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Raisonner

par récurrence 1
Pour reprendre contact
1 Avec un tableur
3n - 1 2un  1
a. Pour n Œ , un  b. Pour n Œ, un 1  et u0  - 1
3n  1 un
c. un 1  3un2 -  n - 1  1 ; u0  - 1 (n Œ

2 Calculs de termes d’une suite


a. u1  - 3 ; u2  - 2 ; u3  3 b. u1  5 ; u2  7 ; u3  11
c. u1  6 ; u2  - 2 ; u3  6 d. u1  2 ; u2  7 ; u3  12

3 Listes incomplètes
1. a. 1, 3, 9, 27, 81, 243, 729 b. 0, 1, 3, 7, 15, 31, 63 c. 1, 2, 6, 24, 120, 720, 5 040
2. a. Pour n Œ, un  3n b. Pour n Œ, un  2 n - 1 c. Pour n Œ, un  1 ¥ 2 ¥ 3 ¥ º ¥ n  n!

4 Jeu d’écriture
Pour n Œ, un  2n2 - n  2 ; un -1  2n2 - 5n  5 ; un  2  2n2  7n  8 ; u2 n  8n2 - 2n  2.

5 Suite et somme
n
5 49 1 1
1. u1  1 ; u2  ;u  . 2. Pour n  1, un 1 - un  . 3. Pour n  1, un  Â k2 .
4 3 36 ( n  1)2 k 1

Activité 1. Des conjectures


A. 1. 2.
C5 = 10
n Cn Sn S5 = 16

1 0 1
2 1 2
3 3 4
4 6 8

Chapitre 1. Raisonner par récurrence 1


3. Il semble que, pour n  1, on ait :
n n - 1
Cn 
2
Sn  2 n -1.
On aurait :
C6 = 15, S6 = 32
On a :
C6 = 15 et S6 = 31.

La conjecture portant sur Cn semble se vérifier, celle portant sur Sn est par contre incorrecte.
B. Pour n Œ, An  n2 - n  11.
1. Pour chaque valeur de n du tableau (0  n  10,
le nombre An ne semble que deux diviseurs à chaque fois : 1 et lui-même.
2. A11  112 - 11  11  112.
Le nombre A11 a quant à lui 3 diviseurs : 1, 11, 121 donc la conjoncture précédente est incorrecte.

Activité 2. D’une conjecture à une démonstration


1 1 1 1
A. 1. u6  º ;u  º
1¥ 2 6 ¥ 7 7 1¥ 2 7¥8
1 1 1
2. Pour n  1, un  º  .
1¥ 2  n - 1 ¥ n n ¥  n  1
n
1
3. Pour n  1, un  Â .
k 1 k ¥  k  1
7 8 n
B. 1. a. Conjectures : u7  ; u8  ; un  .
8 9 n 1
On ne peut pas être certain de ces résultats (activités précédentes).
6 1 6 1 49 7
b. Avec u6  , on a : u7  u6     donc : u7  .
7 7 ¥ 8 7 56 56 8
1 7 1 64 8
Ainsi, u8  u7     donc u8  . On obtient les résultats conjecturés.
8 ¥ 9 8 72 72 9
k 1 k 1 k k  2  1
2. a. Avec uk  , on a : uk 1  uk  donc uk 1   
k 1 k  1 ¥ ( k  2) k  1 k  1 ¥ ( k  2) k  1 ¥ ( k  2)
( k  1)2 k 1
soit uk 1   .
k  1 ¥ ( k  2) k  2
9
b. Pour k = 8, on obtient u9  .
10
10
c. Pour k = 9, on obtient u9  .
11
12 13 99 100
d. De u12  , on obtient u13  et de u99  on obtient u100  .
13 14 100 101
n
e. Pour n  1, un  .
n 1

Activité 3. D’une suite à une autre


4
x Π0 ; 6 , f x  5 - ; u  2, un 1  f un .
x 0
1. a. b. Il semble que, pour n  0, 2  un  4.

2. a. La fonction f est strictement croissante sur 0 ; 6 donc si 2  uk  4 , alors f 2  f uk   f  4 


soit 3  uk 1  4 donc 2  uk 1  4 .

2
b. L’affirmation est justifiée : en effet, 2  u0  4 donc 2  u1  4 donc 2  u2  4 donc …. Pour n  0, 2  un  4.
3. L’implication 2  v k  4 fi 2  v k 1  4 reste vraie mais puisque v 0 n’appartient pas à [2 ; 4], elle ne peut pas
s’appliquer pour la suite (vn).

TP1. Déterminer une formule explicite


1. a. Voir fichier sur le site Math’x.
b. Les points obtenus sont situés sur une parabole.
2. a. Pour n entier  0, un  f n  a n - n1n - n2 avec n1  0 et n2  12. f 1  - 11 € a  1.
Donc, pour n entier  0, il semble que : un  n2 - 12n.
b. Initialisation : pour n = 0, n2 - 12n  0 et u0  0 donc la propriété est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, uk  k 2 - 12k et montrons que uk 1  k  12 - 12 k  1  k 2 - 10k - 11.
On a : uk 1  uk  2k - 11  k 2 - 12k  2k - 11 donc uk 1  k 2 - 10k - 11.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est héréditaire donc, pour n entier  0, un  n2 - 12n.

TP2. Calculer la somme des cubes d’entiers


1. Voir fichier sur le site Math’x.
n n  1
2. a. Pour n entier  1, Vn  .
2
n2  n  12
b. Conjecture : pour n  1, Sn  Vn2  .
4
n2  n  12
3. Initialisation : pour n = 1,  1 et S1  1 donc la propriété est vraie pour n = 1.
4
k 2  k  12  k  12  k  22
Hérédité : supposons que pour un entier k  1, Sk  et montrons que Sk 1  .
4 4
k 2 k  12  4 k  13 k  12  k 2  4 k  1  k  12  k  22
On a : Sk 1  Sk   k  13  donc Sk 1   .
4 4 4
n2 ( n  1)2
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire donc, pour n entier  1, Sn  .
4
TP3. Étudier une suite de sommes
1. a. S3  1 ¥ 2  2 ¥ 1  3 ¥ 0 et S4  1 ¥ 3  2 ¥ 2  3 ¥ 1  4 ¥ 0.
b. Attention : il n’y a pas de relation de récurrence immédiate. Cependant, on a :
n 1 n
Sn 1  Âkn  1 - k   Âkn  1 - k 
k 1 k 1
n n n
n n  1
Sn 1  Â k n - k  k  Âk n - k  Âk  Sn  2
.
k 1 k 1 k 1
2.

3. a. b. Voir fichier sur le site Math’x. c. Conjecture :


la suite (Sn) semble croissante.

Chapitre 1. Raisonner par récurrence 3


4.

5. a. Voir question 1. b.
n n  1 n3 - n
b. On a : pour n entier  1, Sn 1  Sn  et on souhaite montrer que Sn  .
2 6
13 - 1
Initialisation : pour n = 1,  0 et S1  0 donc la propriété est vraie pour n = 1.
6
Hérédité : supposons que pour un entier k  1,
k3 - k k  13 - k  1 k k  1k  2 k 3  3k 2  2k
Sk  et montrons que Sk 1    .
6 6 6 6
k  k  1 k 3 - k k  k  1 k 3 - k  3k 2  3k k 3  3k 2  2 k
On a : Sk 1  Sk    donc Sk 1   .
2 6 2 6 6
n3 - n
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire donc, pour n entier  1, Sn  .
6
1 1
c. Posons f x   x 3 - x  pour x réel  1 · f ¢ x  3 x 2 - 1  0 sur 1;   .
6 6
La fonction f est donc strictement croissante sur 1;   donc la suite (Sn) est strictement croissante.

Exercices
ENTRAÎNEMENT

1 1. I Æ H Æ H Æ H Æ (H) 5 Initialisation : pour n = 0,  - 20 1  3  1 et u0  1


2. Impossibilité de gravir les marches s’il n’est pas donc la propriété est vraie pour n = 0.
capable d’atteindre la première ou s’il n’est pas capable Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
de passer d’une marche à la suivante. uk   - 2k 1  3 et montrons que uk 1   - 2k  2  3 .
On a : uk 1  - 2uk  9  - 2 - 2k 1  3  9
2 (A) et (B).
donc uk 1   - 2k  2 - 6  9   - 2k  2  3.
3 Voir corrigé en fin de manuel. Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
héréditaire donc, pour n entier  0, un   - 2n 1  3.
4 u0  0 ; u1  2 ; u2  2 2 ; u3  2 3 .
On émet la conjecture : pour n entier naturel, un  2 n . 6 1. v 0  0 ; v1  2 ; v2  6 ; v3  12.
Initialisation : pour n = 0, u0  0  2 0 donc la propriété 2. La formule v n  n n  1 semble valable pour les
est vraie pour n = 0. premiers termes. Démontrons-la par récurrence.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, Initialisation : pour n = 0, v 0  0 et 0 0  1  0 donc la
uk  2 k et montrons que uk 1  2 k  1. propriété est vraie pour n = 0.
On a : uk 1  4  uk2  4  4k  41  k  Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
donc uk 1  2 k  1. v k  k  k  1 et montrons que

Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est v k 1  k  1k  2  k 2  3k  2


héréditaire donc, pour n entier  0, un  ( n  1)2 . On a : v k 1  v k  2k  2  k k  1  2k  2  k 2  3k  2.

4
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est 10 Initialisation : pour n = 0, u0  2 Œ 1; 2 donc la
héréditaire donc, pour n entier  0, un  n n  1. propriété est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
7 1. a. Pour la suite (un) (u0  3 ; un 1  2un - 1) 1  uk  2 et montrons que 1  uk 1  2.
Initialisation : pour n = 0, u0  3 et 2 0 1  1  3 donc la On a : 1  uk  2 donc 1  uk  2 car la fonction
propriété est vraie pour n = 0. racine carrée est strictement croissante sur 1 ; 2. Ainsi
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, 1  uk 1  2  2.
uk  2 k 1  1 et montrons que uk 1  2 k  2  1. Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
On a : uk 1  2uk - 1  2 ¥ 2 k 1  2 - 1 héréditaire donc, pour n entier  0, 1  un  2 .
donc uk 1  2 k  2  1.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est 11 Initialisation : pour n = 0, u0  1  0 donc la pro-
héréditaire donc, pour n entier  0, un  2 n 1  1. priété est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
b. Pour la suite (vn) (v 0  1 ; v n 1  2v n  3)
uk  k et montrons que uk 1  k  1.
Initialisation : pour n = 0, v 0  1 et 2u0 - v 0  6 - 1  5
On a : uk 1  2uk - k  1  2k - k  1 donc uk 1  k  1.
donc la propriété est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
héréditaire donc, pour n entier  0, un  n.
2uk - v k  5 et montrons que 2uk 1 - v k 1  5 .
On a : 2uk 1 - v k 1  4uk - 2 - 2v k - 3  2 2uk - v k  - 5 12 1. Initialisation : pour n = 0, u0  1 02 donc la
 10 - 5  5. propriété est vraie pour n = 0.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
héréditaire donc, pour n entier  0, 2un - v n  5. uk k 2 et montrons que uk 1  k  12 .
2. Pour n entier naturel, v n  2un - 5 donc v n  2 n2 - 3. On a : uk 1  uk  2k  3 k 2  2k  3.
Puisque k 2  2k  3 k 2  2k  1 alors uk 1  k  12 .
8 Voir corrigé en fin de manuel.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
9 1. d4  2 ; d5  5 ; d6  9 ; d7  14. héréditaire donc, pour n entier  0, un n2 .
2. a. d6  d5  3  1 2. u0  1 ; u1  4 ; u2  9 ; u3  16º Il semblerait que,
d6  d5  4 pour n entier  0, un   n  12 .
Initialisation : pour n = 0,u0  1   0  12 donc la propriété
est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
uk   k  12 et montrons que uk 1   k  22 .
On a : uk 1  uk  2k  3  k 2  2k  1  2k  3
= k 2  4 k  4   k  22.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
héréditaire donc, pour n entier  0, un   n  12 .
b. dn 1  dn  n - 2  1
d n 1  d n  n - 1
13 1. Conjecture :
4 4 - 3
3. Initialisation : pour n = 4, d4  2  donc la pour n  4,
2
2 n  n2 .
propriété est vraie pour n = 4.
Hérédité : supposons que pour un entier k  4,
k  k - 3 k  1 k - 2
dk  et montrons que dk 1  .
2 2
k k - 3
On a : dk 1  dk  k - 1   k - 1
2
k k - 3  2k - 2 k 2 - k - 2 k  1k - 2 2. Dans , 2 x 2  x  12 € x 2 - 2 x - 1  0.
d k 1    . D  8 ; racines x1  1 - 2 ; x 2  1  2 .
2 2 2
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est Dans , 2 x 2  x  12 € x Œ -  ; x1 » x 2 ;   .
n n - 3
héréditaire donc, pour n entier  4, dn  . Dans , 2n2  n  12 € n  3.
2

Chapitre 1. Raisonner par récurrence 5


3. Initialisation : pour n = 4, 2 4  16 et 4 2  16 donc la La suite (vn) semble être une suite arithmétique de
propriété est vraie pour n = 4. 1
raison .
Hérédité : supposons que pour un entier k  4, 4
n
2 k  k 2 et montrons que 2 k 1   k  12 . Pour n Π, v n   1.
4
On a : 2 k 1  2 ¥ 2 k  2k 2   k  12 car k  3. 1 n8
2. Puisque v n un - 1  1 alors un   1 d’où un  .
vn n 4
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 4 et est
08
héréditaire donc, pour n entier  4, 2 n  n2 . 3. Initialisation : pour n = 0, u0  2 et  2 donc la
04
4. Non, voir tableau initial. propriété est vraie pour n = 0.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
14 Initialisation : pour n = 0, u0  4 0 - 1  0 est un k8 k9
multiple de 3. uk  et montrons que uk 1  .
k4 k5
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, 5u - 1 4 k  36 4 k  9 k  9
uk  4 k - 1 soit un multiple de 3 et montrons que uk 1 On a : uk 1  k    .
uk  3 4 k  20 4 k  5 k  5
est un multiple de 3. Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
On a : uk 1  4 k 1 - 1  4 ¥ 4 k - 1 n8
héréditaire donc, pour n Œ , un  .
 4Ê 4 k -1
ˆ  3  34 a  1 n4

Ámultiple
144444244444de 33˜
Ë  3 a , a Œ ¯ 19 1. Voir fichier sur le site Math’x.
donc uk 1 est un multiple de 3. n un vn
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est 0 2,00 – 1,00
héréditaire donc, pour n entier  0,un est un multiple de 3. 1 2,33 – 0,50
2 2,60 – 0,25
15 1. Pour n entier  0, an 1  an  2n.
3 2,78 – 0,13
2. Pour n entier  0, an  n2 - n  1?
4 2,88 – 0,06
Initialisation : pour n = 0, a0  1 et 02 - 0  1  1 donc la
5 2,94 – 0,03
propriété est vraie pour n = 0.
6 2,97 – 0,02
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
7 2,98 – 0,01
ak  k 2 - k  1 et montrons que
uk 1  k  12 - k  1  1  k 2  k  1. 8 2,99 0,00
On a : ak 1  ak  2k  k 2  k  1. 9 3,00 0,00
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est 10 3,00 0,00
héréditaire donc, pour n Œ , an  n2 - n  1. La suite (vn) semble être une suite géométrique de
1
raison .
-n n3 2
16 Pour n Π, un  et v n  .
n3 3 1n
Conjecture : pour n Œ, v n  -
2 
.
17 Voir corrigé en fin de manuel.
2. Pour n Œ, v n un - 1  un - 3 €
v -3
18 1. Voir fichier sur le site Math’x. un v n - 1  v n - 3 € un  n
vn - 1
n un vn n n
0 2,00 1
donc, pour n Œ, u  n
-  1
2  -3 3 

1
2 .
1 1,80 1,25 n n
-  - 1 1  
1 1
2 1,67 1,5 2 2
0
3 
3 1,57 1,75 1
4 1,50 2 Initialisation : pour n = 0, u  2 et 2  2 donc la
0 0
1  
5 1,44 2,25 1
propriété est vraie pour n = 0. 2
6 1,40 2,5
7 1,36 2,75 Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
1k 1 k 1
8
9
1,33
1,31
3
3,25 uk 
3 
2 et montrons que u 
k 1
3
2  .
1k 1 k 1
10 1,29 3,5 1
2 1
2 
6
k n n  1

5
3 1
2  -3 k 1
donc Sn 
2
 2 n 1 - 1.

2 Á3   
k Ê 1 ˆ k 1
22 1. a. 1!  1 ; 2 !  2 ; 3!  6 ; 4 !  24 ; 5!  120.
1   21
1
Ë 2 ˜¯ 3 
On a : uk 1  2   . b. Pour n Π,
k k 1 k 1
3  2 Á1   21
1 Ê 1 ˆ n  1! n  2  1 ¥ 2 ¥ º ¥ n  1 ¥ n  2  n  2!
2 1 Ë 2 ˜¯ 1
k
2. a. S1  1 ¥ 1!  1 ; S1  1  2 ¥ 2 !  5 et
1  
1
S1  5  3 ¥ 3!  23.
2
b. Initialisation : pour n = 1, S1  1 et 1  1! - 1  1 donc
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
1n la propriété est vraie pour n = 1.

héréditaire donc, pour n entier  0, un 


3
2 .  Hérédité : supposons que pour un entier k  1,
1n Sk  k  1! - 1 ; montrons que Sk 1  k  2! - 1.
1
2  On a :
n
Sk 1  Sk  k  1k  1!  k  1! - 1  k  1k  1!
20 Pour n entier  1, Sn  Â2k - 1.
k 1  k  1! 1  k  1 - 1  k  1! k  2 - 1  k  2! - 1.
1. Initialisation : pour n = 1, S1  1 et 12  1 donc la Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
propriété est vraie pour n = 1. héréditaire donc, pour n Œ , Sn  n  1! - 1.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, Sk  k 2
et montrons que Sk 1   k  12 . 23 1. a. Pour N = 4, S = 49 et pour N = 5, S = 129.
n
On a : Sk 1  Sk  2 k  1 - 1  k 2  2k  1 b. Sn  Â k 2k -1.
k 1
donc Sk 1   k  12 .
c. Pour n  1, Sn 1  Sn   n  12 n. (S1  1)
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
2. a.
héréditaire donc, pour n entier  1, un  n2 .
2. Preuve très visuelle puisque les différentes couleurs
correspondent aux nombres impairs.

21 Partie 1
n 0 1 2 3 4 5
u 1 3 6 11 20 37
S 1 4 10 21 41 78

Partie 2
1. Les valeurs de un et Sn pour n entier (de 0 à 5). b. R prend la valeur N - 12 n.
2. a. Afficher R.
n 0 1 2 3 4 5 3. a. Pour n  1, Sn  n - 1 2 n  1.
b. Initialisation : pour n = 1, S1  1 et 1 - 1 2 0  1  1
un – n 1 2 4 8 16 32
donc la propriété est vraie pour n = 1.
b. Pour n Œ , un - n  2 n donc un  n  2 n. Hérédité : supposons que pour un entier k  1,
c. Initialisation : pour n = 0, u0  1 et 0  2 0  1 donc la Sk  k - 1 2 k  1 ; montrons que Sk 1  k 2 k 1  1.
propriété est vraie pour n = 0. On a : Sk 1  Sk  k  1 2 k  k - 1 2 k  1  k  1 2 k
Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
 2 k k - 1  k  1  1  k 2 k 1  1.
uk  k  2 k et montrons que uk 1  k  1  2 k 1.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
On a : uk 1  2uk  1 - k  2k  2 k 1  1 - k héréditaire donc, pour n  1, Sn  n - 1 2 n  1.
donc uk 1  k  1  2 k 1.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
héréditaire donc, pour n Œ , un  n  2 n. APPROFONDISSEMENT
n n  1 24 1. Supposons que pour un entier n  0, 10n - 1
3. a. 1  2  º  n  .
2 soit un multiple de 3 (c’est-à-dire qu’il existe un entier k
1  2  22  º  2 n  2 n 1 - 1. tel que 10 n - 1  3k  et montrons que 10 n1 - 1 est un
b. Pour n Œ , Sn  0  2 0  1  21  º  n  2 n multiple de 3.

Chapitre 1. Raisonner par récurrence 7


On a : 10 n 1 - 1  10 ¥ 10 n - 10  9  10 10 n - 1  32 1
Initialisation : pour n = 1, S1  0 et 12 - 1  0 donc la
 3 ¥ 10k  3 6
propriété est vraie pour n = 1.
donc 10 n1 - 1 est un multiple de 3. La proposition Hérédité : supposons que pour un entier n  1,
« 10 n - 1 est un multiple de 3 » est donc héréditaire. 1 1
Sn   n2 - 1 ; a-t-on Sn1  n2  2n ?
De même, supposons que pour un entier n  0, 10 n  1 6 6
soit un multiple de 9 (c’est-à-dire qu’il existe un entier k 1 Ê n 1 ˆ
tel que 10 n  1  9k  et montrons que 10 n1 - 1 est un
On a : Sn 1  Âkn  1 - k ˜¯ donc
n  1 ÁË k 1
multiple de 9.
1 Ên ˆ 1 Ên n
ˆ
On a : 10 n 1  1  10 ¥ 10 n  10 - 9  10 10 n  1 - 9 Sk 1  Á Â
n  1 Ë k 1
k  n  1 - k ˜  Á Â
¯ n  1 Ë k 1
k  n - k   Âk˜
k 1 ¯
 9 ¥ 10k - 1
donc 10 n1 - 1 est un multiple de 9. La proposition
« 10 n  1 est un multiple de 9 » est donc héréditaire.

1
n 1 n 
nS 
n n  1
2
 1 1 3
n 1 6 
n - n 
nn
n  1
2 
n  1 n2  2n
2. La proposition 1 est vraie pour n = 0 mais pas la 
6 n  1
proposition 2. Donc seule la proposition 1 est vraie pour
1
tout entier naturel n. donc Sn1  n2  2n .
6
25 1. Posons, pour n  1, Sn  12  22  º  n2 . Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
n2 - 1
Initialisation : pour n = 1, S1  1 et 13  1 donc la propriété héréditaire donc, pour n entier  1, Sn  .
6
est vraie pour n = 1.
Hérédité : supposons que pour un entier k  1, 28 1. a  b3  a  ba2  2ab  b2
Sk  k 3 et montrons que Sk 1   k  13 .  a3  3a2b  3ab2  b3.
2
On a : Sk 1  Sk  k  1  k 3  k  1 . 2 Ê nˆ n!
2. Pour p et n entiers tels que p  n, Á ˜  .
Ë p¯ n - p! p !
k 3  k  12  k 3  k 2  2k  1 et Ê 0ˆ
 k  13  k 3  3k 2  3k  1 donc ÁË 0˜¯  1
k 3  k  12   k  13 et donc Sk 1   k  13. Ê 1ˆ Ê1ˆ
ÁË 0˜¯  1 ÁË1˜¯  1
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
héréditaire donc, pour n entier  1, Sn  n3 . Ê 2ˆ Ê 2ˆ Ê 2ˆ
ÁË 0˜¯  1 ÁË 1˜¯  2 ÁË 2˜¯  1
2. Il a été démontré dans l’exercice résolu 4 page 27
n n  1(2n  1) Ê 3ˆ Ê 3ˆ Ê 3ˆ Ê 3ˆ
que pour tout entier n  1, Sn  . Ainsi, ÁË 0˜¯  1 ÁË 1˜¯  3 ÁË 2˜¯  3 ÁË 3˜¯  1
6
n n  12n  1 - 6n 3 n - 4 n  3n  1
2
Ê 4ˆ Ê 4ˆ Ê 4ˆ Ê 4ˆ Ê 4ˆ
Sn - n3   1 4 6 4 1
6 6 ËÁ 0¯˜ ËÁ 1¯˜ ËÁ 2¯˜ ËÁ 3¯˜ ËÁ 4¯˜
n n - 1 - 4 n - 1
donc Sn - n 3  0 puisque n  1. Ê 3ˆ Ê 3ˆ Ê 3ˆ Ê 3ˆ
6 a  b3  Á ˜ a3  Á ˜ a2b  Á ˜ ab2  Á ˜ b3
Pour n entier  1, Sn  n3 . Ë 0¯ Ë 1¯ Ë 2¯ Ë 3¯
3. Pour n = 1, a  b1  a  b et
26 Pour n  1, Sn  1 - 3  5 - º  - 1n -12n - 1. 1
Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ê1ˆ
Initialisation : pour n = 1, S1  1 et 1 - 10  1  ÁË k ˜¯ a1- k bk  ÁË 0˜¯ a  ÁË1˜¯ b  a  b donc la propriété
k 0
donc la propriété est vraie pour n = 1. est vraie pour n = 1.
Hérédité : supposons que pour un entier k  1, Hérédité : supposons que pour un entier n  1,
Sk  k  - 1k -1. A-t-on Sk 1  k  1- 1k ? n
Ê nˆ
a  bn  Â Á ˜ a n - k b k ; montrons que
On a : Sk 1  Sk   - 1k 2k  1  k  - 1k -1   - 1k 2k  1 . Ë ¯
k 0 k
k  - 1k -1   - 1k 2k  1   - 1k - k  2k  1   - 1k k  1. n 1
Ê n  1ˆ n 1- k k
a  bn 1  Â ÁË a b .
Donc Sk 1   k  1 - 1k . k 0 k ˜¯
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est On a : a  bn1  a  bn  a  b 
héréditaire donc, pour n entier  1, Sn  n - 1n -1.
ÊÊ nˆ Ê nˆ Ê nˆ ˆ
 ÁÁ ˜ a n  Á ˜ a n-1b º  Á ˜ b n˜  a  b 

Ë Ë 0¯ Ë 1¯ Ë 0¯ ¯
27 Conjecture émise :
1 2 Ê nˆ Ê nˆ
pour n entier  1, Sn   n - 1. En multipliant Á ˜ a n- k b k par b, on obtient Á ˜ a n- k b k 1.
6 Ë k¯ Ë k¯

8
Ê n ˆ n - k -1 k 1 On a : A1, k  1  A0, A1, k  A0, k  2
En multipliant Á a b par a, on obtient
Ë k  1˜¯ donc A1, k  1  k  2  1  k  3.
Ê n ˆ n - k k 1
ÁË k  1˜¯ a b . Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
héréditaire donc, pour n  0, A1, n  n  2.
L’addition des deux nombres et la factorisation donne
Conjecture 2
ÊÊ nˆ Ê n ˆˆ n - k k 1
ÁËÁË k ˜¯  ÁË k  1˜¯˜¯ a b . Or, on démontre en classe de Initialisation : pour n = 0, A2, 0  3 et 2 ¥ 0  3  3.
La propriété est vraie pour n = 0.
Ê nˆ Ê n ˆ Ê n  1ˆ
Première que Á ˜  Á  . Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
Ë k ¯ Ë k  1˜¯ ÁË k  1˜¯
A2, k  2k  3 ; montrons que A2, k  1  2 k + 5.
Ê n  1ˆ
Le coefficient de b k 1 dans a  bn 1 est donc Á . On a : A2, k  1  A1, A2, k  A1, 2k  3
Ë k  1˜¯
Ê n  1ˆ Ê n  1ˆ donc A2, k  1  2k  3  2  2k  5.
Puisque Á   1, on a bien :
Ë 0 ˜¯ ÁË n  1˜¯ Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
n 1
n 1
Ê n  1ˆ n 1- k k héréditaire donc, pour n  0, A2, n  2n  3 .
a  b  ÂÁ a b .
k 0
Ë k ˜¯ 4. Initialisation : pour n = 0, A3, 0  5
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est et 2 0  3 - 3  8 - 3  5. La propriété est vraie pour n = 0.
n
Ê nˆ Hérédité : supposons que pour un entier k  0,
héréditaire donc, pour n  1, a  bn  Â Á ˜ a n - k b k .
Ë ¯
k 0 k A3, k  2 k  3 - 3 ; montrons que A3, k  1  2 k  4 - 3
A3, k  1  A2, A3, k  A2, 2 k  3 - 3
29 1. On a u0  2 et 20  50  2 ; donc A3, k  1  2 ¥ 2 k  3 - 3  3  2 k  4 - 3
u1  7 et 21  51  7 donc la propriété est vraie pour n = 1. Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est
2. Supposons que, pour un entier n fixé  1, la propriété héréditaire donc, pour n  0, A3, n  2 n  3 - 3.
Pn soit vérifiée, c’est-à-dire que pour tout entier
k  n, uk  2 k  5k et montrons que la propriété est vraie
Accompagnement personnalisé
au rang n+1. Il faut donc montrer que un 1  2 n 1  5n 1.
On a : un 1  7un - 10un -1 donc 1 Le rôle des exemples et contre-exemples
1. Voir fichier sur le site Math’x.
un 1  7 2 n  5n - 10 2 n -1  5n -1 d’où


7 10
 
7 10
un 1  2 n 1 - 2  5n 1 - 2 soit
2 2 2 2 
n  1
un 1  2  5 . n  1

3. La propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire


donc, pour n  0, un  2 n  5n .

30 1. A0, 0  1 ; A0,1  2 ; A1, 0  A0,1  2.


2.
m/n 0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6 7
2 3 5 7 9 11 13
3 5 13 29 61 125 255

3. Pour n entier naturel, il semble que


A1, n  n  2 (conjecture 1) et que
A2, n  2n  3 (conjecture 2). 2. (A) Affirmation fausse (B) Affirmation fausse
Conjecture 1 (C) Affirmation qui peut être vraie
Initialisation : pour n = 0, A1, 0  2 et 0 + 2 = 2 ; la (D) Affirmation fausse
propriété est vraie pour n = 0. 3. a. Pour n entier  0, v n  - n - 1.
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, b. Dans le cas où Nn = – n – 1,
A1, k  k  2 ; montrons que A1, k  1  k + 3. 1 1
un   1v n un - 1  1 € un  -  1.
vn n 1

Chapitre 1. Raisonner par récurrence 9


1
4. La formule écrite ci-dessus apparaît valable. Pour la Pour n entier  0, t n  n  1.
2
démontrer, un raisonnement par récurrence s’impose.
1 B. 1. Le graphique suggère que la fonction f cherchée
Initialisation : pour n = 0, u0  0 et -  1  0 donc la est une fonction polynôme du second degré.
0 1
propriété est vraie pour n = 0. 2. Les valeurs affichées semblent approchées à cause
Hérédité : supposons que pour un entier k  0, de la terminaison 6667 qui laissent penser que l’entier a
1 1 k 1 cherché est 3.
uk  -  1et montrons que uk1  -  1 .
k 1 k2 k 2
1 1 k 1 3. a. Voir fichier sur le site Math’x.
On a : uk 1    . n2 - 1
2 - uk 2  1
-1 k  2 b. Pour n entier  1, v n  n2 - 1 et un  .
k 1 3
2
1 -1
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est c. Initialisation : pour n = 1, u1  0 et  0 donc la
1 3
héréditaire donc, pour n  0, un  -  1. propriété est vraie pour n = 1.
n 1 Hérédité : supposons que pour un entier n  0,
2 Autour d’une somme n2 - 1
un  et montrons que
1. a. Si n = 1, S = 1 ; si n = 2, S = 5 ; si n = 3, S = 17 ; si 3
n = 4, S = 49.  n  12 - 1 n2  2n
un1   .
Si n = 0, la boucle « pour » ne démarre pas et S = 0. 3 3
n 1
1
b. S5  S4  5 · 2 4  129.
n
On a : un 1  Âkk - 1. Ainsi
n  1 k 1
c. Sn 1  Sn   n  1 · 2 n et Sn  Âk 2k -1. n1 n
n2 - 1
d. S15  458 753. k 1  n  1un1  Âk  k - 1  Âk  k - 1  n  1 n  n  n  1 n
k 1 k 1 3
2. 3 2
n  3n  2 n n n2  3n  2 n n  1 n  2
   .
3 3 3
1 n n  1 n  2 n n  2 n2  2n
Donc un1  ¥   .
n 1 3 3 3
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est
n2 - 1
héréditaire donc, pour n  1, un  .
3
Pour aller plus loin …
Soit n Π.
dn 1 - dn  a n  22  b n  2  c - 2a n  12 -
2b n  1 - 2c  an2  bn  c  2a.
(dn) est une suite arithmétique de raison 2a.
Pour n entier  0, Sn 1  Sn   n  12. La suite (wn) définie par w n  un 1 - un apparaît
2
3 Rédiger une démonstation par récurrence arithmétique de raison . La fonction polynôme du
3 1
Le calcul des trois premiers termes amène à la conjecture second degré a donc pour coefficient a  .
1 3
suivante : pour n entier  2, pn  . Travail en autonomie
n
1 Voir fichier sur le site Math’x.
Initialisation : pour n = 2, p2  donc la propriété est
2 Méthode possible …
vraie pour n = 1.
t-FTEJGGÏSFOUFTWBMFVSTEFun obtenues laissent d’une part
Hérédité : supposons que pour un entier k  2,
1 1 présager que la fonction f recherchée est une fonction
pk  ; montrons que pk 1  . polynôme du second degré, d’autre part qu’il serait
k k 1
pratique d’introduire la suite (vn) telle que v n  6un .

On a : pk 1  pk ¥ 1 -
1
 1
 ¥
k 1 k k 1 k 1
k

1
.
v1  6
Ô
a  b  c  6
Ô
a  2
Ô
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 2 et est Ìv2  15 € Ì4 a  2b  c  15 € Ìb  3
1 Ôv  28 ÔÓ9a  3b  c  28 ÔÓ c  1
héréditaire donc, pour n  2, pn  . Ó3
n
t$POKFDUVSFQPVSn  1, v n  2n2  3n  1 et
4 Conjecturer une formule
2 n 2  3n  1
A. Pour n entier  0, un  n  12 . un  .
6
Pour n entier  1, v n  3n - 7. On peut aussi demander une courbe de tendance
Pour n entier  0, w n  3n - 4. polynomiale au tableur.

10
Étude de fonctions
Continuité et dérivabilité 2
Pour reprendre contact
1 Avec les lectures graphiques
1. f 1  2 f 0  1 f  - 1  4
2. a. 3 b. 1 c. 2
3. f ¢ 2  - 4 f ¢ 0  0
4. f ¢ 1 0 f ¢ - 1 0

2 Avec les fonctions de degré 2


1. x - 1 

f(x)
–1

Ô 2 2 Ô¸
2. S  Ì1 - ;1 ˝
ÓÔ 2 2 Ô˛
3.
2 2
x - 1- 1 
2 2
f(x) + 0 – 0 +

3 Avec le calcul des dérivées


1
1. f ¢ x  - 3 x 2  4 x - 2 pour tout x 0
x
2. y  2

4 Avec l’étude des variations


a. g est croissante sur - 3 ;   .
b. g est croissante sur -  ; 2 et 2 ;   .
c. g est croissante sur -  ; - 1 et - 1;  .
d. g est décroissante sur -  ; 0 et croissante sur 0 ;  .
e. g est croissante sur ˘˚ -  ; - 3 ˘˚ , décroissante sur ÎÈ- 3 ; 3 ˘˚ et croissante sur ÈÎ 3;   ÈÎ .

Activité 1. Choisir la bonne représentation graphique


1. La représentation de la fonction p est la courbe en bas à gauche.
2. On peut conseiller au client d’acheter un article pour atteindre 50 € de manière à bénéficier de la réduction.

Chapitre 2. Étude de fonctions 1


Activité 2. Nombre de solution d’une équation f(x) = m
A. 1. a. 1 b. 2 c. 1 d. 2 e. 0 f. 0
2. Si k - 2 ou k 2 : aucune solution.
Si k  - 2 ou k  2 ou - 1 k 1 : une seule solution.
Si - 2 k - 1 ou 1 k 2 : deux solutions.
B. a. 1 b. 0 c. 2 d. 2
C. 1. a. y b. y c. y d. y
4 f 4
f 4
4
3 3 f 3
3 f
2 2 2
1 1 1 1

0 0 1 2 3 4 5 x 0
–2 –1 1 2 3 4 5 x –2 –1 1 2 3 4 5 x –3–2–1 –2 –1 1 2 3 4 5 x
–2
–2 –2 –2
–3
–3 –3 –3

2. a. On peut tracer la courbe de f sans lever le crayon.


b. De plus, la fonction f est croissante sur - 2 ; 5.

Activité 3. Vers de nouvelles formules de dérivation


1. a. Soit g : x Æ f  x  ¥ f  x . Pour tout x de , g ¢ x  f x f ¢ x  f ¢ x f x  2f x f ¢ x .
2
b. Avec les notations précédentes, g x  f x ¥ f x   u x  u x  car u 0.
g ¢ x u ¢ x 2x x
De a., on déduit : f ¢ x   car f (x) 0. Ce qui donne ici f ¢ x    pour tout x de .
2f  x  2f  x  2 x2  3 x2  3
u ¢ x
2. De même, f ¢ x  pour tout x de .
2f  x 
B. 1. a. u2 est dérivable sur I comme produit de fonctions dérivables sur I (u l’est) et u2 ¢  2uu ¢.
b. u3  u2 ¥ u est aussi dérivable sur I comme produit (u2 et u le sont) et u3 ¢  2uu ¢  ¥ u  u2 ¥ u ¢  3u2u ¢.
2. Conjecture (HR(n)) : « u n est dérivable sur I et u n ¢  nu n -1u ¢ ».
Initialisation : n  2 voir 1.a.
Hérédité : on suppose HR(n) vraie. u n 1  u n ¥ u donc u n1 est dérivable sur I comme produit de fonctions dérivables
sur I (u l’est, u n l’est par hypothèse de récurrence).
Et u n 1¢   nu n -1u ¢  ¥ u  u n ¥ u ¢   n  1u nu ¢ : c’est HR(n + 1), l’hérédité est prouvée.
La conjecture est donc démontrée pour tout n  2.
3. a. f ¢ x  20 2 x  39 pour tout x de .
20 3
b. g ¢ x  - 20 2 x  3-11  - pour tout x - .
2 x  311 2

TP1. L’éternel problème du rangement


22
1. 2   L  22 et   L donc    5, 5 .
4
2. Si   1, 2 cm (respectivement 1,8 cm et 2 cm) : on peut mettre 1 chocolat (resp. 1 et 2 chocolats) dans une couche.
3. N (l)

4. On choisit   5 cm et L  6 cm (30 chocolats).


5. N   E   E11-  (fonction partie entière) pour tout  compris dans l’intervalle 0 ; 5, 5.

2
TP2. Raccordement ferroviaire
1. a. En notant f la fonction associée à la courbe , on doit avoir : f 60  5 .
x3 1
Une équation de  est : y  (soit p  30 et R  120 et une équation de T est : y  x - 10.
43 200 4
r r r r

1
1
4  
b. En supposant le raccord parfait, T a pour vecteur directeur u 4 ; 1 . Soit v 1; - . Comme u · v  0, on en déduit
1
qu’une équation de  AƟ  est y  - x  b. En remplaçant par les coordonnées de A, on trouve y  - x  20.
4 4
r uuur
c. Comme  AƟ  ^ T , u · AW  0 donc 4 xƟ - 60  yƟ - 5  0 . Comme, de plus, AƟ  R  120, on a aussi
1020 - 120 17
xƟ - 602  yƟ - 52  1202 . En remplaçant yƟ - 5 par - 4 xƟ - 60, on trouve xƟ  ª 30, 9 .
17
On a bien xƟ ª p à 1 m près.
x2
2. L’équation de la tangente T à  en A est, dans le cas général y  f ¢ 2 px - 2 p  f 2 p . Comme f ¢ x  , cela
3 2
4 pR
p 2 p p 4p
donne : y  x - 2 p  soit encore y  x - .
R 12 pR R 3R
T passe-t-elle par K
3 
4p
; 0 . La tige matérialise bien la tangente à l’arc de raccordement et donc à la partie circulaire, le
raccord étant supposé parfait.

TP3. Excès de vitesse ?


A. 1. b. La tangente à  f en son point d’abscisse x n a pour équation : y  f ¢ x n x - x n   f x n. Cette tangente coupe
l’axe des abscisses lorsque y  x n 1  0 soit f ¢ x n x n 1 - x n  f x n  0. On en déduit la première formule. De plus,
f x n   x n2 - 2 et f ¢ x n   2 x n d’où la seconde formule.
c. u1  1, 50 et u2 ª 1, 42.

a  b0
2. f a0 0 et f 0
2  a  b0
. Donc a1  a0  1 et b1  0
2
 1, 5. Puis a2  1, 25 et b2  1, 5.

B. 1.

2. a. 1er champ : Affecter (a+b)/2 à b. 2e champ : Sinon Affecter (a+b)/2 à a.


Il affiche n le nombre d’étapes, a et b les bornes de l’encadrement final de a .
b. On trouve a20  1, 414 213 180 56 et b20  1, 414 214 134 23.
3. Newton-Raphson Dichotomie
1 décimale exacte 2 étapes 5 étapes On en déduit que la méthode de Newton-
2 décimales exactes 2 étapes 8 étapes Raphson converge plus vite que la dichotomie.
3 décimales exactes 4 étapes 11 étapes
10 -3 dn
4. a. Si 0  bn - a  10 -3, alors 0  bn1 - a  .
2 an + bn
an 2 bn

an+1 bn+1

dn+1
x n - a2 x 2 - 2a x n  a 2 x n a2
b.  n  -a  . Comme a 2  2 , on retrouve bien le membre de gauche de l’égalité.
2 xn 2 xn 2 2 xn
x - a2 x n - a2
c. L’inégalité de gauche x n1 - a  0 est admise dans l’énoncé. Pour celle de droite, x n 1 - a  n  en
2 xn 2
minorant x n par 1.
Si x n est une valeur approchée de a à 10 -3 près, x n1 est une valeur approchée de a à 0, 5 · 10 -6 près.
d. On retrouve le résultat expérimental de la question 3. : l’algorithme de Newton-Raphson est beaucoup plus rapide
que la dichotomie.

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 3


TP4. Une rampe de skate
A. 1.
2,8

2,6

3,4

2. l influe sur la position verticale de la courbe (plus l augmente, plus la courbe se translate vers le haut).
b influe sur la position horizontale de la courbe (plus b augmente, plus la courbe se translate vers la gauche).
a influe sur la « taille » de la courbe (plus a augmente, plus la courbe se dilate). De plus, la courbe change de « sens » en a  0.
3. a. b. Il semble que la courbe démarre d’un point A situé à une hauteur de 2 m lorsque l vaut 2 (sauf dans le cas où
a  0 : la courbe est alors une droite horizontale) et il semble que la courbe descende du point A au point B lorsque a 0.
4. On trace la tangente à la courbe en B et on observe sa pente. a semble alors compris entre 0 et 0, 4 .
B. 1. a. Pour que la rampe descende de A en B, il faut et il suffit que la fonction f soit décroissante. Or, le sens de
variation de f le sens inverse de la fonction x Æ ax  b qui, en étudiant le signe de u, dépend du signe de a.
a doit donc bien être strictement positif.
b
a Í
b
b. f  x  existe € ax  b  0 € x  - . Donc Df  È- ;   È. A a pour coordonnées - ; l .
Î a Í
Î
b
a 
b
c. Les conditions sont : -  0, soit b  0, et f 0  2, soit l  2.
a
4
2. a. f xB  0 donc 2 - axB  0 puis xB  . On en déduit : B ; 0 .
a  
4
a
a
b. La pente n’excède pas 10 % si et seulement si f ¢ x B   - 0,1. On résout l’inéquation -  - 0,1 soit

0 a  0, 4 . On retrouve la conjecture de A.4.


2 a¥
4
a 

Exercices

SANS CRAYON SANS CALCULATRICE 10 f ¢ - 1  40 ¥  - 14 - 2  38.

1 - 2 ;  
11 a. La fonction est décroissante sur -  ;1.
2 g 1 ª - 0, 5 et g 2  2 b. La fonction est croissante sur -  ;1 et 1;  .

3 g ¢ 0  0 et g ¢ - 1  - 1, 5 12 Une solution.


4 - 2 ; 2, 2 ; 3 et 3 ;  
13 1. Non, la fonction ne semble pas dérivable sur .
5 3 solutions En effet, sur -  ; - 1 et 1;  , la fonction est conti-
nue et la courbe ne présente ni pointe ni tangente ver-
6 2 solutions ticale. Mais en - 1, les demi-tangentes à droite et à
gauche ne sont pas confondues, f n’est donc pas déri-
7 Aucune solution vable en - 1.
8 - 2 ; 2 et 2 ;   2. On lit : f ¢ - 3 ª 2 ; f  - 1 ª 0 ; f ¢1 ª 1 et f ¢2 ª 0, 6.

1 14 a. y  8 x - 17
9 a. f ¢ x   pour tout x de .
x2 1 1
b. f ¢ x  8 2 x - 34 pour tout x de .
b. y 
2 3
x - 3  3  1  
4 3 3
c. f ¢ x  -
x  35
pour tout Π - - 3. 
c. y  - x - 2 
2 2


4
15 1. a. f semble définie sur . 18 1.
b. f semble continue sur .
c. f semble dérivable sur -  ; - 2 et - 2 ;  .
2. a. f semble définie sur .
b. f semble continue sur -  ;1 et 1;  .
c. f semble dérivable sur -  ;1 et 1; .
3. a. f semble définie sur .
b. f semble continue sur .
c. f semble dérivable sur -  ;1 , 1; 6 et 6 ;   .
4. a. f semble définie sur -  ; - 0, 5 et 1, 5 ;   .
2.
b. f semble continue sur -  ; - 0, 5 et 1, 5 ;   .
c. f semble dérivable sur -  ; - 0, 5 et 1, 5 ;   .

16 1. a. f semble définie sur -  ; 0 et 0 ;   .


b. f semble continue sur -  ; 0 et 0 ;   .
c. f semble dérivable sur -  ; 0 et 0 ;   .
2. a. f semble définie sur .
b. f semble continue sur -  ; 2 et 2 ;   .
c. f semble dérivable sur -  ; - 2 , - 2 ; 2 et 2 ;   .
3. a. f semble définie sur -  ; 0 et 1;   .
b. f semble continue sur -  ; - 2, - 2 ; 0 et 1;   .
c. f semble dérivable sur -  ; - 2, - 2 ; 0 et 1;   .
3. Voir graphique précédent. L’organisateur peut accepter
4. a. f semble définie sur - 3 ; 3 . entre 40 et 50 supporters, entre 80 et 100 supporters,
b. f semble continue sur - 3 ; - 2, - 2 ; 2 et 2 ; 3. entre 120 et 150 supporters ou entre 160 et 200 supporters.
c. f semble dérivable sur - 3 ; - 2, - 2 ; 2 et 2 ; 3.
19 Voir corrigé en fin de manuel.
17 1. a., 1. b. et 2.
P(t)
20 1. y
k f

2. On trouve k  4.
t(en h)

3. P(t)
21 2. La fonction f est discontinue en - 0, 5 ; 0, 5 et 1, 5.
- 2 x si - 1, 5  x - 0, 5
ÔÔ- x si - 0, 5  x 0, 5
3. f x  Ì
Ô0 si 0, 5  x 1, 5
ÓÔx si 1, 5  x 2, 5

22 Voir corrigé en fin de manuel.

23 On résout l’exercice avec la précision qu’autorise la


lecture.
t(en h)
1. a. S  - 6, 8 ; - 4 ; 3, 8 b. S  - 7 ; - 3, 5 ; 2, 5 ; 4 , 8

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 5


c. S  - 7, 5 ; -1, 8 ; 0, 6 ; 5, 4 d. S  - 7,1; - 3 ; 2 ; 5
x -2 2 2 1
2. Si m - 140 ou m 100 : aucune solution. -
3 3
Si - 140  m - 100 ou m  100 : une solution.
Si - 100  m - 70 ou 50  m 100 : deux solutions. ª 2,09 0
f(x)
Si m  - 70 ou m  50 : trois solutions. -3 ª - 0, 09
Si - 70 m 50 : quatre solutions.
On applique ensuite le théorème des valeurs intermé-
È 2˘ È 2 ˘
24 Voir corrigé en fin de manuel. diaires sur Í- 2 ; - ˙ et Í- ; 1˙.
Î 3˚ Î 3 ˚
25 1. a. 1 solution b. 3 solutions c. 1 solution b. a ; 0, 62 et b ; - 1, 62.
2. Si m - 4 ou m 2 : aucune solution.
Si m  - 4 ou m  2 ou - 1 m 1 : une solution. 28 1. L’équation semble avoir deux solutions.
Si - 4 m  - 1 ou m  1 ou 2 m 2 : deux solutions. 2. a. f est continue sur - 3 ; 3 en tant que fonction
Si 1  m  2 : trois solutions. polynôme.
b. Pour tout x de - 3 ; 3,
26 1. y
  1
f ¢ x  4 x 2  2 x - 2  4 x - x  1.
2
1
f ¢ est donc négative sur È- 1; ˘ et f est décroissante sur
ÎÍ 2 ˚˙
1
f cet intervalle, croissante sur - 3 ; - 1 et È ; 3˘.
ÎÍ2 ˚˙
c. Comme f 
1
2
ª 0, 02 0, l’équation f x  0 n’admet
qu’une unique solution a sur - 3 ; 3
avec - 1, 76 a - 1, 75.
x
29 L’équation f x  0 admet trois solutions a , b , g sur
L’équation f x  0 semble avoir une unique solution
- 2 ; 2 avec - 0, 64 a - 0, 63 , b  1 et 1,14 g 1,15.
sur - 1; 3.
2. a. f est continue sur - 1; 3 car fonction polynôme. 31 1. On étudie les variations de f . Pour tout x de ,
b. f est dérivable sur - 1; 3 et f ¢x  6 x 2 - 6 x  6 x  x - 1 f ¢ x  3 x 2  1 0. f est donc strictement croissante sur
pour tout x de - 1; 3. 0 ; 1, continue (comme polynôme) et 0 est bien com-
pris entre f 0  - 1 et f 1  1. D’après le théorème des
x -1 0 1 3
valeurs intermédiaires, l’équation f x  0 admet une
f ¢(x) + – + unique solution sur 0 ; 1.
4 31
2. Lorsque k  1, l’algorithme renvoie 0. Lorsque k  3,
f(x)
-1 3 l’algorithme renvoie 0, 6. Lorsque k  1, l’algorithme
renvoie 0, 68 . Il nous donne les troncatures à 10 -( k -1)
c. D’après le tableau de variations, sur 0 ; 3, l’équation près de a .
f x  0 n’admet aucune solution. 3. On remplace la condition f a  10 - p  0 par
Sur - 1; 0, f est continue, strictement croissante et de f a ¥ f a  10 - p  0.
plus f - 1 0 et f 0 0 donc, d’après le théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation f x  0 admet une 32 Voir corrigé en fin de manuel.
unique solution a sur - 1; 0 donc sur - 1; 3. 33 1. Même correction que l’exercice 32.
d. - 0, 911 a - 0, 910 . 2.
VARIABLES : xn, xn+1 nombres
27 1. Graphique : voir calculatrice. L’équation E1 INITIALISATION : x0 prend la valeur 2
semble avoir trois solutions sur . f  x0 
x1 prend la valeur x 0 
f ¢ x 0 
2. a. On pose f : x Æ x 3 - 2 x  1.
On étudie les variations de f . TRAITEMENT : Tant que ˙ xn+1 − xn˙ >10–6 Faire
xn prend la valeur xn+1
Ê 2ˆ Ê 2ˆ f  x n 1 
Pour tout x de , f ¢ x   3 x 2 - 2  3 Á x - ˜ Á x  3˜ xn+1 prend la valeur xn+1 −
Ë 3 ¯Ë ¯ f ¢ x n 1
2 FinTantque
avec ; 0, 82 . D’où :
3 SORTIE : Afficher xn+1

6
3. Le logiciel nous donne a ª 0, 543 689. 3 9 x - 2  3 x - 1
d. f ¢ x   2 ¥ 3 x - 1  2 x ¥ 
2 3x - 1 3x - 1
35 1. On exprime r 2 grâce au théorème de Pytha-
1 1
gore : r 2  82 - h2 d’où V  pr 2 h  p 64 - h2 h 41 Voir corrigé en fin de manuel.
3 3
 0  h  8 .
2. On résout l’équation V h  150. On étudie les 42 Voir corrigé en fin de manuel.
h3 64
variations de V% : h Æ -  h (V  pV% ). V% est
3 3 x
dérivable sur 0 ; 8 comme polynôme et pour tout h de 43 a. f ¢ x  0, 2 x - 14 b. f ¢ x  
x2 -4
64 Ê 8 3ˆ Ê 8 3ˆ
0 ; 8, V%¢ h  - h2   - Áh - ˜ Á h . 4 5 7
3 Ë 3 ¯Ë 3 ˜¯ c. f ¢ x  d. f ¢ x   -
6 - x5
D’où le tableau de variations de V% sur 0 ; 8 :
 7x - 4 6
8 3 44 a. g ¢ x  2 ¥ f ¢ 2 x - 3 b. h¢ x  - f ¢ - x 
h 0 8
3
7 1
; 65,7 45 a. y  - 13 x - 7 b. y  - x
4 4
V(h)
0 0 46 Voir corrigé en fin de manuel.
150 150
On résout ensuite l’équation V h  ( ª 47, 7 et 47 1. La tangente Ta à la courbe  en a a pour équa-
p p
a
en appliquant le théorème des valeurs intermédiaires tion y   x - a   a2  3 (a réel).
È 8 3 ˘ È8 3 ˘ a2 3
sur les intervalles Í0 ; ˙ et Í ; 8˙, on montre que 1
Î 3 ˚ Î 3 ˚ 2. a. Ta est parallèle à la droite d’équation y  x si et
2
deux hauteurs h1 et h2 permettent d’atteindre un 1
seulement si f ¢ a  .
volume maximal de 150 cm3 . La calculatrice nous 2
donne : h1 ª 2, 5 cm et h2 ª 6, 5 cm. a 1
On résout l’équation :  . En remarquant que
a2  3 2
36 a. f ¢ x  2 b. f ¢ x  - 6 x - 6 a ne peut être négatif et en élevant au carré, on trouve
2 3 12 x 3 32 pour unique solution a  1.
c. f ¢ x   - 2 - d. f ¢ x   9
x 2 x 5 x b. Les coordonnées de P doivent vérifier l’équation de
Ta , ce qui donne l’équation :
37 Voir corrigé en fin de manuel. - a2 3
1  a2  3 ce qui donne 1  .
1 a2  3 a2  3
¥ x5 - x ¥ 5x 4
2 x 9 x D’où les deux solutions a   6.
38 a. f ¢ x   -
x 10 2x6
2 1 x
b. f ¢ x   
¥ 1 x  2 x ¥  2 48 1. Voir fichier sur le site Math’x.
2 x 2 x x
2. Tn semble avoir pour équation y  nx  1.
- 3 x 2  24 x - 27 Démonstration : fn est dérivable sur  (fonction poly-
c. f ¢ x 
x - 42 nôme) et pour tout x réel, fn¢ x  n 1  xn -1.
8x
d. f ¢ x  Par conséquent, f ¢ 0  n.
x 2  12 Tn a pour équation y  f ¢ 0x - 0  f  0 soit ici y  nx 1.
39 Voir corrigé en fin de manuel.
49 a. f est dérivable sur  et pour tout x réel,
1 8x
40 a. f ¢ x   f ¢ x   - , qui est du signe de - x .
2x  3  x2  1
5

14 x 3 - 1
b. f ¢ x   x - 0 
7x 4 - 2x - 1
1 f ¢ x  + 0 –
- 2 4 x 1
c. f ¢ x  8 ¥ x - 2
1 x f x
2 0 0
x

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 7


6
b. f est dérivable sur  (fonction polynôme) et pour L’aire maximale est donc atteinte pour x  - 1 ª 0, 22
2
tout x réel, f ¢ x  - 20 - 4 x  74  0. et vaut environ 2,1 unités d’aire.
7
f est décroissante sur  (en x  , la courbe admet un
4
« point d’inflexion » : tangente horizontale traversée 54 1. a. g est dérivable sur - 3 ; 3 (polynôme) et
par la courbe). pour tout x de - 3 ; 3, g ¢ x  6 x 2 - 6 x  6 x  x - 1.

x -3 0 1 3
4
50 a. f est dérivable sur ÈÍ ; 10˘˙ et pour tout x de 6x – 0 + +
Î5 ˚
È 4 ; 10˘ , f ¢ x   5
0. f est strictement crois- x -1 – – 0 +
ÎÍ 5 ˚˙ 2 5x - 4 g ¢ x  + 0 – 0 +
4
sante sur È ; 10˘. -1 26
ÎÍ 5 ˚˙
g x 
b. f est dérivable sur - 3 ; 3 (racine carrée d’une - 82 -2
fonction polynôme) et pour tout x de - 3 ; 3,
-x
f ¢ x   du signe de – x. f est strictement b. D’après le tableau de variations, l’équation g x  0
9 - x2 ne peut admettre de solutions que sur l’intervalle 1; 3.
croissante sur - 3 ; 0 et strictement décroissante sur Sur cet intervalle, g est continue (polynôme), strictement
0 ; 3.
croissante et 0 est bien compris entre g1 et g3.
On peut donc appliquer le théorème des valeurs
51 Voir corrigé en fin de manuel. intermédiaires et l’équation g x  0 admet une unique
solution a , on trouve a ª 1, 7 .
52 1. t x  t AÆH  tHÆB. Par conséquent, g est négative sur - 3 ; a et positive
distance sur a ; 3.
On utilise la formule : durée  .
vitesse 2. a. On utilise la dérivée du quotient.
AH x2  1 b.
Ainsi, t A ÆH   (théorème de Pythagore)
Vmer 4 x -3 0 a 3
HB 6- x
et tHÆB   . g x  – – 0 +
Vterre 5
2
On retrouve bien l’expression proposée. x 3  1 + + +

x 1 f ¢ x  – – 0 +
2. Pour 0  x  6, t ¢ x   - .
4 x2  1 5 ; - 0,15 ; - 0, 07
On résout directement l’inéquation t ¢ x  0 : f x
5 x  4 x 2  1 et en élevant au carré (quantités positives) : ; - 0,12
4
25 x 2  16 x 2  1 soit x  . Au final, t est décroissante
3 55 1. (A) Oui, une fonction polynôme par exemple.
4 4
sur È0 ; ˘ et croissant sur È ; 6˘. (B) Oui, une fonction présentant une discontinuité en
ÎÍ 3 ˚˙ ÎÍ 3 ˚˙ un point.
4 (C) Non, la dérivabilité entraîne la continuité.
3. D’après 2., le trajet atteint son minimum pour x  .
3 (D) Oui, par exemple la fonction valeur absolue sur
Le canot doit donc accoster au point H de la côte situé à - 3 ; 3.
1, 333 km de O. 2. (A) f est non continue ou non dérivable sur I.
(B) f est continue ou dérivable sur I.
53 1. La longueur x variant dans l’intervalle 0 ; 1, (C) f n’est pas dérivable sur I ou continue sur I.
(D) f n’est pas continue sur I ou dérivable sur I.
f x  2 1- x2 
1
2
x 1- x2  2   x
2
1- x2 .

2. f est dérivable sur 0 ; 1 et pour tout x de 0 ; 1, 56 1. Oui, la fonction semble continue sur - 2 ; 6, il
semble que l’on puisse tracer la courbe sans lever le
1 Ê xˆ - 2x - 2x2 - 4x  1
f ¢ x   ¥ 1 - x 2  Á2  ˜  . crayon.
2 Ë 2¯ 2 1- x 2 2 1- x 2 x 2 - x - 12
6 2. a. f x  . f n’est pas définie en x  4
La dérivée s’annule lorsque x  - 1  . x-4
2 donc a fortiori non continue sur - 2 ; 6.

8
x - 4x  3 c. y
b. f  x  s’écrit aussi f x   x  3 mais
x-4
seulement lorsque x 4. On ne peut donc voir la
« discontinuité » en 4 (la fonction est prolongeable par
continuité en 4 à gauche et à droite). f

APPROFONDISSEMENT
w ¢  x
80 1. f ¢ x  g ¢ x  nw ¢ xw xn -1
2 w  x
x
h¢ x  a ¥ w ¢ ax  b
2. a. f x  v u x avec v  x   x et u x  w  x 
g x  v u x avec v x  x n et u x  w  x 
h x  v u x avec v x  w  x  et u x  ax  b
1 4. Oui, la fonction semble continue sur .
b. f ¢ x  w ¢ x ¥ g ¢  x   w ¢  x  ¥ n w  x  n -1
2 w  x
h¢ x  a ¥ w ¢ ax  b
84 1. La cellule A0 peut contenir :
x 2 - 2 x , x 2 - 2 x  1, x 2 - 2 x  1 et plus généralement
81 f définie sur  par : f x  Ì2 x - 1 si x  2 , est
toute expression de la forme x 2 - 2 x  c (c Œ).
Ó4 x - 5 si x 2 2. Les contenus possibles pour A0 sont :
continue sur , dérivable sur -  ; 2 et 2 ; . - x 3 / 4 - x 2  3 x  c (c Œ).
y

85 1. Dans chaque cas, f semble décroissante sur


-  ; 2. En utilisant le sens de variation de u, on en
f
déduit que m 0.
2. On en déduit que, dans tous les cas, f 2  0, i.e.
x 2m  p  0.
3. On peut conjecturer que toutes les tangentes à ces
courbes en leur point d’abscisse 0 passent par A( 4 ; 0) .
Démonstration : soient m, p donnés.
82 1. La tangente à  f en 0 a alors pour équation
y
m
y x  p.
2 p
m 2 2m  p
Or, lorsque x  4, y  ¥4 p  0
2 p p
d’après 2.
La conjecture est démontrée.

x
86 1. Dans chaque question, on doit déterminer le
périmètre P x de la surface circulaire en additionnant
2. Par définition, E x est l’unique entier tel que le périmètre du (ou des) secteur(s) angulaire(s) et la
E x  x E x  1. longueur des côtés de la maison concernés par la
En ajoutant 1 à l’inégalité, E x  1 x  1 E x  1  1. course du chien.
a. b. c.
En revenant à la définition, on a donc bien
E x  1  E x  1.
3. a. Pour tout x réel,
x x 14 x – 14
f x  1  E x  1  x  1 - E x  12 x
6 6
x–6 x–6
 E x  1  x  1 - E x - 12  f x  1.
b. Pour obtenir la courbe  en entier, on procède par
r
translations successives de vecteur u(1; 1).
P  x  32p  2 x P x  2 p  2 x - 3p P x  52p  2 x - 10p

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 9


2. 2. a. g x est l’expression de la dérivée de f . h x est
l’expression de la dérivée de g, ou encore l’expression
de la dérivée seconde de f .
3
b. x 2  a2 2   x 2  a2  x 2  a2 .
c. h x 0 comme somme de termes strictement
positifs.
3. D’après 2.c. et la définition de h, g est strictement
f croissante sur 0 ; d.
4. g est continue sur 0 ; d (comme somme et quotient
On constate que cette fonction est bien continue en de fonctions continues), strictement croissante sur ce
x  6 et x  14. d
même intervalle et 0 Œ g 0 ; g d car g 0  - où
q1
d
87 1. f est dérivable sur 0 ; 1 (polynôme) et pour d 0, q1 0 et g d  où d 0, q2 0.
q2
tout x Œ 0 ; 1, f ¢ x  4 x x 2 - 1. On en déduit : Par conséquent, d’après le théorème des valeurs
x 0 1 intermédiaires, l’équation g x  0 admet une unique
f ¢ x  – solution dans 0 ; d. L’égalité s’obtient en écrivant
0 littéralement g x 0  0.
f x 5.
–1
x 0 x0 d
2. a. f étant continue, strictement décroissante sur g  x – 0 +
0 ; 1, pour tout y Πf 1 ; f  0, lՎquation f x  y admet f 0 f d
une unique solution dans 0 ; 1 (théorème des valeurs f x
intermédiaires). f x 0 
b. x 4 - 2 x 2 - y  0 est une équation bicarrée qui
devient X 2 - 2 X - y  0 en posant X  x 2. Le B. a. En utilisant les définitions des lignes trigonomé-
discriminant valant D  4 y  4  0 (pour y Π- 1; 0), OA
triques, sini1  puis en passant aux coordonnées,
X  1 - 1  y (on élimine l’autre éventuelle solution) AI
sini1 x0
et, au final, x  1 - 1  y .  .
v v a2  x 2
sini2 d - x 0
88 La première dérivation se fait par rapport à la De même, on obtient,  .
w w d - x2  b2
variable x (faite d’office sur Xcas.fr) tandis que la deu-
xième se fait par rapport à la variable a. Les deux quantités sont égales d’après A.4.
sin i1 sin i2
b. L’égalité de a. devient  .
89 Lorsque l’eau recouvre exactement la boule, cela Êcˆ Ê c ˆ
ÁË ˜¯ ÁË ˜¯
signifie que le volume d’eau est exactement égal au n1 n2
volume de la boule. En notant r le rayon de la boule, En simplifiant par c, on obtient bien la loi de Descartes.
l’équation résultante est :
4 3 4 1 2 2 6
p r  p ¥ 102 ¥ 4 - p r 3 91 1. f 1 x  - , f x  3 et f 3 x  - 4 .
3 3 x2 x x
2
soit, en simplifiant, r 3  100 ou encore 2r 3 - 300  0 . 2. a. a1  - 1, a2  2, a3  - 6 et a4  24.
3
En appliquant le théorème des valeurs intermédiaires à b. On peut conjecturer a5  - 120.
x Æ 2 x 3 - 300 , on montre que cette équation a une c. On peut conjecturer « an  - 1n n ! ».
unique solution α dans 0 ; 10. On a a  3 150 ª 5, 31 cm. Montrons cette conjecture par récurrence sur n Œ* :
Initialisation : n  1. a1  - 1 fonctionne (cf. 2.a.).
90 A. 1. De manière intuitive, t AÆB  t AÆI  tIÆB .
Hérédité : Soit n  1.
distance
En utilisant la formule vitesse 
AI IB
durée
, on obtient Supposons que f n x  -1n n ! ¥  x 1 .
n 1
t A ÆB . En passant aux coordonnées, on
v➀ v ➁ f n étant dérivable sur  * (fonction puissance), on peut
obtient la formule attendue. utiliser l’égalité f n 1  f n ¢, ce qui donne :

10
2. La valeur cherchée est donnée à la 4e instruction
pour tout x 0 f n1 x  - 1n n ! ¥ -  x n2
n  1
(environ 1, 839).

 - 1n1 n  1! ¥  x 1 .


n2
Pour montrer que cette valeur est unique, nous utilisons
le tableau de variations.
Par conséquent, an 1   - 1n 1 n  1!
: l’hérédité est D’une part, f ne peut s’annuler sur - 5 ; 1 car elle est
démontrée. 22
continue et admet un maximum de - 0.
Au final, la conjecture est vraie pour tout n Œ* . 27
D’autre part, sur 1; 5, f étant continue et strictement
croissante, d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
PROBLÈMES comme 0 Œ f  ; f 5, f ne peut s’annuler qu’une seule
fois. De plus, d’après la calculatrice, f 1, 82 ª - 0,104 0
92 A.1. En notant x l’arête du nouvel autel, l’équa-
tion du problème se résume à : et f 1, 84 ª 0, 004 0 , donc 1, 839 est bien une valeur
Vnouvel autel  2 ¥ Vancien autel, soit x 3  2 ¥ 1  1. approchée de la solution cherchée.

2. On applique le théorème des valeurs intermédiaires 3. Voici ce que nous propose le logiciel de calcul formel
à f : x Æ x 3 - 1 et on montre ainsi que f admet une Xcasfr :
unique racine α sur 0 ; 2. f étant strictement croissante
et non nulle sur 2 ;  , cette racine est unique sur  
tout entier.
uuur 1 uur
 
B. 2. a. Les vecteurs UA - u ; 2 et VB 1; 1 - v sont
2
colinéaires par construction. En appliquant la condition
1
 
de colinéarité, on trouve effectivement - u 1 - v  2.
2
uur uur 1 u 1 v
b. Les vecteurs VB 1; 1 - v et PR - ; - 
4 2 2 2
sont 
orthogonaux par construction. En écrivant la nullité du Le logiciel nous confirme que f a est nul.
produit scalaire de ces deux vecteurs (expression
1
 
analytique), on trouve effectivement - u  1 - v2.
2
94 A.1. y  - 15 x - 4
2. On calcule f x -  - 15 x - 4 , que l’on égale avec
c. Les relations obtenues en 2.a. et 2.b. permettent
x  23  x  22 x  2  x 3  6 x 2  12 x  8.
1
 
ÔÔ - u 1 - v  2
d’écrire le système : Ì
2
soit
3. x  23 étant du signe de x  2,  est en dessous de
T sur -  ; - 2 et au-dessus sur 2 ;   .
ÓÔ 2
 
Ô 1 - u  1 - v2
B. 1. a. y  f ¢ a x - a  f  a 
b. Si g  0 sur , alors  est toujours au-dessus de T
 
1
ÔÔ - u VH  2
Ì
2
en remplaçant 1- v par VH.
(intersections possibles).
2. a. f ¢¢ étant la dérivée de f ¢, si f ¢¢  0 sur , alors f ¢ est
 
Ô 1 - u  VH2
ÓÔ 2 croissante sur .
1
 
En éliminant - u , on trouve VH 
2
2
VH2
soit VH3  2 . b. et c. g étant dérivable comme somme sur , pour
tout x de , g ¢ x  f ¢ x - f ¢ a . D’où le tableau suivant :
On a donc bien VH  3 2 (cf. partie A).
x - a 
g ¢ x  – 0 +
93 1.
1 g x 
x -5 - 1 5 0
3
f ¢ x  + 0 – 0 +  est donc toujours au-dessus de T.
22 94 d. Lorsque la dérivée seconde d’une fonction est
-
27 positive, la courbe de la fonction se trouve au-dessus de
f x
chacune de ses tangentes (on dit que la fonction est
- 146 –2
convexe).

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 11


3. On suit le même raisonnement. Ainsi, lorsque la Représentation de P
dérivée seconde d’une fonction est négative, la courbe y
de la fonction se trouve en dessous de chacune de ses
tangentes (on dit que la fonction est concave).
C. a. f est dérivable sur  comme polynôme et pour
tout x réel, f ¢¢ x  24 x 2  2 0. On se trouve dans le
cas du 2. : la courbe de la fonction est au-dessus de ses
x
tangentes (fonction convexe).
b. f est dérivable sur  (f est du type u, où u est un
polynôme) et pour tout x réel, b. H semble continue et dérivable sur -  ; 0 et
6 0 ;  .
f ¢¢ x   . Même cas de figure.
( 2 x  3) 2 x 2  3 !
2 1
c. P semble continue et dérivable sur ˘ -  ; - È ,
˚˙ 2 ÎÍ
È- 1 ; 1˘ et ˘ 1 ;   È .
95 Ta est parallèle à d lorsque f ¢ a  - 1. Or, f , fonc- ÍÎ 2 2 ˙˚ ˙˚ 2 ÍÎ
tion polynôme, est dérivable sur  et pour tout x réel,
1 Ô1 pour x  2
f ¢ x  - x 2  x - 1. On cherche donc les valeurs de a 2. a. H 2 - x  Ì et
2 ÔÓ0 pour x 2
1 1
 
vérifiant l’équation - a2  a - 1 - 1 soit a - a  1  0.
2 2 H 1 - x  Ì
Ô 1 pour x  1
Les valeurs de a qui conviennent sont donc 0 et 2. ÓÔ0 pour x 1
0 pour x 2
96 D’une part, (AO) a pour vecteur directeur Ô
uuur uuur Donc T x  Ì1 pour 1  x  2
 
OA a ; f a, soit ici OA a ; 4 - a2 .
r
ÔÓ0 pour x 1

D’autre part, T a pour vecteur directeur u1; f ¢ a, soit 0 pour ax  b 1


rÊ a ˆ Ô 2
ici u Á1; - b. P ax  b  Ì
Ë ˜. Ô1 pour -  ax  b  1
1
4 - a2 ¯
uuur r Ó 2 2
Ê a ˆ
OA · u  a ¥ 1  4 - a2 ¥ Á- ˜  a - a  0. 1 1
Ë 4 - a2 ¯ On cherche à réécrire l’inégalité -  ax  b  .
2 2
Les deux droites considérées sont donc perpendiculaires. Procédons par disjonction de cas sur a 0 (a  0 ne
convient pas) :
98 On note x  AB. Par le théorème de Pythagore,
AC  64 - x 2 . En notant P  x  le périmètre du triangle 1er cas : a 0.
1 1 1 b 1 b
ABC, on obtient : Alors -  ax  b  € - -  ax  b  - .
2 2 2a a 2a a
P  x   AB  AC  BC  x  8  64 - x 2 .
En identifiant les bornes d’intervalles sur lesquels T et P
P est dérivable sur 0 ; 8 comme somme d’une fonction sont constantes, on parvient au système :
affine et d’une fonction du type u et pour tout x de - 1 - b  1
a  1
0 ; 8 :
P ¢ x   1 -
x

64 - x 2 - x
Ô 2a a
Ì
1
Ô - 2 b
€ 
1  2b  - 2 a
1 - 2 b  4 a

Ô
Ì 3
ÔÓb  - 2
64 - x 2 64 - x 2 Ó2a a
64 - 2 x 2 2e cas : a 0.


64 - x 2 64 - x 2  x On procède de même : on trouve a  - 1 et b  .
3
2
(pour la dernière égalité, on utilise la quantité conjuguée).
  3
Conclusion : T x  P x -  P - x  .
2
3
2 
99 1. a. Représentation de H
y
100 Notons amin l’altitude minimale et amax l’altitude
maximale.
Soit m la fonction « montée » qui à h (l’heure comprise
dans l’intervalle 8 ; 20) associe m h (l’altitude à
laquelle se trouve l’alpiniste à l’heure h).
x
Soit d la fonction « descente » qui à h (l’heure comprise
dans l’intervalle 8 ; 20) associe d  h (l’altitude à laquelle
se trouve l’alpiniste à l’heure h).

12
Les deux fonctions m et d sont continues par définition. tion g x  0 admet au moins une solution x 0 sur 0 ; 1.
En notant D la fonction continue qui à h associe En particulier, f x 0  x 0 .
D h  d h - m h, on constate que
D 8  amax - amin 0 , que D 20  amin - amax 0.
104 Rappelons que E x est l’unique entier vérifiant
E x  x E x  1.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation Soit x réel et n entier naturel non nul, montrons l’égalité
D h  0 admet une solution h0 (pas forcément unique)
dans 8 ; 20 : c’est l’heure solution du problème.
E  x  E  
E nx
x
par « double inégalité » :
E nx
D’une part, nx  E nx  d’où x  . La fonction
n
101 1. La relation proposée s’écrit aussi : f(x)(1 – f(x)) = 0.
D’après la règle du produit nul, f x ne peut donc être partie entière étant croissante, E x  E
E nx
x  
.
égal qu’à 0 ou 1. D’autre part, E x  x donc nE x  nx et, comme le
2. Par l’absurde, supposons qu’il existe a et b dans I membre de gauche est un nombre entier, on a aussi
E nx
a b, quitte à échanger a et b) tels que f a  0 et nE x  E nx soit aussi E x  . En utilisant à
f b  1. f étant continue, d’après le théorème des valeurs n
1
intermédiaires, il existe c Œ a ; b tel que f c  . C’est
2
nouveau la croissance, E x  E  
E nx
x
.
impossible d’après 1.
Accompagnement personnalisé
102 1. y
1 Étudier le signe d’une expression
1. a.
5
x - - 
4
4x  5 – 0 +
b.
f x - 2 
x
- 3x  6 + 0 –
1 1 1 1 c.
2. a. La fonction semble continue sur È ; ˘ , È ; ˘,
1 1 ÍÎ3 2 ˙˚ ÍÎ 4 3˙˚ x - 0 4 
È ; ˘, …
ÎÍ5 4 ˚˙ - x2  4x – 0 + 0 –
b. Par définition, la fonction partie entière x Æ E x est d.
continue (et constante) sur les intervalles k ; k  1 (où x - –4 -2 
k Œ). Soit x Œ 0 ;   :
x2  6x  8 + 0 – 0 +
1
tTJ x 1, 0 1, donc f est constante (et nulle) sur
x e.
1;  .
1 x - -1 
t TJ 0 x 1, on peut écrire Œ k ; k  1 (k Œ*) soit
x 4x2  8x  4 + 0 +
1 1˘
encore x Œ ˘ ; . Sur chacun de ces intervalles, f
˚˙ k  1 k ˚˙ 2. a.
est définie par f x  x 2E 1
x
 kx 2 : f est donc aussi x - -6 -1 0 
1 1˘ x 1 – – 0 + 0 +
continue sur les ˘ ; (k Œ*).
˙˚ k  1 k ˙˚
x2  6x + 0 – – 0 +
103 On considère sur 0 ; 1 la fonction « différence » g  x  1 x 2  6 x  – 0 + 0 – 0 +
définie par g x  f x - x . b.
D’après l’énoncé, pour tout x de 0 ; 1, 0  f x  1. x - -4 3 
0  f 0  1 0  g 0  1
On en déduit : 
- 1  f 1 - 1  0
soit 
- 1  g 1  0
x4
-x3

+
0 +
+ 0
+

Par conséquent, 0 Œ g1 ; g 0.
x4
Comme g est continue sur 0 ; 1 (comme différence), – 0 + –
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équa- -x3

Chapitre 2. Continuité et dérivabilité 13


c. 3 Travailler la rédaction
x - 2- 5 0 2 5  Il faut justifier l’obtention du signe de f ¢ x  (signe du tri-
2x – – 0 + + nôme par exemple) et l’utilisation du théorème des valeurs
intermédiaires sur chacun des intervalles considérés.
- x2  4x  1 – 0 + + 0 –
2x 4 Des problèmes de tangentes
– – 0 + – r
- x2  4x  1
1. a. f ¢ a  b. y  f ¢ ax - a  f  a  c. u(1; f  ¢ a 

d. 2. Étape 2
x - 1  a. une équation de T
(qui est ici y  3a2 - 3x - a   a3 - 3a  1)
x2  4 + +
b. le coefficient directeur de T
x -1 – 0 +
(qui est ici f ¢ a  3a2 - 3 )
x 2  8( x - 1) – + c. un vecteur directeur de T

e. Étape 3
a. 1. Comme f ¢ a  3a2 - 3 , on en déduit une équa-
3
x - 6  tion de T : y  3a2 - 3x - a   a3 - 3a  1. La condi-
2
tion cherchée est : - 5  3a2 - 32 - a   a3 - 3a  1
x2  2 + + +
soit encore a3 - 3a2  0 .
-x6 + + 0 – 2. f ¢ a  3 devient ici 3a2 - 3  3 , soit a2  2 .
3 - 2x + 0 – – 3. La condition est : 1  3a2 - 3- 2  0 ou encore
x2  2 - x  6 - 6a2  7  0.
+ – 0 +
3 - 2x 7
b. 1. a  0 ou 3 2. a   2 3. a  
6
3. a. y  2 x - 2 Dans les trois cas, il y a deux tangentes solutions.
c. et d.
x - -2 1  5 Approfondir
2
x - 1 + + 0 + I. a. f est continue sur  mais pas dérivable sur .
x si x  0
x2
f x - 2 x - 1


0
0
+
+
0
0
+
+
b. f x  
- x si x 0
. f est donc dérivable sur  - 0

  (fonction affine) et f ¢ x  


1 si x 0
Intersection

Intersection

 en - 1 si x 0.
Position au- au-
dessous c. La fonction f ¢ présente une discontinuité en 0.
relative dessus dessus
de T II.1. Au vu de la courbe, la fonction h semble continue
de T de T
mais pas dérivable sur  (problème en 1).

2 Signe d’une expression avec racine carrée


2. a. m x  
- x - 1 si x 1
x - 1 si x 1
2. a. On utilise une règle des signes. b. lim m x  - 2 et lim m x  0.
x Æ1- x Æ1
b. On utilise la quantité conjuguée (ou une résolution c. Les deux « droites limites » de la droite (AM) (à
d’équation). gauche et à droite de 1) sont donc distinctes : il n’y a pas
c. On réduit au même dénominateur puis on utilise la de tangente en 1.
quantité conjuguée (ou une résolution d’équation). III. On trouve a  0, 3, b  - 1 et c  0.

14
Fonction
exponentielle 3
Pour reprendre contact
1 Avec des exposants
a. 56 b. 2 -3 c. 4 2 d. 1026 e. 3.52 f. 2.10 -2 g. 2 m  n h. 2 m - n i. 2 mn

2 Avec des lectures graphiques


1. a. 2 b. 4 c. 0 d. 1
2. Si m Π-  ; - 1, aucune solution ; si m Π - 1; 1 , deux solutions
Si m  1, trois solutions ; si m Π1; 3, quatre solutions
Si m  3, trois solutions ; si m Π3 ; 4 , deux solutions
Si m  4, une solution ; si m Π4 ;  , aucune solution

3 Avec la dérivation
x
1. Pour x Œ °, f ¢ x 
2x  5
2. Pour tout x réel,
a. f ¢ x  2 g ¢2 x - 4  b. f ¢ x  g ¢ x  3 c. f ¢ x  - g ¢ - x  6 d. f ¢ x  - g ¢ - x 
3. g est dérivable sur  comme produit de fonctions dérivables sur  et g ¢ x  f ¢ x f - x - f x f ¢ - x .
4. f est une fonction constante sur R et f x  3.

Activité 1. Radioactivité au tableur


1. Voir fichier sur le site Math’x.
2. a. N ¢t  si N est dérivable en t. b. Évident c. non pas encore !
3. a. Voir fichier sur le site. b. Type exponentielle. Équation affichée sur Excel : y  6983, 8 e -0 ,124 x

Activité 2. D’un modèle discret à un modèle continu


1. Pour n  0, a. Rn  R0 ¥ 0, 917 n
R R ¥ 0, 917 n ¥ R0 ¥ 0, 917 m
b. fn  m  n  m  0, 917n ¥ 0, 917m et fnfm  0  0, 917n ¥ 0, 917m d’où l’égalité.
R0 R02
2. a. Pour t  0, la valeur f 0  1 est cohérente car la relation 1 donne : f t  f t .
b. Pour t  0, si g t  f t  a alors g ¢ t  f ¢t  a  et si h t  f t f  a alors h¢ t  f ¢ t f  a .

Chapitre 3. Fonction exponentielle 1


De l’égalité des fonctions g et h, on déduit f ¢ t  a  f ¢ t f  a .
c. Pour t = 0, l’égalité précédente donne f ¢ a  kf  a  avec k  f ¢ 0 .

Activité 3. À la découverte de propriétés


A. 1. 2. Voir fichier sur le site Math’x.
3. Pour tout x réel,  exp x2  exp2 x .
Pour vérifier, entrer en D2 le nombre B22, étirer cette formule ensuite jusqu’à D42.
4. Pour tout x réel,  exp x3  exp3 x  et, pour n entier relatif,  exp xn  exp nx .
1
B. Pour découvrir la relation exp - x  voir fichier sur le site, page 2.
exp x 
C. 1. a. Égalité exp x  y   exp x  ¥ exp y  pour tous réels x et y voir fichier sur le site.
b. Fichier sur le site réalisé pour des entiers aléatoires compris entre 0 et 10.
2. exp x – y   exp x   exp y , fichier sur le site pour des entiers aléatoires compris entre 0 et 10.
1 exp x 
D. 1. Pour tous réels x et y, exp x n  exp nx ;exp - x  ; exp x  y  exp x ¥ exp y ;exp x - y  .
exp x  exp y 
2. L’analogie avec les puissances entières d’un nombre réel est ainsi soulignée.

TP1. La décroissance exponentielle


5 740 5 740
1 - - 1 - 5 740
A. 1. N0  N0 e t € e t  € t  . On trouve : t  8 281 à l’unité près.
2 2 ln 0, 5
t
1 -
2. N0  N0 e t € t  - 8 281 ln 0,1  19 068. Datation estimée : proche de 20 000 ans.
10
t
N -
B. 1. Pour t  0, N ¢ t  - 0 e t 0 donc N est décroissante sur  0 ;   .
 t 
négatif positif
1
2. T  - t ln 0, 5. Population à l’instant T : N 0 .
2
kt k
Ê -t ˆ 1k
-
3. a. Pour k  1, e t  Áe t ˜ 
Ë ¯ 2 
.

 1

b. k  2 Æ A 2T ; N0 ; k  3 Æ A 3T ; N0
4  1
8 
4. a. t est l’abscisse du point d’intersection de l’axe des abscisses et de la tangente T à la courbe représentative de N
N
au point d’abscisse 0. T a pour équation y  - 0 x  N0.
t
N0
- x  N0  0 € x  t d’où le résultat.
t
b. N0 e -5 ª 0, 007 N0 0, 01 N0 : plus de 99 % des noyaux présents à l’instant t = 0 sont désintégrés.

TP2. Tangentes à deux courbes


1. a. Voir fichier sur le site Math’x.
b. T1 et T2 semblent perpendiculaires et PQ  2.
2. Les vecteurs directeurs de T1 et T2 ont pour coordonnées respectives 1 ; e a  et 1 ; - e -a  .
1 ¥ 1  e a ¥ - e - a  1 - 1  0 donc T1 ^ T2.
P a - 1; 0 ; Q a  1; 0 donc PQ  2.

TP3. Une famille de fonctions


1. Les propositions 1 et 3 semblent vraies, la proposition 2 semble fausse.

2
2. Proposition 1 : f : x a e x - x a pour dérivée f ¢ : x a e x - 1. f est donc décroissante sur -  ; 0, croissante sur
 0 ;   ; elle admet donc un minimum en 0 valant 1 donc, pour tout réel x, on a : f x x . La courbe  est au-dessus
de d1.
Proposition 2 : g : x a e x - 3 x a pour dérivée g ¢ : x a e x - 3. g est donc décroissante sur -  ; ln3,
croissante sur ln 3 ;   ; elle admet donc un minimum en ln3 valant 3 - 3ln 3 ª - 0, 3.
On a : g 0  1 ; g2 ª 1, 4 donc l’équation gx = 0 a deux solutions a et b. Sur a ; b , g x  0 donc e x 3 x .
Proposition 3 : la tangente à  au point d’abscisse α a pour équation y  ea x - a  ea . La droite da est tangente à 
ea  a a  e
si il existe α tel que Ì €Ì . La droite de est donc tangente à la courbe  en son point d’abscisse 1.
ÔÓ-aea  ea  0 Óa  1
TP4. Courbes à sous-tangente constante
A. 1. Conjecture : S aNa  1. Voir fichier sur le site Math’x.
2. a. Ta : y  e a x  e a 1 - a 
b. 0  e a x  e a 1 - a € x  a - 1. Le point S a a donc pour coordonnées  a - 1 ; 0.
Puisque Na a pour coordonnées a ; 0 , S a Na  1.


f a
B. 1. Na a ; 0 ; S a a - ' ; 0
f a 
f a2
2. S aNa  1 € S aN2a  1 €  1 € f a  f ¢ a  car f et f ¢sont strictement positives sur .
f ¢ a2
Seule la fonction exponentielle est solution de l’équation f ¢ = f et donc du problème posé.

TP5. Un algorithme pour approcher ex


2
Ê xˆ x x
A. 1. Áe 2 ˜  e x donc e 2  e x car e 2 et e x sont strictement positifs.
Ë ¯
ab
2. e 2  e a  b  e a eb .
3. 4.

(exp(a+b))/2

a (a+b)/2 b

a  b˘
L’inégalité demandée est alors évidente puisque la fonction exp est strictement croissante sur Èa ; .
Í
Î 2 ˚˙
È ab ˘ a b x b
Si x Π; b , on a e e e e .
ÍÎ 2 ˙˚
B. 1. Si x Œ  0 ; 1, alors e x Œ 1 ; e  d’où la validité de l’initialisation.
ab ab
2. Alors b prend la valeur , M la valeur mM . Sinon a prend la valeur , m la valeur mM
2 2
3. La variable eps fixe l’amplitude de l’encadrement souhaité pour e x .
4. a. Voir fichier sur le site Math’x.
b. On obtient : 2,0137523 < e 0 ,7 < 2,0137533. La calculatrice indique 2,013752707 pour e 0 ,7 .

Chapitre 3. Fonction exponentielle 3


Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 13 a. e3 b. e3x c. e x d. e x 1

1 a. A = e10 > B = e9 b. A = e–14 = B 14 Voir corrigé en fin de manuel.


2
2 e - x  1  e -2 x  2e - x  1 15 a. e2 x  2 b. e2 x -1 c. e - x d. e x  1

3 e2 x  3e x  e x e x  3 16 1.
exp x3 · exp - 4  exp 3 x · exp - 4  exp(3 x - 4 ) .
4 a. D b. C c. B, D d. A, D
La commande expexpand sert donc à « développer »
une écriture exponentielle.
5 Pour x 0, e x x  1. Égalité si x = 0.
2. exp - x 2  2 x  4  exp - x 2 · exp 2 x · exp 4 
6 Pour tout x réel, -1
 exp x 2 · exp x 2 · exp4.
a. f ¢ x  3e3 x  4 b. f ¢ x  2 x  1e2 x
ex d. f ¢ x  3e3 x 17 a. e -2 x - 2 b.e2 x - e -2 x  2e x  2e - x
c. f ¢ x 
2 ex
3
18 a. e x ( e x - 1) b.  e x - 1 e x  1
7 a. x = 0 b. x  - c. 2e x  12 d. e x  x - e2 x 
2
c. x  1 d. x  ln3 + 2 2 2
19 Pour tout x réel, e x  e - x  - e x - e - x   2.
8 a. Aucune solution b. x Π-  ; 0
1
20 Voir corrigé en fin de manuel.
c. x Œ ˘ -  ; - È d. x Œ  4 ;  
˙˚ 3 ÎÍ 2e x - 2e - x
9 a. f ¢ x  2e2 x  5
0 ; f est strictement croissante 21
2t  x 
 e x  e- x
sur . 1  t x 2 e2 x - 2  e x
1 2x
b. f ¢ x  - 3e -3 x 0 ; f est strictement décroissante e  2  ex
x
e -e - x e x  2  e -2 x
2
sur .  x ¥
2 e e - x e2 x  e -2 x
c. f ¢ x  2 xe x . f est strictement croissante sur -  ; 0,
 e x - e - x  e x  e - x 2  e x - e - x  e x  e - x 
strictement croissante sur  0 ;   .  x 
e  e - x e2 x  e -2 x  e2 x  e -2 x
d. f ¢ x  2e - x 0 ; f est strictement croissante sur . 2 x
e - e  -2 x
 2x  t 2 x 
e  e -2 x
ENTRAÎNEMENT 22 1. L’origine du repère semble être un centre de
symétrie de la courbe  représentative de g.
10 1. Pour tout x réel, h¢ x  exp x ¥ g x  g ¢ x  0 2. a. Pour tout réel x,
donc h est une fonction constante sur . 1- e2 x
2. h 0  1 d’où : "x Œ °, h x  1. e -2 x - 1 2x 1- e2 x
g - x  -2 x  e 2 x donc g - x   - g  x .
e  1 1 e 1 e2 x
11 Voir corrigé en fin de manuel. e2 x
b. Le milieu de [MM¢] a pour coordonnées 0 ; 0.
12 1. a. Pour tout x réel, f x  f x  0  f x f 0  0.
c. L’origine du repère est centre de symétrie de .
b. Soit x 0 un réel tel que f x 0 0. f x 0  f x 0 f 0
donc f 0  1. 23 Voir corrigé en fin de manuel.
c. "x Œ °, f x ¥ f - x  f x - x  f 0  1
24 a. Faux b. Vrai c. Vrai d. Faux
2. a. Initialisation évidente pour n = 1.
Hérédité : soit n un entier  1 tel que f nx  f ( x )n . 25 a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai
f ( x )n 1  f xn f x  f nx f x  f (n  1 x ).
Conclusion : "n  1, f nx  f  x n . 26 a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Faux
b. Soit n Υ* et posons p  - n.
27 1 représente f, 2 représente g, 3 représente h
f - nx  f px  f  x p  f  x - n . et 4 la fonction i.

4
28 ex
35 1. Pour tout x réel, f ¢ x  et e x 0 donc
a A  e x  12
5
f est strictement croissante sur .
4 1 1
2. T : y  x  .
4 2
3 y=x+1
3. a. Pour tout x réel,
2 e2 x - 2e x  1  e x  12
g ¢ x  
4 e x  12 4 e x  12
1
y = 2,72x b. Pour tout x, g ¢ x  0.
–1 0 1 ln(a) 2 3 g est strictement croissante sur .
c. g 0  0.
1. T0 : y  x  1; T1 : y  ex
d. g est donc au-dessus de T sur -  ; 0, au-dessous
2. Toutes les affirmations proposées sont vraies. sur  0 ;   .

29 Voir corrigé en fin de manuel.

30 Pour tout x réel non nul,


 x - 1e x 3 x - 1e x  1
a. f ¢ x  b. f ¢ x 
x2 2x2
 - x 2 - x - 1e x 2 - x e x - 1
c. f ¢ x  d. f ¢ x 
x 2 e2 x  e x - 12
31 Pour tout x réel non nul,
 x - 2e x - 8 - 2e x 36 1.
a. f ¢ x  b. f ¢ x 
2x3  e x - 12
Pour tout x réel, variables
3e x a est_du_type nombre
c. f ¢ x  2 x 2  x  3e x d. f ¢ x  b est_du_type nombre
 e x  12
p est_du_type nombre
32 1. a. f ( 0)  3 ; f ¢1  0 ; f ¢ – 3  0 ; f ¢ 0  3.
q est_du_type nombre
b. y  3 x  3 c. deux solutions debut_algorithme
2. Pour tout x réel, f ¢ x   - x 2 - 2 x  3e x lire a
a. b. Simples calculs c. f  x   0 € x   3 lire b
p prend_la_valeur exp((a+b)/2)
33 Voir corrigé en fin de manuel. q prend_la_valeur (exp(a)+exp(b))/2
si (p<q) alors
34 1. Pour tout x réel, f ¢ x   x  1e x et e x 0 donc debut_si
f ¢ x a même signe que x  1. f est strictement décrois- afficher “p < q”
sante sur -  ; - 1, strictement croissante sur  - 1;   ; fin_si
1
f  - 1  - . sinon
e
debut_sinon
2. a. T : y  x b. La stricte croissance de la fonction
si (p==q) alors
exp permet d’affirmer que si x  0, e x  e 0 soit e x  1. debut_si
Par multiplication par x  0, f x  x . afficher “p > q”
Si x 0, par contre, f x x . fin_si
c. f est donc au-dessous sinon
de T sur -  ; 0, au-dessus debut_sinon
sur  0 ;   . afficher “p > q”
fin_sinon
fin_sinon
fin_algorithme

2. Il semblerait que, pour tous réels a et b, p  q.

Chapitre 3. Fonction exponentielle 5


3. Voir fichier sur le site Math’x.

46 Ì
ÔV0 e -2 c  64
1
Ôc  ln
€Ì
64
3 48, 5
ª 0, 09  
-5 c
4 Expb
ÓÔV0 e  48, 5 ÔV  64 e c 2 ª 77
Ó 0
6 1
- -
3 47 1. D = 10 ; x  10e 8  10e 8  13, 549 mg à 10–3
q près.
2 T 5 T T
p F - - - 0, 3
2. 10e 8  10e 8 3€e 8  5
-
1 1 e 8
Expa
Ê ˆ
0, 3
€ T  - 8 ln Á 5
˜ ª 13 : 13 heures
–1 a0 c 1 b 2 3 ÁË - ˜
1 e ¯ 8
1
b. x Œ È ;   È
–1
c = (a+b)/2 48 a. x Π-  ; 2
ÎÍ3 ÎÍ
1 c. Aucune solution d. x Œ -  ; 1 » 2 ;  
Justification : p2 - q2  -  e a - eb 2
4
1
Puisque p et q sont strictement positifs, alors p  q. 49 a. x Œ -  ; 0 b. x Œ È ;   È
ÎÍ3 ÎÍ
Égalité si a = b.
5
c. x Œ È ;   È d. x Œ - 2 ; 3
37 Voir corrigé en fin de manuel. ÎÍ3 ÎÍ

50 Voir corrigé en fin de manuel.


38 a. x  ln4 b. x  ln3
c. x  ln2 - 2 d. aucune solution 51 a. "x Œ °, f x   - 2 x  3e1- x donc le signe de
f ( x ) correspond à celui de -2 x  3.
39 a. x  -
4
3
b. x 
1 e2
4
ln
3   x - 3/2 
c. x  - 4 d. x  - 2 ou x  4. f (x) + 0 –
b. Le signe de f ( x ) correspond à celui de 2x .
40 Poser X  e x dans cet exercice
a. x  0 b. x  8 c. x  0 ou x  ln6. x - 0 
 
d. x  ln 2 - 3 ou x  ln 2  3 .   f (x) – || +
2
41 1. C 0, 5 ª 15 227 € c. "x Œ °, f x 0 € x .
3

Taux environ égal à 8,6 %.


4 16
2. 15 000e 0 ,75 p  16 000 € p  ln
3 15
ª 0, 086 .  x - 2/3 
f (x) + 0 –
d. "x Œ ° * , f x 0 somme de deux fonctions
42 a. t  115 ; r 115  3, 582 à 10–3 près.
strictement négatives
1 ln12, 8  1, 599
b. r t   25, 6 € t  ª 165, 93
2 0, 025
52 a. "x Œ °, f x  e x  e x - 1 donc le signe de f ( x )
en fin d’année 2065, la longueur du glacier aura diminué correspond à celui de e x - 1.
de moitié.
ex - 1 0 € x 0
ln 25, 6  1, 599
c. r t  25, 6 € t  ª 193, 66.
0, 025 x - 0 
En 2094, le glacier aura disparu… f (x) – 0 +
b. "x Œ °, f x  e x  e x - e2  donc le signe de f ( x )

43 a. 425 °C b. t 
ln 4011 ª 26 c. 57,8 °C
correspond à celui de e x - e2.
- 0, 05 e x - e2 0 € x 2
44 Voir corrigé en fin de manuel. x - 2 
- e x
1 32 f (x) – 0 +
45 Pour x réel, f ¢ x   €x0
 e x  32 4 c. Le signe de f ( x ) correspond à celui de 3 x 2 - 2 x - 8.
ou x  ln9. Deux tangentes, aux points d’abscisses 0 et 4
 D  100, racines : - et 2
ln9 sont parallèles à la droite d. 3

6
x - – 4/3 2  62 a. "x Œ °, f ¢ x   x 2 - x  1e x donc f ¢ x a le
même signe que 2 x 2 - 2 x  1 ( D 0).
f (x) + 0 – 0 +
f est donc strictement croissante sur .
50 b. "x Œ °, f ¢ x  2 x  5e2 x -1 donc f ¢ x a le même
ln
53 t 3 ; t 23, 44 : au bout de 23 jours. signe que 2x + 5.
0,12
t x - – 5/2 
- 0 ,1
54 v ¢ t  3e 10  0,1 € t  -10 ln
. f (x) - e -6 /2
3
La plus petite valeur cherchée est 35s.  - 2 x  5
c. "x Œ °, f ¢ x  donc f ¢ x a le même signe
ex
que –2x + 5.
55 Voir corrigé en fin de manuel.
x - 5/2 
56 Voir corrigé en fin de manuel. 5
f (x)
2/ e2
57 Pour tout x réel,
1
63 a. "x Œ °, f ¢ x  x x  1 x  4 e x
2
a. f ¢ x  - 4e - x b. f ¢ x  10 xe5 x
2
c. f ¢ x  1 - x e - x d. f ¢ x   - 2 x 2  8 x - 4 e - x
x - –4 –1 0 
58 Pour tout x réel, e -1
a. f ¢ x  2e2 x -1 b. f ¢ x  - 31  2 x e2 x -1 f (x)
2
-16e -4 0
c. f ¢ x  cos xe sin x d. f ¢ x   cos2 x - sin x e sin x
b. "x Œ °, f ¢ x  e x  e x  1 e x - 1 donc f ¢ x a le
même signe que e x - 1.
59 Pour tout x réel non nul,
1 2 x 2 - 1 x 2 -1 x - 0 
1 b. f ¢ x  e
a. f ¢ x  - ex
x2 x2 -2
-2 2 x -3 f (x)
x2 3 3
c. f ¢ x  ex d. f ¢ x  2 e x
x x
64 Voir corrigé en fin de manuel.
60 1. La courbe  s’obtient à partir de la courbe de la
fonction exp par symétrie par rapport à l’axe des 65 1. Pour x Œ 4 ; 6 , f ¢ x  100e x et g ¢ x  -106 e - x .
ordonnées. f est strictement croissante et g est strictement décrois-
sante sur 4 ; 6. Plus le prix unitaire augmente dans 4 ; 6 ,
2. Pour tout x réel, f ¢ x  - e - x donc f ¢ 0  - 1 et T a
plus l’offre augmente et plus la demande diminue.
pour équation : y  - x  1.
2. 4  x  6 ;1000  y  40 000
3. a. Pour tout x réel, h¢ x  - e - x  1.
- e - x  1 0 € x 0. La fonction h est strictement
décroissante sur -  ; 0, strictement croissante sur
 0 ;   , h 0  0.
b. Le minimum de h vaut 0 : "x Œ °, e - x  - x  1 donc
 est au-dessus de T sur .
3. On résout l’équation : e2 x - 45e x - 10 4  0 .
xe x 1
61 a. Pour x -1, f ¢ x  donc f ¢ x a le Seule solution dans [4 ; 6] : x  ln125 ª 4 , 83.
( x  1)2 Prix d’équilibre : 4 € 83.
même signe que x.
x - –1 0  66 1. f semble croissante sur [– 3 ; 3], négative sur
f (x) || e [– 3 ; 0], positive sur [0 ; 3].
b. "x Œ °, f ¢ x  2( x - x )e
2 -2 x donc f ¢ x a le même 2. a. 1 - e - x  0 € x  0.
signe que x - x 2 (racines : 0 et 1) . b. c. d.
"x Œ °, f ¢ x  x - 1  e - x - xe - x  x - 11 - e - x .
x - 0 1 
x - 0 1 
f (x) 0 e–2
x2 f ¢  x + 0 – 0 +
c. "x Œ °, f ¢ x  2 x 2 - 2 x  1e donc f ¢ x a le
2
même signe que 2 x - 2 x  1 ( D 0). f est donc f (x) 0
strictement croissante sur . ª - 0 ,1

Chapitre 3. Fonction exponentielle 7


3. Les deux conjectures émises étaient erronées. Ê ˆ
3. a. z ¢ t  - x ¢ t - y ¢ t  e-0 ,5t 1 - e -0 ,5t
Á 144424443 ˜
1- x positif positif car t 0¯
Ë
67 1. "x Œ °, f ¢ x   x  1e x ; g ¢ x  .
ex donc la fonction z est croissante sur  0 ;   .
x - –1 1  b. t 0  11. Les concentrations en produit A et B seront
f (x) quasi-nulles pour t  11 min.
- e -1
gx e -1 72 1. "x Œ °, g ¢ x  3 x 2  2 x  1  D 0 donc g est
strictement croissante sur .
2. a. f x  g x € e2 x  1 € x  0. g 0  - 1 et g1  2 . D’après le théorème des valeurs
b. On a f ¢ 0  g ¢ 0  1 et f 0  g 0  0. intermédiaires pour les fonctions strictement
f et g ont en leur unique point commun O0 ; 0 une monotones, l’équation g( x )  0 admet une unique
tangente commune d’équation y  x . solution a. a  0, 544 à 10-3 près. La fonction g est
négative sur -  ; a, positive sur a ;  
68 Voir corrigé en fin de manuel. - g( x )e - x
2. "x Œ °, f ¢ x  2 donc f ¢ x  et g x  sont de
( x  1)2
69 signes contraires. La fonction f est croissante sur -  ; a,
décroissante sur a ;  .

g x 
73 1. "x 0, f ¢ x  donc f ¢et g ont le
 e x - 12
même signe sur *.
2. "x Œ °, g ¢ x   - 1 - x e x . g est strictement
croissante sur -  ; - 1, strictement décroissante sur
 - 1;   , g -1 0 d’où "x Œ °, g x 0.
3. f est strictement décroissante sur -  ; 0 et sur
"x Œ °, f ¢ x  1 - x e - x
0;  .
g ¢ x  1 - x e - x - 2
f ¢ 0  1 ; g ¢ 0  - 1 donc f ¢ 0  g ¢ 0  - 1 74 Voir corrigé en fin de manuel.
f 0  g 0  0
En O, les tangentes à f et g sont perpendiculaires. 75 1. Voir fichier sur le site Math’x.
2. "x Œ °, fk¢ x  ke kx et gk¢ x  - ke - kx .
Mgz
MgP ( 0) - k > 0 donc fk est strictement croissante et gk est
70 1. Pour z  0, P ¢ z  - e RT
RT strictement décroissante sur .
donc P ¢ z  0. La pression est donc une fonction 3. "x Œ °, fk x - gk x  e kx 1 - e2 kx .
décroissante sur  0 ;   .
1 - e2 kx 0 € x 0.

2. z  -
RT ln  
909
P( 0)
ª 928 m.
 k est au-dessus de G k sur -  ; 0, au-dessous sur
mg  0 ;   . Les deux courbes se coupent en A0 ; 1.
4. "x Œ °, fk x - fk ¢ x  e kx 1 - e( k ¢- k ) x  .
71 1. Pour t  0, x ¢ t  - 0, 5e -0 ,5t donc la fonction x
1 - e( k ¢- k ) x 0 € x 0 car k ¢ - k 0.
est décroissante sur  0 ;   .
 k est au-dessus de  k ¢ sur -  ; 0, au-dessous sur
2. Pour t  0, y ¢ t  - 0, 5e -0 ,5t  e -t
 0 ;   .
 e -0 ,5t  - 0, 5  e -0 ,5t .
5. "x Œ °, gk x - gk ¢ x  e - kx 1 - e( k - k ¢ ) x .
Le signe de y ¢t  correspond à celui de - 0, 5  e -0 ,5t .
1 - e( k - k ¢ ) x 0 € x 0 car k - k ¢ 0. G k est au-
- 0, 5  e -0 ,5t 0 € t - 2 ln 0, 5. On a donc : dessous de G k ¢ sur -  ; 0, au-dessus sur  0 ;   .
t 0 tM +
76 1. Voir fichier sur le site Math’x.
y (t ) M
2. "x Œ °, fk¢ x  2kxe kx et gk¢ x  - 2kxe - kx . k > 0
t M  -2 ln 0, 5 ; t M ª 1, 39 ; M  0, 25 . donc fk est strictement décroissante sur -  ; 0,

8
strictement croissante sur  0 ;   . gk est strictement 81 1. u1  1, u2  e , u3  e3 , u4  e 6 .
croissante sur -  ; 0, strictement décroissante sur 2. Raisonnement par récurrence
 0 ;   .
Initialisation : pour n = 2, u2  e et e S1  e.
2 2
3. "x Œ °, fk x - gk x  e kx 1 - e2 kx .
Hérédité : pour un entier n  2, on suppose que
2
1 - e2 kx 0 € x 2 0.  k est au-dessus de G k sur . un  e Sn-1 . Alors un 1  un e n  e Sn-1  n  e Sn
Les deux courbes se coupent en A0 ; 1. Conclusion : la propriété est vraie au rang n = 2 et est
2 2
4. "x Œ °, fk x - fk ¢ x  e kx 1 - e( k ¢- k ) x . héréditaire : "n  2, un  e Sn-1 .
' 2 n( n -1)
1 - e( k - k ) x 0 € x 2 0 car k ¢ - k 0 .
3. "n  2, un  e 2 .
 k est au-dessous de  k ¢ sur .
2 2
5. "x Œ °, gk x - gk ¢ x  e - kx 1 - e( k - k ¢ ) x . 82 Voir corrigé en fin de manuel.
2
1- e( k - k ¢ ) x
0€ x2
0 car k - k ¢ 0.
83 1. t semble être l’abscisse du point d’intersection
G k est au-dessus de G k ¢ sur .
de la tangente T à la courbe de la fonction i au point
d’abscisse 0 avec l’axe des abscisses.
77 1. Pour x  0, f x  2 x - 2 € - 2e - x x - 1  0 t
- i
€ x  1.  et d ont un seul point en commun, B1 ; 0. Pour t  0, i ¢ t e t donc i ¢ 0  - 0 et T a pour équation
t
2. Pour x  0, f ¢ x   2   x - 2e - x . i
y  - 0 x  i0 . T coupe l’axe des abscisses en x  t.
f ¢ x   2 € x  2. En A2 ; 2 – e–2, la tangente à  est t
parallèle à d. Voir fichier sur le site Math’x. La vérification est ainsi faite.
2. i t  i0 e -1 ª 0, 37i0. Ce calcul confirme ainsi la lecture
78 1. a. Pour x  0, f ¢ x  2  x - 2 e - x ; f ¢ 0  0. graphique.
b. f ¢ x 2 € x - 2 0 € x 2.
84 a. Vrai b. Vrai c. Faux d. Faux
2.a. Pour x  0, f ¢¢ x  3 - x e - x donc le signe de
f ¢¢ x  correspond à celui de 3 – x . 85 a. Vrai b. Faux valable uniquement si a = b
f ¢ est strictement croissante sur -  ; 3, strictement car e2 a  e2b - 2e a  b   e a - eb 2 ).
décroissante sur 3 ;  . c. Vrai d. Faux voir explications b.
b. D’après les questions précédentes, f ¢ x  est négatif
86 D’une part, les sons s’affaiblissent car la fonction i
sur -  ; 0, positive sur  0 ;   . 2
est décroissante sur  0 ;   i ¢ t  - i0 KF 2 e - KF x .
3. f est strictement décroissante sur -  ; 0, strictement i x
D’autre part, pour F F ¢, F  e- Kx e F 2 - F ¢ 2
croissante sur  0 ;   . 1442443
iF ¢  x  fixé 1 car F ¢ F
Donc iF x iF ¢  x .
79 1. Pour x  0, f ¢ x  2 x - 1 e -2 x  1.
2. a. f ¢ x 1 € 2 x - 1 0 € x 0, 5. APPROFONDISSEMENT
b. Pour x  0, f ¢¢ x  4 - 4 x e -2 x donc le signe de
f ¢¢ x  correspond à celui de 4 – 4 x . 111 1. a. x  0 ou x  1  X  e x , D   e - 12
1
f¢ est strictement croissante sur -  ;1, strictement b. x  ln11  X  e2 x , D  182 
2
décroissante sur 1;   .
c. Tous les réels sont solutions car
3. f ¢ 0  0. D’après les questions précédentes, f ¢ x  est  e x - 12
e x  e- x - 2 
négatif sur -  ; 0, positive sur  0 ;   . ex
ln10  2 ln10 - 2
Ainsi f est strictement décroissante sur -  ; 0, 2. x  et y 
2 2
strictement croissante sur  0 ;   .
D’après le théorème des valeurs intermédiaires 112 1. Ta : y  e a x - a  e a
appliqué sur [0 ; 1], l’équation f  x   0 admet une seule 2. Pour tout x réel, j¢ x  e x - e a donc j¢ x 0 si
solution a. a  1,12 à 10–2 près. x a et j¢ x 0 si x a.
j est strictement décroissante sur -  ; a , strictement
b e -( 2 - 0 ,5n 1) croissante sur  a ;  . ja  0.
80 Pour n entier  0, n 1  -( 2 - 0 ,5n )  e 0 ,5.
bn e j est donc positive sur .  est au-dessus de Ta quel
La suite bn  est donc géométrique de raison e 0 ,5 . que soit a réel.

Chapitre 3. Fonction exponentielle 9


p
113 1. 2. Pour tout x réel, f x  Ìe si x  0 .
x 3. Supposons qu’il existe p et q entiers tels que e  .
ÔÓe - x si x  0 q
a. q !e  p q - 1 donc q!e est un produit de deux
On a : f - x  f  x  donc l’axe des ordonnées est un axe
entiers donc q!e est un entier.
de symétrie de .
q! q!
3. f est continue en 0. b.  q q - 1º q - k  1 donc est un entier.
k! k!
f x - f  0  f x - f  0 
4. lim  1 et lim  -1 . c. Après multiplication par q!, on obtient :
x Æ0  x x Æ0 - x
q! q!
f n’est donc pas dérivable en 0.  º   º  1 q !e A  1.
1
 ! k!

Υ
1444444442Υ
444444443
114 1. a. Pour tout x réel de [0 ; 1], entier naturel A
Ê xnˆ e - x x n -1 d. Contradiction : q!e ne peut pas être un entier
f ¢ x  e - x Á- ˜ 0 et g ¢ x  - 2 x  n  0
Ë n! ¯ n! strictement compris entre deux entiers consécutifs.
car n  2.
f est décroissante sur [0 ; 1] ; f  0  1 d’où f 1 1 10
115 1. a. f 0  1, et pour x Œ I, f ¢ x  0.
g est croissante sur [0 ; 1] ; g 0  1 d’où g1 1 -n 2
Ê ˆ
1 1 Á1  5 e 3
˜
b. f 1 1 € 1   º  e. Ë ¯
1! n!

 1
g1 1 € e 1   º 
1!
1
n! n! 
 .
1 b. f est donc strictement croissante sur I.
-n

2. a. Algorithme : 1 2(5e 3 )
2. Pour x Œ I, f x6 - f x   f ¢( x )
18 -n 2
Ê ˆ
VARIABLES : n, S, T, k nombres Á1  5e 3 ˜
ENTRÉES ET INITIALISATION : Ë ¯
Demander n 1
donc f ¢¢ x  f ¢ x6 - 2f x
S et T prennent la valeur 1 18
1
TRAITEMENT : donc f ¢¢ x   f ¢ x 3 - f  x  .
Pour k allant de 1 jusqu’à n Faire 9
x
S prend la valeur S + 1/k ! - 1 1
3. f  x   3 € e 3  € x  - 3ln . Le signe de
T prend la valeur S + 1/k ! 5 5
1442443
x0
FinPour
SORTIE : Afficher S < e < T f ¢¢ x  est le même que celui de 3 - f  x . On a :
x 0 x0 20
2. b. Programme sur AlgoBox
f ¢¢ x  + 0 –

4.
x 0 x0 20
f ¢ x  f  x0 
5. x 0 ª 4 , 82. L’entier n0 cherché est donc 5.

116 1. Voir fichier sur le site Math’x.


Pour le sens de variation, trois cas sont à distinguer
selon que m Π-  ; 0 , m Π 0 ; e  , m e.
Pour la position par rapport à d, deux cas sont à
distinguer selon que m 0, m  0.
2. a. Pour x Œ °, fm¢ x  1 - mxe - x

Pour n = 6 : b. Pour x Œ °, fm¢¢ x  me - x x - 1 . fm¢ est donc


strictement décroissante sur -  ;1, strictement
e-m
croissante sur 1;   . fm¢   .
e
e-m
c. Si m Œ 0 ; e  , 0 donc fm¢ x 0 car le
e
minimum de fm¢ est strictement positif.

10
d. fm est donc strictement croissante sur  lorsque 2. a. Ces propriétés s’obtiennent en utilisant les
m Œ 0 ; e  . différentes propriétés de la fonction exp.
3. Pour x Œ °, fm x - x  m x  1e - x . b. ch 2a  2ch2 a - 1.
Si m 0, fm x - x 0 sur -  ; - 1 , fm x - x 0 sur
120 a. Vrai démonstration par récurrence.
1;   . m est donc au-dessus de d sur -  ; - 1 , au-
b. Vrai suite arithmétique de raison ex.
dessous de d sur 1;   , et coupe d en A – 1 ; –1.
c. Faux. La fonction un est décroissante sur -  ; - n - 1,
Si m 0, fm x - x 0 sur -  ; - 1 , fm x - x 0 sur
croissante sur – n - 1;  .
1;   . m est donc au-dessous de d sur -  ; - 1 , au-
dessus de d sur 1;   , et coupe d en A – 1 ; –1. d. Faux au-dessous.

PROBLÈMES
117 1. 2. Voir fichier sur le site Math’x.
La courbe représentative de la fonction x a e x semble 121 1. f 0  4 d’où a - 1  4 € a  5.
être la courbe cherchée. 2. Pour x Œ - 8 ; 8 , f - x  f x . La courbe  admet
3. Pour tout a réel, f ¢ a  g a et g ¢ a  f  a 
l’axe des ordonnées comme axe de symétrie.
1  a g a - f a
xM   1 a 0, 2 e 0 ,2 x - e -0 ,2 x 
g a - f  a  3.a. Pour x Œ - 8 ; 8 , f ¢ x  -
2
y M  g a  f a  e1 a donc M est un point de la 1 -0 ,2 x 0 , 4 x
soit f ¢ x  e - e  1.
courbe représentative de la fonction x a e x . 10
b. f ¢ x  est de même signe que 1 - e 0 , 4 x .
118 1. f 2 0  f ¢2 0 - 1  0 donc f 0  0. 1 - e 0 , 4 x 0 € e 0 , 4 x 1 € 0, 4 x 0 € x 0
2. Soit a un réel tel que f ¢ a  0. x -8 0 8
On aurait alors f 2 a  -1 : impossible. Par suite, pour f0
tout réel x, f ¢ x  0. f (x)
f– 8 f8
3. En dérivant les deux membres de l’égalité, on obtient : 4. f 4 - 0, 5 ª 3,16 . Hauteur maximale autorisée : 3 m 16
2f ¢ x f ¢¢ x - 2f x f ¢ x  0 € 2f ¢ xf ¢¢ x - f x  0
€ f ¢¢ x  f  x  car f ¢( x ) 0. 122 A. 1. f 0  3 ; f ¢ 0  - 2.
4. a. u  f ¢  f ; u ¢  f ¢¢  f ¢  f  f ¢  u et u 0  1. 2. f 0  1  b € b  2.
b. Pour tout réel x, u x  e x . 3. a. Pour x Œ °, f ¢ x  e x  a - 2e - x .
5. a. v  f ¢ - f ; v ¢  f ¢¢ - f ¢  f - f ¢  - v . b. f ¢ 0  a - 1
b. w x  v - x donc w ¢ x  - v - x  v - x  w x . c. f ¢ 0  - 2 € a  -1 donc, pour x Œ°,
w ¢ 0  1. Pour tout réel x, w x  e x donc v x  e - x . f x  e x - x  2 e - x .
1
6. u - v  2f donc f  u - v . B. 1. 2. 3. Le signe de e2 x - e x - 2 est le même que
2 1 celui de e x - 2. e x - 2 0 € x ln 2.
Par suite, pour tout réel, f x   e x - e - x  .
2 x - ln2 
119 1. a. Pour tout réel t, ch -t  ch t ; sh -t  - sh t . e2 x - ex -2 – 0 +
La courbe de la fonction ch admet l’axe des ordonnées
e2 x - ex - 2
comme axe de symétrie, la courbe de la fonction sh 4. Pour x Œ °, f ¢ x  e x - 1 - 2e - x 
ex
admet l’origine O du repère comme centre de symétrie.
f ¢ x  est de même signe que e2 x - e x - 2 .
b. Pour tout réel t, sh¢ t  ch t 0. La fonction sh est
donc strictement croissante sur . Pour tout réel t  0, x - ln2 
ch¢ t  sh t  0 car sh 0  0. La fonction ch est donc f (x) 3 - ln 2
strictement croissante sur  0 ;   .
c. 123 1. Voir fichier sur le site Math’x. La fonction fk
semble monotone pour k supérieur à 0,1 environ.
2. Pour x réel, f ¢ x  e - x - xe - x  k ;
f ¢¢ x  - e - x - e - x  xe - x  xe - x .
x - 0 
f ¢¢ x  – 0 +
f ¢ x  k - e -2

Chapitre 3. Fonction exponentielle 11


Le signe de fk¢ est donc constant positif si et seulement 2. La droite PQ a pour coefficient directeur
si fk¢ x  0 € k  e -2 . f a - 4a - 1
-  . La tangente T en M à la courbe a
a a2 - 4 ea - 4(a - 1)
pour coefficient directeur f ¢ a  2
 .
4 e x e2 x  1 - 8e3 x e  1
a a2
124 1. a. Pour x réel, f ¢ x  - d’où
e2 x  12 Les deux droites sont donc parallèles.
- 4 e3 x  4 e x 4 e x ( e2 x - 1)
f ¢  x  - 2
 . 126 1. Voir fichier sur le site Math’x.
e2 x  1 e2 x  12
2. a. b. c. La distance BM semble minimale lorsque M a
b. f ¢ x  est de même signe que e2 x - 1. pour abscisse 0 environ. Au point M0 obtenu, la droite d
e2 x - 1 0 € x 0. f est donc croissante sur  0 ;   . semble être la tangente à la courbe C.
2. f - x  f  x  d’où le résultat. 3. a. BM2  f x  x - 22   e x  12  x Œ °.
3. A a pour coordonnées a ; 0. f ¢ x   2 x - 2  2e x  e x  1.
4c
f a  0 € 1 - 2  0 € c 2 - 4 c  1  0. f ¢¢ x  4 e2 x  2e x  2 0.
c 1
f ¢ est donc strictement croissante sur . f ¢ 0  0.
c  e a est donc solution de l’équation 2 - 4 x  1  0
 D  12. c  2 - 3 ou c  2  3 x - 0 
 
donc a  ln 2 - 3 0 ou a  ln 2  3 0.   f ¢ x  – 0 +
On trouve donc a  ln 2  3 .   f x 8
Remarque : l’abscisse de B est ln 2 - 3 .   b. Le point M0 rendant la distance BM minimale a pour
abscisse 0 et ordonnée 1. La distance minimale est donc
125 Partie 1 : voir fichier sur le site Math’x. BM0  8 .
Partie 2. A. 1. Pour x Œ °, g ¢ x  - xe x donc g ¢ x  est r
c. La droite BM0 a pour vecteur directeur u -2; 2 et la
de même signe que – x. r
tangente T à C en M0 a pour vecteur directeur v1;1.
rr
x - 0  u ·v  0. D’où le résultat annoncé.
g x  2
2. a. Pour x Œ °, g x 1 € x 1. 127 A. Le signe de H¢ indique les variations de H.
La courbe de H est représentée en traits pleins.
b. g1  1 0 ; g2  1 - e2 0 . g est strictement 2
B. 1. Pour x  0, g ¢ x  e - x 1 - 2 x 2 . Le signe de g ¢ x 
décroissante sur [1 ; 2]. D’après le théorème des valeurs
intermédiaires pour une fonction strictement 2
est donc celui de 1 - 2 x 2 seule racine positive : .
monotone, l’équation g x   0 admet une solution 2
unique a dans [1 ; 2]. 1, 27 a 1, 28. 2
x 0 
c. D’après la question 2. a., l’équation g x   0 n’a pas 2
de solution dans -  ; 0 . Puisque g est strictement g x  ª 0,17
décroissante sur 2 ;  , l’équation g x   0 n’a pas de Ê 2ˆ
solution dans 2 ;  . 2. a. g 0  - 0, 25 ; g Á ˜ ª 0,17; g2  - 0, 2.
Ë 2¯
1
d. g a  0 € 1 - a ea  -1 € ea  . D’après le théorème des valeurs intermédiaires pour
a-1
une fonction strictement monotone, appliqué deux fois
x - a 
2 2
sur [0 ; ] et sur [ ; 2], l’équation g x   0 admet
g x  + 0 – 2 2
4 g x  deux solutions dans [0 ; 2].
B. Pour x Œ °, A¢ x  . A¢ x est donc de
e x  12 b. 0, 268 a 0, 269 et 1, 277 b 1, 278.
même signe que g x . 3.

x - a  x 0 a b 
A x  A(a) g x  – 0 + 0 –
C. 1. Aire OPMQ maximale € A x maximale € x  a
  C. 1. Pour x  0, f ¢ x  4 g x .
4a 2.
Aa   4a - 1.
1 x 0 a b +
1
a-1
f x f (a) f (b )
1, 08 Aa 1,12.

