond aux infrastructures de communication et de
-S
S
transport, mais également aux investissements publics dans les secteurs de l’éducation et de la recherche.
LE
CIA
Le capital public exerce une influence positive sur la productivité du secteur privé par la fourniture
SO
d’infrastructures, la contribution à la formation ou à l’entretien du capital humain et la garantie des droits de
ET
S
UE
propriété.
IQ
Cette réorientation des dépenses publiques est particulièrement rentable dans la mesure où ces leviers de OM
ON
croissance sont à l’origine de fortes externalités positives. Dans cette optique, l’impôt destiné à financer ces
EC
investissements publics a une rentabilité élevé et n’est plus considéré comme ayant un unique effet
S
UE
IQ
désincitatif à l’égard du secteur privé. En renforçant les performances macroéconomiques à moyen et long
ID
R
terme, cette réorientation de la politique budgétaire autorise un rétablissement progressif des comptes
JU
ES
publics : la croissance génère des recettes fiscales et – par les emplois créés – réduit mécaniquement le
NC
IE
montant des dépenses publiques orientées vers le maintien de la cohésion sociale. L’objectif visé est alors
SC
celui de la justice distributive, résumé par l’adage « à chacun selon ses besoins ».
S
DE
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x.c
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Conclusion
ch
1.s
uh
Synthèse L’austérité budgétaire généralisée est-elle un choix judicieux comme outil de sortie de crise des
dettes souveraines de la zone euro ? Pourquoi les autorités européennes et le Fonds
Monétaire International, ont-ils préconisé de telles politiques alors que la croissance et le
marché du travail étaient très dégradés ?
Portée par le renouveau de l’idéologie libérale, la rigueur budgétaire est conçue comme un
outil indispensable à la restauration de la compétitivité des entreprises et au renforcement de la
croissance à moyen terme. Pour autant, dans un contexte de très forte concurrence à l’échelle
mondiale, ne serait-il pas préférable de repenser les logiques d’action budgétaire afin de
renforcer le potentiel de croissance de nos économies ? Ces questionnements multiples relatifs
à l’efficacité de la politique budgétaire soulignent l’actualité brulante du sujet.
Thème Reprenant les travaux de Mundell, la zone euro ne répond pas aux caractéristiques d’une zone
d’ouverture monétaire optimale. Conçus comme des mécanismes d’ajustement suite à un choc
asymétrique, la mobilité du travail est limitée au sein de la zone euro et la flexibilité des salaires
réels est associée à des risques récessifs. Seuls restent les transferts budgétaires assurés par
un budget supranational. Le constat demeure celui d’un déficit de gouvernance économique
européenne.
3
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9
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…
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1.s
uh
SUJET N°4
LA CROISSANCE EST-ELLE UNE CONDITION NÉCESSAIRE ET
SUFFISANTE DU RETOUR AU PLEIN EMPLOI ?
3
54
04
63
52
3:1
.17
.24
50
1.2
¾ Nature du sujet
7:4
47
Sujet de type « discussion » où la problématique est explicite. Le sujet est composé de deux concepts-clés
25
88
qui imposent un développement basé sur les liens s’établissant entre ces deux derniers. Rappel : la difficulté
7:8
83
de ce type de sujet consiste à préciser la problématique sans reprendre son intitulé sous une forme
93
07
déguisée.
83
T:
TA
ET
¾ Concepts-clés : la croissance, le plein emploi
-S
S
LE
Croissance : se reporter au sujet 2
CIA
Plein emploi : caractérise une situation où toute la main d’œuvre désireuse de travailler pour le taux de
SO
ET
salaire en vigueur sur le marché du travail occupe un emploi. La seule forme de chômage qui peut exister
S
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n’est que transitoire, liée aux changements d’emploi des salariés. On évoque à ce propos un chômage
IQ
OM
incompressible (ou frictionnel).
ON
NB : L’emploi peut être défini comme un poste de travail permettant de percevoir un revenu au titre de l’activité
EC
effectuée.
S
UE
IQ
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¾ Cadre spatio-temporel : non défini. Le sujet peut être appliqué aux pays de l’OCDE (un éclairage
JU
ES
particulier peut être apporté concernant l’économie française), en proposant une perspective historique
NC
de l’après 2nde G.M. jusqu’à nos jours. Cette période permet de couvrir le plein emploi des Trente
IE
SC
Glorieuses, puis la détérioration durable du marché du travail au cours des Trente Piteuses.
S
DE
TE
UL
¾ Pourquoi ce sujet ?
AC
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Pistes d’analyse : Net ralentissement des créations d’emplois depuis la crise financière des subprimes dans
x.c
un contexte de croissance très affaiblie. L’accélération des destructions d’emplois dans le secteur industriel
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ola
– notamment en France – interpelle plus particulièrement les pouvoirs publics. Si le sujet a une actualité
ch
1.s
immédiate évidente, il ne faut pas oublier que différents pays, dont la France, essaient de lutter contre un
uh
¾ Difficultés du sujet : Ne pas confondre emploi et chômage même si ces deux termes sont étroitement
liés. Toute création d’emplois ne se traduit par une réduction équivalente du chômage (du fait notamment
des évolutions de la taille de la population active et de la productivité du travail).