12
2 1 -1 133 Pour x réel, fa¢ x  e - x 1 - a - x .
3. g a  0 € e -a  et f a  - a  3.
4a 2a Le point Ma a donc pour abscisse 1- a et pour ordonnée
0, 865 f (a) 0, 874 ma  e a -1.
Ma appartient donc à la courbe d’équation y  e - x .
128 Pour x réel, f ¢ x  - ax  a - b e - x .
Ô f 0  2 b  2
134 Pour x réel, f ¢ x  2 - x e1- x . Soit T la tangente à
Ì €Ì donc f x   x  2e - x
ÓÔf ¢ - 1  0 Óa  1  au point d’abscisse a.
L’ordonnée de A vaut f  -1  e. O Œ T € f a - af ¢ a  0 € a2 - a - 1  0
1- 5 1 5
129 Étude de la fonction f : t a 8, 25te -t - 1. Deux solutions : a  ou a  .
2 2
Pour t  0, f ¢ t  8, 25e -t (1 - t ) donc le signe de f ¢t 
est celui de 1- t . 135 On peut conjecturer que ce ne sont que des zéros.
2e x - 1
t 0 1  En résolvant l’inéquation 2  10 -21, on trouve
ex - 1
f t  –1 ª 2, 03 x  49. La conjecture est donc vérifiée.
Le théorème des valeurs intermédiaires pour une
fonction strictement monotone, appliqué deux fois sur
136 Pour x réel, f ¢ x  P ¢ x  2P x e2 x -1.
[0 ; 1] et sur [1 ; 2] permet de conclure. La fonction f Le polynôme P ¢ + 2P est de même degré que P donc il
s’annule deux fois en a et b. existe une fonction polynôme Q = P ¢ + 2P de même
Intervalle cherché : a ; b  avec a proche de 8 min et b degré que P telle que f ¢ x  Q x e2 x -1.
proche de 3 h 18 min.
137 Pour x 0 et y 0, f xy  f x  f  y .
130 Soit M¢ et A¢ les projetés orthogonaux de M et A En posant y = 1, on a : f x  f x  f 1 donc f 1  0.
sur l’axe des abscisses. Pour x Œ  0 ; 1,
f x  Aire OAM  
f 1  f x ¥
1
x
 f x  f 1
x
 0 donc f 
1
x
 - f x .

 Aire OAA¢  - AireOMM ¢  - Aire MM ¢A¢A Pour n Œ •* , f 2 n   f144444


2 4º  f 243  nf 2 .
244444
1 n fois
  ex - x - e x  1
2 De même, f  x p   pf  x   p Œ¢*  .
1
Pour x Œ  0 ; 1 , f ¢ x   e - 1 - e x .
2
f ¢ x 0 € x ln e - 1
Accompagnement personnalisé
x 0 ln e - 1 1
2 Transformer des expressions
f x 0 ª 0,106
L’aire du triangle est donc maximale pour le point M
d’abscisse x  ln( e - 1).
1. Un contre exemple suffit e .  
1
e
ea 1
2. a. e a - b  b b. e a eb  e a  b c. e - x  x
e e
131 Soit A le point de  d’abscisse a et B le point de ¢
d. e. f.  e x 2  e2 x g.  e x 2  e2 x
d’abscisse b en lesquels les courbes  et ¢ ont une tan-
e2 x  2
gente commune. On a : 3. a. e x 1 b. e x - 1 c. d. e x - 1
ex
Ô f ¢ a  g ¢(b )
Ì e.  e x - 12 f. e -2 x  2e - x  1
ÓÔ- af ¢ a  f a  - bg ¢ b  g(b )
Ôa  - b - 1 3 Lier graphique et algébrique
€Ì
ÔÓg b - f a  b - a f ¢( a ) 1.
1
Ôa  - b - 1 ÔÔa  f’(0) = 1
2
€ Ì - b -1 €Ì .
ÔÓe - 3 - 2b  0 Ôb  - 3 f’(0,5) = 0
ÓÔ 2
1
132 Pour x réel, f ¢ x  kax  a  kb e kx .
0,25
a  -10
f ¢ -1  0 a - ka  kb  0 Ô
Ô Ô Ô 1 –1 0 0,5 0,75
Ìf ¢ 0  - 5 € Ìa  kb  - 5 € Ìk 
Ôf 0  10 Ôb  10 Ô 2
Ó Ó ÔÓb  10

Chapitre 3. Fonction exponentielle 13


2. c. Méthodes 1 et 2 f x  x  e x - 2

1
x - 0 ln2 
f x + 0 – 0 +
d. Méthode 1 : f x 0 sur  somme de 2 fonctions
positives sur 
–1 – 0,5 0 0,5 1 e. Méthodes 1 et 2
x - –1 0 
f x + || – 0 +
–1
B
f. Méthode 2 f x  e 2 x 2 e x - 1
A
x - ln 21 
On dispose de deux égalités pour déterminer deux f x – 0 +
inconnues a et b.
g. Méthode 3
Pour tout x réel, f ¢ x   ax  a  b e x
x - 0 
Ô f 0  - 1 b  - 1
Ì €Ì
f ¢ - 0 , 5  0 f ¢  x – 0 +
ÓÔ Óa  2
Pour tout x réel, f x  2 x - 1e x . f x f  0
f 0  2 0 donc f x 0 sur .
4 Traiter une ROC
i. Méthode 2
En donnant à y la valeur – x, on obtient :
1
e x e y  e x e - x  e x - x  e 0  1. x - ln 3 1 
2
1
Puisque e x e - x  1 alors e - x  x . f x s + 0 – 0 +
e
5 Étudier le signe d’une expression j. Méthode 3

1. a. Pour tout x réel, 5e x - 4 0 € x ln


4
5  x - -
1
2


x - ln
4
5  
f ¢  x
f (x)
+ 0
f  - 0 , 5

5e x - 4 – 0 +
f - 0, 5  e 0 ,5 - 3 donc f x 0 sur .
b. f x   x  1e x est de même signe que x + 1. k. Méthode 3
x - -1  x - 1 
f x – 0 + f ¢  x – 0 +
c. Posons f x  xe - x - 1 alors f ¢ x   1 - x e - x est de f x f 1
même signe que 1- x . f 1  0 donc f x  0 sur  nulle si x = 1.
x - 1 
6 Utiliser une fonction auxiliaire
f ¢  x + 0 –
1. Étape 1 : du signe de g ¢ x, on déduit les variations de g.
f x f 1 Étape 2 : du sens de variation de g x, on déduit le signe
f 1  e -1 - 1 0 donc f  x  0 sur . de g x  avec g 0  0 

2. a. Méthode 2 Étape 3 : du signe de g x, on déduit le signe de f ¢ x .


x - ln2  Étape 4 : du signe de f ¢ x, on déduit le sens de variation
de fx.
ex - 2 – 0 +
2. On ne peut pas déterminer le signe de gx par une
b. Méthode 1 méthode « directe ».
1 x g x 
x - 2  3. Pour f x  et x 0, f ¢ x  avec
1- ex 1 - e x 2
f x – 0 + g x  1 - xe x  g ¢ x  -1 - x e x .

14
x - -1 0
g '  x – 0 + ||
g x  0 ||
g x  – 0 – ||
f ¢ x  – 0 – ||
f x ||

7 Étudier des phénomènes d’évolution


1. a. Pour t  0, N ¢ t  C - 0, 012 e -0 ,012t  - 0, 012N t .
b. C  6 ·1015
c. Soit f et g deux fonctions respectant les conditions
f
proposées. La fonction est constante et égale à 1.
g
d. Pour t  0, N t  6 ·1015 e -0 ,012t
2. En adoptant la même démarche que dans la question
précédente, la fonction f cherchée est telle que, pour
t  0, f t  C e kt , où C est une constante réelle égale à
f 0 .

Chapitre 3. Fonction exponentielle 15


Suites numériques
4
Pour reprendre contact
1 Avec les graphiques
1. u0 = – 1 ; u1 ≈ 1 ; u2 ≈ 1,8.
2. Il semble que la suite (un) soit croissante et converge vers 2.
3. Pour les calculatrices Casio, il faut réécrire la relation de récurrence entre un et un +1 : un 1  un  2 .

2 Avec l’étude des variations


a. Cette suite est croissante. b. Cette suite est décroissante. c. Cette suite est croissante.
d. Cette suite est décroissante. e. Cette suite est croissante. f. Cette suite est croissante.

3 Avec le calcul de sommes


1 - 2 n 1
a. Un  1  2  22  º  2 n   2 n 1 - 1
1- 2
n
b. Vn  2 Â k  3n  n2  4 n
k 1
1 12 n n 1
c. Wn  1  
3 3
º 
1
3

3
2
Ê
1
ÁË1 - 3
ˆ
˜¯
n n
3 n 1
d. Tn  - 2 Â k  3 Â 5k  - n n  1  5 - 1
k 0 k 0 4

4 Avec l’algorithmique

Affecter 1 à n
Tant que n4 + 2 n < 104 Faire
Affecter n+1 à n
FinTantque
Afficher n

5 Avec les ordres de grandeur


1036 3 ¥ 1012
a. 1024 b. 3 ¥ 1012 c. 1024 d.  1024 e.  3 ¥ 10 -12 f. 3
1012 1024

Chapitre 4. Suites numériques 1


Activité 1. Limite infinie ou pas ?
A. 1. Réponse c 2. Réponse b 3. Réponse c 4. Réponse b
B. Comme un  n Р4. on a un Π100 ;  pour tout n > 104.
De même un Œ 1 000 000 ;    pour tout n > 1 000 004.

Activité 2. Limite finie d’une suite


1. Voir fichier sur le site Math’x.
2. Sur le logiciel, on trouve que : un Œ] - 0,1 ; 0,1[ pour n  6 ;
un Œ] - 0, 05 ; 0, 05[ pour n  9 ; un Œ] - 0, 01 ; 0, 01[ pour n  14.
3. On obtient les mêmes résultats qu’à la question 2.
4. un Œ] - 0,1 ; 0,1[ pour n  9 ; un Œ] - 0, 05 ; 0, 05[ pour n  12 ; un Œ] - 0, 01 ; 0, 01[ pour n  21.

Activité 3. Tracé de type « web » ou « escalier »


2. a. Son abscisse est u1.
b. Voir fichiers sur le site math’x.
c. Le tracé se poursuivrait de façon analogue, « en escalier », sans dépasser l’intersection entre la courbe et la droite d.
On conjecture que la suite (un) est croissante et qu’elle converge vers 2.
3. Pour u0 = 6, on conjecture que la suite (un) est décroissante et qu’elle converge vers 2.

TP1. Suites arithmético-géométriques


A. Voir fichier sur le site Math’x.

B. 1. On conjecture que la suite un  est croissante et qu’elle converge vers 4. Cette conjecture ne résiste pas quand on
modifie u0 , par exemple pour u0  6, on conjecture que la suite un  est décroissante.
2. On peut émettre des conjectures, sans chercher l’exhaustivité.
La suite semble :
a. croissante et convergente quand 0 < a < 1 et u0 est inférieur à l’abscisse du point d’intersection des droites
d’équations y = f (x) et y = x.
b. Décroissante et convergente quand 0 < a < 1 et u0 est supérieur à l’abscisse du point d’intersection des droites
d’équations y = f (x) et y = x.
c. Convergente pour – 1 < a < 1.

C. 1. Si a  1, on a un 1  un  b pour tout n donc la suite un  est arithmétique de raison b.


On a donc pour tout n de •, un  u0  nb.
Si b  0, la suite est constante donc convergente vers u0 .
Si b 0, la suite diverge vers + ∞.
Si b 0, la suite diverge vers – ∞.
b b ab
2. a. v n 1  un 1 -  aun  b -  aun -  av n pour tout n.
1- a 1- a 1- a

b. v n  a nv 0  a n u0 -
b
1- a 
donc un  v n 
b
1- a
 a n u0 - b

1- a 1- a
b
 pour tout n.
b
3. Si – 1 < a < 1, a n a pour limite 0 quand n tend vers + ∞ donc un  converge vers (qui est l’abscisse du point
1- a
d’intersection des droites d’équation y  f  x  et y  x ).
b b
Si u0  (et a ≠ 1), la suite un  est constante donc converge vers .
1- a 1- a
Dans les autres cas, la suite diverge vers + ∞ ou – ∞ ou n’a pas de limite.

2
TP2. Suite de solutions d’équations
1. fn est dérivable donc continue et fn¢ x  3 x 2  2n.
fn¢ x 0 donc fn est strictement croissante sur [0 ; 1].
De plus fn 0  - 1 et fn 1  2n donc 0 appartient à [fn 0 ; fn 1] et l’équation fn x  0 admet une unique solution dans
0 ; 1.
2. On trace la courbe représentant fn pour n  0, 1, 2, 3 , etc.

Il semble, d’après le graphique ci-dessus, que (A), (C) et (E) soient vraies, (B) fausse.
On relève différentes valeurs numériques :
n 10 20 50
an ≈ 0,05 0,025 0,01
2nan ≈ 1 1 1

On conjecture que (D) est fausse.


3.  Pour l’affirmation (A) : fn 1x - fn x  2 x donc fn 1x  fn x sur [0 ; 1].
Cn +1 est bien au-dessus de Cn.
 Pour l’affirmation (B) : a0  1 car f0 x  x 3 - 1 = 0 € x  1.
En revanche pour n  1, fn 1  1 donc a1 1.
La suite  an  ne peut donc pas être croissante.
On peut même montrer qu’elle est décroissante :
pour tout n, fn 1 an   fn  an  donc fn 1 an   0 et par conséquent an 1 Œ [ 0 ; an ], donc 0  an 1  an .
 Pour l’affirmation (C) : la suite est décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers une limite qui appartient à
[0 ; 1].
 Pour l’affirmation (E) : on sait que fn  an   0 c’est-à-dire an3  2nan - 1  0.
Si la limite l de la suite  an  n’est pas nulle, an3  2nan - 1 tend vers + ∞ car l  0. Ce n’est pas possible donc c’est que
l  0.
 Pour l’affirmation (D) : de 2nan  1 - an3 on déduit que la limite de 2nan quand n tend vers + ∞ est égale à 1.
Donc l’affirmation (C) est fausse.

TP3. Modèles d’évolution de populations


A. La suite  pn  est dans ce cas une suite géométrique de raison 1,1.
Donc pn  1,1n p0 = 1,1n ¥ 0,27.

Chapitre 4. Suites numériques 3


La suite  pn  divergerait alors vers + ∞ car 1,1 1 et 0, 27 0 ce qui est impossible puisque par énoncé, Pn  1 000 donc
pn  1.
Ce modèle n’est donc pas réaliste.
B. 1. À l’aide de ces graphiques, on peut représenter mentalement les premiers termes de la suite  pn  sur l’axe des
abscisses.
Dans le cas r  0, 9 on peut conjecturer que la suite  pn  décroît et converge vers 0.
Dans le cas r  2 on peut conjecturer que la suite  pn  croît et converge vers 0,5.
2. Cas r = 0,9
a. Montrons par récurrence que pour tout n de , pn  r n.
Initialisation : pour n  0, p0  0, 27 et r 0  1 donc on a bien 0  pn  r n pour n  0.
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 0  pn  r n .
Montrons que : 0  pn 1  r n 1.
pn 1  rpn 1 - pn  avec 0  pn  r n 1 car r n  0, 9 n 1.
En multipliant par r positif : 0  r pn  r r n soit 0  rpn  r n1.
En multipliant membre à membre par 0  1 - pn  1, on obtient
0  rpn 1 - pn   r n 1 soit 0  pn 1  r n 1.
Conclusion : pour tout n de •, 0  pn  r n .
b. Comme 0 r 0, 9, la suite  r n  converge vers 0.
Or pour tout n de •, 0  pn  r n .
Par le théorème « des gendarmes », on en déduit que la suite  pn  converge vers 0.
On se dirige donc vers l’extinction de cette population.
3. Cas r = 1
a. Montrons par récurrence que pour tout n de •, 0  pn  1.
Initialisation : p0  0, 27 donc on a bien 0  p0  1.
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 0  pn  1.
Montrons que 0  pn1  1.
pn 1  pn 1 - pn  avec 0  pn  1 donc aussi 0  1 - pn  1.
En multipliant membre à membre les deux encadrements, on obtient
0  pn 1 - pn   1 soit 0  pn1  1.
Conclusion : pour tout n de •, 0  pn  1.
b. pn 1 - pn  pn 1 - pn  - 1  - pn2. Donc pn 1 - pn  0 pour tout n de •.
c. La suite  pn  est donc décroissante et minorée par 0 donc elle converge.
d. Si la suite  pn  converge vers l, alors pn1 tend vers l1- l quand n tend vers + ∞.
Or pn1 tend aussi vers l quand n tend vers + ∞.
Par unicité de la limite, l  l 1 - l .
L’équation, l  l 1 - l a deux solutions 0 et 1.
Or la suite  pn  étant décroissante avec p0  0, 27, on a pour tout n de •, pn  0, 27 donc l  0, 27 .
Par conséquent, l  0. On prévoit ici aussi l’extinction de cette population.
4. Cas où 1  r  2
a. Montrons que la suite  pn  est bornée puis qu’elle est monotone.
1
 Montrons par récurrence que pour tout n de •, 0  pn 
1 2
Initialisation : p0 = 0,27 donc on a bien 0  p0  .
1 2
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 0  pn  .
2

1 Î
1
Comme r 0, la fonction f définie par f x  - rx 2  rx est croissante sur È0 ; ˘ , donc f 0  f pn   f
Í 2 ˙
˚
1
2 
soit
0  pn1  r .
4

4
1 1 1
Comme 1 r  2, on a r  et, a fortiori, 0  pn1  .
4 2 1 2
Conclusion : pour tout n de •, 0  pn  .
2
 Montrons par récurrence que la suite  pn  est monotone.
On distingue deux cas selon que p1  p0 ou p1  p0 .

Si p1  p0 , Si p1  p0 ,
montrons que pour tout n, pn 1  pn montrons que pour tout n, pn 1  pn
Initialisation : elle est vérifiée dans les deux cas.
Hérédité : soit n Œ•. Hérédité : soit n Œ•.
Supposons que pn 1  pn. Supposons que pn 1  pn.
1 1
Alors 0  pn 1  pn  donc par croissance de f sur Alors 0  pn 1  pn  donc par croissance de f sur
2 2
È0 ; 1˘ , p  pn 1. È0 ; 1˘ , p  pn 1.
ÍÎ 2 ˙˚ n  2 ÍÎ 2 ˙˚ n  2
Conclusion : la suite  pn  est décroissante. Conclusion : la suite  pn  est croissante.

On a donc établi que la suite  pn  est soit croissante majorée soit décroissante minorée. On en déduit que la suite  pn 
converge.
Détermination de la limite : soit l la limite de la suite  pn . Par un raisonnement analogue à celui tenu en question 3.d.,
1
cette limite vérifie l  rl 1 - l c’est-à-dire l 1 - r - rl  0 . On en déduit que l  0 ou l  1 - .
1 r
Montrons que la limite de la suite est 1 - .
r
 Si p1  p0 , la suite  pn  est croissante donc pour tout n, pn  0,27.
1
La limite est donc supérieure à 0,27 donc ne peut pas être nulle. On a donc l  1 -
r
1
 Si p1 p0 on peut montrer par récurrence (*) que pour tout n de •, 1 -  pn .
r
1 1
Par conséquent la limite l est supérieure ou égale à 1 - donc ne peut pas être nulle pour 1 < r. Donc ici aussi l  1 - .
r r
1
(*) Démonstration par récurrence du fait que pour tout n, pn  1 - .
r
1 1
Initialisation : p1  p0 € r 1 - p0  1 € 1 - p0  € p0  1 - .
r r
1
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que pn  1 - .
r
1 1 1
 1
Alors on a 0  1 -  pn  et comme f est croissante sur È0 ; ˘ on en déduit que f 0  f 1 -  f pn   f
r 2 ÍÎ 2 ˙˚ r  1
2
d’où
1
  1
1 -  pn 1 car f 1 -  1 - .
r r
1
r
1
Conclusion : pour tout n de •, pn  1 - .
r
Remarque : les deux cas mis en évidence précédemment peuvent se produire pour 1 r  2 puisque
100 100
p1 p0 € r ª 1, 36986 et p1  p0 € r  . y
73 73 y=x
Pour r = 2, on a ainsi conjecturé que la suite était croissante et
convergente vers 2. C
Pour r = 1,2 par exemple, la suite est décroissante et converge
vers l’abscisse du point d’intersection (autre que l’origine du
repère) de la courbe C représentant f et la droite d : y = x,
1
c’est-à-dire 1 - .
r
100 1
b. En fait si r  , on a p0  0, 27  1 - et par une récurrence
73 r
  1
r
1
immédiate, comme f 1 -  1 - , on montre que la suite  pn 
r
u4 u3 u2 u1 u0 x
est constante.

Chapitre 4. Suites numériques 5


Dans ce cas, la population est donc constante, de 270 pies bavardes.
Si 1 r
100
73   1
, la population décroît et tend à se stabiliser vers 1 - milliers d’individus.
r
Si
100
73   1
r  2,la population croît et tend à se stabiliser aussi vers 1 - milliers d’individus.
r
Pour aller plus loin
Avec un tableur, par exemple, on obtient :

La population semble se stabiliser en oscillant sur un cycle de deux ans : environ 500 pies puis 800 pies l’année suivante
et ainsi de suite.

La population semble de même se stabiliser en oscillant sur un cycle de quatre ans entre environ 380 pies puis 830, 500
et 875 pies et ainsi de suite.

L’évolution paraît osciller irrégulièrement, de façon « chaotique » entre les deux extrêmes 0 et 1.
Résumons nos découvertes : nous venons de constater que, selon la valeur du taux de croissance effectif d’une
population, le nombre d’individus de cette population, par périodes, peut :
 tendre vers 0 ;
 tendre vers une valeur stable ;

6
 osciller entre 2, 4, etc., valeurs différentes ;
 prendre n’importe quelle valeur (phénomène chaotique).
Feigenbaum a passé un doctorat en physique des particules en 1970 au MIT avant de réorienter ses recherches. Il se
tourna en effet quand il fut engagé à Los Alamos en 1975 vers les nouvelles idées qui émergeaient à cette époque,
concernant le comportement complexe de systèmes simples, parfois de simples fonctions itérées plusieurs fois, et
déterministes en général. Leur évolution semblait aléatoire, due au seul hasard.
C’était le renouveau scientifique autour de ce qu’on appelle maintenant le « chaos » qui se mettait en place.
Pour en savoir plus, chercher sur Internet : Feigenbaum (diagramme, constante) ou logistique.
Une adresse par exemple : http://www.apsq.org/sautquantique/telechargement/chaos_mathematica.pdf

TP4. Des modèles mathématiques en médecine


A. 1. Pour tout n, un 1  2un puisque entre n temps de doublement et n + 1 temps de doublement, le nombre de
cellules a doublé.
La suite un  est géométrique de raison 2.
De plus u0 = 1 puisque le cancer début par la production d’une cellule.
Donc un  2 n.
2. a. On cherche n tel que un  109 c’est-à-dire 2 n  109 .
À l’aide d’une table de valeurs sur la calculatrice on trouve que le plus petit entier n tel que 2 n  109 est n  30.

n 2n
28 268435456
29 536870912
30 1073741824
31 2147483648

La tumeur est donc bien détectable au bout de 30 temps de doublement.


b. Ceci correspond à 30 fois deux semaines soit 60 semaines.
3. a. On sait que pour tout a 0, e x  a € x  ln a.
Donc e x  2 € x  ln 2. Par conséquent, eln2  2 .
Alors 2 n   eln2 n = e n ln2 .
À la calculatrice, ln 2 ≈ 0,693 à 10–3 près.
b. On remarque que un  f  n pour n entier d’après la question a.
ln10 6
f x  10 6 € e x ln2  10 6 € x ln2  ln10 6 € x  .
ln2
Le résidu tumoral est up  10 . 3

On cherche m tel que up  m  109 .


Or up  m  2 p  m  up 2 m  103 · 2 m.
Par conséquent up  m  109 € um  10 6 € f m  10 6.
ln10 6
ª 19, 93 donc il faut prévoir un examen au bout de 20 semaines.
ln2
B. 1. Dans le modèle exponentiel, la suite un  diverge vers + ∞ ce qui contredit la stabilisation vers une taille maximale.
2. a. On conjecture que la suite  x n  est croissante et converge vers 1012.
Le paramètre a semble agir sur la croissance de la suite, plus ou moins rapide.
L’allure de la représentation graphique au départ est assez semblable à celle de la partie A.
En revanche dans ce modèle, la croissance ralentit à partir d’un moment et la suite finit par converger ce qui n’était pas
le cas dans la partie A.
Ê 106 ˆ
alnÁ 12 ˜
3. a. On a dans ce cas x 0  10 6
et x1  1 020 215, soit 2 ¥ 10 6 - 10 e Ë10 ¯
12  1 020 215
D’où ealn10   979 785 ¥ 10 -12 équivaut à aln10 -6   ln979 725 ¥ 10 -12  d’où a ≈ 1,0015 à 10–4 près.
-6

Chapitre 4. Suites numériques 7


b. Algorithme

Entrée : Saisir N
Initialisation : a prend la valeur 1,0015
x prend la valeur 1
n prend la valeur 0
Traitement : Tant que x < N Faire

x prend la valeur 2x –1012 e


aln  x
1012

n prend la valeur n+1


Fin Tant que
Sortie : Afficher n

c. On fait tourner l’algorithme avec N = 109. On obtient comme affichage 945.


Ceci signifie qu’il faut 945 fois 15 jours, c’est-à-dire 14 175 jours soit environ 38 ans et 10 mois pour que la tumeur soit
formée de 109 cellules.

TP5. Des ressemblances trompeuses


n
1. OA n  21 donc par le théorème de Pythagore,
2n 2n2 2n n
Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ê 1ˆ
Ê 1ˆ 5 Ê 1ˆ
A n A n 1  Á ˜
Ë 2¯
Á ˜
Ë 2¯ ÁË1  ˜¯ 
 Á ˜
Ë 2¯ Á ˜ pour tout n de •.
4 2 Ë 2¯
Ê Ê 1ˆ nˆ
Á1 - Á ˜ ˜
5 Ë Ë 2¯ ¯
n - 1 Ê Ê 1ˆ nˆ
5Ê 1 Ê 1ˆ ˆ
Par conséquent, pour n  1, Ln  1   º  soit L   5 Á1 - ËÁ ¯˜ ˜ .
2 Ë
Á
2 ËÁ 2¯˜ ˜¯ n
2 1 Ë 2 ¯
1-
2
On en déduit que la suite  Ln  a pour limite 5.
1 1 1
2. OBn  d’où BnBn 1  2
 pour tout n de •.
n 1  n  1  n  22
Les deux spirales se ressemblent et on peut être tenté de conjecturer un comportement asymptotique de Ln¢ analogue
à celui de Ln, donc la convergence de  Ln¢ .
1 1 1 1
3. a. Pour tout n de •,   . Donc BnBn 1  .
 n  12 n  22 n  12 n 1
1 1 1 1 1
Pour n  1, Ln¢  B0B1  B1B2  º  Bn -1Bn donc Ln¢    º , c’est-à-dire Ln¢  1   º  .
0  1 1 1 n - 1 1 2 n
1 1 1
b. h2 n - hn    º .
n 1 n  2 2n
1 1 1
C’est une somme de n termes dont le plus petit est , donc h2 n - hn  n ¥ . On a donc établi que h2 n - hn  .
2n 2n 2
1
c. On applique l’inégalité h2 k - hk  à :
1 2
k  2 : h4 - h2 
2
1
k  4 : h8 - h4 
2
1
k  8 : h16 - h8 
2
1
k  16 : h32 - h16 
2
M
1
k  2 n -1 : h2n - h2n-1 
2
1
En sommant membre à membre, et en simplifiant, on obtient : h2n - h2  ¥ n - 1.
2

8
1 1 1 1
d. On a par la question précédente h2n  n -  h2 où h2  1  donc h2n  n  1.
2 2 2 2
1
Comme n  1 tend vers + ∞ quand n tend vers + ∞, h2n dépassera n’importe quel réel A donné à condition de prendre
2
n assez grand. Donc la suite  hn  n’est pas majorée.
1
La suite  hn  est croissante car pour tout n  1, hn 1 - hn   0.
n 1
Étant croissante et non majorée, la suite  hn  diverge vers + ∞.
Comme Ln¢  hn , on en déduit que Ln¢ diverge aussi vers + ∞.
La ressemblance entre les deux spirales est donc trompeuse.

TP6. Le problème de Bâle


1. Voir fichier sur le site math’x.
On peut conjecturer qu’elle converge vers une limite proche de 1,65.
2. Voir fichier sur le site Math’x.
On conjecture que la suite un  est croissante et la suite un¢  décroissante.
1
3. a. Pour n  1, un 1 - un  , positif, donc la suite un  est croissante.
n  12
D’autre part un¢ 1 - un¢ 
1

1
- 
1 1
-
1

n  12 n  1 n n  12 n n  1 n  1 n  1 n
1 1

1
- donc un¢ 1 - un¢  0.
La suite un¢  est donc décroissante.
b. De la décroissance de un¢  on déduit que pour tout n  1, un¢  u1¢ .
Or pour tout n  1, un  un¢ donc un  u1¢ , c’est-à-dire un  2.
La suite un  est donc croissante et majorée par 2.
On en déduit qu’elle converge vers une limite l (et que l  2.
c. La suite un  est croissante de limite l donc pour tout n  1, un  l.
Par théorème d’opération, un¢ tend aussi vers l quand n tend vers + ∞.
La suite un¢  est donc décroissante de limite l donc pour tout n  1, l  un¢ .
Par conséquent, pour tout n  1, un  l  un¢ .
1
L’encadrement de l ainsi obtenu est de longueur un¢ - un  .
n
On obtient donc un encadrement de longueur 10–6 pour n  10 6.
Donc u106  l  u10
¢ 6 est un encadrement de l à 10–6 près.

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 6 a. Suite croissante convergeant vers 2.


b. Suite croissante convergeant vers 2.
1  n ,  n2 ,  e n  c. Suite décroissante convergeant vers 2.
d. Suite constante.
2  - n ,  - n2 ,  - e n  e. Suite croissante convergeant vers 2.
f. Suite décroissante convergeant vers 2.
3 a. décroissante b. croissante
c. non monotone d. décroissante 7 Si u0  a ou b : suite constante.
e. décroissante f. croissante Si u0 a : suite croissante, convergeant vers a.
Si a u0 b : suite décroissante convergeant vers a.
4 a. Limite : 0 b. Limite : + ∞
c. Limite : 0 d. Limite : – ∞ Si u0 b : suite divergeant vers + ∞.
e. Limite : 0 f. Limite : + ∞ ENTRAÎNEMENT

5 a. + ∞ b. + ∞ c. + ∞ 8 a. Suite croissante car pour tout n de •,


d. 0 e. + ∞ f. 1 0  n < n + 1 donc n n  1.

Chapitre 4. Suites numériques 9


b. Suite croissante car pour tout n  1, ➂ Conclusion : pour tout n de •, un un 1.
1 1 1 1 On en déduit que la suite un  est croissante (et même
0 n n  1fi fi- -
n n 1 n n 1 strictement croissante).
1 1
d’où 2 - 2 - .
n n 1
12 1. À l’aide des premiers termes (par exemple obte-
c. Suite de la forme  q n  avec q > 1 donc croissante.
nus sur une calculatrice), on conjecture que la suite est
Ê 1 nˆ
d. Suite Á 
Ë e ˜¯
1
avec 0 1 donc décroissante.
e
croissante.
2. Montrons par récurrence que, pour tout n de •,
9 a. un 1 - un  2n 1 - n - 1 - 2n  n  2n 1 - 2n - 1 un  un 1.
 2 n - 1. ➀ Initialisation : pour n = 0, u0 = 0 et u1 = e0 = 1.
Pour tout n  0, 2 n  1 donc un 1 - un  0. Donc u0  u1.
La suite est croissante. ➁ Hérédité : soit n Œ•. Supposons que un  un 1.
b. un 1 - un  n  12 - 4 n - 4  3 - n2  4 n - 3  2n - 3. La fonction exp étant croissante sur , eun  eun1
c’est-à-dire un 1  un  2.
Pour tout n  2, 2n – 3 > 0 donc la suite un  est croissante.
➂ Conclusion : pour tout n de •, un  un 1.
c. Pour tout n  1, un est strictement positif.
un 1 3n 1 n 3n 1
 ¥  . Or 3n n  1 € n . 13 Trois minorants : – 1, – 2, – 100
un n  1 3n n  1 2
Trois majorants : 2, 4, 10
u
Donc pour tout n  1, n 1 1 et comme un > 0, on en
un
déduit que un+1 > un. La suite un  est croissante. 14 a. Pour tout n  1 :
1 1
d. u0 = 1, u1 = – 0,5, u2 = 0,64 donc u1 < u0 mais u2 > u1. 1 n fi 1 fi - 1  - d’où 1 un.
n n
La suite un  n’est pas monotone. 1
De plus est positif donc un  2.
n
10 a. Pour tout n  1, un 1 – un 
1
positif. Donc 1  un  2 pour tout n  1.
n 1 b. Pour tout n  0, – 1  sin (n)  1 donc 0  un  2.
La suite un  est donc croissante.
-1n 1
b. Pour tout n  1, un +1 – un = un 1 - un  . 15 a. Solution 1
n3 3-n
Donc si n est pair, un 1 - un 0 et si n est impair, - 1  2 € -2 - n  3 - n  4  2n car
2n
un 1 - un 0. n + 2 > 0 € - 2  3  3n  4 en ajoutant n.
La suite un  n’est pas monotone.
Pour tout n  0, on a bien - 2  3  4  3n
donc aussi - 1  un  2 .
11 1.
y Solution 2
6 5
un  - 1  . Pour n  0,
5 2n
5
4  0 car 5 et 2 + n sont positifs.
y = f(x) 2n
5 5
3  2  n  2 donc  .
2n 2
2 3
Par suite - 1  un  donc a fortiori - 1  un  2.
r 2
j y=x
b. Pour tout n  1 :
r
–2 u0 0 i 2 u1 3 4 u2 5 u3 u4 6 x  un  0 car un est positif de façon évidente.
–1 3
 De plus n  1 fi n2  1 fi 2  3.
n
2. ➀ Initialisation : pour n = 0, u0 = – 1 et u1 = f (u0) = 2,5. Donc un  1  3 soit un  2.
Donc u0 < u1.
➁ Hérédité : soit n Œ•. Supposons que un un 1. 16 Affirmation vraie.
La fonction f étant strictement croissante sur , En effet, pour tout n de •, - 1  - 1n  1
f un f un 1, c’est-à-dire un 1 un  2 . donc n - 1  n  - 1n  n  1.

10
17 Montrons par récurrence que pour tout n de •, Pour n  2, n3  8, donc on a bien un  n3 .
0  un  2. Soit A un réel donné.
➀ Initialisation : pour n = 0, u0 = 0. Donc 0  u0  2. On sait que la suite  n3  a pour limite + ∞.
➁ Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 0  un  2. Il existe donc un entier n0 tel que pour tout n  n0 on ait
1 u2 n3 A.
Alors 0  un2  4 donc -  - n  0 et par suite,
2 8 Par conséquent pour tout n  n0 et n  2, on a un A.
3 un2 La suite un a donc pour limite + ∞.
-  2  2. A fortiori, 0  un1  2 .
2 8
3.
➂ Conclusion : pour tout n de •, 0  un  2.
La suite un est donc bornée par 0 et 2. ENTRÉE : Saisir a
INITIALISATION : n¨0
18 1. Minorant : 0 ; majorant : 2. TRAITEMENT : Tant que n5 – 3n3  a Faire
2. Montrons par récurrence que pour tout n de •, n¨n+1
0  un  2. Fin Tant que
➀ Initialisation : pour n = 0, u0 = 0. Donc 0  u0  2. SORTIE : Afficher n

➁ Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 0  un  2.


1 1
Alors 1  un  1  3 donc 1   et
un  1 3 22 Soit A un réel.
2 2
par suite,   2. On sait que la suite n2 a pour limite + ∞.
3 un  1
Il existe un entier n0 tel que pour tout n  n0, n2 A.
A fortiori, 0  un1  2 .
Soit n1  max100, n0 .
➂ Conclusion : pour tout n de •, 0  un  2 Alors pour tout n  n1, un  n2 et donc un A.
La suite un a pour limite + ∞.
19 1. On conjecture que la limite est + ∞.
1
2. Pour n dans •, un A € n  A  5. 1
2 23 1. a. un Œ - 0,1; 0,1 € 0 0,1 € n 100 .
n
3. Soit A un réel donné. Soit n0 le plus petit entier positif 1
1 b. un Œ - 0, 01; 0, 01 € 0 0, 01 € n 10 000 .
ou nul qui soit supérieur ou égal à A  5 . n
2 1
Alors pour tout n  n0 , on a un A. c. un Œ - 10 -6 ;10 -6  € 0 10 -6 € n 1012.
n
La suite a donc pour limite + ∞. 2.

1
20 1. Pour n dans •, un A € n -  A  1.
4
2. Soit A un réel donné. Soit n0 le plus petit entier positif
1
ou nul qui soit supérieur ou égal à - A  1 .
4
Alors pour tout n  n0 , on a un A.
La suite a donc pour limite –∞.
3. Soit ε > 0.
2
21 1. On conjecture pour limite + ∞. 1 Ê 1ˆ
un Œ - e ; e  € 0 e € n Á ˜ .
n Ëe ¯
Tout intervalle ouvert contenant 0 contient tous les
termes de la suite à partir d’un certain rang, donc la
suite un  converge vers 0.

1
24 1. a. un Œ - 0,1 ; 0,1 € 0 0,1 € n 10 .
n
1
b. un Œ] - 0, 01; 0, 01[ € 0 0, 01 € n 100.
n
2. Pour n  2, un  n3 € n5 - 3n3  n3 € n3 - 3  1 1
c. un Œ] - 10 -6 ; 10 -6 [ € 0 10 -6 € n 10 6 .
€ n3  4 . n

Chapitre 4. Suites numériques 11


2.
2. Donnons un contre-exemple : la suite n1 n1
est à
termes strictement positifs et a pour limite 0.

30 1. L’intervalle ]l - 1 ; l  1[ est un intervalle ouvert


contenant l. Il existe donc un entier n0 tel que pour tout
n  n0 , un Œ]l - 1 ; l  1[, c’est-à-dire l - 1 un l  1.
A fortiori, pour tout n  n0, l - 1  un  l  1.
Soit p  max n0 , 1 : p est un entier supérieur ou égal à 1
et pour tout n  p, l - 1  un  l  1.
3. Soit ε > 0. 2. Pour tout n p , un  m et pour tout n  p, un  l - 1.
1 1 Le plus petit des deux nombres m et l - 1, est alors
un Œ - e ; e  € 0 e €n .
n e inférieur à tout un que n p ou n  p.
Tout intervalle ouvert contenant 0 contient tous les Donc min m, l - 1 minore la suite.
termes de la suite à partir d’un certain rang, donc la De même, soit M le plus grand des nombres u0 , u1, ...up -1.
suite un  converge vers 0. Alors pour tout n p , un  M et pour tout n  p,
un  l  1. Donc max M, l  1 majore la suite.
25 1. On conjecture que un tend vers 2.
2. Soit ε > 0. 31 a. + ∞ b. 0 c. 0 d. 0
2
1 Ê 1ˆ e. + ∞ f. pas de limite g. – ∞ h. 0
un Œ 2 - e ; 2  e  € 0 e €n Á ˜ .
n Ëe ¯
Tout intervalle ouvert contenant 2 contient tous les 32 1. Algorithme
termes de la suite à partir d’un certain rang, donc la ENTRÉE : Saisir K
suite un  converge vers 2.
INITIALISATION : N¨0
26 Soit ε > 0. TRAITEMENT : Tant que 0,4N  10–K Faire
1 1 N¨N +1
Pour tout n  106 et n , on a 0 un  e donc
e n Fin Tant que
un Π- e ; e .
SORTIE : Afficher N
La suite un  converge vers 0.

27 Si une suite converge vers 1, l’intervalle Cet algorithme fournit le plus petit entier naturel N tel
que 0,4N < 10–K où K est choisi par l’utilisateur.
˘1 - 1 ; 1  1 È  ˘ 1 ; 3 È contient tous les termes de la
˙˚ 2 2 ÍÎ ˙˚ 2 2 ÍÎ 2. À l’aide d’un tableau de valeurs sur la calculatrice, le
suite à partir d’un certain rang. Donc tous les termes de plus petit entier N tel que 0,4n < 10–3 est 8, donc
la suite sont positifs à partir d’un certain rang. l’algorithme doit afficher 8.
On peut suivre l’exécution de l’algorithme pour K = 3 :
28 Si une suite un  converge vers – 1, l’intervalle
K N
˘ - 1 - 1 ; - 1  1 È  ˘ - 3 ; - 1 È contient tous les termes
entrée 3
˚˙ 2 2 ÎÍ ˚˙ 2 2 ÎÍ
de la suite à partir d’un certain rang. Donc tous les initialisation 0
termes de la suite sont strictement négatifs à partir d’un traitement :
certain rang. test 0,40  10–3 : vrai 1
test 0,41  10–3 : vrai 2
29 1. Démonstration par l’absurde.
Supposons que la limite l de la suite soit strictement test 0,42  10–3 : vrai 3
négative. test 0,43  10–3 : vrai 4
l test 0,44  10–3 : vrai 5
L’intervalle ˘ l - 1; È, intervalle ouvert contenant l et dont
˙˚ 2 ÍÎ test 0,45  10–3 : vrai 6
tous les éléments sont strictement négatifs, doit contenir
test 0,46  10–3 : vrai 7
tous les termes de la suite à partir d’un certain rang.
test 0,47  10–3 : vrai 8
C’est impossible puisque la suite est à termes
strictement positifs. test 0,48  10–3 : faux
Donc l  0. L’algorithme affiche 8.

12
3. La suite (0,4N) a pour limite 0, donc pour tout K entier On obtient l’affichage 34.
naturel, l’intervalle ouvert - 10 - K ; 10 - K  contient tous La suite un étant croissante, de u34 1010, on déduit
les termes de la suite à partir d’un certain rang. On est que pour tout n  34, un  1010.
donc sûr de trouver un entier naturel K tel que 0,4N < 10–K,
ce qui prouve que l’algorithme s’arrête. 35 a. + ∞ ; b. – ∞ ; c. 0 ; d. 0 ;
e. 0 ; f. 0 ; g. – ∞ ; h. – ∞
33 N 1. Suite décroissante car 0 < 0,4 < 1.
2. Algorithme 36 Voir corrigé en fin de manuel.
INITIALISATION : n¨0
n 1
TRAITEMENT : Tant que 0,4n – 0,4n+1  0,0001 Faire
n¨n+1 37 un 
1- 23Ê
 3 Á1 -
2

n 1
ˆ
˜¯
2 Ë 3
Fin Tant que 1-
3
SORTIE : Afficher n donc un a pour limite 3.

3. Programme sur AlgoBox 38 Voir corrigé en fin de manuel.

39 Voir corrigé en fin de manuel.

3
40 a. 3 ; b. 0 ; c. ; d. – ∞.
2
41 a. + ∞ ;

On obtient n0 = 10. Ceci signifie que d10 est le premier


 n4 pour n  1
b. + ∞ en écrivant un comme n2 3 -

c. + ∞ en écrivant u comme n 3 -   pour n  1


terme de la suite (dn) tel que dn < 0,0001, autrement dit 4 2 2
n 2
tel que la différence entre deux termes consécutifs de la n n
suite un différent de moins de 10–4. Ê 1ˆ
d. –∞ en écrivant un comme - n Á1 -
Ë ˜ pour n  1

34 Erratum : question 2, remplacer 10k par 10k.
10
1. La limite est + ∞. 42 a. un  n  pour n  1, donc lim un  + ∞
n n Æ 
2. Pour tout réel A, il existe un entier n0 (qui dépend de 2 4 5 2
A) tel que pour tout n  n0, 2 n A. b. un  -  pour n  1, donc lim un 
3 3n 3n 2 n Æ  3
Donc pour tout k entier naturel, en prenant A = 10k, il
existe un entier, qui dépend de k, que l’on notera nk tel
c. un 
2

2 3
n 1-  2
n n  1
2 3
1-  2  
n n pour n  1, 
que pour tout n  nk, 2 n 10 k .
3. Algorithme
3
n 4 3
n
5
 n 4 35
n
donc lim un  0.
ENTRÉE : Saisir K n Æ 

INITIALISATION : N¨0
TRAITEMENT : Tant que 2 n  10k Faire d. un 
 2
n -3
n 
 
1
-3
2
n pour n  1,

N¨N+1
1
n2 1  2
n  
n 1 1
n2
Fin Tant que donc lim un  0.
n Æ
SORTIE : Afficher N
5n  3n 5n 3n
4. Programme sur AlgoBox 43 a.
4n

4 

4
donc lim un  
n Æ 
n n n
1 2
b. n 
5
1
5  

2
5
donc lim un  0
n Æ 
n
Ê
c. 4 n - 2 n  4 n Á1 -
Ë
1

2 ˜¯
ˆ
donc lim un  
n Æ 
n
 - e Á1 -   ˜ où 0 1
Ê 2 ˆ 2
d. 2 n - e n n
Ë e ¯ e
donc lim un  -
n Æ 

Chapitre 4. Suites numériques 13


49 1. On conjecture que la suite un est décroissante
44 un 

3n 2 
3
1
n

2
3
1
n
donc lim un  2.
et converge vers 20.
3 1   1 
4 4 n Æ 
n 2. a. Pour tout n, v n 1  un 1 - 20  0, 6 un - 12  0, 6 v n
3 n 3 n
donc la suite v n  est géométrique de raison 0,6.
3 Son premier terme est v 0  u0 - 20  141.
45 1. lim un  2 ; v n  2  donc lim v n  2 ;
n Æ  n n Æ  b. v n  141 ¥ 0, 6n
3 c. lim v n  0 donc, de un  v n  20 on déduit que
w n  2  2 donc lim w n  2. n Æ 
n n Æ 
lim un  20.
3 3 3 n Æ 
2. un - 2  ; vn - 2  ; w n - 2  2 .
n n n
3 1 1
Quand n tend vers + ∞, tend vers 0 moins vite que 50 1. a. v n1  un1 - 6  un  4 - 6  v n pour tout n,
n 3 3
3 3 3 1
et tend vers 0 moins vite que 2 . donc la suite v n  est géométrique de raison .
n n n 3
1n
Donc la suite représentée en rouge est la suite u, celle
représentée en bleu est la suite v et celle représentée en
b. Pour tout n, v n  v 03
avec v 0  1 - 6  - 5.

1n 1n
vert est la suite w. Donc v n  - 5 
3
d’où un  v n  6  6 - 5
3.

1n
46 a. Oui. Exemple : un  n et v n  n2 pour tout n  1.
1
c. 0
1
3
1 donc lim
nÆ  3

 0 et par suite, lim un  6.
nÆ
b. Oui. Exemple : un  n et v n  pour tout n  1.
n2 2. a. 9w 9  10w 8  1  10 ¥ 17  1  171.
1
c. Oui. Exemple : un  n2 et v n  pour tout n  1. Donc w 9  19.
n
1 b. On conjecture que la suite w n  est arithmétique de
d. Oui. Exemple : un  3n et v n  pour tout n  1. raison 2 et de premier terme w 0  1 donc que pour tout
n
n de •, w n  1  2n.
47 1. b. Le triangle AMT a deux côtés qui tendent vers Montrons-le par récurrence :
+ ∞ quand n tend vers + ∞, on peut imaginer que son Initialisation : pour n  0, w n  1 et 2n  1  1 donc
aire tende vers + ∞. l’égalité est vérifiée.
c. La hauteur issue de A est hn  n - 1 donc elle tend Hérédité : Soit n Œ•. Supposons que w n  1  2n.
vers + ∞ quand n tend vers + ∞. Montrons que w n1  1 2 n  1 c’est-à-dire w n1  2n  3.
1
La base MT = tend vers 0 quand n tend vers + ∞. Alors n  1w n 1  n  2w n  1 par relation de récur-
n
1 1 1Ê 1ˆ rence donc n  1w n 1  n  21  2n  1 par hypo-
d. L’aire de AMT est n - 1  Á n- ˜ donc thèse de récurrence soit
2 n 2Ë n¯
n  1w n 1  2n2  5n  3.
elle tend vers + ∞ quand n tend vers + ∞.
Or  n  12n  3  2n2  5n  3, donc
2. Dans les deux cas proposés, la hauteur du triangle
issue de A tend vers + ∞ et la base vers 0 quand n tend  n  1w n 1   n  12n  3.
1 On en déduit que w n1  2n  3.
vers + ∞. Pour la courbe  2 : y  ,l’aire du triangle
x Conclusion : pour tout n  0, w n  2n  1.
1 1 1 1 1
AMT est n - 1  - donc elle a pour limite La suite w est donc arithmétique de raison 2 et
2 n 2 2n 2
quand n tend vers + ∞. w 2 012  2 ¥ 2 012  1  4 015.
1
Pour la courbe  2 : y  , l’aire du triangle AMT est
x x 51 Voir corrigé en fin de manuel.
1 1 1 1
n - 1  - donc elle tend vers 0
2 n n 2 n 2n n
quand n tend vers + ∞. 52 1. Soit hn le nombre d’habitants et rn la recette
totale l’année 2 011 n.
La suite  hn  est arithmétique de raison 500 avec
48 1. La partie blanche est diminuée de moitié à chaque
n n h0  10 000 donc hn  10 000  500n.
étape avec a1 
1
2
donc an  a1
1
2  - 1  21 , n  1. La suite  rn  est arithmétique de raison 1 000 000 avec
r0  15 000 000 donc
2. lim an = 0
n Æ  rn  15 000 000  1000 000 n  1000 00015  n.

14
rn 1000 000(15  n) 54 1. Il semble que les suites un et v n  convergent
Par conséquent Rn  
hn 10 000  500n vers 0 et ceci indépendamment de a.
n  15
 2 000 pour tout n  0.
n  20
2. a. Pour tout n, Rn 1 - Rn  2 000 
n  16 n  15
-
n  21 n  20 
n2  36n  320 - n2 - 36n - 315
Rn 1 - Rn  2 000
n  21n  20
10 000
 , positif.
n  21n  20
Donc la suite  Rn  est croissante.
b. Ce modèle est favorable aux habitants puisque les
recettes par habitant augmentent au cours du temps.
3. a. La suite  Rn  converge vers 2000.
b. Les recettes par habitants tendent à se stabiliser
autour de 2 000 €.

53 1. Les suites  an  et bn  sont définies par :


1
a1  0, b1  1 et pour tout n  1, an 1  3an  bn  et
4
1 2. Il semble que la suite w soit constante, égale à 0.
bn 1   an  3bn .
4 Pour tout n  0, w n 1  3un 1  4v n 1 donc
Les suites sn  et  dn  sont définies par : 3 4
pour tout n  1, sn  an  bn et dn  bn - an . w n 1  un  4v n  3un  2v n 
5 5
2. On peut conjecturer que la suite an est croissante, la w n 1  3un  4v n  w n .
suite bn  décroissante, la suite  sn  constante égale à 1, La suite w est donc bien constante donc pour tout
et la suite  dn  décroissante et peut-être géométrique n  0, w n  w 0  3a - 3a  0.
1 3
de raison . 3. 3un  4v n  w n  0 donc v n  - un .
2 4
1
3. Pour tout n  1, sn 1  an 1  bn 1  an  3bn
1
4
1
 3
Donc un 1  un  4 - un  - un .
5 4
 2
5
 3an  bn  an  bn  sn . 2
4 4. La suite un  est géométrique de raison - avec
5
La suite  sn  est donc constante et pour tout n de •, 2
- 1 - 1 donc elle converge vers 0.
sn  s1  a1  b1  1. 5
1 On en déduit que la suite v n  converge aussi vers 0.
4. Pour tout n  1, dn 1  an 1 - bn 1  a  3bn
4 n
1 1 1
- 3an  bn  bn - an  dn . 55 a. + ∞ ; b. + ∞ ; c. + ∞ ; d. –∞
4 2 2
1 1 1
La suite  dn  est donc géométrique de raison .
2 56 a. -  un  pour tout n  1 donc lim un = 0.
n n n Æ 
1 n -1 1 n -1
On a donc dn  d1  
2

2
.
b. -
1
n
1
 un  pour tout n  1 donc lim un = 0.
n n Æ 
5. On a donc pour tout n  1 : n
an  bn  1
Ô
c. Pour tout n  1, 0 
donc lim un = 0.
1 1
 donc 0  un 
n 1 2
1
2 
Ì 1 n -1
ÔÓbn - an  
2
n Æ 

n-1
1 1n 57 Voir corrigé en fin de manuel.
Par somme on déduit 2bn  1 21 donc bn  
2 2
.

1 1n 58 1. n  1  n et lim n   donc
Par conséquent an  1 - bn  -
2 2
.  lim
n Æ
n  1  .
n Æ 

1 1 2. À l’aide d’une calculatrice, on conjecture que


6. 0 1 donc lim an  lim bn  .
2 n Æ  n Æ  2 n  1 - n end vers 0 quand n tend vers + ∞.

Chapitre 4. Suites numériques 15


c. Programme AlgoBox
n n 1- n
100 0,049875621
1 000 0,015807437
10 000 0,004999875
1 000 000 0,0005

3. n  1 - n 
 n 1- n  n 1 n  1
n 1 n n 1 n

Pour n  1, n  1  n  1 donc n  1  n  1
d’où n  1  n  2 n 2 et par conséquent
1 1
0  .
n 1 n 2 n
1
Par le théorème « des gendarmes », c’est-
n 1 n
à-dire n  1 - n tend vers 0 quand n tend vers + ∞.
Avec la suite un  v n 
59 Erratum : dans le tableau,  au lieu de > en 2e ligne
Pour dépasser il suffit que n  º il suffit que n  º
1. Ces suites sont croissantes et divergent vers + ∞.
10 000 101 51
2. a.
100 000 317 64
Avec la suite un  v n 
1 000 000 1 001 76
Pour dépasser il suffit que n  º il suffit que n  º
On conjecture dorénavant que la suite v tend vers + ∞
10 4 13
plus vite que la suite u.
100 11 26
w n 1 1, 2 n 1 n2 n 2 1 2
1 000 32 38 3. a.
wn
 2
· n  1, 2
n  1 1, 2
 
n 1 
 1, 2 1 -
n 1 .

Sur ces exemples, la suite u dépasse les seuils proposés 1 1


b. Pour n  23, n  1  24 donc  et
plus tôt que la suite v. n  1 24
1 1 23
On peut penser que la suite u tend vers + ∞ plus vite 1-  1-  .
n 1 24 24
que la suite v. 23 2 23 2
b. Algorithme
w
Pour n  23, n 1  1, 2
wn  
24
. Or 1, 2 
24
ª 1,102 donc
w
ENTRÉE : Saisir A on a n 1  1,1 pour tout n  23. Comme w n est
wn
INITIALISATION : m¨0 ; n¨0
strictement positif, w n 1  1,1 w n pour tout n  23.
TRAITEMENT : Tant que 1, 2 m  A Faire
c. Par exemple par une récurrence immédiate, on en
m¨m+1
déduit que, pour tout n  23, w n  1,1n - 23 w 23 .
Fin Tant que
Tant que n²  A Faire d. Comme 1,1 1 et w 23 0, lim 1,1n - 23 w 23  
n Æ
n¨n+1 donc par théorème de comparaison, lim w n  .
n Æ 
Fin Tant que
On en déduit que la suite v tend vers + ∞ beaucoup
SORTIE : Afficher « Pour la suite u : »,n plus vite que la suite u.
Afficher « Pour la suite v : », m

60 1. a. un est une somme de n termes.


b. Chacun des termes de la somme tend vers 0 quand n
tend vers + ∞.
n
2. a. Le plus petit des termes est 2 et le plus grand
n n n
.
n2  1

16
b. On en déduit que 63 1. a. Initialisation : pour n  0, u0  5 donc on a
n n n n bien u0  0.
2 n
º 2  un  2 º 2
n n  n
144444444424444444443 n  1 n  13
144444444244444444 Hérédité : soit n  0. Supposons que un  0.
n termes n termes
n n Alors - un  0 donc e -un  1 puis - e - un  - 1 et
D’où 2 ¥ n  un  2 ¥ n soit
n n n 1 finalement 2 - e - un  1.
n 2 n 2
 un  2 . On a donc bien un1  0.
n2  n n 1 Conclusion : pour tout n  0, un  0.
n2 n2
c. lim 2  lim 2  1 et
n Æ  n  n n Æ  n b. Initialisation : pour n  0, u0  5 et u1  2 - e -5 donc
n2 n2 u1  2 et par conséquent, u1  u0 .
lim 2  lim 2  1.
n Æ  n  1 n Æ  n Hérédité : soit n  0. Supposons que un 1  un .
Par le théorème « des gendarmes », lim un  1. Alors - un 1  - un donc e - un1  e - un d’où
nÆ  
La suite un  est donc convergente vers 1. - e - un1  - e - un et finalement 2 - e - un1  2 - e - un .
On a donc bien un  2  un 1.
61 Pour tout k entier, - 1  sin k   1 donc Remarque : on aurait aussi pu utiliser la croissance de la
1 1
-  sin k   . fonction f : x  2 - e - x sur .
k k Conclusion : pour tout n  0, un 1  un .
Par conséquent
1 1 1 1 1 1 2. La suite un est donc décroissante et minorée par 0.
- 2 - 2 - º - 2  un  2  2  º  2
n n n
1444444442444444443 n n n
1444444442444444443 On en déduit qu’elle est convergente.
n termes n termes
1 1 64 1. La suite un  est à termes positifs donc 0 est un
d’où - 2 ¥ n  un  2 ¥ n ,
n n
1 1 minorant de cette suite.
c’est-à-dire -  un  . 1
n n 2. Pour tout n  1, un 1 - un  , est positif.
Par le théorème « des gendarmes », lim un  0. n  13
nÆ   Donc la suite un  est croissante.
La suite un  converge donc vers 0.
3. Montrons par récurrence que pour tout n  1,
e 1
62 Erratum : question 2, un1  un  2 - .
n2 n
1 1
1. On sait que pour n = 0, u0 = . Donc 0 < u0  1. Initialisation : pour n  1, u1  1 et 2 -  1 donc
2 n
l’inégalité est vérifiée.
Montrons par récurrence que pour tout n 1, 0 un  1. 1
1 Hérédité : soit n  1. Supposons que un  2 - .
e2 n
Initialisation : pour n  1, u1  ª 0, 8 donc on a bien 1
2 Comme un 1  un  , on déduit que
0 u1  1. n  13
Hérédité : soit n  1. 1 1
un1  2 -  .
n n  13
Supposons que 0 un  1.
1 1 1
Alors 1 eun  e par stricte croissance de la fonction Vérifions que 2 -  2- :
n n  13 n 1
1 eun e
exponentielle donc  . 1 1 1 1 1 1
n2 n2 n2 2-  2- €  
e n n  13 n 1 n n  1 n  13
Comme n  1, on a n  2  3, donc  1. 1 n2  2 n  2
n2 € 
On en déduit que 0 un 1  1. n n  13
Conclusion : pour tout n  1, 0 un  1. € n  13  n3  2n2  2n € n2  n  1  0
De l’étude des deux cas n  0, n  1), on déduit que ce qui est vrai pour tout n  1.
pour tout n de •, 0 un  1. 1 1 1
On a donc un1  2 -  2-
2. De 0 un  1 on déduit que 1 eun  e d’où n n  13 n 1
1
e d’où un1  2 -
un1  . n 1
n2 e 1
3. On a donc 0 un 1  . Conclusion : pour tout n  1, un  2 -
n2 n
Par le théorème « des gendarmes », la suite un  4. a. On sait que la suite un  est croissante.
converge vers 0. De la question 3, on déduit que pour tout n  1, un  2.

Chapitre 4. Suites numériques 17


La suite (un  est donc majorée par 2. Algorithme :
Étant croissante et majorée, on en déduit qu’elle converge. ENTRÉE : Saisir e
b. On sait que pour tout n  1, 0  un  2 . INITIALISATION : n¨0 ; a¨1 ; b ¨2
Donc la limite de la suite un  appartient à [0 ; 2]. TRAITEMENT : Tant que 0, 5n e Faire
n¨n+1
65 1. a. Pour chaque n de •, on a selon les cas :
an  bn
soit bn 1 - an 1 
1
- an  bn - an 
 
Si f(a) ¥ f
ab
2
0 Alors

2 2 ab

an  bn 1 2
soit bn 1 - an 1  bn -  bn - an .
2 2 ab
Sinon a ¨
1 2
Donc pour tout n de , bn 1 - an 1  bn - an .
2 Fin Si
1
La suite bn - an  est donc géométrique de raison . Fin Tant que
2
b. b0 - a0  1 donc pour tout n de •, SORTIE : Afficher a, b
n n
bn - an  b0 - a0 21  21 . b. Cet algorithme s’arrête car la suite 0, 5n  tend vers 0
donc pour toute valeur strictement positive e, il existe
La suite bn - an  convergente vers 0.
un entier n0 tel que 0, 5n0  e . La condition de sortie de
2. a. Pour chaque n de •, on a selon les cas :
la boucle sera remplie quand la variable n contiendra la
soit an 1 - an  an - an  0
valeur n0 donc on est sûr que l’algorithme s’arrête.
n 1
an  bn
soit an 1 - an 
2
1
- an  bn - an  
2
1
2  .
66 1.
Donc pour tout n de •, an 1 - an  0. 6

La suite  an  est donc croissante. Étant croissante et 5


majorée par 2, la suite an est convergente. 4
b. Pour chaque n de •, on a selon les cas : 3
n 1
a  bn
soit bn 1 - bn  n
2
1
- bn  - bn - an  -
2
1
2  2
r
soit bn 1 - bn  bn - bn  0. j

Donc pour tout n de •, bn 1 - bn  0. u0 0


r u1 u2 u3 u4
–3 –1 i 3 6
La suite  an  est donc décroissante. Étant décroissante
2. La suite semble être croissante et avoir pour limite 6.
et minorée par 1, la suite bn  est convergente.
3. a. a  6.
c. Pour tout n de •, an  a et bn  a donc l  a et
a  l¢. b. a est l’abscisse du point d’intersection des droites
1n 1n d’équations y  f x et y  x .
On sait que bn - an 
2 . Comme lim 
n Æ  2
 0, 1 1
4. a. v n 1  un 1 - a  un  3 - 6  un - 6  v n
2 2
1
2
lim bn - an  0. Or lim bn - an  l¢ - l .
n Æ  n Æ  pour tout n de •.
1
Par unicité de la limite, l¢ - l  0. La suite v n  est géométrique de raison .
2
On a donc l  l¢ avec l  a et a  l¢.
1n 1n 1n
On en déduit que l¢  l  a. 
b. v n  v 0
2
 -11 2 
donc un  v n  6  6 - 11 .
2
On a donc montré que la suite an tend en croissant 1n 1 n 1 1 n 1
vers a et que la suite bn  tend en décroissant vers a. 5. un 1 - un  11  
2
- 11
2 
 11
2
est positif
3. a. L’encadrement an  a  bn est un encadrement pour tout n donc la suite u est croissante.
1n 1n
de longueur
2 . lim 
n Æ  2
 0 donc lim un  6.
n Æ 

18
67 1. 2un  3
-1
6 un 1 - 1 u 4 2un  3 - un - 4
2. v n 1   n 
5 un 1  3 2un  3  3 2un  3  3un  12
un  4
4
un - 1 1
  v pour tout n de •.
3 5un  3 5 n
1
2 La suite v n  est géométrique de raison .
r
5
1n
j

0 u0
r
u1 u2 v2 v1 v0
3. v n  v 0 
5
1
avec 0 1 donc lim v n  0.
5 n Æ 
i
4. v n un  3  un - 1 donc un v n - 1  - 1 - 3v n .
2. Montrons par récurrence que pour tout n  0, 1 1n
un  un 1 et 0  un  4.
1
Or v 0  -
1
3
donc v n  -
3 5 
. Ainsi v n est toujours
différent de 1, donc on peut en déduire que
Initialisation : pour n  0, u0  0 , u1  ¥ 0  2  2. - 1 - 3v n 1  3v n
2 un   .
On a donc bien u0  u1 et 0  u0  4. vn - 1 1 - vn
Hérédité : soit n  0. On en déduit que lim un  1.
n Æ
Supposons que un  un 1 et 0  un  4.
1 1 1 1 70 1. Si la suite converge vers une limite l, un  1 tend
Alors un  un 1 donc un  2  un 1  2, 1
2 2 2 2 à la fois vers l et vers l2 .
c’est-à-dire un  2  un 1. 4
1 1 Par unicité de la limite de un1, on en déduit que
De plus 0  un  4 fi 2  un  2  ¥ 4  2, soit 1
2 2 l  l2 , donc que l  0 ou l  4.
0  un1  4. 4
Conclusion : pour tout n  0, un  un 1 et 0  un  4. 2. Montrons par récurrence que pour tout n de •,
0  un  3.
b. La suite un est croissante majorée par 4, donc elle
converge. Initialisation : pour n  0, u0  3, on a donc bien
0  u0  3.
c. Si l est la limite de la suite un , un1 tend vers l quand
Hérédité : soit n  0. Supposons que 0  un  3.
n tend vers + ∞.
1 9
1 1 Alors 0  un2  9 donc 0  un2  et a fortiori
De plus un  2 tend vers l  2. 4 4
2 2 1
1 0  un2  3.
Par unicité de la limite de (un1, on a donc l  2  l 4
2 On a donc bien 0  un1  3.
soit l  4.
3. On montre de même par récurrence que pour tout Conclusion : pour tout n  0, 0  un  3.
n  0, v n 1  v n et 4  v n  6.
On en déduit que la suite v n  converge vers une limite l¢.
 1

3. un 1 - un  un un - 1 . De 0  un  3 on déduit que
4
1 3 1
Un raisonnement analogue à celui de la question 2.c. u - 1  - 1 donc un - 1 est négatif. Comme un est
4 n 4 4
1 positif, un 1 - un est négatif pour tout n de •.
conduit à l¢  2  l¢ d’où l¢  4.
2
La suite un est donc décroissante.
68 Voir corrigé en fin de manuel. 4. La suite un étant décroissante et minorée par 0, elle
converge.
69 1. On conjecture que cette suite est croissante et
converge vers 1. Comme, pour tout n de •, 0  un  3 on sait que sa
r limite appartient à [0 ; 3].
j
Les seules limites possibles étaient 0 et 4, donc la suite
un a pour limite 0.

71 1. La fonction f étant croissante sur [0 ; 1],


si 0  x  1 alors f 0  f x  f 1.
Or f 0  0 et f 1  1, donc pour tout x de [0 ; 1], on a
0  f x  1.
ex - 1 e x - 1 - xe x  x 2
2. a. f x - x  x -x
e -x ex - x
r e x 1 - x - 1 - x 2  1 - x e x - 1 - x 
0 u0 u1 i u2 u3 u4 f x  
ex - x ex - x

Chapitre 4. Suites numériques 19


On pose donc g x  e x - 1 - x . De f x - x calculé en 2. a., on déduit que
b. g est dérivable sur g ¢ x  ex - 1. f x  x € x  1 ou g x  0 € x  1 ou x  0.
Sur [0 ; 1], g ¢ x  0 et g¢ ne s’annule qu’en 0 donc g est La suite un  étant croissante avec u0  0, 5 , pour tout n,
strictement croissante sur [0 ; 1]. De plus g 0  0. un  0, 5 donc l  0, 5.
On en déduit que g est positive ou nulle sur [0 ; 1], g ne Par conséquent la limite de la suite un est 1.
s’annulant qu’en 0.
c. Sur [0 ; 1], 1 - x  0 donc 1 - x g x   0 .
72 Dire que la suite a pour limite + ∞, c’est dire que
pour tout réel A donné, il existe un entier n0 tel que
De plus e x - x  g x  1 donc e x - x  1 sur [0 ; 1].
pour tout n  n0, - 2n A.
On en déduit que f x - x  0 sur [0 ; 1].
Montrons qu’il existe un réel A pour lequel on en peut
La courbe  est donc au-dessus de D sur [0 ; 1]. pas trouver n0 tel que pour tout n  n0, - 2n A.
3. Soit par exemple A  10. Pour tout n impair
r
j - 2n 0 A. On ne peut donc pas trouver n0 tel que
pour tout n  n0, - 2n A.
Donc la suite n’a pas pour limite + ∞.
Raisonnement analogue pour montrer qu’elle n’a pas
pour limite – ∞.

73 (A) vrai. En effet pour tout n, un  0.


On en déduit que v n  0. De plus 1 un  un et
u
1  un 0, donc 1  n .
r
1  un
0 u0 u1 u2 u3
i Donc pour tout n, 0  un  1.
(B) vrai. En effet, si converge vers une limite l, la suite
b.  Montrons par récurrence que pour tout n de •,
un  étant positive, l  0 et par théorème d’opération,
0  un  1 . l
1 la suite (v n  converge vers .
Initialisation : pour n  0, u0  , on a donc bien 1 l
2 (C) vrai. On a pour tout n,
0  u0  1.
Ê u u ˆ un 1 - un
Hérédité : soit n  0. Supposons que 0  un  1. v n 1 - v n  Á n 1 - n ˜  .
Ë un 1  1 un  1¯ un 1  1un  1
Alors par la question 1, 0  f un  1 c’est-à-dire Donc si un est positive et croissante, pour tout n,
0  un1  1. v n 1 - v n  0. La suite v n  est donc croissante.
Conclusion : pour tout n  0, 0  un  1. (D) faux. Contre exemple : un  n . Alors la suite v n 
 Montrons par récurrence que pour tout n de •, converge vers 1 mais la suite un diverge vers + ∞.
un  un 1.

donc bien u0  u1.


1
Initialisation : pour n  0, u0  , u1  f
2
1
2
≈ 0,56 on a 74 (A) vrai. On peut le visualiser graphiquement :
r
j
Hérédité : soit n  0. Supposons que un  un 1.
On a alors 0  un  un1  1 puisque tous les termes de
la suite appartiennent à [0 ; 1].
Alors par croissance de f sur [0 ; 1], f un  f un 1
c’est-à-dire un 1  un  2.
Conclusion : pour tout n  0, un  un 1.
c. La suite un est donc croissante et majorée donc elle
converge.
Tous les termes appartenant à [0 ; 1], sa limite l
0 u0 u1 u2 u3 r
appartient à [0 ; 1]. i
el - 1
Alors la suite un1 a pour limite l mais aussi l . Pour le démontrer, on peut montrer par une récurrence
e -l immédiate que pour tout n, 0  un  1.
l
e -1
Par unicité de sa limite, on déduit que l  l , On sait que si 0  x  1, x  x . On en déduit donc
e -l
autrement dit l  f l. que pour tout n  0, un 1  un .

20
1 APPROFONDISSEMENT
(B) faux. La suite est croissante de premier terme
1 2
donc pour tout n  0, un  . La suite ne peut pas avoir 102 1. La suite un ayant pour limite l, l’intervalle
2
0 pour limite. a a
u ouvert ˘ l - ; l  È contient tous les termes de la
(C) faux. Comme un est positif, dire que n 1 1 revient ˙˚ 2 2 ÍÎ
un suite un à partir d’un certain rang, que l’on note n1.
à dire que un 1 un ce qui est faux (voir (A)). De même, la suite v n  ayant pour limite l¢, l’intervalle
u u
(D) faux. Par exemple, 2 1 . a a
u1 u0 ouvert ˘ l¢ - ; l¢  È contient tous les termes de la
˚˙ 2 2 ÎÍ
suite v n  à partir d’un certain rang, que l’on note n2 .
75 1. Dans l’affirmation (A), à chaque salle corres-
pond une clé qui ouvre la salle et qui peut être diffé- 2. Soit un intervalle ouvert l  l¢ - a ; l  l¢  a .
rente selon la salle tandis que dans l’affirmation (B), il Pour n  n1 et n  n2 où n1 et n2 sont définis en question
existe un passe qui ouvre toutes les salles du lycée. 1., on a
a a a a
2. (A) vrai. On peut prendre M = n² – 2. l - un l  et l¢ - v n l¢ 
2 2 2 2
(B) faux : la suite un n’est pas bornée. donc par addition, l  l¢ - a un  v n l  l¢  a .
Pour tout intervalle ouvert l  l¢ - a ; l  l¢  a
77 1. Condition suffisante. contenant l  l¢, il existe donc un entier
2. Pour que un A, il suffit que n2 A . n0 n0  max n1, n2  tel que pour tout n de •,
un  v n Œ l  l¢ - a ; l  l¢  a.
78 Par exemple sur une TI 83 La suite un  v n  a donc pour limite l  l¢.

103 1. a. La suite un ayant pour limite l, l’intervalle


e e
ouvert ˘ l - ; l  È contient tous les termes de la
˚˙ 2 2 ÎÍ
suite un à partir d’un certain rang, que l’on note n0.
e e
Donc pour tout n  n0 , l - un l 
2 2
e e
ou encore - un - l .
On conjecture que la suite diverge vers – ∞. 2 2
1 1 1 1 b. Alors pour n  n0, on a aussi n  1  n0 donc
2. u1  1000 ¥ - 333  ; u2  , u3  .
3 3 3 3 e e
Par une récurrence immédiate, la suite est constante, - un 1 - l (1).
2 2
1 e e e e
tous ses termes étant égaux à . De - un - l , on déduit - -un - l (2).
3 2 2 2 2
La calculatrice calculant avec une valeur approchée de
1 En ajoutant (1) et (2) membre à membre, on obtient :
induit une erreur qui se propage au fur et à mesure
3 - e un 1 - un e .
des calculs, et assez rapidement du fait de la c. On en déduit que la suite un 1 - un  a pour limite 0.
multiplication par 1 000.
2. Si une suite un converge, la suite un 1 - un  a pour
limite 0.
79 1. Les valeurs de un obtenues sont différentes. 3. Non. Contre exemple : un  n (voir exercice 58).
2. a. v n 1 - un 1   n  1v n - 1 -  n  1un  1
  n  1v n - un . 104
De plus v 0 - u0  e . 1.
n un
Par une récurrence immédiate, on a pour tout n  0,
0 0
v n - un  e ¥ 1 ¥ 2 ¥ º ¥ n  e ¥ n !
1 1
b. La calculatrice et le tableur prennent pour u0 une
valeur approchée de e - 1avec un nombre différent de 2 2
décimales. Ils donnent donc des valeurs approchées de 3 1,5
deux suites v n pour deux valeurs différentes de ε, non
4 0,666667
nulles.
5 0,208333
Quand n tend vers + ∞, n! tend vers + ∞, donc la
différence entre les termes affichés tend vers + ∞. 2. La suite est positive donc minorée par 0.

Chapitre 4. Suites numériques 21


n  12 n  1 b.
3. un1 
n  1!

n!
u
un
n 1 1 1
donc n 1  2   2 .
n n n  1
9

10 100
9 9
 º n  1
10
9
10  1 1
1  2  º n-1
10 10 10
1

1 1 1 1 1 1 3
Pour n  2,  et 2  donc  2  . 1 n
n 2 n
3
4 n n 4
 1
9
1- 
10  2 - 1
n

Par conséquent, un 1  un puisque un 0. 10 1 - 1 10
4
Par une récurrence immédiate, on en déduit que 10
1 n
pour tout n  2, un 
3 n-2

4
u2. La limite, quand n tend vers + ∞, de 2 -
10 est 2, donc
3 n-2 le nombre qui a l’écriture décimale illimitée 1,99… est
De plus un 0 donc pour tout n  2, 0  un 
4 
u2 .
le nombre 2.
Par le théorème des « gendarmes », on déduit que la
suite un converge vers 0. 106 1. cos 1 ≈ 0,54 et sin 1 ≈ 0,84 à 0,01 près.
2. a. On applique la formule
105 1. a. sin a  b   sin a cos b sin b cos a.
1 0 6 3 3 b. sinn  1 - sinn - 1  sin n cos 1  sin 1cos n
7 0 3, 2 1 2 1 2 1 - sin n cos 1  sin 1cos n soit 2 sin 1cos n.
4 0
7 0 3. a. Si un a pour limite l, quand n tend vers + ∞,
4 0 sinn  1 - sinn - 1 tend vers l - l donc vers 0.
7 0 Or sin 1 ≠ 0 donc par 2.b.,
1
4 0 cos n   sinn  1 - sinn - 1.
sin1
7 Par conséquent, si la suite un a pour limite l la suite
b. La division ne s’arrête pas car la suite des restes v n , c’est-à-dire (cosn, a pour limite 0.
obtenue est périodique : 7, 4, 7, 4, 7, 4, etc. b. Dans la relation établie en 2.a., quand n tend vers
106
Le nombre a une écriture décimale illimitée : + ∞, sinn  1 tend vers l d’une part, et d’autre part,
33
3,2121… sin n cos 1  sin 1cos n tend vers l cos1  0  l cos 1.
2. x 0  2 ; x1  2, 45 ; x 2  2, 4545 ; x n  2, 4545 º 45 Par unicité de la limite de sinn  1, on a donc l  l cos1.
(avec n répétitions de la séquence de chiffres 45). Comme cos1 0 , on en déduit que l  0.
2,4545… peut être considérée comme la limite de x n d. On a montré que si la suite un a pour limite l alors
quand n tend vers + ∞, si cette limite existe. l  0, et la suite v n  a aussi pour limite 0.
b. x n  2 
100
45
1
1

1
100 1002
 º
1

100 n - 1 4. Pour tout n, un2  v n2  sin2 n  cos2 n  1.
1 n Si la suite un a une limite finie, alors  sin n et  cos n

2
45  
1-
Á  
100  2  5 Ê1 - 1 ˆ .
n ont pour limite 0 donc la suite (sin2 n  cos2 n aurait
100 1 - 1 11Ë 100 ˜¯ pour limite 0 également.
100 Ceci est impossible puisque la suite (sin2 n  cos2 n est
c. La suite x n  a donc pour limite le nombre rationnel la suite constante dont tous les termes sont égaux à 1.
5 27 Par conséquent, la suite un ne peut pas avoir une limite
2  .
11 11 finie.
d. On peut effectuer à la main la division de 27 par 11 et De plus, pour tout n, - 1  un  1 donc la suite un ne
retrouver pour quotient 2,45 45… peut pas avoir une limite infinie.
1 n
3. a. 5 
67

67
º
67
 5
67
1-  
100
En définitive, la suite  sin n n’a pas de limite.
De plus, cos n  1 - cos n - 1  - 2 sin n cos 1 donc si la
100 1002 100 n 100 1 - 1
100 suite  cos n avait une limite, celle-ci étant
1 nˆ nécessairement comprise entre – 1 et 1 est finie, et la
 5
67 Ê
99 ÁË
1-  100 ˜¯
.
suite (- 2 sin n cos1 devrait avoir pour limite 0.
1 nˆ Comme cos 1 ≠ 0, la suite  sin n devrait avoir pour
La limite, quand n tend vers + ∞, de 5 
67 562
67 Ê
Á
99 Ë
1-  
100 ˜¯ limite 0, ce qui n’est pas.
est 5   . Par conséquent la suite  cosn n’a pas de limite.
99 99
562
On a donc 5, 6767º  .
99

22
107 1. b. Soit I un intervalle ouvert contenant l. En remplaçant dans (1) :
Il existe n0 tel que pour tout n  n0 , un ŒI. 1 1
(an  2   an 1 - 2an 1  2 - an 1  1
Alors pour tout n  n0 - 1 et n  0, un1 ΠI. 2 2
1
Donc la suite un1 a pour limite l. Conclusion : pour tout n  0, an 1  - an  1.
2
Par théorème d’opération, la suite un 1 - 0, 5 un  a c. Pour tout n,
pour limite 0, 5 l. 2 1 1
un 1  an 1 -  - an   - un .
1
c. un 1 - 0, 5un  2n  2, 5 donc la suite un 1 - 0, 5 un  3 2 3 2 1
La suite un est géométrique de raison - .
a pour limite + ∞. n 2
Il est donc impossible que la suite ait une limite finie l.
2. a. Pour tout n,
d. Pour tout n, un  u0 -
1
2  donc lim un  0.
n Æ 
2 2
v n 1  un 1 - 4 n - 4  3 De an  un  on déduit que lim an  .
3 n Æ  3
v n 1  0, 5un  2n  2, 5 - 4 n - 1 Remarque : les points B et C tendent donc aussi vers le
v n 1  0, 5un - 2n  1, 5
v n 1  0, 5v n
point de coordonnées ; 0 .
2
3  
La suite v n  est géométrique de raison 0,5. 109 1.
b. v n  v 0 0, 5n  0, 5n x0 y0 x1 y1
c. un  v n  4 n - 3  0, 5n  4 n - 3. Initialisation 1 0
Donc la suite un  diverge vers + ∞.
Après 3 3
 0, 75 3  0, 75 3 ª 0, 43
le 1er tour ª 0, 43
108 Erratum : ne pas tenir compte du titre « récurrence 4 4 4 4
de boucle
double »
On place successivement les points dont les Après 3 3
le 2e tour  0, 375 3 3 ª 0, 65  0, 375 3 3 ª 0, 65
coordonnées sont données ci-dessous : 8 8 8 8
de boucle
k Abscisse de C Abscisse de A Abscisse de B
Ê 3 3ˆ Ê 3 3 3ˆ
2. a. A1 Á ; ˜ ; A2 Á ;
0 1 Ë4 4 ¯ Ë 8 8 ˜¯
1 0,5 1 0,5 3 3 3 3
b. x n 1  x n - y et y n 1  x  y .
2 0,75 0,5 0,75 4 4 n 4 n 4 n
3 0,625 0,75 0,625 Ê9 3 3 3 ˆ
3. a. OA2n 1  x n21  y n21  Á x n2  y n2 - x n y n˜
4 0,6875 0,625 0,6875 Ë16 16 8 ¯
Ê3 2 9 2 3 3 ˆ
5 0,65625 0,6875 0,65625  Á xn  yn  x y .
Ë16 16 8 n n˜¯
6 0,671875 0,65625 0,671875
3 3
7 0,6640625 0,671875 0,6640625 OA2n 1  x n2  y n2  OA2n
4 4
8 0,66796875 0,6640625 0,66796875 3
2
Donc OA n 1  OA n pour tout n de •.
2
Cette suite de points semble tendre vers le point de 3
La suite OA n est géométrique de raison .
 
coordonnées ; 0 .
2
3 2 2
b. A n A n 1  x n 1 - x n   y n 1 - y n2
2

2. a. Pour n  0, an est l’abscisse du point A à l’étape n 1 2 3 2 3 2 9 2


(en partant de l’étape 0).  x  y  x  y
16 n 16 n 16 n 16 n
b. Montrons par récurrence que pour tout n  0, 1 1 1
1 A n A2n 1  x n2  y n2  OA2n donc A n A n 1  OA n .
an 1  - an  1. 4 4 2
2 1
Initialisation : pour n  0, a0  0 , a1  1 donc on a bien 3. Ln  A 0 A1  º  A n -1 A n   OA 0  º  OA n -1.
2
1 n n
a1  - a0  1. Ê 3ˆ Ê 3ˆ
2 Par la question 3.a., OA n  Á ˜ OA 0  Á ˜ donc
1 Ë 2¯ Ë 2¯
Hérédité : soit n  0. Supposons que an 1  - an  1.
1 2 Ê Ê 3ˆ ˆ
n
Alors an  2  an 1  an  par énoncé (1). 1Ê 3 Ê 3 ˆ ˆ 1 Á1 - ÁË 2 ˜¯ ˜
n -1
2 1 Ln  Á1   º Á ˜ ˜  Á ˜.
Or par hypothèse de récurrence an 1  - an  1 2 ÁË 2 Ë 2 ¯ ˜¯ 2 Á 3 ˜
2 ÁË 1 - ˜
donc an  - 2an 1  2. 2 ¯

Chapitre 4. Suites numériques 23


1 Initialisation : pour n  0, v 0  0, on a donc bien
Par suite, lim Ln   2  3.
n Æ  2- 3 0  v 0  2.
Hérédité : soit n  0. Supposons que 0  v n  2.
110 1. On suppose que la suite un  converge vers un 1 1 3 1 3
réel l. Alors 0  v n  donc  v   2 d’où
4 2 2 4 n 2
Soit I un intervalle ouvert contenant l. 0  v n1  2.
Tous les termes de la suite un  appartiennent à I à partir Conclusion : pour tout n  0, 0  v n  2.
d’un certain rang n0, donc :  Montrons par récurrence que pour tout n  0,
 tous les termes de rangs pairs appartiennent à I à v n  v n 1.
partir d’un certain rang : la suite u2 n  converge vers l. Initialisation : pour n  0, v 0  0, v1  1, 5 , on a donc
 tous les termes de rangs impairs appartiennent à I à bien v 0  v1.
partir d’un certain rang : la suite u2 n 1 converge vers l.
Hérédité : soit n  0. Supposons que v n  v n 1.
2. Soit I un intervalle ouvert contenant l. 1 3 1 3
Tous les termes de la suite un de rangs pairs Alors v n   v n 1  donc v n 1  v n  2 .
4 2 4 2
appartiennent à I à partir d’un certain rang n1, et tous Conclusion : pour tout n  0, v n  v n 1.
les termes de la suite un de rangs impairs appartiennent
à I à partir d’un certain rang n2 . d. La suite v n  est croissante majorée par 2 donc elle
converge vers un réel l. Alors quand n tend vers + ∞,
Donc tous les termes de la suite appartiennent à I à 1 3
partir d’un certain rang (par exemple max  n1, n2 ) v n1 tend à la fois vers l et vers l  .
4 2
La suite un  converge donc vers l. 1 3
Par unicité de la limite de v n  , l  l  soit l  2.
3. Soit un   - 1n. Alors la suite u2 n  est constante et 4 2
converge vers 1 et la suite u2 n 1 est constante et 1 3 1 3
4. De même w n 1  u2n 3  u   w  .
converge vers – 1. Par la contraposée de la propriété 4 2 n 1 2 4 n 2
démontrée en 1, la suite un ne converge pas donc On montre par récurrence que pour tout n  0,
diverge. 2  w n  3 et w n 1  w n.
La suite w n  sera donc décroissante minorée par 2
112 1. donc elle converge vers un réel l¢.
1 3
On montre ensuite que l¢  l¢  soit l¢  2.
4 2
5. Les suites des termes un de rang pair et de rang impair
ont pour limite 2. Donc tout intervalle ouvert contenant 2
contient tous les termes de la suite un  à partir d’un
certain rang et la suite un  converge donc vers 2.
r
j
p2
113 1. a. lim v n  lim v n   l.
r n Æ  n Æ  6
0 u0 i
u2 u4 u5 u3 u1
1 1 1 1
b. v n 1 - v n  2
 -  2
.
n  1 n  2 n  1 n  1 n  2
2. Il semble que :
Pour tout n, v n 1 - v n  0 . La suite v est croissante.
a. la suite un converge vers 2 mais en soit pas
1 1 1 1
monotone. v n¢ 1 - v n¢   - - .
n  12 n  1 n n n  12
b. La suite u2 n  converge vers 2 en étant croissante.
Pour tout n, v n¢ 1 - v n¢  0. La suite v¢ est décroissante.
c. La suite u2 n 1 converge vers 2 en étant décroissante.
3. a. v 0  u0  0 ; u1  3 donc v1  u2  1, 5 . c. Conséquence immédiate de a. et b.
1 1 1 1 1
b. v n 1  u2 n  2  - u2 n 1  3 d. v n¢ - v n  -  
2 n n  1 n n  1 n2

1 1
v n 1  - - u2 n  3  3
2 2  2. w n 1 - w n 
1
n  12 n  2

1
2 n  2n  3
1 3
v n 1  v n  . 1
4 2 -
2 n  1n  2
c.  Montrons par récurrence que pour tout n  0, 2
w n1 - w n  (calcul formel) est positif
0  vn  2 . n  12 n  2n  3

24
donc w n  est croissante. Sa limite est l donc pour tout 4. a. b. Algorithme pour la suite u :
n, w n  l.
1 1 1 ENTRÉE : Saisir k
w n¢ 1 - w n¢   - p2
n  12 n  2 2 n  1n  2 2n n  1 INITIALISATION : lim ¨ ; n¨1 ; u¨1
1 6
w n¢ 1 - w n¢  - (calcul formel) est négatif TRAITEMENT : Tant que |u-lim|>10 -k Faire
n n  12 n  2 1
n¨n+1 ; u¨u  2 ;
donc w n¢  est décroissante. Sa limite est l donc pour n
tout n, w n¢  l. Fin Tant que ;
Donc pour tout n, w n  l  w n¢ . SORTIE : Afficher u,n
1 1
De plus w n¢ - w n  -
2n n  1 2 n  1n  2 Algorithme pour la suite v :
1 1 ENTRÉE : Saisir k
  .
n n  1n  2 n3 p2
INITIALISATION : lim ¨ ; n¨1 ; u¨1 ; v¨1,5
De même : 6
2 2 TRAITEMENT : Tant que |v-lim|>10 -k Faire
z n 1 - z n  2
 1 1
n  1 n  2n  3 3 n  2 n  3n  4 n¨n+1 ; u¨u  2 ; v¨u 
2 n n1
- Fin Tant que ;
3n  1n  2n  3
SORTIE : Afficher v, n
6
z n 1 - z n  (calcul formel)
n  12 n  2n  3n  4 De même pour w et z (voir fichier sur le site Math’x).
est positif donc z n est croissante. Sa limite est l donc
c.
pour tout n, z n  l.
2 2 valeur approchée de l
z n¢ 1 - z n¢  
n  12 n  2n  3 3n  1n  2n  3 à 10–2 u100 ≈ v7 ≈ 1.63679705215
2
- près 1.63498390018
3n n  1n  2
2 à 10–4 u10 000 ≈ v70 ≈ 1.64483441453
z n 1 - z n  - 2
(calcul formel) est près 1.64483407185
n n  1 n  2n  3
  
négatif donc z n¢  est décroissante. Sa limite est l donc à 10–6 u1 000 000 ≈ v707 ≈ 1.6449330689
pour tout n, z n¢  l. près 1.64493306685
Donc pour tout n, z n  l  z n¢ . valeur approchée de l
2 2 à 10–2 w3 ≈ 1.63611111111 z2 ≈ 1.65277777778
De plus, z n¢ - z n  -
3n n  1n  2 3n  1n  2n  3 près
2 2
  . à 10–4 w18 ≈ 1.64484052923 z8 ≈ 1.64501464475
n n  1n  2n  3 n 4
près
3. un, v n , w n , z n sont des valeurs approchées de l avec
une précision : à 10–6 w87 ≈ 1.64493309682 z26 ≈ 1.64493502293
1 1 1 2 près
pour un , 2 pour v n , 3 pour w n et 4 pour z n.
n n n n p2
On pourra comparer avec une valeur approchée de :
un vn wn zn 6

n  10 10–1 10–2 10–3 2.10–4


n  100 10–2 10–4 10–6 2.10–8
n  1000 10–3 10–6 10–9 2.10–12
114 1. a.
3

r
j

r
0 i u5 u4 u3 u2 u1 u0

Chapitre 4. Suites numériques 25


b. La suite semble être décroissante et converger vers 1. 2. Conjectures : an est semble commencer par
7 décroître puis croître,
2. a. Sur ]–2 ; +∞[, f ¢ x  ; f ¢ x 0 donc f est
x  22 bn semble croissante et cn décroissante.
strictement croissante.
Comme f 1  1, pour tout x 1, f x 1. Il semble (voir site) que cn  ait pour limite 0 et an et
On montre alors par récurrence que pour tout bn pour limite 5 500.
n  0, un 1 : 2. La suite dn  semble géométrique de raison 0,8.
Initialisation : u0 1. 3. a.  cn  est géométrique de raison 0,98 donc pour tout
Hérédité : soit n  0. Supposons que un 1. n, cn  0, 98 n ¥ 4 000.
Alors f un  1, c’est-à-dire un1 1. Pour tout n, an  1 - bn  1  0, 8bn - an  donc bn - an 
est géométrique de raison 0,8 et bn - an  0, 8 n ¥ 3 000
Conclusion : pour tout n  0, un 1.
soit dn  0, 8 n ¥ 3 000.
b. On peut montrer par récurrence que pour tout n  0,
un 1 un . b. Par énoncé, pour tout n,
19 an  bn  cn  a0  b0  c0  11000
Initialisation : u1  u0 .
7 donc an  bn  11000 - 0, 98 n ¥ 4 000. (1)
Hérédité : soit n  0. Supposons que un 1 un . De plus bn - an  0, 8 n ¥ 3 000 . (2)
Alors 1 un 1 un par a. donc f un 1 f un  par stricte Par addition de (1) et (2) :
croissance de f sur ]–2 ; +∞[ c’est-à-dire un  2 un 1. bn  5 500 - 0, 98 n ¥ 2 000  0, 8 n ¥ 1 500
Conclusion : pour tout n  0, un 1 un . d’où an  5 500 - 0, 98 n ¥ 2 000 - 0, 8 n ¥ 1500.
La suite est donc décroissante. On en déduit que lim cn  0, lim an  lim bn  5 500.
nÆ  nÆ  nÆ 
Étant décroissante et minorée par 1, la suite un 
converge vers un réel l  1. 116 1. La probabilité de (X = 0) est la probabilité de
Alors, quand n tend vers + ∞, un1 tend vers l et vers n’avoir aucun succès au cours des n répétitions donc,
4l - 1 les répétitions se faisant de façon identique et indépen-
.
l2 4l - 1
dantes :
Par unicité de la limite de un1 tend vers l et vers P X  0  1 - p º1 - p  1 - pn .
l2
soit l2 - 2l  1  0 d’où l  1. De même, l’événement (X = k) pour k 0, correspond à
1 u 2
3. v n1   n donc k échecs lors des k - 1premières répétitions et un succès
4un - 1 3 un - 3
-1 au cours de la k-ième donc P X  k   1 - pk -1 p.
un  2
2. E X  p1  2 1 - p  31 - p2  º  n 1 - pn -1.
u 2 1 1
v n1 - v n  n -  pour tout n. 3. a. f est une fonction polynôme dérivable sur  et
3un - 3 un - 1 3
f ¢ x  1  2 x  º  nx n -1.
La suite v n  est arithmétique de raison 1 . 1 - x n x - x n 1
3 b. f x  x 1  x  º  x n -1  x 
1 1 1 4 n  15 1- x 1- x
b. v n   n donc un - 1  soit un  . pour x 1.
4 3 1 1 4n  3 Pour x 1,
 n
4 3 1 - n  1 x n 1 - x    x - x n 1
c. lim un  1. f ¢  x 
n Æ 
1 - x 2
1 - x n  n  1 - nx 
115 1. a. On a pour tout n,  .
1 - x2
an 1  0, 9an  0,1bn  0,1cn
On en déduit que pour tout x 1,
bn 1  0, 9bn  0,1 an  0, 01cn
1 - x n ( n  1 - nx )
cn 1  0, 98 cn 1  2 x  º  nx n -1  (1)
1 - x2
Par exemple, avec un tableur on obtient le graphique : Or 0 p 1 donc 1 - p 1
donc en appliquant l’égalité (1) à x  1 - p :
1 - 1 - pn 1  np 
E X  p
p2
.
1 1
 - 1 - pn - n 1 - pn
p p
B. 1. a. À l’aide d’un tableur par exemple :
p 0,1 0,2 0,5 0,8
limite conjecturée 10 5 2 1,25

26
1 b. a est tel que f a  0 d’où g a  a.
b. On conjecture que E(X) a pour limite .
p c. Par croissance de f, si a  t  2, f t  0 .
2. a. Non, c’est une « forme indéterminée » f t
u n 1 De plus f ¢ t  3t 2 0 donc  0 et par suite,
b. n 1  1 - p tend vers 1- p quand n tend vers f ¢ t
un n g t  t pour tout t de [a ; 2].
+ ∞. t3 - 2 1 2 2 2
d. g t  t -  t - t  2  t  2.
p p 3t 2 3 3t 3 3t
c. 1 - p 1 - € p € p 0.
2 2 p 2 4 2t 3 - 4 2f t
Comme p 0 par hypothèse, on a bien 1 - p 1 - . g est dérivable et g ¢ t  - 3   .
2 3 3t 3t 3 3t 3
Tout intervalle ouvert contenant 1- p, par exemple e. g ¢ t  0 sur [a ; 2] donc g est croissante sur [a ; 2].
p u
˘1 - 2 p ; 1 - È contient tous les termes n 1 à partir
˙˚ Par conséquent, pour a  t  2, g a  g t  g 2
2 ÍÎ un 3
d’un certain rang, donc il existe n0 tel que pour tout soit a  g t  .
u p 2
m  n0 , n 1 1 - . A fortiori, pour a  t  2, a  g t  2.
un 2
De façon évidente, 0  un pour tout n. 4. a. Démonstration par récurrence s’appuyant sur le
résultat de la question 3.e.

récurrence immédiate,
 p
On a donc pour n  n0, un 1 1 - un et, par une
2 b. Pour tout n  0, a  x n  2 donc par la question
3.c., g x n   x n , c’est-à-dire x n 1  x n.
p n - n0
 
un 1 -
2
un0 .
p n - n0
La suite x n  est décroissante.
Donc pour tout n  n0, 0  un 1 -  2
un0 . c. x n  est décroissante et minorée par a donc converge
et sa limite l appartient à a ; 2.
n - n0 2 2
p
d. 0 1 - 1 donc 1 -
2   p
2
un0 tend vers 0 quand n De x n 1  g x n  x n  2 on déduit par unicité de
3 3 xn
tend vers + ∞. 2 2
la suite  x n1 que l  l  2 .
Par le théorème « des gendarmes », lim un  0. 3 3l
1 1 n Æ  Sachant que l appartient à a ; 2.
De E( X )  - 1 - pn - un, on déduit que E(X) tend 2 2
p p l  l  2 € l3 - 2  0 € f  l  0 € l  a.
1 3 3l
vers quand n tend vers + ∞.
p 22 - 1 32 - 1 n2 - 1
118 un  2 º 2
117 1. f est dérivable donc continue et strictement 2 32 n
2 - 12  13 - 13  1ºn - 1n  1
croissante sur [1 ; 2] (car f ¢ x  0) et 0 Œ f 1 ; f 2  ;
22 ¥ 32 º ¥ n2
puisque f 1  - 1 et f 2  6. 1¥ 3 ¥ 2 ¥ 4 ¥ 3 ¥ 5 ¥º¥ n - 2 ¥ n ¥ n - 1 ¥ n  1
Donc l’équation f x  0 a une unique solution dans un 
22 ¥ 32 º¥ n2
l’intervalle [1 ; 2]. n 1
 .
2. 2n
1
y lim un  .
n Æ  2
6
119 La suite est la suite unn1 avec u1  2 , et pour
5
y = f(x) tout n  1, un 1  2un .
4
Cette suite semble croissante et convergente, de limite
3 2.
2
y = 2x
1 2
a
0 1 x2 x1 x0 2 x
–1 r
j
On conjecture que la suite  x n  est décroissante et
converge vers a.
3. a. Équation de la tangente à  au point d’abscisse t r
0 u0
de [1 ; 2] : y  f ¢ tx - t  f t i
f t
Alors y  0 € x  t - car f ¢ t  3t 2 est non nul sur On peut montrer par des récurrences immédiates que
f ¢ t
[1 ; 2]. pour tout n  0, 0  un  2 et un 1  un.

Chapitre 4. Suites numériques 27


La suite un est donc croissante et majoré par 2 donc y  f ¢ anx - an  f an donc
converge vers une limite l appartenant à [0 ; 2]. f an 
y  0 € x  an - car f ¢ an  e an est non nul.
On montre ensuite par unicité de la limite de un1 que afn¢ an 
e
l  2l d’où l  0 ou l  2. donc an 1  an - a  an - 1.
e n
Pour tout n, un  u0 donc l  2 et par conséquent La suite an est arithmétique de raison - 1.
l  2. Donc pour tout n, an  a0 - n  - n .
 Calculons Tn :
120 Soit t n le nombre de truites l’année 2010 + n. 1 1 1
Tn  A n A n 1 ¥ A n Bn  e an  e - n
Alors t 0  200 et pour tout n, t n 1  0, 8 t n  200. 2 2 2
Une conjecture graphique montre que t n semble  Calculons T0  T1  º  Tn :
converger vers 1 000. 1
T0  T1  º  Tn  1  e -1   e -12  º   e -1n 
1 100 2
1 000
1 1 - e -n 1
T0  T1  º  Tn  .
900
2 1 - e -1
Quand n tend vers + ∞, T0  T1  º  Tn tend vers
800 1 1 e
·  .
700 2 1 - 1 2( e - 1)
600 e
500 123 Modèle 1 : il existe un réel a tel que pour tout n,
400 pn 1  pn  apn  1  a pn .
300 De p0  100 et p1  250, on déduit que pn 1  2, 5 pn
200 d’où pn  100 ¥ 2, 5n .
100
Modèle 2 : il existe un réel b tel que pour tout n,
pn 1  pn  b10 000 - pn  soit
0 200 400 600 800 1 000 pn 1  10 000 b  1 - b pn.
1
Deux pistes principales : De p0 et p1 on déduit b  d’où
66
1. Montrer par récurrence que t n est croissante et 65 10 000
pn 1  p  .
majorée par 1 000. En déduire qu’elle converge et 66 n 66
déterminer sa limite l comme vérifiant l  0, 8 l  200. On peut comparer les évolutions selon les trois modèles
2. Introduire la suite un définie par un  t n - 1000 pour à l’aide d’une représentation graphique de ces trois
tout n  0. suites : en bleu pour le modèle 1, en marron pour le
Montrer que un est géométrique de raison 0,8, en modèle 2 et en orange pour le modèle 3.
déduire que un converge vers 0 puisque t n converge D C
vers 1 000.
La disparition de l’espèce sera donc enrayée.
A2
A3 O
121 Soit f x  pour tout réel x.
ex
On représente la situation graphiquement :
A1

B0 A0 B

C Dans le modèle 1, la suite pn  a pour limite + ∞.


Dans le modèle 2, Il s’agit d’une suite arithmético-
B1
géométrique qui (à l’aide d’un tableur ou d’une
B2 calculatrice) semble converger vers 10 000. On peut
B3
considérer la suite un définie par un - 10 000 et vérifier
A4 A3 A2 A1 A0 qu’elle est géométrique. On en déduit un puis
65 n
 Il semble que A n  - n ; 0 . Démontrons-le.
pn  - 9 900  
66
 10 000.

Soit an l’abscisse du point A n pour tout n  0. On en déduit que pn  a pour limite 10 000
La tangente en Bn a pour équation : Dans le modèle 3,  pn  convergence vers 10 000.

28
La population totale de la ville étant de 10 000 habitants, Accompagnement personnalisé
le modèle 1 ne peut pas convenir.
Dans les modèles 2 et 3, la rumeur va finir par toucher 1 Émettre des conjectures avec une calculatrice
toute la population de la ville. C’est la vitesse de 1. a. u1 ª 3,1 et u2 ª 2.
propagation de la rumeur qui distingue ces deux b. D’après l’écran 3, on peut penser que la suite est
modèles. Le modèle 3 (modèle logistique) correspond strictement décroissante et non constante à partir de
à une rumeur qui se propage très vite au début puis n  5 comme le suggère l’écran 1.
dont la vitesse de propagation ralentit ensuite. c. La suite semble converger vers 1,7321 (écran 1), vers
un peu moins de 2 (écran 2).
124 1. Raisonnons par l’absurde.
Sur l’écran 3, la suite vers l’abscisse d’un point
Si il existe un entier p tel que ap bp alors par croissance
de an et décroissance de bn  , on a pour tout n  p,
de la droite d’équation y  x .
1
d’intersection de la courbe d’équation y  x 
2   3
x
et
bn  bp ap  an.
Donc pour tout n  p, bn - an  a 0 où a  bp - ap.
Si la suite bn - an  a une limite finie, elle est supérieure
 
1
Or x 
2
3
x
 x € x 2  3 pour x ≠ 0. D’après l’écran 3,
on conjecture donc que la suite converge vers 3.
ou égale à a donc non nulle, ce qui contredit l’hypothèse. 2. a. Suite constante nulle. b. Ni monotone,
Par suite, pour tout n  0, an  bn. ni convergente.
2. Pour tout n  0, a0  an  bn  b0 .
La suite an est donc croissante majorée par b0 donc
converge vers un réel l.
La suite bn  est décroissante minorée par a0 donc
converge vers un réel l¢.
Alors la suite bn - an  converge vers l¢ - l donc
l¢ - l  0 soit l¢  l .

125 Ce théorème est faux dans . Par exemple, si,


pour tout n de •, un est l’approximation décimale de 2
par défaut à 10–n près, la suite un est une suite de déci-
maux, donc de rationnels.
Comme pour tout n, 0  2 - un  10 - n, par le
théorème des « gendarmes », la suite un a pour limite
2 qui est irrationnel.

2np
126 1. un  q  cos ÊÁ ˆ
 2 p˜  un pour tout n.
Ë q ¯
Ê 2 pˆ Ê 2pˆ
2.unq  cos 2np  1et unq1  cos Á2np  ˜  cos Á ˜ .
Ë q ¯ Ë q¯
3. Supposons que la suite un a une limite. Il semble que u2 n  converge vers 1 et u2 n 1 converge
Pour tout n, - 1  un  1 donc la limite de la suite un vers 0.
est une limite finie l. c. Non monotone, convergente vers environ 2,30278.
Si la suite un a pour limite l alors la suite extraite unq 
a même limite l.
Donc nécessairement, l  1.
Ê 2 pˆ
Pour q  2, cos Á ˜ 1.
Ë q¯
Il existe donc un intervalle ouvert I contenant 1 et ne
Ê 2pˆ
contenant pas cos Á ˜ .
Ë q¯
Alors pour tout n, unq1 n’appartient pas à I. Il est donc
impossible de trouver un rang à partir duquel tous les
termes de la suite un appartiennent à I.
Donc 1 ne peut pas être la limite de la suite un .
On en déduit que la suite un n’a pas de limite.

Chapitre 4. Suites numériques 29


Avec la représentation « web » : on conjecture que la 2. Méthode 1 : par récurrence :
1  13 a. La fonction f est croissante sur 4 ;  .
suite converge vers .
2 b. On monte par récurrence que pour tout n  0,
un 1  un.
Initialisation : u0  8, u1  6 donc u1  u0 .
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que un1  un.
Alors 4  un 1  un donc par croissance de f sur
[4 ; + ∞[, f un 1  f un  autrement dit un  2  un 1.
Conclusion : pour tout n de •, un 1  un.

Méthode 2 : comparer f x et x :


r
j 1
a. f x  x € x  2  x € 4  x .
2
r
0 u0 i u2 u4 u3 u1 Graphiquement, la droite représentant f est au-dessous
de la droite d’équation y  x sur [4 ; + ∞[.
d. Ni monotone ni convergente (mais périodique). b. Pour tout n  0, un  4 donc f un   un , c’est-à-dire
un 1  un.

Méthode 3 : étudier le signe de un 1 - un :


1 1
Pour tout n  0, un 1 - un  un  2 - un  2 - un.
2 2
1
De un  4, on déduit que 2 - un  0.
2
Donc pour tout n  0, un 1 - un  0.

3 Gérer un Vrai/Faux
A. 1.
suite pn qn rn sn tn vn w n zn
graphique n° 8 1 6 7 3 2 4 5

2. a. Graphique 8 :  pn 
2 Montrer la convergence d’une suite du type b. Graphique 2 : v n 
un+1  f un c. Graphique 5 :  z n 
Étape 1 d. Graphique 7 :  sn 
e. Graphique 1 :  qn 
f. Graphique 8 :  pn 
g. Graphique 2 ou 3 ou 4 : v n  ou t n ou w n 
h. Graphique 4 : w n 
B. a. Faux. Contre-exemple : suite sn 
r b. Faux. Contre-exemple : suite t n
j
c. Vrai
r
0 u5 u4 u3 u2 u1 u0
i d. Faux. Contre-exemple : suite t n

La suite semble décroissante, bornée par 4 et 8 et e. Faux. Contre-exemple : suite w n 


convergente vers 4. f. Faux. Contre-exemple : suite qn
1. Montrons par récurrence que pour tout n  0, 4  un. g. Faux. Contre-exemple : suite pn 
Initialisation : pour n  0, u0  8 . Donc 4  u0. h. Faux. Contre-exemple : suite pn 
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que 4  un . i. Vrai
1 1
Alors ¥ 4  2  un  2 soit 4  un1. j. Faux. Contre-exemple : suite pn 
2 2
Conclusion : pour tout n de •, 4  un . k. Vrai

30
4 Approximation du nombre d’or 1
c. | v n 1 - j | | v - j |.
1- 5 1 5 v nj n
A. 1. a. x  ou x  1 1
2 2 Pour tout n  0, v n  1 donc 0  et par suite
1 5 v nj j
j -2
ª 1, 62 à 10 près. 1
2 | v n 1 - j | | v n - j |.
j
1
b. j 2 - j - 1  0 fi j 2  j  1 fi j  1  car j 0. Montrons par récurrence que pour tout n  0,
j n
Ê 1ˆ
j 0 donc j 2  j  1 fi j  j  1. vn - j  Á ˜ 1 - j .
Ëj ¯
2. AFED a pour dimensions L - l  j - 1l et l.
Initialisation : v 0 - j  1 - j donc l’inégalité est vraie
Comme j - 1 1, AFED a pour longueur l et pour pour n  0.
l 1 Hérédité : soit n Œ•. Supposons que
largeur j - 1 l donc son format est  .
j - 1 l j - 1 Ê 1ˆ
n
vn - j  Á ˜ 1 - j .
1 1 Ëj ¯
Or j  1  donc j - 1  et le rectangle AFED a bien
j j 1
Alors |v n 1 - j  v n - j avec
pour format j lui aussi. j
n
1 1 Ê 1ˆ
B. 1. u semble croissante, bornée et convergente vers le v -j  Á ˜ 1 - j donc
j n j Ëj ¯
réel x 0 tel que x  x  1 soit x 2 - x - 1  0 donc n 1
vers j . 1 Ê 1ˆ
vn 1 - j  v -j Á ˜ 1- j .
j n Ëj ¯
v semble non monotone, bornée, convergente vers le
n 1
1 Ê 1ˆ
réel x 0 tel que x  1  , soit x 2 - x - 1  0 donc vers A fortiori, v n 1 - j  Á ˜ 1- j .
x Ëj ¯
j. n
Ê 1ˆ
Conclusion : pour tout n de •, v n - j  Á ˜ 1 - j .
2. a. Si 1  x  2, n
Ëj ¯
1 Ê 1ˆ
 2  1  x  3 donc a fortiori 1  f x  2. Comme 0 1, Á ˜ 1 - j tend vers 0 quand n tend
j Ëj ¯
1 1 vers + ∞.
 1   1   1  1 donc a fortiori 1  g x   2.
2 x Par le théorème des « gendarmes », quand n tend vers
b. Démonstration par récurrence immédiate. + ∞, v n - j tend vers 0 donc v n tend vers j .
3. On montre par récurrence que pour tout n  0,
5. u0  1  1, u1  1  u0  1  1 , u3  1  1  1 ,
un  un 1
etc.
Initialisation : u0  1, u1  2 donc u0  u1.
L’écriture j  1  1  1  º traduit le fait que j est
Hérédité : soit n Œ•. Supposons que un 1  un.
la limite de un.
Alors 1 un  un1  2 donc par croissance de f sur 1 1 1
[1 ; 2], f un  f un 1 autrement dit un 1  un  2 . De même v1  1  , v2  1   1  ,
1 v1 1
1
Conclusion : pour tout n de •, un 1  un. 1 1 1
La suite un croissante et majorée converge vers une v3  1   1 , etc.
v2 1
1
limite l qui appartient à [1 ; 2]. 1
2  , on a l2  l  1 avec
1
Par unicité de la limite de un 1 1
l 0 donc l  j . 1
L’écriture j  1  traduit le fait que j est la
1 1
4. a. gj   1   j par A.1.b. 1
1
j 1
1 1 x -j 1 º
Donc g x - gj   1  - 1 -  - . limite de v n .
x j xj
De v n 1  g v n  et gj   j on déduit que 5 Approximation de e
v -j 1. u2  2, 5 ; v2  2, 75.
v n 1 - j  - n . 1
v nj 2. un 1 - un  est positif pour tout n donc un
n  1!
On sait que pour tout n  0, v n  1 donc v nj est positif est croissante.
1 1 1 -1
et par conséquent v n1 - j et v n - j sont de signes v n 1 - v n   - 
n  1! n  1n  1! nn ! n n  1n  1!
opposés. Donc v n et v n1 sont de part et d’autre de j. est négatif pour tout n donc v n  est décroissante.

Chapitre 4. Suites numériques 31


Pour tout n, un  v n donc u1  un  v n  v1. Programme Xcasfr
Donc un est majorée par v1 et v n  est minorée par u1.
c. un converge car c’est une suite croissante majorée et
v n  converge car c’est une suite décroissante minorée.
Comme v n - un tend vers 0 quand n, tend vers + ∞, les
limites de un et v n  sont égales.
3. a. f 0  1.
b. f et g sont dérivables sur [0 ; 1].
xn -x 1
f ¢  x  - e et g ¢ x  1 - x n e - x .
n! n! Sur AlgoBox
f est décroissante sur [0 ; 1] donc f 0  f 1 soit Pour k  6, on obtient n  9 et l’encadrement
1  un e -1 d’où e  un. 1.7182815  e  1.7182818.
Sur [0 ; 1], 0  x n  1, 0 e - x  1 donc 1 - x n e - x  0. Pour k  12, on obtient n  14 et l’encadrement
Par conséquent g ¢ x   0 donc g est croissante et en 1.7182818  e  1.7182818.
1
particulier g 0  g 1 ce qui s’écrit encore 1 un e -1  . Sur Xcasfr
n!
e Pour k  6, on obtient n  9 et l’encadrement
On en déduit que e -  un . 62353 5611771
n! e
e e 36288 3265920
c. De e -  un  e où tend vers 0 quand n tend
n! n! soit environ 1.71828152557  e  1.71828183177.
vers + ∞, on déduit que lim un  e . Pour k  12, on obtient n  14 et l’encadrement
n Æ 
On sait alors que un est croissante de limite e donc 29959374721 2097156230471
e
pour tout n, un  e et v n  est décroissante de limite e 17435658240 1220496076800
donc pour tout n, e  v n . soit environ 1.71828182846  e  1.71828182846.
D’où un  e  v n pour tout n.
6 Approximation de p
d. Algorithme 1. Soit I le milieu de [AB]. OAB est isocèle en O donc IOB
ENTRÉE : Saisir k est rectangle en I et par conséquent
INITIALISATION : u¨1 ; n¨1 IB  OB ¥ sin an  sin an car OB = 1.
1 Par suite AB  2IB  2 sin an .
TRAITEMENT : Tant que 10 - k faire
n! Le périmètre du polygone à 3 ¥ 2 n côtés est donc
n¨n+1
1 3 ¥ 2 n ¥ 2 sinan et son demi-périmètre est
u¨u+
n! pn  3 ¥ 2 n sinan.
v¨u+
1 De même (A¢B¢) est tangente au cercle en I¢ milieu de
nn! [A¢B¢] pour des raisons de symétrie, et OI¢B¢ est rectangle
FinTant que en I¢. On a donc I¢B¢  OI¢ tan an avec OI¢ = 1 donc
AFFICHAGE : Afficher n, u, v I¢B¢  tan an.
Par conséquent A¢B¢  2 tan an .
Programme AlgoBox
On en déduit que qn  3 ¥ 2 n tanan .
p
2. a. On a 3 ¥ 2 n ¥ 2an   2 p donc an  .
3 ¥ 2n
p 1
b. an 1   a .
3 ¥ 2 n 1 2 n
 Montrons que pn qn 1  pn 1.
a a
On a sin an  2 sin n cos n donc
2 2
a
pn qn1  3 ¥ 2 n sin an ¥ 3 ¥ 2 n1 tan n ;
2
an an a a
pn qn1  3 22 2 n 1 2 sin cos tan n  32 22 n2 sin2 n
2 2 2 2
a
d’où pn qn 1  3 ¥ 2 n 1 sin n (les deux membres
2
étant positifs) c’est-à-dire

32
pn qn 1  3 ¥ 2 n 1 sinan 1  pn 1. 2 pn qn
2 pn qn
b. La limite de  
pn qn1 est ll¢ . De
pn  qn
 qn 1,
 Montrons que  qn 1.
pn  qn on déduit que la limite de  pn qn1  est aussi l¢.
2 pn qn 32 ¥ 22 n 1 sinan tanan sinan Par unicité de cette limite, ll¢  l¢ d’où l¢(l - l¢) = 0.
  3 ¥ 2 n 1
pn  qn 3 ¥ 2 n  sinan  tanan  cos an  1 Comme l¢  p on est sûr que l¢ 0 et on en déduit que
a a l¢  l .
Or sin an  2 sin n cos n
2 2 c. On sait que l¢  l avec l¢  p et l  p. C’est donc que
a l¢  l  p .
et cos an  1  2 cos2 n
2
4. Algorithme
2 pn qn a
donc  3 ¥ 2 1 tan n  qn 1.
n 
pn  qn 2 ENTRÉE : Saisir ε // ε réel strictement positif
INITIALISATION : n¨1
Ê 2 pn ˆ p - qn
3. a. qn 1 - qn  qn Á - 1  qn n . TRAITEMENT : Tant que 3¥2n
Ë pn  qn ˜¯ pn  qn
Or, d’un point de vue géométrique, on a qn  pn donc  
tan
p
3 ¥ 2n
 
- sin
p
3 ¥ 2n

ε Faire
qn 1 - qn  0.
nn+1

pn 1 - pn  pn qn 1 - pn .  Fin Tant que
Or pn < p et p qn 1 donc pn qn 1 et par suite, p
p¨3 ¥ 2 n sin
pn qn 1 d’où pn 1 - pn 0. 3 ¥ 2n
p
La suite pn  est donc croissante et la suite  qn  q¨3 ¥ 2 n tan
3 ¥ 2n
décroissante. SORTIE : Afficher p, q
b. pn  est croissante et majorée par p donc convergente.
 qn  est décroissante et minorée par p donc convergente. L’algorithme s’arrête car

4. a. Comme la suite pn  est croissante, on a p0  l.  


3 ¥ 2 n tan
p
3 ¥ 2n
 
- sin
p
3 ¥ 2n

 qn - pn tend vers 0
De plus la suite pn  est majorée par p donc l  p. donc deviendra plus petit que ε à partir d’un rang
De même  qn  étant décroissante et minorée par p, on a donné et la condition de sortie de la boucle Tant que …
p  l¢  q0 . Fin Tant que sera alors remplie.

Chapitre 4. Suites numériques 33


Fonctions
cosinus et sinus 5
Pour reprendre contact
1 Avec le repérage
1 2
1. a. – 1 b. –1 c. d.
2 2
1 3 1
2. a. - b. - c. – 1 d.
2 2 2
2 Avec les équations
p p 5p p 5p
a. Sur [0 ; p[, x = . Sur [0 ; 2p[, x = ou . Sur , x =  k 2 p, ou  k 2 p k Œ
3 3 3 3 3
5p p 7p 11p 5p p
b. Sur ]– p, 0], x  - ou - . Sur [0, 2p[, x = ou x = . Sur , x = -  k 2 p , ou -  k 2 p, k Œ.
6 6 6 6 6 6
3 Avec les propriétés de sinus et cosinus
2 2
1. a. cost  -
3
b. Voir les rappels de Première page 477.
Ê pˆ p p p p 2 6 p 6- 2
2. cos Á ˜  cos cos  sin sin  et de même, sin  .
Ë12¯ 3 4 3 4 4 12 4
4 Avec la dérivation
1. Sur  : a. f ¢(x) = 2e2x+3 b. f ¢(x) = – 3ex–2
2. a. g¢(x) = 2f ¢(2x + 3) b. g¢(x) = – 3f ¢(– 3x + 1) c. g¢(x) = 3f(x) d. g¢(x) = – f ¢(– x)
5 Avec des transformations
1, 2 et 3.

B B¢¢
 ¢¢

r
j
K A K¢¢ A¢¢

r
0 i
A¢ K¢


4. a. M¢(– x ; – y). b. M(2 + x ; y).

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 1


Activité 1. Fonctions cosinus et sinus sur [0 ; p]
A. Voir fichier sur le site Math’x.
p p
B. 1. Quand t augmente de 0 à , l’ordonnée de M augmente ; quand t augmente de à p l’ordonnée de M diminue.
2 2
p
x 0 p
2
1
sin x 0 0
2. La courbe représente la fonction sinus.
p
 
3. (0 ; 0), ;1 , (p ; 0)
2
C. 1. Quand t augmente de 0 à p, l’abscisse de M diminue.
p
x 0 p
2
0
cos x 1 –1
2. La courbe représente la fonction cosinus.
p
 
3. (0 ; 1), ; 0 , (p ; – 1)
2

Activité 2. Fonctions cosinus et sinus sur 


A. Voir fichier sur le site Math’x.
3. a. M et N semblent symétriques par rapport à l’origine O du repère.
uuur uuur uuur
b. ON - t , sin - t  donc ON - t , - sint   - OM : O est le milieu de [MN].
uuur
4. a. MP semble constant.
uuur uuur
b. MP2 p ; sint  2 p - sint  donc MP2 p ; 0.
r
La courbe de la fonction sinus est invariante par translation de vecteur 2pi .
r
Remarque : elle l’est aussi par toute translation de vecteur k 2pi , k Œ¢.
B. Voir fichier sur le site Math’x.
M et N semblent symétriques par rapport à l’axe des ordonnées du repère.
uuur uuur
b. ON - t , cos - t  donc ON - t , cos t .
M et N sont symétriques par rapport à l’axe des ordonnées car ils ont même ordonnée et des abscisses opposées.
uuur
4. a. MP semble constant.
uuur uuur
b. MP2 p ; cos t  2 p - cos t  donc MP2 p ; 0.
r
La courbe de la fonction cosinus est invariante par translation de vecteur 2pi .
r
Remarque : elle l’est aussi par toute translation de vecteur k 2pi , k Œ¢.
pr
C. 2. La translation de vecteur i semble transformer la courbe de la fonction cosinus en celle de la fonction sinus.
2
r p

translation de vecteur u.
r  
On peut créer un réel t (un curseur), puis le point M (t ; cos t), le vecteur u , 0 puis le translaté M¢ de M par la
2
uuur p
  p
3. On a M(t ; cos t) et MM¢ , 0 donc M’t  ; cos t . Or sin t 
2 2  
p
2  p
 
 cos t donc M¢ t  ; sin t 
2
p
2
ce qui prouve que

M¢ appartient à la courbe de la fonction sinus.


p
De plus quand t décrit °, t  décrit °.
2
pr
Donc la courbe de la fonction sinus est bien la translatée de celle de la fonction cosinus par la translation de vecteur i .
2

2
4. Graphiquement, on lit que :
– la courbe de la fonction sinus (resp. cosinus) admet une infinité de centres de symétrie : tous les points de coordonnées

p

kp ; 0 (resp.  kp ; 0 pour k ΠZ.
2
– la courbe de la fonction sinus (resp. cosinus) admet une infinité d’axes de symétrie : toutes les droites d’équation
p
x   kp (resp. x = kp pour k ΠZ.
2
On peut démontrer le résultat concernant les axes de symétrie :
– on sait déjà que la droite d’équation x  0 est axe de symétrie pour la courbe de la fonction cosinus.
– La droite d’équation x  p est aussi axe des symétries de la courbe de la fonction cosinus.
– Considérons pour tout t, les points Mp - t ; cosp - t  et Np  t ; cosp  t  appartenant à la courbe de la fonction
cosinus. Par propriété, Mp - t ; - cost  et Np  t ; - cost  , donc M et N sont symétriques par rapport à la droite
d’équation x  p ; r
– par des translations de vecteur  2pi , on en déduit les autres axes annoncés ;
pr
– par la translation de vecteur i , on déduit des axes de symétrie de la courbe de la fonction sinus.
2
On peut démontrer le résultat concernant les centres de symétrie :
– on sait déjà que l’origine du repère est centre de symétrie pour la courbe de la fonction sinus ;
– le point A(p ; 0) est aussi centre de symétrie de la courbe de la fonction sinus ;
– considérons pour tout t, les points Mp - t ; sinp - t  et Np  t ; sinp  t  appartenant à la courbe de la fonction
sinus. Par propriété, Mp - t ; sint  et rNp  t ; - sint , donc M et N sont symétriques par rapport à A ;
– par des translations de vecteur  2pi , on en déduit les autres centres annoncés pour la courbe de la fonction sinus ;
pr
– par la translation de vecteur - i , on déduit des axes de symétrie de la courbe de la fonction cosinus.
2

TP1. Le système bielle-manivelle


1. a. b. c. Voir fichier sur le site Math’x.
d. OB diminue quand t parcourt [0 ; 0,5] augmente quand t parcourt [0,5 ; 1], diminue quand t parcourt [1 ; 1,5],
augmente quand t parcourt [1,5 ; 2].
e. Quand t augmente de 0 à 2 avec un pas régulier (on peut utiliser la flèche sur le fichier pour lancer l’animation), les
points B obtenus ne sont pas régulièrement espacés.
La vitesse de B semble la plus grande pour t = 0,2 ; 0,8 ; 1,2 ou 1, 8 et la plus petite pour q  0, p , 2 p , 3p , 4 p soit
1 3
t  0, , 1, ou 2.
2 2
2. a. A (cos q ; sin q) soit A (cos (2p t) ; sin (2p t)).
b. Soit H le projeté orthogonal de A sur (OB).
Dans le triangle AHB rectangle en H, HB2 = AB2 – HA2 = 9 – sin2 q.
uur
Comme
uur AB > OA, on en déduit que l’abscisse de B reste supérieure ou égale à 2, et que celle de HB est positive donc
HB  9 - sin2q ; 0.
uuur uuur
Or OH cos q ; 0 donc OB  cos q  9 - sin2q ; 0).
L’abscisse de B étant positive, OB  cos q  9 - sin2q  cos 2 pt   9 - sin2 2 pt  .
- 2 ¥ 2 p sin2 pt  cos2 pt 
c. f est dérivable sur [0 ; 2] et f ¢t   - 2 p sin2 pt  
2 9 - sin2 2 pt 
cos(2 pt )
d’où f ¢(t )  2 p sin2 pt 1  .
9 - sin2 2 pt
f ¢ t  0 € sin2 pt   0 ou cos2 pt   9 - sin2 2 pt ;
1 3
sin2 pt   0 € t  0 ou ou 1 ou ou 2 ;
2 2
cos2 pt   9 - sin2 2 pt  fi cos2 2 pt   sin2 2 pt   9 ce qui est impossible.
1 3
Donc la vitesse est nulle pour t = 0 ou ou 1 ou ou 2.
2 2

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 3


d. On peut représenter la fonction t a f ¢(t ) sur [0 ; 2] et lire graphiquement une valeur approchée de son maximum :
6,64.
Par exemple sur GeoGebra avec l’outil Inspecteur de fonction :

Ce maximum serait atteint pour t ≈ 0,2 ; 0,8 ; 1,2 ; 1,8.

TP2. Fonction t  A sinwt + j


A. 1. Voir fichier sur le site Math’x.
2. A est le maximum de f.
Ê 2 pˆ
3. Pour tout réel t, f Át  ˜  A sin w t  2 p  j  f t .
Ë w¯
Quandw augmente, T diminue donc la courbe semble se « resserrer ».
Ê jˆ
4. g Át  ˜  A sin w t  j  f t.
Ë w¯
j uuur j
Ê ˆ
Soit Mt ; f t  et Nt  ; gt . On a alors MN Á ; 0˜ .
w Ëw ¯
j r
Donc N est le translaté de M par la translation de vecteur i.
w
j
Quand t décrit °, t  décrit °, donc on en déduit que la courbe représentant g est la translatée de celle de f par la
w
j r
translation de vecteur i .
w
j r
Par suite, la courbe représentant f se déduit de celle représentant g par la translation de vecteur - i de coordonnées
Ê j ˆ w
ÁË- ; 0˜¯ .
w

 
B. Si f t exprime la hauteur d’eau en mètres dans le repère ci-dessous, f t  4 sin
2p
90
t.

O h
t

4
TP3. Un réseau minimal
A. 1. a. Voir fichier sur le site sur le site Math’x.
b. Il semble que la longueur soit minimale quand E est le point d’intersection de [AC] et [BD].
2. a. Inégalité triangulaire : AC  AE  EC ; de plus AC  AE  EC € E Œ[ AC].
De même BD  BE  ED ; BD  BE  ED € E Œ[BD ].
b. L  AE  EB  EC  ED  C  BD avec L  AC  BD si et seulement si E Œ[ AC] et E Œ[BD ].
B. 1. Il semble que l’on puisse obtenir sur le logiciel une longueur inférieur à la longueur minimale obtenue dans la
partie A.
2. a. On conjecture que la longueur minimale est environ 2,7.
b. Par symétrie, AE = EB = FD = FC donc L(t) = 4AE + EF.
Soit I le milieu de [AB]. Alors le triangle EIA est rectangle en I car (EI) est aussi hauteur du triangle isocèle AEB donc
AI 1 1
AE   et EI  AI ¥ tan t  tan t .
cos t 2 cos t 2
On en déduit, par symétrie, que EF = AD – 2EI = 1 – tan t.
2
Par conséquent, L(t )   1 - tan t .
cos t
p 2 sin t - 1
b. L est dérivable sur ÈÍ0 ; ˘˙ et L¢(t )  .
Î 4˚ cos2 t
1
Le signe de L¢(t) est celui de 2 sin t - 1  2  sin t - .
2
p 1 p
Pour 0  t  , sin t  donc L¢(t)  0, donc L est croissante sur È0 ; ˘.
6 2 ÍÎ 6 ˙˚
p p 1 p p
Pour  t  , sin t  donc L¢(t)  0, donc L est décroissante sur È ; ˘.
6 4 2 ÎÍ 6 4 ˚˙
p Ê pˆ
L admet donc un maximum en t  et L Á ˜  3  1 ª 2, 73.
6 Ë 6¯
La longueur minimale avec un réseau à un nœud serait AC  BD  2 2 ª 2, 82.

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 6 a. cos a  cos b b. sin a  sin b


c. cos a  cos b d. sin a  sin b
1
1 a. b.
3
2 7 a. – 6 sin(3x) b. 2 sin(x) cos(x) = sin(2x)
2
2
c. -
2 d. -
2
3

c. - 2 sin - 2 x 
p
4  d. 3 cos x + 3 cos(3x)

2 a.
2
b.
1 8 Courbe en rouge : y  2 sin( x )

c.
2
2
d.
2
3
Courbe en bleu : y  2 sin 3x 
2 2
p p ENTRAÎNEMENT
3 a. – p ; p b. - ;
p p 2 2
c. - ; p p 9 a. 1 + sin x b. sin x + x cos x
3 3 d. - ;
4 4 c. 2x + cos x d. 2x cos x – x2 sin x
p
4 a. - b. – p ; 0 ; p
5p p
2 p 2p
d. ;
10 a. - 2 sin2 x 
b. - 12 cos 4 x 
p
6 
c. -
6
;-
6
3 3

c. - 4 sin 4 x 
p
3  
d. - 4 cos 2 x 
p
4 
p 5p
5 a. [–p ; p ] b. ÍÈ ; ˘˙
Î6 6 ˚ 11 a. cos2 t - sin2 t  cos2t 
3p 3p p p
c. È- p ; - È » ˘ ; p˘ d. ˘ - ; È b. 6 cos t sin t  3 sin2t
ÍÎ 4 ÍÎ ˙˚ 4 ˙˚ ˙˚ 6 6 ÍÎ

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 5


c. 4 sin3 t cos t - 4 sin4t 20 1. T : y  x


d. - 2 cos - 2t -
p
4 
p
12 1. f ¢ t  - 2 sin 2t 
6  
 2 cos 2t -
p
3  
3 1 1 3
2.f t  cos 2t - sin2t  sin2t - cos 2t  0
2 2 2 2
pour tout réel t.
On en déduit que f ¢ t  0 pour tout réel t.

1
14 a. f ¢ x 
cos2 x
- sin x - 2 cos2 x - 1 - cos2 x
b. f ¢ x   . 2. f est dérivable sur [0 ; p] et f ¢ x  1 - cos x est
sin3 x sin3 x
toujours positive ou nulle.
Donc f est croissante sur [0 ; p].
15 1. f ¢ x  - sin x ; f ¢¢ x   - cos x ; f ( 3) x  sin x .
3. Pour tout x de [0 ; p], on a donc f  x   f  0 donc
2. Par récurrence :
f x  0.
Initialisation : l’égalité est vraie pour n  1 car
4. Pour tout x de [0 ; p], f x  0 fi x  sin x .

cos x 
p
2 
 - sin x. La tangente T est donc au-dessus de  sur [0 ; p].
Hérédité : soit n  1. On suppose que
22 1. a. Les points définissant cette ligne brisée ont
f n x  cos x  np
2  
. Alors f n1 x  - sin x 
np
2  pour coordonnées :


 cos x 
np p
2 2
 
 cos x  n  1 p
2
. Ê p 2ˆ p Ê 3p 2 ˆ
0 ; 0 , Á ; ˜ , ÊÁË ; 1ˆ˜¯ , Á ; ˜ , p ; 0
Ë4 2 ¯ 2 Ë4 2¯
Conclusion : pour tout n  1, f n x  cos x   np
2 
. Ê 2ˆ
2
Ê pˆ
l4  Á ˜  Á ˜
2
Ê
 Á1 -

˜
2
Ê pˆ
Á ˜
2

Ë 2¯ Ë 4¯ Ë 2¯ Ë 4¯
16 Voir corrigé en fin de manuel.
2 2 2 2
Ê 2 ˆ Ê pˆ Ê 2ˆ Ê pˆ
 Á - 1˜  Á ˜  Á- ˜  Á ˜
17 1. Soit [AB] un côté de ce polygone, I le milieu de Ë 2 ¯ Ë 4¯ Ë 2¯ Ë 4¯
[AB] et O le centre du cercle circonscrit au polygone. 1 p2 3 p2
l4  2  2 - 2 ª 3, 79 .
AOB est isocèle et rectangle en O donc 2 16 2 16
  1 AOB
IOB   1 2p  p et IB = OB sinIOB   sin p .
b. Algorithme
2 2 n n n
p p ENTRÉE : Saisir n
Par conséquent AB  2 sin et pn  2n sin .
n n INITIALISATION : L ¨ 0
sin x p 1
2. pn  2p avec x  . Quand n tend vers + ∞, TRAITEMENT : Pour k de 0 à n-1 Faire
x n n p
sin x a¨k
tend vers 0 ; lim  1. n
x Æ0 x
p
Par théorème de composition, lim pn  2p, longueur b ¨ (k +1)
n Æ n
du cercle de centre O et de rayon 1. d ¨ b - a 2   sin b - sin a 2
L¨L+d
18 Voir corrigé en fin de manuel. Fin Pour
SORTIE : Afficher L
2p È
19 1. S  ÈÍ0 ;
3 ÍÎÎ 2. Voir fichiers sur le site Math’x.
2p On obtient, par exemple sur Scilab :
2. Abscisse de A :
3 l10 ª 3.8152827260884
3. La courbe est au-dessus de la droite d’équation l100 ª 3.8201485186953
1 2p È
y  - sur È0 ; .
2 Í
Î 3 ÎÍ l1000 ª 3.8201972963124

6
23 1. c.
d x p
0 3 p

f ¢ x  + 0 –

f x 3 p
-
2 6
p
0 -
2
p
 parabole de sommet d’abscisse 1 < . La graduation d. Une solution triviale est x  0 et il n’y a pas d’autre
2 p p
visible sur l’axe des abscisses correspond donc à et solution sur È0 ; ˘.
2 ÎÍ 3 ˚˙
celle sur l’axe des ordonnées à 1.
p
p Sur È ; p˘, f est continue car dérivable et strictement
b. On peut conjecturer que pour tout x de È0 ; ˘, ÍÎ 3 ˙˚
Í 2 ˚˙
Î
x-
x
2
2
 sin x  x . ÍÎ 
p
décroissante et 0 Œ Èf p ; f ˘ donc l’équation f x  0
3 ˙˚
admet une unique solution.
2. Voir les questions 2 et 3 de l’exercice 20.
On obtient à la calculatrice x ≈ 1,90 à 10–2 près.
3. a. u est dérivable et u ¢ x   - 1  sin x donc u ¢ x  0
p
et par conséquent u et décroissante sur ÈÍ0 ; ˘˙. 1
Î 2˚ 25 1. ht   0 € t  0 ou t  V sina.
p 1 5
Comme u 0  0, on a u x   0 sur ÈÍ0 ; ˘˙. Donc t 0  V sina .
Î 2˚ 5
b. g est dérivable et g ¢ x  u x donc g ¢ x  0 et g est 1 1
2. d t 0  V cos a t 0  V 2 cos a sin a  V 2 sin2a .
p 5 10
décroissante sur ÈÍ0 ; ˘˙.
Î 2˚ 3. Dans cette question, d t 0  90 sin2a.
p
De g 0  0, on déduit que g x   0 sur ÈÍ0 ; ˘˙. p
Î 2˚ a. Le dégagement le plus long est obtenu pour a  et
p 4
4. De f x  0 et g x  0 sur ÈÍ0 ; ˘˙ , on déduit que a pour longueur 90 m.
Î 2˚
x2 p 5
x  sin x  x - sur ÈÍ0 ; ˘˙ ce qui démontre les b. d t 0  50 € sin2a  . Pour 0 2a p, il y a deux
2 Î 2˚ 9
conjectures émises. solutions : 2a ª 0, 59 ou 2 ª p - 0, 59a, c’est-à-dire
x2 x2 a ª 0, 29 ou 1,21 en radian (soit 16, 6 ° ou 69,3°).
5. a. x  sin x  x - € 0  x - sin x  .
2 2 p
b. De l’encadrement précédent, on déduit que sin x ª x 26 Erratum : questions 3.b. et 3.c., remplacer [0 ; [ par
x2 p 2
[0 ; p].
à près sur ÈÍ0 ; ˘˙.
2 Î 2˚   2t (théorème de l’angle au centre)
1. BOM
È p˘ 2
Sur Í0 ; ˙, x  0, 01 € 0  x  0,1 2 . 1
2. Aire de HAM  AH ¥ HM.
Î 2˚
2
0,1 2 ª 0,141 donc pour 0  x  0,14 on est sûr que 1er cas : H ŒOB : AH  1 OH  1 cos2t  et HM  sin2t 
sin x ≈ x à 10 – 2 près.
2e cas : H ΠAO :
1 AH  1 - OH  1 - cos p - 2t  1  cos 2t
24 1. L’aire de la partie en bleu est r 2 sin x où r est le
2 et HM  sinp - 2t   sin2t  .
rayon du cercle. 1
L’aire du secteur angulaire intercepté par l’angle de Dans les deux cas, l’aire de HAM est 1  cos 2t sin2t
2
x 1 soit f 2t .
mesure x est ¥ p r 2  r 2 x donc l’aire de la partie en
2p 2 3. a. f est dérivable et
1 1 1 1
bleu est r 2 x - r 2 sin x . f ¢ x   - sin x  sin x  1  cos x  cos x
2 2 2 2
Les aires des parties en bleu et en vert sont égales si et 1 1 1
f ¢ x  cos2 x - sin2 x  cos x
1 1 1 2 2 2
seulement si r 2 sin x  r 2 x - r 2 sin x
2 2 2 1 1 1
f ¢ x  cos2 x - 1 - cos2 x   cos x
x 2 2 2
soit sin x -  0.
2 1 1
1 f ¢ x  cos2 x  cos x -
2. a. f est dérivable et f ¢ x  cos x - . 2 2
2
1
b. Sur 0 ; p , cos x  €  x  .
2
p
3
  2
1 1
2
1
On vérifie que cos x - 1 cos x   cos2 x  cos x - .
2

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 7


b. Sur [ 0 ; p ] : Avec Xcasfr
 1  cos x 0
1 p
 cos x - 0 € 0 x
2 3
p˘ p
c. f ¢ x   0 sur 0 ; , f ¢ x  0 sur È ; p˘.
È
ÎÍ 3 ˚˙ ÎÍ 3 ˚˙
4. On en déduit le sens de variation de f sur [0 ; p] :
p
x 0 p
3
p 73  1
f ¢ x  + 0 – Pour a Œ È0 ; È , sina  0
ÎÍ 2 ÎÍ 12
f x 3 3 donc A¢a est du signe de - 3 6 sina  m où

0
8
0 m
- 73  1  ª - 3, 77 .
2
3 3 m
≈ 0,65 à 0,01 près. Sur [0 ; p], l’équation f  x   0, 5 L’équation sina  - a une unique solution a0 ª 0, 68 .
8 6
p p
a deux solutions a et b avec 0 a b p. Sur [ 0 ; a0 ], A¢ a  0 et sur Èa0 ; È , A¢ a  0.
3 ÎÍ 2 ÎÍ
L’aire de HAM est f 2t , donc est supérieure à 0,5 pour Donc l’aire est maximale pour a  a0 soit un angle
a b d’environ 39°.
tout x de È ; ˘.
ÍÎ2 2 ˙˚
5p p 7p
27 1. AH  sin a ; DC  1  2 cos a. 30 1. Abscisses de A : - ; de B : - ; de C : ; de
11p 6 6 6
2. L’aire est égale à : 2 ¥ 21 DH ¥ AH  AH ¥ AB  D:
6
.
5p p 7p 11p
DH  AB AH  1  cos a sin a 2. S = È- p ; - ˘ » È- ; ˘ » È ; 2 p˘
ÍÎ 6 ˙˚ ÍÎ 6 6 ˙˚ ÍÎ 6 ˙˚
3. a. A est dérivable avec A¢ a  - sin2a  1 cos a cos a
p p 5p
 cos2 a - sin2 a  cos a. 31 1. Abscisses de A : - ; de B : ; de C : .
1 p 3 3 3
b. Sur 0 ; p, cos t -  0 € 0  t  . ˘ p p È ˘ 5p È
2 3 2. S = - ; » ; 2p .
˚˙ 3 3 ÎÍ ˚˙ 3 ÎÍ
c. A¢ a   cos a  12 cos a - 1 d’après les résultats
donnés par le logiciel. 32 2.
Comme cos a  1  0 , A¢(a) est du signe de 3p 5p
x 0 2p

2 cos a - 1 2 cos a - .
1
2
 signe de f  x  –
4
0 +
4
0 –
p
Sur È0 ; ˘, A¢a  0 donc A est croissante
ÍÎ 3 ˙˚ 33 1.
p
Sur È ; p˘, A¢a  0 donc A est décroissante.
ÎÍ 3 ˚˙
Ê pˆ 3 3
d. L’aire maximale est A Á ˜  .
Ë 3¯ 8
28
P H H¢ P¢

T T¢

L’aire de PP¢T¢T est égale à TT¢ ¥ T¢H ¢ + H¢P ¢ ¥ T¢H¢


= (TT¢ + H¢P¢)T ¢H ¢ = 1  3 sin a 3 cos a (en dm2),
soit 3 cos a1  3 sin a.

8
2. f est dérivable et f ¢ x   1  cos x donc p
Pour x   k 2 p , f ¢ x  1 donc d est la tangente à 
f ¢ x   0 € x  p  2kp, k Œ¢. 2
Les tangentes horizontales à  sont les tangentes aux en tous les points de coordonnées
points de coordonnées p  k 2 p ; p  k 2 p, k Œ¢.
3. a. On constate que  est comprise entre les deux
p
2
p

 k 2 p ;  k 2 p , k ΢.
2
droites tracées.
39 1. Sur tout °, f  - x   2 cos - 2 x    sin - x 2
b. Sur °, - 1  sin x  1 donc x - 1  f  x   x  1.
 2 cos 2 x  sin2 x  f  x  donc f est paire.
34 1. On cherche les abscisses des points d’intersec- 2. Sur tout °, f  x  p  2 cos2 x  2 p   sin x  p2
tion éventuels entre la courbe représentant la fonction  2 cos 2 x   - sin x 2  f  x  donc f est périodique de
cosinus et la droite d’équation y = x. période p.
Il semble y avoir une unique solution. 3. On complète la courbe d’abord par symétrie par
2. Pour tout x, – 1  x  1, donc si x est solution de rapport à l’axe des ordonnées pour l’obtenir ainsi
x = cos x, alors – 1  x  1. p p
sur È ; ˘, intervalle d’amplitude p, puis par des
3. f est dérivable et f ¢ x   1  sin x . ÎÍ 2 2 ˚˙
p p translations de vecteur de coordonnées  p ; 0.
[ - 1; 1] Ã È- ; ˘ donc sur [– 1 ; 1], la fonction sinus est
ÎÍ 2 2 ˚˙
croissante donc sin (– 1)  sin x  sin 1 et par consé-
quent f ¢ x  0.
La fonction f est donc strictement croissante sur [– 1 ; 1].
3. a. La fonction f est strictement croissante continue car
dérivable sur [– 1 ; 1] avec f  -1 ª -1, 5 et f 1 ª 0, 46.
Donc l’équation f  x   0 a une unique solution sur [ –1 ; 1]
9 ,1
et donc aussi sur °. 40 1. a. T   2, 275 ms.
4
b. x ≈ 0,739 à 10–3 près. b. F ≈ 440 Hz
36 1. Pour tout x réel, f  - x   - f  x . 2. a. f semble périodique mais pas sinusoïdale.
La fonction f est impaire.
2. Par symétrie par rapport à l’origine du repère :

2p
3. T  ; on vérifie que pour tout x réel,
3


f x
2p
3 
 sin3 x   f  x . b. f t  0, 01  5 sin200 pt  2 p  4 sin400 pt  4 p
 f t  pour tout t réel.
38 1. Il semble que f soit paire.
Donc f est périodique de période 0,01 s.
Pour tout x réel, f  - x   - x sin - x   x sin x   f  x .
2. Il semble que  soit au-dessous de d sur [0 ; + ∞[ et
41 1. Car cosinus est paire et sinus impaire.
au-dessus de d sur ]– ∞ ; 0].
b. Car les fonctions cosinus et sinus sont périodiques de
Il semble aussi que d soit tangente à la courbe .
période 2p.
Démonstrations :
c. Algorithme
 Pour tout x réel, sin x  1 donc pour x  0, x sin x  x
et pour x  0, x sin x  x donc  est au-dessous de d sur ENTRÉE : Saisir a
[0 ; + ∞[ et au-dessus de d sur ]– ∞ ; 0]. TRAITEMENT : Tant que a > p Faire
  et d ont pour points communs les points de a ¨ a – 2p
coordonnées (0 ; 0) et
p
2  p

 k 2 p ;  k 2 p , k ΢. La
2
FinTant que
SORTIE : Afficher a
fonction f est dérivable sur ° et f ¢ x   sin x + x cos x.

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 9


2. On constate que les deux courbes sont presque 45 a.
confondues. p 3p
x 0 p
3. Algorithme 4 4
p 3p
ENTRÉE : Saisir a u  2x 0 2p
2 2
TRAITEMENT : Tant que a > p Faire
sin u  f  x  1 0
a ¨ a – 2p
0 –1
FinTant que
551 a5 - 22260 a3  166320a b.

75a4  5460a2  166320 p 2p
SORTIE : Afficher « approximation : », s x 0 p
3 3
Afficher « sin a : », sin(a) u  3x 0 p 2p 3p
On obtient sur Xcas fr cos u  f  x  1 1
–1 –1
c.
x 0 p
p
42 1. Ordonnée de A : 2 cos ÊÁ- ˆ˜  2 . x p
Ë 4¯ u 0
2 2
p p p 5p
2. 0  x  € -  3 x -  . sin u  f  x  1
2 4 4 4
p p p 0
Abscisse de B : xB tel que 3 xB -  soit xB  .
4 2 4
3. a. 6 solutions. d.
p p p x 0 p
b. - p  x  p € - 3p -  3 x -  3p - .
4 4 4 x p
p p p u 0
Les solutions x sont telles que 3 x -  - - 2 p, - , 3 3
p p p p 4 3 3
-  2 p, - 2 p , ou  2 p, cos u  f  x  1
3 3 3 3 1
25p p 23p 17 p 7 p 31p
soit x  - ,- , ,- , ou . 2
36 36 36 36 36 36
46 f a même sens de variation que la fonction
44 1. Sur [0 ; 2p ] :
 p6.
t a sin t 

2p p
t -p - p
3 3
p 5p p p 7p
ut - -
6 6 2 2 6
3 sin u  f t  – 1,5 3
–3 – 1,5

47
p p 7p
2. t Œ 0 ; 2 p fi t - Œ ÈÍ- ; ˘˙. 0
3p 7p
p
4 Î 4 4˚ t
3. 8 8
p p p
p 5p u  2t  p 2p 2p 
t 0 2p 4 4 4
4 4
p p 7p cosu  f t  2
x t- - 0 p 1
4 4 4 2 2
cos x  gt  –1 2
1 2
2
2 48 1. f est paire car sur tout °,
–1
2 f - x  sin- x2 cos - 2 x  sin2 x cos2 x   f x.

10
2. Pour tout x réel, f x  p   - sin x 2 cos 2 x  2 p  f x . b. f est dérivable et f ¢ x  e - x  - sin x  cos x  donc
p
3. On complète la courbe par symétrie par rapport à
l’axe des ordonnées puis on translate la courbe obtenue
f¢ 2p  k2p  - e -
2
- k2p
.
par des translations de vecteur de coordonnées  kp ; 0 Soit g x  e - x . Alors g est dérivable et
où k Œ¢. p
4. a. f est dérivable sur ° et g¢ 2p  k2p  - e -
2
- k2p
.
f ¢ x  4 sin x cos x cos 2 x - 4 sin2 x sin 2 x .
Donc les courbes G et  ont la même tangente en
b. f ¢ x  4 sin x  cos x cos 2 x - sin x sin 2 x  chacun de leur point de contact.
 4 sin x cos 3 x. p
p 4. f x  - e - x € x  -  k 2 p, k Œ¢.
c. Sur È0 ; ˘, sin x  0 donc f ¢ x est du signe de cos 3x 2
ÎÍ 2 ˚˙ p

avec 0  3 x  .
3p
2
 p
2 
f ¢ -  k 2p  - e 2
- k2p
et si
p
È p˘
Donc sur 0 ; , 0  3 x 
ÎÍ 6 ˚˙
p
2
donc f ¢ x  0 par p
h  x  - e - x , h ¢ -  k 2 p  - e 2
2 
- k2p
,
p p p 3p donc les courbes G et ¢ ont la même tangente en
conséquent f est croissante, et sur È ; ˘,  3 x 
ÎÍ 6 2 ˚˙ 2 2 chacun de leur point de contact.
donc f ¢ x  0 et f est décroissante.
p 5. a.
La fonction f admet donc son maximum en ; ce Ê pˆ Ê p pˆ
6 2e - x cos Á x  ˜  2e - x Ácos x cos - sin x sin ˜
maximum est f 
p
6
1
 .
4
Ë 4¯ Ë 4 4¯
 e - x  cos x - sin x   f ¢ x 

49 1. f x 0 comme produit de deux nombres stric- b.


tement positifs.
pˆ p pˆ p 5p
Ê Ê x 0 2p
2. a. 2 cos Á x - ˜  2 Ácos x cos  sin x sin ˜ 4 4
Ë 4¯ Ë 4 4¯
 cos x  sin x . p p p 3p p
ut 2p 
Ê pˆ 4 4 2 2 4
b. 2 cos Á x - ˜  - 2 pour tout x donc
Ë 4¯ f ¢ x  + 0 – 0 +
Ê pˆ f x p
2  2 cos Á x - ˜ 0, soit 2  cos x  sin x 0 . 2 -
Ë 4¯ e 4 0
2
c. f est dérivable sur ° et f ¢ x  - 2  sin x  cos x  e1- x . 5p
2 -
De 2.b. et e1- x 0, on déduit que f ¢ x 0 donc f est 0 - e 4
2
strictement décroissante sur °.
3. a. Sur °, - 1  cos x  1 donc 1  2  cos x  3. 51 1.
Comme e1- x 0 , e1- x  f x  3e1- x .
b. Il suffit de prendre x 0 tel que 3e1- x 0  10 -6 soit
x 0  1 - ln  
10 -6
3
. Donc x 0  16 convient.

Sur [16 ; + ∞[, la courbe représentant f est située entre


l’axe des abscisses et la droite d’équation y  10 -6 .

50 1. Il semble que G soit située entre les courbes 


et ¢ . La fonction f semble croissante puis décroissante
puis croissante.
2. a. - 1  sin x  1 et e - x 0 sur ° donc
2. a. f t  0 € cos t 
2p
3  
p
 0 € t  -  kp, k Œ¢.
6
- e - x  f x  e - x . - p
b. f t  2 p  e f t  . Donc 2p n’est pas une période
b. Il suffit de prendre x 0 tel que e - x 0  0, 01 soit
x 0  - ln 0, 01. Par exemple x 0  4 , 7 convient.
de f. En revanche 2p est période de t a cos t 
2p
3  
Sur x 0 ; 2 p, la courbe représentant f est comprise entre partie de f t responsable des oscillations autour de
les droites d’équations y  - 0, 01 et y  0, 01. l’axe des abscisses qui se reproduisent périodiquement
p avec des amplitudes maximales qui vont en décroissant
3. a. f x  e - x € x   k 2 p, k Œ¢.
2 (oscillations amorties).

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 11


3. a.  est située entre 1 et  2 . x x x
t 2. a. cos x  cos2 - sin2  2 cos2 - 1 donc
En effet pour tout t, - 1  cos t 
t
2p
3  -
 1 et 5e 2 0,
t
 x 1  cos x
cos2 
2
.
2 2

- - 2 2
donc - 5e 2  f t   5e 2.
p x x 1  cos x
Pour x Œ ÈÍ0 ; ˘˙, cos 0 donc cos  .
Î 2˚ 2 2 2
52 a. Faux. Par exemple x  0 est solution.
b. La variable a contient successivement : cos x
b. Faux. 2 sin x  sin 2 x € 2 sin x (1 - cos x )  0
€ cos x  1 ou sin x  0.
x
x
2
x
4 
(initialisation), cos (pour k  0), cos (pour k  1), …,

Par exemple x  p est solution de 2 sin x  sin 2 x mais cos 6 (pour k  5).
2
n’est pas solution de cos x  1.
1
Le nombre affiché par l’algorithme est donc cos 6 .
2
x
 
53 Faux. Contre exemple : v n  2 p - pour n  1. p x
c. Pour 0  x  , on a 0  6  7 donc
p
n
2 2 2
54 y  2, 5 sin p4 x. x
cos 0  cos 6  cos 7 .
2
p
2
55 1. Dans [– 20 ; 74], il y a exactement 95 entiers rela- p
Or cos 7 ª 0, 99699, donc pour tout x de È0 ; ˘,
p
tifs. Chacun est l’abscisse d’un point de la courbe d’or- 2 ÍÎ 2 ˙˚
donnée 1. Avec 95 colonnes de pixels, les pixels visibles x
0, 999  cos 6  1.
ont tous pour ordonnée 1. 2
La courbe tracée semble donc être la droite d’équation On obtient bien des résultats qui ont une écriture
y  1. Il s’agit en fait de points d’abscisses entières de la décimale commençant par 0,999, sauf pour x  0 où le
courbe d’équation y  cos2 px . résultat affiché est 1.
2. Par exemple - 20  x  106 et - 0, 5  y  2.
76 Il suffit de trouver a et b tels que
1 1
-a  b
b  2a  1
a- et b  conviennent.
APPROFONDISSEMENT 3 3

77 1. a. Soit I le centre du cercle inscrit. En écrivant S


74 1.
comme somme des aires des triangles AIB, BIC et CIA,
p p p 1
x - on obtient s  r  AB  BC  CA 
2 6 2 2
f x 3 3 b. ABC étant isocèle, la bissectrice (AI) est aussi hauteur
et médiane du triangle donc BC = 2D et dans le triangle
4
0 0 rectangle BAD, BD  AB sin t .
2. a. Donc BC  2a sin t .
f p - x  f x  1  sin x  - cos x   1  sin x  cos x  0 1
c. On en déduit que S  r AB  BC  CA 
pour tout x réel. 2
1
b. Coordonnées du milieu de [MM¢] : p2 ; 0. 2
r 2a  2a sin t   ra1  sin t .

M et M¢ sont symétriques par rapport au point A p2 ; 0. 1


Or S  AB · AC sin A
2
$  1 a2 sin 2t .
2
Quand x décrit °, on en déduit que la courbe  est 1 2 1 sin 2t
Par suite, ra(1  sin t )  a sin 2t d’où r  a .
symétrique par rapport à A. 2 2 1  sin t
p
c. 2. f est dérivable sur È0 ; ˘ et
ÎÍ 2 ˚˙
p 5p
x p 1 2 cos 2t 1  sint  - sin 2t cos t
2 6 f ¢ t  a .
2 1  sin t 2
f x 0 0 Donc f ¢ t a même signe que
3 3 g t  2 cos 2t 1  sin t  - sin 2t cos t
-
4 g t  21 - 2 sin2 t 1  sint  - 2 sint 1 - sin2 t 
gt   2 1 - 2 sin2 t - sin3 t 
75 1. a. Voir fichier sur le site Math’x.
gt   - 2 sin t  1 sin2t  sin t - 1 .
c. On obtient des résultats qui semblent tous
commencer par 0,999. Donc f ¢ t a même signe que - sin t  1 sin2 t  sin t - 1

12
b. 1  sin t  0 donc f ¢t  a le signe opposé à celui de 3. On a le tableau de variations de A :
sin2 t  sin t - 1. p p
- 1 5 q 0
sin2 t  sin t - 1  0 € sint  3 2
2 A¢(q) + 0 –
- 1 5
€ sin t  car 0  sin t  1. A(q)
2 64 3
p - 1 5 9
Il existe un unique t 0 Œ È0 ; ˘ tel que sin t 0  . 0 0
ÎÍ 2 ˚˙ 2
- 1 5
Pour 0  t  t 0, sin t  64 3
2 Avec ª 12, 3 .
9
donc sin t  sin t - 1  0 et f ¢ t  0.
2
Par le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
p - 1 5 p
Pour t 0  t  , sin t  donc A(θ) a deux solutions, une dans È0 ; ˘ , l’autre dans
2 2 ÎÍ 3 ˚˙
sin2 t  sin t - 1  0 et f ¢ t  0. È p ; p ˘. À la calculatrice : q ª 0, 53 ou 1,39.
ÍÎ 3 2 ˙˚
Donc f atteint son maximum en t 0 ≈ 0,67.
37, 3 42, 9
$  2t soit
c. L’aire du triangle est maximale quand A 79 1. tana  ; tanb   .
0 x x
$ ª 1, 33 rad ou 76,3 °.
A 2.
sinb - a sin b cos a - cos b sin a
tanb - a  
78 1. a. b  16 - 2 x et si H est le milieu de [BC], cos b - a cos b cos a  sin b sin a
b cos a cos b tan b - tan a tan b - tan a
BH   x cos q dans le triangle ABH rectangle en H.  
2 cos a cos b 1  tan a tan b  1  tan a tan b
8 16 cos q
D’où x  et b  . 1
1  cos q 1  cos q 3. a. tan¢ q   0 donc tan est strictement
cos2q
1 1 sin q cos q p
b. Aq   BC · AH  b x sin q  64 . croissante sur È0 ; È.
2 2 1  cos q 2 ÎÍ 2 ÎÍ
p uq  b. Conséquence immédiate de a.
c. A est dérivable sur È0 ; ˘ avec Aq   64 avec
ÎÍ 2 ˚˙ v q  4. f est dérivable sur [0 ; 100] et
u q   sin q cos q et v q   1  cosq 2 d’où 5, 6 x 2  1 600,17 - 11, 2 x 2 5, 6 - x 2  1 600,17
u ¢ q  v q  - u q  v ¢ q  f ¢  x   .
A¢(q )  64 . x 2  1 600,172 x 2  1 600,172
v q 2
Donc sur [0 ; 100], f atteint son maximum en
u ¢q v q  - uq v ¢q  
x 0  1 600,17 .
 cos2 q - sin2 q 1  cos q 2  2 sin2 q cos q 1  cos q   tanb - tana
b. tanq  tanb - a 
1  cos q  cos2 q - sin2 q 1  cos q   2 sin2 q cos q  1  tan a tan b
En remplaçant sin2 q par 1 - cos2 q : 5, 6
2 cos2 q  cos q - 1 x 5, 6 x
A ¢ q   64 .    f  x 

1 600,17 x 2  1 600,17
1  cos q 3 1
x2
Donc A¢(θ) est du signe de 2 cos2 q  cos q - 1 qui
1 Donc l’angle de tir est maximal pour x  x 0 et de ce cas,
s’annule pour cosq  - 1 ou . 5, 6 1 600,17
2 tanq  f  x 0   .
p 1 2 ¥ 1 600,17
Sur È0 ; ˘, cos q  donc 2 cos2 q  cos q - 1  0 et
ÍÎ 3 ˙˚ 2 On obtient f x 0 ª 0, 069996 soit q ª 4 , 0 à 0,1°.
p p 1
A¢(θ)  0. Sur È ; ˘ , 0  cos q  donc
ÎÍ 3 2 ˚˙ 2
2 cos2 q  cos q - 1  0 et A¢(θ)  0.
80 a. sin¢ p2  0
p b. sin¢ p  - 1
A est donc maximale pour q  c’est-à-dire quand le
3 c. - cos¢ 0  0
triangle est équilatéral.
2 Ê pˆ 3
d. cos¢ Á ˜ 
3 Ë 3¯ 3

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 13


81 A. 1. PROBLÈMES

82 1. a. f1 semble strictement croissante sur 0 ; 2 p.


b. f1 est dérivable et f1¢ x  1  cos x est positive ou
nulle, ne s’annulant qu’en p sur [0 ; 2p] donc f1 est
strictement croissante sur 0 ; 2 p.
2. fk  0  0, fk p  p, fk 2 p  2 p pour tout k .
 k passe par les points de coordonnées (0 ; 0), (p ; p) et
(2p ; 2p) pour tout k .
3. a. fm¢  0  1  m
b. fm¢  0  - 1 donc m  - 2

1 c. f ¢-x2  1 - 2 cos x .
On conjecture que f est strictement croissante sur È0 ; ˘
ÍÎ 2 ˙˚ D’où le tableau de variations de f-2 :
1
et que sur È0 ; ˘ , l’équation f  x   a semble avoir une
ÎÍ 2 ˚˙ p
x 0 2p
unique solution pour 0 a 1. 3
2. f est dérivable avec f ¢ x   -12 x 2  3  -12 x 2 -1
4
.  f-¢2  x 
f-2  x  0
– 0 +
2p
1 1
Sur È0 ; ˘ f ¢ x  0. f ¢ ne s’annulant qu’en , elle f est p
ÎÍ 2 ˚˙ 2 - 3
strictement croissante. Elle est continue car dérivable et 3

ÎÍ 
Èf  0 ; f 1 ˘  0 ; 1.
2 ˚˙ uuur
p
f-2 atteint son minimum en et son maximum en 2p.
3
Donc pour tout a tel que 0 a 1, l’équation f  x   a 4. a. MM¢2 p ; 2 p
admet une unique solution. b. On obtient 1 et  m sur [2p ; 2p] en translatant les
B. 1. sin3t    4 cos2 t - 1 sin t   41 - sin2t  - 1sin t portions des courbes r1 et  m déjà tracées par la
 3 sin t - 4 sin3 t . translation de vecteur u2 p ; 2 p.

2. f 1  - 4  sin13  3 sin1  sin3 ¥ 1  sin3


4
83 1. AD  et CD  7  4 tanq (en mètres).
Comme 0 < sin (1°) < 1, l’équation f  x   sin3 a une cos q
p AD 2 CD 7 1
unique solution entre 0 et et cette solution est donc t1   et t2    tanq (en heures).
2 30 15 cos q 60 60 15
x  sin1 .
2. Dire que le lapin aura traversé la route avant le
b. f x  sin3 € 4 x 3  sin3  3x € g x  x .
passage du camion revient à dire que t1 t2 soit
2 7 1
3. a. Algorithme  tan q ce qui équivaut à f q  0.
15 cos q 60 15
ENTRÉE : Saisir a p 2 - 4 sin q
3 8 24 33 59 3. f est dérivable sur È0 ; È et f ¢ q   d’où le
INITIALISATION : a ¨     ÎÍ 2 ÎÍ cos2 q
60 602 603 60 4 605
34 28 15 tableau de variations de f :
 6 7 8
60 60 60 q p p
0
1 6 2

60 f q  + 0 –
TRAITEMENT : Pour k de 1 jusque 9 Faire
7
4 a -2 3
t ¨ t3  f q  2
3 3
Fin Pour – 0,5
SORTIE : Afficher t
f p6 ª 0, 036 et f p3 ª - 1.
b. Voir fichier sur le site Math’x. p
Sur È0 ; ˘, f est continue car dérivable et strictement
c. On obtient, par exemple sur Xcasfr : 0.0174524064373 ÎÍ 6 ˚˙
Sur une calculatrice Casio Graph 35 + :
sin 1° ≈ 0,01745240644 f q 0  0 .
ÎÍ
p
6 ˚˙ 
croissante et 0 Œ Èf  0 ; f ˘ donc il existe q 0 tel que

14
p p Démonstration
Sur È ; ˘ f est continue car dérivable et strictement 2 p
ÎÍ 6 3 ˚˙ Soit f  x   x - sin x et g x   sin x - x sur È0 ; ˘.
décroissante et 0 Œ Èf
f q 1  0.
p
ÎÍ 6  
p
; f ˘ donc il existe q 1 tel que
3 ˚˙
p ÍÎ 2 ˙˚

 De f ¢ x  0, on déduit que f est croissante sur È0 ; ˘,


p
ÎÍ 2 ˚˙
Pour q  q 0 et pour q  q 1, f q   0 d’après le sens de donc f x  f 0, c’est-à-dire f x  0 ou encore
variation de f. sin x  x .
Le lapin peut traverser avant l’arrivée du camion pour 2 p
 g ¢ x  cos x - . Soit x 0 ª 0, 88 le réel de È0 ; ˘
q 0 q q 1 où q 0 ª 0, 4 par excès et q 1 ª 0, 64 par p ÍÎ 2 ˙˚
2
défaut (soit entre 23° et 36° environ). solution de l’équation cos x  . Alors g est croissante
p
p
84 Erratum : question B.1.b., remplacer un par Sn . sur 0 ; x 0 et décroissante sur Èx 0 ; ˘.
ÎÍ 2 ˚˙
A. 1. f, g, h sont dérivables.
f ¢ x  1 - cos x  0 donc f est croissante sur [ 0 ; p ].
De g 0  0 etg 
p
2
 0 , on déduit que g x   0 sur

Pour 0  x  p, f 0  f x soit 0  f x sur 0 ; p. È0 ; p ˘ donc 2 x  sin x .


ÍÎ 2 ˙˚ p
2. g ¢ x  f x donc g est croissante sur 0 ; p.
Pour 0  x  p, g 0  g x soit 0  g x sur 0 ; p. 86 On peut émettre une conjecture à l’aide d’un logi-
h¢ x   g x. Donc h est croissante sur 0 ; p. ciel de géométrie ou d’un tableur.
De h 0  0, on déduit à nouveau que h x   0 sur Soit da x  fa  x  - ga  x  sur [0 ; p].
0 ; p. da est dérivable et da¢ x  a cos ax - cos x .
3. f x  0 € x  sin x sur 0 ; p Pour 0  x  p et 0 < a < 1, 0  ax < x  p donc
x3 cos(ax)  cos(x).
et h x  0 € x -  sin x sur [0 ; p].
6 D’où da¢  x   0 donc da est croissante sur 0 ; p.
B. 1. a. Voir fichier sur le siteMath’x. Par suite da x  da 0 soit da x  0 sur [ 0 ; p ].
On conjecture que la suite Sn  converge vers 0, 5. Donc fax  ga  x  sur [ 0 ; p ].
b. Sn ≈ 0,5 à 10–4 près si et seulement si
0, 4999  Sn  0, 5001.
87 Longueur du trajet rouge : R(t) = 1 + cos t.
Longueur du trajet vert : V(t) = t.
Le premier entier n tel que Sn ª 0, 5 à 10–4 près est p
5 000. On étudie la fonction f définie sur È0 ; ˘ par
ÎÍ 2 ˚˙
1 1 n n  1 n  1. f t  V t - R t  t - 1 - cos t .
2. a. Vn  2 1  2  º  n  2 
n n 2 2n f est dérivable et f ¢ t  1  sin t 0. Donc f est strictement
1 croissante sur 0 ; p.
lim Vn  .
2
n Æ 

b. 13  23  º  n3 est la somme de n termes tous


f 0  - 2 et f p
2
p
2 Í
Î 
 - 1 donc 0 Œ Èf 0 ; f ˘ .
p
2 ˚˙
inférieurs ou égaux à n3 donc L’équation f t  0 admet une unique solution t 0 ª 1, 29.
13  23  º  n3  n ¥ n3 soit 13  23  º  n3  n 4 . Pour t t 0 , f t 0 donc le trajet vert est le plus court.
c. Pour tout k tel que 1 k  n, Pour t t 0 , f t 0 donc le trajet rouge est le plus court.
1 k 3
k
-
n2 6 n2    
k k
 sin 2  2 donc en sommant de k  1
n n 88 On peut émettre une conjecture à l’aide d’un logi-
àn : ciel de géométrie.
1 13  23  º  n3 Pour des raisons de symétrie, on considère un demi-
Vn -  Sn  Vn . cercle de diamètre [AB].
6 n6
1 n4 1 13  23  º  n3 A¢
Or - 6
- donc
6n 6 n6 M
1 1
Vn -  Sn  Vn.
6 n2 t
4. Par le théorème « des gendarmes », la suite  Sn 
1
converge vers . x
2
p
85 On conjecture que pour tout x de ÈÍ0 ; ˘˙, B O I A
uuur uuuur
Î 2˚
2 On considère le repère orthonormé (O ; uuu r , OA ¢
OA
x  sin x  x .
p comme sur la figure ci-dessus et on note x  OM, donc

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 15


M a pour coordonnées (cos x ; sin x) et a l’abscisse de I, r
La hauteur h correspondante est h  où
0 < a < 1. tanq
2
Alors sin q 3  2 . Donc h  2 r .
uuur uru tanq  
MO · MI  MO ¥ MI ¥ cos t uuur  a 2 2
u- cos x   sin x cos t
ur cos q
1-
2 2
car OM = 1. D‘autre part, MO · MI   - cos x  a - cos x  3
  - sin x  - sin x   - a cos x  1
91 1. cos(2t) = cos2 t – sin2 t = 2cos2t – 1 = P2(cos t).
On en déduit que
- a cos x  1 - a cos x  1 2. cos((n +1)t) = cos(nt) cos t – sin(nt) sin t
cos t   cos((n – 1)t) = cos(nt) cos t + sin(nt) sin t
 a - cos x 2  sin x 2 1 - 2a cos x  a2
d’où le résultat par addition.
car a - cos x 2  sin x 2 ne peut pas s’annuler pour
3. La formule de la question 2 avec n = 2 donne
– 1 < a < 1. cos(3t) + cos t = 2 cos (2t) cos t
Sur [0 ; p], la fonction cosinus est décroissante donc donc cos(3t) = –cos t + 2P2(cos t)cos t = P3(cos t)
chercher t maximal, c’est chercher cos t minimal. avec P3 x  - x  2 2 x 2 - 1 x  4 x 3 - 3 x .
- a cos x  1 La formule de la question 2 avec n = 3 donne
Soit f x  pour 0  x  p.
1 - 2a cos x  a2 cos(4t) + cos(2t) = 2 cos(3t) cos t
On montre (par exemple avec un logiciel de calcul donc cos(4t) = – cos(2t) + 2 cos(3t) cos(t)
a2  a - cos x  sin x cos(4t) = – P2(cos t) + 2P3 (cos t) cos t
formel) que f ¢ x  
1- 2a cos x  a2  1- 2a cos x  a2 soit cos (4t) = P4 (cos t)
avec P4 (x) = – P2(x) + 2xP3(x) = 8x4 – 8x2 +1.
Avec Xcasfr par exemple :
On applique la formule de la question 2 :
cos((n +1)t) + Pn – 1(t) = 2 Pn(t) cos t
donc cos((n +1)t) = Pn +1(cos t) avec
Pn +1(x) = – Pn – 1(x) + 2xPn(x).
On en déduit par récurrence que pour tout n  2,
cos (nt) = Pn(cos t) où la suite de polynômes Pn est
définie par P2(x) = 2x2 – 1, P3(x) = 4x3 – 3x et pour tout
n  3, Pn +1(x) = – Pn – 1(x) + 2xPn(x).
Or a2sin x  0 et 1 - 2a cos x  a2  ( a - cos x )2  sin x 2 5. a. P5(x) = – P3(x) + 2xP4(x) = – 4x3 + 3x + 16x5 – 16x3 + 2x
est positif également donc f ¢ x a le signe de a - cos x . P5(x) = 16 x5 – 20x3 + 5x.
Donc f est minimale pour x  x 0 où x 0 est l’unique réel Équation P5(x) = 0 :
de [0 ; p] solution de cos x  a( - 1 0 a), autrement P5(x) = x(16 x4 – 20x2 + 5)
dit quand l’abscisse de M est égale à celle de I. P5(x) = 0 € x = 0 ou 16 x4 – 20x2 + 5 = 0.
Pour que O f MI soit maximal il faut donc placer M comme 16 x4 – 20x2 + 5 = 0€ 16X2 – 20X +5 = 0 avec X = x2
l’un des points d’intersection du cercle et de la 5 5 5 5
perpendiculaire à (AB) passant par I. d’où les solutions X  et X   .
8 8
Remarque : on pourrait aussi nommer (X ; Y) les 5 5
coordonnées de M avec X2 + Y2 = 1 et se ramener à L’équation P5(x) = 0 a donc 5 solutions : 0 et  .
8
1 - aX b. P5(cos t) = cos(5t).
l’étude de la fonction X  .
1 - 2aX  a2 p p kp
Or cos5t   0 € 5t   kp € t   , k Œ¢.
2 10 5

90 On cherche à maximiser
cosq
d2
p
pour 0  q  .
2
Donc cos         
p
10
, cos
3p
10
p
, cos , cos
2
7p
10
, cos
9p
10
sont

solutions de P5(x) = 0.
r cos q cos q sin2 q
On a sinq  donc 2 
d d r2
p
.
    
Or cos
p
10
0, cos
3p
10
0, cos
p
2
 0,
Soit f q   sin2 q cos q pour 0  q .
2
f est dérivable et f ¢ q   sin q 2 cos2 q - sin2 q 
cos     
7p
10
 - cos
3p
10
0 , cos
9p
10
 - cos 
p
10
0

f ¢ q   sinq 2 - 3 sin2q .   
donc cos
p
10
et cos
3p
10
sont deux solutions positives
On en déduit que l’éclairement est maximal pour de P5(x) = 0.
2 p p 3p p p 3p
q  q 0 , solution de l’équation sinq  sur È0 ; È . De plus 0 donc cos cos .
3 ÎÍ 2 ÎÍ 10 10 2 10 10

16
cos 10p  et cos310p sont deux solutions positives
5p 7p
dans 0 ; 2 p : S  È0 ; ˘ » È ; 2 p˘.
ÎÍ 6 ˚˙ ÎÍ 6 ˚˙
distinctes de P5(x) = 0 et compte tenu des solutions d.
Ê pˆ 5 5 5p 5p
trouvées, on peut conclure que cos Á ˜  et x –p - p
Ë10¯ 8 6 6
Ê 3 pˆ 5- 5
cos Á ˜  . signe de
Ë 10 ¯ 8 – 0 + 0 –
2 cos x + 3
92 On peut émettre des conjectures avec un logiciel. 5p 7p
Ensemble de définition x 0 2p
6 6
1 - 2k cos x  k 2   k - cos x 2  sin2 x reste toujours signe de
positif ou nul. + 0 – 0 +
2 cos x + 3
Il ne peut s’annuler que si l’on a à la fois sin x = 0 et cos
x = k ce qui est impossible car k 1 et k -1.
Donc fk est définie sur °.
2. a. A - 5p
6
1

p 1
; - ,B - ;- ,C
2 6 2
7p 1
6
;- ,D
2 
11p 1
6
;- .
2   
b.
Périodicité, parité
5p p
Pour tout x réel, fk x  2p  fk x. x –p - - p
6 6
Pour tout x réel, fk - x  fk x donc fk est impaire
signe de
On peut donc réduire l’étude de fk à [0 ; p]. + 0 – 0 +
1 + 2sin x
Sens de variation sur [0 ; p]
fk x  0 donc fk a même sens de variation que 7p 11p
x 0 2p
sin2 x 6 6
fk2 : x a .
1 - 2k cos x  k 2 signe de
+ 0 – 0 +
sin x ( k - cos x ) ( k cos x - 1) 1 + 2sin x
fk2 ¢ x  2 .
1 - 2k cos x  k 24
Le sens de variation est donc donné par le signe de
 k - cos x  k cos x - 1. 2 Travailler avec des polynômes en cos x ou sin x
ter cas : si – 1 < k < 1, il existe un unique réel x k de [0 ; p] 1. a. f ¢ x   - sin x - cos 2 x   - sin x - 1 - 2 sin2 x 
tel que cos x = k, et dans ce cas, k cos x - 1 0.  2 sin2 x - sin x - 1  2 X 2 - X - 1
La fonction fk est alors croissante sur 0 ; x k  et b. f ¢ x  X - 12 X  1   sin x - 12 sin x  1
décroissante sur x k ; p.
c. f est décroissante sur È- p ; - 5p ˘ et sur È- p ; p˘ ,
te cas : si k < – 1 ou k > 1, il existe un unique réel x k de ÍÎ 6 ˙˚ ÍÎ 6 ˙˚
1 5p p ˘
0 ; p tel que cos x = , et dans ces deux cas k - cos x a croissante sur È- ;- .
k ÍÎ 6 6 ˙˚
même signe que k . En étudiant les deux cas k < – 1 et
2. a. f ¢ x  2 cos2 x  cos x - 1  2 cos x - 1 cos x  1

k > 1 séparément, on obtient que la fonction fk est p p


croissante sur 0 ; x k  et décroissante sur x k ; p. f est décroissante sur È- p ; - ˘ et sur È ; p˘, croissante
p p Í
Î 3˚˙ Í
Î 3 ˙˚
sur È- ; ˘.
ÎÍ 3 3 ˚˙
Accompagnement personnalisé b. f ¢ x  2 sin2 x - 8 sin x  2  2 2 sin x - 12.
f est croissante sur [ - p ; p ].
1 Lier cercle trigonométrique et courbes
Ê 5p 3 ˆ Ê 5p 3ˆ Ê 7p 3ˆ c. f ¢ x   2 sin2 x  sin x  4 toujours positif, donc f est
1. a. A Á- ;- ˜ , BÁ ; - ˜, CÁ ; - .
Ë 6 2¯ Ë6 2¯ Ë6 2 ˜¯ croissante sur [ - p ; p ].
5p 5p d. f ¢ x  - 3 sin 3 x  3 sin x avec sin3x
b. Les solutions dans - p ; p : - et ; dans 0 ; 2 p :  3 sin x - 4 sin3 x
5p 7 p 6 6
et . f ¢ x   12 sin3 x - 6 sin x
6 6
5p 5p ˘ Ê 2ˆ Ê 2ˆ
c. Dans - p ; p : S  È- ; ;  12 sin x Ásin x - sin x  .
ÎÍ 6 6 ˚˙ Ë 2 ˜¯ ÁË 2 ˜¯

Chapitre 5. Fonctions cosinus et sinus 17


x 3p p p 3p
–p - - 0 p
4 4 4 4
sin x – – – 0 + + +
2 – – – – 0 + 0 –
sin x -
2
2 + 0 – 0 + + + +
sin x 
2
f ¢( x ) + 0 – 0 + 0 – 0 + 0 –

3p p p 3p
f est croissante sur È- p ; - ˘ , sur È- ; 0˘ et sur È ; ˘ .
ÍÎ 4 ˙˚ ÍÎ 4 ˙˚ ÍÎ 4 4 ˙˚
3p p ˘ p 3p
f est décroissante sur È- ; - , sur È0 ; ˘ et sur È ; 2 p˘.
ÍÎ 4 ˙
4˚ Í
Î 4˚ ˙ Í
Î4 ˙˚

18
Limites de fonctions
6
Pour reprendre contact
1 Avec les suites de référence
a. 0 b.   c.   d.   e. 0 f. 0
2 Avec les théorèmes d’opérations
a.   b. 2 c.   d. - 
3 Avec les théorèmes de comparaison
1 1 1 1
a. 0 ; -  un  b.   ; un  n3 - 1 c. -  ; un  - 2e n  1 d. 3 ; 3 -  un  3 
n n n n
4 Avec les définitions de limites
a. Pour tout réel A 0, il existe au moins un entier n0 tel que, pour tout entier n  n0, un A.
b. Pour tout réel e 0, il existe au moins un entier n0 tel que, pour tout entier n  n0, - 2 - e un - 2  e .
5 Avec les conjectures graphiques
Suite bleue :   ; suite rouge : 2 ; suite verte : - .
6 Avec la dérivabilité
sin x ex - 1
1. a. 1 ; b. lim 1; 2. a. 1 ; b. lim  1.
x Æ0 x x Æ0 x

Activité 1. Limite infinie d’une fonction en + 


1. a. x 10 4 ; x 10 8 ; x a2 . b. x 21 ; x 2001 ; x a  1
5x – 3

y = 5x – 3

Pour x m (m  a2 ), x a.

O mx

–3

Pour x m m  a3
5

, 5x - 3 a.

Chapitre 6. Limites de fonctions 1


c. Il suffit de : x 10 ; x 100 ; x a . d. x 2ln10 donc a 5 suffit ;
x 4ln10 donc x 10 suffit ; x ln a .
x2
ex

y = x2 a

O m x

O mx

Pour x m (m  a ), x 2 a . Pour x m (m  ln a ), e x a.


2. lim x    ; lim 5 x - 3    ; lim x2    ; lim e x   .
x Æ x Æ x Æ x Æ 

Activité 2. Limite finie d’une fonction en + 


A. 1. Exploration numérique
3 2 x  1 2 x  5
a. f  x  devient très proche de 2. b. Pour tout x - 1, 2   
x 1 x 1 x 1
3 3
c. Pour e 0 et x - 1, 0 f x - 2 e € 0 e € x - 1.
x 1 e
On peut en déduire que lim f x - 2  0 et que lim f x  2.
x Æ x Æ

2. Interprétation graphique
3
a. Pour x - 1, la courbe  est au-dessus de la droite d d’équation y  2, donc MN  f x - 2  .
x 1
3
b. Pour obtenir : MN 10 -4, x 30 000 suffit ; MN 10 -10 , x 3 · 1010 suffit ; MN e , x suffit.
e
La courbe  se rapproche autant qu’on veut de la droite d pourvu que x soit assez grand.
B. 1. Pour la courbe voir 2.. La limite de g en   semble être égale à 0.
1 1
2. Pour x 0, on conjecture -  g x   .
x x
Démonstration : pour tout réel x, -1 £ sinx £ 1,
1 sinx 1
donc pour x 0, - £ £ .
x x x

1
3. a. 0 10 -5 € x 105 . Donc pour a  105 et x  a, - 10 -5 g x  10 -5 .
x
1
b. a  suffit.
e

2
Activité 3. Limite infinie d’une fonction en un réel
1. Voir sur le site Math’x.
2. - 0, 58 x 0 ou 0 x 0, 58.
3. En choisissant, dans le menu 0ptions, Arrondi puis 2 décimales,
f  x  50 pour - 0,14 x 0 ou 0 x 0,14 , f  x  100 pour - 0,1 x 0 ou 0 x 0,1,
f  x  140 pour - 0, 08 x 0 ou 0 x 0, 08 .
1 1 1 1 1 1
4. f  x  a € a€0 x2 ; 0 x2 € - x 0 ou 0 x . lim   .
x2 a a a a x Æ0 x 2
Les ordonnées des points sur la courbe représentative peuvent êtres rendues plus grandes que n’importe quel réel
a 0 pourvu que les abscisses de ces points soient suffisamment proches de 0.

Activité 4. Composée de deux fonctions


1. a. 1 a 1 ; 2 a 27 ; - 1 a - 27 ; x a 2 x - 13. b. 1 a 1 ; 2 a 15 ; - 1 a - 3 ; x a 2 x 3 - 1.
Les résultats obtenus sont différents sauf pour x  1.
1
2. a. x a x2  1 b. x a e -3 x  4 c. x a
2x2  1
3. a. x a 2 x 2  3 suivie de x a x b. x a x 2 - 4 x  1 suivie de x a e x c. x a 3 x  4 suivie de x a sinx .

TP1. Limites dans des situations géométriques


A. 1. En utilisant le logiciel GeoGebra on peut conjecturer que h est croissante sur ]0 ; 6[ et lim h r    .
r Æ6
2. (OP) et (O¢P¢) sont respectivement perpendiculaires à (SP) en P et P¢, donc (OP) et (O¢P¢) sont parallèles. Les points O,
6 OS
O¢ et S étant alignés, on peut appliquer le théorème de Thalès dans le triangle POS. D’où  , soit 6(O¢S) = r · OS.
r O ¢S
Les cercles  et ¢ sont tangents extérieurement donc OO¢  6  r , d’où O ¢S  OS -  6  r .
Il en résulte 6 OS -  6  r   r · OS , soit  6 - r OS  6  6  r ,
6 6  r 6 6  r
comme 0 r 6 , 6 –r 0 donc OS  c’est-à-dire h r   .
6 - r 6 - r
h est dérivable sur ]0 ; 6[ comme quotient de deux fonctions dérivables la fonction affine r a 6r  36 et la fonction affine
72
r a - r  6 qui ne s’annule pas sur ]0 ; 6[. Donc h¢ r   . h¢ r  0 donc h est strictement croissante sur ]0 ; 6[.
6 - r2
1
lim    et lim 6 6  r  72 donc lim h r     .
r Æ 6- 6 - r r Æ6 r Æ 6-

B. 1. (HM) et (BG) sont deux droites du plan (BGH). Si (HM) était parallèle à (BG) alors M serait sur la droite (AH) car AHGB
est un rectangle. Or le seul point commun à (AH) et (AB) est le point A. Comme, par définition, M est différent de A, (HM)
n’est donc pas parallèle à (BG). (HM) et (BG) étant donc non parallèles et coplanaires, sont donc sécantes en un point P.
2. a. On peut conjecturer que f est strictement croissante et que lim f  x   BG  6 2 .
x Æ 
HG PG 6 6 2 - BP
b. Pour M B, (BM)(HG) en appliquant le théorème de Thalès avec les triangles BPM et GHP,  soit  .
BM PB x BP
x
Il en résulte 6BP  x 6 2 - BP soit  x  6BP  6 2 x , comme x 0, x  6 0, d’où BP  6 2 .
x6
Pour x  0, M est en B d’où P  B et PB  0.
x x
Or pour x  0, 6 2  0. On a donc pour tout x  0, f  x   6 2 .
x6 x6
x
xa est dérivable sur [ 0 ;  [ comme quotient de deux fonctions x a x et x a x  6 dérivables sur [ 0 ;  [ et
x6
x a x  6 ne s’annulant pas sur [ 0 ;  [ , donc f est dérivable et pour tout x dans [ 0 ;  [ .
6
f ¢ x   . Donc f ¢ x  0 sur [ 0 ;  [ . f est donc strictement croissante sur [ 0 ;  [ .
x  62
x
lim  1 d’où lim f  x   6 2. On retrouve les résultats conjecturés.
x Æ  x  6 x Æ 

Chapitre 6. Limites de fonctions 3


TP2. Étude des fonctions x  e–kx et x  e –kx
2

A. 1. k 0. Donc lim - kx    et lim e X    d’où par composition lim f  x    .


x Æ-  X Æ  x Æ- 
lim - kx  -  et lim e X  0 d’où par composition lim f  x   0.
x Æ  X Æ- x Æ

2. x a - kx est dérivable sur , donc, pour tout réel x, fk¢ x  - ke - kx . Comme, pour tout réel x, e - kx 0, fk¢ x 0 pour
tout réel x. Il en résulte que fk est strictement décroissante sur .
3. 0 k k ¢. k k ¢ donc – k - k ¢
Pour x 0, – kx - k ¢x . Comme X a e X est strictement croissante sur , e - kx e - k ¢x sur 0 ;   .
Pour x 0, – kx - k ¢x donc e - kx e - k ¢x sur -  ; 0 .
Pour x  0, fk 0  1  fk ¢ 0.
Il en résulte que k est au-dessus de k, sur 0 ;   et que k est en dessous de k, sur -  ; 0 .
k et k, se coupent au point de coordonnées (0 ; 1).
4. y = e–x y = e–2x

y = e–0,5x

B. 1. Limite de gk en – , limite de gk en + 
– k 0, lim x 2    et lim x 2   , donc lim - kx 2  -  et lim - kx 2  - , comme lim e X  0,
x Æ- x Æ x Æ- x Æ X Æ-
2 2
par composition lim e - kx  0 et lim e - kx  0.
x Æ- x Æ
Variations de gk
2 2
x a - kx 2 est dérivable sur  donc x a e - kx est dérivable sur  et gk¢ x  - 2kxe - kx pour tout réel x.
¢ ¢ ¢
Donc pour x 0, gk x 0, pour x 0, gk x 0 et gk 0  0 .
gk est donc strictement croissante sur -  ; 0 et strictement décroissante sur [ 0 ;  [ . Elle admet un maximum égal 1
en 0.
Comparaison de gk et gk¢ pour 0 k k ¢ et interprétation graphique
Si 0 k k¢, alors - kx 2 - k ¢ x 2 pour tout réel x non nul. X a e X étant strictement croissante sur , on en déduit
2 2
e - kx e - k ¢x pour tout réel x non nul.
2 2
e - kx  e - k ¢ x € - kx 2  - k ¢ x 2 € k - k ¢ x 2  0 € x  0 car k - k ¢ 0.
Il en résulte que si 0 k k¢, G k est donc au-dessus de G k ¢ sur ]–  ; 0[ et sur 0 ;   et elles ont en commun le point
de coordonnées (0 ; 1) où elles ont pour tangente commune la droite d’équation y  1.
Indication d’une équation pour chacune des 3 courbes

2
y = e–0,5x

2
y = e–x
2
y = e–2x

2 2
G k a pour axe de symétrie l’axe des ordonnées. En effet, pour tout réel x, e - k- x  e - kx , gk est donc une fonction paire.
2. G k est au-dessus de k sur]0 ; 1[ et G k est en dessous de k sur 1 ;   .
G k et k ont en commun le point de coordonnées (0 ; 1) et le point de coordonnées (1 ; e -k ).
Démonstration : pour tout réel k 0
Si 0 x 1, alors 0 x 2 x 1 puis – kx 2 - kx , il en résulte gk  x  fk  x .
Si 1 x , alors x x 2 puis – kx - kx 2 , il en résulte fk  x  gk  x .
gk 0  1  fk 0 et gk 1  e - k  fk 1.

4
TP3. Une famille de fonctions. Applications en chimie
A. 1. Voir sur le site Math’x.
2. a. f semble strictement croissante sur 0 ; .
b. Lorsque a croît, f croît et la limite de f en   semble être égale à a.
Lorsque K croît, f tend plus lentement vers sa limite en  .
3. a. f est dérivable sur 0 ;  comme quotient de deux fonctions dérivables sur 0 ;  à savoir x a ax et x a K  x ,
avec K  x ne s’annulant pas sur 0 ;  car K 0.
aK
Donc, pour tout réel x  0, f ¢ x   . Comme aK 0, f ¢ x  0 sur 0; , f est donc strictement croissante sur
K  x2
0 ;  .
ax
b. lim f x   a.
x Æ x
La droite d’équation y  a est asymptote à la courbe représentative de f en  .
On peut contrôler ce résultat sur le logiciel en traçant la droite d’équation y  a et en augmentant xmax ou en observant
qu’on peut rendre a - f  x  0,1, a - f  x  0, 01, a - f  x  0, 001 pourvu que x soit suffisamment grand. D’où le fait
observé en a. lorsque a augmente.
c. En faisant varier a et K, on observe sur GeoGebra que l’abscisse de A reste égale à K, on conjecture donc qu’elle est
égale à K. D’où si K augmente, on retrouve l’impact de K sur la courbe, à savoir que lorsque K croît, f tend plus lentement
vers a.
aK aK 1 Kx K 1 1
B. 1. a. Pour x 0, 0. Donc on peut passer à l’inverse, d’où v  €   ·  .
Kx Kx v aK a x a
1  748, 2
Ôa a ª 1, 3 ·10 -3
b. Ì €Ì
-6
ÔK  0, 003 ÓK ª 4 ·10
Óa
2. Voir sur le site Math’x pour l’algorithme. n  7

TP4. Dynamique des populations


A. Soit P0 (avec P0 0) la population pour l’année 0 et S0 (S0 0) l’ensemble des moyens de subsistance la même
année. Si l’ensemble des moyens de subsistance croît selon une progression arithmétique de raison r 0 tous les
25 ans et si la population double tous les 25 ans, au bout de n périodes de 25 ans, la population Pn sera égale à P0 · 2 n et
l’ensemble des moyens de subsistance Sn sera égal à S0  nr .
Pn P0 2 n 2 n e n ln( 2 )
= , = ln(2) .
Sn
S0
n

r n n n ln(2)

S0 eX
lim  0 ; ln(2) 0 donc lim nln(2)    . Comme lim   ,
n Æ n n Æ X Æ X

e n ln 2  P0 P P
il en résulte lim ln(2) = + , lim = 0 avec 0 > 0.
n Æ n ln2 n Æ S0 r r
r
P n
Il en résulte lim n = + , d’où la très grande inquiétude de Malthus.
n Æ Sn

a a a
B. 1. P 0    P
1  be 0 1 b 1 a - 1 0
P0
2. a. t a e - rt est dérivable sur , car t a - rt est dérivable sur , donc t a e - rt est dérivable sur 0 ;   ainsi que
a
t a 1 be - rt . Comme e - rt 0, pour tout réel t et b 0,1 e - rt est non nul sur 0 ;   et t a est donc dérivable
- b - re - rt  bre - rt 1 be - rt
sur 0 ;  , de dérivée P ¢ t  a  .
1  be - rt  1  be - rt 2
Donc P ¢t  0 et P est une fonction strictement croissante sur 0 ; .
a
b. lim - rt  -  et lim e X  0, donc par composition lim e - rt  0, il en résulte lim  a , soit lim P t   a .
t Æ  X Æ-  t Æ  t Æ  1  be - rt t Æ 

Chapitre 6. Limites de fonctions 5


3. 12,37
4. Le modèle logistique obtenu serait en accord avec le scénario moyen.

TP5. Valeur moyenne d’un signal


A. Voir sur le site Math’x. La moyenne est égale à 0,57.
B. 1. Pour tout réel t, f t  p  - sint  sint  f t .
1 k  n -1
2. vn =
n k 0  
kp kp kp
 sin n comme pour tout entier k tel que 0  k  n - 1, 0  n  p, on a sin n  0,  
1 k  n -1
 sin n .
kp
d’où vn =
n k 0
3. v20 ª 0, 635 ; v30 ª 0, 636 ; v 40 ª 0, 636 ; v50 ª 0, 636 ; v100 ª 0, 637 .
4. v200 ª 0, 637 ; v500 ª 0, 637 ; v1000 ª 0, 637 ; v5000 ª 0, 637 . On peut conjecturer que la suite (vn) tend vers une limite
voisine de 0,637 quand n tend vers  .

5. v n  ·
1
cos  
2
p
n  cos  
p
·
2 p
p
·
2 n 2
. Donc v n  · cos  
p
· 2
p
n .
n sin p
 
2n
2n sin p
 
2n
› 2n sin p
 
2n
lim
p
n Æ 2 n
 0, lim cos X   1, lim
X Æ0 X Æ0 X
sinX 
 1 donc lim
X
X Æ 0 sinX 
 1, il en résulte par composition lim cos
n Æ
 
p
2n
 1 et
p
lim 2 n  1.
n Æ
sin p
2n
2 2
D’où lim v n  avec ª 0, 637 .
n Æ p p

TP6. Étudier une équation avec paramètre


A. 1. et 2. y y = ex

2. a. a  0 ; a  0, 5 ; a  1 ; a  2.
b. a  - 3 ; a  - 2 ; a  - 12 ; a ª 2, 7
c. a  3, a  4, a  5
3. a 0 une seule solution, 0  a  2, 71 aucune solution, a 2, 72 deux solutions.
ex
B. 1. Pour tout réel x non nul, e x  ax €  a. C’est-à-dire à f  x   a.
x
1
2. lim f x    (résultat du cours) ; lim e x  0 (résultat du cours) et lim  0.
x Æ x Æ- x Æ- x

Donc lim f x  0.


x Æ-

6
ex
3. Pour tout réel x non nul, f est dérivable comme quotient de deux fonctions dérivables et f ¢ x  2 x - 1, pour tout
x
réel x. e x 0 et pour tout réel x non nul, x 2 0, donc f ¢ x  est du signe de ( x - 1).
De ce qui précède et de 2. on en déduit le tableau de variations de f suivant :
x –∞ 0 1 +∞
f ¢(x) – – 0 +
0 +∞ +∞
f (x)
–∞ e

4. Par le tableau de variations et le théorème des valeurs intermédiaires :


ta Π-  ;0 : lՎquation f  x   a a une unique solution, donc lՎquation e x  ax a une unique solution ;
ta Œ 0 ;e : l’équation f  x   a n’a pas de solution, donc l’équation e x  ax n’a pas de solution ;
ta  e : l’équation f  x   e a pour unique solution x  1, de même pour l’équation e x  ex et la droite d’équation y  ex
est tangente à la courbe d’équation y  e x au point de coordonnées (1 ; e) ;
ta Π0 ;   : f  x   a a exactement deux solutions, donc lՎquation e x  ax aussi.
Pour a  0, comme pour tout réel x, e x 0 l’équation e x  0 n’a aucune solution.
On retrouve ainsi les résultats conjecturés en 2. e ª 2, 718.

TP7. Déterminer un ensemble de points


1. M décrit le segment [OA] privé de O origine du repère et de A (0 ; 2).
1 4
2. a. Par le logiciel g a   2 · a2  4 · 4  .
a 4 2
a 4
b. g est paire sur *, donc lim g a  0  lim g a, lim g a  2.
a Æ a Æ- aÆ 0
g est dérivable sur -  ; 0 et sur 0 ;   car la fonction a a a2  4 est dérivable et strictement positive sur chacun de
- 4a
ces deux intervalles et pour tout réel a non nul g ¢ a   .
 a2  4  a2  4
g est strictement croissante sur -  ; 0 et strictement décroissante sur 0 ; .
a –∞ 0 +∞
g¢(a) + –
2 2
g (a)
0 0

3. Par 2. l’ordonnée de M décrit l’intervalle ]0 ; 2[, donc M, ayant pour abscisse 0 d’après le logiciel, décrit le segment
[OA] O origine du repère et A(0 ; 2), segment privé de O et de A.
x
Pour aller plus loin : pour tout réel x, f ¢ x   - 1  .
a2  4
Pour tout réel a non nul, désignons par Ta et T- a les tangentes respectives aux points d’abscisses a et – a à la courbe .
Ta : y  f  a   f ¢ a  x - a  ; T- a : y  f  - a   f ¢ - a  x  a .
L’abscisse du point M est donc solution de l’équation : f  a   f ¢ a  x - a   f  - a   f ¢ - a  x  a .
Ê a ˆ Ê -a ˆ
C’est-à-dire - a  a2  4  Á- 1  2
˜  x - a   a  a  4  ÁË- 1  ˜  x  a.
Ë a2  4 ¯ a2  4 ¯
2ax
Ce qui revient à  0, soit x  0 puisque a est non nul.
a2  4
L’ordonnée de M est alors égale à f  a  - af ¢ a .
Ê a ˆ 4
f  a  - af ¢ a   - a  a2  4 - a Á- 1  ˜ .
Ë a  4¯
2 a2 4
4
On peut vérifier que f  - a   af ¢ - a   .
2
a 4
On retrouve M (0 ; g(a)) donné en 2. par le logiciel.

Chapitre 6. Limites de fonctions 7


Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE 2. y

3
1 1. +  2. 0 3. La réponse est c.
2
2 a. +  b. +  en –  et –  en +  1
c. –  en –  et +  en + 
– 5 – 4 – 3 – 2 –1 1 2 3 4 5 x
d. –  en –  et +  en + 
–1

3 a. –  en –  et +  en +  –2

b. 0 en –  et 0 en + 
c. +  en –  et +  en +  10 Erratum : dans l’énoncé de l’exercice, lire ex + 2 au
dénominateur (correction faite dans les exemplaires
d. 0 en –  et +  en + 
élève).
y
4 a. +  b. lim f  x   3 y=x
x Æ-
1 1
c. lim  -  et lim  
x Æ1- x -1 x Æ1 x - 1
x-4 x-4
d. lim    et lim  - 2
x Æ1 x - 1
- x Æ1 x - 1


ENTRAÎNEMENT 1 1
y= x
2
5 a. –  en –  et +  en +  x
–1 1
b. +  en –  et +  en + 
c. –  en –  et +  en +  En traçant la courbe représentative de f ou avec un
d. 3 en –  et 3 en +  1
logiciel on peut conjecturer que la droite d’équation y =
2
6 Voir corrigé en fin de manuel. 1
est asymptote à la courbe en – , donc lim f  x  = +
x Æ- 2
7 1. a. lim f  x   3, lim f  x   0 et d’après le graphique lim f  x  = + .
x Æ- x Æ x Æ
b. La courbe représentative de f admet comme Avec Xcasfr.
asymptotes la droite d’équation y = 3 en –  et la droite Limite((x*e^x +1)/(e^x +2),x,-infinity)
d’équation y = 0 en + . 1
donne .
2. y 2
4
3 Limite((x*e^x +1)/(e^x +2),x,+infinity)
2 donne  .
Remarque : comme lim e x = 0 et lim xe x = 0 (résultats
x Æ- x Æ-
2 5 x
–1 1
du cours) on en déduit lim f  x  = .
–2 x Æ- 2

8 1. f n’admet pas de maximum absolu sur  mais f(x) =



ex x  x
e
1
=
x x
e
1
,
admet un minimum égal à 2.
2. Elle admet un maximum local égal à 5 en 3.

ex 1 x
e
2
1 x
e
2

1
comme lim e x = + , lim x = 0
x Æ x Æ e
9 1. lim f  x  = 3 donc la droite d’équation y = 3
x Æ- d’où lim f  x  = lim x = + .
x Æ x Æ
est asymptote à  en – .
On peut aussi remarquer que
T1 : y = – 1 est tangente horizontale à  au point de
Ê 1ˆ
coordonnées (– 2 ; – 1). 2x  1 x Á 2  x ˜
T2 : y = 2 est tangente horizontale à  au point de f(x) – x = x = .
e  2 e x ÁÁ1  2 ˜˜
coordonnées (3 ; 2). Ë ex ¯

8
1 4. a. f(– 8) < f (– 2) ; f (1) > f (2), on ne peut comparer ni
x 2
lim = 0 (résultat du cours) et lim x = 2. f(– 2) et f(2) ni f(1) et f(8).
x Æ e x x Æ 2 5. f admet un maximum local égal à 2 en 0.
1- x
e
Donc lim f  x  - x = 0, la droite d’équation y = x est 14 1.
x Æ
asymptote à la courbe représentative de f en + . x –∞ –1 1 +∞
f¢(x) + + +
11 1. a. y = 2 b. x = – 2, x = 3, y = 0 4
+∞
c. y = 2, x = – 2, x = 4. f(x)
–∞ –∞ 2
2. Erratum : dans l’énoncé de l’exercice, lire
« Avec la calculatrice ou un logiciel, étudier la limite en 2. y
2x - 1
– 2 de la fonction f définie par f(x) = pour y=4
 x  22
x – 2 » (correction faite dans les exemplaires élève). 2
1
Avec Xcasfr
–2 1 x
Limite ((2x-1)/((x+2)^2),x,-2) donne .

12 Pour a. et b. voir corrigé en fin de manuel.


c. y = – 2 ; x = – 1
y x = –1

3
15 a. lim 2 x 2  3 = lim 2 x 2 = +  ;
x Æ- x Æ-
2
lim 2x2  3 = lim 2x2 =+
1 x Æ x Æ
1 1
b. lim = 0 = lim donc
–6 –5 –4 –3 – 2 –1 1 x x Æ- x x Æ x
–1 lim f  x  = lim 2 x  4 = –  et
y = –2 x Æ- x Æ-

lim f  x  = lim 2 x  4 = + .
x Æ x Æ
–3
c. lim ex = 0 donc lim f  x  = lim 4 x = – .
–4 x Æ- x Æ- x Æ-
x = –1
lim ex = +  et lim 4 x = +  donc lim f  x  = + .
d. y = – 2, x = – 1 x Æ x Æ x Æ
y 1 ˆ

d. Pour tout réel x non nul f(x) = Á 3˜.
x Ë1  ¯
x
1 1
lim = 0 = lim , donc lim f  x  = 0 = lim f  x .
x Æ- x x Æ x x Æ- x Æ
2

1
16 Voir corrigé en fin de manuel.

–5 – 4 – –3 1 – 2 – 1 1 2 x 17 a. lim f  x  = +  car lim 2 x 2 = + 


x Æ- x Æ-
–1
et lim - 4 x = + , en +  on a la forme indéterminée
y = –2 x Æ-
x = –1 «  -  ».
b. En + , on a la forme indéterminée « 0 ×  »
13 1. D =]–  ; 3[ U ]3 ; + [ car lim e x = 0, lim e x = +  et lim x = +  donc
x Æ- x Æ x Æ
2. lim f  x   -  ; lim f  x   -  ;
x Æ- x Æ 3- lim xe x = + .
x Æ
lim f  x     ; lim f  x   0. 
x Æ 3 x Æ c. En +  et en –  forme indéterminée « ».

3. f n’a pas de limite finie en 3, ni de limite infinie en 3 d. lim - x 3 = +  = lim - 2 x donc lim f  x  = +  ;
car les limites infinies à gauche et à droite de 3 sont x Æ- x Æ- x Æ-
différentes. lim - x 3 = –  = lim - 2 x donc lim f  x  = – .
x Æ x Æ x Æ

Chapitre 6. Limites de fonctions 9


e. lim f  x  = 0 = lim f  x . 2. Par la propriété 4, une fonction rationnelle a même
x Æ- x Æ
limite en –  et en +  que le quotient des termes de plus
1
f. lim e x = 0 et lim = 0, donc lim f  x  = 0 haut degré de son numérateur et de son dénominateur.
x Æ- x
x Æ- x Æ-
2x
1 a. lim f  x  = lim = lim 2 = 2 ;
x
lim e - 3 = +  et lim = 0, donc on a la forme x Æ- x Æ- x x Æ-
x Æ x Æ x
2x
indéterminée « 0 ×  ». lim f  x  = lim = lim 2 = 2.
x Æ x Æ x x Æ
x2
18 1. a. +  en +  et en –  b. lim f  x  = lim 2 = 1 ;
x Æ- x Æ- x
b. +  en –  et –  en + 
x2
c. –  en +  et en –  lim f  x  = lim 2 = 1.
x Æ x Æ x
d. –  en +  et en –  x2 x
c. lim f  x  = lim = lim =–;
2. Par la propriété 4, une fonction polynôme a même x Æ- x Æ- 2 x x Æ- 2
limite en –  et en +  que son terme de plus haut x2 x
degré. lim f  x  = lim = lim = + .
x Æ x Æ 2 x x Æ 2
x 1
19 1. Pour tout réel x non nul d. lim f  x  = lim 2
= lim =0;
x Æ- x Æ- 3 x x Æ- 3 x

a. f(x) =

x 2
5
x
 =
2
5
x, lim f  x  = lim
x Æ x Æ 3 x
x
2
= lim
x Æ 3 x
1
= 0.
x 1   1 
1 1
x x 2x
1 1 20 lim f  x  = lim
= 2.
lim = 0 = lim , x Æ- x
x Æ-
x Æ- x x Æ x
De même en + . Donc la courbe représentant f admet
donc lim f  x  = 2 = lim f  x . pour asymptote horizontale la droite d’équation y = 2
x Æ x Æ-
en –  et en + .

b. f (x) =
x2 1 2
4
x
=
1 2
4
x .
21 g a pour courbe représentative la courbe de droite qui

x2 1 2
2
x
 1 2
2
x e
a pour asymptote la droite d’équation y = 1 car e1–x = x .
1 1 e
Comme lim 2 = 0 = lim 2 lim f  x  = 1 = lim f  x . 1
x Æ- x x Æ x x Æ x Æ- Comme lim x = 0, on en déduit lim g x  = 1.
x Æ e x Æ

5
c. Pour x , f (x) =
2
   
x 1 2
3
x =x
1 2
3
x .
La courbe de gauche est la courbe représentative de la
fonction h car
2 x 2-   
5
x
2-
5
x lim x - 1 =   et lim X = + , donc par composi-
x Æ X Æ
1 1 1 1
lim = 0 = lim et lim 2 = 0 = lim
x Æ- x 2 x Æ- x x Æ x x Æ x tion lim x - 1 = +  puis lim h x  = + .
x Æ X Æ
3 3
1 2 1 1 2
x x
donc lim = = lim
5 2 x Æ 5
. 22 Voir corrigé en fin de manuel.
x Æ-
2- 2-
x x
Comme lim x = –  et lim x = + , 23 a. +  b. + 
x Æ- x Æ 1
c. Pour x > 0, f(x) = x2(1 – );
on en déduit lim f  x  = –  et lim f  x  = + . x x
x Æ- x Æ 1
lim x x = +  donc lim =0

d. f(x) =
 
x 1
6
x = *
1 1
6
 
x .
x Æ
1
x Æ x x

d’où lim 1 – =1
2
 
x 3 2
x
4 x
 4
3 2
x
 x Æ x x
1 1 1 1 puis lim f  x  = lim x 2 = + .
lim = 0 = lim et lim 2 = 0 = lim . x Æ x Æ
x Æ- x 2 x Æ- x x Æ x x Æ x
1 3
6 6 d. Pour x > 0, f(x) =  ;
1 1 x x
x 1 x .
Donc lim = = lim 1
x Æ- 4 3 x Æ 4 lim x = +  donc lim =0;
3 2 3 2 x Æ  x Æ x
x x
1
Il en résulte lim f  x  = 0 = lim f  x . lim = 0, il en résulte lim f  x  = 0.
x Æ x Æ- x Æ x x Æ

10
24 Voir corrigé en fin de manuel. 3. En utilisant un logiciel comme Geoplan ou GeoGebra
nous obtenons la courbe ci-dessous conforme aux
25 a. –  b. +  c. +  d. –  résultats obtenus.
y
26 Voir corrigé en fin de manuel.

27 a. + 
2 2
b. lim = –  et lim =+
x Æ 4-x-4 x Æ 4 x - 4 2
-3 -3 1
c. lim = –  et lim =+
x Æ3 6 - 2 x
- x Æ3 6 - 2 x

1 x
1 1 –1
d. lim x = –  et lim x =+
x Æ 0- e - 1 x Æ 0 e - 1

28 1.
x –∞ 1 +∞
f ¢(x) – –
1
2 +∞ 30 lim 4 x  3 = 1 ; lim =–;
f (x) -1 -1 - 2x  1
–∞ 2

2

2
 
1 4x  3
2. f est une fonction dérivable sur chacun des intervalles lim  = + , il en résulte lim - = –  et
-1 2 x  1 -1 2 x  1
]–  ; 1[ et ]1 ; + [ comme une fonction rationnelle dont xÆ 2 xÆ 2
le dénominateur ne s’annule sur aucun des ces deux 4x  3
intervalles. lim 
= + .
2x  1
Pour tout réel x 1, f¢x) =
-3
.
xÆ -21
 x - 12 1
La droite d’équation x = – est donc asymptote verticale
Sur ]–  ; 1[, f ¢x) < 0 et sur ]1 ; + [, f¢(x) < 0 donc f est 2
strictement décroissante sur chacun des deux intervalles. à la courbe représentative de f.
2x
lim f  x  = lim = 2,
x Æ- x Æ- x 2x - 1 2x 1
31 lim = lim = .
de même en + . lim 2 x  1 = 3. x Æ 4 x  3 x Æ 4 x 2
x Æ1
2x - 1 1 1
1 1 De même lim = , la droite d’équation y =
lim = –  et lim = + , x Æ- 4 x 3 2 2
x Æ1- x - 1 x Æ1 x - 1
donc lim f  x  = –  et lim f  x  = + . est donc asymptote horizontale en –  et en +  à la
x Æ1- x Æ1 courbe représentative de f.
Ces résultats sont conformes au tableau de variations 5
lim 2 x - 1 = – ;
conjecturé en 1. 3 2
x Æ-
4
29 1. Pour tout réel x non nul, lim
1
= –  et lim
1
= + .

1

1 4x  3 4x  3
- 
ex 2  x
e
2 x
e
xÆ -  
3
4
 
xÆ -
3
4
f(x) = = . 2x - 1 2x - 1
ex 1- x
e

1
1- x
e

1 Donc
xÆ -
lim -
3 4x  3
 4
= +  et
xÆ -
lim
 
3  4x  3
= – .
1 4
lim x = 0 donc lim f  x  = 2 ; 3
x Æ e x Æ La droite d’équation x = – est donc asymptote verticale
4
lim e x = 0 donc lim f  x  = – 1.
x Æ- x Æ- à la courbe représentative de f.
La droite d’équation y = 2 est asymptote à  en +  et la
droite d’équation y = – 1 est asymptote à  en – . 3x - 8
32 f(x) = .
2. lim 2e x  1 = 3 ; x-2
x Æ0
1 1 33 Le graphe 1 correspond à h, le graphe 2 à f, le
lim  -  et lim x   ,
x Æ 0- ex
-1 x Æ 0 e - 1 graphe 3 à g et le graphe 4 à k.
donc lim f  x   -  et lim f  x     .
x Æ 0- x Æ 0 cos x  - cos 0
34 a. lim = – sin(0) = 0.
La droite des ordonnées est asymptote à . x Æ0 x-0

Chapitre 6. Limites de fonctions 11


sin x  1 sin x  2. a. lim x = –  et lim x 2  4 = +  , donc nous
b.  ; x Æ- x Æ-
x2 x x
1 1 sommes en présence de la forme indéterminée «  –  »
lim  -  et lim   . en utilisant le théorème d’addition.
x Æ 0- x x Æ 0 x
sin x  sin x  - sin 0  x  x 2  4  x - x 2  4  -4
lim  lim = cos(0) = 1. b. f(x) = =
x Æ0 x x Æ0 x-0 x - x2  4 x - x2  4
Il en résulte
c. lim x - x 2  4 = –  donc lim f  x  = 0.
sin x  sin x  x Æ- x Æ-
lim  - et lim   .
x Æ 0- x 2 x Æ 0 x 2
10
x -1 44 a. +  b. 0 c. 0 d. 0
c. lim = 10 ¥ 19 = 10
x Æ1 x - 1

d. lim
x- 4
=
1
= .
1 45 1. cos 2   2x  = 2cos 2x  – 1
2

xÆ4 x - 4 2 4 4 2. Par récurrence


35 m = – 3.
 
q
Initialisation : 2cos 0 = 2cos(q), l’égalité est donc
vraie pour n = 0.
2
1
36 a. f (x) = x + et g(x) = x Hérédité : pour tout n dans  par 1.,
x
b. f (x) = x et g(x) = x
2

c. f (x) = x + 10 et g(x) = x
 
q
 
q
cos n = 2cos2 n1 – 1.
2 2
Êq ˆ
d. f (x) = x et g(x) = x2 Donc si un = 2  un = 2  2 cos Á n ˜
Ë2 ¯

37 a. f (x) = x et g(x) =
1
1
x2
q
Ë2 ¯ 2
q
 
= 2  2(2 cos2 ÊÁ n 1ˆ˜ - 1) = 4 cos2 n1 .
b. f (x) = x2 et g(x) =
1
x
p
2
q
2
p
Comme 0  q  , 0  n  donc cos n1  0,
2 2
q
 
c. f (x) = 10x et g(x) =
x
1
Ê q ˆ
il en résulte 4 cos2 Á n1˜ = 2 cos n1 .
Ë2 ¯ 2
q
 
d. f (x) = x2 et g(x) = –

38 a. f (x) = ex+4
x
b. f (x) = x 2  6
Conclusion : pour tout n dans , un = 2cos n .
q 2
q
 
3. lim n = 0 et lim cos X  = 1.
1 n Æ 2 X Æ0
c. f (x) =
2x2  1
39 a. u(x) = 2x + 4 et v(x) = x n Æ
q
2
 
Donc, par composition, lim cos n = 1 puis lim un = 2.
n Æ

b. u(x) = – x2 et v(x) = ex
46 Voir corrigé en fin de manuel.
c. u(x) = 3x – 5 et v(x) = ex
d. u(x) = 2x + 5 et v(x) = sin(x) 47 Voir corrigé en fin de manuel.

40 Voir corrigé en fin de manuel. 48 Pour tout réel x, – 1  sin(x)  1.


Donc pour x  0, – x  xsin(x)  x, il en résulte pour
41 a. lim f  x  = +  ; lim f  x  = +  ; x  0, f(x)  x2 + x, donc lim f  x  = + .
x Æ x Æ-
x Æ
lim f  x  = +  Pour x  0, – x  xsin(x)  x, il en résulte pour x  0,
x Æ 0
f(x)  x2 + x, donc lim f  x  = + .
b. lim f  x  = +  ; lim f  x  = –  x Æ-
x Æ x Æ-

c. lim f  x  = +  ; lim f  x  = +  49 Pour tout réel x, E(x) Œ  donc (– 1)E(x) = 1


x Æ x Æ-
ou (– 1)E(x) = – 1. Il en résulte, pour tout réel x,
d. lim f  x  = +  ; lim f  x  = 0 x2 – 1  f (x)  x2 + 1.
x Æ 0 x Æ 0-
Donc lim f(x) = +  = lim f(x).
v2 v2 x Æ- x Æ
42 lim = 1 avec < 1 car 0  v < c
v Æc c 2 c2
1 50 a. Pour tout réel x, x – 1  x + cos(x)  x + 1,
donc lim = + .
v Æc v2 donc lim x  cos x  = –  et lim x  cos x  = + .
1- x Æ- x Æ
c2 1 1
Il en résulte lim = 0 = lim .
43 1. lim f  x  = + . x Æ- x  cos x  x Æ x  cos x 
x Æ

12
0
cos x 
x  cos x 
=
cos x 
x  cos x 

1
x  cos x 
Il en résulte lim 1 
x Æ
 3
-
2x

1
e x e2 x e2 x
= 1. 
1 1 Il en résulte lim  e2 x  3e x - 2 x  1 = + .
comme lim = 0 = lim x Æ
x Æ- x  cos x  x Æ x  cos x 
1 1 55 a. 0 b. 0
lim = 0 = lim , il en résulte par
x Æ x  cos x  x Æ- x  cos x  1
c. lim = –  et lim Xe X = 0.
le théorème des gendarmes, lim f  x  = 0 = lim f  x , x Æ 0- x X Æ-
x Æ- x Æ 1
1
d’où lim f  x  = 0 = lim f  x . D’où par composition lim e x = 0.
x Æ- x Æ x Æ 0- x
ex ex ex
d. Pour tout réel x > 0, x · = x· = = f(x).
51 Voir corrigé en fin de manuel. x ( x) 2 x
1 ex
52 a. Pour tout réel x, e–x = donc lim e–x = 0 puis lim = +  et lim x = + ,
x Æ x x Æ
ex x Æ
ex
lim f  x  = + . f(x) = e–x (1 + xex) ; lim - x    et donc lim x ¥ =  , soit lim f  x  = + .
x Æ x Æ- x Æ x x Æ

lim eX =   donc lim e- x   .


X Æ x Æ- 56 1. On peut conjecturer
Comme lim xe x  0, il en résulte lim f  x  = + . a. lim un = +  b. lim un = + 
x Æ- x Æ- n Æ n Æ

b. lim f  x  = + , f (x) = xex + 3ex 2. a > 0 et n un entier naturel ;


x Æ
an =  eln a  n = enln(a) (car pour tout réel et pour tout
lim e x = 0 et lim xe x = 0, donc lim f  x  = 0. entier naturel n e x n = enx).
x Æ- x Æ- x Æ-
2n e n ln( 2 ) eX
c. Pour tout réel x, f (x) = ex (ex – 1) ; 3. = ln2 , lim n ln2 = +  et lim = + ,
n n ln2 nÆ X Æ X
lim e x = +  donc lim f  x  = + 
x Æ x Æ e n ln 2 
donc par composition lim = + ,
lim ex = 0, lim 2 x = –  et lim e X = 0 donc par n Æ n ln2 
x Æ- x Æ- X Æ- 2n
comme ln(2) > 0 il en résulte lim = + .
composition lim e2 x = 0, il en résulte lim f  x  = 0. n Æ n
x Æ- x Æ-
1,1n e n ln11
, 1
d. Pour tout réel x, f (x) = ex (– x + 1) + 1 ; = ln1,1 ¥ ¥ .
100n  200 n ln1,1 100  200
lim e x = +  et lim - x  1 = – . n
x Æ x Æ
1 1 e n ln11
,
Donc lim f  x  = –  lim = et lim  
x Æ n Æ 200 100 nÆ n ln1,1
100 
n
lim e x = 0 et lim xe x = 0 donc lim f  x  = 1.
x Æ- x Æ- x Æ- 1,1n
d’où lim = + .
n Æ 100 n  200
53 Voir corrigé en fin de manuel.
57 Voir corrigé en fin de manuel.
x 1
54 1. Pour tout réel x non nul, xe–x =  x.
ex e
58 1. f n’a pas de maximum absolu sur . f a un mini-
x
mum absolu sur  égal à 2 et atteint en 0. f a un maxi-
ex 1
lim    donc lim = 0 soit lim xe - x = 0. mum local égal 5 atteint en 3.
x Æ x ex
x Æ x Æ
2. L’équation f(x) = 2 admet une unique solution sur 
x
3 2x 1 égale à 0.
2. e2x + 3ex – 2x + 1 = e2x (1 + x – 2 x + 2 x ) L’équation f(x) = 4 admet deux solutions sur  l’une
e e e
X dans l’intervalle ]–  ; 0[ l’autre dans l’intervalle ]0 ; 3[ .
lim 2 x    et lim X = 0 par 1.
x Æ X Æ e 3. m < 2, aucune solution ;
2x m = 2, une solution unique 0 ;
donc par composition lim 2 x = 0.
x Æ e
2 < m  3, deux solutions ;
lim 2 x    et lim e X = + , donc par composition 3 < m < 5, trois solutions ;
x Æ X Æ
1 m = 5, deux solutions dont l’une égale à 3 ;
lim e2 x = +  puis lim = 0.
x Æ x Æ e 2 x m > 5, une solution.

Chapitre 6. Limites de fonctions 13


59 Voir corrigé en fin de manuel. x – 0 +
f¢x) + 0 +
60 lim f  x   -  ; lim f  x     .
x Æ- x Æ 1
Pour tout réel x, f ¢x) = 3x2 – 3. f(x)
– –
f ¢x) = 0 € x  1 ou x = – 1 ;
f ¢x) > 0 € x Œ]–  ; - 1[ » ]1;  [ . D’après le tableau de variations et le théorème des valeurs
intermédiaires, l’équation f(x) = – 1 admet exactement
f est strictement croissante sur ]–  ; – 1] ;
deux solutions, l’une a strictement négative avec a ª– 2,95,
f est strictement décroissante sur [– 1 ; 1] ;
l’autre strictement positive β avec b ª 1,51.
f est strictement croissante sur [1 ; + [.
f (– 1) = 3, f (1) = – 1. 1 1 1
63 1. Pour tout entier n  2, 0 < < donc Π[0 ; 1],
n 2 n
x – –1 1 + il en résulte d’après le tableau de variations et le théo-
f ¢x) + 0 – 0 + 1
rème des valeurs intermédiaires que l’équation f(x) =
3 + n
f (x) admet deux solutions l’une un dans ]0 ; 1[ et l’autre vn
– –1 dans ]1 ; + [.
1 1
Donc un maximum local égal à 3 en – 1 et un minimum 2. f(un) = et f(un+1) = donc f(un) > f(un+1), avec un
n n 1
local égal à – 1 en 1. et un+1 dans [0 ; 1], comme f est strictement décroissante
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation sur [0 ; 1] on en déduit un+1 > un, la suite (un) est donc
f (x) = 0 admet alors deux solutions : croissante, comme elle est en plus majorée par 1, elle
– l’une a est dans ]–  ; – 1[, f(– 1,88) ª – 0,005 et converge.
f (– 1,87) ª 0,07 d’où – 1,88 < a < – 1,87, et par exemple 1 1
f(vn) = et f (vn+1) = , f(vn) > f(vn+1) avec vn et vn+1
a ª – 1,88 à 10–2 près n n 1
– l’autre solution b est dans ]– 1 ; 1[, f (0,34) ª 0, 019 et dans ]1 ;+ [, comme f est strictement croissante sur
f (0,35) ª - 0, 007 d’où 0,34 < b < 0,35, donc par exemple [1 ; + [ on en déduit vn+1 < vn.
b ª 0,35 à 10–2 près. La suite (vn) est donc décroissante sur [1 ; + [ comme
elle est en plus minorée par 1, elle converge.
61 lim f  x   -  ; lim f  x     .
x Æ- x Æ
64 1. f est dérivable sur ]– ; – 2[ et sur ]–2 ; + [ et
Pour tout réel x, f ¢x) = 3x2 + 1. 2
f¢x) = , pour tout réel x – 2, f¢x) > 0, f est donc
Pour tout réel x, f¢x) > 0, donc f est strictement croissante  x  22
sur . strictement croissante sur chacun de ces deux intervalles.
2x
x – + lim f  x  = lim = 2, de même en +  ;
x Æ- x Æ- x
f ¢x) + 1
lim 2 x  2 = – 2, lim =–
+ x Æ- 2 x Æ ( - 2 )- x  2
f (x) 1
– et lim = + .
x Æ -2  x  2
Comme lim f  x   -  ; lim f  x     et f est conti- Donc lim f  x  = +  et lim f  x  = – .
x Æ- x Æ x Æ  - 2 - x Æ ( - 2 )
nue sur , donc d’après le théorème des valeurs intermé-
y
diaires, l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans .
f(0,6) ª – 0,184 ; f (0,7) ª 0,043.
Donc on peut prendre 0,7 comme valeur approchée de
la racine positive du polynôme x3 + x – 1.

62 Posons pour tout réel x, f (x) = x – ex + 2, y=1

lim ex = 0 d’où lim f  x  = – .


x Æ- x Æ- 1 x
Pour x > 0, f(x) = ex. f est dérivable sur  et f ¢x) = 1 – ex.
Sur ]–  ; 0[, f¢x) > 0 et sur ]0 ;+ [, f ¢x) < 0. f est donc
strictement croissante sur ]–  ; 0] et f est strictement
décroissante sur [0 ; + [. x = –2

14
2 2x  4 - 2 D’après le tableau de variations sur ]– , a[, g(x) < 0 et
2. a. Pour tout réel x – 2, 2 – = = f (x).
x2 x2 sur ]a ;+ [, g(x) > 0, d’où le tableau de signes ci-dessous :
2
b. Par a. pour tout réel x – 2, f (x) – 2 = – . X – +
x2
g(x) – 0…… + ……
tPour x < – 2, x + 2 < 0 donc f (x) – 2 > 0,
d’où f(x) – 2  – 0,01. 2. a. f est une fonction rationnelle définie sur  – {– 1},
-x -1
- 0, 02 x - 2, 04 donc lim f  x  = lim 3 = lim 2 = 0,
f (x) – 2  0,02 €  0. x Æ- x Æ- x x Æ- x
x2
- 0, 02 x - 2, 04 de même en + , lim 1 - x = 2,
Comme x + 2 < 0,  0 € 0,02x + 2,04  0 1
x Æ- 1
1
x2 lim = –  et lim = + .
3
x Æ( - 1) x  1 3
x Æ - 1 x  1
soit x  – 102.
- 

Donc sur ]–  ; – 2[, – 0,01  f (x) – 2  0,02 € x  – 102. Donc lim f  x  = –  et lim f  x  = + .
x Æ -1- x Æ -1
tPour x > – 2, x + 2 > 0 donc f (x) – 2 < 0, b. g étant une fonction rationnelle définie sur  – {– 1}
d’où f (x) – 2  0,02. g x 
est dérivable sur ]–  ; – 1[ » ]1, + [ et f ¢x) = 3 ,
0, 01x - 1, 98  x  12
f (x) – 2  – 0,01 €  0. Comme x + 2 > 0,
x2 il en résulte que f¢x) est du signe de g(x). Donc par 1.a. on
cela revient à 0,01x – 1,98  0, soit x  198. en déduit que f est strictement décroissante sur ]–  ; – 1[
t$PODMVTJPO et sur ]– 1 ; a] et strictement croissante sur [a ; + [.
– 0,01  f (x)  0,02 € x  – 102 ou x  198. x –∞ –1 a +∞
Graphiquement, pour x  – 102 ou x  198, la différence – – 0 +
f¢(x)
entre l’ordonnée d’un point M d’abscisse x situé sur la
0 +∞ 0
courbe et l’ordonnée du point N situé sur la droite f(x)
d’équation y = 2 de même abscisse x que M est comprise –∞ f(a)
entre – 0,01 et 0,02. De 2.a. on en déduit que la droite des abscisses est
asymptote en –  et en +  à la courbe représentative
65 1. a. g est une fonction polynôme de degré 3 de f et que la droite d’équation x = – 1 est asymptote.
donc lim g x  = lim 2 x 3 = – . x = –1 y
x Æ- x Æ-

lim g x  = lim 2 x 3 = + .
x Æ x Æ

g est une fonction polynôme définie sur 


1
donc elle est dérivable sur  et,
pour tout réel x, g¢x) = 6x2 – 6x = 6x(x – 1). 1 x
g¢x) = 0 € x = 0 ou x = 1 ;
g¢x) > 0 € x Œ ]–  ; 0[ » ]1 ; + [ ;
g¢x) < 0 € x Œ ]0 ; 1[.
Il en résulte que g est strictement croissante sur ]–  ; 0]
et aussi sur [1 ; + [. 66 1. t Æ e–0,2t est dérivable sur [0 ; + [ et a pour
dérivée – 0,2 e–0,2t, donc q est dérivable sur [0 ; + [ et
g est strictement décroissante sur [0 ; 1]. q¢t) = 1,2 e–0,2t , comme ex > 0 pour tout réel x, on en
x – 0 1 + déduit que q est strictement croissante sur [0 ; + [,
donc le condensateur se charge.
g¢x) + 0 – 0 +
2. a. lim - 0, 2t = –  et lim e X = 0, donc par compo-
–1 + t Æ X Æ-
g(x) sition lim e -0 ,2t = 0. Il en résulte lim qt  = 6 = Q.
– –2 t Æ t Æ
b. La lecture sur le graphique de Q se fait en observant
b. D’après le tableau de variations, le seul intervalle
que la droite d’équation y = 6 semble être asymptote à
contenant 0 comme valeur de g(x) est [– 2 ; + [, donc la courbe représentative de q en + .
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation 3. q¢0) = 1,2. Une équation de la tangente d à l’origine
g(x) = 0 admet une unique solution dans ]1 ; + [ car à la courbe est donc y = 1,2t.
g(1) 0. L’abscisse t du point d’intersection de d et de l’asymptote
g(1,6) ª – 0,5 et g(1,7) ª 0,15 donc à 10–1 près on peut horizontale d’équation y = 6 est solution de l’équation
prendre a ª 1,7. 1,2t = 6.

Chapitre 6. Limites de fonctions 15


6 1
1,2t = 6 € t = = . b. Pendant une seconde, le condensateur se charge
1, 2 0, 2
de moins de 10–5 C pour la première fois de la 58e à la
4. 6(1 – e–0,2t) = 0,99 · 6 € e–0,2t = 0,01 € t = 10ln(10) ª 23. 59e seconde.
5. a. Avec un tableur le plus petit entier n tel que
c. Pour tout entier naturel n,
q(n + 1) – q(n) < 10–5 est égal à 58.
q(n + 1) – q(n) = 6(1 – e–0,2)e–0,2n.
n q(n) q(n + 1) – q(n) q(n + 1) – q(n) < 10–5 0, 00001
D’où q(n + 1) – q(n) < 10–5 € n > – 5 ln ( );
0 0,0000000 1,0876154815 0 61 - e -0 ,2 
1 1,0876155 0,8904642423 0 0, 00001
2 1,9780797 0,7290504596 0 –5 ln ( ) ª 57,98 donc, pour tout
3 2,7071302 0,5968960319 0 6(1 - e -0 ,2 )
4 3,3040262 0,4886971377 0 entier n tel que n  58, q(n + 1) – q(n) < 10–5,
5 3,7927234 0,4001113756 0 l’algorithme s’arrête donc à n = 58.
6 4,1928347 0,3275834878 0
7 4,5204182 0,2682026757 0
8 4,7886209 0,2195857786 0 67 1. y

9 5,0082067 0,1797816299 0 1
10 5,1879883 0,1471927492 0
11 5,3351810 0,1205112304 0 –1 1 x
12 5,4556923 0,0986662505 0
13 5,5543585 0,0807810935 0
14 5,6351396 0,0661379655 0
15 5,7012776 0,0541491863 0
16 5,7554268 0,0443336041 0
17 5,7997604 0,0362972851 0
18 5,8360577 0,0297177035 0
19 5,8657754 0,0243307978 0
20 5,8901062 0,0199203724 0
21 5,9100265 0,0163094215 0
22 5,9263360 0,0133530250 0
23 5,9396890 0,0109325322 0
24 5,9506215 0,0089508003 0 D’après le graphique, on peut établir les conjectures
25 5,9595723 0,0073282955 0 suivantes :
26 5,9669006 0,0059999009 0 tf est strictement croissante sur ]–  ; 0[ et strictement
27 5,9729005 0,0049123034 0
28 5,9778128 0,0040218538 0 décroissante sur [0 ; + [.
29 5,9818347 0,0032928154 0 t lim f  x  = – 
30 5,9851275 0,0026959292 0 x Æ-
31 5,9878234 0,0022072402 0 t lim f  x  = 0
32 5,9900307 0,0018071354 0 x Æ
33 5,9918378 0,0014795573 0 2. f est dérivable sur  comme produit de deux
34 5,9933173 0,0012113591 0
35 5,9945287 0,0009917769 0 fonctions dérivables x  x + 1 et x  e–x ;
36 5,9955205 0,0008119983 0 f¢x) = e–x – (x + 1) e–x = – xe–x, f¢x) = 0 € x = 0.
37 5,9963325 0,0006648080 0 Pour tout réel x, e–x > 0, donc sur ] –  ; 0[, f¢x) > 0 et sur
38 5,9969973 0,0005442987 0
39 5,9975416 0,0004456341 0 ]0 ; + [, f¢x) < 0.
40 5,9979872 0,0003648543 0 f est donc strictement croissante sur ]–  ; 0] et strictement
41 5,9983521 0,0002987175 0 décroissante sur [0 ; + [, maximum absolu égal à 1 = f(0)
42 5,9986508 0,0002445692 0
43 5,9988954 0,0002002363 0 en 0.
44 5,9990956 0,0001639396 0 lim  x  1  -  et lim e - x = + 
45 5,9992595 0,0001342224 0 x Æ- x Æ-
46 5,9993938 0,0001098920 0 donc lim f  x  = – .
47 5,9995037 0,0000899720 0 x Æ-
48 5,9995936 0,0000736628 0 x 1 x 1
49 5,9996673 0,0000603100 0 f(x) = + , lim = 0 et lim x = 0,
e x e x x Æ e x x Æ e
50 5,9997276 0,0000493777 0
51 5,9997770 0,0000404270 0 donc lim f  x  = 0.
52 5,9998174 0,0000330988 0 x Æ
53 5,9998505 0,0000270990 0
54 5,9998776 0,0000221868 0
68 1. f est dérivable sur ]– 1 ; + [ comme quotient
55 5,9998998 0,0000181650 0 de deux fonctions dérivables x  ex et x  x + 1 avec
56 5,9999180 0,0000148723 0 xe x
x  x + 1 ne s’annulant pas sur ]– 1 ; + [, f¢x) = .
57 5,9999328 0,0000121764 0 ( x  1)2
58 5,9999450 0,0000099692 1 f¢x) = 0 € x = 0.

16
Pour tout réel x > – 1, x + 1 > 0 et ex > 0, b. fk est dérivable sur ]0 ; + [ comme produit de deux
il en résulte f ¢x) < 0 sur ]– 1 ; 0[ et f ¢x) > 0 sur ]0 ; + [. fonctions dérivables sur ]0 ; + [,
kx  1
f est donc strictement décroissante sur ]– 1 ; 0] et stricte- x et x  ex.
ment croissante sur [0 ; + [. x
1 1 kx 2  x - 1 x
lim = +  et lim e x = , donc lim f  x  = + . f¢k(x) = e ; f¢k(x) = 0 € kx2 + x – 1 = 0.
x Æ( - 1) x  1 x Æ-1 e x Æ - 1
x2
ex 1 Le trinôme kx2 + x – 1 a pour discriminant 4k + 1.
f (x) = ¥ . 1
x 1 1 D’où si k < – , f¢k ne s’annule pas ;
x 4
ex 1  x - 22
lim = +  et lim
1
= 0, donc lim f  x  = + . Si k = – , f¢k(x) = – s’annule en 2 ;
x Æ x x Æ x x Æ
4 4x2
1
Si – < k < 0, kx2 + x – 1 = 0 a deux solutions distinctes,
x –1 0 + 4
f ¢x) – 0 + donc f¢k(x) = 0 aussi.
+ + 2. La courbe (1) correspond à k = 0 car d’après 1. pour
f (x) kx  1 x
k < 0, lim e = – .
e x Æ x
La courbe (2) correspond à k = – 0,15 car pour
lim f  x  = +  donc la courbe  admet pour asymptote
x Æ( - 1) 1
– < k < 0, f¢k(x) = 0 a deux solutions et
la droite d’équation x = – 1. 4
ae a ea f–0,15(x) = 0 € x ª 6,7.
2. Ta : y = (x – a) + .
1  a 2 1 a La courbe (3) correspond à k = – 1 car f–1 (1) = 0 et pour
- a2 e a ea 1
O Œ Ta € 0 = + € – a2 + a + 1 = 0 k < – , f¢k ne s’annule pas.
1  a 2 1 a 4
La courbe (4) correspond à k = – 0,24
1- 5 1 5 1
€a= ª – 0,618 ou a = ª 1,411. car pour – < k < 0, f¢k(x) = 0 a deux solutions
2 2 4
1- 5 25
et f–0,24(x) = 0 € x = ª 4,2.
1- 5 e 2 6
Donc en A( ;2¥ )
2 3- 5 70 1. Pour tout réel x, f0(x) = x + 1, f0 est donc une
1 5
fonction affine.
1 5 e 2
et en A¢ ;2¥ ), les tangentes à la courbe 2 tk < 0
2 3 5
lim kx =+  et lim e X = + .
 passent par O. x Æ- X Æ
x = –1 y Donc par composition lim e kx = + ,
x Æ-
lim x  1 = – , il en résulte lim ( x  1)e kx = – .
x Æ- x Æ-
1
Pour tout réel x, fk(x) = (kxekx) + ekx.
k
lim kx = – , lim e X = 0 et lim Xe X = 0
x Æ X Æ- X Æ-

donc par composition lim e kx = 0 et lim kxe kx = 0.


x Æ x Æ
1
Il en résulte lim fk  x  = 0.
x Æ
–1 1 x tk > 0
1
Pour tout réel x, fk(x) = (kxekx) + ekx.
k
lim kx = – , lim e X = 0 et lim Xe X = 0.
x Æ- X Æ- X Æ-
kx  1
69 1. a. lim = k et lim e x = + . Donc par composition lim e kx = 0 et lim kxe kx = 0.
x Æ x x Æ x Æ- x Æ-
kx  1 x Il en résulte lim fk  x  = 0,
Comme k < 0, lim e = – , x Æ-
x Æ x
1 lim kx = +  et lim e X = + .
lim ( kx  1)e x =1 et lim = + , donc x Æ X Æ
x Æ0 x Æ 0 x Donc par composition lim e kx = + ,
kx  1 x x Æ
lim e = + .
x Æ 0 x lim x  1 = + , il en résulte lim  x  1e kx = + .
x Æ x Æ

Chapitre 6. Limites de fonctions 17


3. fk est donc strictement décroissante sur
x –∞ –1 0 +∞ k 1
]–  ; – ] et strictement croissante sur
k
x+1 – 0 + 1 + k 1
[– ; + [ .
k
ex – 1 – e–1 – 1 – 0 + D’où le tableau de variations ci-dessous :

(x + 1)(ex – 1) + 0 – 0 + –
k 1
x –∞ +∞
k
Pour tout réel x, fk+1(x) – fk(x) = (x + 1)ekx (ex – 1). f¢k(x) – 0 +
Pour tout réel x, ekx > 0, donc fk+1(x) – fk(x) est du signe 0 +∞
de (x + 1)(ex – 1). fk(x) 1
Désignons par k+1 et k les courbes représentatives – e - k 1
k
respectives de fk et fk+1.
D’après le tableau de signes de (x + 1)(ex – 1), pour tout 5. D’après les tableaux de variations établis en 4. et
réel k, nous en déduisons que : d’après la position des courbes établie en 3. La courbe
rouge correspond à k = – 1, la courbe violette à k = – 3,
sur ]–  ; – 1[, k+1 est au-dessus de k ;
la courbe bleue à k = 1 et la courbe verte à k = 2.
sur ]– 1 ; 0[, k+1 est en dessous de k ;
sur ]0 ; + [, k+1 est au-dessus de k. 71 « Il suffit ».
Les courbes k+1 et k ont deux points en commun
A(– 1 ; 0) et B(0 ; 1). p
72 Pour tout réel t, – 1  cos(2t + )  1.
4. Pour tout réel k et tout réel x, fk est dérivable sur  3
–t
Comme pour tout réel t, e > 0, on déduit que pour tout
comme produit de deux fonctions dérivables sur  :
p
x  x + 1 et x  ekx, f k¢ (x) = ekx (kx + k + 1). réel t, – e–t  e–t cos(2t + )  e–t et a fortiori pour t  0.
3
Comme pour tout réel k et tout réel x, ekx > 0, f k¢ (x) est p
du signe de kx + k + 1. 2. – e  e cos(2t + )  e–t € f t   e–t, donc
–t –t
3
tk < 0 e  10 suffit pour que – 10–4  f(t)  10–4.
–t –4

k 1
x –∞ – +∞
k 73 Raisonnement faux car e–x n’est pas une constante.
kx + k + 1 + 0 – Pour tout réel x, (x + 1)e–x = xe–x + e–x.
x 1
k 1 lim xe - x = lim x = 0 et lim e - x = lim x = 0.
Il en résulte f k¢ (x) = 0 € x = – x Æ x Æ e x Æ x Æ e
k
k 1 k 1 Donc lim  x  1e - x = 0.
et, sur ]–  ; – [, f k¢ (x) > 0, sur ]– ;+ [, f k¢ (x) < 0. x Æ
k k
k 1
fk est donc strictement croissante sur ]–  ; – ] et
k 1 k 74 1. Il semble que la limite de f en 0 est égale à 0.
strictement décroissante sur [– ; + [.
k 2. a. lim f  x  = –  et lim f  x  = + .
D’où le tableau de variations ci-dessous : x Æ 0- x Æ 0
b. Par exemple min : – 0.1 max : 0.1 pour les abscisses
k 1
x –∞ – +∞ et min : – 0,01 ; max : 0,01 pour les ordonnées.
k
f¢k(x) + 0 –
1
– e - k 1 Faire le point sur le cours
fk(x) k
а 0 75 x a x ; n Π*, x  xn, x  ex, x  ln(x).
tk > 0
76 Non
k 1
x –∞ – +∞
k  0
77  –  ; 0 ×  ; ; .
kx + k + 1 – 0 +  0
k 1 k 1 78 0
Il en résulte f k¢ (x) = 0 € x = – et sur ]–  ; – [,
k k
k 1 79 a. Si lim f  x     alors lim g x     .
f¢k(x) < 0, sur ]– ; + [, f k¢ (x) > 0. x Æ x Æ
k

18
b. Si lim g x   -  alors lim f  x   -  . p p
x Æ x Æ g¢x) > 0 € x Œ È0 ; È et g¢x) < 0 € x Œ ˘ ; 2˘.
ÎÍ 3 ÎÍ ˚˙ 3 ˚˙
80 p
lim f  x   0 = lim h x . g est donc strictement croissante sur ˘ 0 ; ˘ et strictement
x Æ x Æ
p ˙˚ 3 ˙˚
décroissante sur È ; 2˘.
ÍÎ 3 ˙˚
APPROFONDISSEMENT D’où le tableau de variations de g suivant sur [0 ; 2].
95 1. a. f est dérivable sur  comme somme de p
x 0 2
deux fonctions dérivables et f ¢x) = 1 – sin(x). 3
Pour tout réel x, 1 – sin(x)  0. 1
+ 0 – ª - 0, 9
g¢x)
p 2
f¢x) = 0 € x = + 2np, n Œ . Il en résulte que f ¢ est
2 3 -1
donc strictement positive sur  sauf en ces points isolés ª 0,37
p g(x) 2
+ 2np, n Œ  de . f est donc strictement croissante 0 ª – 0,09
2
sur .
D’après le tableau de variations et le théorème des
Pour tout réel x, x – 1  x + cos(x)  x + 1. x
valeurs intermédiaires, l’équation g(x) = 0 = sin(x) – a
Donc lim f  x  = –  et lim f  x  = + . 2
x Æ- x Æ
donc deux solutions dans [0 ; 2] : 0 et une solution a
b. f est dérivable et strictement croissante sur  avec p
dans ] ; 2[. Comme g est impaire sur [– 2 ; 2], l’équation
lim f  x  = –  et lim f  x  = + , 0 étant dans ]–  ; + [ 3
x Æ- x Æ x
ensemble des valeurs prises par f et comme f est sin(x) – = 0 a donc aussi pour solution – a.
2
strictement croissante sur , par le théorème des x
valeurs intermédiaires il existe un unique réel a tel que Toutes les solutions de l’équation sin(x) – = 0 dans 
2
f(a) = 0. Par approximations successives, on obtient étant dans [– 2 ; 2], il en résulte que l’équation (E) a
a ª – 0,739 à 10–3 près. exactement trois solutions dans  : – a ; 0 ; a,
Remarque g(1,895) > 0 et g(1,896) < 0.
x + cos(x) = 0 € x = – cos(x) comme pour tout réel x, Pour a, la plus grande solution, on peut donc prendre
– 1  – cos(x)  1. Il en résulte que les solutions de par exemple, comme valeur approchée à 10–3 près 1,895.
l’équation x + cos(x) = 0 sur  si elles existent sont dans
[– 1 ; 1]. 96 1. a. y

f¢x) = 1 – sin(x) et 1 – sin(x) > 0 sur [– 1 ; 1] car


p p
[– 1 ; 1] Ã ]– ; [, donc f est strictement croissante sur
2 2
[– 1 ; 1].
f(– 1) = – 1 + cos(– 1) = – 1 + cos(1) et – 1 + cos(1) < 0.
f(1) = 1 + cos(1) et 1 + cos(1) > 0.
Par le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 0 admet donc une solution unique a dans [– 1 ; 1]
1
et donc sur . a ª – 0,739 à 10–3 près. y=x
x x
2. a. sin(x) – = 0 € sin(x) = .
2 2 –1 1 x
Comme – 1  sin(x)  1, il est donc nécessaire pour que
x
x soit solution que – 1   1, c’est-à-dire – 2  x  2.
2 Graphiquement, on constate que la courbe d’équation
x
b. Pour tout réel x, posons g(x) = sin(x) – . y = ex est au-dessus de la droite d’équation y = x, d’où ex > x.
2
g est dérivable sur  comme somme de deux fonctions x2
b. Pour tout réel x, posons f (x) = ex – .
x 1 2
dérivables sur , x  sin(x) et x  – . g¢x) = cos(x) – . f est dérivable sur  comme somme de deux fonctions
2 2
x2
Par a. toutes les solutions de (E) sur  sont situées dans dérivables sur , x  ex et x  – .
2
[– 2 ; 2]. On étudiera donc g sur [– 2 ; 2] et g étant impaire
f¢x) = ex – x, donc par a., pour tout réel x, f¢x) > 0. Il en
sur [– 2 ; 2] on réduira l’étude de g à [0 ; 2].
p résulte que f est strictement croissante sur [0 ; + [ d’où,
Sur [0 ; 2], g¢x) = 0 € x = . pour tout réel x  0, f(x)  f(0).
3

Chapitre 6. Limites de fonctions 19


Comme f (0) = 1, on en déduit que, pour tout réel x  0, -1
x2 x2 Il en résulte lim = 0.
ex –  0 soit ex  . x Æ x  1 x2  2x  2
2 2
2. a. Pour tout réel x et pour tout entier p  2, Soit lim x  1 - x 2  2x  2 = 0.
x Æ
x p-1 x p-1
g’p(x) = ex – p = ex – = gp–1(x). 1
p!  p - 1! b. Pour tout x < 0, x 2  1 = – x 1  d’où
x2
b. Par récurrence
Initialisation : pour tout réel x  0, par 1.a. x2  1 - x
=

- x 1 1  1
x2
 1
= – 1 – 1 2 .
ex  x d’où g1(x)  0. x x x
Hérédité : pour tout entier p dans * si pour tout x  0, 1 1
lim = 0 donc lim - 1 - 1  2 = – 2.
gp(x)  0 alors comme par a. g’p+1 = gp, x Æ- x 2 x Æ- x
gp+1 est croissante sur [0 ; + [, il en résulte que pour x2  1 - x
Soit lim = – 2.
tout x  0, gp+1(x)  gp+1(0) avec gp+1(0) = 1, donc pour x Æ- x
tout x  0, gp+1(x)  0. Ê 1 ˆ
x Á 1 - 2˜
Conclusion : pour tout p dans * et pour tout réel x2  1 - 2x Ë x2 ¯
c. Pour x > 0, 
x  0, gp(x)  0. x2 x2
3. a. Pour tout réel x > 0,
x n 1
=
1
x  1
1 2 - 2 .
x

x ex -
e x  n  1! gn 1 x  1 1
– = = . lim = 0. Donc lim 1  2 - 2 = – 1.
x n  n  1! xn xn x Æ x2 x Æ x
Par 2. gn+1(x)  0 pour x  0, comme xn > 0 il en résulte
gn 1 x  ex
 0, d’où n 
x
.
Comme lim
x Æ
1
x
= 0, il en résulte lim
1
x Æ x
 1
1
x2

- 2 = 0.
x n x  n  1!
x2  1 - 2x
x Soit lim = 0.
b. Pour tout entier n dans *, lim = +  donc x Æ x2
x Æ  n  1!
x
e
par comparaison lim n = + .
x Æ  x
d. Pour x < 0,
x2  1 - 2x
=

- x 1 1  2
x2

xn 1 ex x2 x 2
Pour tout x > 0, xn e–x = x = x , comme lim n = + ,

1
e e
xn
x Æ x
=-
1
x 
x
1
1 2  2 . 
il en résulte lim x = 0, soit lim x n e - x = 0. x2  1 - 2x
x Æ e x Æ Donc lim = 0.
x Æ- x2
xn

97 1. Pour tout n dans , f (n) = sin(2np) = 0. 99 1. Pour tout réel x, posons f (x) = 2x3 + 3x2.
Donc la suite f  nnŒ a pour limite 0. f étant une fonction polynôme est dérivable sur  et
f¢x) = 6x2 + 6x = 6x(x + 1).
2. Pour tout entier naturel n, f
n
4= 0 pour n pair, f¢x) = 0 € x = 0 ou x = – 1.
f
n
4
= – 1 ou f 
n
4
= 1 pour n impair. Pour tout x dans ]–  ; – 1[, f¢x) > 0.
Pour tout x dans ]– 1; 0[, f¢x) < 0.
Donc la suite f   
n
4 nŒ
n’a pas de limite, il en résulte que Pour tout x dans ]0 ;+ [, f¢x) > 0.
Il en résulte que f est strictement croissante sur
f n’a pas de limite en + .
]–  ; – 1], strictement décroissante sur [– 1 ; 0]
et strictement croissante sur [– 1 ; + [.
98 a. Pour tout x > 0, x + 1 – x 2  2 x  2
lim f  x  = lim 2 x 3 = –  et
 x  1 - x 2  2 x  2  x  1  x 2  2 x  2  x Æ- x Æ-
=
x  1 x2  2x  2 lim f  x  = lim 2 x 3 = – .
x Æ- x Æ-
 x  12 - x 2 - 2 x - 2 -1
= = . D’où le tableau de variations de f ci-dessous :
2
x  1 x  2x  2 x  1 x2  2x  2
lim x 2  2 x  2 = +  et lim X = + . x – –1 1 +
x Æ X Æ
f¢x) + 0 – 0 +
Donc par composition lim x 2  2 x  2 = + , puis 1 +
x Æ
f(x)
lim x  1  x 2  2 x  2 = + . – 0
x Æ 

20
Pour tout entier naturel n, n  2 et pour tout réel x, 1 - x
1

2x3 + 3x2 – n = 0 € 2x3 + 3x2 = n € f (x) = n. sur  et g¢x) = – e 4 , comme pour tout réel X, eX > 0,
4
Comme n  2, n n’est ni dans ]–  ; 1], ni dans [0 ; 1], il en résulte g¢x) < 0 sur  et donc g est strictement
d’après le tableau de variations et le théorème des décroissante sur .
valeurs intermédiaires l’équation f (x) = n n’a donc de 1
1
- x
lim - x = +  et lim e X = + , donc lim e 4 = + 
solution ni dans ]–  ; – 1] ni dans [– 1 ; 0]. x Æ- 4 X Æ x Æ-
En revanche, n est dans [0 ; + [, ensemble des valeurs 1
1 - x
prises par f lorsque x décrit [0 ; + [, d’après le théorème lim - x = –  et lim e X = 0, donc lim e 4 = 0.
x Æ 4 X Æ- x Æ
des valeurs intermédiaires comme f est strictement
2. La courbe de h représente un phénomène d’oscillation,
croissante sur [0 ; + [ l’équation f (x) = n admet une
dû à la fonction cosinus, amorti par la fonction g.
solution unique xn dans [0 ; + [. p
h s’annule sur [0 ; + [ en tout point  np, n Œ .
2. y 2
n
4 Ê– 1 ˆ
Pour tout n dans , h(np) = Á p ˜ .
Ë e4 ¯
3
n
ÊÊ ˆ ˆ
1 1
De plus 0 p < 1 donc la suite ÁÁ- p ˜ ˜ a pour
2 ÁÁ ˜¯ ˜¯
e4 Ë Ë e 4 n Œ
1 limite 0.

102 1. La suite semble être croissante et converger


x vers 0.
2. a. Toute suite croissante et majorée converge, donc
A2, A3, A4 sont les points d’intersections respectifs des (un) converge.
droites d2 : y = 2, d3 : y = 3 et d4 : y = 4 avec la courbe b. y

d’équation y = 2x3 + 3x2.


x2, x3, x4 sont les abscisses respectives de A2, A3, A4.
3. Pour tout entier naturel n, n  2,
f(xn+1) = n + 1 et f (xn) = n. Par 1. on sait que xn  0 et
que f est strictement croissante sur [0 ; + [ donc,
comme n + 1 > n, on en déduit xn+1 > xn.
La suite  x n n2 est donc croissante et même strictement
croissante.
4. Pour tout réel a, a > 0 et pour tout entier naturel n, –1 1 x
n  2 et n  f (a), f étant croissante sur [0 ; + [, comme
f(xn) = n on en déduit xn  a. La suite  x n n2 n’est donc
pas majorée. Toute suite convergente étant bornée, elle La droite d’équation y = x + 1 est tangente à la courbe 
ne peut donc pas converger. représentative de x  ex au point A de coordonnées
5. Par 3. la suite  x n n2 est croissante et par 4. on sait (0 ; 1) et  est située au-dessus de sa tangente en A,
qu’elle n’est pas majorée, elle diverge donc vers + . donc pour tout réel x
ex  x + 1 et ex = x + 1 € x = 0.
100 f (g(x)) = (sin(x) + cos(x))2 + p = sin(2x) + p +1. c. Par a. la suite (un) converge. Sa limite l est une solution
Donc x  f (g(x)) a pour dérivée x  2cos(2x) et le de l’équation ex = x + 1 qui a pour seule solution 0. Donc
nombre dérivé en 0 est donc égal à 2. l = 0.
g(f (x)) = sin(x2 + p) + cos(x2 + p)
donc x  (g(f (x)) a pour dérivée 103 1. Pour tout entier k, k > 1, on peut remarquer
1
x  2x cos(x2 + p) – 2xsin(x2 + p) et le nombre dérivé en que fk(0) = 0 et fk(1) = . Donc les points O(0 ; 0) et
2
0 est donc égal à 0. 1
A(1 ; ) sont communs à toutes les courbes k.
2
x
101 1. g est la composée de x  – suivie de x  ex, Ce sont les deux seuls points car
4
xk
deux fonctions dérivables sur , donc g est dérivable fk+1(x) = fk(x) € (x – 1) = 0 € x = 0 ou x = 1.
x2  1

Chapitre 6. Limites de fonctions 21


2. a. Pour tout réel x, x > 0 ; 4. a. PM = yM - yP comme  est au-dessus de la
x x 1 droite d. yM – yP > 0, donc
f1(x) = = =
x2  1 1 1 1
x 1 2 1 2 PM = yM - yP = yM – yP = f(x) – (x – 1) = .
x x x
1 1 b. Pour de grandes valeurs de x, PM prend des valeurs
lim = 0 donc lim = 1, d’où lim f1 x  = 1.
x Æ x 2 x Æ 1 x Æ proches de 0.
1 2 1
x c. Pour avoir PM < 0,001, il suffit que 0 < < 0,001, soit
1 x
b. Pour k  2 et pour x > 0, fk(x) = xk-1 x > 1000.
1 1
1 2 d. lim PM = lim = 0. La courbe  et la droite d
x x Æ x Æ x
k – 1  1 donc lim x k -1 = + ,
x Æ deviennent aussi proches l’une de l’autre qu’on le veut
1 dès que x est assez grand.
comme lim = 1, il en résulte lim fk  x  = + .
x Æ 1 x Æ
1 2 4e x
x 105 1. lim e x = 0 donc lim =0;
fk 1 x  x Æ- x Æ- e x  3
3. Pour tout réel x > 0, = x, lim x  2 = – , il en résulte lim f  x  = – .
fk  x  x Æ- x Æ-
f x 4e x
donc lim k 1 = + . 2. f(x) – (x + 2) = – x ,
x Æ fk  x  e 3
4. 1 est la courbe verte car lim f1 x  = 1. 4e x
x Æ
on a vu en 1. que lim x =0;
x Æ- e  3
3 est la courbe rouge et 2 la courbe bleue car 4e x
donc lim f  x  -  x  2 = 0 et f  x  -  x  2 = x .
f x x Æ- e 3
lim 3 = + . 4e x
x Æ f2  x  < 0,001 € 3,999ex < 0,003
ex  3
1
€ ex < c’est-à-dire x < – ln(1333).
104 1. a. b. y 1 333
– ln(1333) ª – 7,2.
Donc si a < – 7,2,
pour x < a, f  x  -  x  2 < 0,001.
3. a. y

1 x
1 x

2. f est dérivable sur ]0 ; + [ comme somme de deux


1
fonctions dérivables sur ]0 ; + [ : x  x – 1, x  .
2
x -1 x
f¢x) = . - 4e x 4e x
x2 b. PM = f  x  -  x  2 = x
= x car pour tout
e 3 e 3
Donc f ¢1) = 0, f ¢x) < 0 sur ]0 ; 1[ et f ¢x) > 0 sur ]1 ; + [. réel x, ex > 0.
f est donc strictement décroissante sur ]0 ; 1] et 4e x
c. On a vu en 1. lim = 0 ; donc lim PM = 0.
strictement croissante sur [1 ; + [. x Æ- e x3 x Æ-
1
lim = +  et lim x - 1 = – 1 donc lim f  x  = + , la La courbe  et la droite d deviennent aussi proches
x Æ 0 x x Æ0 x Æ 0 l’une de l’autre qu’on le veut dès que x est suffisamment
courbe  a donc l’axe des ordonnées pour asymptote. voisin de – .
1
lim x - 1 = +  et lim = 0, donc lim f  x  = + .
x Æ x Æ x x Æ 106 1. lim f  x  = 0 et lim f  x  = 0.
x Æ- x Æ
1
3. Pour tout x > 0, f (x) – (x– 1) = donc f (x) – (x – 1) > 0 2. Pour tout réel x différent de 2 et de 0,
x
1 1 1
sur ]0 ; + [, la courbe  est donc au-dessus de la droite d. f(x) – = , sur ]–  ; 0[ et sur ]0 ; 2[, < 0.
2x x - 2 x-2

22
La courbe  est donc en dessous de la courbe d’équation L’ordonnée de A semble être constante et voisine de 0,3
1 à 10–1 près.
y= sur chacun des intervalles ]–  ; 0[ et ]0 ; 2[.
2x b. pt) = – ab2exp(– bt) · exp(–aexp(– bt)) +
1
Sur ]2 ;  [, > 0 , la courbe  est donc au-dessus abexp(–bt)(abexp(– bt)exp(– aexp(– bt))
x-2 2
1 = ab exp(– bt)exp(– aexp(– bt))(– 1 + aexp(– bt)).
de la courbe d’équation y = sur ]2 ;  [.
2x Comme ab2exp(– bt)exp(– aexp(– bt)) > 0 car pour tout
1 1 réel X eX > 0 et ab > 0, pt) est du signe de ae–bt – 1.
3. PM = f  x  - = ;
2x x-2 c.
1 1
lim = 0 = lim , ln a 
x Æ- x - 2 x Æ x - 2 t 0 t0 = +
b
donc lim PM = 0 = lim PM.
x Æ- x Æ + 0 –
pt)
Les deux courbes sont aussi proches l’une de l’autre
ln a 
que l’on veut dès que x est suffisamment voisin de – , d. p(t0) = exp(– aexp(– b · )
ou de + . b
1 1
= exp(– aexp(ln( )) = ª 0, 37.
a e
107 Voir fichier sur le site Math’x.
Pour déterminer sur la courbe le moment où la croissance
1. Sur GeoGebra créer le curseur a avec min:1 et max:20
ralentit, on détermine le point d’intersection A de la
et en l’incrémentant de 1. Créer le curseur b avec min:0 1
courbe et de la droite d’équation y = , puis on lit
et max:20 en l’incrémentant de 1. e
l’abscisse de A.
2. On conjecture lim pt  = 1.
t Æ
x-a
lim - bt = –  car b > 0 et lim e X = 0. 108 lim - = +  et lim e X = + .
t Æ X Æ- x Æ- b X Æ

Donc par composition lim e - bt = 0,


t Æ
Donc par composition lim exp -
x Æ-
x-a
b

= + , 
il en résulte lim ae - bt = 0, comme lim e X = 1,
t Æ X Æ0
- bt
puis lim - exp -
x Æ-
x-a
b
 
= – , comme lim e X = 0
X Æ-
on en déduit par composition lim e ae = 1.
t Æ

3. a. p est dérivable sur [0 ; + [, car p est la composée


par composition lim exp - exp -
x Æ-
x-a
b
 = 0. 
x-a
de t  ae–bt dérivable sur [0 ; + [ et à valeurs dans , lim - = –  et lim e X = 0
suivie de X  eX dérivable sur .
x Æ b X Æ-

Pour tout réel t dans [0 ; + [,


- bt - bt
p¢t) = (– a)(– be–bt) e - ae = ab e–bt e - ae ,
donc par composition lim - exp -
x Æ
x-a
b
= 0,  
X –bt
pour tout réel X, e > 0, donc e > 0 et e - ae > 0 ,
- bt comme lim eX = 1 par composition
X Æ0
il résulte que p¢t) a le même signe que ab et donc
p¢t) > 0 sur [0 ; + [, p est donc strictement croissante x Æ
 
lim exp - exp -
x-a
b
= 1. 
sur [0 ; + [.
b. 109 1. P
t 0 +
p¢t) + A¢ G

1 B¢ C¢
p(t) Q
e–a
4. Observation du comportement de la courbe donnée A
par l’énoncé de cette question 4.
5. a.
B C
a 6 2 2 3
b 1 1 2 3 2. C(3 ; 4 ; 0), C¢(3 ; 4 ; 4), Q(3 ; 4 ; 3).

xA 1,8 0,6 0,3 0,35 3. a. PB = z 2  9 .


yA 0,37 0,33 0,33 0,35 PQ = 32  4 2   z - 32 = 25   z - 32 .

Chapitre 6. Limites de fonctions 23


b. En appliquant la formule d’Al-Kashi dans le triangle c. La limite de l’angle a lorsque z tend vers +  est
PBQ : PQ2 = BP2 + BQ2 – 2BP ¥ BQ cos(fPBQ). Soit égale à l’angle mmOM.
25 + (z – 3)2 = (z2 + 9) + 25 – 2 z 2  9 · 25 · cos(fPBQ). p
d. Une mesure de mmOM dans È0 ; ˘ est q, q ª 0,9 rad à
3z ÎÍ 2 ˚˙
D’où cos(fPBQ) = cos(a) = . Comme z > 0, 10–1 près (ou 53,1° à 10–1 près).
5 z2  9
e. B¢Q = 17, BB¢ = 4 et BQ = 5.
3z 3z 3
= = = cos(a). En appliquant la formule d’Al-Kashi dans le triangle
2
5 z 9 9 9
5z 1  2 5 1  2 B¢BQ, B¢Q2 = BQ2 + BB¢2 – 2BQ ¥ BB¢cos(jB¢BQ).
z z
C’est-à-dire 17 = 41 – 40 cos(jB¢BQ).
9 1 24 3
4. z > 0, 1  > 1, donc 0 < <1 Soit cos(jB¢BQ) = = .
z2 9 40 5
1 D’où jB¢BQ = q.
z2
3 3 3 Lorsque z tend vers +  la demi-droite [BP) tend vers la
puis 0 < < . Il en résulte 0 < cos(a ) < .
9 5 5 demi-droite [BB¢) et donc l’angle fPBQ tend vers l’angle
5 1 2
z jB¢BQ.
1 9
5. lim 2 = 0 donc lim 1  2 = 1 et
z Æ z z Æ z PROBLÈMES
3
lim cosa = .
zÆ 5
110 1. f(0) = 220.
t
6. a. La fonction cosinus est continue et strictement 2. texp(– ) est de la forme eu avec u fonction dérivable
2
p
décroissante sur È0 ; ˘ avec cos(0) = 1 et cos
ÎÍ 2 ˚˙ 
p
2
= 0.
t
sur un intervalle I de , ici u : t  – et I = [0 ; + [.
2
-
t
p Pour tout réel t dans [0 ; + [, f¢t) = – 100e 2 .
x 0
2 Comme pour tout réel x, ex > 0, f¢t) < 0 sur [0 ; + .
1 F est donc strictement décroissante sur [0 ; + [.
cos(x) t
0 lim - = –  et lim e X = 0 donc par composition
t Æ 2 X Æ-
t
3 -
appartient à l’intervalle [0 ; 1] qui est l’ensemble des lim e 2 = 0. Il en résulte lim f t  = 20.
5 t Æ t Æ
p
valeurs prises pas la fonction cosinus sur È0 ; ˘. Donc 3. a. dn représente la différence de température entre
ÎÍ 2 ˚˙
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe l’heure n et l’heure (n + 1).
p 3 b. d0 = f(0) – f(1) ª 78,7 à 10–1 près
au moins un réel q dans [0 ; È0 ; ˘ tel que cos(q) = .
ÎÍ 2 ˚˙ 5 d1 = f(1) – f(2) ª 47,7 à 10–1 près
Comme la fonction cosinus est strictement décroissante
p c. lim f t  = 20 donc lim f  n = 20 et
sur È0 ; ˘, ce réel q est unique. t Æ n Æ
ÍÎ 2 ˙˚
3 lim f  n  1 = 20, il en résulte lim dn = 0.
b. Soit m( ; 0) et M le point du cercle trigonométrique n Æ n Æ
5 Ê -
n
ˆ
d’ordonnée positive tel que m soit le projeté orthogonal 4. a. dn = f(n) – f(n + 1) = 200e 2 
Á 20˜
de M sur l’axe des abscisses. M est l’image de q sur le Ë ¯
cercle trigonométrique. Ê -
n 1
ˆ -
n
-
1
– Á200e 2  20˜ = 200e 2 1 - e 2 .  
y Ë ¯
b. Pour tout entier naturel n,
-
n
 -
1
 
200e 2 1 - e 2 = 200 1 - e 2  e 2 n .
-
1
 -
1

(dn) est donc une suite géométrique de premier terme



d0 = 200 1 - e
1
-
1
2 , avec 2001 - e  ª 78,7 à 10
-
1
2 –1 près et

q
- 1
de raison e 2 .=
x e
Pour tout entier naturel n,
1
dn+1 – dn = d0qn+1 – d0qn = d0qn (q – 1) avec q = .
1 e
d0 > 0 et 0 < < 1 donc dn+1 – dn < 0.
e
Il en résulte que la suite (dn) est décroissante.

24
5. a. Par exemple sur tableur on trouve d13 ª 0,12 et La suite étant croissante tous les termes de la suite sont
d14 ª 0, 07. supérieurs ou égaux à u0. Donc l  u0, comme u0 = 1,
Donc comme (dn) est décroissante, n0 = 14. l = 0 est exclu donc l = 10.
b. Voir fichier sur le site Math’x. x
Ê 0,1ˆ B. 1. t  exp(– ) est de la forme eu avec u fonction
c. dn < 0,1 € d0qn < 0,1 € nln(q) < lnÁ ˜ . 2 x
Ë d0 ¯ dérivable sur un intervalle I de , ici u : t  – et
2
1 1 Ê 0,1ˆ I = [0 ; + [.
q= donc ln(q) = – < 0 d’où n > – 2 lnÁ ˜ . x
e 2 Ë d0 ¯ -
Donc x  9e 2 + 1 est dérivable sur [0 ; + [, et comme
Ê 0,1ˆ x x
–2 lnÁ ˜ ª 13,3, donc comme n est entier la plus petite - -
Ë d0 ¯ pour tout réel x, e 2 > 0 , 9 e 2 + 1 0 sur [0 ; + [,
valeur n0 telle que pour n  n0 l’abaissement de la on en déduit que g est dérivable sur [0 ; + [ et
température soit inférieur à 0,1 °C est égale à 14. 1
- x
e 2
x2 g¢x) = 45 1
.
111 A. 1. a. f (x) = – + 2x, f est dérivable sur [0 ; 20] - x
10 9 e 2  12
x
et f ¢x) = – + 2. f ¢x) = 0 € x = 10 Donc pour tout x  0, g¢x) > 0. Il en résulte que g est
5
0  x < 10, f ¢x) > 0 ; 10 < x  20, f ¢x) < 0. strictement croissante sur [0 ; + [.
Donc f est strictement croissante sur [0 ; 10] et décroissante 1
2. lim - x = –  et lim e X = 0, donc par composition
sur [10 ; 20]. x Æ 2 X Æ-
1
x 0 10 20 - x
lim e 2 = 0, il en résulte lim g x  = 10.
x Æ x Æ
f ¢x) 2 + 0 – –2
10 Avec le temps, le nombre de foyers possédant un téléviseur
f(x) à écran plat tend à se rapprocher de 10 millions et à se
0 0 stabiliser.
b. D’après le tableau de variations de f sur [0 ; 20], f
admet un maximum absolu sur [0 ; 20] égal à 10 et un 112 1. y

minimum absolu égal à 0 donc pour tout x Œ [0 ; 20],


0  f (x)  10.
2. a. y
10
1

1 x

1
10 20 x

b. On peut conjecturer que la suite est croissante et 2. À partir du graphique, il semble que :
majorée par 10. a. la fonction est strictement croissante sur  ;
3. Initialisation : u0 = 1 et u1 = 1,9 donc 0  u0  u1  10. b. l’équation f(x) = 0 admet sur  une solution unique
Hérédité : pour tout n dans , si 0  un  un+1  10. égale à 0.
Alors f(0)  f (un)  f (un+1)  f (10). 3. a. En posant X = ex,
Comme f(0) = 0, f (10) = 10, f (un) = un+1, e2 x - 2,1e x  1,1 = X2 – 2,1X + 1,1 ;
f (un+1) = un+2 on en déduit 0  un+1  un+2  10. X2 – 2,1X + 1,1 = 0 € X = 1 ou X = 1,1.
Conclusion : pour tout n dans , 0  un  un+1  10. Il en résulte X2 – 2,1 X + 1,1 = (X – 1)(X – 1,1).
4. La suite (un) est croissante et majorée, elle est donc D’où, pour tout réel x,
convergente. Sa limite l est une solution de l’équation e2 x - 2,1e x  1,1 = (ex – 1) (ex – 1,1).
f (x) = x sur [0 ; 10]. x 0 ln(1,1)
x2 1
f(x) = x € – + x = 0 € x 10 - x  = 0. e2 x - 2,1e x  1,1 + 0 …–… 0 +
10 10
Donc f (x) = x € x = 0 ou x = 10. e2 x - 2,1e x  1,1 > 0 € x < 0 ou x > ln(1,1).

Chapitre 6. Limites de fonctions 25


b. f est dérivable sur  comme somme de fonctions B. 1. Dt : y = tx d’où P(1 ; t).
1 1 1
dérivables : x  e2x, x  – 2,1ex et x  1,1x + 1,6. 2.  : (x – )2 + y2 = .
2 2 4
f ¢x) = e2 x - 2,1e x  1,1. y  tx
Ô
lim e2 x = 0 = lim e x = 0 et lim 1,1x  1, 6 = – . M(x ; y) Œ  « Dt € Ì 12 2 2 1
x Æ- x Æ- x Æ- ÔÓ x - 2   t x  4
D’où lim f  x  = – . t2
x Æ- ÔÔx  t 2  1
€Ì
1 2x
2
1 2 ,1
e – 2,1ex = e2x – x .
2 e   Ôy  t
ÔÓ
3

t2  1
x Æ e
1
lim x  0 d’où lim
x Æ 2

1 2 ,1 1
- x  .
e 2  3. (x ; y) coordonnées de M point d’intersection de Dt
et de  donc
e2x = (ex)2 donc lim e2 x = + . t2 t4 t6 t6
x Æ x(x2 + y2) – y2 = 2 ( 2 2
+ 2 2
)– 2
t  1 t  1 t  1 t  12
Il en résulte lim f  x  = + . t 2 t 4 t 2  1 t6
x Æ = 2 ( )– 2
t  1 t 2  12 t  12
De ces résultats et de 3.a., on en déduit le tableau de
variations de f ci-dessous : t6 t6
= 2 2
– 2 = 0.
t  1 t  12
x – 0 ln(1,1) + 4. a. x(x2 + y2) – y2 = 0 € x3 + y2(x – 1) = 0.
f ¢x) + 0 – 0 + Comme pour tout réel y, 1 · (1 + y2) – y2 = 1, pour tout
0 + réel y les couples (1 ; y) ne sont pas solution de l’équation
f(x)
– ª – 0,00016 x(x2 + y2) – y2 = 0.
Remarque
c. Par le tableau de variations et le théorème des valeurs Cela signifie que la droite d : x = 1 et l’ensemble  n’ont
intermédiaires, on en déduit que l’équation f (x) = 0 a pas de point commun.
deux solutions, l’une égale à 0 l’autre dans ]ln(1,1) ; + [ Il en résulte que pour tout point M(x ; y) de , x 1, d’où
et égale à 0,14131 à 10–5 près. x3 x3
x3 + y2(x – 1) = 0 € y2 = – = .
Remarque x - 1 1- x
Les conjectures faites en 2.a. à partir du graphique sont Remarque
donc fausses. x3 x ¥ x2
Comme y2  0 et = on en déduit que
4. – 0,0002  y  0,0002. 1- x 1- x
x
 0 c’est-à-dire 0  x < 1.
113 A. 1. et 2. Voir fichier sur le site Math’x. 1- x
x3 x3 x3
Avec GeoGebra on obtient la figure ci-dessous : Donc y2 = €y= ou y = – .
1- x 1- x 1- x
 est donc la réunion de la courbe 1 d’équation
x3
y= = f(x) et de la courbe 2 d’équation
1- x
x3
y= – = – f(x) qui est donc la symétrique de 1
1- x
par rapport à l’axe des abscisses.
b. y
1

1 x

26
5. a. g est une fonction paire donc on peut réduire son c. Avec GeoGebra, on obtient la configuration suivante :
étude à [0 ; + [.
g est dérivable sur  car g est une fonction rationnelle
dont le polynôme au dénominateur t2 + 1 ne s’annule
pas sur .
2t
g¢t) = donc g¢t) = 0 € t = 0 et pour t > 0,
1  t 2 2
g¢t) > 0, donc g est strictement croissante sur [0 ; + [.
t2
lim gt  = lim 2 = 1. g étant paire, on en déduit le
t Æ t Æ t
tableau de variations ci-dessous :

t –∞ 0 +∞
g¢t) – 0 + R a pour coordonnées (0 ; 2), la droite (AR) coupe la
cissoïde en M, la droite (OM) coupe d : x = 1 en P (1 ; 3 2 )
1 1
et 3 2 ª 1,126.
g(t)
0 114 En rapprochant les limites en +  ou en – , et en
ax  b
(– 3)+ ou (– 3)– de x  avec les asymptotes d’équa-
b. Il en résulte d’après le tableau de variations que, xc
lorsque t décrit , g(t) décrit [0 ; 1[. tions y = – 2 et x = – 3.
t3 On peut supposer a = – 2 et c = 3 puis déterminer b pour
c. h : t  . que le point de coordonnées (1 ; – 1) soit sur la courbe.
1 t 2
t3 Il nous suffit alors de vérifier que pour la courbe
lim ht  = lim 2 = lim t = + . -2x - 2
t Æ t Æ t t Æ d’équation y = :
x3
De même lim ht  = – . - 2x - 2 - 2x
t Æ- t lim = lim = – 2 de même en + , donc
x Æ x  3 x Æ x
t 2 t 2  3 la courbe a bien pour asymptote la droite d’équation
Pour tout réel t, h¢t) = .
t 2  12 y = – 2.
h¢t) = 0 € t = 0 donc pour t 0, h¢t) > 0, h est donc 1
t lim - 2 x - 2 = – 8 , lim = –  et
strictement croissante sur . x Æ- 3 x Æ ( - 3 )- x  3
D’où le tableau de variations ci-dessous : 1 - 2x - 2
lim = +  donc lim = +  et
x Æ ( - 3 ) x  3 x Æ ( - 3 )- x  3
t –∞ 0 +∞ - 2x - 2
– 0 + lim = – , la courbe a donc pour asymptote
h¢t) x Æ ( - 3 ) x  3
+∞ la droite d’équation x = – 3.
h(t) 0 - 2 ¥ 1- 2
t = – 1 donc la courbe passe par le point de
–∞ 1 3
coordonnées (1 ; – 1).
Donc d’après le tableau de variations de h, h(t) décrit 
lorsque t décrit . 115 a 0 car sinon la courbe serait la droite d’équation
Comme pour tout réel t, g(t) et h(t) sont respectivement y = 0.
l’abscisse et l’ordonnée de tout point M de G, G est Posons, pour tout réel x, f(x) = a(1 – ebx), f est dérivable
l’ensemble des points de  dont les abscisses décrivent sur  et f¢x) = – abebx.
[0 ; 1[ et les ordonnées décrivent , or par 4.a. tout La droite (OA) est la droite d’équation y = x, donc f¢0) = 1.
point M de  a son abscisse qui décrit [0 ; 1[ et son f ¢0) = 1 € ab = – 1.
ordonnée qui décrit , donc  = G. Il en résulte f(x) = a 1- e  x
-
a ,
x
6. a. Pour x = 0, y = t3, donc R(0 ; t3). -
si a < 0, lim e a = +  puis lim f(x) = – .
b. Soit R(0 ; 2), la droite (AR) coupe la cissoïde en x Æ x Æ

Ê t2
MÁ ;
2
Ë1 t 2 1  t 2 
avec t tel que t3 = 2 ; la droite (OM) = Dt ,
Or lim f(x) = 4, donc comme a 0, a > 0.
x Æ
x
coupe la droite d : x = 1 en P(1 ; t). Comme t3 = 2, t = 3 2 -
Avec a > 0, lim e a = 0, puis lim f(x) = a.
est l’ordonnée du point P. x Æ x Æ

Chapitre 6. Limites de fonctions 27


1 Les solutions de l’équation
Donc a = 4 et b = – . 1 3 17
4 x – 7x2 – x + 15 = 0 sont les racines du polynôme
-
On vérifie que la courbe d’équation y = 4 1 - e 4
x
  2
1 3 17
2
correspond bien à la courbe du graphique. 2
x – 7x – x + 15, qui est de degré 3 et a donc au plus
2 2
3 racines. Il en résulte que les courbes n’ont pas d’autres
116 Avec GeoGebra en traçant les courbes d’équations
1 9 points communs que les trois points A, B et C.
respectives y = x3 – 4x2 – 4x + 5 et y = 3x2 + x – 10 Autre méthode
2 2
avec – 15  x  20 et – 100  y  800, en utilisant L’abscisse x de tout point commun aux deux courbes est
1 17
« point commun à deux objets » et en cliquant sur cha- solution dans  de l’équation x3 – 7x2 – x + 15 = 0. En
2 2
cune des deux courbes trois points en commun avec étudiant les variations de la fonction f définie sur  par
leurs coordonnées s’affichent : A (– 2 ; – 7), B (1 ; – 2,5) et 1 17
f(x) = x3 – 7x2 – x + 15 et ses limites en –  et en + .
C (15 ; 732,5). 2 2
On obtient le tableau de variations suivant :

x 14 - 247 14  247
– +
3 3
f¢x) + 0 – 0 +
ª 17,5 +
f(x)
– ª – 270

Donc d’après le tableau de variations et le théorème


des valeurs intermédiaires l’équation f(x) = 0 admet
˘ 14 - 247 È
3 solutions respectivement dans ˙ -  ; Í ;
˚ 3 Î
˘ 14 - 247 14  247 È ˘ 14  247 È
˙ ; Í, ˙ ;   Í.
˚ 3 3 Î ˚ 3 Î
Les deux courbes ont donc trois points en commun.

117 n = 0 pas de solution x0 n’est pas défini en 0.


Comme n = 1 une seule solution : 1.
1 ¥ ( - 2)3 - 4 ¥ ( - 2)2 - 4 ¥ ( - 2)  5  - 7 On peut commencer par une étude graphique n pair et
Ô2 n  2, toute courbe n d’équation y = xn a l’allure de la
Ô1 courbe ci-dessous et la droite d : y = 1 – x coupe n en
Ô
Ì ¥ 13 - 4 ¥ 12 - 4 ¥ 1  5  - 2, 5 deux points distincts. L’équation xn = 1 – x a donc deux
Ô2
Ô1 3 2
solutions distinctes : les abscisses des deux points
ÔÓ2 ¥ 15 - 4 ¥ 15 - 4 ¥ 15  5  732, 5 d’intersection de n et d.
y
3 ¥ ( - 2)2  9 ¥ ( - 2) - 10  - 7
Ô 2
Ô 9
Ô 2
Ì3 ¥ 1  ¥ 1 - 10  - 2, 5
Ô 2
Ô 2 9
ÔÓ3 ¥ 15  2 ¥ 15 - 10  732, 5

les coordonnées des points A, B et C vérifient bien


l’équation de chacune des courbes, ils sont donc bien
communs aux deux courbes.
L’abscisse x de tout point commun aux deux courbes
est solution dans  de l’équation
1 3 9
x – 4x2 – 4x + 5 = 3x2 + x – 10.
2 2 x
1 3 2 17
C’est-à-dire de x – 7x – x + 15 = 0.
2 2
Donc – 2 ; 1 et 15 sont solutions de cette équation.

28
tn impair et n  3 x –∞ xn 0 +∞
Toute courbe n d’équation y = xn a l’allure de la courbe f¢n(x) – 0 +
ci-dessous et la droite d : y = 1 – x coupe n en un seul
+∞ +∞
point distinct. L’équation xn = 1 – x a donc une unique
fn(x) –1
solution : l’abscisse du point d’intersection de n et d. fn(xn)
y
xn < 0, comme fn est strictement croissante sur [xn ; + [,
fn (xn) < fn(0), fn(0) = – 1 donc fn(xn) < 0.
Il en résulte d’après le tableau de variations et le théorème
des valeurs intermédiaires que l’équation fn(x) = 0 admet
deux solutions dans , l’une dans ]–  ; xn[, l’autre dans
]xn ; + [, car fn(xn) 0 puisque fn(xn) < 0.
Donc l’équation xn = 1 – x admet deux solutions dis-
x tinctes dans .
t$PODMVTJPOQPVSn pair
Comme on a vu que pour n = 2 l’équation xn = 1 – x a
deux solutions distinctes, on en conclut que pour tout
entier n pair et n  2, l’équation xn = 1 – x a deux
solutions distinctes dans .
tn impair
Le cas n = 1 ayant été traité, on suppose n  3.
Pour tout réel x, f n¢ (x) = nxn–1 + 1.
t"MHÏCSJRVFNFOU
- 1- 5 - 1 5 n pair et n  3 donc n – 1 pair et n – 1  2.
n = 2 deux solutions : et . Il en résulte que pour tout réel x, f¢n(x) > 0, fn est donc
2 2
Pour n  3, xn = 1 – x € xn + x – 1 = 0. strictement croissante sur .
Posons pour tout réel x, fn(x) = xn + x – 1. lim fn  x  = lim x n = +  et
x Æ x Æ
tn pair lim fn  x  = lim x n = –  car n est impair.
n pair et n  3 donc n  4. x Æ- x Æ-

f n¢ (x) = nxn–1 + 1. f n¢(x) = n(n – 1)xn–2.


x –∞ +∞
n – 2 est pair et n – 2  2, donc pour tout réel x non nul
f¢n(x) +
f n(x) > 0 et f n(x) = 0 € x = 0.
+∞
f n¢ est donc strictement croissante sur .
n – 1  3 et n – 1 impair donc fn(x)
lim f ¢ n  x  = –  et lim f ¢ n  x  = + . –∞
x Æ- x Æ
D’après le tableau de variations et le théorème des
D’où le tableau de variations suivant de fn :
valeurs intermédiaires l’équation fn(x) = 0 admet donc
x –∞ 0 +∞ une solution unique sur , donc l’équation xn = 1 – x
fn(x) + 0 + aussi.
+∞ t$PODMVTJPOQPVSn impair
Comme on a vu que, pour n = 1, l’équation xn = 1 – x a
f¢n(x)
une solution, on en conclut que pour tout entier
–∞ n impair, l’équation xn = 1 – x a une unique solution
Il en résulte que f¢n(x) = 0 admet une unique solution xn dans .
sur . f¢n(0) = 1 donc f n¢ (xn) < f¢n (0). Comme f n¢ est
strictement croissante sur .
118 On peut commencer par une étude graphique en
traçant sur la calculatrice ou à l’aide d’un logiciel la courbe
txn < 0
d’équation y = e2x – 2ex puis faire des conjectures.
lim fn  x  = lim x n = +  et
x Æ x Æ Résoudre sur  l’équation e2x – 2ex – m = 0, revient à
lim fn  x  = lim x n = +  car n est pair. résoudre l’équation e2x – 2ex = m, c’est-à-dire à déter-
x Æ- x Æ- miner les abscisses des points d’intersection de la droite
D’où le tableau de variation de fn dm : y = m et de la courbe d’équation y = e2x – 2ex.

Chapitre 6. Limites de fonctions 29


y

À partir de ce graphique, on peut conjecturer que, pour


m < – 1, l’équation (Em) n’a pas de solution.
Pour m = – 1, l’équation e2x – 2ex + 1 = 0 a une solution
unique 0. En traçant à la main ou avec un logiciel la courbe  et
Pour – 1 < m < 0, l’équation (Em) a deux solutions, l’une les droites d3, d4, d5, on peut conjecturer qu’il y a deux
négative et l’autre positive. solutions, l’une an avec 0 < an < 1 et l’autre bn avec
Pour m  0, l’équation (Em) a une unique solution qui bn > 1, que la suite  an n3 est décroissante et que
est positive. la suite bn n3 est croissante, avec lim an = 0 et
n Æ
Remarque : pour m = 0, la solution unique est égale à
ln(2) car e2x – 2ex = ex(ex – 2). lim bn = + .
n Æ
Donc à partir de cette étude graphique seule la réponse
Résolution : soit f la fonction définie sur
D est juste. ex
Autre méthode : on étudie les variations de la fonction f ]–  ; 0[ » ]0 ; + [ par f(x) = . f est dérivable sur
x
définie sur  par f (x) = e2x – ex, sa limite en –  et sa ]–  ; 0[ et sur ]0 ; + [ comme quotient de deux
limite en + .
fonctions dérivables x  ex et x  x avec x  x ne
x Æ x Æ
 e
2

f ¢x) = 2ex(ex – 1). lim f  x  = lim e2 x 1 - x = +  et s’annulant ni sur ]–  ; 0[ ni sur ]0 ; + [.
lim f  x  = 0. e x  x - 1
x Æ- f¢x) = . f¢x) = 0 € x = 1.
x2
On obtient le tableau de variations ci-dessous :
Sur ]–  ; 0[, f¢x) < 0 ; sur ]0 ; 1[, f¢x) < 0 ;
x –∞ 0 +∞ sur ]1 ; + [, f¢x) > 0.
f¢x) – 0 + Donc sur ]–  ; 0[ f est strictement décroissante, sur
0 +∞ ]0 ; 1] f est strictement décroissante et sur [1 ; + [ f est
f(x) strictement croissante.
1
–1 lim = 0 et lim e x = 0 donc lim f  x  = 0.
x Æ- x x Æ- x Æ-
Par le théorème des valeurs intermédiaires et d’après le 1 1
lim e x = 1, lim = –  et lim = + .
tableau de variations on retrouve les résultats conjecturés x Æ0 x Æ 0- x x Æ 0 x
dans l’étude graphique. Donc lim f  x  = –  et lim f  x  = + 
x Æ 0- x Æ 0
119 Quel que soit l’entier naturel n, n  3, 0 n’est pas ex
lim = + , donc lim f  x  = + .
solution de l’équation ex = nx, car e0 0. x Æ x x Æ
ex
D’où ex = nx € = n. D’où le tableau de variations ci-dessous :
x
Conjectures : pour n entier naturel, n  3. Résoudre x –∞ 0 +∞
ex
dans  l’équation ex = nx € = n, revient à déterminer f¢(x) – – 0 +
x
0 +∞ +∞
les abscisses des points d’intersection de la courbe  f(x)
ex –∞ e
d’équation y = avec la droite dn : y = n.
x

30
e < 3, donc d’après le tableau de variations et le théorème g(1)  0  g(0) il existe donc au moins un réel a dans
des valeurs intermédiaires l’équation f(x) = n, n  3, [0 ; 1] tel que g(a) = 0, c’est-à-dire telle que f(a) = a.
tOBQBTEFTPMVUJPOEBOT>o ; 0[ ; L’équation f(x) = x a donc au moins une solution dans
tBVOFTFVMFTPMVUJPOan dans ]0 ; 1] avec 0 < an < 1, car [0 ; 1].
f (1) < 3 ;
tBVOFTFVMFTPMVUJPObn avec bn > 1. 122 Pour tout réel x,
f (an) = n et f (an+1) = n + 1 donc f (an) < f (an+1). (x + a)3 + p(x + a) + q
Comme f est strictement décroissante sur ]0 ; 1], = x3 + 3 a x2 + (3 a2 + p)x + a3 + p a + q.
f (an) < f (an+1) entraîne an > an+1. La suite  an n3 est Donc pour que, pour tout réel x,
donc strictement décroissante f (bn) = n et f (bn+1) = n + 1 x3 + ax2 + bx + c = (x + a)3 + p(x + a) + q.
donc f(bn) < f (bn+1). Il suffit que
Comme f est strictement croissante sur [1 ; + [ 3a  a
f (bn) < f (bn+1) entraîne bn < bn+1. La suite bn n3 est Ô 2
Ì3a  p  b
donc strictement croissante. Ô 3
Óa  pa  q  c
Étudions la limite de  an n3 .
C’est-à-dire
Pour tout réel e, 0 < e < 1, soit un entier naturel n0,
a  a
n0  3, tel que n0 > f (e) , alors f(an0 ) > f(e) puis comme Ô 3
f est strictement décroissante sur ]0 ; 1], 0 < an0 < e. Ô
Ô a2
Comme  an n3 est strictement décroissante, pour tout Ìp  b -
Ô 3
entier n, n  n0, 0 < an  an0 < e. Ô ab 2a3
ÔÓq  c - 3  27
Il en résulte lim an = 0.
n Æ
Il en résulte qu’alors dans  l’équation x3 + ax2 + bx + c = 0
Étudions la limite de bn n3. équivaut à
Pour tout réel a, a > 1, soit un entier naturel n0, n0  3, X 3  pX  q  0
tel que n0 > f (a), alors f (bn0 ) > f (a) puis comme f est Ì
Óx  X - a
strictement croissante sur [1 ; + [, bn0 > a. 2. lim f  x  = lim x 3 = + 
La suite bn n3 étant strictement croissante, on en x Æ x Æ

déduit que pour tout entier naturel n  n0, bn  bn0 > a. lim f  x  = lim x 3 = – 
x Æ- x Æ-
Il en résulte lim bn = + .
n Æ f est dérivable sur  car c’est une fonction polynôme
Conclusion : pour tout entier naturel n, n  3, dans  définie sur  et pour tout réel x, f ¢x) = 3x2 + p.
ex tp = 0 : f (x) = x3 + q et f¢x) = 3x2
l’équation ex = nx € = n, a deux solutions an et bn
x f¢x) = 0 € x = 0 et pour x 0, f¢x) > 0.
avec 0 < an < 1 et bn > 1. f est donc strictement croissante sur .
La suite  an n3 est strictement décroissante.
x –∞ 0 +∞
La suite bn n3 est strictement croissante.
f¢x) + 0 +
lim an = 0 et lim bn = + .
n Æ n Æ +∞
f(x) q
120 L’affirmation est fausse. –∞
f x
En effet, posons f(x) = x + 1 et g(x) = x ; lim =1
x Æ g x  tp > 0 : 3x2 + p > 0, donc f est strictement croissante sur
mais lim f ( x ) - g( x ) = 1 et non 0. .
x Æ
x –∞ +∞
121 Soit g la fonction définie sur [0 ; 1] par g(x) = f(x) – x, f¢x) +
g(0) = f (0) et g(1) = f (1) – 1. +∞
Comme pour tout réel x de [0 ; 1], 0  f (x)  1, g(0)  0 f(x)
et g(1)  0. f et x  –x sont continues sur [0 ; 1] donc g –∞
somme de f et de x  –x est aussi continue sur [0 ; 1]. Il
en résulte que par le théorème des valeurs intermédiaires p p
tp < 0 : f¢x) = 0 € x = – - ou x = - .
g prend toute valeur a telle que g(1)  a  g(0), comme 3 3

Chapitre 6. Limites de fonctions 31


D’où le tableau de variations ci-dessous : 4. Pour tout réel x,
tf(x) = x3 – 27 ; une seule solution : 3.
p p
x – – - - + Remarque : x3 – 27 = (x – 3)(x2 + 3x + 9)
3 3
f¢x) + 0 – 0 + tf(x) = x3 – 3x + 2 ; deux solutions.
+ Remarque : x3 – 3x + 2 = (x – 1)2(x + 2)
p
f (– - ) tf(x) = x3 – 2x + 1 ; 3 solutions.
f(x) 3
p Remarque : x3 – 2x + 1 = (x – 1)(x2 + x – 1)
f( - )
– 3
123 a. Courbe verte b. Courbe rouge
3. Pour p  0, d’après les deux tableaux de variations c. Courbe bleue d. Courbe violette
établis en 2. et le théorème des valeurs intermédiaires
Exemples
l’équation f (x) = 0 a une seule solution dans . a. f(x) = ex b. f(x) = x +
1
Ê pˆ 2p p x2  1
Pour p < 0, f Á- - ˜ = – - + q et c. f(x) = x d. f(x) = 2x – 1
Ë 3¯ 3 3
Ê pˆ 2p p
fÁ - ˜ = - + q. Accompagnement personnalisé
Ë 3¯ 3 3
Ê pˆ 2p p 1 Interpréter graphiquement des limites
Si f Á- - ˜ < 0 c’est-à-dire q < - soit
Ë 3¯ 3 3 1. lim f  x  = 0 ; lim f  x  = 2
x Æ- x Æ
4p3 + 27 q2 > 0, d’après le tableau de variations établi
en 2. et le théorème des valeurs intermédiaires lim f  x  = +  ; lim f  x  = + 
x Æ  - 2 - x Æ  - 2 
l’équation f(x) = 0 a une seule solution dans .
f x f x - 4
Ê pˆ 2p p lim =1 ; lim =0
Si f Á - ˜ >0 c’est-à-dire q > – - x Æ0 x x Æ6 x - 6
Ë 3¯ 3 3 ex - 1
soit 4p3 + 27 q2 > 0 d’après le tableau de variations 2. a. lim e x = +  ; lim e x = 0 ; lim =1
x Æ x Æ- x Æ0 x
établi en 2. et le théorème des valeurs intermédiaires
b. y
l’équation f (x) = 0 a une seule solution dans .
Ê pˆ Ê pˆ 2p p
Si f Á- - ˜ = 0 ou f Á - ˜ = 0 c’est-à-dire q = -
Ë 3 ¯ Ë 3 ¯ 3 3
2p p
ou q = – -
3 3
soit 4p3 + 27 q2 = 0, d’après le tableau de variations
établi en 2. et le théorème des valeurs intermédiaires
l’équation f (x) = 0 a deux solutions dans , l’une des
p p
deux étant soit égale à – - , soit égale à - .
3 3
p 2p p
Si f (– - ) > 0 c’est-à-dire q > -
3 3 3
a
p 2p p
et f ( - ) < 0 c’est-à-dire q < – -
3 3 3 –1 1 x
soit 4p3 + 27 q2 < 0, d’après le tableau de variations
établi en 2. et le théorème des valeurs intermédiaires
l’équation f (x) = 0 a trois solutions dans . 2 Lever des formes indéterminées
Conclusion avec des exponentielles
tp3 + 27q2 > 0 1. Le point sur les connaissances
x3 + px + q = 0 a une seule solution dans .  0
a.  –  ; 0 ¥  ; ;
tp3 + 27q2 = 0  0
ex
x3 + px + q = 0 a deux solutions dans . b. Pour x  0, ex  x2 d’où pour x > 0,
x;
x
tp3 + 27q2 < 0 comme lim x = +  par comparaison on en déduit
x3 + px + q = 0 a trois solutions dans . x Æ

Remarque : dégager dans l’étude 4p3 + 27q2 n’est pas ex


lim = + .
nécessaire, cela a juste été fait pour revenir à un résultat x Æ x
-x
connu. Pour tout réel x, xex = –
e- x

32
eX Démonstration
lim - x    et lim = +  donc par composition
x Æ-

lim
e - x
X Æ X
-x
= +  et par passage à l’inverse lim - x = 0,

ex – (x + 4) = ex 1 -
x
-
4
; lim
x
e x e x x Æ e x
= 0 et
1
x Æ- - x x Æ- e lim = 0.
x Æ e x
il en résulte lim xe x = 0.
x Æ- x 4
Donc lim 1 - - = 1.
ex - 1 x Æ ex ex
lim = 1, car exp¢0) = 1.
x Æ0 x Comme lim e x = + , par l’opération produit on en
x 1 ex x Æ
c. Pour x > 0, x = x , lim = +  donc par passage
e e x Æ x
x
déduit lim e x 1 -
x Æ
 x
-
ex ex
4

= + .
x
à l’inverse lim x = 0. Soit lim e x -  x  4  = + 
x Æ e x Æ
x ex ex 1
xe–x = x donc on revient au résultat précédent. Pour x > 0, 
e x4 x 1 4
x 1 ex - 1 x
= x
; comme lim = 1, par passage à
ex - 1 e - 1 x Æ0 x 1 1
lim = 0, donc lim = 1.
x x Æ x x Æ 4
x 1 1
l’inverse lim x = = 1. x
x Æ e - 1 1 ex
Comme lim = +  par l’opération produit on en
x Æ x
2. Lever les formes indéterminées
e2 x ex 1 ex
a. e2x « écrase » ex en +  car lim x = lim e x = + . déduit lim = +  soit lim = + .
x Æ x 4 x Æ x  4
x Æ e x Æ 1
x
On peut conjecturer que lim e2 x - e x = + .
x Æ d. À partir de représentations graphiques à l’aide d’un
logiciel ou de calculs pour de grandes valeurs de x, on
 
e
1
x Æ x Æ e
1
e2x – ex = e2x 1 - x ; lim e x = +  donc lim x = 0,
conjecture lim xe x - e x - 5 = +  et lim x
xe x
= + .
1 x Æ x Æ e  5
d’où lim 1 - x = 1.
x Æ e Démonstration
e2x = ex · ex donc par l’opération produit lim e2 x =+ 1 5 1
Pour x > 0, xex – ex – 5 = xex (1 –
– ) lim =0
x Æ x xe x x Æ x
et par l’opération produit lim e2 x 1 -
x Æ
 1
ex

= +  soit 1
et lim x = 0 donc lim
x Æ e
1
x Æ xe x
 lim
1 1
x Æ x e x
= 0.
lim e2 x - e x = + .
x Æ 1 5
D’où lim 1 - - x = 1.
b. La courbe d’équation y = ex + 4 est l’image de la x Æ x xe
courbe d’équation
r r y = ex + 1 par la translation de Comme lim e x = + , par l’opération produit on en
x Æ
vecteur 3 j , j étant le vecteur unitaire du repère
r r
orthonormé (O ; i , j ). déduit lim e x 1 -
x Æ
 1
-
5
x xe x

=+
Donc x a e x + 1 et x a e x + 4 ont le même
soit lim xe x - e x - 5 = + .
comportement en +  et aucune n’écrase l’autre. x Æ
ex  1 xe x xe x 1
On conjecture lim x = 1. = =x
x Æ e  4

ex  1 
ex 1 x
1
 1 x
1
x
e  5 ex 1
 5
ex
 1 x
e
5

= e = e 1 1

ex  4 ex 1 4
ex
 1 x
e
4 lim
x Æ e x
= 0 donc lim
x Æ
1 x
e
5
= 1, comme lim x = + ,
x Æ

1 1
1 1 x ex  1 par l’opération produit lim x = + ,
lim x = 0 donc lim e = 1, soit lim x = 1. x Æ 5
x Æ e x Æ 4 x Æ e  4 1 x
1 x xe x e
e soit lim x = + .
c. En + , x  ex écrase x  x+4 qui a le même x Æ e  5
comportement que x  x. e. Pour tout réel x, (2x + 3)ex =2xex + 3ex.
On conjecture lim e x -  x  4  = + 
x Æ lim xe x = 0 et lim e x = 0, donc par l’opération
x Æ- x Æ-
ex
et lim = + . d’addition lim 2 xe x  3e x = 0, soit lim 2 x  3e x = 0.
x Æ x  4 x Æ- x Æ-

Chapitre 6. Limites de fonctions 33


1 3 solutions par exemple pour m = – 1 comme sur le
f. Pour tout réel x, xe3x = (3xe3x)
3 graphique ci-dessus.
lim 3 x = –  et lim Xe X = 0 Il est plus difficile de faire apparaître en manipulant le
x Æ- X Æ-
curseur deux solutions mais on peut faire l’hypothèse
donc par composition lim 3 xe3 x = 0, que pour m ª – 1,5 il y en aurait 2.
x Æ-
1 Étape 2 – Pour démonter
d’où lim 3 xe3 x  = 0 soit lim xe3 x = 0.
x Æ- 3 x Æ- 1. Le théorème des valeurs intermédiaires.
e5 2x 2. Sur ,
g. Pour tout réel x, xe–2x+5 =
2 e2 x m
X – x2 + 2x – 1 – me–x = 0 € – x2 + 2x – 1 – x = 0
lim 2 x =+  et lim X = 0 d’où par composition e
 - x 2  2 x - 1e x - m
x Æ X Æ e € =0
2x ex
lim = 0, il en résulte lim xe - 2 x  5 = 0. € (– x2 + 2x – 1)ex = m car pour tout réel x, ex 0.
x Æ e 2 x x Æ
(– x2 + 2x – 1)ex = m € f(x) = m.
h. Pour tout réel x > 0,
1 1 3. On peut remarquer que pour tout réel x,
= 1
1 f(x) = – (x – 1)2 ex, donc pour tout réel x, f(x)  0.
x  e x - 1 ex -1 Il en résulte que pour m > 0 l’équation f(x) = m n’a pas
1
de solution.
x
f est dérivable sur  comme produit de deux fonctions
1 eX - 1
lim = 0 et lim = 1, donc par composition dérivables sur  : x  – x2 + 2x – 1 et x  ex.
x Æ x X Æ0 X
1 Pour tout réel x, f¢x) = (1 – x2)ex, ex > 0 donc f¢x) est du
ex -1 signe de 1 – x2.
lim = 1, d’où par passage à l’inverse 2
x Æ 1 Ê x xˆ x
x x2ex = 4 Á2 e2˜ lim = –  et lim Xe X = 0, donc par
Ë ¯ x Æ- 2 X Æ-
1
lim 1
= 1. x
x Æ x
x  e x - 1 composition lim e2 = 0, il en résulte lim x 2 e x = 0,
x Æ- 2 x Æ-

3 Équations avec paramètres lim ex = 0.


x Æ-
Étape 1 – Pour conjecturer f(x) = – x2ex + 2xex – ex, donc lim f  x  = 0.
x Æ-
En utilisant le logiciel GeoGebra créer un curseur m de
2 1
-10 à 10 avec un incrément de 0,1 et entrer dans la zone Pour tout réel x > 0, f(x) = – x2ex (1 –
+ ).
de saisie f(x)=-x2+2x-1-mex. Par le menu Options choisir x x2
Configuration puis Graphique et régler l’axe X à min=-5 lim x 2 = +  et lim e x =   donc par l’opération
x Æ x Æ
et max=5. 1 1
produit lim x 2e x = +  lim = 0 = lim 2 d’où
x Æ x Æ x x Æ x
2 1
lim 1 -  = 1. Il en résulte lim f  x  = – 
x Æ x x2 x Æ

D’où le tableau de variations de f :


x –∞ –1 1 +∞
f¢x) – 0 + 0
0 0
f(x) 4
- ª – 1,5
e –∞
D’après le tableau de variations et le théorème des
À la lecture graphique en observant les points où la valeurs intermédiaires, dans  :
courbe d’équation y =– x2 + 2x – 1 – me–x a des points m > 0 : l’équation f(x) = m n’a aucune solution
sur l’axe des abscisses, lorsqu’on fait varier m on peut m = 0 : 1 est l’unique solution
conjecturer qu’on peut avoir : 4
– < m < 0 : 3 solutions
0 solution, par exemple pour m = 2 e
4
1 solution par exemple pour m = – 2 m = – : 2 solutions
e

34
4 Pour tout x dans D, 1 + tan2(x) > 0 donc tan est stricte-
m<– : une seule solution p
e ment croissante sur È0 ; È.
4. On retrouve les conjectures faites dans l’étape 1. ÎÍ 2 ÎÍ
lim sin x  = 1 et lim cos x  = 0 avec cos(x) > 0 pour
p p
4 La fonction tangente xÆ xÆ
2 2
p p sin x 
1. Dans , cos(x) = 0 € x = + kp, k Œ  0  x < , donc lim - = + , soit lim - tan x  = + .
2 2 p cosx p
Donc D =  – p2  kp, k Œ  xÆ
2

2
p
p x 0
2. M étant un point image du réel x avec x + kp, 2
2
k Œ , sur le cercle trigonométrique, M n’est pas l’un des tan¢x) = 1 + tan2(x) +
deux points d’intersection de l’axe des ordonnées avec +∞
le cercle trigonométrique. Il en résulte que la droite tan(x)
(OM) n’est pas confondue avec l’axe des ordonnées. Elle 0
n’est donc pas parallèle à la droite d. Les droites d et
5. a. tan(0) = 0 et tan¢0) = 1 et donc une équation de
(OM) sont donc sécantes en un point T.
la tangente en O à G est y = x.
M a pour coordonnées (cos(x) ; sin(x)), avec cos(x) non nul. p
lim - tan x  = +  donc la droite d’équation x = est
Une équation de la droite (OM) est donc y = tan(x)t. p 2

Pour t = 1, y = tan(x), donc T(1 ; tan(x)). 2
asymptote à G.
3. a. Le point image M de x et M¢ de – x sur le cercle
p p
trigonométrique sont symétriques par rapport à l’axe b. La fonction tangente étant impaire sur ˘ - ; È la
˙˚ 2 2 ÍÎ
des abscisses. p
partie de G sur ˘ - ; 0˘ est la symétrique de la partie
Les points d’intersection T et T¢ des droites (OM) et ˙˚ 2 ˙˚
p
(OM¢) avec d sont donc symétriques par rapport à l’axe tracée sur È0 ; È par rapport à l’origine 0, donc la droite
ÎÍ 2 ÎÍ
des abscisses et ont donc des ordonnées opposées, p
d’équation x = – , est aussi asymptote à G.
d’où tan(– x) = – tan(x). 2
La fonction tan ayant pour période p, les tracés de G sur
Le point M image de x et le point M’ image de x + p sur
˘ - 3 ; - p È et ˘ p ; 3 p È s’obtiennent à partir de celui
le cercle trigonométrique sont symétriques par rapport ˚˙ 2 ÎÍ ˚˙ 2 2 ÎÍ
à O. Les points O, M et M¢ sont donc alignés, les droites p p
réalisé sur ˘ - ; È respectivement par la translation
(OM) et (OM’) sont alors confondues et ont le même ˚˙ r2 2 ÎÍ r
point d’intersection T avec d, d’où tan(x + p) = tan(x). de vecteur – pi , et par la translation de vecteur pi .
p p p
b. Lorsque x croît en restant dans È0 ; È l’ordonnée de Donc les droites d’équation x = – 3 et x = 3 sont
2 2
ÍÎ 2 ÍÎ aussi asymptotes à G.
p
T croît, donc tan est croissante sur È0 ; È. La tangente D en O ayant pour équation y = x les
ÎÍ 2 ÎÍ tangentes aux points de coordonnées (– p ; 0) et (p ; 0)
p p
c. Lorsque x tend vers et x < l’ordonnée de T tend sont parallèles à D et ont pour équations respectives
2 2 y = x + p et y = x – p.
vers + , donc lim tan x  = + .
-
On peut remarquer que G traverse ses tangentes en O
xÆ p2 et aux points de coordonnées (– p ; 0) et (p ; 0).
4. Pour tout x ΠD, Рx ΠD et
sin - x  - sin x 
tan(– x) = = = – tan(x)
cos - x  cos x 
p p
x + p = + kp € x = – + kp, soit x + p œ D € x œ D,
2 2
d’où pour tout x Œ D, x + p Œ D.
Pour tout x dans D :
sin x  p - sin x 
tan(x + p) = = = tan(x)
cos x  p - cos x 
tan est dérivable sur D comme quotient de deux
fonctions dérivables sur D et avec la fonction sinus au
dénominateur ne s’annulant pas sur D.
Pour tout x dans D,
cos2  x   sin2  x  1
tan¢x) = = = 1 + tan2(x).
cos2  x  cos2  x 

Chapitre 6. Limites de fonctions 35


Logarithme
népérien 7
Pour reprendre contact
1 Avec l’exponentielle
1. a. y

B
2

1
C A
y = ln(x)

1 0 ln(2) 1 x
ln( )
2

1 1
b. e x  1 € x  0 c. e x  2 € x  ln 2 ª 0, 69 d. e x  € x  ln ª - 0, 69
2 2

2 Avec les propriétés de calcul


1. Pour tout réel x,
a. e2 ¥  e - x 2  e -2 x  2 b. e - x 2e x  e3 x   2  e -2 x c. 3e2 x - 4 e x  e x 3e x - 4 
2. Pour tout réel x,

a. e x - 3  2 € x  ln 2  3 b. 3e x  1  5 € x  ln 43 c. e2 x - e x  0 € x  0

d. e x  e - x  2 €  e x - 12  0 € x  0

3 Avec les limites en l’infini


1. La droite d’équation y  0 est asymptote à la courbe de la fonction exp en - car lim e x  0.
x Æ-
ex Êex ˆ ex
2. a. lim   b. lim e x - x  lim x Á - 1˜   c. lim 0 d. lim e x - x  
x Æ x x Æ x Æ Ë x ¯ x Æ- x x Æ-

Chapitre 7. Logarithme népérien 1


4 Avec la dérivation
f a  h - f  a 
1. f dérivable en a signifie que la limite en 0 de est égale à un réel l. On a alors f ¢ a  l.
h
ex - 1 e3 x - 1
2. a. lim 1 b. lim 3
x Æ0 x x Æ0 x
5 Avec le calcul des dérivées


a. Pour tout réel x, f ¢ x  - 2 sin 2 x 
p
3 
. b. Pour x Œ - 2 ; 2 , f ¢ x 
-x
4 - x2
.

c. Pour tout réel x, f ¢ x   4 x  1e2 x 2  x - 3 d. Pour tout réel x, f ¢ x  1 - x e - x


e. Pour tout réel x, f ¢ x  e x

Activité 1
1.
x - a 

expx b
0

D’après le théorème des valeurs intermédiaires appliqué à une fonction strictement croissante sur , l’équation
expx = b admet une seule solution a pour tout réel b > 0.
2. e 0  1 € ln1  0 ; e1  e € ln e  1
1 1
ln e2  2 ; e -1  € ln  -1
e e
3. a. Ma ; b Œ  € b  e a € a  ln b € M¢(b ; a ) Œ G
b. et c. M¢ est l’image de M par la symétrie axiale d’axe la droite d’équation y  x .
En effet, cette symétrie « échange » abscisse et ordonnée d’un point.
4. Conjectures
La fonction ln est strictement croissante sur 0 ;  
lim ln x  - ; lim ln x  
x Æ0 x Æ

x - 0 

ex 1
0

Si 0 x 1, ln x 0 .
Si 1, ln x 0.

Activité 2
A. Exploration d’une table
1. Vérification immédiate.
2.
15 1,099 +1,609 = 2,708
21 1,099 +1,946 = 3,045
100 2 ¥ 2,303 = 4,606
103 3 ¥ 2,303 = 6,909
106 2 ¥ 6,909 = 13,818

2
3. a. 0 2 = 2 ¥ 1
b. 0,5 : 0 – 0,693 = – 0,693
0,1 : – 2,303
10–3 : – 6,909
c. 1,5 : 1,099 – 0,693 = 0,406
1,25 : 0,223
0,75 : – 0,287
0,25 : – 1,386
0,125 : – 2, 079
d. 0,223 + 2,485 = 2,708
B. Une fonction solution
1. a. elnab  ab et eln a  ln b  eln a eln b  ab
b. On en déduit : lnab  ln a  ln b
c. Vérification immédiate.

 
1 1 1
2. a. Pour a > 0, ln a ¥  ln a  ln  0 puisque ln1  0 donc ln  - ln a .
a a a
b. Pour a > 0 et b > 0,
a 1
  1
ln  ln a ¥  ln a  ln  ln a - ln b.
b b b
c. ln a2  lna ¥ a  2 ln a ; ln a3  3ln a et, pour n Œ •, ln a n  n ln a .
3. fk ab  k lnab  k ln a  k ln b  fk a  fk b. La fonction fk est également solution.

TP1. Des lois en physique


A. À la suite de Kepler
1. Impossibilité de distinguer les positions des quatre premières planètes, la grandeur des nombres ne rendant pas
possible cette distinction.
2. 3. 4. Voir fichier sur le site, la droite d’ajustement obtenue a pour équation y  1, 5 x - 21, 3 .

5. lnT  1, 5ln r - 21, 3 € T  e1,5ln r e -21,3 € T  e3ln r e -21,3  e   e


ln r
3
-21,3  e -21,3  r 3
D’où le résultat avec k  e -21,3 ª 5, 6 ¥ 10 -10.
B. À la suite de Richter
1. La courbe de tendance logarithmique est affichée avec comme équation : M  0, 3ln E - 3, 2.
2. Affirmation A : énergie dégagée par un séisme de magnitude 7 : E  e10 ,2 j ;
énergie dégagée par 30 séismes de magnitude 6 : E ¢  30e9 ,2 j.
E¢ > E : affirmation incorrecte. En fait, un séisme de magnitude 7 correspond à 3 séismes de magnitude 6.
Affirmation B : 0, 3ln1000E - 3, 2  0, 3ln1000  0, 3ln E - 3, 2 ª 2  M
Affirmation correcte.
M 3, 2 M 3, 2
3.  0, 3log E - car ln10 ª 2, 3 donc log E   ª 1, 45M  4 , 64.
2, 3 2, 3 0, 3 ¥ 2, 3 0, 3 ¥ 2, 3
Résultat remarquable compte tenu que nos calculs ne se basent que sur 5 observations.

Chapitre 7. Logarithme népérien 3


TP2. Aire sous l’hyperbole
2.
a Aa
1 0
2 0,6931
3 1,0986
4 1,3863
5 1,6094
6 1,7918
7 1,9459
8 2,0794
3. Conjecture : Aab  A( a ) ¥ A(b )
4. a. Aa  h - A a  est l’aire de la partie du plan délimité par g, l’axe des abscisses et les droites d’équations x  a et
x  a  h.
b.
E F
1
 Aire ABDC  A a  h - A a donc h ¥  Aa  h - Aa
ah
C D
1
 A a  h - A a  Aire ABFE donc A a  h - A a  h ¥ .
a
A B
1 1 1 Aa  h - Aa 1 Aa  h - Aa 1
c. lim  ;   donc lim  . a a+h
hÆ 0 a  h a ah h a hÆ 0 h a
1
La fonction A est dérivable en a et A¢ a  .
a
5. f est dérivable sur 1;   comme somme de fonctions dérivables et f ¢ a  0 donc f est une fonction constante ;
f 1  0 d’où f a  0 et donc Aa  ln a pour tout a  1.

TP3. Distance d’un point à la courbe de ln


A. Le point M0 cherché semble avoir pour coordonnées  a ; 1, a ª 2, 65 et en ce point, la tangente à la courbe G et la
droite AM0 semblent perpendiculaires.
B. 1. Pour x 0, d  x    x - 32  ln x 2 .
ln x
x -3 ln x
2. Pour x 0, d ¢ x   x donc est de même signe que f x  x - 3  .
 x - 32  ln x 2 . x
3. a. lim f x  - et lim f x  .
x Æ0 x Æ
x 2  1 - ln x
b. Pour x 0, ln x x x 2  1 ; f ¢ x  donc f ¢ x 0. f est donc strictement croissante sur 0 ;   .
x2
c. D’après le théorème des valeurs intermédiaires pour une fonction strictement monotone sur 0 ;   , l’équation
fx = 0 admet une unique solution a, avec 2, 6  a  2, 7.
d.
x 0 a 
fx – 0 +
dx d(a)

4. La fonction d admet donc un minimum en a.


r 1 r
rr lna a  
En ce point, la tangente T à G a pour vecteur directeur u 1; et la droite AM0 a pour vecteur directeur v a - 3 ; lna.
u .v  a - 3   f a  0 donc T ^ AM0 .
a

4
TP4. Logarithme décimal
1. a. log1  0 ; log10  1 ; log100  2 ; log10 k  k pour k ΢.
ln x ¢
b. La fonction log a le même sens de variation que la fonction ln car pour x > 0, log x ¢  .
ln10
lim log x  - et lim log x  .
x Æ0 x Æ

lnab ln a  ln b
c. logab    log a  log b pour tous réels a et b strictement positifs.
ln10 ln10
2. a. pH  5 - 2 log 2 b. 10 -7
c. Le pH augmente lorsque la concentration diminue.
Quand la concentration est divisée par 10 par 100, le pH augmente de 1 de 2.
d. Quand le pH augmente de 1 de 2, la concentration est multipliée par 10 par 100.

TP5. Les chiffres de 2n


1. a.
Nombre de termes à
1 chiffre 3
2 chiffres 3
3 chiffres 3
4 chiffres 4
5 chiffres 3
k chiffres 3 ou 4
b. Conjecture : Le nombre de termes de la forme 2 n à k chiffres est soit 3, soit 4.
2. Soit m un entier à p chiffres. 10 p -1  m 10 p
2 ln10 3ln10
3. a. log10  1 ; log100   2 ; log1000  3
ln10 ln10
b. Soit a un entier > 0.
k ln a
log a k   k log a pour k ΢.
ln10
ln x ¢
c. La fonction log a le même sens de variation que la fonction ln car pour x > 0, log x ¢  .
ln10
2 n s’écrit avec p chiffres si et seulement si 10 p -1  2 n 10 p soit log10 p -1  log 2 n log10 p soit p - 1  n log 2 p soit
p -1 p 1
n . La longueur de cet encadrement est ª 3, 3.
log 2 log 2 log 2
4. Dans tout intervalle de longueur environ 3,3 il y a trois entiers n possibles. On a donc au moins 3 puissances de 2
ayant p chiffres. Un tel intervalle peut contenir 4 entiers comme illustré ci-dessous. C’est le cas pour p = 4 par exemple.

p–1 p
log 2 log 2
En revanche un tel intervalle ne peut pas contenir 5 entiers ou plus car son amplitude devrait être supérieure ou égale à 4.

Chapitre 7. Logarithme népérien 5


TP6. Approximation de ln2
1 1 1
A. 1. La somme écrite en c., soit  º
n 1 n  2 2n
2. Voir fichier sur le site. Pour n = 10, on obtient u  0, 6687714 ln 2.
Pour n = 100, on obtient u  0, 69065343 ln 2.
Pour n = 1000, on obtient u  0, 69289724 ln 2 .
1- x x -1
B. 1. Pour x > 0, f ¢ x  et g ¢ x  2 .
x x
x 0 1  x 0 1 
f ¢x + 0 – g¢x – 0 +
0
fx gx
0
1
Pour x > 0, f x  0 et g x  0 donc 1 -  ln x  x - 1.
x
k 1
2. k Œ •* ; x  .
k
1 k 1 k 1 1 1
1-  ln  -1€  lnk  1 - ln k  .
k 1 k k k 1 k
k
3. En sommant les inégalités précédentes obtenues pour les valeurs entières de k de n à 2n – 1, on a :
1 1
un  ln ln n3   º 
2n42-4444
1444
ln 2 n 2 n - 13
14444442444444
1 1 1
u - u 
n n 2n n 2n
1 1
4. a. Pour n > 0, 0  ln 2 - un  . Puisque lim  0, lim un  ln2.
2n n Æ 2 n n Æ
1
b. un est une valeur approchée par défaut de ln2 à près.
2n

TP7. Équations avec paramètres


A 1. Voir fichier sur le site. Il semble que si :
k  0 : l’équation a une solution
0 k  0, 36 : l’équation a deux solutions
k  0, 36 : l’équation a une solution
k 0, 36 : l’équation n’a pas de solution
1 - kx
2. Pour x > 0, posons g x  ln x - kx ; g ¢ x  . g ¢ x a même signe que 1- kx.
x
lim g x  -, lim g x  .
x Æ0 x Æ
 Cas1 k  0

x 0 +
gx

D’après le théorème des valeurs intermédiaires pour une fonction strictement croissante sur 0 ;   à valeurs dans
-  ;   , l’équation gx = 0 admet une et une seule solution.
lim g x  - et lim g x  -.
x Æ0 x Æ
 Cas2 k > 0
1
x 0 +
k
gx g 
1
k

6
g  k1  -lnk - 1.
1
- lnk - 1 0 € k
e
1
Donc, si k , d’après le théorème des valeurs intermédiaires appliqué deux fois pour une fonction strictement croissante
e
1 1
sur ˘ 0 ; ˘ et pour une fonction strictement décroissante sur È ;   È, l’équation gx = 0 admet deux solutions.
˙˚ k ˙˚ ÍÎ k ÍÎ
1
Si k  , l’équation admet une seule solution : e
e
1
Si k , l’équation n’admet pas de solution.
e
B. Il semble que si :
k 0 : l’équation a une solution
0 k 0, 2 : l’équation a deux solutions
k  0, 2 : l’équation a une solution
k 0, 2 : l’équation n’a pas de solution
1 - 2kx 2
Pour x > 0, posons h x  ln x - kx 2 ; h¢ x  . g ¢ x a même signe que 1 - 2kx 2 .
x
lim g x  - et lim g x  
x Æ0 x Æ
 Cas 1 k < 0

x 0 +
gx

D’après le théorème des valeurs intermédiaires pour une fonction strictement croissante sur 0 ;   à valeurs dans
-  ;   , l’équation gx = 0 admet une et une seule solution.
lim g x  -
x Æ0
lim g x  -
x Æ
 Cas 2 k > 0
1
x 0 +
2k
Ê 1 ˆ
gx gÁ
Ë 2k ˜¯

Ê 1 ˆ -1
gÁ ˜  ln2k   1
Ë 2k ¯ 2
Ê 1 ˆ 1
gÁ 0€k
Ë 2k ˜¯ 2e
1
Donc, si k , d’après le théorème des valeurs intermédiaires appliqué deux fois pour une fonction strictement
2e
˘ 1 ˘ È 1 È
croissante sur ˙ 0; et pour une fonction strictement décroissante sur Í ;   Í , l’équation gx = 0 admet deux
˚ 2k ˙˚ Î 2k Î
solutions.
1
Si k  , l’équation admet une seule solution : e
2e
1
Si k , l’équation n’admet pas de solution.
2e

TP8. Suite de Fibonacci


A. 1. F1  1 1 ; F2  2 1  1 ; 2 ; F3  31  1  1; 1  2 ; 2  1 ; F4  5 1  1  1  1; 1  1  2 ; 1  2  1; 2  1  1; 2  2
2. Si on possède un récipient de n+2 litres, on peut soit enlever 1 litre et donc il y a Fn+1 façons mesurer la capacité,
soit enlever 2 litres et il y a Fn façons mesurer la capacité. Ainsi, pour n  1, Fn  2  Fn 1  Fn.

Chapitre 7. Logarithme népérien 7


B. Voir fichier sur le site.
e 0 , 482 n
ln Fn  0, 483n - 0, 348 ; Fn  . Pour n = 100 par exemple, cette approximation conduit à Fn ª 6 ¥ 1020 .
e 0 ,340
C. 1. Déterminer les suites géométriques qn qui vérifient l’équation R revient à résoudre l’équation q2  q  1.
1 5 1- 5
Deux solutions : q  ; q¢ 
2 2
2. aq n  2  bq ¢ n  2  a q n 1  q n   b q ¢ n 1  q ¢ n   aq n 1  bq ¢ n 1  aq n  bq ¢ n .
1 - q' 1 5
Ôa   
Ô aq  bq ¢  1 Ô aq  bq ¢  1 aq  bq ¢  1 Ô q - q ' 2 10
3. Ì 2 2
€Ì €Ì €Ì
ÓÔaq  bq ¢  2 ÓÔaq  bq ¢  a  b  2 Óa  b  1 Ô 1 5
Ôb  1 - a  2 - 10
Ó
n n
Ê1 5 ˆ Ê1  5 ˆ Ê1 5 ˆ Ê1 - 5 ˆ
Pour n  1, Fn  Á  ˜ Á ˜ Á - ˜Á ˜
Ë 2 10 ¯ Ë 2 ¯ Ë 2 10 ¯ Ë 2 ¯
D. 1. La suite un semble décroissante à partir du rang 41 ! et divergente vers -

n
Ê1 - 5 ˆ
2. Dans ces conditions, a  0 et b  - 5 - 1 et, pour n  1, un  - 1  5 Á
Ë 2 ¯

˜ . Suite convergente vers 0.

Le tableur est pris en défaut car u2 est remplacée par une valeur approchée, décimale, qu’on notera a.
La suite un  étudiée sur le tableur est donc une suite de Fibonacci avec u1 = 1 et u2 = a.
Si on cherche les valeurs de a et b correspondant à cette suite, on n’a plus a  0 mais a 0.
Donc un  aq n  bq ¢ n avec a < 0 et q 1 ; la suite entrée sur le tableur a donc pour limite -.

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE

1 1 : y  ln x 2 : y  ln x - 2 8 Corrigé dans le manuel.


3 : y  lnx  2 4 : y  2ln- x 5
-
9 a. x  e ou x  e -2 b. x  e3 ou x  e 2
2 La deuxième courbe représente la fonction f où
c. x  0 ou x  ln 4  2 ln 2
a = 1. La première courbe représente la fonction g, la
troisième la fonction h où b = 1.
10 a. g 0  106
a b b. Par 2 : on résout l’équation g t  2 € t  4 ln 2
3 Réponse a. car ln  ln  ln1  0.
b a environ 2 h 45).
4 a. aucune solution b. aucune solution Par 3 : on résout l’équation g t  3 € t  4 ln 3 environ
c. deux solutions : e et - e d. une solution : e -2 - 2 4 h 25).

5 a. A  ln12 d’où A > B b. A  ln 4 , 5 d’où A < B


c.  ln 3e2 ; 3e2 ª 22 ; donc A > B.

11 a. Couple solution e 3 ; e 3
1 2

b. Couple solution  e -3 ; e5 
3
6 a. A  B  15 b. A  2 et B  donc A > B. 1
2 12 a.˘˙ ;   ÍÈ b.0 ; 1 » 1;  c. 0 ; e » e ;  
˚2 Î
ENTRAÎNEMENT e3
13 a. x  b. x  e ou x  - e
2
1
7 a. x  ln 4  2 ln 2 b. x  ln  - ln 2
c. x  e -1  1 d. x 
3 - e -2
2
1 2
c. x  - ln16  -2 ln 2 d. x  ln2 e. x  2 - e ou x  2  e f. x  2 ou x  - 2
2
1
e. x  - ln  2 ln 2 f. aucune solution 14 a.-  ; 3 b.-  ; - 2 » 1;   c. °* d. °*
4

8
15 a. 3ln 2 b. - 4 ln 2 c. 2  ln 2 c.
x 0 1 e 
16 Corrigé dans le manuel. ln x – 0 + +

17 a. 6 ln 2  ln 5 b. 2 ln 5 - 4 ln 2 c. 6ln 5  ln 2 ln x – 1 – – 0 +
produit + 0 – 0 +
1
18 a. 2 ln 2 b. 4 ln 2 c. ln  - ln 2 - 2 ln 5 d.
50
d. pour tout x réel, ln e2 x - ln 2e x  x - ln 2 x 0 e–1 e 
1– ln x + + 0 –
19 Corrigé dans le manuel. 1+ ln x – 0 + +
quotient – + –
20 1. 2. x Π1;  
30 a. Dans 0 ;   : ensemble solution = 2 ;  
21 Rien à l’écran… aucun réel n’a une image par f
attention : f n’est pas la fonction nulle
b. Dans 0 ;   : ensemble solution = 1; e2
c. Dans 13 ;   : aucune solution
22 a. Faux b. Vrai c. Faux d. Vrai d. Dans 0 ;   : solution = 0 ; e -2  » e3 ;  

23 1. ln k ª -12 394 ¥
1
 30, 6 31 Corrigé dans le manuel.
T
1 -a
2. k ª e
-12 394 ¥  30 , 6
T donc k  A ¥ e T . 32 a. n  6 b. n  42
A  e30, 6 et a  12 394
33 a. 20 ans b. 33 ans
24 1. a. Le logiciel permet ici de développer l’expres-
sion de f x en utilisant les propriétés remarquables de
34 Pour n  7
la fonction ln. 26 ,72
b. Résultat valable si x 3  3 x 2 - 4 0 , 35 x  e 8 ,68 soit une pression inférieure à 21,7 bars.
donc si x Π1;  .
2. Résultat vrai pour tout x réel. En effet, pour tout x 36 Corrigé dans le manuel.
réel, e x - 2 x 0.
4x2 - 1
37 Pour x 0 a. f ¢ x 
1 1 x
25 a. À résoudre dans ˙˘ - 2 ; - ÈÍ » ˙˘ ;   ÍÈ : deux b. f ¢ x 
3
x e -1
3 ˚ 2Î ˚2 Î
solutions ; - et 1. x ln x  12
4
1
b. À résoudre dans ˘ ;   È : une solution ; 1.
˙˚ 2 ÍÎ

c. f ¢ x  ln x ln x 
2x  4
x 
d. f ¢ x  x 2 ln x  1
c. À résoudre dans 1;   : aucune solution.
38 La tangente T cherchée coupe l’axe des ordon-
26 Corrigé dans le manuel. nées au point de coordonnées 0 ; lna - 1.

27 a. À résoudre dans 13 ;   : aucune solution. 39 Corrigé dans le manuel.


2
b. À résoudre dans 2 ;   : une solution ; 2  .
2 40 1. Les deux courbes demandées semblent symé-
c. À résoudre dans 2 ;   : une solution ; 3.
triques par rapport à l’axe des abscisses. Soit M¢ le
28 Corrigé dans le manuel. symétrique d’un point Mx ; y de 1 par rapport à l’axe
des abscisses. M¢ a pour coordonnées x ; – y :
1
29 a. b. - y  - ln x  ln € M¢ Œ  2.
x
x 0 e  x 0 e  3. Les tangentes en A1; 0 à ces deux courbes ont pour
– 0 + x – + coefficients directeurs respectifs 1 et – 1 ; elles sont
xlnx – 1
ln x - 1 donc perpendiculaires.

Chapitre 7. Logarithme népérien 9


41 1. T a pour équation y = x.
2. Pour x > 0, f x - x  ln x2  0. 2. lim
1
 0 et lim x ln 1 
1
 
 lim
 1x   1
ln 1 
x Æ x x 1
 est au-dessus de T. x Æ x Æ
d’après 1. x
42 1. T a pour équation y = – 2x +3. ln1  ex 
3. lim e x  0 et lim e - x ln1 e x   lim x
1
2. Pour x > 0, on pose x Æ- x Æ- x Æ- e
1 d’après 1.
g x  f x - - 2 x  3  - ln x  2 x - 3.
x
2 x 2 - x - 1 x - 12 x  1 ln x 2 ln X ln x
g ¢ x   . 53 En posant X  x ,  ; lim 0
x2 x2 x X x Æ x

g ¢ x 0 € x 1 : g est strictement décroissante sur 54 a. Vrai b. Faux  -  c. Faux deux cas à traiter
0 ; 1 , strictement croissante sur 1;   . d. Vrai
g1  0 donc g est positive sur 0 ;   . La courbe  est
au-dessus de T. 55 1. Faux 4 2. Faux  -  3. Faux 0
x 4. Vrai 5. Vrai
43 1. Ta : y  - 1  ln a.
a
x -1
2. Pour x > 0, on pose g x  ln x -  1 - ln a.
x 56 a. lim f x   ; lim f x   ; f ¢ x  .
a x Æ0 x Æ x
a- x f est strictement décroissante sur 0 ; 1, strictement
g ¢ x  .
ax croissante sur 1;   .
g ¢ x 0 € x a : g est strictement croissante sur b. lim f x  0 ; lim f x   ; f ¢ x  ln x  1.
0 ; a, strictement décroissante sur  a ;  . x Æ0 x Æ

3. g a  0 donc g est négative sur 0 ;   . La courbe  f est strictement décroissante sur 0 ; e -1, strictement
est au-dessous de T. croissante sur  e -1 ;  .
1 - ln x
c. lim f x  - ; lim f x  0 ; f ¢ x  .
44 Soit k un réel fixé. Les tangentes à ces deux x Æ0 x Æ x
courbes en leur point commun d’abscisse a ont pour f est strictement croissante sur 0 ; e , strictement
1 décroissante sur  e ;   .
coefficients directeurs respectifs et – a ; elles sont
a ln x - 1
donc perpendiculaires. d. lim f x  0 ; lim f x   ; f ¢ x  .
x Æ0 x Æ x
f est strictement décroissante sur 0 ; e , strictement
45 Corrigé dans le manuel.
croissante sur  e ;   .
46 Corrigé dans le manuel. -2
57 a. lim f x   ; lim f x  - ; f ¢ x  .
x Æ- x Æ 0 ,5 -2x 1
47 a. en 0 : - ; en  : 0 b. en 0 : 1 ; en  : 0 f est strictement décroissante sur -  ; 0, 5.
c. en 0 :  ; en  : - d. en 0 :  ; en  :  b. lim f x  - 2 ; lim f x  - ; f ¢ x  1 - 2ln x .
x Æ0 x Æ

48 a. ln2 b. en 2+ :  ; en  : ln2 f est strictement croissante sur 0 ; e 0 ,5  ,strictement


c. en 0 : 0 ; en  :  ; en 1– : - ; en 1+ :  décroissante sur  e 0 ,5 ;  .
c. lim f x  0 ; lim f x   ; f ¢ x  x ln x .
x Æ0 x Æ
49 lim f x   et lim f x  0. f est strictement décroissante sur 0 ; 1, strictement
x Æ x Æ-
La droite d’équation y = 0 est asymptote à f en -. croissante sur 1;   .
1
d. Pour x >1. lim f x  - ; lim f x   ; f ¢ x  .
50 lim f x  - et lim f x  . x Æ1 x Æ x ln x
x Æ1 x Æ f est strictement croissante sur 0 ;   .
La droite d’équation x = 1 est asymptote à f .
58 Corrigé dans le manuel.
51 lim f x   et lim f x  1.
x Æ-2 x Æ
La droite d’équation x = – 2 est asymptote à f, la droite 59 Soit k > 0.
k
d’équation y = 1 est asymptote à f en . a. Pour x > – k, fk¢ x  1  .
xk
ln(1  x ) k 1 - x 
52 1. lim  ln1¢  1. b. Pour x > 0, fk¢ x  x
e  kx
.
x Æ0 x

10
60 a. lim f x  0 ; lim f x   ; lim f x  - ; x2 - 2x - 1
x Æ- x Æ-2 x Æ-1 2. Pour x > – 1, f ¢ x  , le signe de f ¢x
lim f x  0 ; x 1
x Æ correspond à celui de x 2 - 2 x - 1. D  8 ; racines 1 - 2
1
f ¢  x  . f est strictement croissante sur et 1  2 . f est strictement croissante sur ˚˘ - 1; 1 - 2 ˘˚,
 x  1 x  2
strictement décroissante sur È1 - 2 ; 1  2 È et
-  ; - 2 et sur - 1;   . Î Î
ex - 1 strictement croissante sur ÎÈ1  2 ;   ÈÎ .
b. lim f x   ; lim f x   ; f ¢ x  .
x Æ- x Æ ex - x 2ln x
f est strictement décroissante sur -  ; 0, strictement 66 1. lim f x   ; lim f x   ; f ¢ x  .
x Æ0 x Æ x
croissante sur  0 ;   .
f est strictement décroissante sur 0 ; 1, strictement
croissante sur 1;   . f 1  0.
61 1. 2 x  ln1 - e - x   ln e2 x  ln1 - e - x  2. Si m < 0, l’équation fx = m n’a pas de solution, si
 lne2 x 1 - e - x   f ( x ) m = 0, une solution 1 et deux solutions si m > 0.
x  lne x - 1  ln e x  lne x - 1  lne x e x - 1  f x .
67 h  e 0 ,5 .
2. a. forme 2 +  b. forme 1  –  c. forme 1
d. forme 3 e. forme 2 68 1. lim f x   ; lim f x  0 ; la droite
x Æ- x Æ
d’équation y  0 est asymptote à .
62 2. a. lim fk x   ; lim fk x  . - e- x
x Æ0 x Æ 2. Pour tout x réel, f ¢ x  - x . f est strictement
x -1 e 1
b. fk¢ x  . fk est strictement décroissante sur 0 ; 1 décroissante sur °.
x 1
3. Coefficient directeur de T0 : f ¢ 0  - .
et strictement croissante sur 1;   . fk admet donc un 2
minimum en 1 valant 1 lnk . ln e  1 - ln e -1  1 1
Coefficient directeur de AB : 
 
1
3. a. b. c. Pour x > 0, fk 1x - fk x  ln 1  .
k Les droites T0 et AB sont parallèles.
2 2

k+1 s’obtient à partir de k par translation de vecteur -1


1 r 4. T1 : y   x - 1  ln e -1  1
 
1  j . k+1 est située au-dessus de k.
k
T–1 : y 
e 1
-e
 x  1  ln e  1
lim fk 1x - fk x  0. L’écart entre les deux courbes e 1
k Æ
T1 et T–1 se coupent en A0 ; ln2

tend vers 0 lorsque k Æ .


Remarque : l’égalité ln e  1 - ln e -1  1  1 joue un
rôle important ici.
2
63 f ¢ x  0,1 € 0, 5 -  0 ,1 € x  4.
x 1 69 1. E  - 2 ; 0 » 0 ; 3
Point cherché : A4 ; 3 – 2 ln5. 2. lim f x   ; lim f x  - ; lim f x  -.
x Æ-2 x Æ0 x Æ3
3. Pour x Œ E , f x  0 € u x  1 € x  -1 ou x  2.
64 a. Le centre du repère est un centre de symétrie de
f.  coupe l’axe des abscisses en A– 1 ; 0 et B2 ; 0.

b. Pour x Π- 1; 1 , f - x  ln  
1 x
1- x
 - ln  
1- x
1 x
 - f  x . 4. f ¢  donc f ¢ et u¢ ont le même signe sur E.
u
f est strictement décroissante sur - 2 ; 0 et strictement
-2
c. lim f x   ; lim f x  - ; f ¢ x  . croissante sur 0 ; 2, strictement décroissante sur 2 ; 3.
x Æ-1 x Æ1 1- x2
f est strictement décroissante sur - 1; 1 . f2 = 0.

70 Corrigé dans le manuel.


2
65 1. Pour x > – 1, f ¢ x  2ax  b  . 1
x 1 71 1. a. Pour x > 0, h¢ x  6 x 2  2 x  , h¢ x 0.
x
f 0  2 c  2 c  2 h est strictement croissante sur 0 ;  .
Ô   Ôb  2  - 1 Ôb  - 3
Ôf ¢ 0  - 1 Ô Ô
Ì €Ì €Ì b. lim h x  - ; lim h x  .
Ôf ¢ 3  1 Ô6a  b  1  1 Ôa  1 x Æ0 x Æ
ÔÓ 2 ÔÓ 2 2 ÔÓ 2 c. Théorème des valeurs intermédiaires pour une
1 2 fonction strictement croissante. 0, 542 a 0, 543.
Ainsi f x  x - 3 x  2  2 lnx  1.
2 d. Si x Π0; a  , h x 0 et si Πa ;  , h x 0.

Chapitre 7. Logarithme népérien 11


2. a. lim f x   ; lim f x  . n
x Æ0 x Æ 79 1. 1  t
 2€n
ln 2
La droite d’équation x = 0 est asymptote à .
h( x )
b. f ¢ x  2 d’où le résultat.
100

ln 1 
t
100 
x 0, 72 72
2. n ª 
c. f est strictement décroissante sur 0 ; a  et strictement t t
croissante sur a ;  . 100
80 à 101 . Corrigés dans le manuel.
72 1. a. lim f x   ; la droite d’équation x = 0 est
x Æ0
asymptote à . APPROFONDISSEMENT
b. lim f x  
x Æ 102 a. Couples solutions
1
2. a. Pour x > 0, f ¢ x  2 x - ln x - 1 - Ê e - e2 - 4 e  e2 - 4 ˆ
x Á ; ˜ et
2x2 - x  1 2 2
et f ¢¢ x  . Ë ¯
x 2
Ê e  e2 - 4 e - e2 - 4 ˆ
b. 2 x 2 - x  1 : D  - 7. Pour x > 0, f ¢¢ x 0. Á ; ˜
Ë 2 2 ¯
f ¢ est strictement croissante sur 0 ;   .
c. f ¢1 = 0. Si x Œ 0;1 , f ¢ x 0 et si Œ 1;   , f ¢ x 0. b. Couples solutions :  e -1; e3  et  e3 ; e -1

3. f est strictement décroissante sur 0 ; 1 et strictement 103 1. La dérivée, pour k > 0 et x > 0 de
croissante sur 1;   . f1 = 1. g : x a ln( kx ) - ln k - ln x est la fonction nulle. Puisque
73 1. lim fk x   ; lim fk x   ; fk semble g1 = 0 alors gx = 0 d’où l’égalité.
x Æ0 x Æ 2. Pour x > 0,
strictement décroissante sur 0 ; k  , strictement crois-
sante sur k ;   .
1
 
1 1
x  1 € ln x  0 € ln x  ln  0 € ln  - ln x.
x x x
1
x
x - kx  k 3. Pour x et y positifs,
2. Pour x > 0, fk¢ x  donc le signe de fk¢ x
x k
kx 2 
k x   Ê xˆ Ê 1ˆ 1
ln Á ˜  ln Á x ˜  ln x  ln  ln x - ln y .
Ë y¯ Ë y¯ y
correspond à celui de x – k d’où le résultat annoncé.
4. Une seule solution : 3
74 1. Pour x Œ °, f x  x € ln x2  1  0 € x  0.
-2x  2
x - 12 104 1. Pour 0 x 2, j ¢ x  .
2. Pour x Œ °, f ¢ x  2 donc f ¢ x  0. - x2  2x
x 1 Le signe de j¢ x correspond à celui de - 2 x  2.
f est donc strictement croissante sur  0 ; 1. j est strictement croissante sur 0 ; 1 et strictement
Si x Œ  0 ; 1 , f x Œ f ( 0) ; f 1 à  0 ; 1. décroissante sur 1; 2 . j 1 = 0.
3. Récurrence immédiate qui découle de la question 2. 2. lim j x  - et lim j x  -.
x Æ0 x Æ2
2
4. Soit n > 0. un 1 - un  - ln u  
n  1 0 donc la suite
1
Les droites d’équation x = 0 et x = 2 sont asymptotes à G.
un est décroissante. 3. Pour a 1, j 1 - a  j 1  a  0.
5. un est décroissante, minorée par 0. un est La droite d’équation x = 1 est un axe de symétrie de G.
convergente. Sa limite est 0 d’après la question 1.
105 1. lim f x  - ; lim f x   ; lim f x  - ;
x Æ- x Æ-1 x Æ2
75 Corrigé dans le manuel.
lim f x  . Pour x < – 1 ou x > 2,
x Æ
76 a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Faux 3
f ¢  x  1  > 0 donc f est strictement
 x  1 x - 2
77 Seule l’affirmation b est correcte x = 4 solution
croissante sur -  ; - 1 et sur 2 ;   .
78 Hausse de 3 dB
Hausse de 10 dB
Vrai car 10 log 2 ª 3, 01
Vrai car 10 log10  10
3 1
   1
2. Pour a , f - a  f  a  1. Le point I ; est
2 2 2
1 1
2 2  
centre de symétrie de f.
Hausse de 20 dB Vrai car 10 log100  20
Baisse de 3 dB Divisée par 2
106 2. a. Pour tout x, u ¢ x  1 - e - x .
u ¢ x 0 € x 0. u est strictement décroissante sur
Baisse de 10 dB Divisée par 10
-  ; 0 croissante sur  0 ;   , u0 = 2 donc u x 0
Baisse de 20 dB Divisée par 100 pour tout x réel.

12
u ¢ x  Marcus ne pourra pas devenir immensément riche, son
b. Pour tout x, f ¢ x  donc f ¢ et u¢ ont le même
u x  pécule ne pourra dépasser 2 718 €…
signe sur  donc f est strictement décroissante sur
-  ; 0 croissante sur  0 ;   , f0 = ln2. 112 1. lim f x  - ; lim f x  0 ;
x Æ0 x Æ
3. a. Pour tout x, - x  ln xe x  e x  1 1 - ln x
f ¢  x  . f est strictement croissante sur 0 ; e ,
 ln e - x  ln xe x  e x  1  lne - x  xe x  e x  1  f x . x2
b. Pour tout x, f x - - x  lnxe x  e x  1. strictement décroissante sur  e ;   . f e  e -1.
xe x  e x  1 1 € x  1 e x 0 € x -1. 2. a. Pour 0 n p , p n  n p € ln p n  ln n p
 est au-dessous de d sur -  ; - 1, au-dessus sur  - 1;   . € n ln p  p ln n € f n  f p .
ln 4 2 ln 2 ln 2
c. lim f x  x  0. d est asymptote à  en -. b.   .
x Æ- 4 4 2
Ê x  1  e- x ˆ c. Unicité de la solution évidente.
4. a. Pour x > 0, f x - ln x  ln Á ˜¯ .
Ë x
Ê x  1  e- x ˆ x
113 1. Pour x > – 1, on pose f x  ln1  x -
1  e - x 2 donc ln Á
Ë x
˜¯ ln
x2
x  
.
x
x 1
et

x  1  e- x g x  ln1  x - x . f ¢ x  négatif sur - 1; 0,


1 donc f x - ln x 0.  x  12
x
-x
b. La courbe  est donc située au-dessus de G. positif sur 1;   et g ¢ x  positif sur - 1; 0,
1 x
c. lim f x - ln x  0. G est asymptote à  en . négatif sur 1;  . Le minimum de f sur - 1;   vaut
x Æ
f0 = 0 et le maximum de g vaut g0 = 0. Ainsi fx  0
107 Pour x > – 1, MN  lnx  1 - ln x  ln  x x 1. et gx  0. Donc
x
x 1
 ln x  1  x .
x 1
lim  1 donc lim MN  0. 5 1 2 7 3
x Æ x x Æ 2. a.  1  ; 3  1  .
4 4 5 125
108 1. lim un  1.
n Æ
2. a. Les suites Pn et Sn semblent décroissantes et
5
4  4
1 1
b. ln 5 - 2 ln 2  ln  ln 1  donc  ln 5 - 2 ln 2  .
5
1
4
27 3 3
convergentes. 7 ln 2 - 3ln 5  ln 3 donc  7 ln 2 - 3ln 5  .
n2 5 128 125
b. "n Œ •* , Pn  c. On obtient les encadrements :
2( n  1)
3 3
1.3.2.4.3.5º.n( n  2)
3. "n Œ •* , Pn  2 2 2 2 
n2 0, 6   ln 2  0, 75 
2 3 4 5 ºn2 ( n  1)2 2( n  1) 128
1444244443 125
14444244443
0 , 623 0 ,774
n2 1
4. "n Œ •* , Sn  ln Pn . lim  donc 6 6
n Æ 2 n  1 2 1, 4   ln 5  1, 75 
1 128
144424443 128
14444244443
lim Sn  ln  - ln 2. 1, 446 1,797
n Æ 2 1
a  bˆ ln a  ln b 3. a. On pose x  .
Ê a  bˆ
109 1. ln ÊÁ -  ln Á n
Ë 2 ˜¯ 2 Ë 2 ab ˜¯ b. On a successivement :

a- b 2 1 n 1 1 1 n2 1
ab
2 ab
-1
2 ab
 0 donc ln
ab
2
  
ln a  ln b
2
n 1
1
ln
2n
n
;
n n2
1
ln
n 1 n 1
;º;

2. L’image par la fonction ln d’une demi-somme est ln . Par sommation, on a :


2n 2n - 1 2n - 1
supérieure à la demi-somme des images.
un ln
n
n 1 n  2
¥
n 1
º¥
2n
2n - 1  1 1
un  -
n 2n
soit
111 1. 2 000 € 2. a. 1 500 € puis 2 250 € 1
1 un ln2 un  .
b. Suite géométrique de raison 1+ . 2n
n 1
c. c. - un - ln 2 0. On a : lim un  ln2.
2n n Æ
n=3 n=4 n=5
114 1. a. lim f x   ; lim f x  .
2 370,37 2 441,41 2 488,32 x Æ1 x Æ
ln x - 1
b. f ¢ x  . f est strictement décroissante sur 0 ; e ,

 
1
2. a et b.ln un  n ln 1 ; lim ln un  lim
 n1
ln 1
1
x2
strictement croissante sur  e ;  . f e  e.
n nÆ nÆ 1
2. a. Montrons par récurrence que, pour tout entier n,
n
donc lim un = e. e  un 1  un .
n Æ

Chapitre 7. Logarithme népérien 13


Initialisation : lna 1 donc u1  u0 . h ln h
117 1. lim  - . f n’est pas dérivable en 0.
a e donc u1  f a f e  e. x Æ0 h
h2 ln h
Hérédité : soit n un entier tel que : e  un 1  un . 2. lim  0 . f est dérivable en 0 et f ¢ 0  0.
x Æ0 h
 e   f un 1  f un  .
f est croissante sur  e ;   donc f
1442443 
e un  2 un 1 118 1. a. m0 : aucune solution ; m > 0 : deux solutions
La propriété est donc héréditaire. notées am et bm.
Conclusion : La suite un est décroissante, minorée par e. b. La suite am semble croissante et convergente vers
1
b. La suite est donc convergente vers l’unique solution -
e 2 , la suite bm semble décroissante et convergente
de l’équation fx = x : e. -
1

3. Algorithme vers e 2 .
2. a. Équation du second degré  D  16m. On obtient :
ENTRÉES : Saisira // a réel, a > e 1Ê 1 ˆ 1Ê 1 ˆ
- Á1 ˜ - Á1- ˜
Saisir p // p entier am  e 2 Ë m¯ et bm  e 2 Ë m¯ .
INITIALISATION : 1Ê 1ˆ
- Á1- ˜
N¨0 b. Sur 0 ;   , posons g x  e 2 Ë x¯ .

TRAITEMENT : 1Ê 1ˆ
-1 - 2 ÁË1- x ˜¯
Tantque a – e  10 - p Faire On a g ¢ x  e 0. g est décroissante sur
2x x
a
a<– ; N ¨ N+1 0 ;   , la suite bm est décroissante sur *.
lna
FinTantque 1Ê 1ˆ 1 -
1

SORTIE : Afficher N c. lim - Á1 - ˜¯  - . lim bm  e 2 .


x Æ 2 Ë x 2 m Æ

115 1. a. Récurrence immédiate. 119 1. a. La valeur k = 1 semble jouer un rôle important.


 1

- un – 1 donc la suite u  est
b. un 1 - un  un e n b. Pour x > 0,
fk¢ x  ln x2  2 ln x  k  2
 X  2 X  k  D  4 1 - k

décroissante. X  ln x
c. La suite un est décroissante et minorée par 0 donc Si k  1, D  0 et fk¢ x  0. Si k  1, la fonction fk est
convergente vers 0, unique solution de l’équation strictement croissante sur 0 ;   .
xe - x  x . Si k 1, la fonction fk est strictement croissante sur
1 1 ˘ 0 ; e -1- 1- k ˘ et sur È e -1 1- k ;   È, décroissante sur
2. e - Sn  u u   un 1 ˚ ˚ Î Î
e e ºe
0 1 un u0 u u
¥ 1 ¥º¥ n Èe -1- 1- k ; e -1 1- k ˘ .
u1 u2 un 1 Î ˚
3. Sn  - ln un 1, lim un  0 d’où lim Sn   ln X ln X 2
n Æ n Æ 2. a. lim  0 donc lim 0
1 - ln x - 3  2 ln x X Æ X X Æ X
116 1. Pour x > 0, f ¢ x  ; f ¢¢ x  ln X 2 k
x2 x3 b. fk x   .
 X X
2. a. Propriété vérifiée pour n = 1. 1
X
u  v ln x x
Soit n un entier  1 tel que : f n x  n n n1 .
x lim X   ; lim fk x  0.
n v -  n  1u  v ln x x Æ0 x Æ0
  x n n n
f n 1  x  
x 2n2
v -  n  1un  - v n  n  1ln x PROBLÈMES
f n 1 x  n
x n2
d’où le résultat. 120 1. lim f x  - ; lim f x   ;
x Æ1 x Æ
b. "n Œ •* , v n  -1n n ! 1
ln x2  1
Initialisation : -12 1!1  1  u1 f ¢  x  x 0 f est strictement croissante sur
ln x2
Hérédité : Soit n un entier  1 tel que
1;   .
 1
un  -1n 1 n ! 1   º 
2
1
n  2. a. f x - ln x 
-1
. lim f x - ln x  0.
un 1  v n - n  1 un ln x x Æ
b. f x - ln x 0.
un 1  -1n n  1!
1

n 1
1
 1  º 
2
1
n  c. La courbe G est asymptote à  en ,  est au-
Ce qu’il fallait démontrer car -1n  -1n  2 . dessous de G sur 1;   .

14
3. a. Ta : y  f ¢ ax - a  f a . gu2 n  2   ga   gu2 n 1 d’où u2 n  2  a  u2 n  3, ce
0 Œ Ta € f a - af ¢ a  0. qu’il faut démontrer.
1 1 b. n = 6. 0,838 est une valeur approchée de a à 10-3près.
b. Pour x > –1, g x  0 € ln x - - -1 0
ln x ln x2
ln x3 - ln x2 - ln x - 1 Partie C. 1. OM  x 2  4ln x 2  h x  .
€ 0
ln x2 2.a. Pour x > 0, h¢ x 
2f ( x )
. h est donc strictement
€ ln x3 - ln x2 - ln x - 1  0. x
décroissante sur 0 ; a , croissante sur a ;  .
1
c. Pour tout t réel, u ¢ t  3t 2 - 2t - 1racines : 1 et - . u b. Aa , 2 lna .
1 3
est croissante sur ˘ -  ; - ˘ et sur 1;   , décroissante
˙˚ 3˙˚ 123 A. Pour n = 10 et x = 2, l’algorithme propose
1
ÎÍ 3 ˚˙  
1
sur È- ; 1˘.u - ª - 0, 8 ; u 1  - 2. D’après le théorème
3
0,69338183 valeur affichée par une calculatrice :
ln2 = 0,6931471806.
des valeurs intermédiaires appliqué sur 1;   , la
fonction u s’annule une seule fois sur  en  ª 1, 84 . Pour n = 10 et x = 3, l’algorithme propose 1,0992018
Il existe donc une tangente à  unique contenant O, en valeur affichée par une calculatrice : ln3 = 1,098612289.
le point d’abscisse a . Pour n = 10 et x = 3,3, l’algorithme propose 1,1946188
valeur affichée par une calculatrice : ln3,3 =1,193922468.
0
B. 1. a. Récurrence : u02  u0  x . Soit n Œ• tel que
121 1. lim fn x  - ; lim fn x  0 ; pour x > 0, n n 1 2.2n n
x Æ0 x Æ x  un2 . un21  un  un2  x .
n - 2 - 2n ln x
fn¢ x  . b. Récurrence immédiate.
x3 n-2
˘ ˘
fn est croissante sur ˚ 0 ; e 2 n ˚, décroissante sur c. Soit n Œ•. un 1 - 1 

un - 1 un  1 u -1
 n
 .

È n-2 È Ê n-2 ˆ n
un  1  un  1 
Î e 2 n ;   Î. f Á e 2 n ˜  n-2
. 1
1 1
Ë ¯ un  1  2 donc  donc un 1 - 1  un - 1.
2e n un  1 2 2
3. a. « différence » constante entre deux courbes
d. L’inégalité de gauche est acquise. L’inégalité de droite
successives.
se démontre par récurrence immédiate.
ln x
b. fn 1x - fn x  2 . indépendant de n.
x
f4 - f3 = f3 - f2. 124 Partie A. 1. a. Pour x  0,
-x x2 - x3
f1¢x  ; f ¢  x  ; f ¢  x  .
1 x 2 1 x 3 1 x
122 Partie A. 1. lim f x  - ; lim f x   ; b. Soit n un entier  1 et x  0,
x Æ0 x Æ
4 1
pour x > 0, f ¢x  2 x  0. fn¢ x  - 1 - x  x 2  º  -1n -1 x n -1
x 1 x
f est strictement croissante sur 0 ;   . - -1n -1 x n - xn
donc fn¢ x  
2. Théorème des valeurs intermédiaires appliqué à la 1 x 1 x
 1
fonction f sur 0 ;   . f 0, 5 ª - 2, 5 ; f e - 16 ª 0, 6.
1
c. Si n est pair, fn est croissante sur  0 ;   .
Si n est impair, fn est décroissante sur  0 ;   .
-
0, 5 a e 16 d. fn 0  0. Pour x  0, f2 k -1x  0 ; f2 k x  0 .
3. Si x a , f x 0 ; si x a , f x 0. e. f2 k x  0 fi F2 k x  ln1  x
f2 k -1x  0 fi ln1  x  F2 k -1x
1 x2 x3 x 4 x5 x6
Partie B. 1. g x  x € - x 2  ln x € f x  0 f. x -  -  -  ln1  x
4 2 3 4 5 6
2. La suite un ne semble pas monotone et converger x2 x3 x 4 x5
x-  - 
vers a . 2 3 4 5
1
-
3.a. Initialisation : u0  0, 5 ; u1  e 16 . Résultat vérifié
Partie B. 1. On cherche un encadrement de lnx, le
d’après la question 2.A.
problème nous fournit un encadrement de ln1 x d’où
Hérédité : soit n un entier naturel tel que u2 n  a  u2 n 1.
la nécessité d’affecter X – 1 à X.
g est décroissante sur  donc gu2 n   ga   gu2 n 1 N = 3 est nécessaire pour une initialisation convenable.
soit u2 n  2  a  u2 n 1. g est décroissante sur  donc 2. Encadrement T < lnX < S.

Chapitre 7. Logarithme népérien 15


3.
x 1 e 
1,1 0,095308333 N=5 0,0953101798
f ¢  x + 0 –
0,095333333
f x 1
1,3 0,2623395 N=7 0,2623642645
e
0,262461
L’aire du rectangle est donc maximale pour x = e.
1,5 0,40531529 N=9 0,4054651081

1,7
0,40580357
0,53043703 N = 15 0,5306282511
Dimensions du rectangle d’aire maximale
1
1
e
: 
OA = e et OB = 2 .
0.53092148 e
1,9 0,64147239 N = 35 0,6418538862
127
0,64229041
2 0,69264843 N = 1003 0,6931471806
0,69364643

PRENDRE DES INITIATIVES

125 Pour comparer a et b, comparons


ln a  2014 ln 2012 et ln b  2013ln 2013 et, pour cela,
étudions le signe, pour x > 1 de
f x  x  1 lnx - 1 - x ln x .
x 1
f ¢ x  lnx - 1  - ln x - 1 ; lim f ¢( x )  0
x -1 x Æ
-x - 1
f ¢¢ x  0 . La fonction f ¢ est donc strictement
x  x - 12
décroissante et positive pour x > 1.
f est donc une fonction strictement croissante sur Pour x 0, fk¢ x  ln x  1  k .
1;   , s’annulant une seule fois pour a ª 4. fk¢ x 0 € x e - k -1
Si x a , f x 0 soit x  1lnx - 1 x ln x
x 0 e - k -1 
donc lna lnb et donc a b.
On montre par un procédé similaire étude du signe de f ¢  x – 0 +
x  x ln x - ( x - 1)ln( x  1)) que lnb lnc et que donc
fk x
b c . Ainsi : a b c . fk mk 

La fonction fk admet un minimum en mk  e - k -1.


126
fk mk   - k - 1 mk  kmk  - mk donc le point Mk
appartient à la droite d’équation y  - x .

1 1 ln b - ln a
128 1. Les nombres , et sont les coeffi-
a b b-a
cients directeurs respectifs des droites d1, d3 et d2.
1 ln b - ln a 1
On lit donc : .
b b-a a
ln b - ln a 1
2. Montrer que revient à montrer que
b-a a
b b
ln - 1car b - a 0. Montrons donc que ln x x - 1
a a
pour x > 1. Pour x > 1, posons f x  ln x - x  1.
Le problème revient à déterminer, pour x  1, le
ln x 1- x
maximum de la fonction f : x a , f x donnant l’aire f ¢( x )  0 donc f est strictement décroissante sur
x x
du rectangle OAMB. 1;   . lim f x  0.
x Æ1
1 - ln x
Pour x  1, f ¢ x  Pour x > 1, on a donc f x 0 soit ln x x - 1.
x2

16
ln b - ln a 1 y
Montrer que revient à montrer que f
b-a b 4
b 1
ln 1 - car b - a 0. 3
a b
a
1 2
Montrons donc que ln x 1 - pour x > 1. Pour x > 1,
x g
1
1 x -1
posons g x  ln x - 1  . g ¢ x  2 0 donc g est
x x
0 x
strictement croissante sur 1;   . lim g x  0. Pour –3 –2 –1 1 2 3
x Æ1 –1
1
x > 1, on a donc g x 0 soit ln x 1 - .
x –2

129 Soit M un point de  d’abscisse x. –3

OM2  x 2  ln x2  f  x  et, pour x > 0, –4


2 ln x 2 x 2  ln x 
f ¢  x  2 x   .
x x
Le signe de f ¢ x est celui de g x  x 2  ln x . 132  : y  ln x  3  ln 2  ln2 x  6
uur
1 A 1; 0 , B - 2 ; ln 2 donc AB - 3 ; ln 2
g ¢ x  2 x  0. uuur
x C e ; 1 , D 0 ; ln 6 donc CD - e ; ln 6 - 1
uur y uuur - y uur x uuur 0.
x AB
x 0  CD AB CD
Les droites AB et CD ne sont pas parallèles.
g ¢ x

g  x VERS LE POST BAC
-
133 1. Pour x > 0, on pose
La fonction g s’annule une fois pour  ª 0, 65 . 1
f x  - ln1  x   ln x
On a donc : 1 x
1
x 0 a  g x  - ln1  x   ln x
x
f ¢  x – 0 +
f et g sont des fonctions dérivables sur 0 ;   ,
-1 1 1 1
f x f ¢( x )  -   0
f a 1  x2 1  x x x 1  x 2
-1 1 1 -1
La fonction fk admet un minimum pour x  a. g ¢ x  2 -   0
x 1  x x x 2 1  x
La distance OM est donc minimale pour le point M de 
lim f  x   0, lim g x   0
d’abscisse a . x Æ x Æ

x 0  x 0 
130 0
y  - lnsin x  fx gx 0

1
Pour x > 0, f x  0 donc  ln1  x  - ln x
1 x
1
et g x 0 donc ln1  x  - ln x .
x
2. On ajoute ces inégalités obtenues à la question
précédente pour les valeurs entières de k de 1 à n.
n
On obtient : un -  ln n un . Cette dernière inégali-
n 1
té permet d’affirmer, par comparaison, que lim un  .
n Æ

x ln x
131 134 Pour x > 0 et x 1, on pose f x  .
x ln x x2 - 1
a. Vrai b. Vrai Limite en 1 : f x  ¥ .
x 1 x -1

Chapitre 7. Logarithme népérien 17


ln x ln X  1 ln X  1 ln x fk¢ x 0 € ln x k - 1 € x e k -1
 ; lim  1 donc lim 1
x - 1 X x -1 X X Æ0 X x Æ1 x - 1
x 0 e k -1 
1
donc lim f x  .
x Æ1 2 fk¢ x + 0 –
Sens de variation de f sur ]0 ; 1[. fk x fkek–1
- x 2 ln x - ln x  x 2 - 1
f ¢  x  donc le signe de f ¢ x est fk possède un maximum atteint en x k  e k -1s .
 x 2 - 12
1 1
de même signe que g x  - x 2 ln x - ln x  x 2 - 1 fk e k -1  e k -1k -  k - 1  e k -1 donc le point Sk a
2 2
1 1
g ¢ x  - 2 x ln x  x - ; g ¢¢ x  - 2 ln x - 1  2
x
1
x
1
 2
1
pour coordonnées e k -1 ; e k -1 . 
Si x appartient à ]0 ; 1[, 2  1 donc -1  2  0 et 1
x x Étape 3 : a. y k  x . Les points Sk appartiennent
puisque -2 ln x  0 alors g ¢¢ x  0. 2 k
1
g ¢ est donc strictement croissante sur ]0 ; 1[, g ¢1  0 donc à la droite d’équation y  x .
2
donc g ¢ x   0 sur ]0 ; 1[.
b. Quand k décrit °, x k décrit 0 ;   .
g est donc strictement décroissante sur ]0 ; 1[,
La courbe décrite par les points Sk est la demi-droite
g1  0 donc g x   0 sur ]0 ; 1[. 1
d’équation y  x x 0 .
Ainsi, pour x Œ 0 ; 1 , f ¢ x   0. 2
f est donc strictement croissante sur ]0 ; 1[.
1 1 B En autonomie
Puisque lim f x  alors pour x Π0 ; 1 , f x  .
x Æ1 2 2 
1. a. Sk a pour coordonnées k  1; k 2  1 . 
fk  k  1  k 2  1   x k - 12  1 donc
Accompagnement personnalisé
fk  x k   x k2 - 2 x k  2.
1 Passer d’une limite à une autre
Les points Sk appartiennent à la courbe d’équation
1. a. Posons, pour x 0, t  ln x . On a x  et .
y x 2 - 2 x  2. Lorsque k décrit °, xk décrit °.
ln x t 1 et
lim t   ;  t  t ; lim   . La courbe décrite par les points Sk est courbe d’équation
x Æ x e e t Æ t
t y  x 2 - 2 x  2.
ln x Ê 1 ˆ
Donc lim  0. b. Sk a pour coordonnées Á ; ln k˜ .
x Æ x Ë k ¯
ln x 1 ln x Ê 1ˆ Ê 1ˆ
b. Pour n Œ •* , n  n -1 ¥ . fk Á ˜  ln k  ln Á 2 ˜  - 2 ln x k .
x x x Ë k¯ Ë xk ¯
ln x 1 ln x
lim  0 , lim n -1  0 donc lim n  0. Les points Sk appartiennent à la courbe d’équation
x Æ x x Æ x x x Æ x
x 1 y  -2ln x . Lorsque k décrit 0 ;   , x k décrit 0 ;   .
2. Pour tout réel x, xe - x  x  x .
e e La courbe décrite par les points Sk est courbe d’équation
x y  -2ln x .
ex
lim
x Æ x
  donc lim xe - x  0.
x Æ
1
c. Sk a pour coordonnées
k 1
k  ; 2k . 
3. Posons, pour 0, t  .
1
x
1 - lnt lnt
fk 
k 1
k
 2k 
2
xk - 1
. Les points Sk appartiennent à la

lim t   ; x ln x  ln  ; lim  0. 2
x Æ0 t t t t Æ t courbe d’équation y  . Lorsque k décrit ° *, x k
x -1
Donc lim x ln x  0 . décrit ° \ {1} . La courbe décrite par les points Sk est la
x Æ0
ln x 2 2 ln x 2
4. Pour x 0, ln x 2  2 ln x donc  . courbe d’équation y  .
x x x -1
ln x ln x 2 Ê k 1 - 2e k ˆ
Puisque lim  0 alors lim  0. d. Sk a pour coordonnées Á ;
x Æ x x Æ x ˜.
Ë 2 ek  1 ¯
2 Rechercher un ensemble de points Ê k ˆ 1 - 2e k 1 - 2e 4 xk2
fk Á ˜  k  4 x2 . Lorsque k décrit °, x k
A Exemple guidé Ë 2¯ e 1 e k 1
Étape 2 : Pour x 0, décrit 0 ;   . La courbe décrite par les points Sk est la

  
2
1 -1 1 1 - 2e 4 x
fk¢ x  k - ln x  x  k - ln x - 1 courbe d’équation y  4 x 2 x 0 .
2 x 2 e 1

18
hk x M   2 x M ln x M . Les maximums appartiennent à la

e. Sk a pour coordonnées ln k  3 ;
ln k
k  courbe d’équation y  -2 x ln x pour 0 x .
1
ln k x k - 3 e
fk ln k  3   x - 3 . Lorsque k décrit 0 ;   , x k
k e k hk x m  -2 x m ln x m . Les minimums appartiennent à la
décrit °. La courbe décrite par les points Sk est la courbe 1
x-3 courbe d’équation y  -2 x ln x pour x .
d’équation y  x - 3 . e
e y

f. Sk a pour coordonnées e  -
1
k ; k ln k - 1  2

fk    k lnk - 1  lnln- lnx x  - 1.


-
e k
1
k
k 1 A
Lorsque k décrit 0 ;  , xk décrit 0 ; 1. La courbe décrite
ln- ln x B
par les points Sk est la courbe d’équation y  - 1.
ln x 0 x
–1 1 2 3
2. a. k > 0. Pour x 0,
x2 - k2 xk
gk¢ x  2 2
 x - k . –1
x x  k  x x 2  k2 
Le signe de gk¢ x correspond à celui de  x - k .
x 0 k 
3 Savoir résoudre directement… ou pas !
fk¢ x || – 0 + 2
1. a. Pour x Œ -  ; 0 » ˘ ;   È ,
fk x || fkk ˙˚ 3 ÍÎ
ln3 x 2 - 2 x  0 € 3 x 2 - 2 x - 1  0
fk possède un minimum atteint en x k  k .
1 1
fk k  ln2k donc le point Sk a pour coordonnées € x  1 ou x  - . Deux solutions : 0 et - .
3 3
k ; ln2k. Lorsque k décrit 0 ;   , xk décrit 0 ;   . La b. Cette équation ne peut pas être résolue de façon
courbe décrite par les points Sk est courbe d’équation directe. La méthode consiste à étudier alors la fonction :
y  ln2k . x a - x  1  8 ln x  1.
y -x  7
Pour x -1, f ¢ x  . f est strictement croissante
4 x 1
sur - 1; 7, strictement décroissante sur 7 ;  .
3 lim f x  - ; lim f x  - ; f 7 0 .
x Æ-1 x Æ
Le théorème des valeurs intermédiaires pour les
2 S
fonctions strictement monotones sur un intervalle
1
permet d’affirmer que cette équation admet deux
solutions.
c. Pour x 2, x - 2ln x  x - 2 € ln x  1.
–1 0 1 2 3 4 5 x Une solution : e
–1 2. a. Une solution : 1
b. Voir fichier joint. Pour x 0, hk¢ x  ln x2  2 ln x  k . e 1
b. Une solution :
e-2
Pour étudier le signe de hk¢ x, on pose X  ln x . c. Deux solutions : e et e7 .
hk¢ x  X 2  2 X - k D  41 - k  d. Équation que l’on ne peut pas résoudre directement
Si k  1, D 0 : on a donc hk¢ x  0 pour tout réel x > 0. e. Ensemble solution : 0 ; 1 » e2 ; 
Les courbes k, pour k  1, n’admettent pas de f. Une solution : e2 - 3
« sommets ». p
g. Solutions :  2kp  k Œ ¢
Les extremums n’existent donc que pour k < 1. 2
Ils sont obtenus pour x  e -1 1- k  et x  e –1- 1- k  . h. Aucune solution Pour x 0, ln x x 2 
3
˘ - ˘
x i. Ensemble solution : ˙ 0 ; e 2  1˙
0 x M  e -1 1- k  x m  e -1- 1- k  
˚ ˚
hk¢ x + 0 – 0 +
4 Équations fonctionnelles
hk x
A.  E A  f xy  f x  f y, x et y réels > 0.

Chapitre 7. Logarithme népérien 19


1. Pour x = y = 0, on a : f 0  2f ( 0) d’où f 0  0. 1
d. Pour x réel, h x  h 0  1 donc f x   e kx .
Pour x réel et y = 0, on a : f 0  f x  f ( 0) d’où f x  0. e - kx
2. x et y sont dorénavant strictement positifs. 3. Les seules fonctions non nulles, dérivables sur °
Pour x > 0, fk x  k ln x . Soit y > 0. solutions de l’équation fonctionnelle  EB  sont les
fonctions x a e kx .
fk xy  k ln xy  k ln x  k ln y  fk x  fk y
Les fonctions fk sont donc solutions de  E A  C.  EC  f x  y  f x  f y, x et y réels.
3. a. Pour x = y = 1, on a : f 1  2f 1 d’où f 1  0. 1. Fonctions linéaires x a kx .
b. On a, d’une part, f y¢ x  y f y¢ xy, d’autre part 2. a. La fonction ln étant strictement croissante sur
f y¢ x  f ¢ x  donc, pour y > 0, y f y¢ xy  f ¢ x . 0 ;   à valeurs dans °, on peut affirmer, grâce au
Si x = 1, cette relation indique que pour y > 0, théorème des valeurs intermédiaires que pour tout x
f ¢1 k réel, il existe y > 0 tel que x  ln y .
f ¢  y   avec k  f ¢1.
y y b. Pour y > 0, g xy  f lnxy  f ln x  ln y donc
k f ¢ 1 f ¢ 1 g xy  f ln x   f ln y  g x  g y  donc g est une
c. Pour x > 0, h¢ x  f ¢ x -  -  0 donc h
x x x solution de l’équation  E A .
est une fonction constante.
c. Ainsi, g y  k ln y .
Pour x > 0, h x  h1  0donc f x  k ln x .
Pour tout x réel, f x  f lny  g y  kx .
4. Les seules fonctions non nulles, dérivables sur
3. Les seules fonctions non nulles, dérivables sur °
0 ;   solutions de l’équation fonctionnelle  E A  sont
solutions de l’équation fonctionnelle  EC  sont les
les fonctions x a k ln x .
fonctions x a kx .
B.  EB  f x  y  f x f y, x et y réels.
D.  ED  f xy  f x f y, x et y réels > 0.
1. Soit k un réel. Pour tout x réel, fk x  e kx .
Soit y un réel. 1. Fonctions puissances entières x a x n  n Œ ¢.
fk x  y  e k ( x  y )  e kx e ky  fk x fk y 2. a. La fonction exp étant strictement croissante sur °
à valeurs dans 0 ;   , on peut affirmer, grâce au
Les fonctions fk sont donc solutions de  EB .
théorème des valeurs intermédiaires que pour tout x
2. a. Supposons que f 0  0. Pour tout x réel,
réel > 0, il existe y réel tel que x  e y .
f x  f x  0  f x f 0  0 donc f 0 0. b. Pour y réel, g x  y  f  e x  y   f  e x e y  donc
L’égalité f x  f x f 0 implique que f 0  1. g x  y  f  e x f  e y   g x g y  donc g est une
b. On a, d’une part, f x¢ y  f ¢ x  y , d’autre part solution de l’équation  EB .
f x¢ y  f  x f ¢ y  donc, pour y réel, f ¢ x  y  f  x f ¢ y . c. Ainsi, g y  e ky .
Si y = 0, f ¢ x   f x f ¢ 0. Pour tout x réel, f x  f  e y   g y  e ky   e y k  x k .
Pour tout x réel, f ¢ x   kf x avec k  f ¢ 0 . 3. Les seules fonctions non nulles, dérivables sur
c. Pour x réel, h¢ x  f ¢ x e - kx - ke - kx f  x  d’où 0 ;   solutions de l’équation fonctionnelle  ED  sont
h¢ x  kf x e - kx - ke - kx f x  0 donc h est une les fonctions x a x k .
fonction constante.

20
Intégration
8
Pour reprendre contact
1 Avec les aires et les mesures
a. 16 b. 8 c. L’aire du carré vert est donc 4 cm2 donc, d’après 1.a., l’aire du polygone ABCDE est 64 cm2.

2 Avec des domaines du plan


1. et 2. a.
y x=1 x=e

’’ : y = ex
:y=x
e y=e

’ : y = ln(x)
1

0 e x
1

b. L’aire est comprise entre 0 et e – 1 ª1,72 unités d’aire.


c. Voir figure.
d. Ces deux parties du plan sont symétriques par rapport à la droite d’équation y = x, donc elles ont la même aire.

3 Avec les formules de dérivation


- 2x
a. f ′(x) = 12x3 + 6x2 – 5 b. f ′(x) = 12x3 + 6x2 – 5 c. f′(x) = 20(2x + 5)9 d. f′(x) =
 x 2  52
- 16 x 2 2x 4x - 1
e. f′(x) = f. f ′(x) = 2xe x – 4 g. f′(x) = h. f′(x) =
 x 2  59 x2  4 2 2x2 - x  3

4 Avec les variations


F est strictement décroissante sur ]–  ; – 1] et strictement croissante sur [– 1 ; + [.

Chapitre 8. Intégration 1
Activité 1. Aire sous la parabole
A. Unité d’aire
1. 26 < aire (E) < 50.
2. Il y a 100 petits carreaux dans le rectangle de côtés OI et OJ. Donc 0,26 < aire (E) < 0,5.
3. En cm2, 0,26 ¥ 30 < aire (E) < 0,5 ¥ 30 soit 7,8 < aire (E) < 15.
B. Méthode des rectangles
1. Contruction sur GeoGebra (voir sur le site Math’x)
1 1 1 1 1 9 7 7
b. 3 rectangles sont tracés, les dimensions sont ¥ , ¥ , ¥ , a4 = et = 0,219 à 10–3 près par excès,
4 16 4 4 4 16 32 32
ce qui est la valeur donnée par le logiciel.
15 15
c. b4 = et = 0,469 à 10–3 près par excès, ce qui est la valeur donnée par le logiciel.
32 32
d. 0,218  aire (E)  0,469.
e. À partir de n = 50, on ne voit plus de différence sur le graphique entre E et les rectangles tracés en dessous de la
courbe et entre E et les rectangles tracés au-dessus. Et pour n = 100 le logiciel donne a100 = 0,328 et b100 = 0,338.
2. Cas général
1Ê Ê 1ˆ Ê 2ˆ Ê 3ˆ Ê 4ˆ Ê 5ˆ Ê 6ˆˆ
a. a7 = Áf  0  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜˜
7Ë Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7 ¯¯
1 Ê Ê 1ˆ 2
Ê ˆ 3
Ê ˆ 4
Ê ˆ 5
Ê ˆ 6
Ê ˆ 6
Ê ˆ Ê 7ˆˆ
b7 = Áf Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜  f Á ˜˜
7 Ë Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯ Ë 7¯¯
Le logiciel donne a7 = 0,265 et b7 = 0,408 arrondi à 3 décimales.
1 n -1 Ê k ˆ 1 n Ê kˆ
b. an = Â f Á ˜ , bn = Â f Á ˜
n k  0 Ë n¯ n k 1 Ë n¯
1 n -1 k 2 1 n -1 2  n - 1n2n - 1  n - 12n - 1 1 n k 2 1 n1 2 n n  12n  1  n  12n  1
c. an = Â = Â
n k  0 n 2 n 3 k 1
k =
6 n3

6 n2
, bn = Â = Âk =
n k 1 n 2 n 3 k  1 6 n3

6 n2
1
(an) et (bn) ont pour limite , ce que l’on peut proposer pour aire (E).
3
Activité 2. Intégrale et primitive
1. a. hf (a) et hf (a + h) sont respectivement l’aire du rectangle sous la parabole et l’aire du rectangle au-dessus de la
parabole. Les aires de ces deux rectangles encadrent l’aire de la partie bleue du plan comprise entre la parabole, l’axe
des abscisses et les droites d’équations x = a et x = a + h.
b. f (a) = a2 et f (a + h) = (a + h)2. Comme h > 0 le sens des inégalités de a. en divisant par h est conservé et on en déduit
F  a  h - F  a 
a2   (a + h)2.
h
F  a  h - F  a 
c. Lorsque h tend vers 0, (a + h)2 tend vers a2, donc tend vers a2.
h
2. a.
y

f(a)

f(a + h)

y = x2

0 a+h a x

2
b. En procédant comme dans 1.a. et 1.b, – hf (a + h)  F (a) – F(a + h)  – hf(a).
F  a  - F  a  h F  a  h - F  a 
Comme – h > 0 nous obtenons (a + h)2   a2 soit (a + h)2   a2.
-h h
F  a  h - F  a 
Lorsque h tend vers 0, (a + h)2 tend vers a2, donc tend vers a2.
h
F  a  h - F  a 
3. Lorsque h tend vers 0, tend vers a2, donc par définition F est dérivable en a et F′(a) = a2.
h
4. a. Pour tout x  0, F′(x) – G ′(x) = x2 – x2 = 0, donc F – G est une fonction constante sur [0 ; + [.
b. F(0) = 0 = G(0), comme F – G est constante sur [0 ; + [ pour tout x  0, (F – G)(x) = (F – G)(0) = 0.
1
Il en résulte que, pour tout x dans [0 ; + [ , F(x) = G(x), donc F(a) = G(a) = a3.
3
1
c. F(1) = . L’aire de la partie du plan comprise entre la parabole d’équation y = x2, l’axe des abscisses, la droite des
3
1
ordonnées et la droite d’équation x = 1 est égale à (à recouper avec le résultat de l’activité 1).
3

Activité 3. Valeur moyenne d’une fonction


1 n 4k 2 4 n 2 4 n n  12n  1 2  n  12n  1
1. mn = Â
n k 1 n 2
= Â k = n3
n 3 k 1 6
=
3 n2
Ê 3 1ˆ
n 2 Á2   2 ˜
 n  12n  1 Ë n n ¯ 3 1 2 4
2. Lorsque n tend vers + , = = 2   2 tend vers 2, donc mn tend vers ¥ 2 = = m.
n2 n2 n n 3 3
3. a. Les aires sont égales.
b. La somme des aires de la partie blanche sous la courbe et de l’aire de la partie bleue sous la droite est égale à l’aire
de la partie du plan entre la droite d’équation y = m et l’axe des abscisses, sur [0 ; 2].
La somme des aires de la partie bleue sous la courbe et au-dessus de la droite d’équation y = m et de la partie blanche
sous la courbe est égale à l’aire sous la courbe, sur [0 ; 2]. Donc par a., les deux parties du plan colorées ont des aires
égales.
aire E 
4. Par 3., la valeur moyenne m de g sur [a ; b] est telle que m = où E désigne la partie du plan sous la courbe
b-a
représentative de g et au-dessus de l’axe des abscisses, sur [a ; b].

TP1. Premières rencontres


A. Fonction x  le–lx
1. g′(x) = – l2e–lx, donc g ′(x) < 0, alors g est strictement décroissante sur [0 ; + [. Comme l > 0, lorsque x Æ + 
– lx Æ – . Donc le–lx a pour limite 0 en + . Il en résulte que la droite d’équation y = 0 est asymptote à la courbe
représentative de g en + .
2. Voir partie grisée sur le graphique.
y

0 a x

Chapitre 8. Intégration 3
a a
3. A(a) = Ú le - lx dx = - e - lx 0 = 1 – e–la. Lorsque a Æ + , par 1., e–la Æ 0. Donc A(a) a pour limite 1.
0
L’aire sous la courbe représentative de g, tend vers 1.
x2
-
B. Fonction x a e 2

1. Étude de f
x2
-
a. Pour tout réel x, f ′(x) = – xe 2 . f ′(x) < 0 sur ]0 ; + [, f′(x) > 0 sur ]–  ; 0[ et f′(0) = 0.
f est donc strictement croissante sur ]–  ; 0] et strictement décroissante sur [0 ; + [.
x2
x2 -
Lorsque x Æ + , – Æ –  donc e 2 Æ 0, (comme f est paire on a aussi « Lorsque x Æ – , f(x) Æ 0 »).
2
b. f est continue sur  donc pour tout réel a, I(a) existe. Comme f est positive, si a  0, I(a) est l’aire de la partie du plan
sous la courbe représentative de f, sur [0 ; a],
x2 x2
a - 0 -
si a  0, Ú e 2 dx = – Ú e 2 dx
0 a

donc I(a) est l’opposé de l’aire de la partie du plan située sous la courbe sur [a ; 0].
2. Exploration sur GeoGebra
a. Voir sur le site Math’x.
b. I(0,5) ≈ 0,47993 ; I(1) ≈ 0,85562 ; I(3) ≈ 1,24993 ; I(10) ≈ 1,25331 ; résultats arrondis à la 5e décimale.
c. Pour a  10, le logiciel donne I(a) ≈ 1,25331. On peut conjecturer que I(a) admet une limite lorsque a Æ +  et que
cette limite a pour valeur approchée 1,25331.
p
d. = 1,25331 à 10–5 près. On retrouve le résultat conjecturé.
2
p
Pour a  0, l’aire de la partie du plan sous la courbe G, sur [0 ; a], tend vers lorsque a Æ + .
2
3. D’une aire à une autre
a. f est paire, donc G a pour axe de symétrie l’axe des ordonnées.
p
b. Aire (E0) = 2 ≈ 2,507 ; aire (E1) = I(1) ≈ 0,856 ; aire (E2) = 2I(1) ≈ 1,711 ;
2
aire (E3) = aire (E′3) avec E′3 = M x ; y  Œ  ; x  1 et 0  y  f  x .
p
Donc aire (E3) = – I(1) ≈ 0,398. Aire (E4) = aire (E3). Aire (E5) = 2I(1) + aire (E4) ≈ 2,109.
2

TP2. La méthode dite « des rectangles »


A. Des valeurs approchées de F(1)
1 16 1 4 1 16 1 1 1 1 16 1 4 1 16
1. ¥  ¥  ¥  ¥  F(1)  ¥ 1  ¥  ¥  ¥ .
4 17 4 5 4 25 4 2 4 4 17 4 5 4 25
1 1 1 1
L’amplitude de l’encadrement est égal à ¥ 1 - ¥  .
4 4 2 8
2 449 1437
 F(1)  , ou encore 0,720  F(1)  0,846.
3 400 1700
1 10 Ê k ˆ 1 9 Êkˆ
2. Â f Á ˜  F(1)  Â f Á ˜ .
10 k 1 Ë10¯ 10 k  0 Ë10¯

1 9 Ê k ˆ 1 10 Ê k ˆ f  0 - f 1
 f Á ˜ -  f Á ˜  10 = 0,05, donc pour n = 10 l’amplitude de l’encadrement est égale à 0,05.
10 k  0 Ë10¯ 10 k 1 Ë10¯

3. On peut conjecturer que plus n augmente plus l’amplitude de l’encadrement diminue et penser que pour n  100
l’amplitude sera inférieure ou égale à 10–2.

4
f  0 - f 1 1 1
4. On peut aussi conjecturer que l’amplitude sera égale à  .  0,01 € n  50.
n 2n 2n
Donc pour n  100, l’amplitude sera bien inférieure à 10–2. On peut aussi vérifier sur tableur que
1 99 Ê k ˆ 1 100 Ê k ˆ
 fÁ ˜ -  f Á ˜ = 0,005. Donc pour n = 100, l’amplitude de l’encadrement est bien inférieure à 0,01.
100 k  0 Ë100¯ 100 k 1 Ë100¯

B. Des valeurs approchées de F(a)


1. un représente la somme des aires des rectangles situés sous la courbe et vn la somme des aires des rectangles situés
au-dessus.
 k - 1a ka ˘  k - 1a ka ˘
2. a. f est décroissante sur ÈÍ ; ˙. Donc, pour tout x dans ÈÍ ; ˙,
Î n n˚ Î n n˚
Ê  k - 1aˆ Ê kaˆ  k - 1a ka
fÁ  f  x   f Á ˜ et comme  ,
Ë n ˜¯ Ë n¯ n n
ka ka ka
Ê  k - 1aˆ Ê kaˆ
˜¯ dx  Ú k -1a f  x  dx  Ú k -1a f ÁË ˜¯ dx
n n n
Ú k -1a f ÁË
n n
n n n
ka
a Ê  k - 1aˆ a Ê kaˆ
˜
n  f Á ˜.
n Ë n ¯ Ú
D’où f Á  k -1a f  x  dx
n Ë n¯
n
n n ka n
a Ê  k - 1aˆ a Ê kaˆ
b. De a., on en déduit  f Á ˜¯   Ú k -1a f  x  dx   f ÁË ˜¯ .
n
k 1 n Ë n k 1 k 1 n n
n
ka n a
Par la relation de Chasles, n
ÂÚ
 k -1a f  x  dx = Ú f  x  dx .
0
k 1 n
n n
a Ê kaˆ a Ê  k - 1)aˆ
Il en résulte  f Á ˜  F(a)  n  f ÁË n ˜¯ . C’est-à-dire un  F(a)  vn pour tout n de *.
n k 1 Ë n ¯ k 1

a aÊ 1 ˆ a3
c. Pour tout n de *, vn – un = (f(0) – f(a)) = Á1 - ˜ = .
n 2
n Ë 1  a ¯ n1  a2 
a3 a3
d. 2
 0,001 € n  1000 .
n1  a  1  a2
3. a.

ENTRÉE : Saisir a
Ê1000a3 ˆ
INITIALISATION : n ¨ E Á +1 ;
Ë 1  a2 ˜¯
u¨0;v¨0
TRAITEMENT : Pour k allant de 1 à n Faire
1 ˆ 1
aÊ aÊ ˆ
u ¨ u + Á k 2 a2 ˜ ; v ¨ v + Á  k - 12 a2 ˜
n ÁË1  2 ˜¯ n ÁË1  ˜¯
n n2
Fin Pour
SORTIE : Afficher u ; Afficher v

b. a 0,5 1 2 3 5 10 20 30 50
n 101 501 1 601 2 701 4 808 9 901 19 951 29 967 49 981
F (a) 0,463 0,785 1,107 1,249 1,373 1,471 1,520 1,537 1,550

Si on prend a = 100, a = 500, a = 1 000, F (a) tend vers 1,57. F (a) semble avoir une limite lorsque a tend vers +  voisine
de 1,57.

C. Des propriétés de F
b a 0 b b
1. Pour tous réels a, b, F(b) – F(a) = Ú f  x  dx - Ú f  x  dx  Úa f  x  dx  Ú0 f  x  dx  Úa f  x  dx .
0 0

Chapitre 8. Intégration 5
1 b
Si a < b, comme f (x) = est positif, alors Ú f  x  dx  0, donc F est croissante sur .
1 x2 a

(On peut aussi utiliser : pour tout réel x, F ′(x) = f (x)). F(0) = 0.
1 1
2. a. Pour tout réel x, f (– x) = = = f (x), f est donc une fonction paire sur . Il en résulte que l’axe des
1   - x 2 1  x 2
ordonnées est un axe de symétrie pour la courbe représentative de f.
-a 0
b. F (– a) = Ú f  x  dx = – Ú f  x  dx .
0 -a
0
Ú- a f  x  dx est l’aire de la partie du plan située sous la courbe représentative de f sur [– a ; 0], comme l’axe des ordonnées
est un axe de symétrie pour la courbe représentative de f, cette aire est égale à celle de la partie située sous la courbe
a
sur [0 ; a] c’est-à-dire à Ú f  x  dx = F(a), donc pour tout a  0, F(– a) = – F (a).
0
y

1 1
y=
1 + x2
– F(– a) F(a)

–a –2 F(– a) 0 – F(a) 1 2 a x
1
y=–
1 + x2
–1

3. F est la primitive de f sur  qui s’annule en 0, donc F ′(x) = f(x). F′(0) = f(0) = 1, donc la tangente à l’origine à la courbe
représentative de F est la droite d’équation y = x. (Remarque : F = Atan.)
y

0 x

TP3. D’autres méthodes d’approximation


A. Les formules
1. Par un segment de droite
La hauteur du trapèze est égale à b – a et les bases (les deux côtés opposés et parallèles), ont pour longueurs f(a) et
f  a   f b 
f (b). L’aire du trapèze est donc égale à (b – a) .
2 f  a   f b 
L’aire du trapèze approche l’aire de la partie du plan sous la courbe, sur [a ; b], donc I ≈ (b – a) .
2
2. Par un morceau de parabole
b - aÊ Ê a  bˆ ˆ b-a b
a. p a   4 p Á  pb ˜ = 1  4 x1  1 = b – a = Ú 1dx
6 ÁË Ë 2 ˜¯ ¯ 6 a
b
b Èx2 ˘ b2 - a2
Úa x dx = ÍÎ 2 ˙˚a = 2
.

b - aÊ Ê a  bˆ ˆ b-a b-a b2 - a2 b
Á p a   4 p Á ˜  pb ˜ =  a  2 a  b   b  = 3a  b = = Ú x dx
6 Ë Ë 2 ¯ ¯ 6 6 2 a
b
b Èx3 ˘ b3 - a3
Úa x 2 dx = ÍÎ 3 ˙˚a = 3 .
b - aÊ Ê a  bˆ ˆ b - aÊ 2  a  b 2 ˆ b-a 2
Á p a   4 p Á ˜  pb ˜ = Á a 4  b 2˜ = (2a + 2ab + 2b2)
6 Ë Ë 2 ¯ ¯ 6 Ë 4 ¯ 6
b-a 2 b3 - a3 b
= (a + ab + b2) = = Ú x 2 dx
3 3 a

b. Pour tous réels a, b, g, p(x) = ax 2  b x  g = ap3(x) + bp2(x) + g p1(x).

6
b b-a È Ê a  bˆ Ê a  bˆ
D’où Ú ax 2  b x  g  dx = a p3  a   4 p3 Á  p3 b  + b  p2  a   4 p2 Á  p2 b 
a 6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ Ë 2 ˜¯
Ê a  bˆ ˘
+ g  p1 a   4 p1 Á  p1b ˙
Ë 2 ˜¯ ˚
b-a ÈÊ Ê Ê a  bˆ Ê a  bˆ Ê a  bˆˆ ˆ˘
= ÍÁa p3  a   b  p2  a   g p1 a   4 ÁËa p3 ÁË ˜¯  b p2 ÁË ˜¯  g p1 ÁË ˜¯˜¯  a p3 b   b p2 b   g p1b ˜ ˙
6 ÎË 2 2 2 ¯˚
b-aÈ Ê a  bˆ ˘
= p a   4 p Á  pb ˙
6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ ˚
Ê a  bˆ Ê a  bˆ
c. Comme p(a) = f(a), pÁ =fÁ et p(b) = f(b),
Ë 2 ˜¯ Ë 2 ˜¯
b-aÈ Ê a  bˆ ˘ b-aÈ Ê a  bˆ ˘
p a   4 p Á  pb ˙ = f  a   4f Á  f b ˙ .
6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ ˚ 6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ ˚
b-aÈ Ê a  bˆ ˘
L’aire sous la parabole, sur [a ; b], étant égale à p a   4 p Á  pb ˙ , on en déduit que
6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ ˚
b-aÈ Ê a  bˆ ˘
I≈ f  a   4f Á  f b ˙ .
6 ÍÎ Ë 2 ˜¯ ˚
B. À l’aide d’un algorithme (voir sur le site Math’x)
Pour n  2, si on désigne par Tn et Sn les valeurs approchées de K respectivement par la méthode des trapèzes et la
méthode de Simpson :
n -1
1 È Ê kˆ ˘ 3 1 n -1 1
Tn = Íf  0  2 Â f Á ˜  f 1˙ =  Â 2
2n ÍÎ Ë ¯
k 1 n ˙˚ 4 n n k 11  k
n2
1 n -1 Ê k ˆ Ê 2k  1ˆ Ê k  1ˆ 1 È 2 n -1 Ê 2k  1ˆ ˘
6n k ˜¯ = ÍTn   f ÁË
Sn = f Á ˜  4f Á ˜¯  f ÁË ˜˙
0 n
Ë ¯ Ë 2n n 3 ÍÎ n k 0 n ¯ ˙˚
T50 ≈ 0,7853814967 à 10–10 près.
S50 ≈ 0,7853981634 à 10–10 près.
T500 ≈ 0,785397996730782.
S500 ≈ 0,785398163397449.
p
Avec T50 on obtient une valeur approchée de à 10–4 près
4
p
Avec S50 on obtient une valeur approchée de à 10–13 près
4
p
AvecT500 on obtient une valeur approchée de à 10–6 près
4
p
Avec S500 on on obtient une valeur approchée de à au moins 10–15 près
4

TP4. En autonomie une suite d’intégrales


Conjectures : In est l’aire située sous la courbe sur [0 ; 1].
D’après les 3 courbes tracées, (In) semble décroissanre et minorée par 0. Elle semble converger vers 0.
Démonstration : pour tout réel x dans [0 ; 1] et n dans *, 0  xn e–x, donc fn est positive sur [0 ; 1], In est donc l’aire de
la partie du plan située sous la courbe sur [0 ; 1].
1 1
Sur [0 ; 1], 0  xn+1  xn  1 donc 0  xn+1 e–x  xne–x. Comme 0  1, 0  Ú x n 1e - x dx  Ú x n e - x dx ,
0 0
soit 0  In+1  In. La suite (In) est donc décroissante et minorée par 0.
Elle converge donc 0  x  1 € – 1  – x  0, x  ex est croissante sur  donc e–1  e–x  1.
1
Il en résulte 0  xne–x  xn donc 0  In  Ú x n dx .
0
1 1 n 1˘1 1 1 1
Comme Ú x n dx = È x = , on en déduit 0  In  . Lorsque n tend vers + , tend vers 0.
0 ÎÍn  1 ˚˙ 0 n  1 n 1 n 1
Il en résulte, d’après le théorème des gendarmes, que In tend vers 0.

Chapitre 8. Intégration 7
TP5. Étude d’une suite à l’aide d’intégrales
A. Analyser un raisonnement
Le raisonnement est faux. D’une part à l’aide d’une calculatrice ou d’un tableur on peut conjecturer que la suite (un)
converge mais vers une limite voisine de 0,69. En effet, à 10–2 près u50 ≈ 0,71 ; u100 ≈ 0,70 ; u500 ≈ 0,69 ; u1 000 ≈ 0,69 ;
1 1
u2 000 ≈ 0,69 d’autre part pour tout n dans *, un  (n + 1)  , donc un ne peut pas converger vers 0.
2n 2
B. Étude de la suite (un)

1. a. x  1 est décroissante sur ]0 ; + [, et n est dans *, il en résulte que, pour n  x  n + 1,
x
1 1 1 n 1 1 n1 1 n1 1 1 n1 1 1
  et on en déduit Ú dx  Ú dx  Ú  dx  .
n  1 Ún x
dx , soit
n 1 x n n n 1 n x n n n
1 1
C’est-à-dire que l’aire du rectangle de base (n + 1) – n = 1 et de hauteur , situé sous la courbe (H) d’équation y =
n 1 x
sur l’intervalle [n ; n + 1], est inférieure à l’aire de la partie du plan située sous la courbe (H) sur [n ; n + 1], et l’aire du
1 1
rectangle de base 1 et de hauteur , situé au-dessus de la courbe (H) sur [n ; n + 1] est supérieure à l’aire de la partie
n x
du plan située sous la courbe (H) sur [n ; n + 1].
n1 1 1 1
b. Ú dx = [ln x ]n1
n = ln(n + 1) – ln(n). Par 1.a., nous obtenons  ln(n + 1) – ln(n)  d’où
n x n 1 n
1 1 Ê n ˆ 1
0  – ln(n + 1) + ln(n) soit + ln Á  0 et –  ln(n) – ln(n + 1) ce qui entraîne
n n Ë n  1˜¯ n 1
1 1 1 1 1 Ê n ˆ
–  + ln(n) – ln(n + 1), c’est-à-dire  + lnÁ .
n n 1 n n n  1 n Ë n  1˜¯
1 Ê n ˆ 1 1
Il en résulte 0  + ln Á  , c’est-à-dire 0  f(n)  .
n Ë n  1˜¯ n n  1 n n  1
1 1
2. a. Par 1., pour tout n dans *, 0  f (n)  , donc pour n  k  2n, 0  f(k)  ,
n n  1 k  k  1
2n 2n
1
Il en résulte 0  Â f  k   Â , soit 0  f(n) + f(n + 1) + f(n + 2) + … + f(2n)  Sn.
k n k  n k  k  1
1 1 1
b. Pour tout réel x différent de 0 et de – 1, = – .
x  x  1 x x  1
1 1 1
Il en résulte pour tout k dans * = - .
k  k  1 k k  1
k 2n
Ê1 1 ˆ k 2n 1 k 2n 1 1 1
D’où Sn =  Á - ˜¯ =  -  = – .
Ë
k n k k 1 k n k k  n k  1 n 2n  1
2n 2n 2n
1
c. Â f k  = Â k + Â lnk  - lnk  1.
k n k n k n
2n
Ê n ˆ Ê 2n  1ˆ Ê 1ˆ
Il en résulte  f k  = un + ln(n) – ln(2n + 1) = un + ln ÁË 2n  1˜¯ = un – ln ÁË n ¯
˜ = un – ln ÁË2  ˜¯ .
n
k n
Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ê 1ˆ
Par a. nous en déduisons 0  un – ln Á2  ˜  Sn, c’est-à-dire ln Á2  ˜  un  Sn, + ln Á2  ˜ ,
Ë n¯ Ë n¯ Ë n¯
Ê 1ˆ 1 1 Ê 1ˆ
soit ln Á2  ˜  un  – + ln Á2  ˜ .
Ë n¯ n 2n  1 Ë n¯
1 1 Ê 1ˆ
Lorsque n tend vers + , et ont pour limite 0 donc ln Á2  ˜ a pour limite ln(2) et, par le théorème des
n 2n  1 Ë n¯
gendarmes, la suite un a pour limite ln(2).
Remarque : on peut aussi procéder de la façon suivante, en reprenant le résultat de 1.a. nous obtenons :
k  2 n -1 2 n -1 k 1 k  2 n -1
1 1 1 1 2n 1 1
 k  1   Úk x dx   k , soit un – n  Ún x dx  un – 2n .
k n k n k n
2n 1 1 1 2n 1
Nous en déduisons Ú dx +  un  + Ú dx .
n x 2n n n x

8
1 1
C’est-à-dire ln(2n) – ln(n) +  un  + ln(n) – ln(2n).
2n n
Ê 2nˆ 1 1
ln(2n) – ln(n) = ln Á ˜ = ln(2), d’où ln(2) +  un  + ln(2).
Ë n¯ 2n n
1 1
Lorsque n tend vers + , et ont pour limite 0, donc, par le théorème des gendarmes, la suite (un) a pour limite ln(2).
n 2n

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE e. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [1 ; 5].
Elle est égale à 2 + 6 = 8 u.a.
0 1
1 a. Ú-1- f  x  dx b. Ú-1- f  x  dx f. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [0 ; 5].
1 1,5 Elle est égale à 1,5 + 2 + 6 = 9,5 u.a.
c. Ú0 - f  x  dx + Ú1 f  x  dx 2. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [– 3 ; 5]
-1 0 1 s’obtient en ajoutant les résultats obtenus en 1.c. et
d. Ú- 2 f  x  dx + Ú-1f  x  dx + Ú0 f  x  dx 1.d., ce qui donne 20 u.a., comme l’unité d’aire est de
k 10
1 Êkˆ 1 k 9 1 Êkˆ 0,64 cm2, l’aire en cm2 est égale à12,8 cm2.
2  10 f ÁË10˜¯  Ú0 f  x  dx  Úk  0 10 f ÁË10˜¯
k 1 8 1. L’unité d’aire étant de 2 carreaux :
3 Dans chaque réponse k désigne une constante a. l’aire est de 12 carreaux, donc de 6 u.a.
réelle.
5 b. Par symétrie de a., l’aire est de 6 u.a.
a. F(x) = – 2x2 + 5x + k b. F(x) = x3 – x2 + k c. En ajoutant les résultats de a. et b., nous obtenons
2
1 1 12 u.a.
c. F (x) = x4 + x2 + 4x + k d. F (x) = x3 – 3x2 + x + k 2. Par symétrie par rapport à la droite d’équation x = 1
4 6
nous obtenons 24 cm2 ¥ 2 = 48 cm2.
4 Dans chaque réponse k désigne une constante
réelle. p
1 9 L’aire sous la courbe sur l’intervalle [0 ; ] est com-
a. F(x) = e2x + k b. F (x) = – e–x + k 2
2 prise entre l’aire du triangle rectangle de côtés de
1 1 p
c. F (x) = – cos(3x) + k d. F(x) = sin(2x + 3) + k l’angle droit de longueurs et 1 et l’aire du triangle rec-
3 2 2 p
tangle isocèle de côté de l’angle droit .
5 Dans chaque réponse k désigne une constante p p 2 2
réelle. Donc  I  .
4 8
1
a. F(x) = 4ln(x) + k b. F (x) = – + k 10 Vrai ou faux
x
3 Faux. La parabole est symétrique par rapport à la droite
c. F(x) = – 2ln(x + 4) + k d. F (x) = +k d’équation x = 2. Si on prend sur la parabole le point A
x 1
de coordonnées (1 ; 3), l’aire du triangle rectangle situé
6 Dans chaque réponse k désigne une constante
sous la parabole et d’hypoténuse OA est égale à 1,5 u.a.
réelle.
Si ensuite on considére le point B de coordonnées (2 ; 3)
a. F(x) = ln(x2 + 3) + k b. F(x) = ln(ex + 5) + k situé sous la parabole, l’aire du rectangle de base 1 sur
1 l’axe des abscisses, à gauche de la droite d’équation
d. F (x) = (2x + 4)6 + k
2
c. F(x) = e x + k
12 x = 2, dont un côté d’extrémité B est un segment de la
droite d’équation x = 2, est égale à 3 u.a., donc l’aire
ENTRAÎNEMENT
sous la parabole sur l’intervalle [0 ; 4] est supérieure à
2 ¥ (3 + 1,5) = 9 u.a.
7 1. a. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle
[1 ; 3]. Elle est égale à 2 u.a. 11 Voir corrigé en fin de manuel.
b. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [– 3 ; – 1].
0 2
Elle est égale à 8 u.a. 12 a. Ú- 2 f t  dt = Ú0 f t  dt = 3
c. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [3 ; 5]. 2 2
Elle est égale à 6 u.a. b. Ú- 2 f t  dt = 2 ¥ Ú0 f t  dt = 6
d. L’aire située sous la courbe sur l’intervalle [– 3 ; 3]. 10 2
Elle est égale à 12 + 2 = 14 u.a.
c. Ú2 f t  dt = 2 ¥ Ú f t  dt = 12
-2

Chapitre 8. Intégration 9
2 2 2 y
13 a. 0  Ú f  x  dx  Ú 2 dx d’où 0  Ú f  x  dx  2
1 1 1
5 5 5 5 8
b. Ú2 1dx  Ú2 f  x  dx  Ú2 2 dx d’où 3  Ú f  x  dx  6
2
3 3 3
c. 0  Ú f  x  dx  Ú 2 dx d’où 0  Ú f  x  dx  4
1 1 1

14 1. Avec GeoGebra nous obtenons I ≈ 1,5708 avec


un arrondi à 5 décimales.
2. Une équation de la courbe représentative de f est
y = 1 - x 2 ce qui équivaut à : y2 = 1 – x2 et y  0. Donc 1
la courbe représentative de f est le demi-cercle
d’équation x2 + y2 = 1 et y  0. C’est-à-dire le demi- 0 1 2 3 4 x
cercle de centre O(0 ; 0) et de rayon 1 situé au-dessus de
p 2. I est l’aire de la partie du plan située sous la courbe et
l’axe des abscisses. Il en résulte que I = . au-dessus de l’axe des abscisses sur [0 ; 4].
2
a4 est la somme des aires des quatre rectangles de
15 Méthode des rectangles bases égales à 1 situées sur l’axe des abscisses et de
hauteurs respectives 0, f(1), f(2) et f(3), ces quatre
1. f est dérivable sur [0 ; 1] car x a x 2, x a 1 - x 2 et x aex
2 rectangles sont situés sous la courbe.
sont dérivables sur , donc x a e1- x est dérivable sur
2 b4 est la somme des aires des quatre rectangles de
[0 ; 1] par composition et x a x 2 e1- x est dérivable sur
bases 1 situées sur l’axe des abscisses et de hauteurs
[0 ; 1] comme produit de deux fonctions dérivables, donc
respectives f(1), f(2), f(3) et f(4), ces quatre rectangles
f est dérivable sur [0 ; 1], d’où f est continue sur [0 ; 1].
2
situés au-dessus de la courbe.
Pour tout réel x dans [0 ; 1], f′(x) = 2 xe1- x 1 - x 2 , donc 4 3 Ê 4ˆ
f ′(x)  0 sur [0 ; 1] et f croissante sur [0 ; 1]. 3. a4 = Â f Ák ˜ = f(0) + f(1) + f(2) + f(3)
4 k  0 Ë 4¯
1 3 Ê kˆ 1 4 Ê kˆ
2. Â f Á ˜  I  Â f Á ˜ , soit 0,39  I  0,65 donc a4 ≈ 9,02 à 10–2 près par défaut.
4 k  0 Ë 4¯ 4 k 1 Ë 4 ¯
De même b4 = f(1) + f(2) + f(3) + f(4).
1 4 Ê kˆ Donc b4 ≈ 17,03 à 10–2 près par excès.
 f Á ˜ ≈ 0,39 à 10–2 près par défaut et
4 k  0 Ë 4¯ D’où 9,02  I  17,03.
1 4 Ê kˆ 4. a100 ≈ 12,64 à 10–2 près par défaut et b100 ≈ 12,97 à
 f Á ˜ ≈ 0,65 à 10–2 près par excès. L’amplitude
4 k 1 Ë 4 ¯ 10–2 près par excès.
1 4 Ê kˆ 1 3 Ê kˆ 1 1 D’où 12,64  I  12,97.
est égale à Â f Á ˜ – Â f Á ˜ = (f(1) – f(0)) = 4 .
4 k 1 Ë 4 ¯ 4 k  0 Ë 4 ¯ 4
17 Voir corrigé en fin de manuel.
1 n -1 Ê k ˆ 1 n Ê kˆ
3. a. Â f Á ˜  I  Â f Á ˜
n k  0 Ë n¯ n k 1 Ë n¯ 18 1. y
y=t+1
b. 0,495  I  0,536
x+1
1
c.  10–4 € n  104
n
Pour n = 104, 0,5149892998  I  0,5150891695.

1
16 Méthode des rectangles
0 1 x t
1. f est dérivable sur ]0 ; 4] comme produit de deux
fonctions dérivables sur ]0 ; 4], et aussi dérivable à droite F(x) est l’aire du trapèze de bases 1 et x + 1 et de hauteur
f  x  - f  0 x situé sous le segment de droite d’équation y = t + 1
en 0 car, pour x > 0,  x et lim x = 0.
x xÆ 0 pour 0  t  x.
Il en résulte que f′(0) = 0 et donc pour tout x dans [0 ; 4] 1   x  1 x2  2x
3 2. F(x) = x= .
on peut écrire f ′(x) = x . Donc f ′(x)  0 sur [0 ; 4] et 2 2
2 3. F′(x) = x + 1, F est la primitive de f sur [0 ; + [ qui
f est croissante sur [0 ; 4]. s’annule en 0.

10
19 1. a. G ′(x) = 6x2 – 4 = g (x) x2 1
a. F (x) =  x  ln x  - + k
b. G′(x) = 4sin(x) cos2(x) – 2sin3(x) 2 x
= 4sin(x) – 6sin3(x) = g (x) 1
F(1) = 0 € k = -
2x 2
c. G ′(x) = 2 = g (x)
x 4 b. F (x) = 3ln(x + 2) + k, F (1) = 0 € k = – 3ln(3)
3x -4
d. G′(x) = = g (x) c. F (x) = + k, F(1) = 0 € k = 2
3x 2  1 x 1
-1 1
2. Dans chaque réponse k désigne une constante réelle. d. F (x) = + k, F(1) = 0 € k =
3 x 2  13 24
a. F (x) = 2x3 – 4x + k b. F (x) = 2sin2(x) cos(x) + k
c. 2
F(x) = ln(x + 4) + k d. F (x) = 3 x 2  1 + k 28 a. et d. Voir corrigé en fin de manuel.
3. a. H (x) = 2x3 – 4x + 1 Dans chaque réponse k désigne une constante réelle.
-1
b. H(x) = 2sin2(x) cos(x) + 1 b. F(x) = – e–x + k c. F (x) = e–3x+5 + k
3
c. H (x) = ln(x2 + 4) + 1 – ln(4)
29 Dans chaque réponse k désigne une constante
d. H (x) = 3 x 2  1
réelle.
1
20 F ′(x) = ln(x) + 1 – 1 = ln(x) = f (x) a. F (x) = ln(ex + 2) + k b. F(x) = (ex + 3)3 + k
3
21 a. F′(x) = (ax + a + b)ex ; a = 3 et b = – 3 suffit. 1
c. F(x) = (e–2x + 3)–3 + k d. F(x) = 2 e x  1 + k
b. F′(x) = (2ax + b)e–x – (ax2 + bx + c)e–x 6
= (– ax2 + (2a – b)x + b – c)e–x ;
30 Dans chaque réponse k désigne une constante
a = 1, b = 2 = c suffit.
1 1 réelle.
c. F ′(x) = 2axln(x) + x(a + 2b) ; a = , b = - suffit. 1 1
2 4 a. F (x) = sin2 x  + k b. F(x) = - cos3 x  4  + k
2 3
22 1. F′(x) = f (x) et f (x) > 0 sur [0 ; + [ , donc F est
1 - cos2 x 
strictement croissante sur [0 ; + [. c. F(x) = ln(sin(x) + 2) + k d. sin2(x) =
2 2
2
2. F(2)=Ú e - x dx , en utilisant GeoGebra on trouve 1 1
1 d’où F(x) = x – sin(2x) + k
F(2) ≈ 0,13526 avec un arrondi à 5 décimales. F(2) est 2 4
l’aire de la partie du plan située sous la courbe et entre 31 Voir corrigé en fin de manuel.
les deux drites d’équation x = 1 et x = 2.
3 1 765
23 a. et b. Voir corrigé en fin de manuel. 32 a. 5 b. È- 4 ˘ = – c. 2e2 – 2e – 7,5
ÎÍ 4 x ˚˙ 4 1 024
Dans c. et d., k désigne une constante réelle. 2x 4
1 5 d. =2–
c. F(x) = x4 + x3 – x2 + x + k x2 x2
4 3 e 2x
1 4 2 3 1 2 d’où Ú dx = [2 x - 4 ln x  2]1e
d. F(x) = x + x + x + k 1 x2
4 3 2
= 2e – 4ln(e + 2) + 4ln(3) – 2
24 c. et d. Voir corrigé en fin de manuel.
Dans a. et b., k désigne une constante réelle. 33 Voir corrigé en fin de manuel.
4 3 1
a. x3 – x2 – + k b. F (x) = x2 – ln(x) + k
3 2 x 34 a. t  sin(t)cos(t) est une fonction impaire donc
25 Dans chaque réponse k désigne une constante p
2 sint  cost  dt
réelle. Ú
-
p = 0.
2
a. F(x) = 2 x  5 + k b. F (x) = 2 x  3 + k
2 3x 3 2 x
c. F (x) = 2 x 2  x  4 + k Ú1 2 Ú1 x  2
b. dx = dx ;
2x  4
1
d. F (x) = 4 x 2 - x  6 + k x
= x2 –
2
.
2
x2 x2
26 On peut prendre le logiciel GeoGebra avec la 3
Sur ]0 ; +[, x a x x a pour dérivée x a x.
saisie f (x) = Dérivée [F (x)], la constante k étant inutile. 2
Donc on peut prendre sur [1 ; 2] comme primitive de
27 Dans chaque réponse k désigne une constante 2
x a x  2 , x a  x  2 x  2 ,
réelle. 3

Chapitre 8. Intégration 11
2 x x
x 2 È2 ˘ I(x) – J(x) = Ú cos2 t  dt – Ú sin2 t  dt
d’où Ú dx = Í  x  2 x  2 - 4 x  2 ˙ 0 0
1 x2 Î3 ˚1 x x
8 = Ú  cos2 t  - sin2 t  dt = Ú  cos2t  dt
=- 2 3 0 0
3
x
2 3x 3 Ê 8 ˆ 1 1
et Ú dx = Á-  2 3˜¯ = 3 6 – 4 2. = È sin2t ˘ = sin(2x)
1 2x  4 2Ë 3 ÍÎ2 ˙˚ 0 2
2 3 1 1 1
Si on avait demandé Ú d x , cela aurait donné 2. 2I(x) = x + sin(2x) d’où I(x) = x + sin(2x)
1 2x  4 2 2 4
2 1 1 1
È3 2 x  4 ˘ = 6 2 – 3 6. 2J(x) = x – sin(2x) d’où J(x) = x – sin(2x)
Î ˚ 1 2 2 4
2 1 2 2 1
dx = È e x ˘ = (e4 – e)
2
c. Ú1 xe x
ÍÎ2 ˙˚1 2 39 Voir corrigé en fin de manuel.
1 e x -1 1 e -1 40 Famille d’intégrales
d. Ú dx = È x ˘ =
x
-1 e  12 ÎÍe  1˚˙ -1 e  1
1. À l’aide du graphique, on conjecture que la suite
d’intégrales (In) est décroissante.
10 2
35 a. - ln e - x  4 0 = lnÊÁ ˆ˜ 1 1
ln 2
Ë 9¯ 2. In = – È e - nx ˘ = (e–2n – 1)
ÎÍn ˚˙ 0 n
1
1ln x È 1 ln2  x ˘ = – 1 x  ex est croissante sur  comme pour tout x de
b. Úe x dx =
ÎÍ2 ˚˙ e 2 [0 ; 2] – (n + 1) x  – nx nous obtenons e–(n+1)x  e–nx
-1 2 2
È 1 ˘ 2 puis Ú e - n 1 x dx  Ú e - nx dx , soit In+1  In ce que le
c. 2 x  ln3 x  5 = – ln(2) – 4 0 0
ÍÎ 3 ˙˚1 3
1 -3
1 graphique permet de conjecturer. Lorsque n tend vers
È
d. - 2 ˘ =– 1 1
ÎÍ x  3 x  10 ˚˙1 35 + , e–2n = 2 n tend vers 0 et tend vers 0, donc In tend
e n
vers 0.
e ln x e
1 1
36 a. dx = – È ln2  x ˘ =
Ú1 41 a. Positif b. Négatif c. Négatif
x Í
Î2 ˙
˚1 2
1
È1 ˘ 5 5 d. Positif e. Positif f. Négatif
b. Í 2 x  3 2 x  3˙ = - 3
Î 3 ˚0 3
È1 ˘ 15 15 - 5 5
3 42 Fonction définie par une intégrale
c. Í 2 x 2 - 3 2 x 2 - 3˙ = 1. a. F (x)  0 b. F (x)  0 c. F(x)  0
Î6 ˚2 6
1 2. F est croissante sur [– 5 ; –3], décroissante sur [– 3 ; 1]
2e 1 2e x et croissante sur [1 ; 2].
d. Ú dx = Ú dx = [lnln x ]2e e
e x ln x e ln x

= ln(1 + ln(2)). 43 1. a. Sur [0 ; 1], t2  t donc – t2  – t et comme


x  ex est croissante sur  on en déduit que pour tout
2
réel t dans [0 ; 1], e -t  e–t
37 La fonction f est continue sur [– 3 ; 4]. 2
4 1 4 b. Comme 0  1et e–t  e -t , nous en déduisons par la
a. Ú- 3 f t  dt = Ú- 32t - 1 dt + Ú1 t dt 1
propriété 4 que Ú e -t dt  Ú e -t dt
1 2

4 0 0
1 1
= t 2 - t-3 + È t 2 ˘ = – 4,5 1 1 1
ÎÍ2 ˚˙1 Ú0 e-t dt = - e-t 0 = 1 – e .
2 1 2
1 1
b. Ú0 max1, t  dt = Ú01dt + Ú1 t dt = 2,5 2
 e -t dt
e Ú0
Donc sur [0 ; 1], 1 –
c. x2 – 4x + 3 = (x – 1)(x – 3) 2 2 2
4 1 2. Sur [1 ; 2], t2  t donc Ú e -t dt  Ú e -t dt
donc Ú x2 - 4 x  3 dx = Ú x2 - 4 x  3 dx 1 1
0 0 2
2 2 2
3 4 Comme e -t  0 et 1  2, 0  Ú e -t dt  - e -t 1 soit
+ Ú -  x 2 - 4 x  3 dx + Ú  x 2 - 4 x  3 dx = 4 2 2 1 1 1
1 3 0  Ú e -t dt  – 2 .
1 e e

38 Avec la linéarité 44 Voir corrigé en fin de manuel.


x x
1. I(x) + J(x) = Ú cos2 t  dt +Ú sin2 t  dt
0 0 45 1. a. f est dérivable sur [0 ; 1] comme quotient de
x  x - 1
=Ú  cos2 t   sin2 t  dt =x deux fonctions dérivables. f ′(x) = .
0 e x 2 - x 2

12
Donc f′(x)  0 sur [0 ; 1] et f est décroissante sur [0 ; 1]. Il en résulte par 3., pour tout n dans *, un  ln(n + 1).
b. Par a. f est décroissante sur [0 ; 1], donc pour 0  x  1, Comme ln(n + 1) tend vers + , lorsque n tend vers + ,
1
f(1)  f (x)  f (0) soit  f (x)  .
1 il en résulte que (un) tend vers + .
e 2
2. a. G ′(x) = ae–x – (ax + b)e–x = (– ax + a – b)e–x. 47 A. Si f  g sur [0 ; 1] alors g – f  0 sur [0 ; 1], donc
Il suffit donc de prendre a = – 1 et b = – 3. d’après la propriété sur le signe d’une intégrale, comme
1
Il en résulte G (x) = – (x + 3)e–x. 0  1, Ú0  g - f  x  dx  0, d’où, d’après la linéarité de
1 4 1 1
Il en résulte J = -  x  3e - x 0 = 3 – . l’intégration, Ú g x  dx – Ú f  x  dx  0, soit
e 0 0
x2 x2 1 1
b. Par 1.b.
e
 x f (x) 
2
2
, comme 0  1 nous en Ú0 f  x  dx  Ú0 g x  dx
1 x2 1 x2 1 1 1. D’après le graphique, la suite (In) semble positive et
déduisons Ú dx  K  Ú dx , d’où K
0 e 0 2 3e 6 décroissante.
1 e- x 2. a. Sur [0 ; 1], pour tout n dans *, 0  xn  1
c. J + K = Ú 4 dx = 4I
0 2- x
(démonstration par récurrence), donc pour tout n dans
JK 4 1 1 * et x dans [0 ; 1], 1  1 + xn  2.
d. I = avec J = 3 – et K
4 e 3e 6 ln étant croissante sur ]0 ; + [, on en déduit
3 11 19 1
d’où : - I – , soit 0,41  I  0,43 ln(1)  ln(1 + xn)  ln(2).
4 12e 24 e
0, 41  0, 43 D’où, pour tout n dans * et x dans [0 ; 1],
I≈ soit I ≈ 0,42 à 10–2 près.
2 0  ln(1 + xn)  ln(2), et en appliquant A.,
1 1
0 Ú0 ln1  x n  dx  Ú0 ln2 dx soit pour tout n dans
1
46 1. Pour tout n dans *, un+1 – un = ,
n 1 *, 0  In  ln(2).
donc un+1  un. La suite (un) est croissante. b. Pour tout x dans [0 ; 1] et n dans *, 0  xn+1  xn
1 d’où 0  ln(1 + xn+1)  ln(1 + xn) et par A., 0  In+1  In.
2. a. f : x  est décroissante sur ]0 ; + [,
x c. D’après b., la suite (In) est décroissante et minorée
donc pour tout k dans *, si k  x  k + 1 par 0, donc elle converge.
1 1
alors  f (x)  . 3. g est dérivable sur [0 ; 1] comme somme de deux
k 1 k
fonctions dérivables sur [0 ; 1] : x  ln(1 + x) et x  – x
b. Comme k  k + 1, par a., 1 x
k 1 1 k 1 k 1 1 et g ′(x) = –1=– .
Úk k  1 dx  Úk f  x  dx  Úk k dx x 1 x 1
Comme x  0, on en déduit g′(x)  0 sur [0 ; 1] et g
1 k 1 1
 f  x  dx  .
k  1 Úk
d’où décroissante sur [0 ; 1].
k
b. g décroissante sur [0 ; 1] donc, pour tout x dans
c. Pour tout k dans * sur [k ; k + 1], l’aire de la partie du
1 [0 ; 1], g (1)  g(x)  g(0).
plan sous la courbe d’équation y = et au-dessus de g (0) = 0, donc g(x)  0 sur [0 ; 1], d’où, pour tout x dans
x
l’axe des abscisses est comprise entre l’aire du rectangle [0 ; 1], 0  ln(1 + x)  x.
de base k + 1 – k = 1 et de hauteur
1
et celle du Pour tout n dans * et x dans [0 ; 1], 0  xn  1
k 1 d’où ln(1 + xn)  xn.
1 1 1
rectangle de même base et de hauteur . c. Par A. on déduit de b. 0  Ú ln1  x n  dx  Ú x n dx ,
k 0 0
n
1 n k 1 n
1 1 1 n 1˘1 1
3. De 2.b., on déduit   Â Ú f  x  dx   . d’où Ú x n dx = È x = .
k  1 k k 0 Í
În  1 ˙˚ 0 n  1
k 1 k 1 k 1
n n 1
1 1 Il en résulte pour tout n dans *, 0  In  .
 k  1 = un+1 – 1,  k = un et par la relation de Chasles n 1
k 1 k 1 1
n k 1 Lorsque n tend vers + , tend vers 0, donc par le
n 1 n 1
 Úk f  x  dx = Ú
1
f  x  dx , d’où
théorème des « gendarmes » (In) converge vers 0.
k 1
n 1
un+1 – 1  Ú f  x  dx  un. 2
1 48 a. – Ú f  x  dx
0
n 1 n1 1
4. Ú1 f  x  dx = Ú
1 x
dx = ln(n + 1). 0 2 3
b. – Ú f  x  dx + Ú f  x  dx – Ú f  x  dx
-1 0 2

Chapitre 8. Intégration 13
3 2 54 1. F ′(t) = 5e–t – f′(t) = 5e–t – (5e–t – 5te–t)
c. Ú2 f  x  - g x  dx d. Ú1  g x  - f  x  dx = 5te–t = f(t).
1 1 10
e. Ú-1 g x  - f  x  dx 2. Ú0 f t  dt = F(1) – F(0) = 5 – e
≈ 1,32 à 0,01 près ;
2 3 1 2 F 2  - F  0 
f. Ú-1 g x  - f  x  dx + Ú2 f  x  - g x  dx 2 Ú0
f t  dt =
2
= 2,5 – 7,5e–2.

49 Voir corrigé en fin de manuel. 2,5 – 7,5e–2 ≈ 1,48 à 0,01 près.


3
1 Èx3 x 4 ˘ 1
1
55 1. a. v(t) = 1,5t + 2 b. x(t) = t2 + 2t
50 1. Ú0  x 2 - x 3  dx = ÍÎ 3 - 4 ˙˚0 = 12 4
2. y
1
1 È2 1 x3 ˘
2. Ú0  x - x 2  dx = Í x x - ˙ =
Î3 3 ˚0 3
Remarque : on peut aussi voir graphiquement que l’aire
1
entre les deux courbes sur [0 ; 1] est égale à . En effet,
3
la courbe d’équation y = x est la symétrique par
rapport à la droite d’équation y = x de la courbe
d’équation y = x2. L’aire de la partie du plan sous la
courbe d’équation y = x2 sur [0 ; 1] et au-dessus de l’axe
1 1
des abcisses est égale Ú x 2 dx , soit , donc par symétrie
0 3
l’aire de la partie du plan au-dessus de la courbe
d’équation y = x sur [0 ; 1] et en dessous de la droite 0 x
1
d’équation y = 1 est aussi égale à . 2  17
3 3. a. ¥ 10 = 95
Il en résulte que l’aire de la partie du plan comprise 2
1 1 10 x 10 - x  0 95
entre les deux courbes sur [0 ; 1] est de l’aire du carré
10 Ú0
b. v t  dt = = = 9,5, c’est le calcul
3 10 10
de côté 1. –1
de la vitesse moyenne en m · s sur la distance de 95 m
2 parcourue en 10 s.
51 Si f est impaire alors Ú f  x  dx = 0. x b  - x  a 
-2
4. a. = 0,75(a + b) + 2.
2 2 b-a
Si f est paire alors Ú f  x  dx = 2Ú f  x  dx = 6.
-2 0 Ê a  bˆ
b. v Á = 0,75(a + b) + 2.
Ë 2 ˜¯
52 1. I(a) est l’aire de la partie du plan située sous la
courbe et au-dessus de l’axe des abscisses sur [a ; 1]. Le coefficient directeur de la tangente à la parabole
ab
Ê x 4ˆ d’équation y = x(t) au point d’abscisse est égal au
2. F(x) = Á-  ˜ e3x. 2
Ë 3 9¯ coefficient directeur de la droite passant par les points
e3 Ê a 4ˆ 3a A(a ; x(a)) et B(b ; x(b)).
I(a) = F (1) – F (a) = – Á-  ˜ e .
9 Ë 3 9¯
1 2 2
3. a. f (x) e3x – (3xe3x). Si on pose X = 3x, lorsque x tend 56 1. Faux : en effet Ú  x 2 - 1 dx = mais x  x2 – 1
3 0 3
vers – , X tend vers –  et lim e X  0 = lim Xe X , n’est pas positive pour tout réel x dans [0 ; 2].
X Æ- X Æ- 1 1 11
donc lim f  x   0. 2. Faux : en effet Ú x 2 dx = = Ú dx .
x Æ- 0 3 03

Il en résulte que  admet pour asymptote la droite 57 1. On calcule une primitive de x  x2 + 2ax par
d’équation y = 0 en – . x3
rapport à la variable x, ce qui donne x  + ax2 ou
e3 3ax 2  x 3 3
b. lim I  a   . L’aire de la partie du plan sous la encore x  .
a Æ- 9 3
courbe et au-dessus de l’axe des abscisses sur ]–  ; 1] Dans le résultat suivant, c’est le calcul d’une primitive
e3 de a  x2 + 2ax par rapport à la variable a ce qui donne
est égale à .
9 a  ax2 + a2x.
2
53 a. et d. Corrigés en fin de manuel. 1 ln2 2
2. I = È ln2  x ˘ =
ÎÍ2 ˚˙1 2
1 1 x 1Ê 1ˆ 1 p 2
ln x  2 ln x 
2 Ú-1 Ú0 sin x  dx = p
b. e dx = Áe - ˜ c.
x Ú1
2Ë e¯ p J= dt =
x

14
58 Aire de la partie du plan située sous la courbe, au- 1 e n - 1 In 1 en - 1
Pour n  1, ·  n  · ;
dessus de l’axe des abscisses et entre les droites d’équa- e  1 ne n e 2 ne n
n
1 e - 1 1Ê 1 1 ˆ
tion x = a et x = b.
· = Á - n˜ .
2 ne n 2 Ë n ne ¯
59 F(1) – F(0) 1 1
lim = 0, lim e n = +  donc lim n = 0.
n ¨ n n ¨ n ¨ e
60 La primitive de f qui s’annule en 1. 1Ê 1 1 ˆ
Il en résulte lim Á - n ˜ = 0. Pour tout n  1,
n ¨ 2 Ë n ne ¯
61 Soit f et g deux fonctions continues sur un inter- e nx 1 e nx
valle I et a, b, c des réels de I : x
 0, comme 0  1 nous obtenons Ú x dx  0,
e 1 0e 1
b b
c I 1 en - 1 1 Ê e n - 1ˆ
Ú f  x  dx = Úa f  x  dx + Ú f  x  dx d’où 0  nn  · . lim Á ˜ = 0, donc par
e n
2 ne n¨ 2 Ë ne n ¯
a c
I
Remarque : c’est le résultat de la propriété 3 page 238 le théorème des gendarmes lim nn = 0.
n Æ e
du manuel.

62 Négatif. 80 1.
y
63 f et g continues sur un intervalle I contenant a et b,
a  b et pour tout réel t dans I, f(t)  g(t).
Remarque : C’est le résultat de la propriété 4 page 238
du manuel. 0 x

APPROFONDISSEMENT 2. Pour tout n de *, un+1 – un = f(n + 1),


ex comme f (n + 1) = e–(n+1) ln(1 + en+1),
1 1 Ê e  1ˆ
79 1. I1 = Ú dx = ln e x  10 = lnÁ ; f(n + 1)  0 car en+1 > 0 donc 1 + en+1 > 1, d’où
0 ex 1 Ë 2 ˜¯
1
11  ex Ê e  1ˆ ln(1 + en+1) > 0 et e–(n+1) = n1 d’où e–(n+1) > 0.
I0 + I1 = Ú dx = 1 donc I0 = 1 – lnÁ . e
0 ex 1 Ë 2 ˜¯ Donc (un) est une suite croissante sur *.
Ê e  1ˆ et et  1 - et 1
2. Par 1., I0 + I1 = lnÁ et pour n  1, 3. a. 1 – t = = t , d’où
Ë 2 ˜¯ e 1 et  1 e 1
1 e n 1 x 1 e nx x 1 x
In+1 + In = Ú x
0 e 1
dx + Ú x
0e 1
dx Ú0 et  1 dt = t - lnet  10 = x – ln(1 + ex) + ln(2).
1 ex  1 1 1 ex
= Ú e nx x dx = È e nx ˘ b. Pour x > 0, f′(x) = – e–x ln(1 + ex) + e–x ;
0 e 1 Í
În ˙
˚0 1 e x
–x ex e- x e x e0 1
en - 1 e = = = .
= . 1 e x 1  e x 1 e x 1 e x
n 1
Donc f′(x) = – f(x) + .
3. a. Pour tout x dans [0 ; 1] et pour tout n dans , 1 e x
(n + 1) x  nx ; x  ex étant croissante sur , il en résulte c. Par b. f(x) =
1
– f′(x), donc
que, pour tout x dans [0 ; 1], e(n+1)x  enx, puis comme 1 e x
x 1 x
0  1, In+1  In. F (x) = Ú t dt – Ú f ¢t  dt , d’où
0 e 1 0
Donc la suite (In) est croissante sur .
F(x) = x – ln(1 + ex) + ln(2) – (f(x) – f(0)).
b. Pour 0  x  1, 1  ex  e, donc 2  ex + 1  e + 1.
1 1 1 Soit F(x) = x – ln(1 + ex) – e–x ln(1 + ex) + 2ln(2).
Il en résulte  x  . Comme pour tout n
e 1 e 1 2 4. a. D’après la représentation graphique de f, f est
dans  et pour tout x dans [0 ; 1], enx > 0, nous en décroissante sur , donc pour 1  k  n et pour tout
e nx e nx e nx réel t tel que k – 1  t  k, f(k)  f(t)  f(k – 1) d’où,
déduisons  x  .
e 1 e 1 2 comme k – 1  k,
c. Par l’encadrement obtenu en b., en intégrant pour k k k
1 en - 1 1 en - 1 Úk -1f k  dt  Úk -1f t  dt , soit f (k)  Úk -1f t  dt .
n  1, ·  In  . . n
e 1 n 2 n n k
en 1 en - 1
b. F(n) = Ú0 f t  dt = Â Úk -1f t  dt et d’après ce qui
d. lim = + . Donc lim = + . k 1
n Æ n n Æ e  1 n n n k
1 en - 1 précède  f  k   Â Ú f t  dt , d’où un  F (n).
Comme In  · , il en résulte lim In = + . k 1 k 1
k -1
e 1 n n Æ

Chapitre 8. Intégration 15
5. F (n) = n – ln(1 + en) – e–n ln(1 + en) + 2ln(2) 1
Lorsque n tend vers + , tend vers 0, donc d’après 1.
= ln(en) – ln(1 + en) – e–n ln(1 + en) + 2ln(2) n
Ê e n ˆ ln1 e n  Ê 1ˆ
= ln Á n ˜ – + 2ln(2). ln Á1  ˜ n
Ë e  1¯ en Ë n¯ Ê 1ˆ
tend vers 1, d’où Á1  ˜ tend vers e.
en 1 Ë n¯
Ê en ˆ
0< n < 1 donc ln Á n ˜ < 0 ; n
e 1 Ë e  1¯
n
Ê e n ˆ ln1  e n  Comme tend vers 1, il en résulte que In tend vers
Ainsi ln Á n ˜ – < 0, donc F(n)  2ln(2). e – 1.
n 1
Ë e  1¯ en
Il en résulte que pour tout n dans *, un  F (n)  2ln(2).
82 1.
La suite (un) étant majorée par 2ln(2) et croissante
d’après 2. est donc convergente.

ln1 x  ln1  x  - ln1


81 1. = , donc
x x
ln1  x  1
lim = ln′(1) = = 1.
x Æ0 x 1
2. a. Tracés des courbes représentatives respectives
1, 2, 3, 4, 5, 20 de f1, f2, f3, f4, f5, f20 avec k en
dessous de p pour k < p et de la courbe représentative J
de x  ex qui est la courbe située au-dessus de toutes
les autres. 0 I

4e x
2. a. lim  x  2 = +  et lim = 4,
x Æ x Æ e x  3
donc lim f  x  = + .
x Æ
4e x
b. f(x) – (x + 2) = – , donc f(x) – (x + 2) < 0 pour
J ex  3
tout réel x. La courbe  est donc située en dessous de la
droite d.
c. lim e x = 0 donc lim f  x  -  x  2 = 0.
x Æ- x Æ-
4e x
0 I lim x = 4, donc lim f  x  -  x  2 = – 4.
x Æ e  3 x Æ
b. Quand n devient très grand l’allure de la courbe La droite d est asymptote à  en – .
représentative de fn semble être celle de la fonction lim f  x  -  x  2 = – 4, donc
x Æ
exponentielle x  ex.
1 lim f  x  -  x  2  4  = 0, soit
c. D’après b., In tendrait vers Ú e x dx = e – 1. x Æ
0
n Ê xˆ
n 1 lim f  x  -  x  2  4  = 0, c’est-à-dire
3. a. Fn(x) = Á1  ˜ ; x Æ
n  1 Ë n¯ lim f  x  -  x - 2 = 0.
n 1 x Æ
n Ê 1ˆ n
In = Fn(1) – Fn(0) = Á1  ˜ – . La droite d′ d’équation y = x – 2 est asymptote à  en + 
n  1Ë n¯ n 1
n Remarque :r d′ est l’image de d par la translation de
n Ê 1ˆ Ê 1ˆ n
Donc In = Á1  ˜ Á1  ˜ – vecteur – 4 j .
n  1 Ë n¯ Ë n¯ n 1
n 3. La fonction G définie sur  par G(x) = ln(ex + 3) est
Ê 1ˆ n une primitive de g sur .
= Á1  ˜ – .
Ë n¯ n 1 0
4. a. Pour l < 0, A(l) = Ú  x  2 - f  x  dx
Ê 1ˆ l
n ln Á1  ˜
Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ë n¯ 0 4e x 0 ex
b. lnÁ1  ˜ = n lnÁ1  ˜ =
Ë n¯ Ë n¯ 1
. = Úl e x  3 dx = 4Ú
l ex  3
dx = 4(G(0) – G(l)), d’où

n A(l) = 4ln4 – 4 ln(el + 3).

16
k 1
b. lim el  0 donc lim Al = 4ln 4 – 4ln 3. c’est-à-dire f(k + 1)  Ú f  x  dx  f(k).
lÆ- lÆ- k

83 1. a. Tracés des courbes 1, 2, 3, 4, 5 repré- Pour tout x  8, f(x)  0, donc la courbe représentative
sentant respectivement x  [ln(x)]n pour n = 1, n = 2, de f est au-dessus de l’axe des abscisses sur [8 ; + [.
n = 3, n = 4, n = 5 sur [1 ; e]. Pour k  8, l’aire de la partie du plan située sous la
courbe et au-dessus de l’axe des abscisses, sur [k ; k + 1],
J E est comprise entre l’aire du rectangle de base
(k + 1) – k = 1 et de hauteur f(k + 1) et celle du rectangle
de même base et de hauteur f(k).
b. On déduit de a. que
n n k 1 n
 f k  1   Úk f  x  dx   f k ,
k 8 k 8 k 8
0 e
I n 1
c’est-à-dire un+1 – f(8)  Ú f  x  dx  un.
8
b. un est l’aire de la partie du plan située sous la courbe 1 n 1 n 1
3. g ′(x) = f(x) d’où Ú f  x  dx = Ú 2 g ¢ x  dx , il en
représentative de x  [ln(x)]n et au-dessus de l’axe des 2 8 8
abscises sur [1 ; e]. D’après le graphique, on peut n 1
résulte Ú f  x  dx = 2(g (n + 1) – g(8))
conjecturer que (un) est décroissante. 8
e
2. un+1 – un = Ú lnn  x ln x  - 1 dx . = 2 n  1(ln(n + 1) – 2) – 4 2(ln(8) – 2).
1
lim n  1 = +  et lim ln n  1 = + , donc
Sur [1 ; e], 0  ln(x)  1, donc lnn  x ln x  - 1  0. n Æ n Æ
e n 1
Comme 1  e, il en résulte Ú lnn  x ln x  - 1 dx  0 et
1
lim
n Æ 8
Ú f  x  dx = + ,
n 1
donc un+1  un. La suite (un) est donc décroissante. comme Ú f  x  dx  un, nous obtenons lim un = + .
8 n Æ
3. Sur [1 ; e], 0  ln(x)  1 donc 0  lnn(x)  1 et comme
1  e, on en déduit par intégration 0  un  e – 1. La 1
85 1. a. x  est décroissante sur ]0 ; + [ donc
suite (un) étant décroissante et minorée par 0, elle est x
donc convergente. Comme elle est minorée par 0, sa pour tout entier k  1, si k  x  k + 1, alors
1 1 1
limite est positive ou nulle.   .
k 1 x k
4. a. Pour tout réel x dans [1 ; e],
b. Comme k  k + 1 par intégration on déduit de a. que
F′n(x) = lnn+1(x) + (n + 1) lnn(x). k 1 1 k 1 1 k 1 1
e
D’où Ú Fn¢  x  dx = un+1 + (n + 1)un. Úk k  1 dx  Úk x dx  Úk k dx , d’où
1
1 k 1 1 1
 dx  .
Il en résulte un+1 + (n + 1) un = Fn(e) – Fn(1) = e. k  1 Úk x k
b. D’après a., un+1 = e – (n + 1)un. k 1 1
Comme Ú dx = ln x kk 1 = ln(k + 1) – ln(k).
c. Si la suite (un) a une limite l > 0 alors k x
lim  n  1un = +  puis lim un 1 = – , ce qui est en 1 1
nous obtenons  ln(k + 1) – ln(k)  .
n Æ n Æ k 1 k
contradiction avec un  0 pour tout n  1. c. Pour tout entier k  1 sur l’intervalle [k ; k + 1], l’aire
La limite l de (un) ne peut donc pas être strictement de la partie du plan située sous la courbe et au-dessus
positive, donc l  0. de l’axe des abscisses est comprise entre l’aire du
d. Pour tout n  1, 0  un donc la limite l de (un) est 1
rectangle de base k + 1 – k = 1 et de hauteur et le
telle que l  0, comme l  0 d’après c., il en résulte l = 0. 1 k 1
rectangle de même base et de hauteur .
1 k
2 - ln x  2. S1 – 1 = 0 = ln(1) et S1 – = 0, donc l’encadrement
84 1. Pour tout x > 0, f ′(x) = . 1
2x x est vrai pour n = 1.
Donc pour 0 < x < e2, f ′(x) > 0, pour x > e2, f ′(x) < 0 et Pour tout entier n  2 et pour tout entier k  1, comme
f′(e2) = 0. Il en résulte que f est croissante sur ]0 ; e2] et 1 k 1 1 1
Ú d x  , on en déduit
décroissante sur [e2 ; + [. k 1 k x k
n -1 n -1 k 1 n -1
2. a. 8 > e2 donc, pour k  8, f est décroissante sur 1 1 1
[k ; k + 1]. Il en résulte que, pour tout réel x dans  k  1   Úk x dx   k . D’où
k 1 k 1 k 1
[k ; k + 1], f (k + 1)  f (x)  f (k), et comme k  k + 1, n1 1
k 1 k 1 k 1 Sn – 1  Ú dx  Sn – , c’est-à-dire
Úk f  k  1 dx  Ú f  x  dx  Ú f  k  dx , 1 x n
k k

Chapitre 8. Intégration 17
1 (un) est décroissante sur * et a pour limite g donc,
Sn – 1  ln(n)  Sn – ,
n pour tout n dans *, un  g . Il en résulte, pour tout n
1
il en résulte ln(n) + 1  Sn  ln(n) + . dans *, vn  g  un.
n 1
1 un – vn = , donc l’amplitude de l’encadrement est égal
3. lim ln n = +  et lim = 0, donc lim Sn = + . 1 n
n Æ n Æ n n Æ à .
4. a. n
S(n) et ln(n d. Pour n  104, l’amplitude de l’encadrement est
10 000 000 inférieure à 10–4. On obtient 0,57718  g  0,57725.
9 000 000
8 000 000
7 000 000
86 1. a. Pour tout réel x, ex > 0 et e–x > 0 donc
6 000 000 1 + e–x > 1, d’où ln(1 + e–x) > 0 et ex ln(1 + e–x) > 0.
5 000 000 Donc h(x) > 0 pour tout x dans [0 ; + [.
4 000 000 b. H ′(x) = h(x) donc H est stictement croissante sur
3 000 000
[0 ; + [.
2 000 000
1 000 000
2. a. Pour tout réel t  0,
- e -t 1
0 h′(t) = et ln(1 + e–t) + et = h(t) – ,
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 1  e -t 1 e -t
n 1
ce qui revient à h(t) = h′(t) + .
Série 1 Série 2 1 e -t
1 et
b. h(t) = h′(t) + - t
= h′(t) + .
La série 1 représente Sn et la série 2 représente ln(n). 1 e 1 et
Les suites (Sn) et (ln(n)) ont la même allure pour n grand
x xÊ et ˆ
D’où Ú ht  dt = Ú Áh¢t   ˜ dt
et la différence Sn – ln(n) tend à se stabiliser.
0 0 Ë 1  et ¯
x
b. un+1 – un = (Sn+1 – ln(n + 1)) – (Sn – ln(n)) = ht   ln1  et 0
1 = h(x) + ln(1 + ex) – 2ln(2).
= – (ln (n + 1) – ln(n)).
n 1 Il en résulte H(x) = exln(1 + e–x) + ln(1 + ex) – 2ln(2).
Or d’après 1.b., on a pour tout n  1, 3. Pour tout réel x dans [0 ; + [ ,
1 ln1  e - x  ln1 e - x 
 ln(n + 1) – ln(n), donc un+1 – un  0. exln(1 + e–x) = = ;
n 1 1 e- x
La suite (un) est donc décroisante sur *. ex
1 ln1  h
c. Pour tout n  1, d’après 2.,  Sn – ln(n)  1. lim e - x = 0 et lim = ln′(1) = 1, donc
n x Æ hÆ 0 h
Donc, pour tout n  1, la suite (un) est décroissante et lim h x  = 1.
x Æ
minorée par 0, donc elle converge et comme,
pour tout n dans *, 0  un  1, la limite g de (un) est 4. a. lim e x = +  donc lim ln1  e x  = + ,
x Æ x Æ
telle que 0  g  1.
1 comme d’après 3. lim h x  = 1 et
x Æ
5. a. lim un = g et lim = 0 donc lim v n = g.
n Æ n Æ n n Æ H(x) = h(x) + ln(1 + ex) – 2ln(2), il en résulte
b. Pour tout entier n  1, lim H x  = + .
1 ˆ Ê 1ˆ x Æ
Ê
vn+1 – vn = Áun1 - ˜ – Áu - ˜
Ë n  1¯ Ë n n¯ b. Pour tout réel x  0,
1 1 H(x) – x = h(x) – 2ln(2) + ln(1 + ex) – ln(ex) ;
= (un+1 – un) + –
n n 1 Ê 1ˆ
1 1 1 ln(1 + ex) – ln(ex) = ln Á1  x ˜ , lim e x = + ,
= – (ln(n + 1) – ln(n)) + – Ë e ¯ x Æ
n 1 n n 1 Ê 1ˆ Ê 1ˆ
1 donc lim Á1  x ˜ = 1 et lim ln Á1  x ˜ = 0.
= – (ln(n + 1) – ln(n)), x Æ Ë e ¯ x Æ Ë e ¯
n
Comme lim h x  = 1, il en résulte
or d’après 1.b. pour tout entier n  1, x Æ
1
– (ln(n + 1) – ln(n))  0, donc (vn) est croissante. lim H x  - x = 1 – 2ln(2).
n x Æ

c. (vn) est croissante sur * et a pour limite g donc, On en déduit que la droite d’équation y = x + 1 – 2ln(2)
pour tout n dans *, vn  g. est asymptote à la courbe représentative de H en + .

18
87 A. Une formule générale 89 1. Par la méthode des trapèzes avec n = 8, on
1. uv est dérivable sur I et (uv)′ = u′v + uv ′ d’où obtient sur [0 ; 2] l’approximation suivante de I :
u′v = (uv)′ – uv ′. f  0   f 2 
0,25 È + f(0,25) + f(0,5) + f(0,75) + f(1)
ÍÎ 2
2. Pour tous réels a, b dans I,
+ f(1,25) + f(1,5) + f(1,75) ˘ avec f(x) = 1  x 2 .
b b b ˚
Úa u¢ x v x  dx = Úa uv ¢ x  dx – Úa u x v ¢ x  dx Donc I ≈ 2,96.
b k k  1˘
= uv  x ba – Ú u x v ¢ x  dx 2. Sur chaque intervalle ÈÍ ; pour k entier et
a Î4 4 ˚˙
b
= u x v  x ba – Ú u x v ¢ x  dx 0  k  7, le segment d’extrémités les points de
a
Ê k Ê k ˆˆ Ê k  1 Ê k  1ˆˆ
coordonnées Á ; f Á ˜˜ et Á ;fÁ est situé
B. Applications Ë 4 Ë 4 ¯¯ Ë 4 Ë 4 ˜¯˜¯
1. a. En posant u(x) = ex et v(x) = x, au-dessus de la courbe représentative de f, donc l’aire
3 3 3
Ú0 xe x dx = xe x 0 – Ú0 e x dx = 2e3 + 1. Ê kˆ Ê k  1ˆ
de chaque trapèze de bases f Á ˜ et f Á est
Ë 4¯ Ë 4 ˜¯
b. En posant u(x) = – cos(x) et v(x) = x,
p
supérieure à l’aire de la partie du plan située sous la
p p
= - x cos x 02 courbe et au-dessus de l’axe des abscisses. La somme
Ú0
2 x sin x  dx –Ú
0
2 - cos x  dx = 1.
des aires des huit trapèzes est donc supérieure à I.
c. En posant u(x) = x et v(x) = ln(x), Nous obtenons donc une approximation de I par excès.
e e e 1 3. Pour obtenir une meilleure approximation de I, il
Ú1 ln x  dx = x ln x 1 – Ú1 x ¥ x dx = 1.
suffit de subdiviser [0 ; 2] en n sous-intervalles avec
d. En posant u(x) = ex et v(x) = 2x – 5, n > 8.
2 2 2
Ú-12 x - 5e x dx = 2 x - 5e x -1 – Ú-12e x dx
9 90 1. Si t  x(t) est de période T, il en est de même
– 3e2.=
e pour t  x2(t), alors pour tout intervalle [a ; a + T ] de
2. a. En posant u(x) = – e–x et v(x) = 1 – x, 1 a T 2 1 T
longueur T, Ú x t  dt = Ú x 2 t  dt ,
1 1 1 1 T a T 0
I1 = Ú 1 - x e - x dx =  x - 1e - x 0 – Ú e - x dx = . donc X est indépendant de l’intervalle [a ; a + T ] de
0 0 e
1 1 longueur T choisi.
b. Ú0 1 - x n1e- x dx = - 1 - x n1e- x 0 Remarque : soit f une fonction continue sur  et de
1
– Ú -  n  11 - x n  - e - x  dx période T. Pour tout réel a, posons
0 a T
1 g(a) = Ú f t  dt . Soit F une primitive de f sur  alors
a
= 1 – (n + 1) Ú 1 - x n e - x dx .
0 g(a) = F(a + T ) – F (a) et g′(a) = f(a) – f(a) = 0.
1 1
Il en résulte que g est une fonction constante sur ,
D’où Ú0 1 - x  n 1 e - x dx
 n  1! T
donc pour tout réel a, g(a) = g(0) = Ú f t  dt .
1 n 1 1 0
1 - x n e - x dx
 n  1!  n  1! Ú0
= –
2. a. Pour tout réel t,
1 1 1 u(t + T ) = Acos (w (t + T )) = Acos(w t + w T ).
1 - x n e - x dx
 n  1! n! Ú0
= –
Comme w T = 2p, il en résulte que, pour tout réel t,
1
C’est-à-dire In+1 = –I . Acos(w t + w T ) = Acos(w t + 2p) = Acos(w t) = u(t).
 n  1! n 2p
1 1 1 1 1 1 Donc u est de période T = .
b. I2 = – I1 = – ; I3 = – I2 = – . w
2! 2 e 3! e 3
b. Pour tout réel a, cos(2a) = 2cos2(a) – 1, donc
1  cos2a
88 La fonction f étant continue et non constante sur cos2(a) = .
2
l’intervalle [a ; b], elle ne peut être nulle sur [a ; b]. Elle
T T 1  cos2w t 
n’est ni strictement négative, ni strictement positive sur c. Ú cos2 w t  dt = Ú dt
0 0 2
[a ; b] car sinon les primitives de F sur [a ; b] sont soit T
t sin2a t ˘ T A
strictement croissantes, soit strictement décroissantes =È  = d’où X = .
ÍÎ2 4 ˙˚ 0 2 2
et nous n’aurions pas F (a) = F (b) puisque a < b. Donc
comme elle continue, elle s’annule au moins une fois d. – 1  cosw t   1, donc la valeur maximale u(t) est
sur [a ; b] et l’affirmation 4 « Die Funktion f besitzt im égale à A. La valeur crête de u est donc égale à A. De
intervall I mindestens eine Nullstelle » est donc vraie. même si on avait u(t) = Asin(w t). D’où le commentaire.

Chapitre 8. Intégration 19
T c. x  (ax + b)ex a pour dérivée sur  x  (ax + a + b)ex,
91 1. W = Ú RIm2 sin2 w t  dt
0 il suffit donc de prendre a = – 1 et b = 2. Il en résulte
2
T
2 sin2 w t dt , d’où que : x  (– x + 2)ex est une primitive de x  (1 – x)ex
2. a. RIe T = RIm
0 Ú sur [0 ; 1].
1 T 2
Ie2 = I sin2 w t  dt . d. De b. on en déduit
T Ú0 m 1 ex 1
T 1 sin2w t ˘T T I=Ú dx – Ú 1 - x e x dx
b. Ú sin2 w t  dt = È t - = 0 1 x 0
0 ÎÍ2 4w ˚˙ 0 2 1 1
2p 1 - cos2w t  Par c. Ú 1 - x e x dx = 2 - x e x 0 = e – 2.
0
car T = et sin2(w t) = .
w 2 En utilisant l’encadrement obtenu en 2.c., on en déduit
2 T = RI 2T. d’où I = Im .
Donc W = RIm e e 0,37  I  0,45.
2 2

PROBLÈMES 93 1. a. lim f(x) = –  car lim ln x  = –  et


x Æ0 x Æ0

xe x 1
92 1. f ′(x) = , f ′(0) = 0 et, pour tout x dans lim = +  ; lim f(x) = 0.
x Æ 0 x x Æ
1  x 2
1 - ln x 
]0 ; 1], f ′(x) > 0, donc f est strictement croissante sur b. Pour tout réel x > 0, f′(x) = .
x2
[0 ; 1]. c. f′(e) = 0 ; si 0 < x < e, f′(x) > 0 ; si x > e, f′(x) < 0.
2. a. f étant croissante sur [0 ; 1] pour tout entier k tel Donc f est strictement croissante sur ]0 ; e] et strictement
k k 1
que 0  k  4 et pour tout réel x tel que  x  décroissante sur [e ; + [.
k
Ê ˆ Ê k  1ˆ 5 5
f Á ˜  f (x)  f Á . D’où 2. a. lim g(x) = +  car lim ln2  x  = + .
Ë 5¯ Ë 5 ˜¯ x Æ0 x Æ0
k 1 k 1 k 1 2 2 2
Ê kˆ Ê k  1ˆ Ê ln x ˆ Ê 2 ln x ˆ Ê ln x ˆ ln x 2
5  k 5 f  x  dx  k 5 f Á 4Á =Á =Á ˜ = .
Ú k f ÁË ˜¯ dx
5 Ú Ú
Ë 5 ˜¯
dx .
Ë x ¯˜
Ë x ¯ ˜ Ë x¯ x
5 5 5
k 1 ln X 
1 Ê kˆ 1 Ê k  1ˆ Comme lim x = +  et lim = 0,
f Á ˜  k 5 f  x  dx  f Á x Æ X Æ X
C’est-à-dire
5 Ë 5¯ Ú 5 Ë 5 ¯
˜.
5 par composition lim g(x) = 0.
x Æ
L’aire de la partie du plan située sous la courbe ln x 2 - ln x 
représentative de f et au-dessus de l’axe des abscisses sur b. Pour tout réel x > 0, g′(x) = .
x2
Èk k  1˘ c.
ÍÎ5 ; 5 ˙˚ est comprise entre l’aire du rectangle de base
x 0 1 e2 +
k 1 k 1 Ê kˆ
– = et de hauteur f Á ˜ et l’aire du rectangle de g¢(x – 0 + 0 –
5 5 5 Ë 5¯
+ 4
Ê k  1ˆ
hauteur f Á et de même base.
Ë 5 ˜¯ g(x 0 e2 0
b. De a. on en déduit
ln x 
1 k  4 Ê kˆ k  4 5
k 1
1 k  4 Ê k  1ˆ 3. a. f(x) = g(x) € (1 – ln(x)) = 0 € x = 1 ou x = e.
f Á ˜  Â Úk f  x  dx  Â f Á x
Â
5 k 0 5 Ë ¯ 5 k 0 Ë 5 ¯
˜.
k 0 5 Donc f et g ont deux points communs l’un de
1 1 1 Ê 1ˆ
c’est-à-dire : S4  Ú f  x  dx  (S5 – 1). coordonnées (1 ; 0) l’autre de coordonnées Áe ; ˜ .
5 0 5 Ë e¯
ln x 
c. S5 ≈ 6,8179 à 10–4 près par excès. b. f(x) – g(x) > 0 € (1 – ln(x)) >0 € 1 < x < e ;
1 x
Il en résulte 1,0917  Ú f  x  dx  1,1636. ln x 
0 f(x) – g(x) < 0 € (1 – ln(x)) < 0 € 0< x < 1 ou x > e.
x
3. a. Pour tout réel x dans [0 ; 1], Donc f est en dessous de g sur ]0 ; 1[ et sur ]e ; + [ et
x2 1 - x 2   x 2 1 f est au-dessus de g sur ]1 ; e[. Les courbes f et g
1–x+ = = .
1 x 1 x 1 x Ê 1ˆ
1 1 1 x 2e x se coupent aux points A (1 ; 0) et B Áe ; ˜ .
Ë e¯
b. Ú0 1 - x e x dx + I = Ú0 1 - x e x dx + Ú0 1  x dx
e e
e e 1 1

1 Ê
ex 1- x
x2 ˆ c. A = Ú f  x  dx – Ú g x  dx = È ln2  x ˘ – È ln3  x ˘
ÁË ˜ dx 1 1 ÎÍ2 ˚˙1 ÎÍ3 ˚˙1
0 1 x¯
1
ex
1 = .
=Ú dx . 6
0 1 x

20
y 3. a. y

A0
A1
A2
A3
A4

B
A
0 e x

94 1. a. f est dérivable sur [0 ; 1] car x  x2 + 1 est 0 x

dérivable et strictement positive sur [0 ; 1].


-x b. et c. Fichier sur le site Math’x.
Pour tout x dans [0 ; 1], f′(x) = , donc
1  x  1  x 2
2
Par la méthode des rectangles 0,878  K  0,885.
f ′(x)  0 sur [0 ; 1]. f est donc décroissante sur [0 ; 1]. Par la méthode des trapèzes K ≈ 0,881.
b. K est l’aire de la partie du plan située sous la courbe x
1
représentative de f et au-dessus de l’axe des abscisses 1 x2 = 1
4. g′(x) = = f(x).
sur [0 ; 1]. x  1 x 2 1 x2
2. a. f étant décroissante sur [0 ; 1], pour tout entier k Donc g est une primitive de f sur [0 ; 1], d’où
tel que 0  k  n – 1 et pour tout réel x tel que K = g x 10 = g(1) – g(0) = ln(1 + 2) ≈ 0,881.
k k  1 Ê k  1ˆ Ê kˆ
x , fÁ  f (x)  f Á ˜ , d’où Pour n = 50, la méthode des trapèzes donne une
n n Ë n ˜¯ Ë n¯
approximation à 10–3 près de K, meilleure que l’encadre-
k 1 k 1 k 1
Ê k  1ˆ Ê kˆ ment obtenu par la méthode des rectangles.
Úk n fÁ dx  Ú k n f  x  dx  Ú k n f Á ˜ dx .
Ë n ˜¯ Ë n¯ Remarque : g(x) = argsh(x) sur [0 ; 1].
n n n
k 1
1 Ê k  1ˆ 1 Ê kˆ
˜¯  Ú k f  x  dx  f ÁË ˜¯ .
C’est-à-dire : f Á n
n Ë n n n 95 1. D’après le graphique, on conjecture que f est
n positive, décroissante, lim f  x     et lim f  x   0.
k k  1˘
Sur l’intervalle ÈÍ ; , l’aire de la partie du plan x Æ- x Æ
În n ˙˚ 2. Pour tout réel x, 1  2 + cos(x)  3 donc 2 + cos(x) > 0
située sous la courbe représentative de f et au-dessus sur , eX > 0 pour tout réel X donc e1–x > 0 sur . Il en
de l’axe des abscisses est comprise entre l’aire du résulte que f(x) > 0 sur .
k 1 k 1 Ê k  1ˆ
rectangle de base – = et de hauteur f Á
Ë n ˜¯
et 3. a. f′(x) = – e1–x(sin(x) + cos(x) + 2)
n n n
Ê pˆ Ê Ê pˆ Ê pˆ ˆ
Ê kˆ b. 2cos Á x - ˜ = 2 Ácos x  cos Á ˜ + sin x  sin Á ˜˜
l’aire du rectangle de même base et de hauteur f Á ˜ . Ë 4¯ Ë Ë 4¯ Ë 4 ¯¯
Ë n¯
b. De a. nous en déduisons 2
= 2¥ (cos(x) + sin(x)) = cos(x) + sin(x).
k  n -1 k  n -1 k 1 k  n -1 2
1 Ê k  1ˆ 1 Ê kˆ
 fÁ ˜  ÂÚ n
k f  x  dx  Â f Á ˜,
n Ë n ¯ n Ë n¯ c. De a. et b. on en déduit
k 0 k 0 n k 0
Ê Ê pˆ ˆ
1 k  n -1
Ê k  1ˆ 1 k  n -1
Ê kˆ f′(x) = – 2e1–x Ácos Á x - ˜  2˜ . Comme 2 > 1 et
soit  fÁ K  fÁ ˜ Ë Ë 4¯ ¯
n Ë n ˜¯ n Ë n¯
k 0 k 0 e1–x > 0 pour tout réel x, f′(x) < 0 sur . Il en résulte que
c. Fichier sur le site Math’x. f est strictement décroissante sur .
4. a. Pour tout réel x, 1  2 + cos(x)  3 donc
e1–x  f(x)  3e1–x.
b. lim 1 - x  = +  et lim e X = + , donc par
x Æ- X Æ
composition lim e1- x = +  et par comparaison il en
x Æ-
résulte lim f  x  = + .
x Æ-

Chapitre 8. Intégration 21
lim 1 - x  = –  et lim e X = 0 donc par composition c. f et g sont dérivables sur  comme produits de
x Æ X Æ-
fonctions dérivables sur  à savoir x  x et x  e1–x
lim e1- x = 0, comme 0  f (x)  3e1–x, par le théorème pour f, x  x2 et x  e1–x pour g.
x Æ
des gendarmes, lim f  x  = 0. f′(x) = (1 – x) e1–x et g′(x) = x(2 – x) e1–x.
x Æ
f′(1) = 0, f′(x) > 0 sur ]–  ; 1]et f′(x) < 0 sur ]1 ; + [. f est
La droite des abscisses est asymptote à  en + . donc strictement croissante sur ]–  ; 1] et strictement
5. D’après le tableau de variations de f, f (x) varie de décroissante sur [1 ; + [.
façon strictement décroissante et continue de +  à 0. g′(x) = 0 € x = 0 ou x = 2.
3 Œ]0 ; + [ donc l’équation f (x) = 3 admet une solution g′(x) < 0 sur ]–  ; 0[ » ]2 ; + [ et g′(x) > 0 sur ]0 ; 2[.
unique sur . f (0,88)  3  f (0,87), il en résulte
g est donc strictement décroissante sur ]–  ; 0], stricte-
0,87  a  0,88 où a désigne la solution de l’équation
ment croissante sur [0 ; 2], strictement décroissante sur
f (x) = 3 dans [0 ; + [.
[2 ; + [. Il en résulte les tableaux de variations
6. a. Pour tout réel x, f (x) = 2e1–x + cos(x)e1–x, d’où ci-dessous pour f et g.
1 1
A = Ú 2e1- t dt + Ú cost e1- t dt x – 1 +
0 0
1 1 f¢(x + 0 –
= - 2e1- t 0 + Ú cost e1- t dt
0 1
1
= 2e – 2 + Ú cost e1- t dt . f(x – 0
0

b. f ′(t) = – sin(t)e1–t – cos(t)e1–t ; x – 0 2 +


g′(t) = cos(t)e1–t – sin(t)e1–t ; g¢(x – 0 + 0 –
1 +
(g ′(t) – f ′(t)) = f (t). 4
2 e
1 g(x 0 0
c. Il en résulte que (g(t) – f (t)) est une primitive de
2
f : t  cos(t)e1–t. Donc 2. Calcul d’intégrales
1
1 1 1
Ú0 cost e1-t dt = ÈÍÎ2  gt  - f t ˘˙˚0 a. I0 = - e1- x 0 = e – 1.

1 b. x  xn+1e1–x a pour dérivée x  (n + 1 – x)xne1–x


= (sin(1) – cos(1) + e), d’où (à recouper avec la dérivée de g).
2
1 1
1 D’où x n 1e1- x 0 = Ú  n  1 - x  x n e1- x dx
A = (sin(1) – cos(1) + e) + 2e –2 0
2
1 5 = (n + 1)In – In+1.
= (sin(1) – cos(1)) + e – 2.
2 2 Soit In+1 = (n + 1)In – 1.
d. A ≈ 4,95 à 10–2 près. c. Par b. I1 = I0 – 1 = e – 2 et I2 = 2I1 – 1 = 2e – 5.

96 1. a. lim 1 - x = +  et lim e X = + . 3. Calcul d’une aire plane


x Æ- X Æ Pour tout réel x, f(x) – g(x) = (1 – x)xe1–x.
Donc par composition lim e1- x = + , d’où Donc f(x) – g(x) = 0 € x = 0 ou x = 1.
x Æ-
lim xe1- x = –  et lim x 2 e1- x = + . Les courbes  et ′ représentant respectivement les
x Æ- x Æ- fonctions f et g ont donc deux points communs O(0 ; 0)
x ex x origine du repère et A(1 ; 1).
b. xe1–x = e x et lim = +  donc lim x = 0
e x Æ x x Æ e
x Comme pour tout réel x, e1–x > 0, f(x) – g(x) est du signe
d’où lim e x = 0, soit lim f  x   0. de x(1 – x). Donc sur ]–  ;1[ f(x) – g(x) < 0 et  est en
x Æ e x Æ
2 dessous de ′, sur ]0 ; 1[ ; f(x) – g(x) > 0 et  est au-
Ê ˆ x
eÁ ˜ x dessus de ′, sur ]1 ; + [ ; f(x) – g(x) < 0 et  est en
g(x) = Á 2x ˜ , comme lim =+ dessous de ′.
4 x Æ 2
ÁË e 2 ˜¯ 1 1
b. A = Ú f  x  dx – Ú g x  dx = I1 – I2 = 3 – e.
0 0
x
X 2 4. Étude de l’égalité de deux aires
et lim X 0 par composition lim x 0, d’où
X Æ e x Æ
e2 a. Avec les résultats donnés par le logiciel, comme
Ê xˆ
2 par 3.a.,  est en dessous de ′ sur [1 ; a],
eÁ ˜ S(a) = (5 – 2e1–a – 2ae1–a – a2e1–a) – (2 – ae1–a – e1–a)
lim Á 2x ˜ = 0, soit lim g x  = 0.
x Æ 4 x Æ = 3 – e1–a – ae1–a – a2 e1–a.
ÁË e 2 ˜¯

22
b. S(a) = A € 3 – e1–a – ae1–a – a2 e1–a = 3 – e Méthode 2
c’est-à-dire e = (a2 + a + 1) ¥ e ¥ e–a, ce qui revient à On peut aussi représenter avec un logiciel (GeoGebra
1 = (a2 + a + 1) e–a soit en multipliant par ea (ea étant par exemple) les courbes représentatives de x  ex et
non nul pour tout réel a) les deux membres de l’égalité, x  x2 + x + 1 sur [0 ; + [ et demander les points
nous en déduisons ea = a2 + a + 1. d’intersection de ces deux courbes. Nous obtenons
c. Considérons la fonction h définie sur [1 ; + [ par deux points A(0 ; 1) et B(1,7933 ; 6,0091), en prenant
comme option : arrondi à 4 décimales.
h(a) = ea – a2 – a – 1.
Comme a > 1, seul B convient et a ≈ 1,7933.
Méthode 1 On peut aussi représenter graphiquement sur GeoGebra
h′(a) = ea – 2a – 1 ; h″(a) = ea – 2. la courbe représentative de h : x  ex – x2 – x – 1 sur
[0 ; + [ et demander les points d’intersection de la
Pour a  1, ea  e1 > 2 donc h″(a) > 0 sur [1 ; + [,
courbe représentative de h et de l’axe des abscisses.
h′ est donc strictement croissante sur [1 ; + [,
Nous obtenons O(0 ; 0) origine du repère et A(1,7933 ; 0)
Ê a 1ˆ
h′(1) = e – 3, h′(a) = ea Á1 - 2 a - a ˜ , en prenant l’option : arrondi à 4 décimales.
Ë e e ¯
a 1 Comme a > 1, a ≈ 1,7933.
comme lim a = 0 et lim a = 0, il en résulte que Méthode 3
a Æ e a Æ e
lim h¢ a  = lim e a = + , il en résulte que h′(a) varie Avec un logiciel de calcul formel résoudre l’équation
a Æ a Æ h(a) = 0 pour a > 1.
continûment de façon strictement croissante de e – 3 à
+ . Comme e – 3 < 0, il existe un unique réel a > 1 tel 97 A. 1. lim  x 2 - 3 x  1 = lim x 2 = + 
que h′(a) = 0. x Æ x Æ

Par approximations successives on obtient et lim e x = +  donc lim f  x  = + .


x Æ x Æ
1,256 < a < 1,257. Ê 3 1ˆ
f(x) = Á1 -  2 ˜ x2ex.
Sur [1 ; a [ , h′(a) < 0 et, sur ]a ; + [, h′(a) > 0. Ë x x ¯
2
h est donc strictement décroissante sur [1 ; a] et stricte- Ê x xˆ x
ment croissante sur [a ; + [. h admet un minimum en x2ex = 4 Á e 2 ˜ lim = –  et lim Xe X = 0.
Ë2 ¯ x Æ- 2 X Æ-
a et h(a) ≈ – 0,3. h(1) = e – 3 et e – 3 < 0.
x
Donc h(a) < 0 sur [1 ; a] et ne s’annule pas sur [1 ; a]. x
Donc, par composition, lim e 2 = 0.
x Æ- 2
Ê a2 a 1ˆ
h(a) = ea Á1 - a - a - a ˜ . Il en résulte lim x 2 e x = 0,
Ë e e e ¯ x Æ-
Les résultats du cours donnent lim e a = + , Ê 3 1ˆ
a Æ comme lim Á1 -  2 ˜ = 1,
a 1 x Æ- Ë x x ¯
lim a = 0 et lim a = 0.
a Æ e a Æ e nous en déduisons lim f  x  = 0.
2 x Æ-
a
Ê ˆ
a2 1Á 2 ˜ a X 2. a. f est dérivable sur  comme produit de deux
= lim = +  et lim X = 0 donc, par
e a 4 ÁÁ a ˜˜ a Æ 2 X Æ e fonctions dérivables x  x2 – 3x + 1 et x  ex.
Ëe2 ¯ Pour tout réel x, f′(x) = (x2 – x – 2)ex.
a
f′(x) est du signe de x2 – x – 2 car ex > 0 sur .
composition, lim 2 = 0. Il en résulte que la fonction
a x2 – x – 2 a pour racines – 1 et 2.
a Æ
e2 Donc f ′(x) = 0 € x = – 1 ou x = 2.
a2 a 1
a - - a pour limite 0 en +  et que Sur ]–  ; – 1[, f′(x) > 0. Sur ]– 1 ; 2[, f′(x) < 0.
ea ea ea
Sur ]2 ; +  [ , f′(x) > 0.
lim h a  = + .
a Æ Donc f est strictement croissante sur]–  ; – 1],
h varie donc continûment de façon strictement f est strictement décroissante sur [– 1 ; 2], f est stricte-
croissante de h(a) ≈ – 0,3 à + . ment croissante sur [2 ; + [.
0 Œ] h(a) ; + [ , donc il existe un unique réel a dans D’où le tableau de variations ci-dessous :
]a ; + [ tel que h(a) = 0. Par approximations successives
x – –1 2 +
1,793  a  1,794.
f¢(x + 0 – 0 +
Comme pour a > 1, S(a) = A € h(a) = 0, nous en
déduisons que S(a) = A pour un unique réel a tel que 5 +
1,793  a  1,794. f(x 0 e – e2

Chapitre 8. Intégration 23
b. È Ê 3ˆ È È -
5
È
y Íh ÁË 2˜¯ ; x Æ
lim h x  Í = Íe 4 ;   Í .
Î Î Î Î
È -5 È
Comme 5 ŒÍe 4 ;   Í , l’équation h(x) = 5 a une solu-
Î Î
3
tion unique dans ;   È.
È
ÍÎ2 ÍÎ
Comme h(3,1) < 5 < h(3,2), 3,2 est bien une solution
0 x approchée à 10–1 de l’équation h(x) = 5.
c. Il en résulte x 0 - 1, 7  0,5, soit 1,2  x0  2,2.
Or h est strictement décroissante sur [1,2 ; 1,5] et
strictement croisante sur [1,5 ; 2,2], donc sur [1,2 ; 2,2],
5 5
- -
h(1,5) = e 4 avec e 4 ≈ 0,28 à 10–2 près par défaut est
un minimum. h(1,2) ≈ 0,31 et h(2,2) ≈ 0,47 à 10–2 près
par excès, il en résulte 0,28  h(x0)  0,47.
C. 1. v1 est dérivable sur  comme la composée de
3. a. A est l’aire de la partie du plan située sous la x  u(x) dérivable sur  suivie de x  ex dérivable sur
courbe et au-dessus de l’axe des abscises sur [– 3 ; 0]. . Pour tout réel x, v′1(x) = u¢(x)eu(x).
b. a = 1, b = – 5 et g = 6. Comme eu(x) > 0, pour tout réel x, v′1(x) et u ′(x) sont de
0 même signe. D’après le tableau de variations de u, il en
c. I =  x 2 - 5 x  6e x - 3 = 6 – 30e–3 ≈ 4,51.
résulte que v1 est strictement décroissante sur ]–  ; a]
B. 1. g est dérivable sur  comme composée de deux et strictement croisante sur [a ; +  [.
fonctions dérivables sur , x  x2 + ax + b suivie de lim u x     et lim e X = + ,
x  ex. x Æ- X Æ
2
Pour tout réel x, g′(x) = (2x + a)e x  ax  b . donc par composition lim eu x     , soit
x Æ-
2
Comme e x  ax  b > 0 pour tout réel x, lim v1 x     .
x Æ-
Ê 3ˆ
g′ Á ˜ = 0 € 3 + a = 0, soit a = – 3. lim u x     et lim e X = + ,
Ë 2¯
5 x Æ X Æ
Ê 3ˆ - 9 9 5
donc par composition lim eu x     , soit
g Á ˜ = e 4 € -  b = – € b = 1.
Ë 2¯ 4 2 4 x Æ
2 lim v1 x     .
Conclusion : Pour tout réel x, g(x) = e x - 3 x 1. x Æ
3. a. Pour tout réel x, v2 est dérivable sur  comme composée de x  ex
(3 – x)2 – 3(3 – x) + 1 = (x2 – 6x + 9) + 3x – 8 = x2 – 3x + 1 dérivable sur  suivie de x  u(x) dérivable sur .
Pour tout réel x, v′2(x) = ex u′(ex).
2 2
donc e 3- x  - 3 3- x 1 = e x - 3 x 1, c’est-à-dire
h(3 – x) = h(x) pour tout réel x. Comme ex > 0, v′2(x) est du signe de u ′(ex) avec ex
Pour tout réel x, les points A(3 – x ; h(3 – x)) et A′(x ; h(x)) décrivant l’intervalle ]0 ; + [.
Ê 3 - x  x h3 - x   h x ˆ lim v2  x  = u(0) et lim v2  x  = + .
ont pour milieu I Á ; ˜¯ . x Æ- x Æ
Ë 2 2
Ê3 ˆ Sur ]–  ; ln(a)], u ′(ex)  0 car u dérivable et décroissante
Comme h(3 – x) = h(x), nous obtenons I Á ; h x ˜ . sur [0 ; a], donc v2 est décroissante sur ]–  ; ln(a)].
Ë2 ¯
Donc A et A′, points de la courbe G, sont tels que le Sur [ln(a) ; + [ , u¢(ex)  0 car u dérivable et croissante
3 sur [a ; + [, donc v2 est croissante sur [ln(a) ; + [.
milieu de [AA′] est situé sur la droite D d’équation x =
2 2. v3 est croissante sur [b ; + [ car u et x  ex
uuur Ê2 x - 3ˆ r Ê0ˆ
et AA¢ Á ˜ est orthogonal au vecteur j Á ˜ qui est sont croissantes et positives sur [b ; + [.
Ë0 ¯ Ë 1¯
Sur ]–  ; a], on ne peut pas conclure car u ne garde pas
un vecteur directeur de la droite D. A et A′ sont donc
un signe constant.
symétriques par rapport à D. Lorsque x décrit , A et A′
décrivent G, la droite D est donc un axe de symétrie de G. Sur [a ; b], u est croissante et négative donc si
È3 u x 2   u x1
È
b. h(3,1) < 5 < h(3,2). Comme h = g, dans Í ;   Í, h est a  x2 < x1  b alors Ì x
Î2 Î Óe 2  e x1
continue et strictement croissante, donc h(x) prend u(x2) e 2  u(x1) e 2 , mais u(x1) e x2  u(x1)e x1 car
x x

toutes les valeurs de l’intervalle u(x1)  0, donc on ne peut pas conclure.

24
98 A. 1. f : t a (at + b)et est dérivable sur [0 ; 1] b. lim un  0 d’après B.3.
n Æ
comme produit de deux fonctions dérivables sur [0 ; 1]
• Si a < e – 2, lim n ! a  2 - e   -  , d’où
t a at + b et t a et. n Æ
f ′(t) = aet + (at + b)et = (at + a + b)et lim v n  -  ;
n Æ
Pour que pour tout réel t de [0 ; 1], (at + a + b)et = (1 – t)et,
• si a > e – 2, lim n ! a  e - 2   , d’où
il suffit que a = – 1 et b = 2. n Æ
Donc t a (2 – t)et est une primitive de t a (1 – t)et sur lim v n    ;
n Æ
[0 ; 1].
1 • si a = e – 2, pour tout n dans *, n!(a + 2 – e) = 0 d’où
u1.  Ú0 1 - t et dt  [2 - t et ]10  e - 2. lim v n  0.
n Æ
2 • Avec la première calculatrice, (un) semble diverger c. D’après b. Pour la première calculatrice, le calcul
vers – . approché de u1 est inférieur à e – 2 et alors la suite (un)
• Avec la deuxième calculatrice, (un) semble diverger devient une suite (vn) dont le premier terme a est tel
vers + . que a < e – 2.
B. 1. Sur [0 ; 1], 1 – t  0 et et > 0, donc quel que soit Pour la deuxième calculatrice, le calcul approché de u1
l’entier naturel n  1, (1 – t)n et  0 sur [0 ; 1]. est supérieur à e – 2.
Par la propriété 4 page 238, positivité de l’intégration,
1 99 Pour tout réel x, f(x) = ax2 + bx + c avec a < 0, car
comme 0  1, Ú 1 - t n et dt  0, d’où pour tout n dans d’après la courbe lim f  x   -  .
N*, un  0. 0 x Æ
f(0) = 1 € c = 1 ;
2. a. t  e est croissante sur , donc pour tout
t

0  t  1 on a 1  et  e puis comme (1 – t)n  0, car


f′(1) = 0 et f(1) = 2 € 
2a  b  0
a  b 1 2

b2 
a  -1
.
0  t  1, nous en déduisons (1 – t)net  (1 – t)ne. Conclusion : pour tout réel x, f (x) = – x2 + 2x + 1.
b. Il en résulte comme 0 < 1, f(x) = 0 € x = 1 – 2 ou x = 1 + 2.
1 1
Ú0 1 - t n et dt  Ú e1 - t n dt . Donc l’aire de la partie colorée est égale à
0
1 1 2
1 1 e 1 2 È x3 ˘
e Ú 1 - t n dt  e ÈÍ- 1 - t n 1˘˙  . Ú0 - x 2  2 x  1 dx = ÍÎ- 3  x 2  x˙˚ soit
0 Î n 1 ˚0 n  1
0
e 5 4 2
Donc 0  un  . .
n 1 3
Soit un  0 pour tout n dans *.
100 f est une fonction polynôme définie sur , donc f
e
3. lim  0, donc d’après le théorème des gen- est dérivable sur  et pour tout réel x,
n Æ n  1
f′(x) = 3x2 – 16x + 20.
darmes, lim un  0.
n Æ 10
f′(x) = 0 € x = 2 ou x = .
C. 1. Pour tout réel t dans [0 ; 1] 3
g′(t) = – (n +1)(1 – t)net + (1 – t)n + 1et, d’où Ê10 400ˆ Ê10 ˆ
Donc A(2 ; 16) et B Á ; ,N ;0 .
Ë 3 27 ˜¯ ÁË 3 ˜¯
(1 – t)n + 1et = g′(t) + (n +1)(1 – t)net
Soit C(2 ; 0). L’aire de la partie colorée est égale à la
Il en résulte
1 1 1 somme de l’aire de la partie du plan située sous la
Ú 1 - t n1et dt = Ú g¢t  dt + (n + 1) Ú 1 - t n et dt courbe et au-dessus de l’axe de l’abscisses sur [0 ; 2] et
0 0 0 de l’aire du triangle ACN rectangle en C.
Donc un +1 = g(1) – g(0) + (n +1) un = (n +1) un – 1. 2 Ê10 ˆ
Soit Ú  x 3 - 8 x 2  20 x  dx + 8 Á - 2˜
2. a. • v1 = a et 0 Ë3 ¯
2
u1 + 1!(a + 2 – e) = (e – 2) + a + 2 – e = a, la relation de 2 Èx 4 8x3 ˘ 68
récurrence est donc vraie pour n = 1. Ú0  x 3 - 8 x 2  20 x  d x = ÍÎ 4 - 3  10 x 2 ˙˚0 = 3
• Soit n Œ* si vn = un + n!(a + 2 – e) 68 32 100
Il en résulte que aire() = + = .
alors vn+1 = (n + 1)(un + n!(a + 2 – e)) – 1 3 3 3
= (n + 1)un – 1 + (n + 1)!(a + 2 – e) 101 On approche la valeur moyenne de f en divisant
= un+1 + (n + 1)!(a + 2 – e). par 1 000 la somme des aires des 5 trapèzes T1, T2, T3, T4,
D’après le principe de réccurence, on peut conclure que T5 de hauteur 200, et de bases 300 et 226 pour T1, 226 et
pour tout entier naturel n non nul : 187 pour T2, 187 et 181 pour T3, 181 et 209 pour T4, 209
vn = un + n!(a + 2 – e). et 270 pour T5.

Chapitre 8. Intégration 25
Une estimation de la hauteur h à laquelle on nivelle le 5
Si a2 < a1 < – , pour tout x dans [0 ; 2],
terrain est alors h ≈ 217,6. 12
ga1  x  – ga2  x  = (a1 – a2) (x2– 4x).
2
2 1 2 x5 ˘
102 V = Ú px 4 dx - Ú px 4 dx = Ú px 4 dx = ÈÍp Sur ]0 ; 2], x2 – 4x < 0 donc, comme a1 – a2 > 0,
0 0 1 Î 5 ˙˚1 ga1  x  – ga2  x  < 0 sur ]0 ; 2] et ga1  0 – ga2  0 = 0.
31p
= ≈ 19,5. 5 5
5 a  a (a) = 2 – 4 est dérivable sur˘ -  ; - È
3a ˚˙ 12 ÎÍ
103 f (0) = 0 et f(4) = 0 € f(x) = a(x2 – 4x). car la fonction a  4 +
5 5
est dérivable sur ˘ -  ; - È
f ′(2) = 0, donc la parabole a pour sommet le point S 3a ˚˙ 12 ÎÍ
(2 ; f (2)), Comme S est au-dessus de la droite d’équation et y est strictement positive.
5 5 5 5 5 5
y = , f (2) > et f (2) > € – 4a > € a < – . a ′(a) = donc a ′(a) > 0,
3 3 3 3 12 2 5
5 6a 4 
Posons fa(x) = ax2 – 4ax pour tout réel x et a < – . 3a
12 a  a (a) est donc strictement croisante sur
Remarque :
5 5 ˘ -  ; - 5 È , d’où a (a ) < a (a ).
pour a = – , la droite d’équation y = est tangente à ˚˙ 12 ÎÍ 2 1
12 3
5 2 5 Comme ga1  x  < ga2  x  sur ]0 ; 2] et a(a2) < a (a1) avec
la parabole d’équation y = – x + x en son sommet
Ê 5ˆ 12 3 0 < a (a2) < a (a1) < 2 et ga2  x   0 sur [a (a2) ; 2] et
de coordonnées Á2 ; ˜ .
Ë 3¯ ga1  x   0 sur [a (a1) ; 2].
5 5 2 2 2
Pour a < – , l’équation fa(x) = a deux solutions l’une
12 3 Úa a  ga  x  dx Úa a  ga  x  dx  Úa a  ga  x  dx
1
1
1
2
2
2

ab 2
a dans]0 ; 2[ , l’autre b dans ]2 ; 4[ avec = 2 car la Donc la fonction a 
2 Úa a  ga  x  d x est strictement
droite d’équation x = 2 est un axe de symétrie pour la 5
décroissante sur ˘ -  ; - È .
parabole d’équation y = f (x). ˙˚ 12 ÍÎ
5a 2
4 a2  Posons I(a) = Ú g  x  dx
5 5 3 ou a a  a
fa(x) = € ax2 – 4ax – = 0 € x = 2 + 3
3 3 a x 5
x  Ga(x) = a – 2ax2 – x est une primitive de
5a 3 3
4 a2 
x=2– 3 . x  ga(x) sur .
a I(a) = Ga(2) – Ga(a (a))
Remarque : a 5
= – 7a – (a (a))3 + 2a(a(a))2 + a (a).
5 5a 3 3
comme a < – , 0 < 4a2 + < 4a2 et
12 3 5
a a a et a  a (a) sont continues sur ˘ -  ; - È donc
5a ˙˚ 12 ÍÎ
4 a2 
3 <2; 5
0<2+ a  I(a) est continue sur ˘ -  ; - È , de même que
a ˙˚ 12 ÍÎ
a  2I(a).
5a 5a 5a
4 a2  4 a2  4 a2  a  2I(a) est donc une fonction continue et strictement
3 =– 3 =– 3 =– 4  5
5
a -a a 2 3a décroissante sur ˘ -  ; - È .
˙˚ 12 ÍÎ
5
Donc a(a) = 2 – 4  et on a bien 0 < a(a) < 2. 2I(– 1) ≈ 4,7 et 2I(– 0,5) ≈ 0,4.
3a
4 Œ[0,4 ; 4,7], donc par le théorème des valeurs
L’aire de la partie du plan colorée est égale à
intermédiaires et la stricte monotonie de a  2I(a), il
b aÊ 5ˆ
Úa a  ÁËfa  x  - 3˜¯ dx . existe un unique réel a dans
˘ -  ; - 5 È tel que 2I(a) = 4 avec – 1 < a < – 0,5.
Par raison de symétrie par rapport à la droite d’équation ˚˙ 12 ÎÍ
b aÊ 5ˆ 2 Ê 5ˆ
x = 2, Ú Áf  x  - ˜¯ dx = 2Úa a  ÁËfa  x  - ˜¯ dx . En utilisant un logiciel de calcul formel (par exemple
a a  Ë a 3 3
b aÊ 5ˆ 2 5ˆ GeoGebra) par approximations successives nous
Ê
Donc Ú Áf  x  - ˜¯ dx = 4 € Úa a  ÁËfa  x  - ˜¯ dx = 2. obtenons :
a a  Ë a 3 3
5 2I(– 0,923) ≈ 4,00015 et 2I(– 0,922) ≈ 3,99045. Donc a tel
Posons ga(x) = fa(x) – . que – 0,923  a  – 0,922 est une valeur approchée à
3

26
4 -a( a ) Ê 5ˆ 1
1 1
10–3 près de la solution de Ú ÁËfa  x  - ˜¯ dx = 4 et, H = È ln x 2 ˘ 1 = – (forme utilisée u ′un).
a( a ) 3 ÍÎ2 ˙˚ 2
pour tout réel x, e
fa(x) = ax2 – 4ax est une valeur approchée de f (x). p
È1 ˘2 1
I = Í sin2  x ˙ = (forme utilisée u ′un).
104 m  f′(x)  M et a < b donc Î2 ˚0 2
2
b b b
m dx  Ú f ¢ x  dx  Ú M dx c’est-à-dire J = ÈÎ2e x ˘ = 2e 2 – 2e (forme utilisée u ′eu).
Úa a a
˚1

m(b – a)  f (b) – f (a)  M(b – a). 2 Majorer, minorer, encadrer une intégrale
A. Graphiquement
105 1. Pour tout réel x dans [a ; b], – f (x)  f  x  et
f(x)  f  x  donc f  x   f (x)  – f  x  . a. I est l’aire de la partie du plan située sous la courbe et
au-dessus de l’axe des abscisses sur [2 ; 7].
2. Il en résulte que, pour a  b,
b b b b. L’aire du rectangle est égale à 15 supérieure à I, l’aire
Úa f  x  dx  Úa f  x  dx  Úa - f  x  dx soit du polygone en pointillés situé sous la courbe est
b b b inférieure à I. L’aire de ce polygone est la somme de
- Ú f  x  dx  Ú f  x  dx  Ú f  x  dx .
a a a l’aire d’un triangle rectangle de côtés de l’angle droit
b égaux à 2 et 3 et de l’aire d’un trapèze de hauteur 3 et
Comme f  x   0 et a  b, Ú f  x  dx  0.
a de bases 3 et 1.
Sachant que pour tout réel X et tout réel A  0, L’aire du polygone situé sous la courbe est donc égale à
X  A € – A  X  A, nous en déduisons 3 + 6 = 9. Donc 9  I  15.
b b
Úa f  x  dx  Úa f  x  dx . B. À l’aide du signe d’une intégrale ou du théorème de
comparaison
1 a. Si f est croisante sur [a ; b] alors, pour tout réel x tel que
106 1. Ú-1 x dx  0 et x  x n’est pas la fonction nulle. a  x  b, f(a)  f(x)  f(b). Par la propriété 4, comme a
2. a. F′ = f donc F ′ est positive sur [a ; b] et F est  b et f est continue sur [a ; b], nous en déduisons
croissante sur [a ; b]. b b b

b. Par a. pour tout réel x dans [a ; b], F(a)  F(x)  F (b).


Úa f a d x  Úa f  x  d x  Úa f b d x
b C’est-à-dire (b – a)f(a)  J  (b – a)f(b). Comme f est
Comme Úa f t  dt = 0 € F(b) = F (a), il en résulte que, positive (b – a)f(a) est l’aire du rectangle de base b – a
pour tout réel x dans [a ; b], F (a)  F(x)  F(a), c’est-à- et de hauteur f (a) et (b – a)f (b) est l’aire du rectangle de
dire, pour tout réel x de [a ; b], F (x) = F (a). base b – a et de hauteur f(b).
F est donc constante sur [a ; b]. J étant l’aire de la partie du plan située sous la courbe et
c. F constante sur [a ; b]. Donc 0 = F ′ = f sur [a ; b]. au-dessus de l’axe des abscisses sur [a ; b].
Donc J est comprise entre l’aire des deux rectangles.
Accompagnement personnalisé b. Si f est continue, décroissante sur [a ; b],
f(b)  f(x)  f(a) pour tout réel x de [a ; b], alors
1 Calculer une intégrale (b – a)f(b)  J  (b – a)f(a).
1 2 2 e4 - e 2. a. Pour tout x tel que 0  x  1, 0  xn  1 car pour
A = È ex ˘ = (forme utilisée u ′eu).
ÍÎ2 ˙˚ -1 2 n entier naturel non nul x  xn est croissante sur
1
3 [0 ; + [. Comme ex > 0 pour tout réel x, il en résulte en
B = È 2 x 2 - 4 4 ˘ = – 45 (forme utilisée u ′un).
ÎÍ16 ˚˙ 0 mutipliant les 3 membres par ex que 0  exxn  ex.
1 1 1 1
C = ÈÍ-
1 ˘ = 2 (forme utilisée u′u–n). D’où 0  Kn  Ú e x dx avec Ú e x dx = e x 0 = e – 1.
0 0
Î 122 x 3  12 ˙˚ 0 27
1 Conclusion : 0  Kn  e – 1.
D = ln x 2  4 0 = ln(5) – ln(4) = ln(1,25)
u¢ b. x  ex est strictement croissante sur  donc, pour
(forme utilisée ). 0  x  1, e0  ex  e1, c’est-à-dire 1  ex  e. Comme
u
u¢ xn  0 sur [0 ; 1], nous en déduisons xn  exxn  e xn,
E = lnln x 52 = ln(ln(5) – ln(ln(2) (forme utilisée
).
u d’où 0  exxn  e xn.
1 u¢ 1
F = ÈÎ3 2 x  4 ˘˚ = 3( 6 – 2) (forme utilisée ). c. Par b. nous obtenons 0  Kn  Ú ex n dx .
-1 0
2 u
1 1
1 1 8 1 1 1 n 1˘ e
G = È  e x  13 ˘ = (e + 1)3 – (forme utilisée u ′un). Ú0 ex n dx = eÚ x n dx = e È x = .
ÎÍ3 ˚˙ 0 3 3 0 ÎÍn  1 ˚˙ 0 n  1

Chapitre 8. Intégration 27
e 3. z  R2 – z2 est une fonction paire sur [– R ; R], donc
Il en résulte 0  Kn  . R R

1
n 1 Ú- R pR 2 - z 2  dz = 2Ú0 pR 2 - z 2  dz
lim = 0, donc par le théorème des « gendarmes » R
n Æ n  1 R È z3 ˘ 2
lim K n = 0. Ce deuxième encadrement suffit pour en Ú0 pR 2 - z 2  dz = ÍÎpR 2 z - 3 ˙˚0 = 3 pR 3
n Æ
Ê2 ˆ 4
déduire que la suite (Kn) a une limite et permet de la Donc V = 2 Á pR 3˜ = pR3 et on retrouve la formule
Ë3 ¯ 3
calculer. Ce n’est pas le cas du premier encadrement.
donnant le volume d’une sphère de rayon R.
3. Sur [0 ; 1], pour tout n entier naturel non nul
0  xn+1  xn. Comme pour tout réel x, x 2  1 > 0,
B. Un cône de révolution
nous en déduisons, 0  xn+1 x 2  1  xn x 2  1.
1. En apliquant le théorème de Thalès dans les triangles
Par la propriété 4, comme 0  1 nous obtenons
1 1
rectangles de côtés de l’angle droit R et h pour l’un, r (z)
0  Ú x n1 x 2  1 dx  Ú x n x 2  1 dx . r z  h - z
0 0 et h – z pour l’autre nous obtenons  d’où
R R h
C’est-à-dire 0  Ln+1  Ln. Donc la suite (Ln) est décrois- r(z) = (h – z).
h
sante et minorée par 0 donc elle converge.
2. Par la formule donnant le volume d’un cylindre, un
Remarque : comme sur [0 ; 1], 0  xn x 2  1  xn 2,
1
cylindre de hauteur D z et de base de rayon r(z) a pour
il en résulte 0  Ln  Ú 2 x n dx . volume pr(z)2 D z.
0
pR 2
1 È 2 n 1˘
1
2 2 Soit 2 (h – z)2 D z.
2 x n dx = Í h
Ú0 Î n  1
x ˙ =
˚0 n  1
, lim
n Æ n  1
= 0, donc
h pR 2 pR 2 h
Ú0  h - z 2 dz =  h - z 2 dz
h2 Ú0
par le théorème des « gendarmes » lim L n = 0. 3.
n Æ h2
h
h 1 h3
3 Approfondir : calculer un volume à l’aide du
calcul intégral
Ú0 h - z 2 dz = ÎÍÈ- 3 h - z 3˚˙˘0 = 3 .
pR 2 Ê h3 ˆ pR 2 h
A. Une sphère Donc V = 2 Á ˜ = et on retrouve la formule
h Ë 3¯ 3
1. En appliquant le théorème de Pythagore dans le
donnant le volume d’un cône de révolution de
triangle rectangle ayant pour côtés de l’angle droit r(z)
hauteur h dont le cercle de base a pour rayon R.
et z et pour hypoténuse R, nous en déduisons que
r(z)2 = R2 – z2.
C. Volume d’un autre solide de révolution
2. Par la formule donnant le volume d’un cylindre de 2
3 Ê 2ˆ 4 p 3 8p
hauteur D z et de base de rayon r (z) nous obtenons que V = Ú p Á ˜ dx = È- ˘ = .
ce volume est égal pr (z)2 Dz, soit p(R2 – z2) D z.
1 Ë x¯ ÎÍ x ˚˙1 3

28
Les nombres
complexes 9
Pour reprendre contact
1 Avec les angles orientés
p p p p
a. – b. – c. – d.
2 4 3 6
2 Avec le trigonométrie
r uuur p r uuur r uuur r uuur
1.  u ,OM1  - 2 p
2
 u ,OM2  p 2 p u,OM3  - p4 2p u,OM4   p6 2p
2. a. La demi-droite ]OA), avec A1;1.
Ê 1 3ˆ
b. La droite (OB), privée du point O, avec B Á- ; ˜ .
Ë 2 2¯
3 Avec les angles associés
a. Faux : cos - a  cos a
b. Vrai
c. Faux : cos p  a  - cos a
d. Vrai

4 Avec les équations trigonométriques


a. S  0 b. S  -
p
2   c. S  -
2p 2p
;
3 3   d. S  p4 ; 34p
5 Avec un ensemble de points
2 4
a. La droite d’équation réduite y  x .
3 3
b. L’union des droites d’équation y  x et y  - x  1.
c. Le cercle de centre O et de rayon 1.
d. Le cercle de centre Ɵ 2 ; 4 et de rayon 2 2 .

6 Avec les cercles du plan


1. a. x - 12  y  22  4
b. x2 + y2 − x + y – 6 = 0
2. On peut factoriser : x - 22  y - 12  4 . (E) est bien une équation de cercle.
32
 
3. (F) s’écrit aussi : x -
2
21
 y  32  - . (F) n’est pas une équation de cercle
4

Chapitre 9. Les nombres complexes 1


Activités 1. Vers des nombres imaginaires
A. a. 23  24 ¥ 2  56
b. p  3 et q  14. Le binôme vaut 50  7 et l’apotome vaut 50 - 7.
La racine vaut 3 50  7 - 3 50 - 7 .
À la calculatrice :

On vérifie que 2 est bien solution exacte de l’équation x 3  3 x  14 car 23  3 ¥ 2  14.


c. De même p  - 6 et q  6.
Le binôme vaut 1  3 et l’apotome vaut 1 - 3. La racine vaut 3 4 - 3 – 2 .
À la calculatrice :

On contrôle graphiquement ce résultat :

B. a. On conjecture que 4 est solution de (E).


Vérification : 4^3 = 64 et 15 × 4 + 4 = 64.
b. L’équation s’écrit x 3 - 15 x  4.
- 15 4
 - 5 et  2 ; (– 5)3 + 22 = –125 + 4 = – 121.
3 2
On ne peut pas prendre la racine carrée de – 121.
C. 2. 2  i2  4  4i - 1  3  4i ; 2  i3  3  4i2  i  2  11i.
En poursuivant les calculs de Bombelli, et en adoptant ses abus d’écriture, on obtient le binôme 11i + 2 et l’apotome
11i – 2 donc la racine 3 2  11i - 3 11i - 2 .
On calcule (– 2 + i)3 = – 2 + 11i.
D’où la racine 2 + i – (– 2 + i) = 4, racine bien réelle et racine exacte de l’équation (E).

Activités 2. Représentation graphique des nombres complexes


1. E

A r
v

r
O u

C D

2. M z  Œ  Ox  € Im z  0 ; M z  Œ  Oy  € Re z  0

Activités 3. Module, argument et forme trigonométrique


r uuur p
1. OM  2 et  u ,OM  2 p .
4
2. b. Pour construire S, on construit S’, puis la demi-droite [OS’). S est le point de cette demi-droite tel que OS  2 : il a
une abscisse et une ordonnée doubles de celles de S (théorème de Thalès).
3 1
c. z S ¢   i d’où, d’après 2., z S  2 z S  3  i.
2 2

2
1 3 Ê 3 1ˆ Ê 3 1ˆ
3. z A  i ; zB  2 Á -  i˜ ; z C  5 Á  i˜ ;
2 2 Ë 2 2¯ Ë 2 2¯
Ê 1 3ˆ Ê 3 1ˆ Ê 3 1ˆ
zD  5 Á - - i ˜ ; zE  4 Á - i˜ et zF  4 Á-  i˜ .
Ë 2 2¯ Ë 2 2¯ Ë 2 2¯
4. a. r  a2  b2 b. z T ¢  cos q  i sin q c. z T  r z T ¢  a2  b2  cos q  i sin q 
d. a  r cosq ; b  r sinq
5. ON  5 ; q ª - 63, 4

TP1. Propriétés algébriques


1. Oui.
2. a. Par exemple pour la multiplication, en posant z = a + ib et z¢ = a¢ + ib¢ (a, b, a¢, b¢ Œ),
on obtient zz¢ = (aa¢ – bb¢) + i(ab¢ + a¢b) qui est bien de la forme A + iB, avec A, B Œ.
z
b. Le quotient d’un nombre complexe par un nombre complexe non nul est égal au produit de z et de l’inverse de

z¢. On a montré à la question 2.a. que  était stable par produit et passage à l’inverse, il l’est donc aussi pour la division
(par un nombre n ŒE1 non nul).
3. a. E1 et E2 sont stables pour l’addition et la multiplication, tout comme  (mêmes calculs en remplaçant i par 2).
b. E1 et E2 ne sont stables ni pour le passage à l’inverse ni pour la division. En effet, pour E1, si l’on choisit z  1  i,
1 1 1- i 1 1 1
   - i et œ. Pour E2, diviser par 0 n’a pas de sens, ce qui explique le résultat.
z 1  i 12 - i2 2 2 2
Par contre, E2 - 0 est stable pour le passage à l’inverse et pour la division.
Passage à l’inverse : soient a et b deux nombres réels non tous les deux nuls.
1 1 1
Si a - b 2  0, alors a  b 2 et   0 2.
a  b 2 2b 2 4b
1 a-b 2 a b
Sinon,   2 2
 2 2 .
a  b 2  a  b 2  a - b 2  a - 2 b a - 2b 2
Dans les deux cas, on obtient bien la forme requise.
Division : même méthode.

TP2. D’où viennent les règles de cardan ?


1. On utilise le développement de u  v3  u  v2 u  v .
2. Si u et v vérifient le système, alors x 3  24 x  u3  v 3   3uvx  24 x d’après 1.
Puis en remplaçant u3  v 3 par 56 et uv par – 8, on obtient bien 56 dans le membre de droite.
u3  v 3  56 U  V  56 V  56 - 8 V  56 - U V  56 - U
3. Ì €Ì 3 €Ì 3
€Ì 3
€Ì 2
Óuv  - 8 Óuv  - 8 3 ÓUV  - 8 ÓU 56 - U  - 8 Ó- U  56U  83  0
4. On trouve les racines du trinôme – U 2  56U  83 . On en déduit les couples U , V  :  - 8, 64  et  64 , - 8 puis les
couples u , v  :  - 2, 4  et  4 , - 2, et enfin une solution de (E1) : x  2.
Pour aller plus loin : pour résoudre x 3  px  q E, on pose x  u  v . Pour que x soit solution de (E), la condition suffisante
u3  v 3  q V  q - U
Ô Ô
sur u , v  est cette fois Ì . Cette condition équivaut à Ì 2 p3 , en ayant posé U  u3 et V  v 3 au
ÔÓuv  -
p
3
3
ÔÓ- U  qU  
3
 0

préalable. En trouvant les racines du trinôme - U  qU 


résultat annoncé.
2
p
3
et en revenant aux variables u , v  puis à x, on retrouve le

TP3. Un ensemble de Julia


1. a est un nombre aléatoire choisi compris dans l’intervalle 0 ; 4.
2. a. La variable contenant les z n est z. Le premier terme de  z n  est a.
b. On sort de la boucle « Tant que… FinTantque » lorsque le module de z n est strictement supérieur à 2 ou bien que n
atteint la valeur 100.
c. Dans le cas présent, on considère que la suite  z n  n’est pas bornée lorsque le module d’un de ses termes dépasse 2.

Chapitre 9. Les nombres complexes 3


3. TRAITEMENT ET SORTIES :
Pour k variant de 1 à 20 000 Faire
Choisir aléatoirement deux nombres
nbaléa1 et nbaléa2 entre 0 et 4
Affecter nbaléa1 − 2 + i(nbaléa2 − 2) à a
Affecter 0 à n et a à z
Tant que ÔzÔ  2 et n <100 Faire
Incrémenter n de 1
Affecter z2 − 1 à z
FinTantque
Si n =100 alors
Tracer le point d’affixe a
FinSi
FinPour

TP4. Une propriété des polygones réguliers


A.1. Voici ce que l’on saisit sur GeoGebra :
tQPVSMFUSJBOHMFA1; 0, B 1;
2p
3    
, C 1;
4p
3
.

tQPVSMFQFOUBHPOFA1; 0, B 1;
tFUD
       
2p
5
, C 1;
4p
5
, D 1;
6p
5
, E 1;
8p
5
.

2. Le produit considéré valant environ 3 pour le triangle, 4 pour le carré, 5 pour le rectangle, on conjecture que pour un
polygone régulier à n côtés inscrits dans le cercle trigonométrique, ce produit vaut n.
B. 1. La diagonale du carré inscrit valant 2, on a bien : 2 ¥ 2 ¥ 2  4.
1 i 3 1 i 3
2. z A  1 ; zB  -  ; zC  - - .
2 2 2 2
Ê 2 2ˆ
1 i 3 1 i 3 Ê 3ˆ Ê 3ˆ
AB ¥ AC  -  -1 - - - 1  Á Á ˜  Á ˜ ˜  3.
2 2 2 2 Á Ë 2¯ Ë 2¯ ˜
Ë ¯
1 i 3 1 i 3 1 i 3 1 i 3
3. a. z A  1 ; zB  ; zC  -  ; zD  - 1 ; zE  - - ; zF  - .
2 2 2 2 2 2 2 2
b. AB  AE  1, AC  AE  3 et AD  2. Le produit vaut donc : AB2 ¥ AE2 ¥ AD  6 .
2ip 4 ip 6ip 8ip
4. a. zB  e 5 , zC  e 5 , zD  e 5 et zE  e 5 .

Ê 4 pˆ Ê 2 pˆ 5-3
b. cos Á ˜  2cos2 Á ˜ - 1  .
Ë 5¯ Ë 5¯ 2
Ê 4 pˆ
c. Dans AOB, AB2  AO2  OB2  2 ¥ AO ¥ OB ¥ cos Á- ˜  5 - 1 en utilisant b.
Ë 5¯ 2
53 2 Ê 5  3ˆ
De même, AC  2
2
. Au final, AB ¥ AC ¥ AD ¥ AE  AB2 ¥ AC2  5 - 1 Á  Ë 2 ¯
˜  2 5  6.
1- w 5
Pour aller plus loin : w 5  1 donc 1  w  w 2  w 3  w 4   0 . L’égalité proposée se montre en développant les
1- w
2ip 2
Ê 2ip - ˆ Ê 2ip -
2ip
ˆ
deux membres et en prenant z  w , on déduit que 0  Áe 5  e 5 ˜  Áe 5  e 5 ˜  1. En utilisant la formule d’Euler,
Ë ¯ Ë ¯
on déduit : 4 cos 2 2p
5  2 cos
2p
5  
 1  0 . On finit par déduire la valeur de cos  
2p
5
en trouvant les racines du trinôme.

TP5. Un lieu géométrique utile en physique


2
Pour t Π  , h t  .
1  it
200 20
1. M(0) a pour affixe h 0  2 ; M(0, 1) a pour affixe h 0, 1  - i;
101 101

4
25 5 8 4
M(0, 2) a pour affixe h 0, 2  - i ; M(0, 5) a pour affixe h 0, 5  - i ;
13 13 5 5
2 4
M(1) a pour affixe h 1  1 - i ; M(2) a pour affixe h 2  - i ;
1 5 5 5
M(5) a pour affixe h 5  - i.
13 13

Voir fichier joint sur le site Math’x.


2. L’ensemble  décrit par M(t) lorsque t décrit 0 ;   semble être le demi-cercle de centre le point I d’affixe 1 et de
rayon 1.
2 21 - it  2 2t
3. Pour t  0, h t    - i.
1  it 1 t2 1 t2 1 t2
2
2 2t 1- t2 2t 1 - 2t 2  t 4  4t 2 Ê1  t 2 ˆ
IMt  - i - 1  - i donc IM t   ÁË ˜  1.
1 t2 1 t2 1 t2 1 t2 1  t 2 2 1 t2¯
M(t) lorsque t décrit 0 ;   appartient donc au cercle de centre I et de rayon 1.
4. a. x(t) désigne la partie réelle de h(t).
Soit P a ; b  point du demi-cercle (0  a  2 ; a - 12  b2  1; b 0.
2
Existe-t-il un réel t  0 tel que x t  a?
- 4t 1  t2
x ¢ t   0.
1  t 2 2

t 0 
2
x(t)
0

Il existe donc un réel t0 Œ 0 ;   tel que x t  a , 0 a  2.


2t 0
b. Il reste à vérifier que b  - .
1  t 02
Or, b2  1 - a - 12 et b 0 donc b  - 1 -  a - 12 ;
2 4t 02 2t 0
b  - 1 -  x t 0  - 12  - 1 -  2
- 12  - 2 2
- .
1  t0 1  t 0  1  t 02
L’ensemble  est donc le demi-cercle de centre le point I d’affixe 1 et de rayon 1.

TP6. Lieu des sommets d’un carré


1. a. Voir fichier joint sur le site Math’x.

1 1
2 2 
1 1
b. Le point S semble fixe, le point R évoluant quant à lui sur le segment [EF], G - ; , F ; - .
2 2 
c. S ; . 
1 1
2 2
2. La droite (AB) ayant pour équation y  1 - x , le point M a pour ordonnée 1- x. L’affixe de P est donc x, l’affixe de Q
est (1 Рx)i, x Π0 ; 1.

 
1 1
3. a. E ; .
2 2

Chapitre 9. Les nombres complexes 5


b.
zP - zE

 
1 1
x- - i
2 2 ¥
1 1
2  
- - -xi
2  i donc
EP uur uru p
 i  1 d’où EP = EQ et EQ , EP  arg i  2 p.
2 2   2 2 
z Q - zE - 1  1 - x i - 1 - 1 - x i EQ 2

EQP est donc un triangle rectangle isocèle en E (direct) donc S = E.


1
c. I a pour affixe x 
2
1- x
2   
1 1
i. I est le milieu de [SR] donc zR  2 zI - z S  x -  - x i . R appartient donc à la droite
2 2
d’équation y  - x . Puisque x Œ 0 ; 1, R appartient au segment [FG] précédemment décrit.

TP7. Une inversion


1. Voir fichier joint sur le site Math’x.
2. Les points O, M et M¢ paraissent alignés.
3. a. Le lieu E décrit par M¢ semble être le cercle de centre H d’affixe 5 et de rayon 5.
b. Créer un point B sur le cercle G puis taper M = B dans la barre de saisie pour placer M en B.
Le lieu F décrit par M¢ semble être la droite D.
uuuur 20 20 z 20 20 uuuur uuur
4. Le vecteur OM¢ a pour affixe z ¢    kz avec k   2 Œ  donc OM¢  k OM. Ces deux vecteurs étant
z zz zz z
colinéaires, O, M et M¢ sont alignés.
20 Ê 20ˆ 20 20 20
5. a. z ¢  z ¢  Á ˜    z  z .
z Ëz¯ z z zz
b. On pose z  x  yi. Soit H le point d’affixe 5.
2
20 20 - 5 x  5 yi 2 400 - 200 x 25 x 2  y 2  400 - 200 x
z¢ - 5 2  -5  donc z ¢ - 5 2     25.
x - yi x - yi x  yi 2 x2  y2 x  yi 2
Ainsi, si x = 2, z ¢ - 5 2  25 donc HM¢ = 5. Le lieu E décrit par M¢ est le cercle de centre H d’affixe 5 et de rayon 5.
Le point M¢ est le point d’intersection de la droite (OM) et du cercle G.
c. Si M appartient à G, x 2 - 10 x  y 2  0 donc x 2  y 2  10 x .
r uuur
Évaluons u , KM  arg z ¢ - 2, K étant le point d’affixe 2.
20 20 z - 2 z 2 20 y ›
z¢ - 2  -2 2
 2 i donc argz ¢ - 2  ›  donc le lieu F décrit par M¢ est la droite D.
z z z 2
Pour aller plus loin
1. Le Produit OM ¥ OM¢ semble valoir 20.
20 z z
OM ¥ OM¢  z z ¢  zz ¢   20 donc OM ¥ OM¢  20 car z  z .
z z

6
20
2. z  € z z  20 € z 2  20 .
z
L’ensemble des points M invariants est l’ensemble des points M tels que OM  2 5 ; il s’agit du cercle de centre O et de
rayon 2 5 .

TP8. En autonomie
1.

A : cercle de centre J¢ d’affixe – 4 et de rayon 4.


B : demi-droite d’origine J¢ contenant les points d’affixes réelles x , x  - 4.
C : parabole de sommet le point d’affixe - 4 - 2i.
2. On a : z ¢  z 2 - 4 z donc z ¢  4   z - 22 et z ¢  4  z - 2 2.
M Œ G € JM  2 € z - 2  2 € z ¢  4  4.
Le point M¢ appartient donc au cercle de centre J¢ et de rayon 4.
3. Conjecture B : soit y Œ.
M Œ d1 € z  2  yi € z ¢  4  4 yi - y 2 - 8 - 4 yi € z ¢  - 4 - y 2. Ainsi z¢ Œ  et z ¢  - 4.
L’ensemble cherché est la demi-droite d’origine J¢ contenant les points d’affixes réelles x , x  - 4.
Conjecture C : soit x Œ.
M Œ d2 € z  x  xi € z ¢  x 2  2 x 2i - x 2 - 4 x - 4 xi € z ¢  - 4 x  2 x 2 - 4 x - i.
1
En posant z ¢  x ¢  y ¢i on a : x ¢  - 4 x et y ¢  2 x 2 - 4 x  x ¢ 2  x ¢ .
8
1
Ainsi M¢ appartient à la parabole d’équation y ¢  x ¢ 2  x ¢ de sommet le point d’affixe - 4 - 2i.
8

Chapitre 9. Les nombres complexes 7


Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE a. Re z  - 1 et Im z  1


1
1 z A  2  2i , zB  - 1 - i , z C  4 et zD  - 2i . b. Re z  0 et Im z 
2
2 1
2 z AB
uur  - 3 - 3i c. Re z  et Im z  -
3 3
1 1
1 1 d. Re z  - et Im z 
3 zI   i 2 2
2 2
4 z A  2 2 et argz A  
p
2 p
15 z A  2  i ; zB  2 - 4i ; z C  2i ; zD  - 3 - i ;
4 zE  - 2 ; zF  - i ; z G  5  i ; zH  2 - i
ip
5 z A  2 2e 4 16 a. a  3 et b  3 b. a  2 et b 
1
2
p
6 1. z  2 ; arg z   - 2 p ; 17 Voir corrigé en fin de manuel.
5
p
z  2 et arg z   2 p 13
5 18 a. -  3i b. 3 3  3i
2. z 5  - 32  0i 2
3 3
ip ip 19 a. 1  2i b. 2  i c. - - i d. 2 - i
7 a. 4 e 2 b. 5eip c. 2e 4 8 2
ip ip
-
d. e 3 e. 2e 6 20 a. 5  12i b. - 2i c. 5
143 8
-
ip
-
4 ip d. - 3 - 4i e. 2 f.  i
8 z  2e 5 et - z  2e 5 9 3

9 Re z1  4 et Im z1  - 1 21 a. 1 - 7i b. - 2  8i c. - 10 - 2i d. 20  10i

9 3 22 Voir fichier sur le site Math’x.


10 z1  z2  - i
2 2
23 1. u1  1  i u2  1  i2  2i
1 i
11 a. 17 b. c. 15 - 8i d. - 2. a. On pourrait qualifier un de suite géométrique de
2 32
raison 1 i.
12 a. S   5;- 5  
b. S  i 5 ; - i 5  b. un  u0 ¥ q n  1  in
c. S  1  2i ; 1 - 2i 4
3. u8  1  i8  1  i2  2i4  16

ENTRAÎNEMENT

13 lm z
24 a. S  94 - 94 i  3i 
b. S  -

b. S  -  3i ;  i
26 
11 7
r A 25 a. S  i ;1  2i
Cv 13

O
r
u Re z 26 1. Il n’est pas évident d’en trouver. Le couple
D B
x 0  2 et y 0  1 fonctionne par exemple.
a. Re z A   2 et Im z A   1 2. a. 52  25 tests nécessaires dans le pire des cas.
b. Re zB  3 et Im zB  - 1 b. Re P z  a x 2 - y 2   bx  c et Im P z  2axy  by
1 c. et 3. a. Voir fichier sur le site Math’x.
c. Re z C  - 1 et Im z C 
2 b.
d. Re zD   - 1 et Im zD   - 1

14 lm z

A r 27 1. A 2  i B 3i C - 1 D - 2  2i
v uur uur
B AB - 2  2i AC - 3 - i
D
r uur  z - z  3i - 2  i  - 2  2i
2. z AB
O u Re z B A
C
uuu
r
z AC  z C - z A  - 1 - 2  i  - 3 - i

8
28uur1. A 0, 5 - 2iB - 2 - 2i C1 i D - 1, 5  i 44 1. P z   z 3 - 3 z 2  4 z - 12  z 3 - 3 z 2  4 z - 12
uur 3 2
2. AC 0, 5  3i BD 0, 5  3i  z - 3 z  4 z - 12  P  z 
3. Les affixes étant égales, les vecteurs sont égaux et en utilisant la compatibilité de la conjugaison avec les
ACDB est un parallélogramme. opérations usuelles (linéarité et passage à la puissance).
2. b. On utilise 1 :
29 Voir corrigé en fin de manuel.
Ô 0
P 2i  Ì donc P - 2i  0 .
30 1. A, B, C semblent alignés. ÓÔP 2i  P  - 2i
uur  5 
13 uuur  7  2i. Pour aller plus loin :
2. z AB i et z AC
10 n n n n
7
3.
2
. Les points A, B, C ne sont pas alignés.
P z  Â ak z k  Â ak z k  Â ak z k  Â ak z k  P z .
5 13 k 0 k 0 k 0 k 0
10 On a utilisé la compatibilité de la conjugaison avec les
31 z AB
uur  6 - i  - z uuur . Les points sont donc alignés. opérations usuelles et ak  ak , obtenu car ak est réel.
AC
Puis on refait le raisonnement de 2. b.
32 D - 3  3i
45 1. a. et b.
1 1 1 1 5 1 1 2 lm(z)
33 a.  i b. - i c.  i d. - i E¢
2 2 2 2 26 26 5 5 A
r C
34 Voir corrigé en fin de manuel. D¢ A¢ E v
B C¢
r
O u Re(z)
4 3 7 9 7 7
35 a. - i b. - i c. - 4 d. -  i D

5 5 5 5 2 2

36 a. S  51 - 25 i b. S  -  173 - 175 i A ¢ - 2 B 2 - 3i


Ê 25ˆ
CÁ ˜
Ë 8¯
D - 14 E 1  3i
2. a. x ¢  2 x 2 - 2 y 2  3 y
c. S  -
65 65 
6 48 y ¢  4 xy - 3 x
 i d. S  - 2i
b. M¢ Œ Ox € y ¢  0 € x ( 4 y - 3)  0 € x  0 ou
3
37 Voir fichiers sur le site Math’x y  . L’ensemble concerné est la réunion de l’axe des
4
1 a - ib a b 3
a.   -i 2 . ordonnées et de la droite D d’équation y  .
z a  ib( a - ib ) a2  b2 a  b2 4
z a  iba ¢ - ib ¢ aa ¢  bb ¢ a ¢b - ab ¢ c. Par exemple, on vérifie que pour les points B¢ et E¢
b.   i 2 .
z ¢ a ¢  ib ¢a ¢ - ib ¢ a ¢ 2  b ¢ 2 a ¢  b¢2 déjà tracés, B et E sont bien dans l’ensemble de b.

38 a. 2 - 4i b. - 3  2i c. 2  2i 46 Voir corrigé en fin de manuel.


1 1 6 4
d. 1  4i e.  i f. - - i
2 2 13 13 47 En posant z  a  ib, x , y réels,
Z  2a - 3b - 4  i3a  2b - 1.

39 B 3 - i  
C - 3 i  
D - 3 -i  1. Z1 réel € Im Z1  0 € a  .
1
3
40 a. 2  z - 2i b. - i - 1 - 3z 2. a. Z1 imaginaire pur
2 4 Ê 2ˆ 4
41 a. S  0 b. S  a 1 - i , a Œ  € Re Z   0 € b  a  € z  a Á1  i˜  i
3 3 Ë 3¯ 3
 5
c. S  - 2  i
6  d. S  - 1; 2 e. S   f. S   où a est réel.
b. L’ensemble cherché est la droite d’équation réduite
42 S  1 - i ; 2  2i 2 4
y x .
3 3
43 tre propriété : 48 1. Re z ¢  - 6ab - 4 a  1
z  z ¢  a - ib  a ¢ - ib ¢  a  a ¢ - i b  b ¢  z  z ¢ et Im z ¢  3a2 - 3b2 - b  4 .
te propriété : par récurrence. 1 2
2. a. z ¢ imaginaire pur € b  - .
Initialisation (n  0) : 1  1 est vraie. 6a 3
Hérédité : L’ensemble cherché est une hyperbole.
n n 1 n
si z n  z est vrai, alors z  z ¥ z  z n ¥ z  z n 1 b. z ¢ réel € 3a2 - 3b2 - b  4  0
par hypothèse de récurrence et compatibilité de la 2
Ê 1ˆ 49
conjugaison avec le produit. € 3a 2 - 3 Áb  ˜  - .
Ë 6¯ 12

Chapitre 9. Les nombres complexes 9


3 x  1  3iy  x - 2 - iy  c  4 et argc  0 2p
49 1. a. Z  d’où
 x - 2  iy  x - 2 - iy  d  3 et argd  p 2 p
3x2  3y2 - 5x - 2 - 7y p
X¢  et Y ¢  . e  2 et arge  2 p
x - 22  y 2 x - 22  y 2 2
p
b. Z réel € Y  0 € y  0. L’ensemble E est donc l’axe f  3 et argf   - 2 p
2
des abscisses privé du point d’abscisse - 2. p
g  3 2 et argg  2 p
2. a. Z  Z € X  iY  X - iY € Y  0 € Z réel. 4
3z  1 3z  1
b. Pour z 2, Z  Z € 
z -2 z -2 56 D lm(z)

€ 3 z z - 6 z  z - 2  3 z z - 6 z  z - 2 € z  z € z réel.

50 A est réel, B et C sont imaginaires purs. B r


v
51 Voir corrigé en fin de manuel. A

52 Voir corrigé en fin de manuel.


r
53 1. a. M¢ semble décrire une parabole de sommet O. O u Re(z)
b. M¢ semble décrire une demi-droite incluse dans l’axe
des ordonnées.
C
2. En posant z  a  ib (a, b réels),
z ¢  a - 2ab  i( a2 - b2  b ).
t 4J z est réel, b  0 et z ¢  a  ia2 et Im z  Re z2 .
57 a. Cercle de centre O et de rayon 2.
L’ensemble obtenu est la courbe de la fonction x Æ x 2 .
b. Cercle de centre O et de rayon 3.
t 4J z est imaginaire pur, a  0 et z ¢  i- b2  b . En
étudiant la fonction b Æ - b2  b , on observe que M¢ c. Disque de centre O et de rayon 3.
r d. Couronne comprise entre les disques de centre O et
décrit la demi-droite incluse dans l’axe  O ; v  dont les
1 de rayons 1 et 2 2 (la frontière avec le disque le plus
points ont des ordonnées inférieures ou égales à .
4 petit est exclue, l’autre est incluse).
54 1. a. M¢ semble décrire une parabole.
b. M¢ semble décrire une demi-droite incluse dans l’axe 58 a. Demi-droite ouverte ]OI avec I d’affixe 1.
des abscisses. b. Demi-droite ouverte ]OI¢ avec I¢ d’affixe - 1.
2. En posant z  a  ib (a, b réels), c. Demi-droite ouverte ]OJ avec J d’affixe i.
z ¢  a2 - b2  2b  2  i2ab - 2a. d. Droite  OJ privée du point O.
t4Jz est réel, z ¢  a2  2 - 2ia . L’ensemble obtenu est
y2 59 a. Demi-droite ouverte ]OA avec A d’affixe 1 i.
la parabole d’équation x   2.
4 b. Demi-droite ouverte ]OA¢ avec A¢ d’affixe 1- i.
t4Jz est imaginaire pur, a  0 et z ¢  - b2  2b  2. En 1 i 3
étudiant la fonction b Æ - b2  2b  2, on observe que c. Droite (OB privée du point O avec B d’affixe  .
r 2 2
M¢ décrit l’ensemble des points de l’axe  O ; v  d’ordon- d. Droite (OA privée du point O avec A d’affixe 1 i.
nées inférieures ou égales à 3.
p p 15 i 5
60 a. z  5 ÊÁcos  i sin ˆ˜  
55 lm(z)
G Ë 6 6¯ 2 2
E Ê 3p 3 pˆ
b. z  2 2 Ácos  i sin ˜  - 2i 2
r
Ë 2 2¯
A
v 3 p 3 p
Ê ˆ
D C c. z  2 Ácos  i sin ˜  - 2  i 2
r Ë 4 4¯
BO u Re(z)
Ê Ê 2 pˆ Ê 2 pˆ ˆ
d. z  2 3 Ácos Á- ˜  i sin Á- ˜˜  - 3 - 3i
Ë Ë 3¯ Ë 3 ¯¯
F
p
61 a. z  2 et arg z  2 p
p 3
a  2 et arga  2 p p
4 b. z  2 3 et arg z  - 2 p
3p 6
b  2 et argb  - 2 p
p
4 c. z  7 2 et arg z  - 2 p
4

10
3 p 2. Si z  a  bi a pour module r et argument q alors
62 a. z  et arg z  - 2 p a - bi a pour module r et argument - q ;
3 6
p - a  bi a pour module r et argument p - q ;
b. z  4 et arg z  - 2 p - a - bi a pour module r et argument p  q ;
2
p p
c. z  2 6 et arg z  2 p b  ai a pour module r et argument - q ;
6 2
p
b - ai a pour module r et argument q - ;
2
63 a. z  - 1  i 3 p
- b  ai a pour module r et argument  q ;
3 i 3 2
b. z  - - p
2 2 - b - ai a pour module r et argument - - q .
2
64 1. a. 17 b. 5 c. 5 L’égalité des modules implique que les huit points
1
 
2. arg 4 - i  arctan - ª - 0, 24 rad 2 p
4
appartiennent au cercle de centre O et de rayon
a2  b2 .
ª - 14 , 04 360
arg1 - 2i  arctan- 2 ª 1,11 rad 2 p ª - 63, 43 360 69 1. a  cosj  i sinj donc 1  a  1  cosj  i sinj .
2 2
Ê jˆ Ê jˆ
Ê 4ˆ cos j  2 Ácos ˜ - 1 donc 2 Ácos ˜  1  cos j et
arg - 3  4i  arctan Á- ˜ ª 2, 21 rad 2 p ª - 53,13 360 Ë 2¯ Ë 2¯
Ë 3¯
j j
sinj  2 sin cos .
Ê1 i 3ˆ p 2 2
66 1. z A  2 Á  : z  2 et arg z  2 p
Ë2 2 ˜¯ A 3 jÊ j jˆ
Donc 1  a  2 cos Ácos  i sin ˜ .
2Ë 2 2¯
Ê 3 1ˆ 5p
zB  2 Á -  i˜ : zB  2 et arg z  2 p j j
Ë 2 2 ¯ 6 2. 2 cos 0 donc le module de 1 a est 2 cos et un
2 2
2. lm(z) j
argument de 1 a est .
A 2
3. a.
B r 1
v A (a) B (1 + a)

r
O u Re(z)
–1 O 1 2 3
3.
uuurOA
uuur z A r uuuzrB  rOBuuuet
r
OA, OB  u, OB - u, OA  56p - p3  p2 2p, donc le –1
triangle OAB est isocèle rectangle en O. b.
r Lauuur demi-droite [OB) est la bissectrice de l’angle
4p 4p 1Ê p pˆ
u ; OA.
67 a. 3 ÊÁcos  i sin ˆ˜ b. Ácos ÊÁ- ˆ˜  i sin ÊÁ- ˆ˜˜
Ë 3 3¯ 2 Ë Ë 2¯ Ë 2 ¯¯ 70 1. Posons z  a  bi et z ¢  a ¢  b ¢i.
Ê pˆ Ê pˆ z  z ¢  a  a ¢  (b  b ¢ )i donc
c. cos - a  i sin- a d. cos Áa - ˜  i sin Áa - ˜
Ë 2¯ Ë 2¯ z  z ¢ 2  a  a ¢2  b  b ¢2 .
68 1. z - z ¢  a - a ¢  b - b ¢ i donc
z - z ¢ 2  a - a ¢2  b - b ¢2 .
z  z ¢ 2  z - z ¢ 2  2 a 2  2 a ¢ 2  2b 2  2b ¢ 2
et donc z 2  z ¢ 2  a2  b2  a ¢ 2  b ¢ 2.
On a donc : z  z ¢ 2  z - z ¢ 2  2 z 2  2 z ¢ 2.
2. P (z + z¢)

M¢ (z¢)

M (z)

Chapitre 9. Les nombres complexes 11


uuur uuuur
a. OP et MM¢ ont pour affixe z  z ¢ et z - z ¢. p p
76 a. arg z   2 p € argz  - 2 p
b. OP2  MM¢ 2  2 OM2  OM¢ 2 . 3 3
L’ensemble cherché est la demi-droite ]OA).
3p
71 a. - 1  i  2 et arg- 1  i  2 p donc
4
3p p
- 1  i2  2 et arg- 1  i2   - 2 p.
2 2
p
b. 1 - i  2 et arg1 - i  - 2 p donc
4
 
1 - i
5
 4 2 et arg   - 45p  34p 2p.
1 - i5

p
c. 1  i 3  2 et arg 1  i 3  2 p ;
3
  p p
b. argz 2  - 2 p € argz  - 2 p.
p 4 8
2  2i  2 2 et arg2  2i  2 p donc
4 L’ensemble cherché est la demi-droite ]OB).
1 i 3 2 2 Ê1 i 3 ˆ p p p
  et arg Á ˜ -  2 p.
2  2i 2 2 2 Ë 2  2i ¯ 3 4 12

3 i
72 a. 3  i  2 ; i  1 donc 2
i
1- i 3
b. 1 - i 3  1  i 3  2 donc 1
1 i 3
4

c. 1 - i 3 4  1- i 3  2 4  16 ;
Ê 1ˆ 2 p 2p
4 c. arg Á ˜  2 p € argz  - 2 p.
1  i3  1 i  2
3
2 donc
1 - i 3
4 2
Ë z¯ 3 3
1  i3 L’ensemble cherché est la demi-droite ]OC).

2 - 2i
73 a. 2 - 2i  2 2 ; 3 - i  2 donc  2
3 -i
3 3
b. 2 - 2i  2 - 2i  16 2 ;
2
 2 
3 -i 3 - i  4 donc 2 - 2i
3
 3 -i 2  64 2
4
c.  3 - i4  3 - i  2 4  16 ;

2 - 2i 3
 2 - 2i  16
3
2 donc
 3 -i 4 
2
-p 7p
2 - 2i 3 2 d. arg1  i z  2 p € argz  - 2 p.
3 12
L’ensemble cherché est la demi-droite ]OD).
74 z  z 2 € z  z 2 € z 1 - z   0 donc
z  z 2 € z  0 ou z  1.
L’ensemble cherché est donc la réunion du cercle de
centre O et de rayon 1 et du point O.

p p p
75 a. arg1 - i z  2 p € argz -  2 p
2 4 2
3p
€ argz  2 p donc
4
Ê 3p 3 pˆ
z  2 Ácos  i sin ˜  - 2  2 i.
Ë 4 4¯
p
b. arg Á
Ê z ˆ p p p
 2 p € argz   2 p

77 arg 1  i 3   3
2 p
Ë1 - i˜¯ 2 4 2 n p
p
€ argz  2 p donc
 
a. 1  i 3 réel € n  kp k Œ  € n  3k .
3
4 Les entiers naturels n cherchés sont multiples de 3.
Ê p pˆ 3 2 3 2 n p p
z  3 Ácos  i sin ˜ 
Ë 4 4¯ 2

2
i.  
b. 1  i 3 imaginaire pur € n   kp
3 2

12
3 p p
€ n  3k  k Œ . i
82 2  2i  2 2e 4 ; - 3  3i  2 3e 6 ;
i
2
p
Aucun entier naturel ne peut être solution. i p
2i 2e 2 2 i
 p
 e 4.
-2 -2 2 1 i i 2
78 1. z ¢    et 2e 4
z z z
2p
argz ¢  arg- 2 - argz  p - argz 2 p -i
83 1. - 3 - 3i  2 3e 3
2. a. z ¢ Œ  * € argz ¢  0 2 p € argz  p 2 p.
r 2p
i i
p
L’ensemble cherché est la demi-droite (O ; – u). 2. - 3  3i  2 3e 3 ; 3  3i  2 3e 3
b. z ¢ Œ * € argz ¢  0 p € argz  0 p. -i
p
r et 3 - 3i  2 3e 3 .
L’ensemble cherché est l’axe (O ; u).
p p
c. z ¢ Œ i € argz ¢  2 p € argz  p . 84 Voir corrigé en fin de manuel.
2 r 2
L’ensemble cherché est l’axe (O ; v ).
Ê pˆ p
3. a. OM  2 € z  2 € z ¢  2 . 85 1. ieiq  e
i Áq  ˜
Ë 2 ¯ - 3eiq  3ei (q  p ) - 2ieiq  2e
i(q - )
2
L’ensemble cherché est le plan complexe privé du disque
2. 3
de centre O et de rayon 2.
z 2 z¢  2
Ô Ô 2
b. M Œ OA € Ì p € Ì 3p
Ô arg z  2 p Ôargz ¢  4 2 p
Ó 4 Ó 1
A (ieiq) M (eiq)
L’ensemble cherché est la demi-droite d’origine B d’affixe
- 2  i 2 représentée ci-dessous.
–3 –2 –1 O 1 2 3
2

B –1
C (–2ie–iq)
1
B (–3eiq) –2

–3
–2 –1 0 1 2
p p 11p
i i i
–1 86 z  2 e 4 e 7  2 e 28

87 Voir corrigé en fin de manuel.


–2
Ê 11pˆ
88 a. Vrai b. Faux Á- c. Vrai d. Vrai
Ë 12 ˜¯
Ê i p ˆ Ê i5p ˆ Ê -p
i ˆ Ê i -3 p ˆ
79 A Áe 3 ˜ ; B Á2e 6 ˜ ; C Á 2e 4 ˜ ; D Á2e 4 ˜ ; 2p
Ë ¯ Ë ¯ Ë ¯ Ë ¯ 1 3 i
89 j- i e 3.
Ê 3 ipˆ 2 2
E Á e 2 ˜ ; F2eip . 3
Ë2 ¯ Ê i2p ˆ 3
p -p
1. j3  Áe 3 ˜  ei2 p   13  1.
i i Ë ¯
80 - 4  4 eip ; 3i  3e 2 ; 5  5ei0 ; - 8i  8e 2 ;
1 - j3
1 3 i
-2 p
i
-p 1  j  j2   0.
- -i  e 3 ;1- i  2e 4 . 1- j
2 2
1 3
2. j2  - 1 - j  - - i j
81 2 2 2
1 1
1  j  j2  0 €  1  j  0 € - j2  0
3 5p j j
C ( ei 6 ) 1
2
1
Ainsi  j  j2 .
A (2eip) j
–2 –1 O 1 3. AB  j2 - j  3
1 p
B ( e–i 2 )
2 IA  j - 1  3
–1

3p
IB  j2 - 1  3
D (2e–i 4 )
–2 AIB est équilatéral.

Chapitre 9. Les nombres complexes 13


90 1. a. Lorsque M   
6 - 2 i 6  2 
3 z1
décrit le cercle de 2. 
N z2 4
diamètre [AB], M¢ semble
3. Par identification, on obtient :
appartenir au segment 2
[AB]. Ê 5 pˆ 6- 2 Ê 5 pˆ 6 6
cos Á ˜  ; sin Á ˜  .
Ë 12 ¯ 4 Ë 12 ¯ 4
b. Lorsque M décrit la
1 N¢
médiatrice de [AB], M¢ M 94 1. ei2 a  cos 2a  i sin 2a .
semble appartenir à lui- 2. eia  cos a  i sin a donc
même à la médiatrice de B M¢ A
eia 2  cos2 a  2i sin a cos a - sin2 a .
2
[AB]. O 3. ei2 a  eia  donc cos 2a  cos2 a - sin2 a et
–1 1
sin 2a  2 sin a cos a .

–1
95 1. ei3t  cos 3t  i sin 3t ;
2. a. M Œ G € OM  1 € z  1. eit 3  cos3 t  3i sint cos2 t - 3 sin2 t cos t - i sin3 t .
Donc cos 3t  cos3 t - 3 sin2 t cos t et
Il existe donc un réel q tel que z  eiq .
sin 3t  3 sint cos2 t - sin3 t .
1 1
b. z ¢  eiq  e -iq   ¥ 2 cos q  cos q . 2. À l’aide de l’égalité cos2 t  sin2 t  1, on a :
2 2
cos 3t  4 cos3 t - 3 cos t et sin 3t  3 sint - 4 sin3t .
z ¢ est donc en réel appartenant à - 1; 1 donc M¢ est un
point du segment [AB]. 96 Voir corrigé en fin de manuel.
1Ê 1ˆ 1 Ê 1ˆ
3. z ¢  Á yi  ˜  i Á y - ˜ , y Œ * . 97
2Ë yi¯ 2 Ë y¯
y - 0 
1  
f :yay
y - -

M¢ appartient donc à la médiatrice de [AB].

91 1. Soit z solution de l’équation (E) : z 4  - 4.


- z4  z 4  - 4 ; on a z 4  - 4 donc z 4  - 4 d’où
z 4  - 4.
p
i
2. a. z 0  1  i  2e 4 .
Ê p
i ˆ
4 98 a z 2 - 2 z  2  0 .
4
b. Á 2e 4 ˜  2 eip  4 ¥  - 1  - 4 donc z 0  1  i 2 1 2 1
Ë ¯ 99 a. Deux solutions : - i et  i.
est solution de (E). 5 5 5 5
b. Quatre solutions : 2 ; - 2 ; 3i et - 3i.
3. Les quatre solutions de (E) sont donc z 0  1  i,
- z 0  - 1 - i, z 0  1 - i et - z 0  - 1  i. c. Deux solutions : 3  2i ; 3 - 2i ; 3 - 2i ; 3  2i.

-p -p
100 1. n = 1 est solution de (E) : z 3  z 2 - 2  0.
i 6 - 2i i 2. z 3  z 2 - 2  z - 1z 2  2 z  2 .
92 1. z1  1 - i  2e 4 ; z2   2e 6
-p 2 3. Trois solutions : 1, 1 i et 1- i.
z1 i
donc  e 12 .
z2 101 D  - 4 sin2 2a  (strictement négatif) ;
deux solutions complexes conjuguées :
z
2. 1 
  
2  6 i 2 - 6  z1  - 1  ei2 a et z2  - 1  e -i2 a.
z2 4
102 1. D  - 4 sin2 q . Solutions : z1  eiq et z2  e -iq .
3. Par identification, on obtient :
2. B et C sont les points 1 p
Ê pˆ 2 6 Ê pˆ 2- 6 C q=
cos Á- ˜  ; sin Á- ˜  ; images des solutions pour 4
Ë 12¯ 4 Ë 12¯ 4 2p E
q - .
Ê pˆ 2 6 Ê pˆ 6- 2 3
cos Á ˜  ; sin Á ˜  .
Ë12¯ 4 Ë12¯ 4 D et E sont les points images
–1 – 0,5 O 0,5 1
p -p p
i 3 -i i des solutions pour q  .
93 1. z1  2 1  i  2e 4 ; z2  e 6 donc 4 D B
5p 2 3. Le cercle de centre O et q = –2
p –1
z1 i 3
 2e 12 . de rayon 1.
z2

14
p Soit I le point d’affixe 1 et A le point d’affixe 1 – 3i.
103 1. a et b. z  2i donc z  2 et argz  2 p .
uur uur 2 MI  1 - z  M¢I  1 - z
AC
2. z  et argz   AB, AC . z - 1  3i  1 - z € z - 1  3i  1 - z .
AB
3. Le triangle ABC est un triangle rectangle direct en A, Les points M¢ appartiennent donc à la médiatrice du
tel que AC  2AB. 3
segment [AI] c’est-à-dire à la droite d’équation y  - .
2
1 3 Les points M cherchés appartiennent donc à la droite
104 1. OA = OB = 1 et AB  z A - -i  1 donc 3
2 2 d’équation y  .
OAB est un triangle équilatéral. 2
uur uur 1 D
2. Les vecteurs AB et DC ont la b. iz  1 - z € z  1 - z . L’ensemble cherché est la
3 1 C médiatrice du segment [OI].
même affixe - - i donc
2 2 c. Posons z  x  yi.
ABCD est un parallélogramme. O z  4 - 2i  2 - i - z € 12 x - 2 y  15  0.
–1 1
Puisque AC = BD = 2, ABCD est A 15
un rectangle. L’ensemble cherché est la droite d’équation y  6 x  .
2
–1 B d. iz - 2  i z  2i  i z  2i  z  2i .
105 Voir corrigé en fin de manuel. L’ensemble cherché est la médiatrice du segment [OD]
où D est le point d’affixe – 2i.
106 D’après les calculs effectués par le logiciel, le
1
cercle a pour centre le point K d’affixe - . 110 a. Demi-droite [AB), privée de A d’affixe 2i.
2 B est le point ayant pour affixe 2.
L’instruction abs  z C - zK  indique le module du
3 A
2
complexe z C - zK donc KC  . –
p
2 3 4
Puisque le rayon du cercle est égal à KA  , on peut
2
affirmer que C appartient au cercle de diamètre [AB]. 1

107 1. B
O 1 2

–1

b. Demi-droite [CD), privée de C d’affixe 1 + 2i.


Ê 3ˆ
D est le point ayant pour affixe 1, 5  i Á2 - .
uur uur Ë 2 ˜¯
AB  DC donc ABCD est un parallélogramme. r uuur
u, CD  - p3 2p.
2.
3

C
zD - zB 2
est donc un imaginaire pur, donc ABCD est un
zC - zA p

3
losange puisque les diagonales [AC] et [BD] sont
1 D
perpendiculaires.

108 a. Cercle de centre le point A d’affixe 3, de rayon 4.


O 1 2
b. Cercle de centre le point B d’affixe – 1 + 2i, de rayon 5.
c. Médiatrice du segment [CD] où C est le point 1 J
d’affixe 1 et D le point d’affixe 1 – 2i. c. Demi-cercle de diamètre [JJ¢],
d. Médiatrice du segment [OE] où O est le point privé de J et J¢ et contenant le point
E
d’affixe 0 et E le point d’affixe 2 + i. E d’affixe – 1. J et J¢ sont les points
–1 O
d’affixes i et – i.
109 a. Soit M¢ le point d’affixe z . M et M¢ sont symé-
triques par rapport à l’axe des réels. – 1 J¢

Chapitre 9. Les nombres complexes 15


d. Droite (FJ) privée du segment [FJ], F point d’affixe L’ensemble cherché est la droite (AB) privée de [AB].
2 + i. p 5p p
i- i i
2
114 a. z A  2e ; zB  2 e 6 ; z C  2 e 6 .
2

b. et c. A, B et C appartiennent donc au cercle G de


centre O et de rayon 2.
J F
1

–1 O 1 2 3

111 1.

p
zB - z A 1 3 i
2.   ie3
zC - zA 2 2
zB - z A
3.  1 donc AB = AC.
zC - zA
Êz z ˆ p uur uur p
arg Á B - A ˜  2 p donc AC, AB  2 p .
Ë zC- zA ¯ 3 3
ABC est donc un triangle équilatéral.

2. zB  3  3i. 115 1. P z  z - 22 z 2 - 6 z  9


3 3 3 3
z C - zB P z  0 € z  2 ou z  - i ou z   i.
 i donc 2 2 2 2
z A - zB uur uur
uur uur p 2. AB et DC ont pour affixe - 3i donc ABCD est un
BC = BA et BA, BC  2 p.
2 parallélogramme.
ABC est un triangle rectangle isocèle en B. z C - zB uur uur p
uur uur uur  i donc BC  BA et BA , BC  2 p donc
3. ABCD carré € BD  BA  BC € zD  3 - 5i . z A - zB 2
4. I est le centre du carré ABCD. ABCD est un carré.
a. IA  4 donc A, B, C et D appartiennent à G.
b. z - 3  i  4 € MI  4. 116
G est le cercle de centre I et de rayon 4.

112 Soit A et B les points d’affixes 3i et 1  i.


p uuur uuur p
a. z ¢ Œ i € argz ¢  p € BM, AM  p donc
uuur uuur p 2 2
z ¢ Œ i € MB, MA p.
2
L’ensemble cherché est le cercle de diamètre [AB] privé
de B.
uuur uuur
b. z ¢ Œ  *- € argz ¢  p 2 p € BM, AM  p 2 p
uuur uuur - x - 4y  4  xy - 4 x  4 y  16
€ MB, MA  p 2 p . 117 1. a. x ¢  
x - 42  y 2 x - 42  y 2
L’ensemble cherché est le segment [AB] privé de A et B.
y y  4  x ( x - 4 ) x 2  y 2 - 4 x  4 y
et y ¢   .
113 Soit A et B les points d’affixes 1  2i et i. x - 42  y 2 x - 42  y 2
a. z ¢  1 € z - 1  2i  z - i € AM  BM. b. M Œ E € z ¢ Œ  € y ¢  0
L’ensemble cherché est la médiatrice de [AB]. € x 2  y 2 - 4 x  4 y  0 € x - 22  y  22  8.
b. z ¢ Œ  * € argz ¢  0 2p L’ensemble E est donc le cercle de centre I d’affixe 2 - 2i
uuur uuur uuur uuur
€ BM, AM  0 2 p € MB, MA  0 2 p. et de rayon 2 2 privé du point A d’affixe 4.

16
i z  4i z  4i e. Vrai :
2. z ¢  Œ € imaginaire pur.
z-4 z-4 z - 1  2i  z  1 - 2i € x - 12  y  22
Soit A le point d’affixe 4 et B le point d’affixe - 4i. 1
 x  12  y - 22 € y  x
z  4i 2
imaginaire pur
z-4
€ arg Á
Ê z - zB ˆ p uuur uuur p
 p € MA , MB  p.

154 1. S  2 ; - 2 - i 2 ; - 2  i 2 
˜
Ë z - zA ¯ 2 2 2. a. lm(z)
L’ensemble E est donc le cercle de diamètre [AB], privé
B
de A, donc de centre I d’affixe 2 - 2i et de rayon 2 2.
r I
118 Soit A et B les points d’affixes i et 1. v

a. Vrai (droite (AB) privée de A) r


A
O u Re(z)
b. Faux (médiatrice de [AB])
c. Faux (cercle) b. z A  zB donc OA  OB. Le triangle OAB étant
d. Faux (droite (AB) privée de A) isocèle en O, la médiane OI est aussi la bissectrice de
 (et la médiatrice de AB.
e. Vrai (droite (AB) privée de A) AOB
c. Dans le triangle OAB, O$  arg z  3p 2 p .
119 Condition nécessaire et suffisante. B
4
1 Par la somme des angles d’un triangle,
 z € zz  1 € z 2  1 € z  1. 1
z $$
A B  p - O$  p 2 p.
2 8
120 Condition nécessaire. p AI z  zB Ê 2ˆ i 2
d. cos  . Or zI  A  Á1 - 
z solution de l’équation z 2 - z  3  0 8 OA 2 Ë 2 ˜¯ 2
1 11 1 11 1 donc AI  zI - z A  2  2 .
€ z  i ou z  - i . Ainsi, Re z   .
2 2 2 2 2
p 2 2
Au final, cos  .
121 Condition suffisante uniquement. 8 2
En effet, si z est réel, z 2 - z est un réel (évident).
1 157 1. a. Voir fichier sur le site Math’x.
Si Re z  - , z 2 - z est un réel.
2 b. Il semble que O, M et S soient alignés.
uur 2. Soit z  eiq (q Π0 ; 2 p).
122 a. AB a pour affixe zB - z A (égalité incorrecte)
1 z  z2 1 1
b. AB  2 - i (distance et module) Alors   1  z  iq  1  eiq
z z e
c. zB  10  eiq  e -iq   1  2 cos q  1 Π.
uur uur Ê z - zA ˆ p z uuur uuur uur
d. AB, AC  arg Á C  argi  2 p (angle et Ainsi, OS Œ : les vecteurs OM et OS sont donc
Ë zB - z A ¯˜ 2 uuu
z OM r
argument).
colinéaires, la conjecture est démontrée.

APPROFONDISSEMENT 158 1. Voir fichier sur le site Math’x : il semble que


MP ^ NQ et que MP  NQ.
153 Dans l’exercice, on note z  x  iy (x , y réels)
b-m
1 2. a. est le nombre complexe de module
a. Vrai : après calcul, Im z  Re 1  i z € y  x a-m
2 BM uuur uuur p
1
b. Vrai : après calcul, Im z  Im 1  i z € y  x AM
 2

 1 et d’argument MA , MB  2 p : c’est donc le
2 nombre i.
c. Vrai : b - ia
On en déduit que m  .
z - 5  1 - 3 - 4i € x - 52  y 2  x - 32  y - 42 1- i
1 c - ib d - ic
€ y x b. De même, on déduit que n  , p et
2 a - id 1 - i 1- i
q .
d. Faux : 1- i
z  4 - 3i  z  5i € x  42  y - 32  x 2  y  52 c. En simplifiant par 1- i,
1 p - m d - ic - b - ia d - b  i a - c
€ y x    - i.
2 n - q c - ib - a - id c - a  id - b

Chapitre 9. Les nombres complexes 17


p - m MP 162 1. u1  i, u2  - 1, u20  1, u21  i et u22  - 1.
Donc   1 et
n-q NQ 2. On procède par disjonction de cas : pour k Œ,
Ê p - mˆ uuur uuur p u4 k  1, u4 k 1  i, u4 k  2  - 1 et u4 k  3  - i.
arg Á  QN, MP  - 2 p.
Ë n - q ˜¯ 2
3. a. On utilise la formule donnant la somme des
Les conjectures sont démontrées. premiers termes d’une suite géométrique (réelle).
1 - raisonnombre de termes
159 1. z1  x  y - 2  ix - y et z2  y  2  ix  1 Sn  premier terme ¥
1 - raison
sont les affixes respectives de M1 de M2.
uuuur uuuuur Ê1 - in 1ˆ 1 - in 1
soit Sn  1 ¥ Á  .
O , M1, M2 sont alignés € OM1 et OM2 sont colinéaires Ë 1 - i ˜¯ 1- i
€ x  y - 2x  1 - x - yy  2  0. b. En utilisant le conjugué du dénominateur, on trouve
€ x 2  y 2 - x  3 y - 2  0. 1 - in 11  i  1  i - in 1 - in  2 .
2 2 Sn 
ÊÊ 3ˆ Ê 3ˆ ˆ 2 2
2. 2AM2  13 € 2 ÁÁ x - ˜  Á y - ˜ ˜  13
ËË 2¯ Ë 2¯ ¯ On procède à nouveau par disjonction de cas : pour
k Œ, S4 k  0, S4 k 1  i, S4 k  2  - 1  i et S4 k  3  - 1.
€ 2 x 2  2 y 2 - 3 x - 3 y  7.
13 3-i 5 - 2i
L’ensemble E est le cercle de centre A et de rayon . 163 1. z1  et z2  .
2 10 29
3p
160 1. z 0  1 ; arg z 0   2 p. 2 a 2  2b 2  a
4 2. a. Re f z 
2a - b  12  a  2b2
2. a. A
2 - a2 - b2  b
et Im f z  .
2a - b  12  a  2b2
b. c. Voir fichier sur le site Math’x.
P0 1 M0 3. a. z1  0, 3 - 0,1i ; z2  0,17241379 - 0, 068965517i ;
z3  0, 39999999 - 0,19999999i et
A z 4  0, 2 - 0, 09999998i.
1 O 1 2 1 1 1 1 1 1
b. -  -  -  2i
z1 z 0 z2 z1 z3 z2
–1 M¢0 1 1
c. On peut conjecturer que -  2  i pour tout
z n 1 z n
n Œ.
uuuur 4. a. On peut d’abord vérifier l’existence de un pour
b. AM0 a pour affixe z 0 . tout n Œ en montrant, par récurrence, que z n n’est
AM¢0 a pour affixe z 02 - 1  - i  1. jamais nul.
uuuur 2 Puis, pour n Œ,
AM0  AM¢0 . 1 1 1 z n 2  i 1 z n 2  i
2 un1 - un  -  -   2  i.
Les points A, M0 et M¢0 sont donc alignés. z n1 z n zn zn zn
Ê z - zA ˆ un est donc une suite arithmétique de raison 2  i.
3. A, M, M¢ alignés € arg Á M¢  0 p
Ë zM - z A ˜¯ b. Par analogie avec les suites réelles, on écrit :
z - zA z2  1 1
€ M¢ réel € réel € z 2  1 z réel un  u0  n2  i soit  1  n 2  i
zM - z A z zn
1
et z n  pour tout n Œ.
€ x 2  2 xyi - y 2  1x - yi réel 2n  1  ni
€ x 2 y  y 3 - y  0 € y x 2  y 2 - 1  0
uuur uuuur
€ x 2  y 2  1 puisque y 0. 164 A. 1. OM · OM¢  0 € xx ¢  yy ¢  0 € Re z ¢z   0
car Re z ¢z   xx ¢  yy ¢ .
161 1. Vrai Ê z ¢ˆ z¢
2. O, M, M¢ alignés € arg Á ˜  0 p € réel € z ¢z
2. Faux (droite (OA)) Ë z¯ z
réel € Im z ¢z   0.
3. Vrai
B. 1. Re z ¢z   0 € Re ( z 2 - 1) z   0
4. Vrai
1 Re z 2 - 1 z  x 3  xy 2 - x  x  x 2  y 2 - 1.
5. Faux (MM¢  OM3  L’ensemble recherché est la réunion de l’axe des
2
6. Vrai imaginaires et du cercle de centre O et de rayon 1.

18
G est le cercle de centre I d’affixe 1 et de rayon 1, privé
Ê1 ˆ
2. a. Á 2 - 1˜ z 2 - 1  -
z 2 - 1z 2 - 1  - z 2 - 1 et
2
de A.
Ëz ¯ z2 z2
2 2 2
1 z2 - 1 z2 - 1 166 1. Soit a réel. En utilisant les formules de duplication,
- z2 2
-1  - z2 2 2  - d’où l’égalité.
z z z z2 ia
ÊÊ 1
ËË z
ˆ ˆ
b. O, M¢, P alignés € Im ÁÁ 2 - 1˜ z 2 - 1˜  0
¯ ¯
a
2 
a
2
a
- 2i sin e 2  - i 2 sin cos  2 sin2
2
a
2 
2  - isina  1 - cos a  1 - eia .
Ê 1 ˆ
O, M¢, P alignés € Im Á- z 2 2 - 1 ˜  0 2. a. x étant différent de 2kp, a est différent de 1.
Ë z ¯ n n
2
1
O, M¢, P alignés € 2 - 1 Im - z 2  0
C n  iSn  Â einx  Â an est la somme des termes
z k 0 k 0
2 consécutifs de la suite géométrique de raison a et de
1
O, M¢, P alignés € 2 - 1  0 ou Im - x 2  2 xyi  y 2  0 premier terme 1.
z
1 1 - a n 1
O, M¢, P alignés € 2 - 1  0 ou xy  0 Par conséquent, C n  iSn  .
z 1- a
O, M¢, P alignés € z  1 ou z  - 1 ou x  0 ou y  0. b. En utilisant l’égalité de la question 1. pour le
L’ensemble cherché est donc la réunion de l’axe des numérateur et le dénominateur,
in 1 x
réels et de l’axe des imaginaires privé de O. n  1 x n  1 x
- 2i sin e 2 sin inx
C n  iSn  2  2 e2
165 A. 1. z¢ réel € y ¢  0 € - 2 y  0 € y  0. x
ix
sin
x
- 2i sin e 2 2
E est donc l’axe des abscisses privé de A. 2
2. z¢ imaginaire pur € x ¢  0 sin
n  1 x
donc C n  Re C n  iSn  2 cos Ê nx ˆ
€ x 2  y 2 - 2 x  0 € x - 12  y 2  1. x ÁË ˜¯
sin 2
G est le cercle de centre I d’affixe 1 et de rayon 1, privé
2
de A. n  1 x
z OM sin
B. 1. z ¢   . et Sn  Im C n  iSn  2 sin Ê nx ˆ .
z - 2 AM x ÁË ˜¯
sin 2
z ¢  1 € OM  AM. 2
I est donc la médiatrice de [OA]. p Ê nx ˆ p Ê nx ˆ p
c. Si x  , cos Á ˜  cos  0 , sin Á ˜  sin  1
Ê z ˆ uuur uuur n Ë 2¯ 2 Ë 2¯ 2
2. argz ¢  arg Á
Ë z - 2˜¯ 
 MA , MO 2 p p
uuur uuur n  1ÊÁË ˆ˜¯
3. z¢ réel non nul € argz ¢  0 p € MA, MO  0 p
n Êp p ˆ p
et, de plus, sin  sin Á  ˜  cos .
2 Ë 2 2n¯ 2n
F est donc la droite (OA), c’est-à-dire l’axe des abscisses, p
privé de A et O. cos
Donc C n  0 et Sn  2 n.
E est donc l’axe des abscisses privé de A. p
sin
4. z¢ imaginaire pur non nul 2n
p uuur uuur p En reprenant les expressions initiales de C n et Sn , on
€ argz ¢  p € MA, MO  p.
2 2 retrouve les deux égalités voulues.
H est le cercle de diamètre [OA], privé de O et A.
G est le cercle de diamètre [OA], privé de A. 167 1. eiq  cos q  i sinq ; e -iq  cos q - i sinq .
z
C. 1. z¢ réel € réel Par addition, 2cosq  eiq  e -iq donc
z-2
1
z Ê z ˆ z z cos q  eiq  e -iq  .
€ Á ˜€  2
z - 2 Ë z - 2¯ z-2 z -2
Par soustraction, 2i sinq  eiq - e -iq donc
z¢ réel € zz - 2 z  zz - 2 z € z  z .
1
E est donc l’axe des abscisses privé de A. sinq  eiq - e -iq  .
2i
Ê z ˆ z 2.
2. M¢ Œ G € z¢ imaginaire pur € Á -
Ë z - 2˜¯ 1
z z
z-2
 3 2 2
cos3 q  eiq   3eiq  e -iq   3eiq e -iq   e -iq 
8
3

€ - € zz - 2 z  - zz  2 z 1
z -2 z-2 donc cos3 q  ei3q  3eiq  3e -iq  ei - 3q  .
€ 2 zz  2 z  z  € 2 z 2  4Re z . 8
1
2 z 2  4Re z € x 2  y 2 - 2 x  0 . Ainsi, cos3 q  cos 3q  3 cos q .
4

Chapitre 9. Les nombres complexes 19


3. De même, 1
1 tTJn  4 k : x n  y n  - ;
 3 2 2
sin3 q  - eiq  - 3eiq  e -iq   3eiq e -iq  - e -iq 
8i
3
 n 1
1
1 tTJn  4 k  1 : x n  - y n  ;
donc sin3 q  - ei3q - 3eiq  3e -iq - ei - 3q . n 1
8i 1
1 tTJn  4 k  2 : x n  y n  ;
Ainsi, sin3 q  - sin 3q - 3 sinq  . n 1
4 1
1 iq 4 tTJn  4 k  3 : x n  - y n  - .
4. cos 4 q     4 eiq 3 e -iq   6 eiq 2 e -iq 2
e n 1
16 4. 5. 6. Voir fichier sur le site Math’x.
 4 ei-q  eiq   e -iq  
3 4

1 z 1 1
donc cos 4 q  ei 4q  4 ei2q  6  4 ei - 2q  ei - 4q . 170 1. a. arg ÊÁ ˆ˜  arg ÊÁ z ¥ ˆ˜  argz  arg ÊÁ ˆ˜
16 Ë z ¢¯ Ë z ¢¯ Ë z ¢¯
1 Ê 1ˆ Ê 1ˆ
Ainsi, cos3 q  cos 4q  4 cos 2q  3. arg Á z ¢ ¥ ˜  argz ¢  arg Á ˜  arg1  0
8 Ë z ¢¯ Ë z ¢¯
Ê ˆ1
zB - z C donc arg Á ˜  - arg z ¢ 
168 1. est le nombre complexe de module Ë z ¢¯
zA - zC Ê zˆ
uur uur donc arg Á ˜  argz - argz ¢ 2 p.
BC p Ë z ¢¯
 1 et d’argument CA , CB  2 p : c’est donc le
AC 2 Ê z3 - z1ˆ
z - zC b. arg Á  argz3 - z1 - argz2 - z1 d’après la
nombre i. De l’égalité B  i, on tire la relation Ë z2 - z1˜¯
zA - zC
voulue. question précédente.
Ê z - z1ˆ r uuuuur r uuuuur
2. arg Á 3  u , M1M3 - u , M1M2
Ë z2 - z1˜¯
uuuuur r r uuuuur uuuuur uuuuur
 M1M2 , u  u , M1M3  M1M2 , M1M3 2 p .
c - a - 1 i c-a
2.   - i donc  -i 1
b - a - 1- i b-a
soit AC  AB.
Ê c - aˆ p
arg Á  arg- i  - 2 p donc
Ë b - a˜¯ 2
3. Pour n  0, le programme appelle le segment AB. uur uur
Pour n  1, le programme appelle la procédure dragon
AB, AC  - 2p 2p. ABC est donc un triangle rectangle
pour les points A et C d’une part, B et C d’autre part. isocèle indirect en A.
Chacun des appels permet le tracé des segments AC et 3. Soit E le point d’affixe 2 + 3i.
CB (puisque n est décrémenté à 0). p uuur uuur p
argz ¢  2 p € ME, MO  2 p.
Pour n  2, de même, le programme trace les segments 2 2
AD, DC, CE et EB. L’ensemble cherché est donc le demi-cercle de diamètre
[OE], privé de O et E représenté ci-dessous.

PROBLÈMES
3ip ip
- 2 -
169 1. z 0  2e 4 ; z1  e 4 ;
2
ip 3ip
2 2
z2  e4 ; z3  e 4
3 4
2
2. a. z n  pour tout n de .
n 1
p
b. arg z n1  arg z n  2 p donc, comme arg z n est une
2
p 3p p
suite arithmétique de raison , arg z n  -  n 2 p
pour tout n de . 2 4 2
Ê 3 p pˆ
2 iËÁ- n ˜
c. z n  e 4 2¯ pour tout n de .
n 1
171 I. 1. Posons z  x  yi.
2in Ê 2 2ˆ z  - z € x  yi  - x  yi € 2 x  0
3. z n  Á - - i ˜ donc :
n  1Ë 2 2¯ € x  0 € z  yi € z imaginaire pur.

20
2. z  z € x  yi  x - yi € 2 yi  0 € y  0 € z  x € z z  1  z  1 z - 1 2 Re z  z 1
175 Si |z| = 1,   donc
réel. z -1 z - 12 z - 12 z -1
3. zz  x  yix - yi  x 2 - yi2  x 2 - i2 y 2  x 2  y 2 . est un réel.

Puisque z  x 2  y 2 , on a bien : zz  z 2 . uur uuur


177 1. On se place dans le repère complexe A ; AB, AH.
uur uur uur uur uur uur
II. 1. OA  3  i  10 ; OB  - 1  3i  10 ; Alors a  b  g   AB, AE   AB, BE   AB, CE
OC  - 5  5i  10 donc O est le centre du cercle uur  arg z uur  arg z uur 2p .
 arg z AE BE CE
circonscrit au triangle ABC. En utilisant les propriétés de l’argument,
2. H a pour affixe 2 - 5   i 4  5 . a  b  g  arg3  i2  i1  i 2 p.
p
Ainsi, a  b  g  arg 10i  2 p .
2
2. En procédant de même, on obtient cette fois :
p
a  b  g  arg8  i5  i2  i  arg65  65i  2 p.
4
178 Posons z  eiq avec q Π0 ; 2 p.
eiq  1
À partir de Z  , on factorise au numérateur et au
eiq - 1
iq
dénominateur par e 2 :
iq iq iq q
e 2 e 2  e 2  2 cos
Z  iq iq  2
iq q
e 2  e 2 - e 2  2i sin 2
q
cos
Au final, Z  - i 2 est donc un nombre imaginaire
q
III. 1. O est le centre du cercle circonscrit au triangle sin
pur. 2
ABC si et seulement si OA  OB  OC.
OA  OB  OC € a  b  c € a 2  b 2  c 2
179 En posant z  x  iy et z ¢  x ¢  iy ¢ (x , y réels non
€ aa  bb  cc.
tous nuls et x ¢ , y ¢ réels non tous nuls), la condition
2. a. w  bc - b c  bc - b c  b c - b c  b c - bc
s’écrit aussi : x  x ¢2  y  y ¢2  x - x ¢2  y - y ¢2
doncw  - w .w est un imaginaire pur.
soit 2 xx ¢  2 yy ¢  - 2 xx ¢ - 2 yy ¢, ce qui revient finale-
b. b  cb - c  bb - b c  cb - c c  bc - b c ment xx ¢  yy ¢  0. On retrouve bien l’expression analy-
car bb  cc donc w  b  c b - c . tique d’un produit scalaire nul et donc l’orthogonalité
b  c b  c b - c  b  c b - c  w des droites OM et OM¢. L’affirmation est vraie.
  2
 .
b - c b - c b - c  b-c b-c2
c. b - c 2 étant un réel strictement positif et w un
180 Un premier cas où les trois points sont alignés est
bc celui où deux au moins des points sont confondus :
imaginaire pur, est un imaginaire pur.
b-c • z = z2 € z = 0 ou z = 1
uur uuur
3.  CB, AH  arg 
abc-a
b-c 
 arg
bc
b-c  
p
 2 p
2
• z2 = z4 € z2(1 – z2) = 0 € z = 0 ou z = 1 ou z = – 1
• z = z4 € z(1 – z3) = 0 € z(1 – z)(1 – z + z2) = 0 € z = 0
donc la droite (AH) est une hauteur du triangle ABC, 1 i 3 1 i 3
tout comme la droite (BH). H est donc l’orthocentre du ou z = 1 ou z  -  ou z  - - .
2 2 2 2
triangle ABC. Supposons maintenant que les trois points sont deux à
deux distincts donc que z est différent des valeurs
173 Cette équation du second degré, à coefficients réels, trouvées ci-dessus.
a pour discriminant D  36 cos2 q - 1  - 6 sinq 2  0 z 4 - z2
Alors les points sont alignés si et seulement si 2
et ce, quelle que soit la valeur de q dans 0 ; 2 p. z -z
est réel.
Les solutions sont de la forme z  3 cos q  i sinq . z 4 - z2
Or 2  z  z  1  z 2  z car z 0 et z 1.
Par exemple, z1  3e -iq et z2  z1  3eiq . z -z
Par conséquent, les deux points M1 z1 et M2  z2 , z 2  z Œ ° € z 2  z  z 2  z €  z - z  z  z  1  0
symétriques par rapport à l’axe des réels, décrivent le 1
€ z  z ou Re(z) = - .
cercle de centre O et de rayon 3. 2

Chapitre 9. Les nombres complexes 21


En rassemblant les différents cas : Accompagnement personnalisé
Les nombres complexes tels que les points d’affixe z, z2
1 Choisir la bonne forme
et z4 sont alignés sont les réels et les nombres complexes 2p p
1 1 3 i -i
de partie réelle - . 1. z1  -  i  e 3 ; z2  3 - i  2 e 6 ;
2 2 2
3p
Ê 2 2ˆ -i
z3  - Á i  e 4 ; z  - 3  3eip ;
z4 - z 2 ˜¯ 4
181 Notons Z  . Remarquons déjà que Z Ë 2
z2 - z 5p p
3 3 3 i -i
n’existe que si z 0 et z 1. z5  -  i  3e 6 ; z 6  2 - 2i  2 2e 4 ;
2 2
Si z  0 ou 1, les trois points sont confondus (donc p p
-i -i
alignés). z7  1 - 3 i  2 e 3 ; z 8  - 2i  2e 2.
uuuuur
Sinon, M1 z , M2 z 2 et M4  z 4  sont alignés € M1M2 et 2. Pour calculer z5  z 8 , z5  z5, 1  z1  z12 , on utilise la
uuuuuur
M1M4 sont colinéaires € Z  k Œ  € Im Z  0. forme algébrique.
z z 3 - 1 z
Or Z  et en factorisant par z - 1 (1 est racine Pour calculer z2 z 6 , z72, z79, 2 , z1z2 z3 on utilise la forme
z z - 1 z5
exponentielle.
évidente), z 3 - 1  z - 11  z  z 2 et Z  1  z  z 2 .
Ainsi, en posant z  a  ib (a , b réels), 2 Étudier une configuration
Im Z  0 € Im 1  z  z 2  0 € b  2ab  0 Étape 1
€ b 1  2a  0. a. lm(z)
Les points sont donc alignés lorsque z Œ ou lorsque z B
1
est de la forme -  ib (b Œ).
2 A

1  cos q  i sinq 1  eiq


182 Posons Z¢  . Alors Z ¢  . r
1 - cos q  i sinq 1 - e -iq v
D
On remarque que Z ¢ est bien défini lorsque q 0 2p. r
O u Re(z)
En reprenant le calcul fait à l’exercice 178, on trouve
q C
cos
Z¢  i 2. b. D semble avoir une affixe de - 2.
q
sin Étape 2
2
a. z uur  - 3  i et z uuur  zD - 1 - i
AB CD
Ainsi, Z¢ n est réel € in l’est € n est pair.
uur  z uuur , on déduit z  - 2.
b. De z AB CD D

Étape 3
183 En faisant une combinaison linéaire des deux
1. a. zB - z A  10  AB . De même, AC  10 et
lignes, le système est équivalent à l’équation suivante :
isin x  sin y  cos x  cos y  i sin a  cos a  1 BC  20 .
€ eix  eiy  eia  1. b. De AB  AC  10 et AB2  AC2  BC2, on déduit
t $BT  Páa  p 2 p : le membre de droite est nul et que ABC est rectangle isocèle en A.
uur uur
x  p - y 2 p. 2. a. AB - 3 ; 1 et AC - 1; - 3.
uur uur
t$BTPáa p 2 p : l’équation équivaut à b. AB · AC  - 3 ¥ - 1  1 ¥ - 3  0 et

e 2 
ix  y ix - y
e 2
-
ix - y
 e 2  e2 e2  e 2  ia
 ia
-
ia
 AB   - 32  12  10  AC .
ix  y ia z - zA AB
3. a. B est le nombre complexe de module
€ e 2 cos
x-y
2   a
 e 2 cos .
2
zC - zA
uur uur
AC
et d’argument  AC, AB .
En prenant le module de cette relation, on trouve
z - zA -3i
cos  
x-y
2
a
 cos d’où x - y   a 2p.
2
b. B 
z C - z A - 1 - 3i
 - i . En identifiant module et

AB uur uur p
En prenant un argument de cette relation, on trouve argument, on trouve  1 et  AC, AB  - 2 p.
xy a
2
 p (car arg cos
2
x-y
2   
 0 ou p 2 p) d’où AC
3 Gérer un QCM sur les nombres complexes
2

x  y  a 2p.
Question 1
ter sous-cas : x - y  a 2 p alors x  a 2 p et y  0 2p . 1. Les quatre réponses proposées ont même partie
te sous-cas : x - y  - a 2 p alors x  0 2 p et y  a 2p réelle et même partie imaginaire, au signe près.

22
Par conséquent, elles ont même module. np
10 8 b. On doit résoudre l’équation  kp.
2. z  et z  - 2i (réponse d.) 3
3 3 La solution est n  3k (réponse c.).
Question 2 Question 4
uuur uuur
La réponse est : y  - x (réponse b.)
Question 3
 
1. En posant A - 2 et B 2i, arg
z2
z - 2i
 MB, MA 2 p .

2. a. L’égalité proposée fait penser à un cercle. On


1. z réel € Im z  0 € z  z € arg z  0 p.
élimine donc les réponses a. et c. La bonne réponse est d.
La dernière condition semble la plus appropriée.
n Question 5
Ê ip ˆ
n
inp
 
2. a. 2  2i 3  Á 4 e 3 ˜  4 n e 3 donc
Ë ¯
Pour répondre à la question, on peut essayer de tester
chaque réponse (trop long) ou bien transformer l’équa-
n np tion proposée, qui devient une équation du second
 
arg 2  2i 3 
3
2 p. degré. La bonne réponse est b.

Chapitre 9. Les nombres complexes 23


Droites, plans,
vecteurs de l’espace 10
Pour reprendre contact
1 Avec des positions relatives
1. a. sécantes b. parallèles c. non coplanaires
d. parallèles e. sécantes f. parallèles
2. a. parallèles b. sécants c. parallèles
d. sécants e. sécants f. sécants
3. a. sécants suivant AD b. parallèles
c. sécants suivant OO¢ avec O centre de ABCD et O¢ centre de EFGH d. sécants suivant BD
e. sécants suivant (II¢ avec I centre de ADHE et I¢ centre de BCGH f. parallèles

2 Avec le cube
a. faux b. faux c. vrai d. faux

3 Avec les vecteurs du plan


uuur uuur uuur 3 uur 3 uur
1. a. MN  MA  AN  - AC  AB
4 4
uur uuur uur uur 1 uur 1 uur
NP  NA  AB  BP  - AB  AC
uuur uur 4 2
b. MN  - 3NP donc M, N et P sont alignés.
Ê 3ˆ Ê 3 ˆ Ê 1 1ˆ uur uur 1 uur uur 1 uur 1 uur
2. a. A 0 ; 0 ; B1 ; 0 ; C 0 ; 1 ; M Á0 ; ˜ ; NÁ ; 0˜ et P Á ; ˜ car AP  AB   AC - AB  AB  AC
Ë 2¯ Ë 4 ¯ Ë 2 2¯ 2 2 2
uuur Ê 3 3ˆ uur Ê 1 1ˆ
b. MNÁ ; - ˜ et NP Á- ; ˜ .
Ë 4 2¯ Ë 4 2¯
3 1 Ê 3ˆ Ê 1ˆ
c. ¥ - Á- ˜ ¥ Á- ˜  0 donc M, N et P sont alignés.
4 2 Ë 2¯ Ë 4¯
Activité 1
ur uuur 1 uuur uur ur u
A. 1. IB  GK  GC donc IBKG est un parallélogramme donc BK  IG.
2
2. a. IJ est parallèle à EF donc IJ parallèle à HG et donc IJ et HG sont coplanaires. On en déduit que IG et JH
sont dans le plan IGH. De plus, IG et JH sont les droites d’intersection des plans parallèles BFG et AEH avec le
plan IGH donc elles sont parallèles.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 1


b. (JH) et (IG) sont parallèlesur
u (IJ)
et uuuret (HG) sont parallèles donc dans le plan (IGH), le quadrilatère non croisé IJHG est
un parallélogramme et donc IG  GH.
3. a. BK est parallèle à IG d’après 1. et IG est parallèle à JH d’après 2. donc BK est parallèle à JH.
b. JB et HK sont les droites d’intersection des plans parallèles ABF et DCG avecuule
r plan
uur BKH donc elles sont
parallèles. Comme de plus (BK) et (JH) sont parallèles, BJHK est un parallélogramme et BK  JH.
uur uur uuur ur u ur ur u uur
4. AB  DC  HG  EF ; IE  BJ  KH.
B. 2. et 3 E F

H G

E F

N
M
M I
I
D C

P
A L B

A L B

uur uuur uur uur uur uuur uuur


4. AB  AD  AE  AB  BC  CG  AG donc X  G.

Activité 2
2. a. Les droites CD et CH sont incluses dans le plan CDH et AE est parallèle à ce plan CDH car AE est strictement
parallèle à CG et A œCDH donc AE, CD et CH ne sont pas coplanaires.
b.
H G

E F

D C

A B

c. M  F , N  A , P  E et A, B, E, F sont dans le plan ABF.


uur ur u uur uur uur
3. AE  BF et B, F, C et G sont coplanaires donc AE , BC et BG sont coplanaires.
uur uur uuur
4. Oui par exemple AE , AB et AD .
Non car trois points sont toujours coplanaires.

Activité 3
A. 1. a. ABCD est un rectangle.
uur uur uuur ur
u ur
u
b. AC  AB  AD  4 AI  6AJ.
uuur uur uuur
2. CG  AE  3AK .
uuur uur uuur ur
u ur
u uuur
3. AG  AC  CG  4 AI  6AJ  3AK .
uur uur ur u ur u uur uur 1 uur uur ur
u uuur
4. AP  AB  BF  FP  AB  AE  FG  4 AI  3AJ  3AK.
2
uur uuur uuur uur uuur uur 1 uuur ur
u ur
u uuur
AR  AD  DH  HR  AD  AE  HG  2AI  6AJ  3AK .
2
uur uur ur u 1 uur uur ur
u ur
u uuur
AL  AE  EL  EH  AE  0AI  2AJ  3AAK .
2

2
B. 1. a. A, B, C, D ne sont pas coplanaires donc la droite AD coupe le plan ABC et donc la parallèle à AD passant
par M coupe aussi le plan ABC en un point M¢.
uuuur uur uuur
b. M¢ Œ  ABC donc il existe des réels x et y tels que AM¢  x AB  y AD .
uuuur uuur uuuur uuur
MM¢ est parallèle à AD donc les vecteurs M¢M et AD sont colinéaires et il existe un réel z tel que M¢M  z AD .
uuur uuuur uuuur uur uur uuur
c. AM  AM¢  M¢M  x AB  y AC  z AD .
uuur uur uur uuur uuur uur uur uuur
2. a. S¢il existe deux triplets  x ; y ; z  et  x ¢ ; y ¢ ; z ¢  tels que AM  x AB  y AC  z AD et AM  x ¢ AB  y ¢ AC  z ¢ AD alors
uur uur uuur uur uur uuur uur uur uuur
x AB  y AC  z AD  x ¢ AB  y ¢ AC  z ¢ AD soit x - x ¢ AB   y ¢ - y AC  z ¢ - z AD .
uur y ¢ - y uur z ¢ - z uuur
b. Si x x ¢ alors AB  AC  AD et donc B appartiendrait au plan ACD ce qui en contradiction avec A, B,
x - x¢ x - x¢
C, D non coplanaires d’où x  x ¢.
uuur uur uur uuur
De même y  y ¢ et z  z ¢. Il existe donc un unique triplet x ; y ; z tel que AM  x AB  y AC  z AD.

Activité 4
1. Chaque système possède 3 équations et deux inconnues.
2  3t  1 - t ¢ t ¢  3 - t t¢  5
2. Ì €Ì €Ì .
Ó1 - t  - 2  t ¢ Ó 2t  - 4 Ót  - 2
3. 2 - 2 ¥  - 2  1  5 : la dernière équation de S est vérifiée donc le système S admet un seul couple solution
 - 2 ; 5.
1  3 ¥  - 2 - 1  3 ¥ 5 : la dernière équation de S¢ n¢est pas vérifiée donc le système S¢ n¢admet pas de solution.

TP1. Sections planes d’un cube


A. Voir sur le site Math’x.
B. 1. a. K et J sont des points communs aux plans non confondus EHG et IJK donc ces deux plans se coupent
suivant la droite JK. La trace du plan IJK sur la face EFGH est donc le segment [JK].
b.
H J G
K
E
F
I

D C

A B

2. a. L’intersection des plans ADH et DKF est la droite DK.


b. Les plans ADH et BCG sont parallèles. DKF coupe ADH suivant la droite DK donc DKF coupe aussi le plan
BCG suivant une droite parallèle à DK.
F est un point commun à ces deux plans, donc l’intersection des plans DKF et BCG est la parallèle à DK passant par F.
c. H G
K
E F

D C

N
A B

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 3


La parallèle à DK passant par F coupe [BC] en N. Le plan DKF coupe EFG suivant la droite KF et ABC suivant la
droite DN. Or les plans EFG et ABC sont parallèles donc KF et DN sont parallèles.
KD //NF et KF//DN donc le quadrilatère KDNF section du cube par le plan DKF est un parallélogramme.
3. a. L’intersection de BIJ et DHC est IJ.
IJ et CD sont sécantes en N dans DHC. On en déduit que l’intersection de BIJ et ABC est BN.
b. EFG// ABC donc l’intersection de EFG et BIJ est la parallèle à BN passant par J. Propriété 4 page 308.
c.
H J G

E
F
I

N D C

A B

4. a. b.
H J G H J G
K
E E
F F
I

D C D C

A B A B

c. d.
H J G H G
K K
E E
F F

D D C
C

A B A L B
L

TP2. Un lieu géométrique dans l’espace


A. 1. 2. 3. Voir sur le site Math’x.
uuur uur
4.
uura. L’ensemble
uuur des points M tels que AM  t AB lorsque t décrit ° est la droite AB et l’ensemble des points N tels que
CN  t CD lorsque t décrit ° est la droite CD.
b. Conjecture : il semble que le lieu de K, lorsque t décrit °, soit la droite IJ.
ur
u ur u ur u uuur ur uur uur uuur uur uuur ur
u ur r
B. 1. a. IM  IN  IA  AM  IC  CN  t AB  t CD  t AB  CD , car IA  IC  0 puisque I est le milieu de [AC].
ur
u ur u ur u uuur ur u uur ur
u uuur uur r
b. IM  IN  IK  KM  IK  KN  2IK car KM  KN  0 puisque K est le milieu de [MN].
uur uuur ur u r ur u ur r uur r ur
u ur r ur u uur r
AB  CD  AI  IJ  JB  CI  IJ  JD  2IJ car AI  CI  0 et JB  JD  0 puisque I et J sont les milieux respectifs de [AC] et
[BD].
ur
u ur u uur uuur r r ur u ur u ur
u ur
u r ur
u r
2. On a donc IM  IN  t  AB  CD   t 2IJ  2t IJ et IM  IN  2IK d’où 2IK  2t IJ soit IK  t IJ.
Et donc le lieu décrit par K lorsque t décrit ° est la droite IJ.

4
TP3. Étudier des positions de droites et de plans
x  1  4t
Ô
A. ! Ligne 1 : le point A3 ; 1 ; 1,5 appartient-il à la droite d1 de représentation paramétrique Ì y  2 - 2t , t Œ ° ?
1 Ôz  1  t
Réponse : A Œd1, en prenant t  . Ó
2
x  1  2t
Ô
• Ligne 2 : le point B - 5 ; 9 ; - 5 appartient-il à la droite d2 de représentation paramétrique Ì y  3 - 2t , t Œ ° ?
Réponse : B œd2. Ô z  1  4t
Ó
x  1  t x  2 - u
Ô Ô
• Ligne 3 : les droites d3 et d4 d’équations paramétriques respectives Ì y  4 - t , t Œ ° et Ì y  - 3 - 5u , u Œ °
sont-elles sécantes ? Ôz  - 2  2t Ôz  5  3u
Ó Ó
1  t  2 - u
Ô t  2
Réponse : le système Ì4 - t  - 3 - 5u est équivalent à Ì donc d3 et d4 sont sécantes en K3 ; 2 ; 2.
ÔÓ- 2  2t  5  3u Óu  - 1

x  2 - 3t x  5  u
Ô Ô
• Ligne 4 : les droites d5 et d6 d’équations paramétriques respectives Ì y  1  2t , t Œ ° et Ì y  4 - u , u Œ ° sont-elles
sécantes ? Ô z  3 - 5t Ô z  10
Ó Ó
Réponse : d5 et d6 ne sont pas sécantes.
x  2  2t x  - 3u
Ô Ô
• Ligne 5 : les droites d7 et d8 d’équations paramétriques respectives Ì y  3  4t , t Œ ° et Ì y  - 1 - 6u , u Œ °
sont-elles sécantes ? Ô z  1 - 6t Ô z  7  9u
Ó Ó
2  2t  - 3u
Ô 1
Réponse : le système Ì3  4t  1 - 6u est équivalent à u   - 2t - 2 : il a donc une infinité de solutions et on peut en
ÔÓ1 - 6t  7  9u 3

déduire que les droites sont confondues.


uur uuur uur
B. 1. a. Les points A, B, D et E ne sont pas coplanaires donc A ; AB, AD , AE  est un repère de l’espace.
Ê1 ˆ Ê 1ˆ
A 0 ; 0 ; 0 ; B1 ; 0 ; 0 ; C1 ; 1 ; 0 ; D 0 ; 1 ; 0 ; E 0 ; 0 ; 1 ; F1 ; 0 ; 1 ; G1 ; 1 ; 1 ; H 0 ; 1 ; 1 ; IÁ ; 0 ; 0˜ ; J Á1 ; 1 ; ˜ .
Ë2 ¯ Ë 2¯
2. Les points B, H et I sont dans le plan ABH qui contient G et J n¢est pas dans ce plan donc les points B, H, I et J ne sont
pas coplanaires et les droites BH et IJ ne sont pas coplanaires donc pas sécantes.
ur uru
3. Les
u vecteurs
ur ur u colinéaires FI et FJ dirigent le plan FIJ et L est un point de FIJ donc il existe deux réels h et k tels
non
ur
que FL  hFI  k FJ.
1 h
Ôx - 1  - 2 h Ôx  1 - 2
ur
u ur Ê 1 ˆ ur uÊ 1ˆ ÔÔ ÔÔ
b. FL x - 1 ; y ; z - 1 ; FIÁ- ; 0 ; - 1˜ et FJ Á0 ; 1 ; - ˜ on en déduit que Ì y  k soit Ì y  k .
Ë 2 ¯ Ë 2¯ Ô Ô
1 k
Ôz - 1  - h - k Ôz  1 - h -
uur x  1 - t ÔÓ 2 ÔÓ 2
Ô
c. BH -1 ; 1 ; 1 donc BH : Ì y  t , t Œ °.
Ôz  t
Ó h
Ô1 - 2  1 - t
Ô
Les coordonnées de L doivent vérifier les deux derniers systèmes donc Ìk  t
À l’aide du logiciel de calcul formel Xcasfr, on obtient : Ô k
Ô1 - h -  t
Ó 2

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 5


4
Ôh 
Ô 7
Ô 2 Ê 5 2 2ˆ
soit Ìk  donc L Á ; ; ˜ .
Ô 7 Ë 7 7 7¯
Ô 2
Ôt  7
Ó
4. a. FL et IJ sont dans le plan FIJ et ne sont pas parallèles donc elles sont sécantes.
1
ur
uÊ 2 2 x  1 - 2t rÊ1 Ôx   t
5ˆ Ô 1ˆ Ô 2
FL Á- ; ; - ˜ donc FL : Ì y  2t , t Œ ° IJ Á ; 1 ; ˜ donc IJ : Ì , t Œ°
Ë 7 7 7¯ Ô z  1 - 5t Ë2 2¯ Ô y  2t
Ó Ôz  t
Ó
1
ÔÔ1 - 2t  2  t ¢
Les coordonnées du point P doivent vérifier les deux systèmes donc Ì
Ô2t  2t ¢
À l’aide du logiciel Xcasfr on obtient : ÔÓ1 - 5t  t ¢

1 Ê 2 1 1ˆ
soit t  t ¢  donc P Á ; ; ˜ .
6 Ë 3 3 6¯
ur Ê 1 1 1ˆ r Ê 1 1ˆ ur 1 r
b. IP Á ; ; ˜ et IJ Á ; 1 ; ˜ donc IP  IJ.
Ë 6 3 6¯ Ë2 2¯ 3

Exercices
SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE ENTRAÎNEMENT

1 a. parallèles b. non coplanaires 10 1. a. non b. non c. non


c. sécantes d. sécantes
2. a. AB b. sécantes
2 a. BF b. GH c. L : point d’intersection de IK et AB.
c. la parallèle à AB passant par I d. DH 3. JK et BC sont sécantes en M donc JK et ABC
sont sécants en M et IJ et AC sont sécantes en N
Ê1 ˆ
3 a. 1 ; 0 ; 0 b. Á ; 1 ; 0˜ donc IJ et ABC sont sécants en N.
Ë2 ¯
4. L’intersection de ABC et IJK est la droite LM qui
c.  -1 ; 0 ; 1 d. 1 ; 1 ; 1
contient N.
1
4 a.  0 ; 0 ; 0 ; ÊÁ1 ; ; 0ˆ˜ ;  0 ; 1 ; 1 ; 1; -1 ; 1
Ë 2 ¯ 11 Dans le plan EAC les droites AC et EI sont
Ê 1 ˆ sécantes en J qui est le point d’intersection de ABC et
b. 1 ; 0 ; 1 ; Á- ; 1 ; 0˜ ;  - 1 ; 0 ; - 1 ;  0 ; 1 ; - 2.
Ë 2 ¯
EI.
uuur uur uur 1 uur uuur uuur ur u
5 a. CG  HC  AB b. AB  AD  CG  IG H G
2

6 a. GCD b. EFH c. ABG E


F
uur Ê 1 5 ˆ
7 AB - 5 ; 3 ; 4  ; IÁ- ; ; - 1˜ . I
Ë 2 2 ¯ J
8 Oui, car elles ont des vecteurs directeurs D
C
colinéaires.
A B
9 a. Oui pour t  0
b. Non, car on obtient t  - 1 et t  1.

6
12 A 15 1. a. AD et EC sont non coplanaires.
b. AB et CD sont sécantes.
2. E est un point commun à EAB et ECD. Soit M le
point d’intersection de AB et CD. M est un deuxième
I
point commun à EAB et ECD. Comme ces plans ne
D
sont pas confondus leur intersection est la droite EM.
3. EBC et EAD contiennent deux droites parallèles
B J BC et AD. Comme ils ne sont ni confondus ni
C
parallèles car ils ont E en commun, d’après le théorème
du toit, leur intersection est la parallèle à AD passant
1. B appartient à BAI et BCD.
par E.
2. a. AI et CD sont coplanaires dans ACD et non
E
parallèles.
b. AI et CD sont sécantes en J : J Œ AI donc J ŒBAI
et J Œ CD  donc J ŒBCD .
c. BAI et BCD ne sont pas confondus car A ŒBAI et
A œBCD  et ils ont deux points communs B et J donc
C
BAI et BCD sont sécants suivant la droite BJ. B

13 H ŒBCE et H Œ AFH. D
A
AF et EB sont sécantes en M car coplanaires et non
parallèles. M ŒBC donc M ŒBCE et M Œ AF donc
M Œ AFH. Les plans BCE et AFH ne sont pas 16 I Œ[ AB] donc I Œ ABJ donc I est un point commun
confondus donc ils sont sécants suivant HM. à ABJ et CDI.
H G J Œ[ CD ] donc J Œ CDI donc J est un point commun à
E CDI et ABJ. Comme ABJ et CDI ne sont pas
F confondus, ils sont sécants suivant la droite IJ.

17 a. Le trapèze AHJP.
M
D C H G

E J
A B F

14 1. DF P
C
H G
D
E
A I B
F

b. Soit J¢ le milieu de [FJ] ; la section est le trapèze APJ¢Q.


H G
D C Q
E J
F J’
A B N

2. FM K P
H G M C
E F D

I A B
D C
18 a. Soit I¢ le milieu de [BC].
A B
La section est l’hexagone régulier IKQMLI¢.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 7


H M G LK // IJ et JL // IK : A
Q la section est
E
F
le parallélogramme IJLK.
N L L

K P J
D C

I’ B D
K
A I B
I
b. Soit Q¢ le milieu de [AD]. La section est l’hexagone
régulier IPJMNQ¢. C
H M G 21 Soit  le plan passant par R et parallèle au plan
E
ACD.
J
F R est un point commun aux plans ABC et . Comme
N L ABC et ACD sont sécants suivant la droite AC,
K P
ABC et  sont sécants suivant la droite parallèle à AC
D C passant par R. Cette droite coupe BC en S : S Œ[BC] et
Q’
S appartient à .
De même, R est un point commun aux plans ABD et .
A I B
Comme ADB et ACD sont sécants suivant la droite
AD, ADB et  sont sécants suivant la droite parallèle
19 à AD passant par R.
H M Cette droite coupe BD en T : T Œ[BD ] et T appartient
L G
à .
E S La section est le triangle RST.
F
A

R D C
I R

A K
J B

MS et DC se coupent en I ; MS // RJ ; IJ et BC se B D


T
coupent en K ; ML // JK.
La section est l’hexagone MSKJRL. S

C
20 I est le milieu de [BC]. Soit J le milieu de [AC] et K le
uur uur uuur ur u
milieu de [BD], alors IJ est parallèle à AB et IK est 22 a. AB  DC  HG  EF
parallèle à CD. IJK est le plan passant par I et paral- uur uuur uuur ur u
b. AE  DH  CG  BF
lèle aux droites AB et CD. uur uur uuur uur
c. BN  JG  AQ  LH
J est un point commun aux plans non confondus IJK r uur uuur uuur
d. IJ  LK  MN  QP
et ACD. ur
u uuur ur u ur u uur uur
e. OI  KO  JB  CJ  LA  DL
IK droite de IJK et CD droite de ACD sont parallèles
donc, d’après le théorème du toit, IJK coupe ACD uuur 1 uur ur
u ur
u
23 a. DK  DC b. JB  - JC
suivant la droite D passant par J et parallèle à CD
uur 2 uuur uur uur
etIJ. Comme J est le milieu de [AC], D coupe [AD] en c. AB  2DK d. GF  -2AL
L milieu de [AD] et D = JL. uur uur uur uuur uur uur
L et K sont des points communs aux deux plans non 24 a. AF  AB  AE b. AG  AC  AE
uuur uuur uuur uuur ur
u uuur
confondus ADB et IJK donc LK est la droite c. AH  AD  CG d. AQ  BJ  CG
d’intersection de ces deux plans. Comme L est le milieu
de [AD] et K le milieu de [BD], LK est parallèle à AB et 25 a. et b. Voir en fin de manuel.
uuur uur uuur uuur
donc à IJ. c. KQ d. BP e. OH f. QB

8
r uur uuur uur
1 uur 35 1. a. AC  - DA  DC
26 1. I milieu de [AB] et J milieu de [BC] donc IJ  AC. uuur uuur uur uuur
2 b. AG  - DA  DC  DH
uur 1 uur r uur
De même LK  AC donc IJ  LK . uuur uuur 1 uuur
2 c. AN  - DA  DH
2
2. On en déduit que IJKL est un parallélogramme. ur 1 uur uuur
2. a. IF  DC  DH
uur 1 uur uur uur uur uur uur 2
27 CE  AB - AC ; DC  DB  BA  AC uuur 1 uuur uuur
uur uur 2 uur b. DQ  DA  DH
DC D 2
uur  AB
uur- 2AC donc uuur 1 uuur
DC  2CE donc C, D c. DN  DH
2
et E sont alignés.
C
36 uuu1.
r uuA,
r uB,
uur C, D ne sont pas coplanaires donc
D ; DA, DC, DH est un repère de l’espace.
A E B Ê1 ˆ Ê 1ˆ uur uuur
2. Q Á ; 0 ; 1˜ ; NÁ0 ; 0 ; ˜ ; AC -1; 1; 0 ; AG -1; 1; 1 ;
28 a. oui b. non c. oui d. non Ë2 ¯ Ë 2¯
ur Ê 1 ˆ uur
uur uur uur uur uur uur uur IF Á0 ; ; 1˜ ; HB1; 1; - 1
29 AB  DC  AC  CB  DC  AC  DB Ë 2 ¯
1 1 1 1 1 1
30 1. a. et b. Voir en fin de manuel. 37 a. I1 ; ; 0 b. Ω ; 1 ;  c. O ; ; 
r r r r r 2 2 2 2 2 2
c. 2u - v d. w - v  2u
38
2. a. et b. Voir en fin de manuel.
uur r uuur r uuur r uur r r
c. BD  v et AD  w d. AD  w et DC  2u - v r
k
C
31 1. a. A, B, C et E sont coplanaires. O B
uur uur uur 1 uur 1 uur 1 uur r
b. BE  BA  AE  - AB  AC  BC donc B, E et C r j
4 4 4 i
sont alignés.
A
2. A, B, C et F sont coplanaires.
b. Les points B, F et C semblent alignés.
ur
u uur uur Ê a - 1 ˆ uur 1 uur
c. BF  BA  AF  Á - 1˜ AB  AC
Ë a ¯ a 39 Voir corrigé en fin de manuel.
1 uur 1 uur 1 uur
 - AB  AC  BC donc B, F et C sont alignés. uur
a a a 40 2. AB - 1; 7 ; - 4 
r r r r
32 Voir corrigé en fin de manuel. 41 u  v  - 2 ; 6 ; 4  ; 2u - 3v 16 ; 7 ; - 27
uur uur uur ur
u
33 1. a. CS  TE donc CT  SE . Or les
uurpoints
ur S,uuE,r I et H 42 A2 ; 7 ; 4 ; B2 ; –1 ; 3 ; C –1 ; 0 ; – 3
sont coplanaires dans HIS donc CT , SI et SH sont
r r
coplanaires. 43 1. - 2u  3v3 ; 6 ; 9
ur uur r r r r r r
b. SI et SH dirigent
uur le
ur planuuSIH.
r Comme C n¢appartient 2. - 2u  3v  3w donc u, v et w sont coplanaires.
pas à HIS et CT , SI et SH sont coplanaires, CT est uuur uur
strictement parallèle au plan HIS. 44 1. AD -2 ; 2 ; 2 et BC -1;1;1 sont colinéaires donc
2. BC//IS donc BC //HIS. Le plan BCT contient AD//BC.
uur uuur
deux droites sécantes, BC et CT parallèles à HIS 2. AB2 ;1;-1 et CD -3 ; 0 ; 2 ne sont pas colinéaires
donc HIS et BCT sont parallèles.
donc AB et CD ne sont pas parallèles. Comme elles
sont coplanaires d’après 1. elles sont sécantes.
34 a. Soit I le milieu de [BC].
uur uur 2 ur u 1 uuur 2 Ê uuur 1 uur uur ˆ uur uur
JG  JA  AI  DA  ÁAD  DB  DC˜ donc 45 AB - 6 ; 1; - 1 et AC - 12 ; 2 ; - 2 sont colinéaires
3 2 3Ë 2 ¯
uur 1 uuur 1 uur 1 uur donc A, B et C sont alignés.
JG  - DA  DB  DC.
6 3 3
ur
u uur uur 1 uuur uur uur 46 Voir corrigé en fin de manuel.
JE  JD  DE  - DA  DB  DC .
u2
ur uur uur uur
b. On en déduit JE  3JG et donc les points J, E et G sont 47 1. AB 4 ; - 2 ; 4  et AC 0 ; - 2 ; 1 ne sont pas coli-
alignés. néaires donc A, B et C définissent un plan.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 9


uur uur uur
2. - AB - 2AC - 4 ; 6 ; - 6 et DE - 2 ; 3 ; - 3 donc 2. A2 ; –1 ; 1 et B5 ; 0 ; –1.
uur 1 uur uur 2  3t  - 1 t  - 1
DE   - AB - 2AC. Ô Ô
2 3. Ì- 1  t  - 2 € Ìt  - 1 donc P œd.
Donc DE est parallèle à ABC. ÔÓ1 - 2t  - 5 ÔÓt  3
uur uur uur x  t
48 1. AB -1; 0 ; 5 ; AC - 2 ; - 2 ; - 2 ; DE - 4 ; - 2 ; 8 Ô
53 1. d : Ì y  1  t , t Œ °
- x - 2 y  - 4 x  2 Ôz  2  t
uur uur uur Ô Ô Ó
2. a. DE  x AB  y AC € Ì- 2 y  - 2 € Ìy  1 x  1 - t
uur uur uur Ô5 x - 2 y  8 Ô10 - 2  8 Ô
d’où DE  2AB  AC .
uur uur Ó Ó d¢ : Ì y  2  2t , t Œ °.
b. De plus AB et AC ne sont pas colinéaires donc A, B et Ôz  3  t
Ó
C définissent un plan.
6  t t  6
On en déduit que DE est parallèle à ABC. Ô Ô
2. Ì- 8  1  t € Ìt  - 9 donc M œd.
ÔÓ- 2  2  t ÔÓt  - 4
49 Méthode 1
uur uuur 2 ur u 6  1 - t t  - 5
1. DE  DA  AJ Ô Ô
3 Ì- 8  2  2t € Ìt  - 5 donc M Œd¢.
uuur 2 Ê 1 uuur uur ˆ 2 uuur 1 uur ÔÓ- 2  3  t ÔÓt  - 5
 DA  Á  AD  AB˜  - AD  AB
Ë ¯ r r
3 2 3 3 3. d et d¢ ne sont pas parallèles car u et v ne sont pas
ur
u 1 uuur uur 1 uuur uuur uur uuur 1 uur
et DI  DA  DB  DA  DA  AB  - AD  AB colinéaires.
2 2 2
uur 2 ur u On remarque que B Œd ou on résout le système :
donc DE  DI donc D, E et I sont alignés. t  1 - t ¢
3 Ô t  1
uuur 3 uur 1 uur uur uur 1 uur Ì1  t  2  2t ¢ € Ì donc les droites d et d¢ sont
De même, DK  DC  CB et DF  DC  CB donc ÔÓ2  t  3  t ¢ Ót ¢  0
uur uuur 4 4 3
3DF  4DK donc D, F et K sont alignés. sécantes en B1 ; 2 ; 3.
2. a. IE et FK sont donc sécantes en D.
x  1  t
b. Donc les points I, E, F et K sont coplanaires. Ô
54 1. a. d1 : Ì y  2 - t , t Œ °.
Méthode 2 Ôz  - 1  2t
Ó
1. ua. ur uA,
ur uB,ur C, D ne sont pas coplanaires donc
B ; BC, BD , BA est un repère de l’espace. x  2  t
Ô
d2 : Ì y  - 2t , t Œ °.
b. A0 ; 0 ; 1 ; B0 ; 0 ; 0 ; C1 ; 0 ; 0 ; D0 ; 1 ; 0 ;
Ôz  4  5t
1 1 1 1 Ó
I0 ; 0 ;  ; J0 ; ; 0 ; K ; ; 0 ;
2 2 2 4 b. A1 ; 2 ; –1 pour t  0 et B2 ; 1 ; 1 pour t  1.
ur
uÊ 1 ˆ 1 1 2 r
AJ Á0 ; ; - 1˜ donc E0 ; ;  ; F ; 0 ; 0. 2. d1 et d2 ne sont pas parallèles car u 1; - 1; 2 vecteur
Ë 2 ¯ 3 3 3 r
ur
u Ê1 1 directeur de d1 et v1; - 2 ; 5 vecteur directeur de d2 ne
1ˆ ur Ê 2 1ˆ ur Ê 1 1ˆ
c. IK Á ; ; - ˜ ; IF Á ; 0 ; - ˜ et IE Á0 ; ; - ˜ . sont pas colinéaires. 0 signifie « non ».
Ë2 4 2¯ Ë 3 2¯ Ë 3 6¯
3. Ligne 4 : d1 et d2 sont coplanaires.
2 1 3
Ô a Ôa  Ligne 5 : d1 et d2 sont sécantes en M1 ; 2 ; –1.
Ô 3 2 Ô 4
ur
u ur ur Ô 1 1 Ô 3 x  1  2t
Ô
IK  aIF  bIE € Ì b  € Ìb  Ligne 6 : d3 : Ì y  7  t , t Œ °.
Ô3 4 Ô 4
Ôz  3  t
Ô 1 1 1 Ô 3 1 1 Ó
Ô- 2 a - 6 b  - 2 Ô- 8 - 8  - 2 C1 ; 7 ; 3 et D3 ; 8 ; 4 sont des points de d3.
Ó Ó
3 Ligne 7 : d1 et d3 ne sont pas parallèles.
€ a  b  . Donc I, E, F et K sont coplanaires.
4
Ligne 8 : d1 et d3 ne sont pas coplanaires.
x  1  t x  3  2t
Ô
50 Ì y  -2  5t , t Œ °. Ô
Ligne 9 : d4 : Ì y  1 - 2t , t Œ °.
Ô z  3 - 4t Ô z  1  4t
Ó Ó
x  -2  t E3 ; 1 ; – 1 et F5 ; – 1 ; 3 sont des points de d4.
Ô
51 Ì y  5 - t , t Œ °. Ligne 10 : d1 et d4 sont parallèles.
Ô z  4 - 2t
Ó Ligne 11 : A, B et E ne sont pas alignés et donc d1 et d4
r
52 1. u3 ; 1; - 2 sont strictement parallèles.

10
55 ! Position relative de d1 et d2 : voir en fin de manuel. 1  l  m l  0
Ô Ô
• Position relative de d1 et d3 : Ìl  2  2m € Ìm  - 1 donc les droites ne sont pas
r r r r ÔÓm  1
u3  - 2u1, donc u1 et u3 sont colinéaires et les droites d1 Ô- l  0
Ó
et d3 sont parallèles. coplanaires.
- 1  - 6t 1
Ô Ôt 
B–1 ; 1 ; 0 Œ d1. Ì1  6t € Ì 6. 58 1. Vrai 2. Faux 3. Faux
ÔÓ0  - 4t Ôt  0
Ó
Le système n’a pas de solution donc B œ d3. 59 On déduit uniquement que les deux droites ne
Les droites d1 et d3 sont donc strictement parallèles. sont pas parallèles : elles peuvent être sécantes ou non
coplanaires.
• Position relative de d2 et d3 :
r r x  2  2t x  5 - 3t
u2 et u3 ne sont pas colinéaires donc les droites d2 et d3 Ô Ô
AB : Ì y  1  t , t Œ ° et CD : Ì y  1 , t Œ °.
ne sont pas parallèles.
Ôz  5 - t Ôz  - 6  2t
7 Ó Ó
- 6t  - 4 - 3t ¢ Ôt  6 2  2t  5 - 3t ¢ t  0
Ô Ô Ô
Ì6t  9 - 2t ¢ € Ìt ¢  1 (impossible) Ì1  t  1 € ÔÔt ¢  1 : ce système est impossible
ÔÓ- 4t  - 5  t ¢ Ô ÔÓ5 - t  - 6  2t ¢ Ì
Ô- 4  -
28 Ôt ¢  11
Ó 6 ÓÔ 2
donc les droites d2 et d3 ne sont pas sécantes. donc les droites AB et CD ne sont pas coplanaires et
Les droites d2 et d3 sont donc non coplanaires. donc non sécantes.

56
APPROFONDISSEMENT

80

K
R
D
N
C

A J
I

Dans SBC, KJ coupe BC en M et M ŒIJK.


Dans ABC, MI coupe AD en N et N ŒIJK.
Dans SAB, IJ coupe SA en P et P ŒIJK.
Dans SAD, PN coupe SD en R et R ŒIJK
De plus, S,
I, J et K ne sont pas coplanaires donc SD n¢est pas
r r
57 u11 ; 1 ; -1 et u2 1 ; 2 ; 0 vecteurs directeurs res- incluse dans IJK.
pectifs de r et s ne sont pas colinéaires donc r et s ne On en déduit que R est le point d’intersection de IJK et
sont pas parallèles. SD.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 11


81 uur uur uur uur uur 1 ur u uur 1 uur ur
B. 1. a. RQ  RG  GF  FQ  GF  FE  CB  BA  CI.
2 2
b. Par construction, PS et QR sont parallèles donc
PS et CI sont parallèles.
S
c. Dans le triangle IBC, PS//CI et P est le milieu de [IB]
L donc S est le milieu de [BC].
K
D
uur uur 1 uur uuur 1 uuur ur u
I 2. a. De même, PQ  AE  BA  CG  GH  CJ.
2 2
H b. PQ et RT sont parallèles car ce sont les intersec-
G C
tions du plan PQR avec les deux plans parallèles ABF
A et DCG donc RT//CJ.
Dans le triangle CJG, CJ//RT et R est le milieu de [JG]
B
J donc T est le milieu de [CG].
1 1
C. 1. a. PS  IC   4 2  82   2 5 .
Les plans  et SBC sont sécants et contiennent deux 2 2
De même, RT  2 5.
droites parallèles BC et d donc, d’après le théorème du
1
toit, leur intersection est une droite parallèle à BC et d. ST  BG  4 2 .
2
Comme I est un point commun à ces deux plans,
b. QP  QR  4 2  82  4 5
l’intersection de SBC et  est la droite passant par I et uur uur uur uuur uur
parallèle à BC : elle coupe SB en G. 2. PR  PB  BG  GR  BG. Donc PR  8 2 .
Dans le plan ABC, DC et d sont sécantes en H et AB Construction
et d sont sécantes en J. PQ  QR donc PQR est isocèle en Q.
Dans le plan SAB, JG et SA se coupent en K et dans PS  RT et PQ//ST donc PSTR est un trapèze isocèle
le plan SDC, HI et SD se coupent en L. de bases PR et ST.
La section de la pyramide par le plan  est le quadri- 1
De plus ST  PR donc PQ¢R est isocèle de sommet Q¢
latère IGKL. C¢est un trapèze car  et SAD contiennent 2
deux droites parallèles  d et AD donc leur intersection et PQ ¢  2PS  PQ .
KL est parallèle à d donc à IG. On construit donc un carré de côté 8 dont la diagonale
nous donne la longueur 8 2 puis on place les points
82 A. 1. Les plans ABC et EFG sont parallèles donc correspondants à Q et P pour obtenir la longueur 4 5.
le plan PQR coupe le plan ABC suivant la parallèle à On construit le segment PR de longueur 8 2 puis les
QR passant par P. Cette droite coupe BC en S. deux triangles isocèles PQR et PQ¢R
Dans le plan ABF, QP et FB son sécantes en M. avec PQ  PQ ¢  4 5 .
MS coupe CG en T. La section du cube par le plan Enfin on place S milieu de [PQ¢] et T milieu de [RQ¢].
PQR est le pentagone PQRTS.
2. Il semble que S et T sont les milieux respectifs de [BC]
et [CG].
Q
H J R G
E F
E 4 5
Q F 4 5
T 8 2
P 8 2 R

D
C
2 5
S T A B
S
A I P B

Q’
M

12
ur ur ur u
83 1. D IBD. Comme IE  - IB - ID, on en déduit que le point E
appartient au plan IBD et donc les points I, B, D et E
sont coplanaires.
G b. Comme E ŒIBD, cela revient à faire la section du
parallélépipède par le plan EBD. On obtient le triangle
I B BDE.
A C r r r r
H 86 1. a. u  xi  yj  zk .
r r r r r r r
uur uur ur u ur ur ur u ur ur u b. ku  k  xi  yj  zk   kx i  ky  j  kz k donc
r
2. a. AC  BD  AI  IC  BI  ID  IC  ID car I est le ku kx ; ky ; kz .
milieu de [AB]. r
Si v x¢ ; y¢ ; z¢#
ur
u ur u 3 uur 1 uur r r r r r r r r
b. IG  IA  AC  BD u  v  xi  yj  zk  x ¢i  y ¢j  z ¢k
2 2 r r r
ur
u uur 1 uur uur ur 1 ur ur u 3 ur 1 uru   x  x ¢ i   y  y ¢  j   z  z ¢ k
 IA  AC   AC  BD   IC  IC  ID   IC  ID . r r
2 2 2 2 donc u  v  x  x ¢ ; y  y ¢ ; z  z ¢ .
uur uuur uuur uuur
On en déduit que G Œ ICD et donc I, G, D, C sont 2. AB  OB - OA et OA x A ; y A ; z A  donc
coplanaires. uuur uuur
- OA - x A ; - y A ; - z A  et comme OB xB ; yB ; zB
3. Les droites IC et DG sont donc sécantes dans le uur
on a AB xB - x A ; yB - y A ; zB - z A .
plan DCI en un point H qui est le point d’intersection uuur uuur ur u ur u ur u ur ur
u
3. a. OA  OB  OI  IA  OI  IB  2OI donc
de DG et ABC. ur
u 1 uuur uuur
OI   OA  OB.
uur uur uur uuur
18 uur uur uuu2r uuur
84 1. PQ  PA  AB  BQ  AB - 3AC b. OA  OB x A  xB ; y A  yB ; z A  zB donc
5
uur uur uur uur 2 uur 2 uur 5 uuur ur
uÊx  x y  y z  z ˆ
PR  PA  AC  CR  - AB - AC  AD OIÁ A B
; A B
; A B
˜.
5 3 3 Ë 2 2 2 ¯
ur
u uur uuur uur 2 uur 5 uuur
PS  PA  AD  DS  - AB  AD .
5 9
87 A3 ; 5 ; 0 B3 ; 5 ; 7 C -1 ; 0 ; 2 D -1 ; - 4 ; 2
uur uur ur
u
2. On cherche deux réels a et b tels que PR  aPQ  bPS
88 1. Quand on demande de construire le point d’in-
c’est-à-dire
uur Ê18 tersection de la droite MN et du plan HEC, le logiciel
2 ˆ uur uur 5 uuur
PR  Á a - b˜ AB - 3a AC  b AD ce qui revient à Geoplan-Geospace répond que la droite et le plan ne
Ë5 5 ¯ 9
sont pas sécants. On peut donc conjecturer que la
18 2 2
Ô a- b - droite est parallèle au plan ou contenue dans le plan.
Ô 5 5 5
2. M1 - t ; 0 ; 1 ; N1 ; 1 ; 1 - t  ; E 0 ; 0 ; 1 ; H 0 ; 1 ; 1 ;
Ô 2
résoudre : Ì- 3a  - C1 ; 1 ; 0 .
Ô 3 uuur uur uur
Ô5 5 MNt ; 1 ; - t  ; EH 0 ; 1 ; 0 et HC1 ; 0 ; - 1.
uuur uur uur uuur uur uur
Ô9 b  3 MN  t HC  EH donc les vecteurs MN, EH et HC sont
Ó
2 uur 2 uur uru coplanaires.
ce qui donne a  et b  3 donc PR  PQ  3PS et P,
9 9 3. On en déduit MN//HEC. De plus, le point
Q, R, S sont coplanaires. d’intersection de la droite EF et du plan HEC est E
donc MN est incluse dans HEC si et seulement si
85 1. ABCDEFGH est un uparallélépipède
ur uuur donc ABCD M  E , c’est-à-dire t  1 et dans ce cas N  C .
est un parallélogramme et AE  CG .
uur uuur uur r
D’aprèsuur lauuurègle
r uurdu uparallélogramme,
ur uuur uuur AB  AD  AC , 89 1. u1 -1; 1; - 2 vecteur directeur de d1 et
d’où AB  AD  AE  AC  CG  AG. r
u2 2 ; - 2 ; - 4  vecteur directeur de d2 ne sont pas coli-
2. a.
ur ur u ur ur u uur ur u uuur uru uur néaires donc d1 et d2 ne sont pas parallèles.
IB  ID  IE  IA  AB  IA  AD  IA  AE  a2  b2 .
ur
u 1 uuur uuur ur
u Elles sont sécantes si et seulement si il existe des réels t
b. AI  AG donc AG  3AI et 1 - t  1  2t ¢
ur ur u 3ur ur
u ur
u r Ô
et t¢ tels que Ì2  t  2 - 2t ¢ .
IB  ID  IE  3IA  3AI  0.
ur ur uru ÔÓ3 - 2t  -1 - 4t ¢
Par suite IE  - IB - ID.
t  1
3. a. Par construction, I appartient à la droite AG et t  - 2t ¢ Ô
Ce système équivaut à Ì soit Ì 1.
donc I, B et D ne sont pas alignés et définissent un plan Ó8 t ¢  - 4 ÔÓt ¢  - 2

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 13


Donc d1 et d2 sont sécantes en K0 ; 3 ; 1. K appartient à x  t
0  - 2  4t Ô
Ô 1 3. d3 : Ì y  1 - t , t Œ °.
d3 car le système Ì3  1  4t a pour solution t = . Ô z  2  2t
ÔÓ1  1 2 Ó
r x  1
u3  4 ; 4 ; 0 vecteur directeur de d3 n¢est pas colinéaire
r r 92 1. a. d1 : ÔÌ y  -1  t , t Œ °
ni à u1, ni à u2 donc d1 et d3 ne sont pas parallèles ainsi Ôz  - 2 - t
Ó
que d2 et d3.
x  3  2t x  t
d1, d2 et d3 sont donc concourantes en K0 ; 3 ; 1. Ô
b. d2 : Ì y  0 , t Œ ° c. d3 : ÔÌ y  -1  t , t Œ °
2. On recherche s¢il existe des réels a et b tels que Ôz  t
r r r Ó Ôz  -1
Ó
u3  au1  bu2.
r r r r r r
–a  2b  4 2. u et v d’une part, u et w d’autre part et v et w enfin
Ô ne sont pas colinéaires donc les droites ne sont pas
Le système Ìa - 2b  4 n¢a pas de solution car a – 2b
Ô- 2a - 4b  0 parallèles deux à deux. 1  3  2t ¢
Ó Ô
M x ; y ; z  Œ d1 « d2 revient à résoudre Ì- 1  t  0 ce
ne peut être à la fois égal à 4 et à – 4. ÔÓ- 2 - t  t ¢
Donc d1, d2 et d3 ne sont pas coplanaires.
qui est impossible donc d1 et d2 ne sont pas coplanaires
90 donc les trois droites ne sont pas concourantes. On
peut aussi montrer que d1 et d3 ne sont pas coplanaires
et que d2 et d3 ne sont pas coplanaires.
r r
93 1. u x1 ; y1 ; z1 et v x 2 ; y 2 ; z2 sont colinéaires
€ x1 ; y1 ; z1 et  x 2 ; y 2 ; z2  sont proportionnels
x1 ; y1 et x 2 ; y 2
Ô
€ Ìy1 ; z1 et y 2 ; z2 sont proportionnels
Ôx ; z  et  x ; z 
Ó 1 1 2 2

€ x1y 2 - x 2 y1  0 et y1z2 - y 2 z1  0 et x1z2 - x 2 z1  0.


2.

ENTRÉES
Saisir x1; y1; z1 ; x 2 ; y 2 ; z2
TRAITEMENT
A ¨ x1y 2 - x 2 y1 ; B ¨ y1z2 - y 2 z1 ; C ¨ x1z2 - x 2 z1
Si A=0 et B=0 et C=0
Alors afficher « les vecteurs sont colinéaires »
Sinon afficher « les vecteurs ne sont pas colinéaires ».
FinSi

3.
r r
91 1. u11 ; - 1 ; 2 et u2 3 ; 2 ; - 1 ne sont pas coli- ENTRÉES
néaires donc d1 et d 2 ne sont pas parallèles. Saisir x A ; y A ; z A  ; xB ; yB ; zB ; x C ; y C ; z C ;
M x ; y ; z  Œ d1 « d2 € il existe t et t¢ tels que  x D ; y D ; zD 
1  t  3t ¢ TRAITEMENT
Ô
Ì2 - t  1  2t ¢ ; les deux premières équations donnent x1 ¨ xB - x A ; y1 ¨ yB - y A ; z1 ¨ zB - z A
ÔÓ3  2t  2 - t ¢
x 2 ¨ x D - x C ; y 2 ¨ y D - y C ; z 2 ¨ zD - z C
1 2
t  et t ¢  qui ne vérifient pas la troisième équation A ¨ x1y 2 - x 2 y1 ; B ¨ y1z2 - y 2 z1 ; C ¨ x1z2 - x 2 z1
5 5
donc d1 et d2 ne sont pas coplanaires. Si A=0 et B=0 et C=0
r Alors afficher « les droites sont parallèles »
2. d3 //d1 donc u1 est un vecteur directeur de d3.
Tout point de d2 peut être choisi comme point de d3, Sinon afficher « les droites ne sont pas parallèles ».
par exemple A0 ; 1 ; 2. FinSi

14
x  1  t t  3
Ô - 3  t  0 Ô
94 1. a. d ¢ : Ì y  - 2 - 2t , t Œ °. Ô 1
2. L 0 ; 0 ; zL  Œ € Ì2 - t  2t ¢  0 € Ôt ¢ 
Ôz  - t Ì 2
Ó Ô1  2t  t ¢  z L
Ó Ô 15
b. B Œd avec t  - 3 et C Œ d ¢ avec t  -1. 15 ÔzL 
Donc L0 ; 0 ;  Ó 2
x  1 - 5t 2
Ô
2. a. AB : Ì y  - 2  13t , t Œ °. 3. M 0 ; - 15 ; 0
Ô z  6t
Ó 4. N - 3 ; 0 ; 0
uuur uur L
b. M Œ[ AB] € il existe t Œ [0,1] tel que AM  t AB ce qui 5.
x  1 - 5t
Ô
donne [ AB] : Ì y  - 2  13t , t Œ [ 0 ; 1].
Ô z  6t M
Ó
x  1 - 5t r N
z
Ô
Pour [AB : Ì y  - 2  13t , t Œ [ 0 ;  [. O r yr
x
Ô z  6t
Ó
uuur uur
M Œ[BA € il existe t tel que BM  t BA, avec t Œ [ 0 ;  [ r r r
x  - 4  5t 98 u3 ; 2 ; 3 et v1; 0 ; 4  dirigent  et w 1; 2 ; - 5 est
Ô un vecteur directeur de d.
ce qui donne [BA :Ì y  11 - 13t , t Œ [ 0 ;  [.
Ôz  6 - 6t On cherche s¢il existe deux réels a et b tels que
Ó r r r
uur uur w  au  bv ce qui revient à résoudre le système :
95 1. AB 0 ; 1; 1 et AC2 ; 0 ; 6 ne sont pas colinéaires
3a  b  1 a  1
donc A, B, C ne sont pas alignés et définissent un plan . Ô Ô
Ì2a  2 ce qui donne Ìb  - 2 ; on en déduit
2. M x ; y ; z  Πuuursi et useulement
ur uur si il existe des réels t ÔÓ3a  4b  - 5 ÔÓ3 - 8  - 5
et t ¢ tels que AM  t AB  t ¢ AC c’est-à-dire tels que r r r
que les vecteurs u, v , w sont coplanaires. De plus, le
x - 1  2t ¢ x  1  2t ¢
Ô Ô point A5 ; 0 ; 1 de d n¢appartient pas à  car le système
Ìy - 1  t soit Ì y  1  t
Ô z  2  t  6t ¢ Ô z  - 2  t  6t ¢ 2  3t  t ¢  5
Ó Ó Ô
Ì1  2t  0 n’a pas de solution.
E3 ; 1 ; 4  Œ si et seulement si il existe des réels t et t¢ ÔÓ3t  4t ¢  1
3  1  2t ¢
Ô On en déduit que d est strictement parallèle à .
tels que Ì1  1  t . On obtient t¢ = 1, t = 0 et la
ÔÓ4  - 2  t  6t ¢ On peut aussi montrer que d et  ont une intersection
2  3t  t ¢  5  k
dernière équation est vérifiée car 4 = – 2 + 6, donc E Œ. Ô
vide, c’est-à-dire que le système Ì1  2t  2k
F - 1 ; 2 ; - 5 Œ  si et seulement si il existe des réels t ÔÓ3t  4t ¢  1 - 5k
- 1  1  2t ¢ n’a pas de solution.
Ô
et t ¢ tels que que Ì2  1  t
ÔÓ- 5  - 2  t  6t ¢ uuuur uuur uur uuuur
1 uur uur 1 uur
99 1. MM¢  MF  FA  AM¢  HF  FA  AC
On obtient t ¢  - 1, t  1mais la dernière équation n¢est 4 4
1 uur uur uur 1 uuur uur uur uur uur
pas vérifiée car - 2  1 - 6  - 7 et non – 5, donc F œ.  DB  AC  FA  DA  AB  AB  BC  FA
4 4
uur uur
96 1. AB2 ; 1; - 2 et AC3 ; - 1; 1 ne sont pas coli- 1 uur uur uur uur
 AB  FA. Comme AB et FA donc deux vecteurs
néaires donc A, B, C ne sont pas alignés et forment un plan. 2
x  3  2t  3t ¢ dirigeant ABE, MM¢//ABE.
Ô uuur 3 uur uur
ABC : Ì y  3  t - t ¢ , t et t ¢ réels . De même, NN¢  AB  FA donc NN¢//ABE.
Ôz  - 2t  t ¢ 2
Ó ur 1 uur ur u 1 uur ur u
Et II¢  HF  FB  BI¢ = FB donc II¢//ABE.
x  2t  3t ¢ 2 2
Ô
2.  : Ì y  t - t ¢ , t et t ¢ réels. uur ur u uuur uuur 1 uur 1 uur 1 Ê 1 uur uurˆ
2. PQ  PF  FM  MQ  AF  FH  Á AB  FA˜
Ô z  - 2t  t ¢
Ó 2 4 2 Ë2 ¯
1 uur 1 uur
x  - 3  t  FH  AB
Ô 4 4
97 1.  : Ì y  2 - t  2t ¢ , t et t ¢ réels . uur ur u ur ur 1 uur 1 uur 1 uur uur 1 uur 1 uur
Ôz  1  2t  t ¢ PR  PF  FI  IR  AF  FH  FA  AB  FH  AB.
Ó 2 2 2 2 2

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 15


uru 3 uur 3 uur uur uur uur uur 1 uur Ê 1 ˆ
De même, PS  FH  AB et PT  FH  AB donc BK  BC donc K Á0 ; ; 0˜ .
4 4 4 Ë 4 ¯
uur 4 ur u uur uur
PT  PS  2PR  4PQ donc P, Q, R, S, T sont alignés. rÊ 3 1ˆ
3 2. a. IJ Á- ; 0 ; - ˜ est un vecteur directeur de la droite
uuur uur uuur uuur uur 1 uur Ë 4 2¯
Ê 1 uur uurˆ
3. a. UV  UF  FM  MV  k AF  FH  k Á AB  FA˜ x  1  3t
4 Ë2 ¯ r
1 uur k uur uur uur uur uur uur uur ur
u IJ donc - 4IJ3 ; 0 ; 2 aussi. ÔÔ y  0 , t Œ ° est une
 FH  AB et UY  UF  FH  HY  k AF  FH  k EB Ì
4uur u2ur 1
Ô z   2t
ur
u uur uur uur uur
 k AF  FH  k EF  FA  AB  FH  2k AB . ÔÓ 2
uur uuur
Donc UY  4UV donc U, V, Y sont alignés. représentation paramétrique de la droite IJ.
uuur uuur uur uuur uur Ê 3 1ˆ
b. De même, on montre que UW  2UV et UX  3UV KL Á0 ; ; ˜ est un vecteur directeur de la droite KL
Ë 4 2¯
donc U, V, W, X, Y sont alignés.
uur x  0
Remarque : on peut aussi résoudre cet exercice
donc 4KL 0 ; 3 ; 2 aussi. ÔÔ y  1  3t ¢ , t ¢ Œ ° est une
analytiquement
uur uuur uur en se plaçant dans le repère Ì
 A ; AB, AD , AE par exemple. Ô z  1  2t ¢
ÔÓ 2
PROBLÈMES représentation paramétrique de la droite KL.
ur
u Les droites IJ et KL sont sécantes en un point
1 uur
100 A. 1. a. I est le milieu de [AE] donc AI  AE . Rx ; y ; z si et seulement si il existe des réels t et t¢ tels
2
uur 1 uuur uur uuur x  1  3t x  0
L est le milieu de [CG] donc CL  CG. Or AE  CG car queÔÔ y  0 et ÔÔ y  1  3t ¢ .
u2 uur
ur Ì Ì
ABCDEFGH est un cube donc AI  CL et AILC est un Ô z  1  2t Ô z  1  2t ¢
parallélogramme. ÔÓ 2 ÔÓ 2
ur
u ur u uur 1 uur 1 uur 1 uur
b. JK  JB  BK  AB  BC  AC . Or AILC est un 1
4 4 4
uur ur ur
u 1 ur 1  3t  0 Ôt  - 3
parallélogramme donc AC  IL et donc JK  IL. ÔÔ0  1  3t ¢ Ô
4 On résout le système Ì soit Ì 1.
ur
u ur 1 1 Ôt ¢  - 3
c. Les vecteurs JK et IL sont donc colinéaires et par Ô  2t   2t ¢
ÔÓ 2 2 Ô
suite les droites JK et IL sont parallèles. Elles sont Ót  t ¢
donc coplanaires et les points I, J, K et l également. On Les droites IJ et KL sont donc sécantes en un point
en déduit que les droites IJ et KL sont coplanaires. Ê 1ˆ
R Á0 ; 0 ; - ˜ .
Elles ne sont pas parallèles u ur puisque JKLI n¢est pas un
ur Ë 6¯
parallélogramme car JK IL . Elles sont sécantes en un uur Ê 1ˆ ur
u uur 1 ur
u
b. BR Á0 ; 0 ; - ˜ et BF 0 ; 0 ; 1 . BR  - BF donc les
point R. Ë ¯
uur 6ur
u 6
2. a. B et F sont des points communs aux plans distincts vecteurs BR et BF sont colinéaires et les points B, R et F
AEB et BCG, ces deux plans sont donc sécants sont alignés.
suivant la droite BF.
b. R ŒIJ et IJ à AEB donc R ŒAEB ; 101 A. 1. Voir sur le site.
R ŒKL et KL à BCG donc R ŒBCG. 2. IJ et EF sont sécantes dans le plan AEF en P qui
R est un point commun aux plans AEB et BCG donc R est donc le point d’intersection de IJ et du plan EFG.
appartient à BF droite d’intersection de ces deux 3. L’intersection de IJK et EFG est donc la droite PK.
plans. 4. La parallèle à SK passant par J coupe BC en Q et la
B. 1. a. F œABC donc les points B,uA, ur Cuuet Fune sont pas
r ur parallèle à IJ passant par K coupe CG en R.
coplanaires et donc les vecteurs BA , BC, BF non plus ;
uur uur ur u H K
G
d’où B ; BA , BC, BF est un repère de l’espace. S
uur uur ur u P J
b. Dans le repère B ; BA , BC, BF, B0 ; 0 ; 0, A1 ; 0 ; 0,
uur uur ur u E F
C0 ; 1 ; 0 , F0 ; 0 ; 1, E1 ; 0 ; 1 car BE  BA  BF, R
uur uur ur u N
O
G0 ; 1 ; 1 car BG  BC  BF.
I
Ê 1ˆ D
I est le milieu de [AE] donc I Á1; 0 ; ˜ ; L est le milieu de C
Ë 2¯
Ê 1ˆ ur u 1 uur Ê1 ˆ Q
[CG] donc L Á0 ; 1; ˜ ; BJ  BA donc J Á ; 0 ; 0˜ ; A B
Ë 2 ¯ 4 Ë4 ¯ J

16
La section du cube par le plan IJK est l’hexagone 2. a. S 3 ; 4 ; 0,1 ; il n’existe pas de réel a tel que
IJQRKS. 3  3  a
Ô
B. Dans le plan EAB, AJ//EP et I, point d’intersection Ì4  9  3a donc S œD1.
de AE et PJ, est le milieu de [AE] donc I est le milieu ÔÓ0,1  2 3  0, 5  2b
Ô
de [PJ] et PEJA est un parallélogramme ce qui permet Il n’existe pas de réel b tel que Ì4  4  b donc S œD2.
1 Ô0,1  4 - b
de dire que PE  AJ  AB . Ó
2
1 1 b. Soit 1 le plan contenant S et D1 et 2 le plan
Comme HK  HG  AB , on en déduit que PE  HK . contenant S et D2.
2 2
De plus HK//PE donc PEKH est un parallélogramme 1 et 2 ont un point commun S et ils ne sont pas
et donc le point d’intersection de ses diagonales S est le confondus s¢ils l’étaient, D1 et D2 seraient coplanaires,
milieu de [HE]. or elles ne le sont pas d’après 1., donc 1 et 2 sont
S milieu de [EH] et K milieu de [HG] donc SK//EG. sécants suivant une droite D passant par S.
Comme EG//AC et par construction JQ//SK, on en c. D1 et D sont des droites coplanaires puisque
déduit que JQ//AC. Comme J est le milieu de [AB], Q contenues dans le plan 1, elles sont donc soit
est le milieu de [BC]. parallèles, soit sécantes.
r
De même, IJ//EB, EB//HC et par construction Supposons qu’elles soient parallèles, alors u11; 3 ; 0
KR//IJ donc KR//HC. Comme K est le milieu de vecteur directeur de D1 est aussi un vecteur directeur
[HG], R est le milieu de [GC]. x  3  t
2 Ô
2. IJ  JQ  QR  RK  KS  SI  a car chacune de de D. Comme S3 ; 4 ; 0,1 Œ D, Ì y  4  3t , t Œ ° est
2 Ô z  0 ,1
Ó
ces longueurs est égale à la moitié d’une diagonale des
faces du cube. une représentation paramétrique de Δ. Les droites D2 et
D sont coplanaires car dans 2 donc elles sont soit
3. a. Dans le plan AEG, I est le milieu de [AE] et O est
1 sécantes soit parallèles.
le milieu de [EC] donc OI//AC et OI  AC.
2 Elles sont sécantes s¢il existe des réels b et t tels que
1 0, 5  2b  3  t t  5, 3
De même OR//EG et OR  EG . Ô Ô
2 Ì 4  b  4  3t . Ce système équivaut à Ìt  1, 3 ; il n¢a
Comme AC//EG et AC  EG, on en déduit que I, O et Ô4 - b  0 , 1 Ô
2
Ó Ób  3, 9
R sont alignés et IO  OR  a donc O est le milieu pas de solution donc D2 et D ne sont pas sécantes.
2
de [IR]. Comme elles sont coplanaires, on a D2 parallèle à D.
Or on a supposé que D est parallèle à D1, on obtient
b. De même, dans le plan EHC, on montre que O est le
alors D2 parallèle à D1 ce qui est en contradiction avec
2
milieu de [SQ] et SO  OQ  a et dans le plan ABG, D1 et D2 non coplanaires. Donc D1 et D sont sécantes.
2
2 On démontre de même que D2 et D sont sécantes.
O est le milieu de [JK] et JO  OK  a . d. Il est possible de trouver une droite R passant par S
2
2 qui coupe D1 et D2 : il suffit de prendre pour R la droite
c. OI  OR  OS  OQ  OJ  OK  a donc les
2 D précédente, intersection des plans 1 et 2.
points I, J, K, Q, R, S sont sur le cercle de centre O et de Pour aller plus loin : à l’aide du logiciel Xcasfr, on
2 Ê19 57 ˆ Ê 11 17 31ˆ
obtient A Á ; ; 2 et B Á- ; ; ˜ . Voir ci-dessous :
rayon a
2
. Ë16 16 ˜¯ Ë 6 6 6¯
r r
102 1. u11; 3 ; 0 vecteur directeur de D1 et u2 2 ; 1; - 1
vecteur directeur de D2 ne sont pas colinéaires donc D1
et D2 ne sont pas parallèles.
Elles sont sécantes s¢il existe des réels a et b tels que
3
3  a  0, 5  2b ÔÔa  2
Ô
Ì9  3a  4  b c’est-à-dire tels que Ì
ÔÓ2  4 - b Ôa  - 1.
ÔÓb  2
Ce système n¢a pas de solution donc D1 et D2 ne sont
pas sécantes. Comme elles ne sont pas parallèles, elles
sont non coplanaires.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 17


103 Les points I, J, A, B sont coplanaires car les droites uuuur uur uuuur uur n uur uur n uur uur
AQ n  AB  BQ n  AB  BC  AB  B BA  AC
OA et OB sont sécantes donc les droites IJ et AB 4 4
sont sécantes en un point M qui est le point d’intersec- Ê nˆ uur n uur Ê n n ˆ
 Á1 - ˜ AB  AC d’où Q n Á1 - ; ; 0˜ .
tion de IJ et . Ë 4¯ 4 Ë 4 4 ¯
uuuur p uur Ê p ˆ
AS p  AB d’où S p Á ; 0 ; 0˜ .
104 uuComme
r uur uuurA, B, C et D sont non coplanaires, 6 Ë6 ¯
 A ; AB, AC, AD  est un repère de l’espace. uuuur uuur uuuur uuur p uur uuur p uuur uur
AR p  AD  DR p  AD  DC  AD  DA  AC
Dans ce repère, A 0 ; 0 ; 0, B1 ; 0 ; 0, C 0 ; 0 ; 1 et 6 6
D 0 ; 0 ; 1. p uur Ê pˆ uuur Ê p pˆ
 AC  Á1 - ˜ AD d’où R p Á0 ; ; 1 - ˜ .
6 Ë 6¯ Ë 6 6¯
1. Coordonnées des points P1, Q1, R3 et S3 dans le repère
précédent : Ê nˆ
uuur 1 uuur Pn Q n  passe par Pn Á0 ; 0 ; ˜ et a pour vecteur directeur
Ê 1ˆ Ë 4¯
AP1  AD d’où P1 Á0 ; 0 ; ˜ .
4 Ë 4¯
uuuur uur uuur uur 1 uur uur 1 uur uur
AQ1  AB  BQ1  AB  BC  AB  BA  AC

  n
Ôx  1 - 4 t
Ô
4 4 uuuuur Ê n n nˆ Ô n
3 uur 1 uur Ê3 1 ˆ Pn Q n Á1 - ; ; - ˜ donc Ì y  t , t Œ°
 AB  AC d’où Q1 Á ; ; 0˜ . Ë 4 4 4 ¯ Ô 4
4 4 Ë4 4 ¯
uuuur 1 uur Ô n n
Ê1 ˆ Ôz  4 - 4 t
AS3  AB d’où S3 Á ; 0 ; 0˜ . Ó
2 Ë2 ¯
uuuur uuur uuuur uuur 1 uur uuur 1 uuur uur est une représentation paramétrique de  PnQn  .
AR 3  AD  DR 3  AD  DC  AD  DA  AC
2 2
1 uur 1 uuur Ê 1 1ˆ Êp ˆ
 S pR p  passe par S p Á ; 0 ; 0˜ et a pour vecteur directeur
 AC  AD d’où R 3 Á0 ; ; ˜ . Ë6 ¯
2 2 Ë 2 2¯
uuuur Ê 3 1 1ˆ p p
P1Q1 Á ; ; - ˜ est un vecteur directeur de P1Q1 donc Ôx  - t ¢
Ë 4 4 4¯ Ô 6 6
x  3t uuuuur Ê p p pˆ Ô p
r S pR p Á- ; ; 1 - ˜ donc Ì y  t ¢ , t ¢ Œ°
u13 ; 1; - 1 aussi et ÔÔ y  t , t Œ ° est une représen- Ë 6 6 6¯ Ô 6
Ì Ô Ê pˆ
1
Ôz  - t Ôz  ÁË1 - 6˜¯ t ¢
ÔÓ 4 Ó
uuuur Ê 1 1 1ˆ est une représentation paramétrique de  S pR p . Pn Q n 
tation paramétrique de P1Q1 . R 3S3 Á ; - ; - ˜ est un
Ë 2 2 2¯ et  S pR p  sont sécantes si et seulement si il existe des
r
vecteur directeur de R 3S3 donc v3 - 1; 1; 1 aussi et Ê 4ˆ p p
ÔÁ1 - ˜ t  - t ¢
1 Ô Ë n ¯ 6 6
ÔÔ x  2 - t ¢ ÔÔ n
, t ¢ Œ ° est une représentation paramétrique p
Ì réels t et t¢ tels que Ì t  t ¢ . Ce système
Ôy  t ¢ Ô4 6
ÔÓ z  t ¢ Ôn n Ê pˆ
de R 3S3. Ô - t  ÁË1 - ˜¯ t ¢
ÔÓ 4 4 6
P1Q1 et R3S3  sont sécantes si et seulement si il existe p
Ôt  p
1 Ô 6
Ô3t  - t ¢ Ôn p ÔÔ t  6
Ô 2 équivaut à Ì t  t ¢ soit Ì puisque l’égalité
des réels t et t¢ tels que Ìt  t ¢ . Ô4 6 Ôt ¢  n
Ô1 Ô n ÔÓ 4
Ô - t  t¢ Ôt ¢  4
Ó4 Ó
n p p n
1 t  t ¢ est vérifiée lorsque t  et t ¢  . Donc les
ÔÔ t  8 4 6 6 4
Ce système équivaut à Ì . droites Pn Q n  et R p S p  sont toujours sécantes en un
Ôt ¢  1 uuuur p uuuuur uuuur n uuuuuur
ÔÓ 8 point M tel que PnM  Pn Q n et S nM  S pM p . Comme
6 4
Ê 3 1 1ˆ p n
Donc P1Q1 et R 3S3  sont sécantes en K Á ; ; ˜ . 1  p  5 et 1  n  3 , on a Œ[ 0 ; 1] et Œ[ 0 ; 1],
Ë 8 8 8¯ 6 4
2. Coordonnées des points Pn, Qn, Rp et Sp dans le repère donc M est un point des segments [Pn Q n ] et [ S pR p ]. Les
uur uur uuur uuur n uuur Ê nˆ
 A ; AB, AC, AD  : APn  AD d’où Pn Á0 ; 0 ; ˜ . poutres [Pn Q n ] et [S pR p ] sont donc toujours sécantes.
4 Ë 4¯

18
105 1. LP coupe le plan EFG en P. Comme ABC et D’après la figure, il semble que K soit dans le carré ILPJ
EFG sont parallèles, LP coupe aussi le plan ABC en où I est le milieu de [AE], L est le centre de la face ABFE,
un point P¢. On sait que EA est parallèle à LP, donc les P est le centre du cube et J est le centre de la face ADHE.
uur uuur uur
droites EA et LP sont coplanaires et A ŒLEP. On se place dans le repère  A ; AB, AD , AE.
LEP coupe EFG suivant la droite EP. Comme ABC M 0 ; t ; 1 avec t Œ[ 0 ; 1] et Nt ¢ ; 0 ; 0 avec t ¢ Œ [ 0 ; 1]
et EFG sont parallèles, LEP coupe aussi le plan ABC Ê t ¢ t 1ˆ
suivant une droite D parallèle à EP. A et P¢ sont deux donc K Á ; ; ˜ .
Ë 2 2 2¯
points communs aux plans LEP et ABC donc Ê 1ˆ Ê 1 1ˆ Ê 1 1ˆ
D = AP¢. IÁ0 ; 0 ; ˜ ; J Á0 ; ; ˜ ; L Á ; 0 ; ˜ donc
Ë 2¯ Ë 2 2¯ Ë 2 2¯
P¢ est donc le point d’intersection de LP et de la r Ê 1 ˆ ur Ê 1 ˆ
parallèle à EP passant par A. IJ Á0 ; ; 0˜ ; IL Á ; 0; 0˜ .
Ë 2 ¯ Ë2 ¯
Les droites LE et P¢A sont coplanaires puisque dans ur
u Êt ¢ t ˆ ur
u ur r
Comme IK Á ; ; 0˜ , on a IK  t ¢IL  t IJ avec t Œ[ 0 ; 1] et
le plan LEP et non parallèles, elles sont donc sécantes Ë2 2 ¯
en un point J. J ŒAP¢, or AP¢ à ABC donc J ŒABC. t ¢ Œ [ 0 ; 1] ce qui prouve la conjecture.
LP//EA et EA//FB donc LP//FB. De même que
précédemment, les droites BP¢ et LF sont coplanaires 107 On place et on nomme les points nécessaires
et sécantes en un point I et I ŒABC. à la résolution du problème sur
I appartient à LF donc à LFE. J appartient à LE donc une figure ne respectant pas les cotes :
à LFE.
I et J sont donc deux points communs aux plans LFE et
ABC.
B
LFE coupe EFG suivant EF et comme EFG et ABC A 40
sont parallèles, LFE coupe ABC suivant la droite IJ 40
B
C
qui est parallèle à FE. 10
10 M
L U
V 50
P
T

40
F Q R
G
P

E H U est le point d’intersection de BT avec le plan ACQ.


M P est le point d’intersection de MR et CQ.
I B C La droite PU est donc la droite d’intersection des plans
P’
MBT et ACQ.
PU est parallèle à RT car les droites PU et RT sont
A D les droites d’intersection respectives du plan MBT
avec deux plans parallèles : ACQ et la face du cube
J K contenant T.
Les droites PU et AQ sont sécantes en V.
On démontre de même que les droites LH et P¢D Puis, on effectue les calculs permettant de répondre à la
sont coplanaires et sécantes en un point K qui question. M 30 C
appartient à ABC, que les droites LG et P¢C sont
coplanaires et sécantes en un point M qui appartient à
ABC et que JK et AD sont parallèles, KM et DC
sont parallèles et IM et BC sont parallèles.
P
2. L’ombre du cube est donc formée de quatre trapèzes :
ABIJ, BCMI, CDMK et ADKJ.
De plus, comme la face ABCD du cube est un carré, IJKM
est un rectangle.
10 30 40
106 Voir la figure sur le site. K Q R

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 19


QP QP 40 4 MP 30 3
   ;  
Accompagnement personnalisé
QC MK 70 7 MR 70 7
C 40 A 1 Étudier des positions relatives de droites
et de plans
1. a. Étape 1 : F ŒABF et I ŒABF donc FI à ABF
P1 donc ABF « DIF = FI P2
P V Étape 2 : D ŒABD et I ŒABD donc DI à ABD
P1 donc ABD « DIF = DI P2
Étape 3 : ABD//EFG donc DIF coupe EFG suivant
la droite passant par F et parallèle à DI qui coupe GH
en N. P4 et P3
Étape 4 : N ŒDCG et D ŒDCG donc ND à DCG
Q P1 donc DHG « DIF = DN P2.
PV QP 4 b. La section du cube est le quadrilatère DIFN. On
  voir deuxième figure d’où
40 QC 7 montre facilement que DIFN est un parallélogramme : à
160
PV  ª 22, 86. l’étape 3, on a construit N tel que FN//DI ; de même,
7 DN//FI.
PU - 10 LU MP 3
   voir deuxième figure d’où À l’étape 3, on aurait pu construire la parallèle à FI
20 ST MR 7
130 passant par D en utilisant la propriété 4.
7PU - 70  60 , soit PU  ª 18, 57 .
7 2. Étape 1 : KM et ML sont incluses respectivement
M 10 B
dans les plans ABF et FBC P1 donc
EFG « KLM = KM P2 et FBC « KLM = ML P2
Étape 2 : ML et BF sont sécantes en N dans le plan
FBC P3.
P L U
Étape 3 : NK est incluse dans ABF P1 et coupe AB
en P P3 donc ABF « KLM = KP P2
Étape 4 : ABD//EFG donc KLM coupe ABD suivant
la droite passant par P et parallèle à KM qui coupe
DC en Q. P4 et P3.
R S T
Étape 5 : Q et L sont dans DCG donc QL Ã DCG P1
30
et donc DCG « KLM = QL P2.
Conclusion : PU PV donc l’épée A est derrière l’épée B.
La section cherchée est le pentagone KMLQP.
108 1. Ce système revient à chercher les points d’in- Pour aller plus loin : à l’étape 3, on peut construire le
tersection éventuels des droites d et d¢ de représenta- point d’intersection de ML et BC puis relier ce point
x  a  dt à P, ou à l’étape 4, on aurait pu construire la parallèle à
Ô
tions paramétriques respectives Ì y  b  et , t Œ ° KP passant par L.
Ô z  c  ft
x  a ¢  d ¢t ¢ Ó
Ô 2 Interpréter des relations vectorielles
et Ì y  b ¢  e ¢t ¢ , t ¢ Œ °.
Ô z  c ¢  f ¢t ¢ 1. A AMCB est un parallélogramme ;
Ó B Les points A, B, M sont alignés ;
Le système peut donc admettre exactement un unique C Les points B, D et M sont alignés et M est le milieu de
couple solution dans le cas où les deux droites sont [BD] ;
sécantes ou une infinité de solutions si les deux droites D CANB est un parallélogramme ;
sont confondues, mais pas exactement deux couples E M appartient au plan BAD uuur; uur uuur
solutions ou trois couples solutions. F L’égalité peut s¢écrire : BM  2AC - AD , donc la
2. Pour que le système admette un unique couple solu- droite BM est parallèle au plan ACD ;
tion il faut que les deux droites ne soient pas parallèles G les droites AM er BC sont parallèles ; H la droite
c’est-à-dire que les couples d ; e ; f et d¢ ; e ¢ ; f ¢ ne BM est parallèle au plan ACD ;
soient pas proportionnels. Cette condition n¢est pas K la droiteCM est parallèle au plan BDA.
suffisante car dans ce cas les droites peuvent être non ur
u ur r ur
u 1 uur
2. A IA  IB  0 ou AI  AB.
coplanaires et donc ne pas avoir de point d’intersection 2 uuur uuur
et alors le système n’a pas de solution. B Il existe un réel k tel que CM  k CD.

20
uuur uur uuur
C Il existe des réels a et b tels que AM • Les droites IL et BD sont coplanaires car elles sont
uuur  auABur  buADur .
D uIlurexiste
uur des réels c et d tels que AM  c BC  d BD . dans le plan ABD.
E AB  DC. uuur uuur uur Démontrons qu’elles sont sécantes en Q.
F Il existe de réels e et f tels que DM  eDA  f DB. A

3 Démonter que des points sont coplanaires


ur ur u uur 1 uur 2 uuur 1 uur 2 uur uur I
1. a. IL  IA  AL  BA  AD  BA   AB  BD
2 3 2 3
1 uur 2 uur L
 - BA  BD .
6 3
r ur ur u 1 uur 2 uur B
IJ  IB  BJ  - BA  BC.
2 3 D
ur
u ur uur 1 uur 1 uur 1 uur Q
IK  IB  BK  - BA  BD  BC , car K est le milieu
2
uur 1 uur uur
2 2 uur uuur uur uuur 2 uuur
de [CD] donc BK  BD  BC d’après la règle du QL  QA  AL  QA  AD . Or D est le milieu de [BQ]
2 3 uur uuur uuur
parallélogramme. donc d’après la règle du parallélogramme AB  AQ  2AD
ur
u uur uur uur ur uur uur
b. 2IK  - BA  BD  BC , 6IL  - BA  4BD et uur uuur 1 uur 1 uuur 2 uuur 1 ur u 2 ur
u
r uur uur r ur uur uur uur et donc QL  QA  AB  AQ  QA  2AI  QI.
6IJ  - 3BA  4BC d’où 6IJ  6IL  - 4BA  4BC  4BD uur ur u3 3 3 3 3
ur
u ur
u ur
u 3 r 3 ur Les vecteurs QL et QI sont colinéaires et donc les points I,
 42IK   8IK . On a donc IK  IJ  IL . L et Q sont alignés. Par suite les droites DB et IL sont
4 4
bien sécantes en Q.
c. On en déduit que I, J, K et L sont coplanaires.
Autre méthode utilisant le résultat suivant : Les
2. a. ABCD est un tétraèdreuur uur uurdonc B, C, D, A ne sont pas médianes d’un triangle sont concourantes en un point
coplanaires et B ; BC, BD , BA est un repère de l’espace.
appelé centre de gravité du triangle et situé aux 2/3 de
Dans ce repère B0 ; 0 ; 0, C1 ; 0 ; 0, D0 ; 1 ; 0,
chaque médiane en partant du sommet.
Ê 1ˆ Ê 1 1 ˆ Ê 2 ˆ
A0 ; 0 ; 1, I Á0 ; 0 ; ˜ , K Á ; ; 0˜ , J Á ; 0 ; 0˜ . Dans le triangle ABQ, D est le milieu de [BQ] donc AD
Ë 2¯ Ë 2 2 ¯ Ë 3 ¯ uur 2 uuur
xL  0 est une médiane. Comme AL  AD, L est le centre de
Ô 3
uur 2 uuur 2 Ê 2 1ˆ
AL  AD donc ÔÔ yL  d’où L Á0 ; ; ˜ . gravité du triangle ABQ. Or I est le milieu de [AB] donc
3 Ì 3 Ë 3 3¯ QI est aussi une médiane et L ŒQI. Les droites IL et
Ô 2
Ô zL - 1  - QI sont donc confondues et DB et IL sont donc
ÔÓ 3 bien sécantes en Q.
ur
u Ê 1 1 1ˆ r Ê 2 1ˆ ur Ê 2 1ˆ
b. IK Á ; ; - ˜ , IJ Á ; 0 ; - ˜ , IL Á0 ; ; - ˜ . • Les droites JK et BD sont coplanaires car elles sont
Ë 2 2 2¯ Ë 3 2¯ Ë 3 6¯ dans le plan BCD.
On cherche s¢il existe deux réels a et b tels que Montrons qu¢elles sont sécantes en Q.
1 2
Ô2  3 a B
Ô
ur
u r ur Ô1 2
IK  aIJ  b IL c’est-à-dire tels que Ì  b S
Ô2 3 D
Ô 1 1 1 J
K
Ô- 2  - 2 a - 6 b C
Ó Q
3 3 e uuur uuur uur uuur 1 uuur
On trouve a  et b  et la 3 égalité est vérifiée
4 4 QK  QC  CK  QC  CD.
2
1 3 1 3 4 1
- ¥ - ¥ - - . Or K est le milieu de [CD] donc, d’après la règle du
2 4 6 4 8 2 uuur 1 uuur uur
ur
u 3 r 3 ur parallélogramme, CD   CQ  CB d’où
Donc IK  IJ  IL . 2
4 4 uuur uuur 1 uuur 1 uur 3 uuur 1 uur
c. On en déduit que K ŒIJL et donc que I, J, K et L sont QK  QC  CQ  CB  QC  CB.
4 4 4 4
coplanaires. uur uuur ur u uuur 1 uur uuur 3 uur
QJ  QC  CJ  QC  CB. On a donc QK  QJ.
3. a. Voir sur le site. 3 4
b. Il semble que les droites IL et JK soient sécantes Par suite J, K et Q sont alignés et donc les droites JK et
en un point de BD qui est le symétrique de B par BD sont sécantes en Q.
rapport à D. Démontrons-le. Autre méthode en introduisant le point S milieu de [BJ].
On désigne par Q le symétrique de B par rapport à D. On se place dans le plan BCD.

Chapitre 10. Droites, plans, vecteurs de l’espace 21


Dans le triangle SCD, J est le milieu de [SC] et K est le
milieu de [CD], donc JK est parallèle à SD.
Dans le triangle BJQ, D est le milieu de [BC] et S est le
milieu de [BJ], donc SD est parallèle à JQ

On en déduit que les droites JK et JQ sont parallèles.


Comme elles ont un point commun J, elles sont
confondues et donc les points J, K et Q sont alignés et
les droites JK et BD sont bien sécantes en Q.
c. Les droites IL, BD et JK sont concourantes en Q.
En particulier, les droites JK et IL sont sécantes en Q,
elles sont donc coplanaires et les points I, J, K et L
également.

22
Produit scalaire
dans l’espace 11
Pour reprendre contact
1 Produit scalaire dans un repère
uur uuur uur uuur 1 uur 1 uuur 1 uur 1 uuur
1. ABCD est un carré de côté 4 donc AB ^ AD et AB  AD  4 ; on en déduit que AB ^ AD et AB  AD  1
4 4 4 4
Ê 1 uur 1 uuurˆ
donc ÁA ; AB, AD˜ est un repère orthonormé du plan.
Ë 4 4 ¯ ur
u ur
u ur
u uru
2. A(0 ; 0) , D(0 ; 4) , I(2 ; 0) , J(4 ; 2) donc AJ 4 ; 2 et DI2 ; - 4  et donc AJ · DI  0.
3. On en déduit que (AJ) ^ (DI).

2 Produit scalaire et projeté orthogonal


ur
u ur u ur u uur uuur uru uur ur u
a. AI · AJ  AI · AB  AI ¥ AB  8 AD · AJ  BC · BJ  BC ¥ BJ  8
ur
u ur u uuur uru ur u uuur ur u ur u uru
b. DI · AJ  DA  AI · AJ  DA · AJ  AI · AJ  - 8  8  0.

3 Produit scalaire et norme


uur uur 1 uur uur 1
AB · AC   AB2  AC2 - BC2   7BA · BC  BA2  BC2 - AC2   18
2 2
4 Produit scalaire et cosinus
uur uur
   12 3 .
1. BA · BC  BA ¥ BC ¥ cos ABC
  donc AC2  52 - 24 3 et AC  52 - 24 3 .
2. AC2  BA2  BC2 - 2BA ¥ BCcos ABC

5 Droite et cercle dans le plan


r r
1. u1; 2 est un vecteur directeur de d et n2 ; - 1 est un vecteur normal à d.
uuur r
2. M(x ; y) Œd ¢ € AM · u  0 € 1(x – 1) + 2(y – 3) = 0 € x + 2y – 7 = 0.
3. M(x ; y) Œ € AM = 2 € AM2 = 4 € (x – 1)2 + (y – 3)2 = 4.

6 Volume d’un tétraèdre


1 32
2. V  Aire ABC ¥ AD  .
3 3
1 1
3. Soit h la hauteur issue de A : V Aire BCD ¥ h. Or Aire (BCD) = CD ¥ BB¢ où B¢ est le milieu de [CD]
3 2
3 1
CD2 = AD2 + AC2 = 16 + 16 = 32, d’où CD  4 2 et BB¢ = 4 2 ¥  2 6 , donc Aire(BCD)  ¥ 4 2 ¥ 2 6  8 3 et
1 32 4 2 2
V = ¥ 8 3 ¥ h. On en déduit que h   .
3 8 3 3

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 1


7 Représentation paramétrique
x  2 - t
Ô
1. AB : Ì y  - 1 - t , t Œ.
Ô z  3 - 4t
Ó
2 - t  - 2 t  4 2 - t  0 t  2
Ô Ô Ô Ô
2. Ì- 1 - t  - 5 € Ìt  4 donc C Œ(AB). Ì- 1 - t  - 3 € Ìt  2 donc D œ(AB).
ÔÓ3 - 4t  - 13 ÔÓt  4 ÔÓ3 - 4t  11 ÔÓt  - 2

Activité 1
uur uur uur uur
1. a. Dans (ABF), AB · AF  AB · AB  AB2  16.
uur uuur uur 2
b. Dans (ACG), AC · AG  AC   4 2 2  32.
uuur ur
u uur uuur uur ur u ur
u2
c. CG  BF donc dans (HBF), HB · CG  HB · BF  - BF  - 4 2  - 16.
uur uur
d. FC  ED, donc dans (EHD),
ur
u uur ur u uur uuur uru uur uuur u uur uuur uuur ur
uuur uur ur u uuur 1 uuur uuur
HI · FC  HI · ED  HD  DI · EH  HD   HD · EH  DI · EH  HD · HD  DI · HD  0  DA ·  - DA   HD2  0  - 8.
2
uuur uuur 1 1 4 3
e. Dans (OAB), OA · OB   OA2  OB2 - AB2   12  12 - 16  4 , car OA = OB   2 3.
uur uur u2ur uur 2 2
2. Dans (ABC), AB · AC  AB · AB  16.
uur uur uur ur u uur uur uur uur uur uur 1
Dans (ABG), AB · AL  AB · AJ  AB ¥ AJ  4 ¥ 2  8. AB  DC, donc dans (DCG), AB · LC  DC · LC  DC2  8.
uur uur uur uur uur uur uur uur uur uur uur uur uur 2
16 = 8 + 8 donc AB · AC  AB · AL  AB · LC ou encore AB ·  AL  LC  AB · AL  AB · LC .

Activité 2
A. 1. a. (OAG) // (CBF).
b. C(0 ; 4 ; 0), B(2 ; 4 ; 0), F(0 ; 4 ; 3), E(2 ; 4 ; 3). Tous ces points ont la même ordonnée : 4.
r r uuur r r
c. (CBF)
uuur //u(OAG)
uur uuudonc
r ri et kr dirigent
r r(CBF).r Comme
r C Œ(CBF), si M Œ(CBF) il existe x et z réels tels que CM  xi  zk ,
d’oùOM  OC  CM  4 j  xi  zk  xi  4 j  zk et M(x ; 4 ; z).
uuur uuur r r
d.
r Réciproquement,
r si M(x ; 4 ; z) alors CM(x ; 0 ; z) soit CM  xi  zk et M appartient au plan passant par C et dirigé par
i et k c’est-à-dire au plan (CBF).
2. a. (OAG) : y = 0 b. OCG : x = 0 c. (ABD) : x = 2
d. (OAC) : z = 0 e. (GDF) : z = 3.
B. 1. y = 4 est une équation du plan (BCF), z = 0 est une équation du plan (ABC) donc l’ensemble des points M(x ; y ; z)
x  2
tels que Ì est (BC) la droite d’intersection de ces deux plans.
Óz  0
x  2
2. (BE) est la droite d’intersection des plans (ABD) d’équation x = 2 et (BCF) d’équation y = 4, donc le système Ì
définit la droite (BE). Óy  4
x  2
3. (DE) est la droite d’intersection des plans (ABD) et (DGF) donc (DE) est définie par le système Ì
Óz  3
Activité 3
3
1. A(2 ; 0 ; 0) ; B(0 ; ; 0) ; C(0 ; 0 ; – 3)
2
uur 3 uur
2. a. AB - 2 ; ; 0 et AC - 2 ; 0 ; - 3 ne sont pas colinéaires donc A, B et C ne sont pas alignés.
2
b. On en déduit que e ne peut pas être une droite.
x  2 - 2t
ÔÔ 3
3. a. AB : Ì y  t , t Œ.
Ô 2
ÔÓz  0

2
3
b. Pour tout t Œ, 3(2 – 2t) + 4( t) – 2 ¥ 0 – 6 = 6 – 6t + 6t – 6 = 0 donc tout point de (AB) appartient à e.
2
x  2 - 2t
Ô
4. AC : Ì y  0 , t Œ.
Ô z  - 3t
Ó
Pour tout t Œ, 3(2 – 2t) + 4 ¥ 0 – 2(– 3t) – 6 = 6 – 6t + 6t – 6 = 0 donc tout point de (AC) appartient à e.
5. e semble être le plan (ABC).
6. Avec Geoplan-Geospace

Activité 4
Ô x - 2 y  3 z  1  0 Ô x  2 y - 3 z - 1 Ô x  2 y - 3 z - 1 x  - z  3
1. Ì €Ì €Ì €Ì
ÓÔ 2 x  y  z - 8  0 ÓÔ2 2 y - 3 z - 1  y  z - 8  0 ÓÔ5 y - 5 z  10 Óy  z  2
2. x - 2 y  3 z  1  0 et 2 x  y  z - 8  0 sont des équations cartésiennes de deux plans non parallèles donc
l’ensemble des points M(x ; y ; z) dont les coordonnées vérifient (S) est la droite d d’intersection de ces deux plans.
Pour z = 0, x = 3 et y = 2 donc A(3 ; 2 ; 0) appartient à d.
uur
Pour z = 1, x = 2 et y = 3 donc B(2 ; 3 ; 1) appartient à d et AB - 1; 1; 1 est un vecteur directeur de d.
x  t
y  - x  5 Ô
3. a. Le logiciel permet de conclure que le système (S) est équivalent à Ì , c’est-à-dire Ì y  5 - t , t Œ qui
Óz  - x  3 Ôz  3 - t
Ó uur
est la représentation paramétrique de la droite de vecteur directeur de coordonnées (1 ; – 1 ; – 1) soit - AB et passant
par le point de coordonnées (3 ; 2 ; 0) (pour t = 3) soit A, donc la réponse est bien compatible avec 2.
b. On a changé l’ordre des variables : (z ; y ; x) au lieu de (x ; y ; z). On retrouve alors le système de la question 1.

TP1. Tétraèdre rectangle et régulier


1. OAB, OAC et OBC sont des triangles rectangles isocèles en O.
AB2 = OA2 + OB2 = 2a2. De même AC2 = 2a2 et BC2 = 2a2 donc AB = AC = BC  a 2 et ABC est un triangle équilatéral de
côté a 2.
1 Ê pˆ 1 3 3
aire(ABC) = AB ¥ AC ¥ sinÁ ˜ = ¥ 2a2 ¥  a2 .
2 Ë 3¯ 2 2 2
uuur uur ur
u ur u uur ur u uur uur uur
2. a. OH · AB   OI  IH · AB  OI · AB  IH · AB
Or (OI) médiane issue de O dans OAB isocèle en O est aussi la hauteur issue de O donc (OI)^(AB).
On a aussi (IH)^(AB) car (IH) est la médiane (CI) dans ABC équilatéral ; elle est aussi hauteur.
uuur uur
D’où OH · AB  0  0  0 et donc les droites (OH) et (AB) sont orthogonales.
Autre méthode : OA = OB ; CA = CB et IA = IB donc O, C et I sont équidistants de A et B : ils appartiennent donc au plan
médiateur  de [AB].

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 3


Comme ils ne sont pas alignés,  = (OCI). Or (AB) est orthogonale à , donc (AB) est orthogonale à toutes les droites
de ce plan, en particulier à (OH).
b. (OH) est la hauteur issue de O dans le triangle OCI donc (OH) est orthogonale à (CI).
(OH) est donc orthogonale à (CI) et (AB) deux droites sécantes (en I) du plan (ABC) donc (OH) est orthogonale à (ABC).
3. a. (OH) est donc orthogonale à toutes les droites du plan (ABC) en particulier à (BC).
Comme OAB, OAC et OBC sont des triangles rectangles en O, la droite (OA) est orthogonale à (OB) et (OC) deux droites
sécantes du plan (OBC). Elle est donc orthogonale à ce plan et donc à (BC). On en déduit que (BC) étant orthogonale à
deux droites sécantes, (OA) et (OH), de (OAH) est orthogonale à (OAH) et donc à (AH). D’où (AH) est bien la hauteur
issue de A dans le triangle ABC.
Autre méthode :
uuur uur uuur uuur uur uuur uuur uuur uuur uur uuur uuur uuur uuur uuur uur
AH · BC   AO  OH · BC  AO · BO  OC  OH · BC  AO · BO  AO · OC  OH · BC  0 car OAB et OAC sont rectangles
en O et (OH) est orthogonale à (ABC) donc à (BC). D’où (AH) est bien la hauteur issue de A dans le triangle ABC.
b. Comme ABC est équilatéral, la hauteur (AH) est aussi médiane et donc H est le point d’intersection des médianes (CI)
uur 2 ur
et (AH). D’où CH  CI.
3
1 1 a2 a3 1 1 3 3
4. V = ¥ aire OBC ¥ OA  ¥ ¥a et V = ¥ aire ABC ¥ OH  ¥ a2 ¥ OH  a2 ¥ OH , d’où
3 3 2 6 3 3 2 6
3 a3 a a 3
a2 ¥ OH  et donc OH =  .
6 6 r r r 3 3 r r r
B. 1. Les vecteurs i , j et k sont orthogonaux deux à deux et de norme 1 donc  O ; i , j , k  est un repère orthonormé de
l’espace.
r r r Êa a ˆ
2. Dans le repère O ; i , j , k, A(a ; 0 ; 0), B(0 ; a ; 0) et C(0 ; 0 ; a). I est le milieu de [AB] donc I Á ; ; 0˜ .
Ë2 2 ¯
a
ÔxH 
Ô 3
ur Ê a a ˆ uur 2 ur Ô a Ê a a aˆ
CIÁ ; ; - a˜ . D’après 3. b., CH  CI soit Ì y H  d’où H Á ; ; ˜ .
Ë2 2 ¯ 3 Ô 3 Ë 3 3 3¯
Ô 2a
ÔzH - a  - 3
Ó
Ê a a aˆ
D est le symétrique de H par rapport à O d’où D Á- ; - ; - ˜ .
Ë 3 3 3¯
2 2 2
Ê 4a ˆ Ê aˆ Ê aˆ
3. DA = Á  Á ˜  Á ˜  a 2 ; de même DB = DC = a 2. Comme d’après A. 1., AB = AC = BC = a 2, ABCD est
Ë 3 ˜¯ Ë 3¯ Ë 3¯
bien un tétraèdre régulier.
4. a. Le plan médiateur de [AB] est (OCI) (voir A. 2. a. (deuxième méthode)).
La hauteur (AH) est la médiane issue de A dans ABC équilatéral. Elle coupe [BC] en son milieu J.
JB = JC, OB = OC, AB = AC et O, A, J non alignés donc (OAJ) est le plan médiateur de [BC].
b. O et H sont deux points communs aux plans distincts (OCI) et (OAJ) donc ces deux plans sont sécants suivant la
droite (OH).
Comme Ω est le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD, on a ΩA = ΩB = ΩC = ΩD.
Ω est équidistant de A et B donc Ω appartient à (OCI) plan médiateur de [AB] ; Ω est équidistant de B et C donc Ω
appartient à (OAJ) plan médiateur de [BC]. Ω appartient donc à l’intersection de ces deux plans c’est-à-dire à la droite
(OH).
uuur uuur Ê ak ak ak ˆ
c. Il existe donc un réel k tel que OƟ  k OH d’où Ɵ Á ; ; .
Ë 3 3 3 ˜¯
2 2 2 2
Ê ak ˆ Ê ak ˆ Ê ak ˆ Ê ak aˆ
Or ΩA = ΩD soit Áa - ˜  Á ˜  Á ˜  3 Á  ˜ .
Ë 3¯ Ë 3¯ Ë 3¯ Ë3 3¯
2 2 2
a 3a k  1 1 Ê a a aˆ
On obtient : 3 - k2  k 2  k 2  soit k  d’où Ω Á ; ; ˜ et Ω est le milieu de [OH].
9 9 2 Ë 6 6 6¯

4
TP2. Produit scalaire et maximum
A. Voir site en ligne.
 soit d’environ 2,094 radians et que dans ce cas, M soit le
Conjecture : Il semble que la valeur maximale de l’angle AMC
projeté orthogonal de A sur (BH) (pour le visualiser, isoler le plan (ABH)).
B. 1. Les points B et H sont équidistants de A et C donc la droite (BH) est incluse dans la plan médiateur du segment
[AC] donc le point M de (BH) est aussi équidistant de A et C donc MA = MC.
uuur uuur uuur uuur uur uuur uur
MA · MC  MA · MA  AC  MA2  MA · AC.
Soit I le milieu de [AC]. M appartient au du plan médiateur de [AC] donc I est le projeté orthogonal de M sur (AC) donc
uuur uur 2
MA · AC  IA ¥ AC  a ¥ 2a  a2 .
2
uuur uuur
On en déduit que MA · MC  MA2 - a2.
uuur uuur 2 2 2
2. MA · MC  MA ¥ MC ¥ cos AMC   donc cos AMC    MA - a  1 - a .
MA 2 MA2
2
  est minimum et donc quand a est
 est maximum quand cos AMC
La fonction cos étant décroissante sur [ 0 ; p ], AMC
AM2
maximum et donc quand AM2 est minimum.
3. Dans le triangle ABH, rectangle en A, AM est minimum quand M est le projeté orthogonal de A sur (HB). On a alors
   AB ¥ AH
AM  ABsin ABH
HB
a 2 2    - 1 soit AMC
  2 p ª 2, 094 rad.
Donc AM  a ¥  a et cos AMC
a 3 3 2 3

TP3. Volume d’un tétraèdre


1. b. K semble être le symétrique de A par rapport à E.
c. Il semble que KGB et KDG soient rectangles en G.
uur uur uur uur uur uur ur u
2. Si E est le milieu de [AK], KG · GB  KA  AF  FG ·  GF  FB  0 donc KGB est rectangle en G et
uur uuur uur uur uuur uuur uuur
KG · GD  KE  EH  HG ·  GH  HD   0 donc KDG est rectangle en G.
On en déduit que (KG) est orthogonale à (GD) et (GB) droites sécantes de (BGD) donc KG est la hauteur associée à la
base BGD du tétraèdre BDGK.
Or BDG est un triangle équilatéral de côté a 2 (en nommant a la longueur de l’arête du cube) donc
1 3 3 2
Aire(BGD)  ¥ a 2 ¥ a 2 a .
2 2 2
1Ê 3 2ˆ a 3
De plus, GK = CE est la grande diagonale du cube donc GK  a 3 et donc V(BDGK)  Á 3a ¥ a  .
3Ë 2 ˜¯ 2

TP4. Intersection de 2 plans


ur
u ur
u ur
u ur
u
1. a. n11; - 1; 2 est un vecteur normal à 1 ; n2 - 3 ; 3 ; - 6 est un vecteur normal à 2 ; n2  - 3n1 donc 1 et 2 sont
parallèles.
b. Le système n’a pas de solution donc 1 et 2 sont strictement parallèles.
ur
u ur
u ur u
2. a. n3 2 ; 1; - 3. Les vecteurs n1 et n3 ne sont pas colinéaires donc 1 et 3 ne sont pas parallèles et sont donc sécants
suivant une droite.
b. Le système admet une infinité de triplets solutions : les coordonnées des points de la droite d’intersection de 1 et
3.
- 37 x - 11 - 5
c.  3 x - 4. L’ensemble des solutions du système du b. est l’ensemble des triplets de la forme
-7
 x ; 7 x - 11 ; 3 x - 4  où x Œ.
d. En posant x  t , on obtient le 1er système qui est une représentation
paramétrique de la droite d’intersection de 1 et 3. En modifiant
l’ordre des variables, le logiciel Xcasfr donne :

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 5


4 t
Ôx  3  3
Ô
7 7 5 Ì 5 7
z  4 - 11  z - ; en posant z = t, on obtient Ô y  -  t (t Œ) qui est une représentation paramétrique de la
3 3 3 3 3
Ô
Óz  t
droite d’intersection de 1 et 3.
En choisissant cette fois-ci y comme première variable, le logiciel Xcasfr donne également :

t  11
Ôx 
ÔÔ 7
3 3 5
y  11 - 4  y  ; en posant y = t, on obtient Ì y  t (t Œ) qui est une représentation paramétrique de la
7 7 7 Ô 3t  5
Ôz 
ÔÓ 7
droite d’intersection de 1 et 3.

TP5. Le cube colorimétrique


1. Pour 1 : noir, rouge, vert, jaune. Pour 2 : noir, vert, bleu, cyan. Pour 3 : noir, rouge, bleu, magenta.
x
2. a. b. O c. z

x
O y

y
z O

y
z x

y
3. a. Figure 1 : Le plan cherché x
Figure 2 : Le plan cherché passe par z

passe par les points de les points de coordonnées (1 ; 1 ; 0)


coordonnées (1 ; 0 ; 0)(rouge), (jaune), (1 ; 0 ; 1) (magenta) et
O
x

(0 ; 1 ; 0) (vert) et (0 ; 0 ; 1) (bleu) (0 ; 0 ; 0) (noir) et a pour équation :


et a pour équation : (1) : − x + y + z = 0. O

(2) : x + y + z − 1 = 0.
z
y

y
Figure 3 : Le plan cherché passe x

par les points de coordonnées


O
(0 ; 1 ; 1) (cyan), (0 ; 1 ; 0) (vert),
(1 ; 0 ; 0) (rouge) et (1 ; 0 ; 1)
(magenta) et a pour équation :
(3) : x + y − 1 = 0. z
b. La section du cube par le plan
d’équation (4) : x + y − z − 1 = 0 O

passe par les points de x

coordonnées (1 ; 0 ; 0) (rouge), y

(0 ; 1 ; 0) (vert) et (1 ; 1 ; 1) (blanc).
z
Avec le repère indiqué sur la
figure 3, on obtient le triangle
ci-contre :

6
Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE b. Oui, car (AC) droite de (ACF) est orthogonale à (DB)
et (HD) droites sécantes de (DFH) donc (AC) est
uuur uur
1 Oui, car DG  AF et (AF) ^ (EB) ; non, car EBG est orthogonale à (DFH).
uuur uur ; non (vecteurs égaux non nuls) ; non, car
équilatéral
AH  BG et EBG équilatéral. 13 ABC et ABD sont rectangles en A donc (AB) est
orthogonale à (AC) et (AD) deux droites sécantes du
uur uuur uur 2 uur uuur plan (ACD), d’où (AB) est orthogonale à ce plan donc à
2 AB · DG  AB  a2 ; AB · CG  0 ;
uur uuur uur uur uur uur toutes les droites de ce plan en particulier à (CD).
AB · AG  AB · AF  AB2  a2 ; AB · CB  0.
14 Voir le corrigé en fin de manuel.
3 (AD) ^ (ABE) ; (GB) ^ (DEF).
r r r r r r 15 1. ABC est équilatéral donc la médiane (AI) est
4 a. u · v  0 b. u · v  - 13 c. u · v  1. aussi la hauteur issue de A et donc (AI) ^ (BC).
r r De même BCD est équilatéral donc (DI) ^ (BC).
5 d et d ¢ sont orthogonales car u et u¢(1 ; 2 ; 1)
(BC) est orthogonale à (AI) et (DI) deux droites sécantes
vecteur directeur de d ¢ sont orthogonaux.
en I du plan (ADI) donc (BC) est orthogonale au plan
d et d¢ sont perpendiculaires, car de plus A Œd¢.
(ADI).
6 Oui, car leurs coordonnées vérifient cette équa- Deuxième méthode : ABCD est régulier donc AC = AD et
tion 2 x - 3 y  2 z  6  0. DC = DB et I est le milieu de [BC] donc IB = IC. Les trois
points non alignés A, D, I définissent donc le plan
r médiateur de [BC] ce qui prouve que (BC) est orthogonal
7 n 2 ; 3 ; - 5 .
à (ADI).
r
8 n 2 ; 5 ; - 2 est un vecteur normal au plan  2. (BC) est donc orthogonale à toutes les droites du
d’équation 2 x  5 y - 2 z - 5  0. plan (ADI) en particulier à (AD).
r r
u · n  2 - 2  0 donc la droite est parallèle au plan .
16 1. AB2 + BC2 = 18 + 9 = 27 = BC2 et
A(Р1 ; 3 ; 4) Π car - 2  15 - 8 - 5  0. Donc la droite
AB2 + BD2 = 18 + 18 = 36 = AD2, donc ABC et ABD sont
est incluse dans le plan .
des triangles rectangles en B.
9 - 2 x  y  4 z - 4  0. BC2 + CD2 = 9 + 9 = 18 = BD2 et
CD2 + CA2 = 9 + 27 = 36 = AD2, donc BDC et ADC sont
3 des triangles rectangles en C.
10 A(– 2 ; 0 ; 0), B ÊÁ0 ; - ; 0ˆ˜ , C(0 ; 0 ; 6).
Ë 2 ¯ 2. A1

11 z = 6.
3 2
3 3
ENTRAÎNEMENT
B
3
3 2
12 1. a. Oui, car (EF) est orthogonale au plan (BFG). C
3 3
b. Non, car (HF) est parallèle à (DB) et DBG équilatéral. A2
3 2 3
c. Oui, car (ED) est parallèle à (FC) et (FC) est A3
6
perpendiculaire à (BG) (diagonales d’un carré). 6
2. a. Oui, car (EG) est orthogonale à (HF) (diagonales D

du carré EFGH) et (EG) est orthogonale à (BF) (puisque 3. a. ABC et ABD sont des triangles rectangles en B
(BF) est orthogonale au plan (EFG)). donc (AB) ^ (BC) et (AB) ^ (BD) ; (AB) est orthogonale à
b. Non, car si (EC) était orthogonale à (BFH), (EC) serait deux droites sécantes (en B) du plan (BCD) donc (AD)
orthogonale à (BH) droite de (BFH) ce qui est impossible est orthogonale à ce plan et par suite (AD) est la hauteur
car BCHE est un rectangle qui n’est pas un carré. issue de A du tétraèdre ABCD.
3. a. Oui, car (EG) droite de (EGA) est orthogonale à b. BDC et ADC sont des triangles rectangles en C donc
(HF) et à (BF) droites sécantes de (DFH) donc (EG) est (DC) ^ (CA) et (DC) ^ (BC) ; (DC) est orthogonale à deux
orthogonale à (DFH). droites sécantes (en C) du plan (ABC) donc (DC) est

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 7


orthogonale à ce plan et (DC) est donc la hauteur issue a 5
de D du tétraèdre ABCD. De même BJ  .
uur uru 2
4. Volume de ABCD : )
3. BK · BJ  BK ¥ BJ ¥ cos(BKJ
1 1 9 9 2 a2
V = ¥ aire BCD ¥ AB  ¥ ¥ 3 2  .
3 3 2 2 )  2  2  0, 4 et BKJ
d’où cos(BKJ  ª 66, 4 .
5a 2 5
17 1. ACD est équilatéral A 4
donc la médiane (CK) Cette mesure ne dépend pas de a.
est aussi hauteur donc (CK)
est orthogonale à (AD). K a 3
21 1. OF = OG = .
2
De même, ABD est uur uuur 1
équilatéral donc (BK) 2. OF · OG   OF2  OG2 - FG2 
2
D
est orthogonale à (AD). 1 Ê 3a 2 ˆ a2
 Á ¥ 2 - a 2˜  .
(AD) est orthogonale Ë
2 4 ¯ 4
à deux droites B 3. a. Les trois vecteurs sont orthogonaux deux à deux
sécantes de (BCK) I et de norme 1.
donc est orthogonale C b. Dans le repère choisi, F(a ; 0 ; a), G(a ; a ; a) et
à ce plan et [AK] est la hauteur issue de A du tétraèdre Ê a a aˆ uur Ê a a aˆ uuur Ê a a aˆ
O Á ; ; ˜ , OF Á ; - ; ˜ et OG Á ; ; ˜ ,
ABCK. Ë 2 2 2¯ Ë 2 2 2¯ Ë 2 2 2¯
On peut aussi montrer que (BCK) est le plan médiateur uur uuur a2
d’où OF · OG  .
de [AD]. 4

2. BK = CK 
6 3
 3 3 (hauteurs de triangles 22 1. ABC est équilatéral donc
2 uur uur Ê pˆ a 2
équilatéraux de côté 6), donc BCK est isocèle en K. AB · AC  a2 cos Á ˜  .
Ë 3¯ 2
Soit I le milieu de [BC]. La médiane (BI) de BCK est aussi uur uuur uur uuur p a2
AB · DA  - AB · AD  - a2 cos  - .
hauteur donc le triangle BIK est rectangle en I et donc uur uur 3 uur u2uur
IB2 + IK2 = BK2 soit IK2 = 27 – 9 = 18. D’où IK = 3 2. Enoncé modifié AB · DC au lieu de BC · AD
IK ¥ BC 3 2 ¥ 6 uur uur uur uuur uur a2 a2
Aire(BCK) =   9 2. AB · DC  AB · DA  AC  -   0.
2 2 2 2
r 1 uur uur
Et le volume V du tétraèdre ABCK : 2. IJ  BD  LK d’où IJKL est un parallélogramme.
1 1 2
V  ¥ aireBCK  ¥ AK  ¥ 9 2 ¥ 3  9 2 . ur 1 uur r ur 1 uur uur
3 3 De plus, IL  AC . D’où IJ · IL  AB · DC = 0 d’après 1. et
2 4
18 Voir le corrigé en fin de manuel. donc (IJ) et (IL) dont perpendiculaires.
1
De plus, IJ = a  IL.
19 Le point d’intersection de (AB) et du plan (BCG), 2
orthogonal à (AB) passant par J est B donc B est le pro- IJKL est donc un parallélogramme qui a un angle droit
jeté orthogonal de J sur (AB). et deux côtés consécutifs de même longueur, donc IJKL
ur
u uur uur 2 est un carré.
D’où AJ · AB  AB  a2 .
ur
u uur uur 2
2. a. DJ · DC  DC  a2 ; 23 D’après la propriété d’AL-Kashi,
uuur uur uuur 2
HA · HB  HA   a 2 2  2a2 ;   soit
AB2 = OA2 + OB2 – 2OA ¥ OB ¥ cos AOB
ur uur ur ur u a a2 2 2
BI · BH  BI · BF  a ¥  . Ê a 3ˆ Ê a 3ˆ 
2 2 a2  Á ˜ ¥ 2 - 2 Á 2 ˜ cos AOB d’où
ur
u uur uur 2 a2 uur uur uur 2 Ë 2 ¯ Ë ¯
b. BJ · BL  BL  ; FG · EG  FG  a2 ; 3a 2
4 - a2 1
uuur uru uuur uur a a2 
cos AOB  2  et AOB  ª 70, 5.
DK · DI  DK · DC  ¥ a  . 3a 2 3
2 2
2
uur ur
u uur ur
u ur
u uur uur uur uur   180 - AOB
BOG  ª 109, 5 .
20 1. BK · BJ  BK · BF  FJ  0  BK · BL  BC · BL ur
u uur 1
OI · OJ  OI2  OJ2 - IJ2
a a2 2
a¥

2 2 2 2
1 ÊÊ a 2 ˆ Ê a 2ˆ ˆ
2 2 2 5 2 a 5 = ÁÁ ˜  Á ˜ - a2˜  0.
2. BK = BC + CK  a d’où BK = . 2 ÁËË 2 ¯ Ë 2 ¯ ˜¯
4 2

8
  90.
D’où IOJ 30 1. a. (Mm) est orthogonale à  donc (Mm) est
 ) ; comme IB = IG, orthogonale à (Om) droite du plan  d’où
IG = IB2 + BG2 – 2IB ¥ BG ¥ cos(IBG
2
 ) soit OM2 = Om2 + mM2.
on obtient BG2 = 2IB ¥ BG ¥ cos(IBG r uuur r
b. u x ; y ; z et OM  u d’où M(x ; y ; z).
 ) = BG  a 2  2 d’où IBG
cos(IBG  ª 50, 8. uuur uuur uuuur uuur r r uuuur r
2IB a 5 5 OM  Om  mM avec Om  xi  yj et mM  zk par
2¥ définition des coordonnées d’un point dans un repère.
2 r r
uur 2 uur 2 uuur 2 uuur 2 Om2 = x2 + y2 car m(x ; y) dans le repère (O ; i , j  du
24uurABuu–r BCuur+ CD
2 2 2 2
uur – DAuuur= AB
uuur - BC
uuur  uCD
uur - DA r2 r2
  AB - BC ·  AB  BC   CD - DA  ·  CD  DA  plan  et mM2 = zk  z 2 ¥ k = z2 ¥ 1 = z2.
uur uur uur uuur uuur uur uur uur uur r
c. OM2 = Om2 + mM2 d’où OM2  u 2  x2 + y2 + z2.
 AC ·  AB  CB - CD  DA   AC · 2DB  2AC · DB.
r r 1 r r2 r2 r2
2. a. BAC est isocèle en B et DAC est isocèle en D donc
2 2 2 2
2. u · v 
2
 uv - u - v 
BA = BC et DA = DC uurd’où
uur AB – BC + CD – DA = 0 et 1
donc d’après 1., AC · DB  0, d’où (AC) et (DB) sont  x  x ¢ 2  y  y ¢ 2  z  z ¢ 2
2
orthogonales. - x 2 - y 2 - z 2 - x ¢2 - y ¢2 - z ¢2
3. BA = BC donc B appartient au plan médiateur  de uur uur uur uur
31 AC 3 ; 10 ; 3 , BD 3 ; 10 ; 3 donc AC  BD.
[AC]. DA = DC donc D appartient aussi à . uur uuur uur
AB - 6 ; 3 ; – 4 , AD - 3 ; 13 ; – 1 , BC 9 ; 7 ; 7 et
Par suite (DB) est incluse dans . Or (AC) est orthogonale uur uur
à  donc (AC) est orthogonale à (DB). AB · AC  - 18  30 - 12  0,
uuur uur
AD · BC  - 27  91 - 7 0.
r r 2. ABCD est donc un parallélogramme ayant un angle
25 a. u · v  0 € 2 x - 10  0 € x  5.
r r droit donc ABCD est un rectangle (qui n’est pas un carré
b. u · v  0 € 2 y - 2 x - 12  0 € y  x  6.
r r car (AD) et (BC) ne sont pas perpendiculaires).
Pour x = 0 et y = 6, u et v sont orthogonaux.
r r Aire(ABCD) = AB ¥ AC  61 ¥ 118  7198 .
c. u · v  0 € - 6 - 5  xy  0 € xy  11.
r r
Pour x = 1 et y = 11, u et v sont orthogonaux. 32 Soit (x ; y ; z), (x ¢ ; y¢ ; z¢) et (x ¢¢ ; y ¢¢ ; z ¢¢ les coor-
r r ur
uur uur données respectives de u , v , w dans un repère ortho-
26 1. AB1; - 1; - 3 ; AC 0 ; - 3 ; 1. normé de l’espace.
uur uur r r ur
AB · AC  3 - 3  0 donc (AB) ^ (AC) et ABC est un u · v  w   x  x ¢  x ¢¢   y  y ¢  y ¢¢   z  z ¢  z ¢¢ 
r r r ur
triangle rectangle en A.  xx ¢  yy ¢  zz ¢  xx ¢¢  yy ¢¢  zz ¢¢  u · v  u · w .
uur uur
2. BA · BC  BA ¥ BC ¥ cos ABC  . r r r r
uur uur uur uur 33 1. a. u · v  4 - 4  0  0 donc u ^ v .
BA - 1; 1; 3 ; uBC
ur  -uu1r ; - 2 ; 4  ; BA · BC  11 r ur 1 r
b. u  1  4  9  14 ; e1  u est de norme 1 et
   BA · BC 
cos ABC
11
r 14
BA ¥ BC 11 ¥ 21 colinéaire à u.
 ª 0, 76 rad. r ur
u 1 r
d’où ABC c. v  20  2 5 ; e2  v est de norme 1 et
  p - p - ABC  ª 0, 81 rad. r 20
ACB colinéaire à v .
2 ur r r r ur
uur uur uur 2. a. w (x ; y ; z) est orthogonal à u et v € u · w  0 et
27 1. AB1; 3 ; - 1 ; AC 4 ; 4 ; 0 ; BC3 ; 1; 1. 5
r ur Ô x  2 y  3 z  0 Ôz  - x
AB = BC = 11 et AC = 32 donc le triangle ABC est v · w  0 c’est-à-dire Ì soit Ì 3
isocèle en B. ÓÔ4 x - 2 y  0 Ôy  2 x
uur uur Ó
2. AB · AC  AB ¥ uAC  x
ur ¥uucos
r BAC Posons t  , les solutions du système sont les triplets
   AB · AC  16 4 3
d’où cosBAC 
AB ¥ AC 11 ¥ 32 22 de la forme 3t ; 6t ; - 5t où t décrit .
 ª 31, 5 . Comme ABC est isocèle en B, ur ur
u ur u
et BAC b.  O ; e1, e2 , e3  est un repère orthonormal de l’espace
  BAC
ACB  ª 31, 5 et ABC   180 - 2BAC  ª 117. ur ur u ur u ur u
e ^ e et e ^ e
Ô1 3 2 3
si et seulement si Ì ur u .
28 Voir le corrigé en fin de manuel. ÔÓ e3  1
ur
u
uur uur uur D’après 2., les coordonnées de e3 sont de la forme
29 1. AC 3 ; 10 ; 3 , BD 3 ; 10 ; 3 , AB - 6 ; 3 ; - 4 . 3t ; 6t ; - 5t.
uur uur uur uur ur
u
D’où AC  BD et AB · AC  - 18  30 - 12  0. e3  1 € 9t 2  36t 2  25t 2  1 € 70t 2  1
2. ABDC est un parallélogramme qui a un angle droit 1 1 1
€ t2  €t  ou t  - .
donc ABDC est un rectangle. 70 70 70

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 9


uur r
ur
uÊ 3 6 5 ˆ ur
uÊ 3 6 5 ˆ b. H est le point de d de paramètre t tel que BH ^ u soit
e3 Á ; ;- ˜¯ ou e3 ÁË- ;- ; ˜.
Ë 70 70 70 70 70 70 ¯ tel que 2  t - 3 ¥ 1  t - 2 ¥ 1  1  t - 4  ¥ 1  0
34 1. VARIABLES : x A , y A , z A , x B , y B , z B nombres. c’est-à-dire tel que t  2, d’où H(4 ; 2 ; 3).
uur
ENTREES : Saisir x A , y A , z A , x B , y B , z B . c. BH1; 0 ; - 1 donc BH = 2.
TRAITEMENT : D2 prend la valeur 3. a. M point de d de paramètre t.
uuur
x B - x A2  y B - y A2  z B - z A2 . BMt - 1; t - 2 ; t - 4  et
SORTIE : Afficher « AB2 = », D2. BM = t - 12  t - 22  t - 32  3t 2 - 12t  14 .
2. Voir le site Math’x. b. Enoncé modifié : f(t) = 3t2 – 12t + 14.
f est dérivable sur  et, pour tout réel t, f¢(t) = 6t – 12,
35 1. Voir le site Math’x. d’où f est strictement décroissante sur ]–  ; 2] et
x  2 - t strictement croissante sur [ 2 ;  [ .
Ô
2. a. d : Ì y  3 - 2t , t Œ .
c. Pour tout réel t, BM = f t  ; f est positive sur 
Ôz  1  t
Ó (somme de carrés) et, donc f est aussi strictement
b. Pour M point de d de paramètre t : décroissante sur ]–  ; 2] et strictement croissante sur
MA = MB € MA2 = MB2 [ 2 ;  [ . BM est donc minimale pour x = 2 et ce
€ - 1  t2  - 2  2t2  - t2 minimum est f 2  3 ¥ 22 - 12 ¥ 2  14  2 .
 t 2  - 2  2t2  - 2 - t2 d. Il s’agit de la distance de B à la droite d.
1
€ t 2 - 2t  1  t 2  4t  4 € t  - .
2
Il existe donc un seul point de d tel que MA = MB : c’est 37 1. Voir le site Math’x.
1 Ê5 1ˆ Conjecture : Il semble qu’il existe deux points M de d
le point M de d de paramètre - : M Á ; 4 ; ˜ .
2 Ë2 2¯ tels que AMB soit rectangle en M.
3. a. L’ensemble des points M de l’espace tels que x  2t
Ô
MA = MB est le plan médiateur  de [AB]. 2. a. d : Ì y  1 - 3t , t Œ .
Il n’existe aucun point de d tel que MA = MB si et Ôz  2 - t
Ó uuur uuur
seulement si d est
r uur strictement parallèle à  c’est-à-dire b. ABM rectangle en M € MA · MB  0
u orthogonal à AB et C œ .
r uur € 2 - 2t3 - 2t  3  3t 3t  - 3  t3  t  0
u x ; y ; z est orthogonal à AB 1; 0 ; - 1
r uur € 14t 2 - t - 3  0.
€ u · AB  0 € x - z  0 € x  z . 1 3
Cette équation a deux solutions : t1  ;t  - .
Ê3 1ˆ 2 2 7
Soit I le milieu de [AB] : I Á ; 1; - ˜ .
Ë2 2¯ Donc il existe deux points M de d tels que ABM soit
ur uur
C œ  € IC · AB 0 € x C - zC - 2 0. rectangle en M. Il s’agit du point M1 de d de paramètre
Donc il n’existe aucun point de d tel que MA = MB si et 1 3 Ê 1 3ˆ
et du point M2 de d de paramètre - : M1 Á1; - ; ˜
seulement si d est une droite de vecteur directeur 2 7 Ë 2 2¯
r Ê 6 16 17ˆ
u 1 ; y ; 1, avec y quelconque dans  et passant par C tel et M2 Á- ; ; ˜ .
Ë 7 7 7¯
que x C - zC - 2 0.
b. Tous les points de d sont équidistants de A et B si et r
38 Soit n a ; b ; c .
seulement si d est contenue dans  si et seulement si d r r r r
r a. n · u  0 et n · v  0
est une droite de vecteur directeur u 1 ; y ; 1, avec y
16
quelconque dans  et passant par C tel que - 2a  3b  6c  0 3b  - 16c Ôb  - c
€Ì €Ì €Ì 3 .
x C - zC - 2  0. Óa  5c  0 Óa  - 5c ÔÓa  - 5c
r r
x  2  t Prenons c = – 3, alors n 15 ; 16 ; - 3 est orthogonal à u
Ô r
36 1. d : Ì y  t , t Œ . et v .
Ôz  1  t r r r r
Ó b. n · u  0 et n · v  0
3  2  t t  1 - b  3c  0 b  3c b  3c
Ô Ô €Ì €Ì €Ì .
2. a. Ì2  t € Ìt  2 Ó 2 a  b  5 c  0 Ó2 a  - 8 c Óa  - 4 c
ÔÓ4  1  t ÔÓt  3 r r r
Prenons c = 1, alors n - 4 ; 3 ; 1 est orthogonal à u et v .
r r r r r
Ce système n’a pas de solution donc B(3 ; 2 ; 4) œ d. c. 4u 6 ; 4 ; 3 . n · u = 0 et n · v  0

10
r r r r
€ n · 4u  0 et n · v  0 a3 a3 a 3
Or V = d’où a2 3 ¥ HK  a3 et HK = 2  .
6a  4b  3c  0 6a  4b  3c  0 6 a 3 3
€Ì €Ì
Ó2 a  3b  4 c  0 Ó5b  9c  0 uur ur
u uur uuur ur u
42 1. FD · EB  FA  AD  · EB
uur uru uuur ur u
7  FA · EB  AD · EB  0 + 0 = 0 car FEAB
ÔÔa  10 c
€Ì . est un carré donc ses diagonales sont perpendiculaires
Ôb  - 9 c et (AD) ^ (ABE) donc (AD) est orthogonale à (EB).
ÔÓ 5 uur uur uur uuur uur
r r 2. De même, FD · EG  FH  HD  · EG
uur uur uuur uur
Prenons c = 10, alors n 7 ; - 18 ; 10 est orthogonal à u  FH · EG  HD · EG  0 + 0 = 0.
r
et v .
(FD) est orthogonale à (EB) et (EG) deux droites
uur uur sécantes du plan (EBG) donc (FD) est orthogonale à ce
39 1. BC2 ; - 1; - 5 et BD1; 2 ; 0 ne sont pas coli-
plan.
néaires donc les points B, C, D ne sont pas alignés.
uur 3. EF = a et ED = a 2 donc EF ≠ ED et par conséquent
2. a. AE - 2 ; 1; - 1 .
uur uur (EBG) n’est pas le plan médiateur de [FD].
AE · BC  - 4 - 1  5  0 Remarque
uur uur
AE · BD  - 2  2  0  0 Comme (FD) est orthogonale à (EBG), on peut conclure
(AE) est orthogonale à (BC) et (BD) deux droites que le plan (EBG) ne coupe pas le segment [FD] en son
sécantes du plan (BCD) donc (AE) est orthogonale au milieu.
plan (BCD).
uur uur r r
3. BE 0 ; - 1; - 1 et 5BE 0 ; - 5 ; - 5 . 43 1. Si n est orthogonal à tout vecteur de  alors n
uur uur
On remarque que BC - 2BD(0 ; – 5 ; – 5), d’où est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de .
r
uur 1 uur 2 uur Réciproquement, supposons que n est orthogonal à
BE  BC - BD et donc E Œ(BCD). Par suite B, C, D et E r r
5 5 deux vecteurs non colinéaires u et v de .
ur ur r
sont coplanaires. Soit w un vecteur de  alors w est coplanaire avec u et
r
4. (AE) ^ (BCD) et E Œ(BCD) donc le projeté orthogonal v et donc urd’après le 1er prérequis, il existe des réels x et
r r
de A sur (BCD) est E. y tels que w  xu  yv .
r ur r r r
On a alors n · w  n · xu  yv 
40 Voir le corrigé en fin de manuel. r r r r r r r r
 n · xu  n · yv   x n · u  y n · v 
uur uur uuur uur uur
41 1. HB · ED  HA  AB · ED  x ¥0 y ¥0 0
uuur uur uur uur r ur
 HA · ED  AB · ED  0 + 0 = 0 car HDAE d’où n est orthogonal à tout vecteur w de .
est un carré donc ses diagonales sont perpendiculaires 2. Soit d et d¢ deux droites sécantes d’un plan , Δ une
r r r
et (AB) ^ (ADE) donc (AB) est orthogonale à (ED). droite orthogonale à d et à d¢ et u, v , n des vecteurs
uur uur uur ur u uur directeurs respectifs de d, d¢ et Δ.
De même, HB · EG  HF  FB · EG
uur uur ur u uur Soit d¢¢ une droite quelconque de  de vecteur
 HF · EG  FB · EG  0 + 0 = 0. ur
directeur w .
(HB) est orthogonale à (ED) et (EG) deux droites r r r r
D’après le 3e prérequis, n est orthogonal à u et v donc n
sécantes du plan (EDG) donc (HB) est orthogonale à ce
est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de 
plan.
(puisque d et d¢ sont deux droites sécantes de ) d’où
2. DH est la hauteur relative à la base EHG du tétraèdre r
d’après
ur 1., n est orthogonal à tout vecteur de  donc à
DEGH donc le volume V de ce tétraèdre est :
w.
1 EH ¥ HG a3
V= ¥ ¥ DH  . Et donc, d’après le 3e prérequis, Δ est orthogonale à d¢¢.
3 2 6
3. DEG est un triangle équilatéral de côté a 2 car ses uuur uuur
côtés sont des diagonales de faces carrées de côté a du 44 1. MA2 = MB2 € MA2 - MB2  0
uuur uuur uuur uuur
cube. € MA - MB · MA  MB  0
uuur uuur ur u uru ur u ur
Aire(DEG) € MA  BM · MI  IA  MI  IB  0
uur ur u r uur uru
1 Ê pˆ 1 3 a2 3 € BA · 2MI  0  0 € 2AB · IM  0
 ¥ ED ¥ DG ¥ sin Á ˜  ¥ 2a2 ¥  . ur
u uur
2 Ë 3 ¯ 2 2 2 € IM · AB  0.
4. Comme (HB) ^ (DEG), HK est la hauteur relative à la ur
u uur
2. MA = MB € MA2 = MB2 € IM · AB  0.
base DEG du tétraèdre DEGH et
Donc l’ensemble des points équidistants de A et B est le
1 a2 3
V  ¥ aireDEG ¥ HK  ¥ HK . plan passant par I milieu de [AB] et de vecteur normal
3 6

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 11


uur
AB, c’est-à-dire le plan passant par le milieu de [AB] et 52 1. a. 2 ¥ 2 - 4  0 donc A(2 ; 0 ; 0) Œe.
orthogonal à (AB), soit le plan médiateur de [AB]. 2 ¥ 2 - 4  0 donc B(2 ; 0 ; 1) Œe.
2 ¥ 5  3 ¥ - 2 - 4  0 donc C(5 ; – 2 ; 0) Œe.
uuur uuur ur
u ur
u ur
u ur uur uur
45 1. MA · MB  MI  IA · MI  IB b. AB 0 ; 0 ; 1 et AC 3 ; - 2 ; 0 ne sont pas colinéaires
ur
u uru ur u ur u
 MI  IA  · MI - IA  donc A, B, C ne sont pas alignés.
ur
u 2 uru2 c. Et donc e n’est pas une droite puisqu’il contient trois
 MI - IA  MI2 - IA2 .
uuur uuur points A, B, C non alignés.
2. MA · MB  0 € MI2 - IA2  0 € MI2uuu rIAu2uu€
r MI  IA. 2. a. e : 2x + 3y – 4 = 0 soit 2x + 3y + 0z – 4 = 0 de la
D’où l’ensemble des points M tels que MA · MB  0 est la
forme ax + by + cz + d = 0 avec a = 2, b = 3, c = 0 et
sphère de centre I et de rayon IA, c’est-à-dire la sphère
d = – 4.
de diamètre [AB].
b. e est un plan.
uur uuur uur uuur uur uuur uur uuur r
3. a. n(2 ; 3 ; 0) est un vecteur normal à e.
46 a. AB · AM  AC · AM € AB · AM - AC · AM  0 r r
uur uur uuur uur uuur n · k  0 donc e est parallèle à l’axe (Oz).
€  AB - AC · AM  0 € CB · AM  0. uur r
(ou bien on remarque que AB  k donc (AB) // (Oz) et
L’ensemble cherché est le plan passant par A et
comme (AB) ⊂ e, on a (Oz) // e).
orthogonal à la droite (BC).
uur uuur uur uuur uur uuur uur uuur b. (xOy) a pour équation z = 0 ; z A  0 donc A Œ(xOy),
b. AB · BM  BC · BM € AB · BM - BC · BM  0
uur uur uuur u ur ur ur uuur
ur z C  0 donc C Œ(xOy).
€  AB - BC · BM  0 €  AI  IB  CI  IB · BM  0 A et C sont deux points communs à (xOy) et e, plans
ur uuur ur uuur
€ 2IB · BM  0 € IB · BM  0 non confondus (puisque B œ(xOy)), donc (xOy) et e sont
avec I milieu de [AC]. L’ensemble cherché est le plan sécants suivant la droite (AC).
passant par B et orthogonal à la droite (IB). c. (AC) est définie par le système formé par les équations
2 x  3 y - 4  0
r r r de e et de (xOy) c’est-à-dire : Ì .
47 a. n(2 ; -6 ; 2) b. n¢(– 1 ; 0 ; 1) c. n¢¢(1 ; 2 ; 3). Óz  0 r r
Et donc une équation de (AC) dans le repère  O ; i , j 
48 Voir le corrigé en fin de manuel. du plan (xOy) est 2x + 3y – 4 = 0.
d. A et B sont des points communs aux plans non
49 (a)(GFC) : (4) x = 0 (b) (DGH) : (1) y = 0 confondus (xOz) et e donc ces deux plans sont sécants
(c) (HKL) : (2) z = 2 (d) (BCF) : (3) y = 2. suivant (AB).
(AC) et (Oy) sont coplanaires : elles sont dans le plan
50 1. a. (DGF) : z = 4. b. y = 1. (xOy). Comme elles ne sont pas parallèles, elles sont
2. a. x = 1 : plan (DAB). b. z = 0 : plan (OAC). sécantes en un point F. Comme (Oz) est parallèle à e, la
c. z = 1 : plan parallèle à (ABC) passant par le milieu de parallèle à (Oz) passant par F est contenue dans e. C’est
[OH]. aussi une droite de (yOz), donc les deux plans non
1 confondus (yOz) et e sont sécants suivant cette droite.
d. y  : plan parallèle à (AOG) passant par le milieu
2
de [OJ].

51 1. A(3 ; 0 ; 0), B(0 ; 2 ; 0), C(0 ; 0 ; 6).


2.

53 Voir le corrigé en fin de manuel.

54 a. A(4 ; 0 ; 0), B(0 ; 12 ; 0), C(0 ; 0 ; 6) sont les points


d’intersection du plan d’équation 3x + y + 2z – 12 = 0
avec les axes.

12
ur
u uur Ê 3ˆ
M x ; y ; z  Œ  € IM · AB  0 € - 2 x - 1  5 Á y - ˜  0
Ë 2¯
11
€ - 2 x  5y -  0 € 4 x - 10 y  11  0.
2
uur uur
58 1. AB - 1; 1; 1 et AC 2 ; 3 ; - 5 ne sont pas coli-
néaires donc A, B, C définissent un plan.
r r uur r uur
2. n a ; b ; c  normal à (ABC) € n · AB  0 et n · AC  0
8
r - a  b  c  0 ÔÔa  5 c r
b. n(1 ; 0 ; 1) est run vecteur normal au plan d’équation €Ì €Ì donc n(8 ; 3 ; 5) est
r Ó 2 a  3 b - 5 c  0 3
Ôb  c
x + z – 4 = 0 ; n · j  0 donc est parallèle à l’axe (Oy).
normal à (ABC). ÔÓ 5
coupe (Ox) en A(4 ; 0 ; 0) et (Oz) en C(0 ; 0 ; 4).
3. M(x ; y ; z) Œ(ABC)
uuur r
€ AM · n  0 € 8x + 3(y – 2) + 5(z – 3) = 0
€ 8x + 3y + 5z – 21 = 0.
uur uur
59 1. AB - 2 ; 3 ; 5 et AC - 1; 5 ; 1 ne sont pas coli-
néaires donc A, B, C définissent un plan.
r r uur r uur
2. n a ; b ; c  normal à (ABC) € n · AB  0 et n · AC  0
22
- 2a  3b  5c  0 ÔÔa  7 c r
€Ì €Ì donc n(22 ; 3 ; 7)
Ó - a  5 b  c  0 3
Ôb  c
r
c. n(2 ; – 1 ; 0) est un vecteur est normal à (ABC). ÔÓ 7
uuur r
normal au plan  d’équation 3. M(x ; y ; z) Œ(ABC) € AM · n  0
r r
2x – y = 0 ; n · k  0 donc  est € 22(x – 2) + 3y + 7(z + 1) = 0 € 22x + 3y + 7z – 37 = 0.
parallèle à l’axe (Oz). Or O Œ
donc (Oz) ⊂  et de plus  60 Justification : voir exercice résolu 7 page 345.
passe par E(1 ; 2 ; 0). VARIABLES : x A ; y A ; z A ; x B ; y B ; z B ; x C ; y C ; zC nombres.
ENTREES : saisir x A ; y A ; z A, x B ; y B ; z B , x C ; y C ; zC  .
TRAITEMENT ET SORTIES :
x1 ¨ x B - x A ; y1 ¨ y B - y A ; z1 ¨ z B - z A
x 2 ¨ x C - x A ; y 2 ¨ y C - y A ; z2 ¨ zC - z A
a ¨ y1z2 - y 2 z1 ; b ¨ z1x 2 - z2 x1 ; c ¨ x1y 2 - x 2 y1
Si a = 0 et b = 0 et c = 0 alors
55 Soit Ax A ; y A ; z A  et B xB ; yB ; zB  deux points afficher « les points A, B, C sont alignés » sinon
quelconques de  alors ax A  by A  cz A  d  0 et afficher « Les points A, B, C ne sont pas alignés et
axB  byB  czB  d  0 d’où définissent un plan ; un vecteur normal à (ABC) a
r uur
a x A - xB  b y A - yB   c  z A - zB   0 soit n · AB  0 pour coordonnées (a ; b ; c) avec a = », a, « b = », b,
r uur
et donc n a ; b ; c est orthogonal à tout vecteur AB de . « c = », c.
d ¨ - ax A - by A - cz A
56 Le plan  parallèle au plan d’équation afficher « une équation de (ABC) est ax + by + cz
3x – y + 5z = 0 a une équation de la forme + d = 0 avec d = », d.
3x – y + 5z + d = 0 (même vecteur normal). FinSi
A(2 ; 3 ; Р1) Πdonc 6 Р3 Р5 + d = 0 soit d = 2. r
r r
 a pour équation : 3x – y + 5z + 2 = 0. 61 n a ; b ; c est un vecteur normal à  donc n 0
soit a ; b ; c  0 ; 0 ; 0.
uuur r
57 Le plan médiateur  de [AB] est le plan passant M Œ € AM · n  0
Ê 3 ˆ € a x - x 0  b y - y 0  c z - z 0  0
par I Á1; ; 1˜ milieu de [AB] et de vecteur normal
Ë 2 ¯ € ax  by  cz  d  0
uur
AB - 2 ; 5 ; 0. en posant d  - ax A - by A - cz A .

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 13


D’où  admet une équation de la forme x  - t  2
ax + by + cz + d = 0 avec a ; b ; c  0 ; 0 ; 0. Ô
(AB) : Ì y  t , t Œ .
uuur uuur Ô z  - 2t  2
62 M Œ e € OA · AM  - 2 Ó
€ - x  1  4 y - 4  7 z - 7  - 2 K est le point de (AB) de paramètre t tel que 2(– t + 2)
+ 3t – 2t + 2 – 5 = 0 c’est-à-dire tel que t = 1 et donc
€ - x  4 y  7 z - 64  0.
K(1 ; 1 ; 0).
Donc e est le plan d’équation – x + 4y + 7z – 64 = 0.
uuur 2. Voir le site Math’x.
OA - 1; 4 ; 7 est normal à e donc e et (OA) sont
orthogonaux et donc sécants en un point K. r
66 a. n(2 ; 1 ; – 1) est un vecteur normal à ,
x  - t ur
u
Ô u11; - 3 ; - 1 est un vecteur directeur de d1 ;
(OA) : Ì y  4t , t Œ .
r ur u r ur
u
Ô z  7t n · u1  2 - 3  1  0 donc n et u1 sont orthogonaux et
Ó
K est le point de (OA) de paramètre t tel que t  16t  49t par suite, (AB) et  sont parallèles.
- 64  0 soit tel que t 
64 32

66 33
et donc K - ; 
32 128 224
33 33 33
; .  E(1 ; – 2 ; 1) Œd1 et 2 ¥ 1 – 2 – 1 + 1 = 0 donc E Œ, d’où
d1 ⊂ .
r uur
63 1. a. A(6 ; 0 ; 0), B(0 ; – 12 ; 0) et C(0 ; 0 ; 4) sont les b. n(2 ; 1 ; – 1) est un vecteur normal à , AB - 1; 3 ; 1 ;
r uur r uur
points d’intersection de  avec les axes du repère. n · AB  - 2  3 - 1  0 donc n et AB sont orthogonaux
x y z et par suite, (AB) et  sont parallèles.
b. 2x – y + 3z – 12 = 0 € -  - 1  0.
6 12 4 B(0 ; 1 ; 4) Œd2 et 2 ¥ 0 + 1 – 4 + 1 = – 2 ≠ 0 donc B œ,
2. (ABC) : px  qy  rz  s  0
s d’où d2 est strictement parallèle à .
A(a ; 0 ; 0) Πdonc pa  s  0 soit p  - ;
a
s r
B(0 ; b ; 0) Œ donc qb  s  0 soit q  - ; 67 1. a. n(5 ; – 2 ; 0) est un vecteur normal à .
b r r r r
s n · u  5 - 2 0 donc n et u ne sont pas orthogonaux et
C(0 ; 0 ; c) Πdonc rc  s  0 soit r  - .
c par suite, la droite d et le plan  ne sont pas parallèles :
x y z
Pour s  - 1, (ABC) :    1. ils sont donc sécants en un point K.
a b c
x  t 1
Ô
64 1. OA2 = 4 ; OB2 = 1 + 3 = 4 et AB2 = 1 + 3 = 4 donc d : Ì y  t - 3 , t Œ .
OAB est équilatéral. Ôz  t  5
Ó
2. I(1 : 0 : 0) est le milieu de [OA]. 4
ur
u uuur K(t + 1 ; t – 3 ; t + 5) Œ € 5(t + 1) – 2(t – 3) = 7 € t  -
M(x ; y ; z) Œ € IM · OA  0 € 2(x – 1) = 0 € x = 1. Ê 1 13 11ˆ 3
Ê1 3 ˆ d’où K Á- ; - ; ˜ .
Ë 3 3 3¯
JÁ ; ; 0˜ est le milieu de [OB]. r r r r
Ë2 2 ¯ b. n · u  10 - 10  0  0 donc n et u sont orthogonaux
uur uuur Ê 1ˆ Ê 3ˆ d’où d et  sont parallèles.
M(x ; y ; z) Œ € JM · OB  0 €Á x - ˜  3 Á y - 0
Ë 2¯ Ë 2 ˜¯ A(2 ; 1 ; – 3) Œd et 5 ¥ 2 – 2 ≠ 7 donc A Œ, d’où d est
€ x  3 y - 2  0.
strictement parallèle à .
3. Comme OABC est un tétraèdre régulier, C est r r r r
c. n · u  0 donc n et u sont orthogonaux d’où d et 
équidistant de O, A et B donc C appartient aux plans
médiateurs de [OA] et [OB] c’est-à-dire à  et donc sont parallèles.
1 A(3 ; 4 ; 2) Œd et 5 ¥ 3 – 2 ¥ 4 = 7 donc A Œ, d’où d ⊂ .
x C  1 et 1  3 y C - 2  0 donc y C  .
3 2. Voir le site.
1
4. OC = OA donc OC2 = OA2 donc 1   z C2  4 donc
3 ur
u ur
u
8 2 68 1. n12 ; 1; 2 vecteur normal à 1 et n2 1; - 2 ; 6
z C2  donc z C   2 .
3 3 vecteur normal à 2 ne sont pas colinéaires donc 1 et
Il existe donc deux points C tels que OABC soit régulier :
2 ne sont pas parallèles. Ils sont donc sécants suivant
Ê 1 2ˆ Ê 1 2ˆ
C1 Á1; ; 2 ˜ et C2 Á1; ; - 2 ˜. une droite d.
Ë 3 3¯ Ë 3 3¯
2. M(x ; y ; z) Œd €
r
65 n(2 ; 3 ; 1) est un vecteur normal à , 1
uur r uur r ÔÔ y  2 z - 5
AB - 2 ; 2 ; – 4  ; n · AB  - 4  6 - 4  - 2 0 donc n
uur
et AB ne sont pas orthogonaux et par suite, (AB) et  ne

2 x  y  2z  1  0
x - 2y  6z  0
€ 
5 y  10 z - 1
x  2 y - 6z
€ Ì
Ôx  - 2 z - 2
sont pas parallèles : ils sont donc sécants en un point K. ÔÓ 5

14
d’où une représentation paramétrique de d : SI =  - 22  22   - 22  12 .
2 1 1 6 1
Ô x  - 2t - 5 D’où V = ¥ 4 ¥ ¥ ¥ 2 ¥ 12  ¥ 12  4.
Ô 3 2 2 3
Ì 1 uur uur
Ô y  2t - 5 , t Œ . 71 AB - 2 ; 1; 1 et AC - 1; 0 ; 3.
uuur uur
Ô ÔAM · AB  0 - 2 x  y  z - 1  0 x  3z - 7
Óz  t Ìuuur uur €Ì €Ì .
3. Voir le site Math’x. ÔÓBM · AC  0 Ó- x  3 z - 7  0 Ó y  5 z - 13
L’ensemble cherché est donc la droite de représentation
69 Voir le corrigé en fin de manuel. x  3t - 7
Ô
r r paramétrique Ì y  5t - 13 , t Œ °
70 1. n1; 1; 0 vecteur normal à  et n¢0 ; 1; 1 vec- Ôz  t
Ó
teur normal à ¢ ne sont pas colinéaires donc  et ¢ ne
Elle passe par E(– 7 ; – 13 ; 0) et a pour vecteur directeur
sont pas parallèles. Ils sont donc sécants suivant une r
u3 ; 5 ; 1.
droite.
Remarque
Soit M(1 – t ; t ; 2 – t) un point quelconque de D ; M Œ
L’ensemble cherché est l’intersection du plan passant
car 1 – t + t – 1 = 0 et M Œ ¢ car t + 2 – t – 2 = 0 donc 
par A et perpendiculaire à (AB) et du plan passant par B
et ¢ sont sécants suivant la droite D dont une
et perpendiculaire à (AC).
x  1 - t
Ô
représentation paramétrique est Ì y  t , t Œ . 72
Ôz  2 - t
Ó
r
2. a. u - 1; 1; - 1 vecteur directeur de D est un vecteur
normal à  et comme  passe par O,  a pour équation
– x + y – z = 0.
b. Le point de D de paramètre 1 a pour coordonnées
(0 ; 1 ; 1) donc I(0 ; 1 ; 1) ΠD.
De plus, 0 + 1 – 1 = 0 donc I Œ.
Et donc I(1 ; 1 ; 0) est le point d’intersection de D et .
1 1
3. a.  0 -  0 et – 1 + 1 + 0 = 0 donc A et B sont
2 2 73 Dans un repère orthonormé de l’espace, soit les
des points de . points A(1 ; 1 ; 0), B(1 ; 2 ; 1) et C(3 ; – 1 ; 2).
b. I est le milieu de [AA¢] et de [BB¢] donc ABA¢B¢ est un 1. Montrer que A, B, C définissent un plan  qui a pour
parallélogramme. équation : 2x + y – z – 3 = 0.
ur
uÊ 1 1ˆ ur 2. Soit le plan  d’équation : x + 2y – z – 4 = 0 et le plan
IA Á- ; - 1; - ˜ et IB 1; 0 ; - 1
Ë 2 2¯ d’équation 2x + 3y – 2z – 5 = 0. Montrer que  et
ur
u ur 1 1
IA · IB  -  0   0 donc les diagonales du paral- sont sécants et déterminer une représentation para-
2 2 métrique de leur droite d’intersection D.
lélogramme ABA¢B¢ sont perpendiculaires et donc
3. Montrer que la droite D et le plan  sont sécants et
ABA¢B¢ est un losange.
déterminer les coordonnées de leur point d’intersection.
2  1 - t
Ô 4. Que peut-on en déduire pour les plans , et  ?
c. Le système Ì- 1  t équivaut à t = – 1, donc
ÔÓ3  2 - t
APPROFONDISSEMENT
S(2 ; – 1 ; 3) appartient à D.
uuur uur uuur uuur uur uuur uur uuur uur
d. A, B, A¢, B¢ et I sont des points du plan , I et S sont 93 1. a. AH · BC   AO  OH · BC  AO · BC  OH · BC
des points de D et D est orthogonale à  donc (IS) est la or (OA) est orthogonal à (OBC) et (BC) est incluse dans
uuur uur
hauteur issue de S de la pyramide SABA¢B¢. Donc le (OBC) donc AO · BC  0 et H est l’orthocentre de OBC
1
uuur uur (OH) et (BC) sont
volume de la pyramide est : V = ¥ aire ABA ¢B¢ ¥ SI. donc
3 uuur uuperpendiculaires
r donc
ABA¢B¢ est un losange de centre I donc OH · BC = 0. On en déduit AH · BC  0.
uuur uur uuur uuur uur uuur uur uuur uur
1 AK · BC   AH  HK  · BC  AH · BC  HK · BC
aire(ABA¢B¢) = 4 ¥ aire(ABI) = 4 ¥ ¥ AI ¥ IB. uuur uur
2 or AH · BC  0 d’après la question précédente et comme
2 2
Ê 1ˆ Ê 1ˆ 6 K est le projeté orthogonal de H sur (ABC), (HK) est
AI = Á ˜   - 12  Á- ˜  ,
Ë 2¯ Ë 2¯ 2
uuur uurà (ABC) donc
perpendiculaire uuur (HK)
uur est orthogonale à
IB = 12  02   - 12  2 et (BC) donc HK · BC = 0. Donc AK · BC  0.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 15


uur uur uur uuur uuur uur uuur uur uuur
b. BH · AC  BH ·  AO  OC  BH · OA  BH · OC 1
 3  1 d’où LAB ª 54 , 7 et
uur uur u=ur0 +u0uur= 0.uur uur uur uuur uur cosLAB
BK · AC  BH  HK  · AC  BH · AC  HK · AC 1 3
  LAE
LAD   LAB ª 54 , 7.
= 0 + 0 = 0.
2. On en déduit que K est l’orthocentre de ABC. 4. De même, les points M xM ; yM ; zM à l’intérieur du
 = MAD
cube tels que MAB  = MAE sont tels que
94 m est le projeté orthogonal de M sur  et M œ xM  yM  zM avec 0 xM 1 c’est-à-dire tels que
donc la droite (Mm) existe et est orthogonale à , donc uuur uuur
AM  xM AG avec 0 xM 1. On en déduit que
(Mm) est orthogonale à toutes les droites de , en par-
l’ensemble cherché est le segment ouvert ]AG[.
ticulier à d.
Dans le plan , uHuurest le projeté orthogonal de m sur d,
r 96 1. a. H est le projeté orthogonal de
uuuur M0rsur le plan
donc H Œd et mH et u vecteur directeur de d sont r
 de vecteur normal n a ; b ; c  donc M0H et n sont coli-
orthogonaux.
uuur r uuuur uuur r uuuur r uuur r néaires d’où
MH · u  Mm  mH · u  Mm · u  mH · u = 0 + 0 = 0
uuur r r uuuur r
d’où MH et u sont orthogonaux. Comme de plus, H Œd, n · M0H  M0H ¥ n  M0H ¥ a2  b2  c 2 .
r uuuuur
H est bien le projeté orthogonal de M sur d. b. n · M0H  a xH - x 0  b yH - y 0  c zH - z 0
uur uuur uur  axH  byH  czH - ax 0 - by 0 - cz 0 .
uu95
r 1. a. Dans uuur le repère orthonormé
uur uuur  A ; AB, AD , AE, Or H Œ  donc axH  byH  czH  d  0 d’où
AB(1 ; 0 ; 0), AMx ; y ; z donc AB · AM  x .
uur uuur axH  byH  czH  - d et
Or AB · AM  AB ¥ AM ¥ cosMAB    AM ¥ cos a car r uuuuur
x n · M0H  - ax 0 - by 0 - cz 0 - d .
AB = 1, d’où x  AMcos a soit cosa  .
uuur uuur uuur uuur AM c. On a donc :
De même, AD · AM  y et AD · AM  AM ¥ 1 ¥ cosMAD  ,
M0H a2  b2  c 2  - ax 0 - by 0 - cz 0 - d d’où
  y
d’où cos b  cosMAD . - ax 0 - by 0 - cz 0 - d ax 0  by 0  cz 0  d
uur uuur uur uuur AM M0H   .
AE · AM  z et AE · AM  AM ¥ 1 ¥ cosMAE   , d’où a2  b2  c2 a2  b2  c 2

cos g  cosMAE   z . 2. a. d(F, )


AM x  2 y F - z F - 1 - 7 - 2 ¥ 0 - 4 - 1 12
b. cos2a + cos2b + cos2g =  F    2 6.
12  22   - 12 6 6
x2 y2 z2 x 2  y 2  z 2 AM2
2
 2
 2
   1. b. 2 6 6 ; la distance de F au plan  est inférieure au
AM AM AM AM2 AM2
2. I est le milieu de [EG] avec E(0 ; 0 ; 1) et G(1 ; 1 ; 1) rayon de la sphère
donc  et
sont sécants.
Ê1 1 ˆ Soit r le rayon et I le centre du cercle  intersection de

donc I Á ; ; 1˜ .
Ë2 2 ¯ et . Pour tout point M de , le triangle FIM est
1 1 rectangle en I donc FM2 = FI2 + IM2 soit 62  2 6 2  r 2
 xI 2 2 1
cosIAB     d’où d’où r 2  36 - 24  12 et r  12  2 3.
AI 1 1 3 6 r
 1 3. a. n(– 2 ; 1 ; 5) est un vecteur normal au plan et
4 4 2 r
 ª 65, 9 .
IAB n¢(1 ; 2 ; 0) est un vecteur normal au plan .
r r r r
   yI  1 et IAD  ª 65, 9. n · n¢ = – 2 + 2 = 0 donc n et n¢ sont orthogonaux et par
De même, cosIAD
AI 6 suite les plans et  sont perpendiculaires.
   zI  1  2 et IAE  ª 35, 3. b. Une équation de est de la forme – 2x + y + 5z + d = 0.
cosIAE
AI 3 3 B(1 ; Р2 ; 1) Πdonc Р2 Р2 + 5 + d = 0 soit d = Р1 et
2 a donc pour équation : – 2x + y + 5z – 1 = 0.
  LAD
3. LAB   LAE  donc
Soit D la droite passant par E(– 1 ; 4 ; – 1) et de vecteur
   cosLAD    cosLAE  . Comme AL = 1, les r
cosLAB directeur u(2 ; – 1 ; 1).
x y z
coordonnées (x ; y ; z) de L vérifient   soit – 2(– 1) + 4 + 5(– 1) – 1 = 6 – 6 = 0 donc E Œ .
1 1 1 r r
De plus u · n  2 ¥ - 2 - 1 ¥ 1  1 ¥ 5  0 donc Δ ⊂
x  y  z et à l’aide de la relation du 1.b.
x2 y2 z2 1 1 – 1 + 24 – 7 = 0 donc E Œ.
   1 d’où 3x2 = 1 soit x2 = d’où x =  . r r
12 12 12 3 3 De plus, u · n ¢  2 ¥ 1 - 1 ¥ 2  0  0 donc Δ ⊂ .
Comme L est à l’intérieur du cube, on a 0 < x < 1 et donc et  étant perpendiculaires, ils sont sécants suivant
Ê 1 1 1ˆ une droite et comme D est une droite commune à ces
LÁ ; ; ˜.
Ë 3 3 3¯ deux plans, et  sont sécants suivant la droite D.

16
r r r
- 2 x A  y A  5z A - 1 2. Pour M(x ; y ; z) dans  A ; i , j , k ,
c. d A ,  
 - 22  12  52 MC2 – MA2 = (a – x)2 + (a – y)2 + (– z)2 – x2 – y2 – z2
- 10 - 2 - 5 - 1 18 3 30 = 2a2 – 2a(x + y).
   M(x ; y ; z) Œ € MC2 - MA2  a2
30 30 5
a
xA  2yA - 7 5- 4-7 6 6 5 € 2 a 2 - 2 a x  y  a 2 € x  y  .
d(A, ) =    . 2 r
12  22  02 5 5 5  est donc un plan de vecteur normal n(1 ; 1 ; 0) ortho-
r
d. Soit K le projeté orthogonal de A sur et L le projeté gonal à k donc  est parallèle à l’axe (AE).
a a Êa ˆ a a
orthogonal de A sur .  0  donc K Á ; 0 ; 0˜ Œ et 0  
2 2 Ë2 ¯ 2 2
3 30 6 5
AK = d(A, )  et AL = d(A, )  donc A ≠ K Ê a ˆ
5 5 donc L Á0 ; ; 0˜ Œ.
et A ≠ L. Ë 2 ¯
(AK) est orthogonale au plan donc (AK) est  est le plan parallèle à (AE) passant par K milieu de
orthogonale à D droite de ; (AL) est orthogonale au [AB] et L milieu de [AD] (et par I).
plan  donc (AL) est orthogonale à D droite de . D est Ê a ˆ a a
3. Soit J le milieu de [EH], J Á0 ; ; a˜ , 0   donc
donc orthogonale à (AK) et (AL) deux droites sécantes Ë 2 ¯ 2 2
du plan (AKL) donc D est orthogonale à ce plan. Soit H J Œ.
le projeté orthogonal de A sur D, alors H est le point La section du cube par le plan  est le quadrilatère IJLK.
ur uur uur
d’intersection de D et de (AKL) plan orthogonal à D KI  AE  KL donc IJKL est un parallélogramme.
passant par A. Les points A, K, H et L sont coplanaires. ur uur Ê a a ˆ ur uur
(AK) est orthogonale à qui contient (KH) donc KI 0 ; 0 ; a  et KL Á- ; ; 0˜ donc KI · KL  0.
Ë 2 2 ¯
(AK) ^ (KH) ; IJKL est un parallélogramme qui a un angle droit, donc
(AL) est orthogonale à  qui contient (LH) donc IJKL est un rectangle (qui n’est pas un carré car KI = a et
(AL) ^ (LH) ; a 2
uuur uur KL = ).
AK
uuur estuunormal
r à , AL est normal à  et ^  donc 2
AK ^ AL donc le quadrilatère AKHL a trois angles droits uur uuur uur
donc c’est un rectangle. 98 On se place dans le repère  A ; AB, AD , AE et on
D’après le théorème de Pythagore dans le triangle AKH cherche une équation de chacun des six plans diago-
rectangle en K, on a AH2 = AK2 + KH2 = AK2 + AL2 naux sous la forme ax + by + cz + d = 0.
2 2 Plan (ABH) :
Ê 3 30 ˆ Ê 6 5ˆ 270 180 450
d’où AH2 = Á ˜  Á 5 ˜  25  25  25  18 A(0 ; 0 ; 0) Œ (ABH) donc d = 0 ;
Ë 5 ¯ Ë ¯
B(1 ; 0 ; 0) Π(ABH) donc a + d = 0 soit a = Рd ;
et donc AH = d(A, D)  18  3 2 .
H(0 ; 1 ; 1) Π(ABH) donc b + c + d = 0.
e. Autre méthode : D est la droite passant par On obtient d = 0, a = 0, b = – c.
r
E(– 1; 4 ; – 1) et de vecteur directeur u(2 ; – 1 ; 1) donc En prenant c = 1, on obtient une équation de (ABH) :
une représentation paramétrique de D est : y – z = 0 soit y = z.
x  - 1  2t Par une méthode analogue, on obtient :
Ô
Ì y  4 - t t Œ. (DEF) : y + z – 1 = 0 ; (FDA) : x – z = 0 ;
Ôz  - 1  t
Ó (EBC) : x + z – 1 = 0 ;
Le projeté
uuur r orthogonal H de A sur D est le point de D tel (BDF) : x + y – 1 = 0 ; (EAC) : x – y = 0.
que AH · u  0 c’est-à-dire le point de paramètre t de D
tel que 2(– 1 + 2t – 5) – (4 – t + 2) + (– 1 + t + 1) = 0 soit
99 Partie A
tel que t = 3. D’où H(5 ; 1 ; 2) et
Soit O le point d’intersection des hauteurs issues de A et
d(A, D) = AH = 02  32  32  18  3 2 .
B du tétraèdre ABCD.
r r r O est un point de (AH) donc (OH) est orthogonale à
97 1. Dans le repère  A ; i , j , k , A(0 ; 0 ; 0), C(a ; a ; 0) (BCD) qui contient (CD) donc (OH) ^ (CD).
2
Êa ˆ Ê aˆ 9a2 (BH) est orthogonale à (ACD) qui contient (CD) donc
et I Á ; 0 ; a˜ donc IC2  Á ˜  a2   - a 2  et
Ë2 ¯ Ë 2¯ 4
2
(BH) ^ (CD). La droite (CD) est donc orthogonale à (OH)
Ê aˆ 5a 2 et (BH) qui sont deux droites sécantes de (OBH) donc
IA2 = Á- ˜  02   - a 2  , d’où IC2 – IA2 = a2 et
Ë 2¯ 4 (CD) est orthogonale au plan (OBH) qui contient (BH)
donc I Œ. donc (BH) ^ (CD). Comme H est un point du plan (BCD)

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 17


on en déduit que (BH) est la hauteur issue de B du Réciproquement :
triangle BCD. Si AB2  CD2  AD2  CD2  AC2  BD2 , en remplaçant
dans les égalités précédentes on obtient
Partie B uur uuur uuur uur uur uur
AB · CD  AD · CB  AC · DB.
1. a. Les coordonnées de B, C et D vérifient l’équation uur uuur uuur uur uur uuur uuur uur
proposée donc – 2x – 3y + 4z – 13 = 0 est une équation de Or AB · CD  AD · CB € AB · CD - AD · CB  0
uur uuur uuur uur uur
(BCD) (on remarque que le texte suggère que B, C et D ne € AB · CD - AD ·  CA  AB  0
uur uuur uuur uuur uur
sont pas alignés). € AB ·  CD - AD  - AD · CA  0
uur uur uuur uur uur uuur uur
b. H est le point d’intersection de la droite d € AB · CA - AD · CA  0 € (AB - AD  · CA  0
uur uur
perpendiculaire à (BCD) passant par A et du plan (BCD). € DB · CA  0 donc les arêtes opposées [DB] et [AC]
r
Le vecteur n - 2 ; - 3 ; 4  normal à (BCD) est un vecteur sont orthogonales.
x  3 - 2t De même, on montre que les arêtes [AB] et [CD] d’une
Ô
directeur de d donc d : Ì y  2 - 3t , t Œ. part et [AD] et [BC] d’autre part sont orthogonales.
Ô z  - 1  4t
Ó b. AB2  CD2  AD2  BC2  AC2  BD2  4  9  13
H(3 – 2t ; 2 – 3t ; – 1 + 4t) Œ (BCD) € donc d’après 3.a. ABCD est orthocentrique.
– 2(3 – 2t) – 3(2 – 3t) + 4(– 1 + 4t) – 13 = 0 € t = 1 c. AB2  CD2  4  9  13 et AC2  BD2  4  4  8
donc H(1 ; – 1 ; 3). donc d’après 3.a. ABCD n’est pas orthocentrique.
uur uuur uur uuur
c. BH7 ; - 2 ; 2 et CD - 5 ; - 2 ; - 4  donc BH · CD  - 39. ur
u
101 1. Le vecteur n1(1 ; 1 ; – 1) normal à 1 et le vec-
d. (BH) n’est pas orthogonale à (CD) donc (BH) n’est ur
u
teur n2 2 ; 1; 1 normal à 2 ne sont pas colinéaires donc
pas la hauteur issue de B du triangle BCD, donc par
contraposée de la propriété démontrée dans la partie A, les plans 1 et 2 sont sécants.
ABCD n’est pas orthocentrique. Ô x  y - z  0
M(x ; y ; z) Œ1 « 2 € Ì
2. Le repère est orthonormé donc ÔÓ2 x  y  z - 3  0
(IO) ^ (OJK) donc (IO) est la hauteur issue de I, Ô x  - y  z x  -2 z  3
€Ì €Ì
(JO) ^ (OIK) donc (JO) est la hauteur issue de J, ÓÔ- y  3 z  3 Óy  3z - 3
(KO) ^ (OIJ) donc (KO) est la hauteur issue de K, et la x  - 2t  3
hauteur issue de O passe par le point O donc les quatre Ô
donc D : Ì y  3t - 3 , t Œ.
hauteurs sont concourantes en O et donc le tétraèdre Ôz  t
Ó
OIJK est orthocentrique. r
2. u - 2 ; 3 ; 1 est un vecteur directeur de D et
uru
100 1. Soit O le point d’intersection des quatre hau- n3 1; 2 ; - 4  est un vecteur normal à 3.
r uru
teurs du tétraèdre orthocentrique ABCD. Or u · n3  - 2  6 - 4  0 donc D est parallèle à 3.
Montrons que (AB) ^ (CD). De plus A(3 ; – 3 ; 0) ŒD et 3  2 ¥ - 3 - 4 ¥ 0  3  0
(AO) est orthogonale à (BCD) qui contient (CD) donc donc A Œ3 donc D est incluse dans 3. On en déduit
(AO) ^ (CD). que l’intersection de 1, 2 et 3 est D.
(BO) est orthogonale à (ACD) qui contient (CD) donc Remarque
(BO) ^ (CD). On peut aussi montrer que tout point de D vérifie
(CD) est orthogonale à (AO) et (BO) qui sont deux l’équation de 3.
droites sécantes de (ABO) donc (CD) est orthogonale à
(ABO) qui contient (AB) donc (CD) ^ (AB). x1 - x 2  x 3  1 x1  x 2 - x 3  1
Ô Ô
De même, on montre que (AC) ^ (BD) et que (AD) ^ (BC). 102 Ì2 x1  x2 - 3 x3  3 € Ì3 x 2 - 5 x 3  1
uur uuur uuur uur uuur uuur uur Ôx - 4 x  6 x  0 Ô- 3 x  5 x  - 1
2. a. AB  CD  AD  DB  CD  AD  CB .
uuur uur uur uuur uur uur uur Ó 1 2 3 Ó 2 3
AD  BC  AC  CD  BC  AC  BD. 5 1
uur uuur uuur uur
b. On en déduit que 2 2 ÔÔ x 2  3 x 3  3
uur uuur  AB  CD   uAD uur uurCB donc €Ì .
2 2 2 2
AB  CD + 2AB · CD  AD  CB - 2AD · BC et
uur uur uuur uur Ôx  2 x  4
 AC  BD 2   AD  BC2 donc ÔÓ 1 3 3 3
uur uur uuur uur
AC2  BD2 + 2AC · BD  AD2  BC2  2AD · BC. L’ensemble des solutions est donc l’ensemble des triplets
3. a. Si ABCDuura uses Ê2 4 5 1 ˆ
uur arêtes
uur uuropposées
uuur uur deux à deux ÁË x 3  ; x 3  ; x 3˜¯ où x 3 est un réel quelconque.
orthogonales, AB · CD  AC · BD  AD · CB  0. 3 3 3 3
Et en remplaçant dans les égalités précédentes, on On peut en déduire que l’intersection des trois plans
obtient AB2  CD2  AD2  CD2  AC2  BD2. d’équations x1 - x 2  x 3  1 , 2 x1  x 2 - 3 x 3  3 et

18
x1 - 4 x 2  6 x 3  0 est la droite de représentation Deuxième méthode : A(3 ; – 1 ; 3), B(3 ; 2 ; 0) et W(3 ; – 1 ; 0)
4 donc x = 3 est une équation du plan (AWB).
Ô x1  2t  Ê 1 3ˆ
ÔÔ 3 I est le milieu de [AB] donc I Á3 ; ; ˜ .
1 Ë 2 2¯
paramétrique Ì x 2  5t  , t Œ.
Ô 3 Dans le plan (AWB), M est situé sur le demi-cercle de
Ô diamètre [AB] contenant P distinct de A et B si et seule-
ÔÓ x 3  3t
ment si :
103 Texte modifié : La droite D a pour représentation • M(3 ; y ; z) (c’est-à-dire M Œ(AWB)),
x  3 uuur uuur
Ô • AM · BM  0 (c’est-à-dire M appartient au cercle de
paramétrique : Ì y  2 - t , t Œ.
diamètre [AB])
Ôz  t ur
u uru uru ur
u
uuur Ó 
• IƟ · IM 0 (car IƟ · IM  IƟ ¥ IM cos ƟIM
1. ƟM x - 3 ; y  1; z  donc  
et cos ƟIM 0 pour WIM angle obtus).
x - 32  y  12 - z 2  9 € WM2 = 9 et
est la sphère ur
uÊ 1 3ˆ ur uÊ 3 3ˆ
de centre W et de rayon 3. IM Á0 ; y - ; z - ˜ et IƟ Á0 ; - ; - ˜ .
Ë 2 2¯ Ë 2 2¯
2. Le point M(3 ; 2 – t ; t) de D appartient à
€ 3 - 32 ur
u ur u 3Ê 1ˆ 3 Ê 3ˆ
 2 - t  12  t 2  9 € 2t 2 - 6t  0 € t = 0 ou t = 3. IƟ · IM 0 € - Á y - ˜ - Á z - ˜ 0 € y  z 2.
Ë ¯ Ë
2 2 2 2¯
Pour t = 3, on obtient A(3 ; – 1 ; 3) et pour t = 0, on uuur uuur
2
AM · BM  0 € 0  y  1y - 2  z - 3 z  0
obtient B(3 ; 2 ; 0).
€ y 2  z 2 - y - 3 z - 2  0.
3. a. I est le milieu de [AB] et de [WP] donc AWBP est un
parallélogramme. De plus A et B appartiennent à la Or WM2 = 02  y  12  z 2  y 2  z 2  2 y  1. On en
sphère
de centre W donc WA = WB donc AWBP est un déduit que si M appartient au demi-cercle de diamètre
losange. [AB] contenant P et est distinct de A et B, alors
uuur uuur uuur uuur
ƟA 0 ; 0 ; 3 et ƟB 0 ; 3 ; 0 donc ƟA · ƟB  0 donc y 2  z 2  y  3 z  2 et y  z 2,
AWBP est un carré. donc WM2 = 3y + 3z + 3 = 3(y + z + 1) avec y + z +1 > 3,
b. AWBP est un carré donc d’une part P Œ(AWB) et d’où WM2 > 32 c’est-à-dire WM > 3.
d’autre part (PA) ^ (WA) et (PB) ^ (WB) donc (PA) et (PB)
104 uu1.r Le plan médiateur de [AB] a pour vecteur nor-
sont tangentes respectivement en A et B au cercle de
mal AB 0 ; 1 ; 1 donc admet une équation de la forme
centre W et de rayon WA = WB = 3.
Ê 1 1ˆ
c. Il s’agit donc de montrer que les points M situés sur y + z + d = 0. De plus, il passe par I Á1; ; ˜ milieu de [AB]
Ë 2 2¯
le demi-cercle de diamètre [AB] contenant P distincts 1 1
de A et B vérifient WM > 3. donc   d  0 donc d = – 1 donc il a pour équa-
2 2
tion : y  z - 1  0.
A
M De même, le plan médiateur de [AC] a pour équation :
1
x - y - z   0, le plan médiateur de [BC] a pour
2
W
I
P 1
équation : x -  0 le plan médiateur de [AD] a pour
2
équation : x  z - 2  0.
B 2. On remarque que ces quatre équations sont des
équations des quatre plans précédents.
Première méthode : Un point M est situé sur le demi- 1 1
y  z - 1  0 Ôx  2 Ôx 
cercle de diamètre [AB] contenant P distinct de A et Ô Ô 2
Ô
p p p a p 2  Ô2 x - 1  0 Ôy  - z  1 Ô 1
B€- a €- € cosM ƟP  1 Ì € Ì € Ìy  -
2 2 4 2 4 2 Ô 2 x - 2 y - 2 z  1  0 Ô y  - z  1 Ô 2
ur ur
u a
avec a mesure principale de IP, IM donc mesure ÔÓ x  z - 2  0 Ô 3 Ô 3
uuur uuur 2 Ôz  Ôz  2
Ó 2 Ó
principale de ƟP, ƟM en orientant le plan (AWB).
 Ê 1 1 3ˆ
Or dans le triangle isocèle IWM, ƟM  2ƟI cosM ƟI donc W Á ; - ; ˜ est l’unique point commun aux
Ë 2 2 2¯
 1 1
donc ƟM  2ƟI cosMƟP. Or ƟI  ƟP  ¥ 3 2 quatre plans.
2 2
donc ƟM  3 2cosM  ƟP et comme 3. W appartient aux plans médiateurs de [AB], [AC] et
2 2 [AD] donc WA = WB, WA = WC et WA = WD et donc
cosMƟP , WM 3 2 ¥ soit WM > 3.
2 2 WA = WB = WC = WD.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 19


r
On en déduit que WB = WD et donc W appartient au 2. a. Soit n x ; y ; z .
plan médiateur de [BD]. r r r r
n · u  0 et n · v  0 € x + 2y = 0 et y + z = 0 € x = – 2y et
r r r
De même, que WC = WD et donc W appartient au plan z = – y donc n 2 ; - 1; 1 est un vecteur orthogonal à u et v .
médiateur de [CD]. b.
uuurM(x r; y ; z)r Œ € il existe deux réels t et t¢ tels que
4. WA = WB = WC = WD donc W est le centre de la AM  tu  t ¢ n € il existe deux réesl t et t ¢ tels que
sphère circonscrite au tétraèdre ABCD dont le rayon est x  1  t  2t ¢ t ¢  z  1
1 1 9 11 11 Ô Ô
WA =    = . Ì y  2  2 t - t ¢ ce qui donne Ìx  3  t  2 z
4 4 4 4 2 Ô z  -1  t ¢ Ô y  1  2t - z
Ó Ó
105 A. 2. Il semble que les coordonnées de H qui t ¢  z  1
Ô
minimise la distance soit (– 3 ; 3 ; 5). soit Ìt  x - 2 z - 3 .
3. De même, il semble que H¢(3 ; 0 ; – 4). Ôy  2 x - 5z - 5
Ó
x  - 2  t x  5  2t ¢ Le plan  admet donc pour équation cartésienne :
Ô Ô
B. 1. d : Ì y  8  5t , t Œ  et d’ : Ì y  1  t ¢ , t ¢ Œ . 2x – y – 5z – 5 = 0.
Ôz  4 - t Ôz  - 3  t ¢ 3. Le point E(0 ; t¢ + 1 ; t¢ + 2) de d appartient à P si et
Ó Ó
r r 8
2. u et v ne sont pas colinéaires donc d et d ¢ ne sont seulement si 2 ¥ 0 – (t¢ + 1) – 5(t ¢ + 2) – 5 = 0 soit t  - .
pas parallèles. 3
Ê 5 2ˆ
d et d ¢ sont sécantes € il existe deux réels t et t ¢ tels Donc E Á0 ; - ; - ˜ .
Ë 3 3¯
- 2  t  5  2t ¢ t  7  2t ¢
Ô Ô x  2t
que Ì8  5t  1  t ¢ ce qui donne Ì43  10t ¢  1  t ¢ Ô
ÔÓ4 - t  - 3  t ¢ ÔÓ- 3 - 2t ¢  - 3  t ¢ 5
Ôy  - - t
4. a. D : Ì 3 , t Œ .
t  7  2t ¢ Ô
ÔÔ 2
14 Ôz  -  t
soit Ìt ¢  - ce qui est impossible. Ó 3
Ô 3 r r r
ÔÓt ¢  0 b. D’après 2.a. n est un vecteur orthogonal à u et v
d et d ¢ ne sont ni parallèles ni sécantes donc elles sont donc D est orthogonale à d et d.
non coplanaires. x  t  1
Ô
- 2  t  - 3 c. F(x ; y ; z) Œd « D € il existe t et t¢ tels que Ì y  2t  2
Ô Ôz  - 1
3. a. Ì8  5t  3 € t  - 1 donc H(– 3 ; 3 ; 5) Œd et Ó
ÔÓ4 - t  5 x  2t ¢
Ô 5
5  2t ¢  3 et Ô y  - - t ¢ ce qui revient à résoudre
Ô 3
Ì1  t ¢  0 € t ¢  - 1 donc H¢(3 ; 0 ; – 4) Œd ¢. Ì
ÔÓ- 3  t ¢  - 4 Ô 2
uuur uuur r Ôz  -  t ¢
Ó 3
b. HH¢ 6 ; - 3 ; - 9 donc HH¢ · u  6 - 15  9  0 et
uuur r t  1  2t ¢ 1
HH¢ · v  12 - 3 - 9  0 donc (HH¢) est orthogonale à d Ô ÔÔt ¢  -
5 3 Ê 2 4 ˆ
et d ¢ et comme H Œd et H¢ Œd ¢, (HH¢) est perpendiculaire Ô2t  2  - - t ¢ soit Ì donc F Á- ; - ; - 1˜ .
Ì 3 Ôt  - 5 Ë 3 3 ¯
à d et d ¢. Ô 2 ÔÓ 3
c. HH¢ = 36  9  81  126  3 14 . Ô- 1  -  t ¢
Ó 3
2 2 2
r r Ê 2 ˆ Ê 4 5ˆ Ê 2ˆ 2
106 1. u et v ne sont pas colinéaires donc d et d ne 5. EF2  Á- - 0˜  Á-  ˜  Á- 1  ˜  donc
Ë 3 ¯ Ë 3 3¯ Ë 3¯ 3
sont pas parallèles.
2
x  t  1 x  0 EF  .
Ô Ô 3
d : Ì y  2t  2 , t Œ  et d : Ì y  t ¢  1 , t Œ 
Ôz  - 1 Ôz  t ¢  2
Ó Ó
107 1. x ur  2 x vr et y ur  - y vr donc les coordonnées de
d et d sont sécantes € il existe deux réels t et t ¢ tels que r r r r
t  1  0 t  -1 u et v ne sont pas proportionnelles donc u et v ne sont
Ô Ô pas colinéaires.
Ì2t  2  t ¢  1 ce qui donne Ìt ¢  -3 ce qui
ÔÓ- 1  t ¢  2 ÔÓ- 2  2  - 3  1 r r 2 4 2 r r
u · v  -   0 donc u et v sont orthogonaux.
9 9 9
est impossible. r 1 4 4 r r r
u 2     1, de même v 2  1 donc (A ; u , v 
d et d ne sont ni parallèles ni sécantes donc elles sont 9 9 9
non coplanaires. est un repère orthonormé de .

20
2.a. 109 Partie A
r
k 1. Dans le triangle FBI rectangle en B,
O 13 13
r r FI2 = FB2 + BI2 = ; de même dans FEJ, FJ2 = donc
i j
9 9
FIJ est isocèle en F. La médiane (FK) est donc aussi
hauteur issue de F donc (FK) ^ (IJ).
2. (IJ) est orthogonale à (FK) et (GK) qui sont deux
droites sécantes de (FGK) et donc (IJ) ^ (FGK).
3. P est le projeté orthogonal de G sur (FIJ) donc
(GP) ^ (FIJ) et donc (GP) ^ (IJ).
Il semble que  soit une parabole. (IJ) ^ (FGK) donc (IJ) ^ (FG).
Ê t  2t 2 ˆ On en déduit que (IJ) est orthogonale à (GP) et (FG) qui
uuur Á ˜ uuur r r
b. AM Á 2t - t 2 ˜ donc AM  3tu  3t 2v donc X  3t et sont deux droites sécantes de (FGP) et donc (IJ) ^ (FGP).
ÁË - 2t - t 2 ˜¯ 4. a. Les plans (FGK) et (FPG) sont orthogonaux à une
Y  3t 2. même droite (IJ) donc ils sont parallèles. Comme ils ont
X un point commun F, ils sont confondus et donc F, G, K, P
c. Quand t décrit , X décrit  et t  donc
2 3 sont coplanaires.
Ê Xˆ X2
Y  3Á ˜  . b. Les plans (FIJ) et (FGK) ne sont pas parallèles (ils ont
Ë 3¯ 3
un point commun F) ni confondus (G n’appartient pas à
uuurPourrtoutrM de , il existe deux réels X et Y tels que
d.
(FIJ)) donc ils sont sécants suivant une droite.
AM  Xu  Yv donc M est un point du plan  et comme
X2 Or F Œ(FIJ) « (FGK)
Y avec X décrivant ,  est la parabole d’équation
3 K Œ(FIJ) « (FGK) car K Œ(IJ)
X 2 r r P Œ(FIJ) « (FGK) car F, G, K, P sont coplanaires et P est le
Y= dans le repère (A ; u , v  du plan .
3 projeté orthogonal de G sur (FIJ) donc F, K et P sont
PROBLÈMES alignés sur la droite d’intersection de (FIJ) et (FGK).

Partie B
108 A. 2. Le plan (IJK) semble couper les arêtes [CD],
2 2
[FE], [HG]. 1. F(1 ; 0 ; 1) ; G(1 ; 1 ; 1) ; I(1 ;
; 0) et J(0 ; ; 1).
3 3
1 1 1 1
B. 1. I(1 ; ; 0) ; J(1 ; 0 ; ) ; K( ; ; 1). 2. a. N Œ(GP) et (GP) ^ (FIJ) donc (GN) ^ (FIJ) et donc
2 2 2 2
ur
uÊ 1 (GN) ^ (FI) et (GN) ^ (FJ).
ˆ rÊ 1 1ˆ uuur ur Ê 2
2. IK Á- ; 0 ; 1˜ et IJ Á0 ; - ; ˜ donc
Ë 2 ¯ Ë ˆ ur uÊ 2 ˆ
2 2¯ b. GN x - 1; y - 1; - 1 ; FIÁ0 ; ; - 1˜ et FJ Á- 1; ; 0˜ .
r ur u r r 1 1 r Ë 3 ¯ Ë 3 ¯
n · IK  - 1 + 0 + 1 = 0 et n · IJ  0 -   0 donc n est uuur ur 2 uuur ur
u 2 1
ur
u r u r2 2
ur GN · FI   y - 1  1 et GN · FJ  - x  y  .
3 3 3
orthogonal à IK et IJ. Comme IK et IJ sont deux vecteurs
r uuur ur 2 1 1
uunr vecteur normal à (IJK).
non colinéaires, n estur c. GN · FI  0 € y   0 € y  -
3 3 2
M(x ; y ; z) Œ(IJK) € IM · n  0 uuur ur
u 2 Ê 1ˆ 1
1 GN · FJ  0 € - x  ¥ Á- ˜   0 € x = 0
€ 2(x – 1) + (y - ) + z = 0 € 4x + 2y + 2z – 5 = 0. 3 Ë 2¯ 3
uur 2 Ê 1 ˆ
3. a. DC1; 0 ; 0 est un vecteur directeur de (CD) et Donc N Á0 ; - ; 0˜ . E J H
Ë 2 ¯
x  t F G
Ô 3. On place le point N.
D(0 ; 1 ; 0) donc (CD) : Ì y  1 , t Œ .
P est le point d’inter- P
Ôz  0
Ó
section des droites
b. Le point R(t ; 1 ; 0) de (CD) appartient à (IJK) K
3 (NG) et (FK). N
H T G
€ 4t + 2 – 5 = 0 €t = A D
3 4
donc R( ; 1 ; 0). E K
4 S F B I C
4. b. La parallèle à (IR)
110 1. a. Les arêtes de AFCH sont toutes des diago-
passant par K coupe [EF]
J nales des faces du cube donc elles ont toutes la même
en S et [HG] en T. La R
longueur : a 2. L’aire de chaque face de ce tétraèdre
section est donc le D C
1 Ê 3ˆ 3
polygone IJSTR.
A B
I
2
 
est a 2 Áa 2 ¥
Ë 2¯˜  a2
2
.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 21


b. Dans le tétraèdre AEFH, la hauteur associée à la base avec t réel, représentation paramétrique de D¢ qui est
1 a2 a3 aussi une représentation paramétrique de D donc
AEH est EF donc V ¢ = ¥a .
3 2 6 D = D¢.
c. De même le volume de chacun des tétraèdres CFGH, 4. La distance du point A à la droite D est la distance
a3
ABCF, ADCH est aussi donc le volume du tétraèdre minimale entre A et un point de D .
6
a3 a3 M ŒD € il existe un réel t tel que M(– 4 – 2t ; 4 + t ; t).
AFCH est V = a3 - 4 ¥  . On a donc
6 3
d. Dans le tétraèdre AFCH, la hauteur associée à la base AM =  - 5 - 2t 2  3  t 2  t - 12 = 6t 2  24t  35 .
FCH est la distance h de A au plan (FCH) donc La fonction f(t) = 6t2 + 24t + 35 admet un minimum en
a3 1 3 2a t = – 2 et comme f(t) > 0 pour tout t,
 ¥ a2 ¥ h donc h  .
3 3uuur uur 2 uru uur uur ur 3u uur uur uur f t  admet aussi un minimum pour t  - 2.
2. a. AH · FC   AJ  JH · FC  AJ · FC  JH · FC
f  - 2  11 donc la distance de A à D est 11.
= 0 + 0 = 0 car (AJ) (resp. (HJ)) est la
hauteur issue de A (resp. H) dans le triangle équilatéral 112 A. 1. Voir sur le site.
AFC (resp. HFC). 2. Il semble que la valeur maximale de IMJ  soit
On en déduit que (AH) et (FC) sont orthogonales.
uur uur ur
u uur ur u uur 2,09 radians et qu’alors M soit le projeté orthogonal de
b. JA · JH   JF  FA ·  JF  FH I sur (EC).
2
Ê a 2ˆ Ê a 2ˆ 1 a p
Á -a 2 ¥Á B. 1. a. Si a Œ[0 ; π], Œ È0 ; ˘. Comme la fonction
˜ ˜¥ -a 2 2 ÎÍ 2 ˚˙
Ë 2 ¯ Ë 2 ¯ 2 a
linéaire a a est croissante sur  et que la fonction
Ê a 2ˆ 1 1 a2 2
¥Á ¥   a 2 2 ¥  p
˜
Ë 2 ¯ 2 2 2 sinus est croissante sur È0 ; ˘, a est maximale quand
ÍÎ 2 ˙˚
Ê aˆ
3 3 sin Á ˜ est maximal.
c. AJ  JH  a 2 ¥ a donc Ë 2¯
uur uur 2 2
b. Montrons que MI = MJ : E et C sont équidistants de I
  JA · JH  1 soit AJH
cosAJH  ª 70, 53.
AJ ¥ JH 3 et J donc (EC) est incluse dans le plan médiateur de [IJ].
ur
u ur
u Comme M est un point de (EC), M est équidistant de I et
111 n11; 1; 1 et n2 (2 ; 3 ; 1) vecteurs normaux respecti- J et donc MI = MJ.
vement à  et ne sont pas colinéaires donc  et Dans le triangle MIJ isocèle de sommet M, soit K le
sont sécants suivant une droite D. milieu de [IJ]. [MK] est aussi la hauteur issue de M donc
Ô x  y  z  0 MKI est rectangle en K et [MK] est la bissectrice de IMJ 
M(x ; y ; z) Œ « € Ì
a
  . On en déduit sin Ê a ˆ IK IJ
ÓÔ2 x  3 y  z - 4  0 donc IMK ÁË ˜¯   et
x  - 4 - 2t 2 2 IM 2IM
y  - x - z y  4  z Ô Ê aˆ
€Ì €Ì € Ìy  4  t comme IJ est constante, on en déduit que sin Á ˜ est
Ó- x - 2 z - 4  0 Óx  - 4 - 2z Ôz  t Ë 2¯
Ó maximale quand IM est minimale.
avec t réel, représentation paramétrique de D. 1 1
2. a. C(1 ; 1 ; 0) ; E(0 ; 0 ; 1) ; I(1 ; ; 0) ; J( ; 1 ; 0).
2 2
2. a. 1 - lx  y  z  l 2 x  3 y  z - 4  0
r b. M(x ; y ; z) Œ[CE] € il existe un réel t de [0 ; 1] tel que
€ (1 + l)x + (1 + 2l)y + z – 4l = 0 donc n 1  l ; 1  2l ; 1
uuur uur x  1 - t
est un vecteur normal du plan l. Ô
CM  t CE € il existe un réel t de [0 ; 1] tel que Ì y  1 - t
b. Pour l = 0, 1 - lx  y  z  l 2 x  3 y  z - 4  0 Ôz  t
Ó
€ x + y + z = 0 donc  et l sont confondus. soit M(1 – t ; 1 – t ; t).
u  et l sont
c. perpendiculaires si et seulement si 2 2
ur r Ê1 ˆ 1 Ê1 ˆ 1
n11; 1; 1 et n 1  l ; 1  2l ; 1 sont orthogonaux si et 3. a. CI2  Á - 1˜  ; CJ2  Á - 1˜  donc
Ë2 ¯ 4 Ë 2 ¯ 4
seulement si 3l + 3 = 0 soit l  - 1. 1 9 1 9
CI = CJ et EI2  1   1  et EJ2   1  1  donc
3.  et –1 sont perpendiculaires donc sécants suivant 4 4 4 4
une droite D¢. EI = EJ donc C et E appartiennent au plan médiateur de
Ô x  y  z  0 [IJ].
M(x ; y ; z) Œ  « –1 € Ì b. Comme M appartient à [CE], M est aussi dans le plan
ÔÓ- y  z  4  0
médiateur de [IJ] et donc MI = MJ c’est-à-dire MIJ est
x  - 4 - 2t
y  z  4 y  4  z Ô isocèle en M.
€Ì €Ì € Ìy  4  t 2
Ó x  2 z  4  0 Ó x  - 4 - 2 z Ôz  t Ê 1ˆ 1
Ó c. IM2  1 - t - 12  Á1 - t - ˜  t 2  3t 2 - t  .
Ë 2¯ 4

22
1 L’aire de MNPQ est donnée par
4. a. f¢(t) = 6t – 1 donc f est décroissante sur È0 ; ˘ et
1 Í
Î 6 ˚˙ 5 Ê 3 ˆ
croissante sur È ; 1˘ . A c   MN ¥ NP  c Á6 - c˜ car comme c Œ[0 ; 8],
ÍÎ6 ˙˚ 4 Ë 4 ¯
5 3
1 c  0 et 6 - c  0.
b. f admet donc un minimum pour t = . On en déduit 4 4
6
1 15 15
que IM2 et donc IM est minimum pour t = , c’est-à-dire A c   - c 2  c qui est une fonction polynôme du
6 16 2
Ê 5 5 1ˆ second degré de variable c qui admet un maximum
quand M est en M0 Á ; ; ˜ et pour cette position de 15
Ë 6 6 6¯
 est maximal.
M, d’après la question 1., IMJ pour c  2  4 et le point M(0 ; 0 ; 4) est bien le
15

c. M0 Œ[CE] et 16
uuur uur Ê 5 ˆ Ê 5 1ˆ 1
IM0 · EC  Á - 1˜ ¥ 1  Á - ˜ ¥ 1  ¥  - 1 milieu de [OB].
Ë6 ¯ Ë 6 2¯ 6
1 2 1
-  - 0 114 Soit ABCD un tétraèdre
6 6 6 trirectangle en A.
donc IM0 ^ EC donc M0 est le projeté orthogonal de On note b = AB, c = AC,
I sur [EC]. D
d = AD. Le repère
Remarque 1 uur 1 uur 1 uuur
(A ; AB, AC, AD  est
On peut calculer  b c d
u uuralors la valeur maximale de IMJ :
ur orthonormé et A(0 ; 0 ; 0),
   MI · MJ  - 1 donc a  2 p .
cosIMJ B(b ; 0 ; 0), C(0 ; c ; 0)
MI ¥ MJ 2 3
et D(0 ; 0 ; d). A
bc
113 1. a. Voir le site. L’aire de ABC est ,
2 B C
b. Il semble que MNPQ soit un rectangle. cd
l’aire de ACD est ,
c. Il semble que l’aire de ce rectangle soit maximale 2
quand M est le milieu de [OB]. bd
l’aire de ABD est .
2. Montrons que MNPQ est un rectangle. 2
M Œ[OB] donc il existe c de [0 ; 8] tel que M(0 ; 0 ; c). Calcul de l’aire de BCD.
BC = b2  c 2
uuur  le plan passant par M et orthogonal à (OB).
Soit
OB 0 ; 0 ; 8 est un vecteur normal à  et  passe par M Soit H(x ; y ; z) le projeté orthogonal de D sur (BC).
uur uur
donc une équation cartésienne de  est z – c = 0. H Œ(BC) € il existe un réel t tel que BH  t BC soit
x  5t x  - bt  b
Ô Ô
(AC) : Ì y  - 3t  6 , t Œ  et P Œ(AC) «  donc Ì y  ct
Ô z  4t Ôz  0
Ó Ó uuur uur
Ê5 3 ˆ D’autre part, (DH) ^ (BC) donc DH · BC  0
P Á c ; - c  6 ; c˜ .
Ë4 4 ¯ soit – bx  cy  0.
x  5t On en déduit que – b - bt  b  c 2t  0
Ô Ê5 ˆ
(OC) : Ì y  0 , t Œ  et N Œ(OC) «  donc N Á c ; 0 ; c˜ .
Ë4 ¯ b2
Ô z  4t puis que t  2 .
Ó b  c2
x  0 bc 2 cb2
Ô On a donc H( 2 ; 2 ; 0) et
(AB) : Ì y  - 3t  6 , t Œ  et Q Œ(AB) «  donc b c 2 b  c2
Ô z  4t
Ó b2 c 4 c 2b 4
DH   2  d2
Ê 3 ˆ b 2c  2 2 b  c 2 2
Q Á0 ; - c  6 ; c˜ .
Ë 4 ¯
uuur Ê 5 uuur Ê 5 b 2 c 2  d 2b 2  d 2 c 2
ˆ ˆ Donc DH  .
On en déduit MNÁ c ; 0 ; 0˜ et QP Á c ; 0 ; 0˜ donc b2  c 2
Ë4 ¯ Ë4 ¯
uur Ê 3 ˆ
L’aire de BCD est donc
MNPQ est un parallélogramme et NP Á0 ; - c  6 ; 0˜
Ë 4 ¯ 1 2 2 b 2 c 2  d 2b 2  d 2 c 2 1 2 2
uuur uur b c = b c  d 2b 2  d 2 c 2
donc MN · NP  0 et MNPQ est un rectangle. 2 b2  c 2 2
Montrons que l’aire de MNPQ est maximale quand M On peut donc conclure que
est le milieu de [OB]. Aire(BCD)2 = Aire(ABC)2 + Aire(ABD)2 + Aire(ACD)2.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 23


115 La figure construite avec Geoplan-Geospace per- sont des côtés de la section donc on peut conclure que
met de conjecturer que la section du cube par 1 est un la section est le quadrilatère BRST.
quadrilatère dont les sommets appartiennent à [DH],
[DA], [BC] et [CG]. 116 uuu
Àrpartir
uuur uude
r la pyramide, on choisit comme repère
(O ; OA , OB, OS où O est le centreuuur de
uuurla base carrée
ABCD. ABCD est un carré donc OA ^ OB. SA = SB= SC
donc SAC est isocèle
uur udeuur sommet S u; ucomme
r uuur O est le
milieu de [AC], OS ^ OA
uuur uuur uuur . De même OS ^ OB. Donc le
repère O ; OA , OB, OC est orthogonal. On choisit
comme unité la demi-diagonale du carré ABCD. Ainsi
OA = OB = 1. De plus, dans le triangle SOA rectangle en
O, SA = AB  2 et OA = 1 donc SO2  SA2 - OA2  1
donc SO = 1 et on peut conclure que le repère choisi est
orthonormé.
Calcul du volume de la pyramide SABCD
1 2
V  ¥ AB ¥ BC ¥ SO  unités de volume.
M(x ; y ; z) Œ[DH] « 1 € il existe t Œ[0 ; 4] tel que 3 3
x  0 Calcul du volume de la pyramide SABJI.
Ôy  0
Ô 15 5
Ì soit z  t  
Ô z  t 12 4 S
ÔÓ9 x - 5 y  12 z - 15  0
5 J
donc M(0 ; 0 ; ). I
4
5 C
De même, on trouve N( ; 0 ; 0) Œ[DA] « 1,
3 D
35 35
P( ; 4 ; 0) Œ[BC] « 1 et Q(0 ; 4 ; ) Œ[CG] « 1. O
9 12
M et N sont dans la face ADHE donc le segment [MN] est B
bien un des côtés de la section, de même pour [NP] A
(dans ABCD), [PQ] (dans BCGE) et [QM] (dans DCGH).
On peut conclure que la section est le quadrilatère
MNPQ. a. Aire de la base ABIJ
De même la section du cube par le plan 2 semble être I est le milieu de [SD] et J est le milieu de [SC] donc
1 2
un quadrilatère dont un sommet est B et les autres (IJ) // (DC) et donc (IJ) // (AB) et IJ  DC  .
appartiennent à [DA], [EH] et [FE]. 2 2
De plus IA = JB donc ABJI est un trapèze isocèle.
B(4 ; 4 ; 0) et 4 ¥ 4 - 3 ¥ 4 - 2 ¥ 0 - 4  0 donc les
Soit H le pied de la hauteur issue de I.
coordonnées de B vérifient l’équation de 2.
Dans le triangle IHA, rectangle en H, IH2  IA2 - AH2.
1 2
AH  AB - IJ  .
2 4
Dans le triangle SAD équilatéral de côté 2, I est le
milieu de [SD] donc AI est la hauteur issue de A donc
3 6 6 2 11
AI  ¥ 2 . On a donc IH2  -  soit
2 2 4 16 8
11
IH  .
2 2
L’aire du trapèze ABJI est donc :
1 1Ê3 ˆ 11 3 11
IJ  AB ¥ IH  Á 2˜ ¥  .
2 2 Ë2 ¯ 2 2 8

R(1 ; 0 ; 0) Œ[DA] « 2, S(3 ; 0 ; 4) Œ[EH] « 2 et b. Calcul de la distance de S au plan (ABJ).


4 Dans le repère choisi, A(1 ; 0 ; 0), B(0 ; 1 ; 0) et comme
T(4 ; ; 4) Œ[EF] « 2 . De plus, [BR] (dans la face ABCD),
3 Ê 1 1ˆ
C(– 1 ; 0 ; 0) et S(0 ; 0 ; 1), on a J Á- ; 0 ; ˜ .
[RS] (dans ADHE), [RT] (dans EFGH) et [TB] (dans BCGH) Ë 2 2¯

24
(ABJ) a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0 Le plan (xOz) perpendiculaire à (Oy), coupant le plan 
a  d  0 a  - d suivant (OC) et le plan (xOy) suivant (Ox), les deux
Ô Ô droites (Ox) et (OC) déterminent dans le plan (xOz)
avec ÔÌb  d  0 soit Ìb  - d
Ô- 1 a  1 c  d  0 ÔÓc  - 3d 4 angles géométriques deux à deux opposés par le
ÓÔ 2 2 sommet et égaux deux à deux, dont les mesures sont
donc x + y + 3z – 1 = 0 est une équation de (ABJ). celles des 4 angles dièdres déterminés par les deux
Soit K le projeté orthogonal de S sur la plan (ABJ). plans sécants e et (xOy).
uur r
SK est colinéaire à n 1; 1; 3 vecteur normal à (ABJ) donc La mesure j des deux angles aigus r égaux
uuur est donc telle
uur r que : soit j est une mesure de  i , OC , soit j est une
il existe un réel t tel que SK = tn c’est-à-dire tel que r uuur
xK  t mesure de  - i , OC .
r uuur r uuur
Ô Comme i · OC 0 et - i · OC 0, j est la mesure de
ÌyK  t r uuur p
Ô z - 1  3t  - i , OC telle que 0  j  .
Ó K r uuur 2
2 - i · OC
Comme K Œ(ABJ) on a t + t + 3(3t + 1) – 1 = 0 soit t = - Comme cos(j) =  0,8, on a j ª 0,64 radians ou
uur Ê 2 2 6ˆ 11 OC
et SK Á- ; - ; - ˜ d’où 36,9°.
Ë 11 11 11¯
4 4 36 44 2 r r
SK =     . 118 1. n11; 0 ; - 1 et n2  0 ; 1; 3 vecteurs normaux res-
121 121 121 11 11
pectivement à 1 et 2 ne sont pas colinéaires donc 1
c. Volume de SABJI
et 2 sont sécants suivant une droite d.
1 3 11 2 1 r r
Le volume de SABJI est ¥ ¥  . De même n1¢ 1; 2 ; 1 et n2¢ (3 ; 3 ; 2) vecteurs normaux
3 8 11 4
Conclusion respectivement à 1 et 2 ne sont pas colinéaires donc
1 1 2 1 et 2 sont sécants suivant une droite d¢.
¥ : les doutes du géomètre sont justifiés car les
4 2 3 x - z - a  0 x  z  a
deux parts ne sont pas égales. 2. M(x ; y ; z) Œ d¢ € Ì €Ì
Ó y  3 z  1  0 Óy  - 3z - 1
uur uur x  t  a
117 AB - 80 ; 0 ; 60 et AC - 80 ; - 60 ; 60 ne sont pas Ô
€ Ì y  - 3t - 1, t Œ .
colinéaires donc e est le plan (ABC). Ôz  t
Ó
Le plan e a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0 r
Donc u 1; - 3 ; 1 est un vecteur directeur de d.
60b  d  0 Ô x  2 y  z - 2b  0
Ô
avec Ì- 80a  60b  60c  d  0 M(x ; y ; z) Œ d¢ € Ì
ÔÓ- 80a  60c  d  0 ÓÔ3 x  3 y  2 z - 7  0
b  d  0 x  t ¢ - 4b  7
c’est-à-dire Ì Ô x  y - 4b  7 Ô
€Ì € Ìy  t ¢ , t ¢ Œ .
Ó- 4 a  3c  0 z  - 3 y  6 b - 7
ÓÔ Ôz  - 3t ¢  6b - 7
On peut prendre a = 3 et c = 4 donc une équation de e Ó
r
est 3x + 4z = 0. Donc u¢ 1; 1; - 3 est un vecteur directeur de d¢.
r r
Ce plan contient l’origine du repère et le point u et u¢ ne sont pas colinéaires donc d et d¢ ne sont pas
A(0 ; 60 ; 0) donc il contient l’axe (Oy) et coupe le plan parallèles.
(xOz) perpendiculairement suivant (OC) car O et C 3. d et d¢ sont concourantes € il existe t et t¢ tels que
appartiennent à (xOz). x  t  a
Ô y  - 3t - 1
C B Ô
ÔÔz  t
Ì ce qui revient à résoudre
Ô x  t ¢ - 4b  7
Ôy  t¢
Ô
ÔÓ z  - 3t ¢  6b - 7
r
20k t  a  t ¢ - 4b  7 t  t ¢ - a - 4b  7
j Ô Ô
Ì- 3t - 1  t ¢ soit Ì4t ¢  3a  12b - 22 .
r O
20i r ÔÓt  - 3t ¢  6b - 7 ÔÓ4t ¢  a  10b - 14
A
20j
On peut donc conclure que d et d¢ sont concourantes
€ 3a  12b - 22  a  10b - 14 € a  b  4.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 25


r r r uur r uur
9 13 3 5 n · u  6 - 4 - 2  0, n · AB  4 - 6  2  0 et u et AB ne
Dans ce cas (a  b  4, t ¢  - a  , t  a - et d r
4 2 4 2 sont pas colinéaires donc n est un vecteur normal à .
Ê7 5 9 13 3 5ˆ uuur r
et d¢ sont sécantes en K Á a - ; - a  ; a - ˜. M(x ; y ; z) Œ  € AM · n  0 € 2(x – 8) – 2y + (z – 8) = 0
Ë4 2 4 2 4 2¯ € 2x – 2y + z – 24 = 0.
d et d ¢ définissent donc un plan  passant par K et
r r
dirigé par les vecteurs u 1; - 3 ; 1 et u¢ 1; 1; - 3. 2 Déterminer la distance …
r
Déterminons un vecteur normal à  : n a ¢ ; b ¢ ; c ¢ . 1. Le projeté
uuur orthogonal H de A sur D est le point de D
r
r r r r a ¢ - 3b ¢  c ¢  0 a ¢  2c ¢ tel que AH xH - 1; yH - 1; zH est orthogonal à u(1 ; 0 ; 1)
n · u  0 et n · u ¢  0 € Ì soit Ì
Óa ¢  b ¢ - 3c ¢  0 Ób ¢  c ¢ vecteur directeur de D.
r r uuur
d’où n 2 ; 1; 1 est un vecteur normal à  et  admet une u · AH  0 € xH - 1  zH  0 .
équation de la forme 2x + y + z + d = 0. K Œ donc H est donc le point de D de paramètre t tel que
Ê7 5ˆ Ê 9 13ˆ Ê 3 5ˆ 3 Ê 1 3ˆ
2 Á a - ˜  Á- a  ˜  Á a - ˜  d  0 – 2 + t – 1 + t = 0 soit t  . D’où H Á- ; 3 ; ˜ .
Ë4 2¯ Ë 4 2 ¯ Ë4 2¯ 2 Ë 2 2¯
soit d = – 2a + 1. Autre méthode : H est le point d’intersection du plan 
D’où une équation du plan  : 2x + y + z – 2a + 1 = 0. orthogonal à D et passant par A.
r
u(1 ; 0 ; 1) est normal à  donc  admet une équation
Accompagnement personnalisé de la forme x + z + c = 0.
A(1 ; 1 ; 0) Πdonc 1 + c = 0 soit c = Р1 et  a pour
1 Déterminer une équation …
équation : x + z – 1 = 0. Comme H appartient à  et à D,
1. 3 ¥ 0  2 ¥ 0  16 ¥ 0  0 on retrouve comme précédemment les coordonnées
3 ¥ 4  2 ¥ 2  16 ¥ - 1  12  4 - 16  0 de H.
3 ¥ - 2  2 ¥ 3  16 ¥ 0  - 6  6  0 2 2
Ê 3ˆ Ê 3ˆ 17
donc les coordonnées de O, Q et R vérifient l’équation Et AH = Á- ˜  22  Á ˜  .
Ë 2¯ Ë 2¯ 2
proposée. On en déduit qu’une équation de (OQR) est
2. Soit M(– 2 + t ; 3 ; t) point de D de paramètre t.
3x + 2y + 16z = 0.
uur uur AM2 = (t – 3)2 + 22 + t2 = 2t2 – 6t + 13.
2. a. AB - 3 : - 4 : 1 et AC - 5 ; 2 ; - 7 ne sont pas
Pour t Œ, soit f(t) = AM = 2t 2 - 6t  13 ;
colinéaires donc les points A, B et C ne sont pas alignés
f t   gt  où g est la fonction définie sur  par
(et forment un plan).
r g(t) = 2t2 – 6t + 13. g est dérivable sur  et, pour tout
b. Soit n1; - 1; - 1.
r uu r r uur r réel t, g¢(t) = 4t – 6, d’où g est strictement décroissante
n · AB  - 3  4 - 1  0 et n · AC  - 5 - 2  7  0 donc n 3 3
sur ˘ -  ; ˘ et strictement croissante sur È ;   È.
est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan ˚˙ 2 ˚˙ ÎÍ 2 ÎÍ
r
(ABC) donc n est normal à (ABC). Comme g est positive sur (somme de carrés), f  g
uuur r
c. M(x ; y ; z) Œ(ABC) € AM · n  0 3
est aussi strictement décroissante sur ˘ -  ; ˘ et
€ 1(x – 1) – 1(y + 2) – 1(z – 4) = 0 € x – y – z + 1 = 0. ˚˙ 2 ˚˙
r 3
3. u - 1; 1; - 1 est un vecteur directeur de d . Comme  strictement croissante sur È ;   È. f admet donc un
r ÎÍ 2 ÎÍ
est orthogonal à d, u est un vecteur normal à  qui 3 Ê 3ˆ 17
admet donc une équation cartésienne de la forme minimum pour x = et ce minimum est f Á ˜  .
2 Ë 2¯ 2
– x + y – z + d = 0. On sait de plus que O(0 ; 0 ; 0) Conclusion : Avec les deux méthodes, on trouve que la
appartient à  donc d = 0. On conclut que – x + y – z = 0 17
est une équation de . distance de A à D est .
2
4. (ABC) a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0. 3 Étudier l’intersection de 3 plans
A(1 ; 0 ; 0) Œ(ABC) donc a + d = 0 soit a = – d A. 1. Figure 1 : l’intersection des trois plans est vide.
d
B(0 ; 2 ; 0) Œ(ABC) donc 2b + d = 0 soit b = - . Figure 2 : l’intersection des trois plans est un point.
2
d Figure 3 : l’intersection des trois plans est une droite.
C(0 ; 0 ; 3) Œ(ABC) donc 3c + d = 0 soit c = - .
3 2. Voir site en ligne. L’intersection des trois plans est :
En prenant d = – 6, on obtient a = 6, b = 3 et c = 2 et a. vide (figure 1) ;
donc 6x + 3y + 2z – 6 = 0 est une équation de (ABC). Remarque : Sur le logiciel Xcasfr, en ligne 3, la commande
r
5.  contient d donc u3 ; 2 ; - 2 vecteur directeur de d inter(d,P3) fournit comme réponse group[].
est un vecteur de . Cela signifie que l’intersection de d et de P3 est soit
uur
 contient (AB) donc AB 2 ; 3 ; 2 est un vecteur de . vide, soit contient une infinité de points solutions.

26
La résolution par le logiciel du système formé par les B. 1. Faux, voir figure 5.
équations des trois plans donne l’ensemble vide 2. Faux, voir figure 1 ou 5.
comme ensemble de solutions. 3. Vrai car 1 « 3 =  signifie que 1 et 3 sont
b. {A} où A(1 ; 1 ; 1) (figure 2) ; strictement parallèles et 1 « 2 ≠  signifie que les
plans distincts 1 et 2 sont sécants ; or si deux plans

c. la droite D passant par B ; ;
13 5 3
 
14 14 14
1 75 45
et C – ; ;
14 14 14  sont parallèles, tout plan sécant à l’un est sécant à
puisque le logiciel indique que la droite d’intersection l’autre, d’où 2 « 3 ≠ .
de R1 et R2 et la droite d’intersection de R1 et R3 passent 4. Vrai car 1 « 2 =  signifie que 1 et 2 sont
toutes les deux par ces deux points : elles sont donc strictement parallèles et 1 « D ≠  signifie que le plan
confondues. 1 et la droite D sont sécants ; or si deux plans sont
En demandant au logiciel, la résolution du système parallèles, toute droite sécante à l’un est sécante à
formé par les équations des trois plans, on obtient une l’autre, d’où 2 « D ≠ .
représentation paramétrique de la droite D :
x  t 4
Ô
Ìy  – 5t  5, t Œ R (figure 3). 1. a. A(3 ; 0 ; 0), C(0 ; 3 ; 0), E(3 ; 0 ; 3).
ÔÓz  – 3t  3 xL  1
uur uur 1 uur Ô
Pour aller plus loin : b. CE 3 ; - 3 ; 3 ; CL  CE € Ì y L - 3  - 1
3 Ôz  1
x - y  2z  0 x - y  2 z  0
Ô Ô Ó L
a. Ì2 x  y - 3 z  1 € Ì3 x - z  1 d’où L(1 ; 2 ; 1).
Ô3 x - z  5 Ô3 x - z  5 uur uur
Ó Ó c. AE 0 ; 0 ; 3 , DL1; 2 ; 1 .
Ce système n’a pas de solution donc 1 « 2 « 3 = . xM - 3  0
x  y - z  1 x  y - z  1 y  1 uuur uur Ô
Ô Ô Ô 2. AM  a AE € Ì y M  0 d’où M(3 ; 0 ; 3a).
b. Ì2 x - y  z  2 € Ì3 x  3 € Ìx  1 Ô z  3a
Ô- 2 x  3 y - 4 z  -3 Ô5 x  z  6 Ôz  1 Ó M
Ó Ó Ó uuur uur
DN  bDL d’où N(b ; 2b ; b) (car D origine du repère).
d’où 1 « 2 « 3 = {A} où A(1 ; 1 ; 1). uuur
D’où MNb - 3 ; 2b ; b - 3a .
uuur uur uuur uur uuur uur uuur uur
c. x - y  2 z  1 x - y  2 z  1 MN ^ AE et MN ^ DL € MN · AE  0 et MN · DL  0
Ô Ô
Ì2 x  y - z  2 € Ì3 x  z  3 3b - 3a  0 3a - b  0
Ô4 x - y  3 z  4 Ô3 x  z  3 €Ì €Ì
Ó Ó Ób - 3  4b  b - 3a  0 Ó- a  2b  1
y  x  2 z - 1 y  - 5 x  5 3
€Ì €Ì
3a - b  0 b  3a ÔÔb  5
Óz  3 - 3 x Óz  - 3 x  3 b. Ì € Ì € Ì
D’où 1 « 2 « 3 = D droite dont une représentation Ó- a  2b  1 Ó- a  6a  1 Ôa  1
x  t ÔÓ 5
Ô
paramétrique est : Ì y  - 5t  5 , t Œ . Le système précédent admet un seul couple solution
Ô z  - 3t  3 donc il existe un seul point M0 de la droite (AE) et un
Ó
seul point N0 de la droite (DL) tels que (M0N0) soit
3. Autres cas (intersection vide) : uuuur 1 uur
orthogonale aux droites (AE) et (DL) : AM0  AE et
Figure 4 Figure 5 uuuur 3 uur 5
DN0  DL .
2 5
1 Ê 3ˆ Ê 3 6 3ˆ
c. M0 Á3 ; 0 ; ˜ et N0 Á ; ; ˜ ;
Ë 5¯ Ë 5 5 5¯
1
2 2
Ê3 ˆ Ê 6ˆ 144 36 6 5
M0N0  Á - 3˜  Á ˜  02    .
2 3 Ë5 ¯ Ë 5¯ 25 25 5

3

1 // 2 // 3 1 // 3
et 2 sécant à 1
et 3 selon deux droites
parallèles.

Chapitre 11. Produit scalaire dans l’espace 27


Conditionnement
et Indépendance 12
Pour reprendre contact
1 Avec un changement d’univers
1. Loi équirépartie sur Ω = {1 ; 2 ; … ; 15}
1 5 1 8 3 1
a. P n 12  b. P n 10   c. P n impair  d. P multiple de 5  
15 15 3 15 15 5
2. Ω¢ = {11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15}
1 3 2
a. P n 12  b. P n impair  c. P multiple de 5 
5 5 5
3. Ω¢¢ = {1 ; 3 ; 5 ; 7 ; 9 ; 11 ; 13 ; 15}
a. P n 12  0 3 1
b. P n 10  c. P multiple de 5 
8 8
2 Avec les opérations sur événements
1. a. C » S b. C « S c. C « S d.  C « S »  C « S
2. P C » S  P C  P S - P C « S = 0,33 + 0,59 – 0,22 = 0,7
P C « S  1 - P C » S  0, 3 et P C « S  P S - P C « S  0, 37
P C « S »  C « S  P C « S  P C « S = 0,37 + (0,33 – 0,22) = 0,48

3 Avec un arbre pondéré


1/9 1/3 5/9 5
2. • P(E) est la probabilité du seul chemin 1 2 3 P E 
243
• P(F) est la somme des probabilités des 6 chemins suivants : 1–2–3 ; 1–3–2 ; 2–1–3 ; 2–3–1 ; 3–1–2 ; 3–2–1.
30 10
Ces chemins ayant le même probabilité, celle de l’événement E, on a : P F  6 P E  
243 81
3 3 3
Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ê 5ˆ 17
• P(G) est la somme des probabilités des 3 chemins suivants : 1–1–1 ; 2–2–2 ; 3–3–3. P G  Á ˜  Á ˜  Á ˜ 
Ë 9¯ Ë 3¯ Ë 9¯ 81
3. Voir manuel page 374.

Activité 1
1. a. Le lancer des deux dés se modélise par la loi équirépartie sur l’ensemble Ω des 24 couples possibles.
18 3
b. • En coloriant les 18 cases du tableau correspondant à A, on a : P A   .
24 4
3 1 2 1
• P B  P 2 ; 6 , 3 ; 5 , 4 ; 4   • P A « B  P 2 ; 6 , 3 ; 5  
24 8 24 12

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 1


2. a. W¢  B  2 ; 6 , 3 ; 5 , 4 ; 4
2
A se réalise avec les couples 2 ; 6 et 3 ; 5. Avec la loi équirépartie sur Ω¢, on obtient PB A  .
3
b. W¢¢  A. Ω¢¢ comprend 18 couples. Sur ces 18 couples équiprobables, seuls 2 ; 6 et 3 ; 5 réalisent B.
2 1
D’où PA B   .
18 9
1 2 1 1 3 1
3. P A « B   ¥  P B ¥ PB A P A « B   ¥  P A ¥ PA B
12 3 8 12 4 9
3 1
4. a. • W¢¢  A. Sur les 18 couples équiprobables de Ω¢¢, seuls 1 ; 4, 2 ; 3 et 3 ; 2 réalisent C. D’où PA C   .
18 6
• W¢¢¢  C. Sur les 4 couples réalisant C, soit 1 ; 4, 2 ; 3, 3 ; 2 et 4 ; 1, seuls les trois premiers réalisent A.
3
D’où PC A  .
4
1 4 1 3 18 3
b. PA C  P C   PC A  P A  
6 24 6 4 24 4
3 1
c. P A « C  P 1 ; 4 , 2 ; 3 , 3 ; 2  
24 8
On remarque : P A « C  P A ¥ P C.

Activité 2
A. a. • =SI(ENT(ALEA()+0,1)=1; “A”;“nonA”)
ALEA()+0,1 renvoie un nombre au hasard dans [0,1 ; 1,1].
ENT(ALEA()+0,1) donne la partie entière de ce nombre, c’est-à-dire 0 avec la probabilité 0,9, 1 avec la probabilité 0,1.
L’instruction conditionnelle =SI… fait donc afficher « A » avec la probabilité 0,9 et « nonA » avec la probabilité 0,1.
• =SI(B3= “A”;ENT(ALEA()+0,7);ENT(ALEA()+0,02))
Si « A » a été obtenu lors de l’instruction précédente, ENT(ALEA()+0,7) renvoie 0 avec la probabilité 0,3 et 1 avec la
probabilité 0,7.
Si « nonA » a été obtenu, ENT(ALEA()+0,02) renvoie 0 avec la probabilité 0,98 et 1 avec la probabilité 0,02.
• =CONCATENER(B3;“&”;C3) affiche le résultat couplant les critères Allergie (« A » ou « nonA ») et Antécédent (0 ou 1).

b. En F2 : =NB.SI(D:D; “A&1”)/10000
En G3 : =NB.SI(D:D; “nonA&0”)/10000 à adapter pour F3 et G2.
c. En I2 : =F2/H2

B. 1. a. F
0,7

A
0,1
0,3
F

0,02 F
0,9
A

0,98
F

b. Les probabilités cherchées sont P(F) et PF A. On ne peut pas les lire directement sur l’arbre.
c. P A « F  0,1 ¥ 0, 7  0, 07
P A « F  0, 9 ¥ 0, 02  0, 018. D’où P F  0, 07  0, 018  0, 088.
Oui ces probabilités sont voisines des fréquences affichées.
2. a. P A « F  P F ¥ PF A
P A « F 0, 07
b. PF A   ª 0, 795. fF A approche PF A à moins de 2 × 10–3.
P(F) 0, 088
P A « F 0, 882
3. a. P A « F  P A PA F  0, 9 ¥ 0, 98  0, 882 ; P A « F  PFPF  A  d’où PF  A    ª 0, 967
PF 1 – 0, 088

2
PF A 0, 795
b. ª ª 24
PF A 1 – 0, 967

TP1. Groupes sanguins et facteur Rhésus


42 36
1. a. p1 = P(O) ; p 2 = PO(R+) ; p1   0, 42 ; p2   0, 857
100 42
b. 0,857 R+

0,143
O R–
0,42 0,841 R+

0,44 A 0,159
R–
0,1 0,900 R+
0,04 B 0,100
R–
0,750
AB R+
0,250

R–

36
2. a. P O « R    0, 42 ¥ 0, 857 ª 0, 360 . En revenant au tableau : P O « R     0, 36.
100
b. PR –   0, 42 ¥ 0,143  0, 44 ¥ 0,159  0,1 ¥ 0,100  0, 04 ¥ 0, 250
0  0,15
15
Avec les données du tableau : PR –    0,15.
100
3. 0,424 O

0,435 A
R+ 0,106
0,850 B
0,035
AB
0,400 O

0,150 0,467 A
R– 0,067
0,067 B

AB

4. • PR – « O   0, 060 ; PR – P O  0,15 ¥ 0, 42  0, 063


R– et O ne sont pas indépendants car PR – « O  PR –  ¥ P O
• PR - O  0, 400 ; P(O) = 0,420. PR - O P O; même conclusion.
• PO R –  ª 0,143 ; PR –   0,15. PO R –  PR –  ; même conclusion.

TP2. Appariement aléatoire en génétique


A. 1. a. P AA, AA  p02 b. P Aa, Aa  q02 c. P AA , Aa ; Aa, AA  2 p0 q0
Les produits effectués se justifient par l’ « appariement aléatoire » qui assure l’indépendance des génotypes des parents.
1 1
2. a. PAA , AA AA  1 b. PAa,Aa AA  c. PAA , Aa AA 
4 2

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 3


3. a. (AA, AA) 1 AA
P02
1/2 AA
(AA, Aa) 1/2
P0q0
Aa
(AA, aa) 1 Aa
P0r0
1/2 AA
P0q0 (Aa, AA) 1/2
Aa
1/4 AA
q02 1/2
(Aa, Aa) Aa
1/4
q0r0 aa
1/2 Aa
(Aa, aa) 1/2
P0r0 aa
q0r0 (aa, AA) 1 Aa
1/2 Aa
r02 (aa, Aa) 1/2
aa
(aa, aa) 1 aa

2
1 1 1 Ê 1 ˆ
b. p1  p02  p q  p q  q2 ; p  Á p  q ˜
2 0 0 2 0 0 4 0 1 Ë 0 2 0¯
2 2 2
1 2 1 1 Ê 1 ˆ Ê 1 ˆ Ê 1 ˆ
c. r1  q  q r  q r  r 2 ; r  Ár  q ˜ ; q1  1 – p1 – r1 ; q1  1 – Á p0  q0˜ – Ár0  q0˜
4 0 2 0 0 2 0 0 0 1 Ë 0 2 0¯ Ë 2 ¯ Ë 2 ¯
2 2 2 2
Ê 1 ˆ Ê 1 ˆ Ê 1 ˆ Ê 1 ˆ
B. 1. p2  Á p1  q1˜ ; r2  Ár1  q1˜ ; q2  1 – Á p1  q1˜ – Ár1  q1˜
Ë 2 ¯ Ë 2 ¯ Ë 2 ¯ Ë 2 ¯
2. a. p2 - r2  p1  q1  r1p1 - r1  1 ¥ p1 - r1  p1 - r1. De même, p1 - r1  p0 - r0.
b. p0 - r0  a
2 2 ¸
Ê 1 ˆ Ê 2 p  q0 ˆ
p1  Á p0  q0˜  Á 0 ˜¯ Ô
Ë 2 ¯ Ë 2 Ô
2 2 2
˝ d’où l‘égaliité.
Ê 1  aˆ Ê 1  p0 – r0ˆ 2
Ê 0 p  q0ˆ Ô
ÁË ˜  ÁË ˜¯  ÁË ˜¯ Ô
2 ¯ 2 2 ˛
car 1  p0  q0  r0
Comme p1 - r1  p0 - r0  a et comme les expressions de p2, q2 et r2 en fonction de p1, q1 et r1 coïncident avec celles de
2
Ê1  a ˆ
p1, q1 et r1 en fonction de p0 , q0 et r0 , on a de même : p2  Á .
Ë 2 ˜¯
De p2  p1 et p2 - r2  p1 - r1  a , on déduit r2  r1.
Enfin, p2  p1 et r2  r1 donnent 1 - p2 - r2  1 - p1 - r1 soit q2  q1.
Conclusion : les probabilités des génotypes restent inchangées d’une génération à l’autre.

TP 3. Marche aléatoire d’une puce Remarque : on pourra faire remarquer que l’on peut
A. 1. modifier l’algorithme de la manière suivante
Affecter 2 à a
Si pos = 0 Alors Affecter Nbalétoire à tirage Affecter 2 à a
Si tirage < 1/3 Alors Affecter 1 à a Affecter Nbaléatoire à tirage
Sinon Affecter 2 à a Si pos = 0 Alors
FinSi Si tirage < 1/3 Alors Affecter 1 à a
Si pos = 1 Alors Affecter Nbaléatoire à tirage Sinon Affecter 2 à a
Si tirage < 0.5 Alors Affecter 0 à a FinSi
Sinon Affecter 2 à a Si pos = 1 Alors
FinSi Si tirage < 0.5 Alors Affecter 0 à a
FinSi Sinon Affecter 2 à a
Affecter a à pos FinSi
FinSi
Affecter a à pos

4
2. 3.
Saisir n nbA = 0 ; nbB = 0 ; nbC = 0 //comptent le nombre
a=0 d’arrivées en A, B et C.
pos = 0 a=0
Pour k de 1 à n Faire pos = 0
Affecter Nbaléatoire à tirage Pour k de 1 à 1 000 Faire
Si pos = 0 Alors Affecter Nbaléatoire à tirage
Si tirage < 1/3 Alors Affecter 1 à a Si pos = 0 Alors
Sinon Affecter 2 à a Si tirage < 1/3 Alors Affecter 1 à a
FinSi Sinon Affecter 2 à a
Si pos = 1 Alors FinSi
Si tirage < 0.5 Alors Affecter 0 à a Si pos = 1 Alors
Sinon Affecter 2 à a Si tirage < 0.5 Alors Affecter 0 à a
FinSi Sinon Affecter 2 à a
FinSi FinSi
Affecter a à pos FinSi
FinPour Affecter a à pos
Afficher pos Si pos = 0 Alors Affecter nbA + 1 à nbA ;FinSi
Si pos = 1 Alors Affecter nbB + 1 à nbB ; FinSi
4. Voir les programmes sur le site. Si pos = 2 Alors Affecter nbC +1 à nbC ; FinSi
On obtient comme fréquence par exemple : FinPour
Afficher nbA/1000 , nbB/1000, nbC/1000

B. 1. a. Bn+1
1/3

An Cn+1
2/3
an

bn 1/2 An+1
Bn
cn 1/2 Cn+1

Cn 1
Cn+1

a  1 b  0 a  1 b  1 a  1
b 0
Ô1 2 0 Ô 2 2 1 6 Ô 3 2 2
Ô 1 1 Ô 1 Ô 1 1
Ô Ô Ô
b. Ìb1  a0  Ìb2  a1  0 Ìb3  a 
Ô 3 3 Ô 3 Ô 3 2 18
Ô 2 1 2 Ô 2 1 1 2 5 Ô 2 1 1 5 17
ÔÓc1  3 a0  2 b0  c0  3 ÔÓc2  3 a1  2 b1  c1  6  3  6 ÔÓc3  a  b  c2   
3 2 2 2 9 6 18
2. a. L’arbre donne :
1 1
• an  bn  c n  1 • an 1  P A n 1  b • bn 1  P Bn 1  a
2 n 3 n
1 1Ê1 ˆ 1
b. Pour n Œ, an  2  bn 1  Á an˜  an
2 2 Ë3 ¯ 6
p p
Ê 1ˆ 1 Ê 1ˆ
c. Montrons par récurrence, pour p Œ : a2 p  Á ˜ ; a2 p 1  b2 p  0 ; b2 p 1  Á ˜
Ë 6¯ 3 Ë 6¯
1
• Initialisation. Pour p = 0, a0  1 ; a1  b0  0 ; b1  . Ces égalités sont vraies.
3
• Hérédité. Supposons les 4 égalités vraies à un rang p quelconque fixé, c’est-à-dire :
p p
Ê 1ˆ 1 Ê 1ˆ
a2 p  Á ˜ ; a2 p 1  b2 p  0 ; b2 p 1  Á ˜ .
Ë 6¯ 3 Ë 6¯

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 5


On en déduit, à l’aide des égalités établies en 2.a. et 2.b. :
p p 1
1 1 Ê 1ˆ Ê 1ˆ
− a2 p 1  a2 p  2  a2 p  Á ˜  Á ˜
6 6 Ë 6¯ Ë 6¯
1 1
− a2p 11  a2 p  3  a2 p 1  ¥ 0  0
6 6
1 1
− b2p 1  b2 p  2  a2 p 1  ¥ 0  0
3 3
p 1
1 1 Ê 1ˆ
− b2 p 11  b2 p  3  a2 p  2  Á ˜
3 3 Ë 6¯
Les 4 égalités sont alors vraies au rang p + 1.
• Conclusion. Les égalités sont vraies pour tout p Œ.
p b2 p  0
Ê 1ˆ
Ôa2 p  Á ˜ Ô
3. Pour p Œ, on a : Ì Ë 6¯ et Ì p
1 Ê 1ˆ .
Ôa Ôb2 p  1  Á ˜
Ó 2 p 1  0 Ó 3 Ë 6¯
Comme lim a2 p  lim a2 p 1  0 et lim b2 p  lim b2 p 1  0. On en déduit : lim an  lim bn  0.
p Æ p Æ p Æ p Æ n Æ n Æ
Comme an  bn  cn  1, soit cn  1 - an - bn . On a lim cn  1.
n Æ

Interprétation : après un très grand nombre de sauts, la puce, partie de A, se retrouvera en C, avec une probabilité
voisine de 1.

Exercices

SANS CRAYON, SANS CALCULATRICE ENTRAÎNEMENT

1 1. P G 
40 4
 2. P V 
20 2
 5 0,2
B
50 5 50 5
19 21 7 A
3. PV G  PV G   0,4
20 30 10 0,8
B
19 9
4. PG V  P V 
40 G 10 B
0,7
2 1. P A  1 - 0, 5  0, 5 ; PA B  1 - PA B  0, 2 0,6
A
2. P A « B  0, 5 ¥ 0, 6  0, 3
0,3
3. P A « B  P A ¥ PA B  0, 5 ¥ 0, 2  0,1 B

4. P B  P A « B  P A « B  0,1  0, 3  0, 4 P B  0, 4 ¥ 0, 2  0, 6 ¥ 0, 7  0, 5

3 1. P B « C  P B ¥ P C  0, 4 6
E
2. P B » C  P B  P C - P B « C = 0,8 + 0,5 – 0,4 = 0,9 0,4

3. PB « C  PB ¥ P C A 0,6


E
0,2
car (B et C indépendants fi B et C indépendants)
0,3 0,5 E
PB « C  0, 2 ¥ 0, 5  0,1 B
0,5 0,5 E
Autre démarche : B « C  B » C d’où
PB « C  1 - PB » C  0,1. C 0,6
E

0,4
4 1. P A  0, 5 ; PA R  0, 8 ; E
P A « R  0, 5 ¥ 0, 8  0, 4 P E  0, 2 ¥ 0, 4  0, 3 ¥ 0, 5  0, 5 ¥ 0, 6  0, 53
2. P R  0, 4  0, 3  0,1  0, 8
3. A et R sont indépendants car PA R  P R ou 7 P A « B  P A  P B - P A » B  0,1
P A « B 0,1 1
P A « R  P A ¥ P R PB A   
P B 0, 6 6
P A « B 0,1 1
PA B   
P A 0, 3 3

6
1 L étant l’événement « être en retard à l’école ».
8 P A « B  P A ¥ PA B 
6 P L  0, 3 ¥ 0, 05  0, 7 ¥ 0,1  0, 022
1
PB A 
P A « B 1
donne  6 d’où P B 
1 12 1. a. 4/5
Vn+1
P B 3 P B 2
1 1 1 5 Vn
P A » B  P A  P B - P A « B   -  pn
2 2 6 6 1/5 Vn+1
13 7
9 1. a. P F  0, 52  ; P M  0, 28  ; Vn+1
25 25 1/5
3 12 3 1 – pn
P F « M  0,12  ; P M   Vn
25 F 52 13
P F « M 4/5
b. On peut vérifier PF M  Vn+1
P F
2. a. M b. La probabilité que la 1re personne transmette
3/13
4
1/4
fidèlement l’information initiale vraie est p1  P( V1)  .
F Q 5
13/25 D’après l’arbre de probabilités :
27/52 4 1
V pn 1  P Vn 1  pn  1 - pn
5 5
1/3 M 3 1
pn 1  pn 
12/25 5 5
G 1/4
Q 1 3 3 3Ê 1ˆ 3
2. a. un 1  pn 1 -  pn -  Áp - ˜  u
5/12
2 5 10 5 Ë n 2¯ 5 n
V
13 3 12 1 3 4 7
un est donc géométrique de premier terme
b. P M  ¥  ¥    4 1 3 3
25 13 25 3 25 25 25 u1  -  et de raison .
1 5 2 10 5
3. PG Q  n -1
4 3 Ê 3ˆ
b. Pour n Œ*, un  Á ˜
13 1 12 1 1 10 Ë 5¯
P Q  ¥  ¥ 
25 4 25 4 4 n -1
3 Ê 3ˆ 1
D’où G et Q sont indépendants relativement à P. pn  Á ˜ 
10 Ë 5¯ 2
6 3 1
10 1. P G   ; c. lim pn 
16 8 n Æ 2
4 1 La probabilité que l’information soit vraie est très voisine
P L k    , pour chaque valeur de k ; 1
16 4 de au bout d’un grand nombre de transmissions.
3 1 1 2
PL1 G  ; PL2 G  0 ; PL3 G  ; PL 4 G  ;
4 2 4 13 1. 0,7
Sn+1
3 1
P G « L1  ; P G « L 2  0 ; P G « L 3  ;
16 8 Sn
1 3 1 pn
P G « L 4   ; P L    ; P L   0 ; 0,3 Sn+1
16 G 1 6 2 G 2
2 1 1
PG L 3   ; PG L 4   . 0,4
Sn+1
6 3 6 1 – pn
2. On peut vérifier, par exemple : Sn

P G « L1  P GPG L1 ; P G « L1  P L1PL G


1 0,6
Sn+1
P G  P G « L1  P G « L 2  P G « L 3  P G « L 4 
2. a. p1  P S1  1.
11 0,05
L b. pn 1  P S n 1  0, 7 pn  0, 4 1 - pn  0, 3 pn  0, 4
4 3 6
A 3. a. qn 1  pn 1 -  pn -
0,3 7 10 35
0,95
L 3Ê 4ˆ 3
qn 1  Á pn - ˜  qn
10 Ë 7 ¯ 10
0,1 L 3
0,7 qn est géométrique de premier terme q1  et de
B 3 7
raison .
0,9
10
L

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 7


3Ê 3 ˆ
n -1 P cara et N 1 1 1
b. Pour n Œ*, qn  et donc Pcara N  or P cara et N  ¥ 
Á ˜ P cara 2 2 4
7 Ë10¯
n -1 1 1 1 3 1
3Ê 3 ˆ 4 P cara  ¥  ¥ 1  d’où Pcara N 
pn  Á ˜  2 2 2 4 3
7 Ë10¯ 7
16 1. R
4. a. La suite géométrique qn est décroissante car 9/10

q1 0 et sa raison est comprise entre 0 et 1. Comme T1 1/10


R
4 1/3
pn  qn  , pn  est décroissante aussi et cette 7/10 R
7 1/3
T2
affirmation est fausse. 1/3 3/10 R
Remarque : on peut aussi calculer p1  1 et p2  0, 7.
T3 3/7
Comme p1 p2, la suite pn  n’est pas croissante et R

l’affirmation est fausse (preuve par contre-exemple). 4/7


R
n -1
3Ê 3 ˆ 4
b. Comme Á ˜ 0, on a : pn pour tout n Œ*. 2. a. Les probabilités figurant sur les branches de
7 Ë10¯ 7 l’arbre sont : P T1 , P T2, P T3, PT1 R , PT2 R et PT3 R .
4
Comme 0, 5, l’affirmation est vraie. 1 9 3
7 b. P R « T1  ¥   0, 3 ;
4 3 3 10 10
c. lim pn  car 0 1. L’affirmation est vraie. 1 7 7
n Æ 7 10 P R « T2  ¥  ª 0, 23 ;
3 10 30
d. La tabulation de pn , sur une calculatrice ou un 1 3 1
P R « T3  ¥  ª 0,14
tableur, montre que les valeurs arrondies de pn à 10–6 3 7 7
près se stabilisent sur la valeur 0,571429 à partir de 3 7 1 142 71
P R      ª 0, 68 ;
n = 12. L’affirmation est donc vraie. 10 30 7 210 105
P R « T1 315
PR T1   ª 0, 44 ;
14 3/5
T P R 710
P R « T2 245
PR T2   ª 0, 35 ;
B1 P R 710
1/2
2/5 P R « T3 15
S PR T3   ª 0, 21.
P R 71
7/10 T 17 Notons A, B, C les événements « la graine est de
1/2
B2 type A (resp. B, C) » et G l’événement « la graine germe
correctement ».
3/10 50 1
S 1) P A  
2 1 2 1 200 4
1. a. PB1 S  ; P S « B1  ¥  1 1
5 2 5 5 2) P A « G  P A ¥ PA G  ¥ 0, 5 
3 1 3 3 4 8
PB2 S  ; P S « B2  ¥  3) P G  P A « G  P B « G  P C « G
10 2 10 20
1 2 1 3 7  P A ¥ PA G  P B ¥ PB G  P C ¥ PC G
b. P S  ¥  ¥ 
2 5 2 10 20 1 9 3 133
13  ¥ 0, 5  ¥ 0, 8  ¥ 0, 6   0, 665
P T  1 - P S  4 20 10 200
20 3
1 3 4) P C « G  P C ¥ PC  G  ¥ 0, 4  0,12
10
P T « B1 2 ¥ 5 6
2. PT B1    P C « G 0,12 0,12
P T 13 13 5) PG C    ª 0, 358
P G 1 - 0, 665 0, 335
20
15 Soit N l’événement « la pièce est normale ». 18 Soit les événements T « le joueur est un tricheur »
Cara (pile) et A « l’as sort ». Pour un joueur honnête la probabilité
1/2
4 1
d’obtenir un as est  .
N 52 13
1/2
1/2 Cruz (face)

1/2
N 1 Cara

8
1
A 20 1. S

T A S
1/3 0,5
0
A 0,8 S
0,3
G
A 0,2 0,2 S
1/13
2/3
T M 0,9
S

12/13 0,1
A S
1 2 1 5 2. a. G « S : « le client a choisi la destination G et est
1. P A  ¥ 1  ¥ 
3 3 13 13 satisfait »
1
M « S : « le client a choisi la destination M et est
P A « T 3 13
2. PA T    ª 0, 87 satisfait »
P A 5 15
13 P G « S  P G ¥ PG S  0, 3 ¥ 0, 8  0, 24
19 P M « S  P M ¥ PM S  0, 2 ¥ 0, 9  0,18
b. P S  0, 72 d’après l’énoncé.
Or P S  P A « S  P G « S  P M « S
soit 0, 72  P A « S  0, 24  0,18. D’où P A « S  0, 3.
P A « S 0, 3
c. PA S    0, 6
P A 0, 5
A B C P G « S 0, 24 1
3. PS G    ª 0, 33
1. 1/4 R3 P S 0, 72 3

1/2
R2
3/4 N3 21 1
B

R
R1 0,1
0 R3 0
1/2 B
2/3 N2
1 N3
1/n B
0,9
R
1/4 R3
R2 n–1
1/3 1/3 3/4 N3 B
n

N1 1 0, 9
1. P B  0,1 ¥ 1  0, 9 ¥   0 ,1
2/3 0 R3 n n
N2 P B « R 0,1n n
1 N3 2. Pn  PB R   
P B 0, 9  0,1n n  9
2 2 1 1 1 4 2 n 2
2. D’après l’arbre, P R1  ; P R 2  ¥  ¥  ; 3. Pn  €  €n  6
3 3 2 3 3 9 5 n9 5
2 1 1 1 1 1 1
P R 3  ¥ ¥  ¥ ¥  . 22 0,05
T
3 2 4 3 3 4 9
P R1 « R 3
3. PR3 R1  mais R1 et R 3 se réalisent tous les M
P R 3 0,25 P(T) = 0,02
0,95
T
deux uniquement dans le cas où les trois boules tirées
sont rouges. T
2 1 1 1 0,75
D’où P R1 « R 3  P R1 « R 2 « R 3  ¥ ¥ 
3 2 4 12 M
1
3 T
et PR3 R1  12  .
1 4 P T « M 0, 25 ¥ 0, 05
1. PT M    0, 625
9 P T 0, 02
PM « T  P T - P M « T
2. PM T  
PM PM
0, 02 - 0, 0125
PM T   0, 01
0, 75

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 9


23 Soit M et T les événements « être malade d’hyper- 3. • D et V sont indépendants donc D et V aussi, par
thyroïdie » et « avoir un test positif ». propriété. Mais D  A, d’où A et V sont indépendants.
T
0,95 • A et T ne sont pas indépendants donc A et T ne sont
pas indépendants (en effet, si A et T étaient
M
0,015 indépendants, A et T seraient aussi indépendants).
0,05
T Or ceci est faux, d’où on peut affirmer que A et T,
c’est-à-dire D et T ne sont pas indépendants.
0,01 T
0,985 80 4 300 3
M 29 P V   ; P R   ;
500 25 500 5
0,99 48 12
T P V « R  
500 125
P M « T 0, 015 ¥ 0, 95 P V « R  P V ¥ P R est vrai d’où V et R sont indépen-
1. PT M  
P T 0, 015 ¥ 0, 95  0, 985 ¥ 0, 01 dants.
ª 0, 591
PM « T  0, 985 ¥ 0, 99 30 0,2
D
2. PT M  
P T  0, 015 ¥ 0, 05  0, 985 ¥ 0, 99 A D
0,8
ª 0, 999 0,1
1 0,08 D
24 P A « B  P A ¥ P B  0,5
B
12 0,4 0,92 D
1 1 1 1
P A » B  P A  P B - P A « B   -  0,1
4 3 12 2 C D

25 P A « B  P B ¥ PB A  0, 5 ¥ 0, 4  0, 2 0,9


D
P A  P B  P A « B  P A » B  0, 2  0, 7  0, 9
1. Calculons tout d’abord
D’où P A  0, 9 - P B  0, 4 PD   0,1 ¥ 0, 8  0, 5 ¥ 0, 92  0, 4 ¥ 0, 9
Comme PB A  P A, A et B sont indépendants.  0, 08  0, 46  0, 36  0,9 9
PD « A  0,1 ¥ 0, 8 8
26 P A » B  1 - P A » B  1 - P A  P B - P A « B PD A   
PD  0, 9 9
 1 - 0, 4  0, 7 - 0, 4 ¥ 0, 7  0,18 PD « B 0, 5 ¥ 0, 92 23
P A « B  P A  ¥ PB car (A et B sont indépendants PD B   
PD  0, 9 45
fi A et B indépendants) PD « C 0, 4 ¥ 0, 9 2
PD C   
P A « B  1 - 0, 4 ¥ 1 - 0, 7  0,18 PD  0, 9 5
On remarque que P A » B  P A « B. Ceci est vrai, 2. On remarque que PD C  P C  0, 4
même si A et B ne sont pas indépendants. D’où C et D sont indépendants d’où C et D sont indépen-
32 2 24 1 dants.
27 1. P T   ; P F  
48 3 48 2
2 1 1 31 Désignons par L, N, E et A les événements respec-
P T « F  - P T » F  P T ¥ P F  - 1    tifs : « le temps est pluvieux », « le temps est nuageux »,
3 2 6
1 « le temps est ensoleillé », « Jules emporte son
2. P T ¥ P F  P T « F
3 parapluie ».
1
T et F ne sont pas indépendants. L A
0,2
45  18  27 3 78 13 1/2 A
28 1. P A   ; P T   ; 0,3
N
150 5 150 25
0,5 1/2 A
45 9
P A « T   ; P A « T P A ¥ P T d’où A et T
150 30 E 1/10
A
ne sont pas indépendants.
9/10
2 45 9 A
2. P D  1 - P A  ; P V   ;
5 150 30 1. P A  0, 2 ¥ 1  0, 3 ¥ 0, 5  0, 5 ¥ 0,1  0, 4
18 3
P D « V    P D ¥ P V 2. a. P N « A  0, 3 ¥ 0, 5  0,15
150 25
P N ¥ P A  0, 3 ¥ 0, 4  0,12 0,15
D et V sont indépendants.

10
N et A ne sont pas indépendants. 35 • « La plupart des menteurs sont des oranges »
b. Avec l’aide d’un tableur ou après une mise en signifie que la proportion d’orange chez les menteurs
équation, en prenant pour inconnues a  PN A et est supérieure à 50 %. Cela peut se traduire par :
PM O 0, 5 .
b  PN A, on peut proposer, par exemple : a  0, 5 et
P O « M P MPM O
b  0, 3 ou encore a  0, 4 et b  0,16 • Par ailleurs, PO M   d’où
P O P O
PM O P O 0, 9
32 1. On cherche p  P A « B  P A « B car les évé-  

 
  180, ou encore
PO M P M 0, 005
nements A « B et A « B sont incompatibles. Même si
PM O  180PO M.
l’énoncé ne le précise pas, il est raisonnable de penser
que les sexes des enfants attendus dans les deux •
duchés sont indépendants. Ainsi A et B sont indépen- PM(O) 0,5 0,55 0,6 0,65 0,7
dants, de même que A et B et que A et B. D’où PO(M) 0,0028 0,0031 0,0033 0,0036 0,0039
1 1 1 1 1
pP ¥  ¥  . P(M) 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005
2 2 2 2 2
1 1 1 1
2. • P A « C  P A « B  ¥  ; P A  et PM(O) 0,75 0,8 0,85 1
0,9 0,95
2 2 4 2
1 1 PO(M) 0,0042 0,0044 0,0047 0,0050 0,0053 0,0056
P C  1 - p  d’où P A ¥ P C  .
2 4 P(M) 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005
On a donc P A « C  P A ¥ P C et donc A et C sont
L’observation du tableau ci-dessus montre, sous
indépendants.
l’hypothèse PM O 0, 5 que l’on a PO M  P M tant
• Il en est de même dans l’autre duché : B et C sont
que PM O ne dépasse pas 0,9.
indépendants. En conclusion, A, B et C sont
indépendants deux à deux. En conclusion, l’affirmation « PM O 0, 5 » de Monsieur Z
1 ne peut pas permettre d’en déduire PO M 0, 5, propos
3. P A « B « C  P A « B  ;
4 qui lui est pourtant prêté : « la plupart des oranges sont
1 1 1 1 des menteurs ». On remarquera même que PO M peine à
P AP BP C  ¥ ¥  .
2 2 2 8 dépasser P M.
L’égalité P A « B « C  P AP BP C est donc fausse,
alors qu’on pourrait être tenté de prolonger à 3 la Travail en autonomie
notion d’indépendance de 2 événements.
P A « B
36 PA B 
33 a. PA  A  0. Ce résultat découle d’un raisonne- P A
0, 05 1 P A « B 0, 05 1
ment logique : « sachant que A est réalisé, la probabilité 37 PA B   ; PB A   
que A ne se réalise pas est nulle ». On peut aussi écrire : 0, 2 4 P B 0 ,1 2

PA  A  
P A « A  P 
  0. 38 P A « B  P APB A  0, 8 ¥ 0, 7  0, 56
P A P A
b. Par l’une et l’autre des démarches suivies en a. On 39 1. PA B P B : A et B ne sont pas indépendants.
obtient PA B A  1. 2. « A et B indépendants » € « A et B indépendants ».
«
c. De même PB A » B  1 car la réalisation de B Par négation, A et B ne sont donc pas indépendants.
implique celle de A » B (puisque B Ã A » B ). 4
40 a. I » M  1; 2 ; 3 ; 6 ; P I » M  ; Faux
6
34 a. Si (1) est vraie, alors A « B   et donc 1 1
P A « B  0. b. PM I  ; P M  ; Vrai
2 I 3
On ne peut donc avoir P A « B  P A ¥ P B puisque, c. I « M  3 ; Faux
par hypothèse, P A 0 et P B 0. 1 1 1
d. P I « M  ; P I  ; P M  ; Vrai
(2) ne peut donc pas être vraie lorsque (1) est vraie. 6 2 3
b. Si (2) est vraie, alors P A « B  P A ¥ P B.
Comme P A 0 et P B 0, on a P A « B 0. Il est
donc impossible d’avoir A « B  , c’est-à-dire d’avoir
(1) vraie.

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 11


41 1/5 T 2. a. P A « S  0, 25 ¥ 0, 09  0, 0225
P B « S  0, 5 ¥ 0, 07  0, 0350
S
1/7 P C « S  0, 25 ¥ 0,13  0, 0325
4/5
T
b. P S  P A « S  P B « S  P C « S  0, 09
T 3. A et S sont indépendants car PA S  P S
1/2
6/7 B et S ne sont pas indépendants. C et S non plus.
S
P S « A 
1/2 4. PS A   0, 0625
T 1 - P S

a.
1 1
P S « T  ¥ 
1
; Vrai 54 1. 0,6
V3
7 5 35
V2
b. Faux 0,6
1 0,4
V3
P T « S 1 1
c. PT S   35  ; Vrai V1
P T 1 3 16 V3
 0,1
35 7 0,4
4 V2
P T « S 35 4 0,9
d. PT S    ; Vrai V3
P T  19 19
35 a. P A  P V2 « V3  0 , 62  0, 36
42 1/3
R2
b. P B  P V2 « V3   0, 4 ¥ 0, 9  0, 36

3/7
R1 2. p3  P V3  0, 6 ¥ 0, 6  0, 4 ¥ 0,1  0, 4
2/3
N2 3. a. 0,6
Vn+1

R2 Vn
1/2
4/7 pn
0,4
N1 Vn+1

1/2
N2 Vn+1
0,1
1 – pn
1 Vn
PN1 N2  ; Réponse c.
2
0,9
P N2 « N1 » N2 P N2 Vn+1
43 PN N N2  
1» 2 P N1 » N2 P N1 » N2 b. pn 1  P Vn 1  0, 6 pn  0,11
 - pn  0, 5 pn  0,1
3 2 4 1 4
Or P N2  ¥  ¥  4. a. Pour n Œ*, un 1  pn 1 - 0, 2  0, 5 pn - 0,1
7 3 7 2 7
P N1 » N2  P N1  P N2 - P N1 « N2  0, 5pn - 0, 2  0, 5un
4 4 4 1 6 2 un  est donc géométrique de raison 0,5 et de premier
  - ¥  d’où PN N N2  ; Réponse d.
7 7 7 2 7 1» 2 3 terme u1  0, 8
44 Faux 45 Faux 46 Faux 47 Vrai b. Pour n Œ*, un  0, 8 ¥ 0, 5n -1 ;
pn  0, 8 ¥ 0, 5n -1  0, 2
48 Vrai 49 Faux 50 Vrai 51 Faux
c. lim pn  0, 2 car 0 0, 5 1
n Æ
52 Vrai
Au bout d’un nombre suffisamment grand de sondages,
53 1. 0,09
S la probabilité de réaliser un sondage positif est très
voisine de 0,2.
A S
0,91
0,25 APPROFONDISSEMENT
0,07 S
0,5
B
0,25 0,93 S 55 Représentons les jetons « dédoublés » :

C 0,13
S

0,87 R’ R’’ R N N’ N’’


S

12
1. • P(jeton noir/1re face noire)
= P(2e face noire/ 1re face noire)
P 1re face noire et 2 e face noire

P 1re face noire
P obtenir le jeton noir 1/ 3 2
  
P obtenir une 1re face noire 3 / 6 3
• P(jeton bicolore/1re face noire)
= P(2e face rouge/1re face noire)
P 1re face noire et 2 e face rouge

P 1re face noire
P tirer la face noire du jeton bicolore 1 / 6 1
  
P 1re face noire 3/6 3
• P(jeton rouge/1re face noire) = 0
Remarque 1 : le premier calcul donnant 2/3 était
suffisant, car
P1re face noire jeton bicolore  1 - P1re face noire jeton noir
1

3
Remarque 2 : sans utiliser la formule du conditionnement,
on peut aussi restreindre l’univers des possibles aux
trois faces noires (car la 1re face tirée est noire) et
chercher le nombre de « secondes faces » favorables,
c’est-à-dire noires. Or, il y en a deux : N¢ et N¢¢. La face N
n’est pas favorable car la face associée est rouge. D’où la
probabilité cherchée : 2/3
2. Algorithme

VARIABLES : d, n, tirage, k*
INITIALISATION : d = 0 ; n = 0
TRAITEMENT :
Pour k de 1 à 2 500 Faire
tirage = nombre aléatoire de [0 ; 1[
Si tirage < 1/3 Alors d = d+1 ; n = n+1** Quelques résultats obtenus :
Sinon Si tirage < 2/3 Alors***
Si nombrealéatoire < ½ Alors
n = n+1****
FinSi
FinSi
FinSi
FinPour
SORTIE : Afficher d/n

* // d : nombre d’issues (N, N) et n nombre d’issues


commençant par N
** //tirage du jeton noir
*** //tirage du jeton bicolore
**** // tirage de la face noire en premier
56 Soit A : « Zoé est absente de chez elle » et R : « On
tombe sur le répondeur ». On pose P A  p.

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 13


R PR « A  3 / 4 ¥ 1 / 10 3 / 40 3
1
e. PA R    
P A  1 - 29 / 40 11 / 40 11
A
p P(R) = 5 27 1 7
0 6 2. a. P M  P A « R  P A « R    
R 40 5 8
P A « M P A « R 27 / 40 27
R
b. PA M    
1/3 P A P A 29 / 40 29
1–p
A P A « M 27 / 40 27
c. PM A   
P M 7/8 35
2/3
R P A « M P A « R  1 / 20 2
d. PM A    
5 1 5 3 PM PM 1/ 8 5
1. P R  équivaut à p  1 - p  d’où p  .
6 3 6 4 27 29
Comparons PM A  ª 0, 771 et P A   0, 725.
PR « A  1 / 4 ¥ 1 / 3 1 35 40
2. PR  A    
P R 5/6 10 Ayant PM A P A, on peut dire que la probabilité d’être
57 Un schéma peut aider à trouver une solution admis est supérieure quand on prélève au hasard un
« simple » : candidat menteur, que lorsqu’on prélève un candidat
quelconque (c’est-à-dire dont on ne sait rien). La formule
W
proposée en est un raccourci, acceptable ou non, selon le
0,9 0,1
sens qu’on lui donne.

59 Notons B et M les événements « il fait beau temps »


et « il fait mauvais temps ».
M1 M30 A
Évolution du temps à Saint-Malo entre vendredi et
L’univers des possibles Ω est la réunion des événements dimanche
M1, M2, … , M30 et A où Mk désigne « le malfaiteur est B2
0,7
dans la maison k » et A désigne « le malfaiteur est
B1
ailleurs ». 0,7
0,3
Mais comme on sait que le malfaiteur ne se trouve pas M2
Beau temps
dans les 29 premières maisons fouillées, notre univers
0,1 B2
se restreint à W¢  M30 » A . La probabilité cherchée est
0,3
P M30 M1
donc p  or, si le malfaiteur s’est réfugié
P M30 » A 0,9
M2
dans l’une des maisons, c’est au hasard qu’il l’a fait.
0, 9 Évolution du temps à Saint-Tropez entre vendredi et
D’où P Mk    0, 03. De plus, P A  1 - 0, 9  0,1.
30 dimanche
0, 03 3 B2
D’où p   . 0,9
0, 03  0,1 13
B1
58 9/10 A 0,5
0,1
M2
R Mauvais temps
3/4
1/10 0,5 B2
A
0,5
M1
2/10 A
1/4 0,5
M2
R

8/10 1. À Saint-Malo : P B1 « B2  0, 7 ¥ 0, 7  0, 49


A
À Saint-Tropez : P B1 « B2  0, 5 ¥ 0, 9  0, 45
3 9 27
1. a. P R « A 
¥  2. À Saint-Malo : P B2  P B1 « B2  P M1 « M2
4 10 40
1 2 1  0, 7 ¥ 0, 7  0, 3 ¥ 0,1  0, 52
b. PR « A  ¥ 
4 10 20 À Saint-Tropez : P B2  0, 5 ¥ 0, 9  0, 5 ¥ 0, 5  0, 70
1 8 1
c. PR « A  ¥ 
4 10 5 3. À Saint-Malo : P B1 » B2  P B1  P B2 - P B1 « B2
27 1 29  0, 7  0, 52 - 0, 49  0, 73
d. P A  P R « A  PR « A   
40 20 40

14
À Saint-Tropez : une autre démarche que la précédente P R « A « B 0, 95 ¥ 0, 06
est possible. 3. PR  A « B    0, 57
P R 0 ,1
P B1 » B2  1 - P M1 « M2  1 - 0, 25  0, 75.
62 1. Non, car PA B ne peut pas être calculée avec les
Globalement, Paul et Léa peuvent être tentés de choisir
la destination Saint-Tropez, à moins que l’objectif de indications fournies.
1 1 1 2
connaître deux jours de beau temps soit le seul critère 2. a. PA B  et P B  ¥  a. A et B sont
retenu. 4 3 4 3
indépendants si et seulement si PA B  P B c’est-à-dire
1 2 1 1
60 1. a. Chaque parent de A doit avoir pour géno-  a  , soit a  .
type Lv pour concilier : 12 3 4 4
b. B
− le fait d’avoir des ailes longues (vv exclu) 1/4
− le fait d’avoir des descendants, ailes vestigiales A
(LL exclu). 1/3
3/4
B
b. P A a des ailes longues  P L , L ; L , v ; v , L
1 1 3 1/4 B
 3¥ ¥  2/3
2 2 4 A
Note : (L, v) signifie « le mâle a transmis l’allèle L, la
3/4
femelle a transmis l’allèle v ». B
2. Individu Individu 1er 2nd 3. On lance un dé cubique et un dé tétraédrique, tous
A associé descendant descendant
1 vv 1 Lv 1 Lv
deux supposés bien équilibrés. On s’intéresse aux
LL
1/4 1/2 Lv événements : A « le décubique amène 5 ou 6 » et B « le
1/2 Lv dé tétraédrique amène le 1 ».
1/2 1 1/2 vv
Lv vv
1/4 1/2
1/2 Lv 63 1/2
G2
vv
1/2 vv
1 1 1 G1
vv vv vv vv 1/2
1/2
1 1 1 F2
a. P(1er descendant vv) =  
4 4 2
G2
b. P(2nd descendant vv sachant 1er descendant Lv) 1/2
1/2
P1er descendant Lv et 2nd descendant vv  G2

P1er descendant Lv
1/2
1/ 2 ¥ 1/ 2 ¥ 1/ 2 1 F2
 
1- 1/ 2 4
61 Notons A : « le virus de l’hépatite A est présent » A. 1. a. PG1 G1 « G2 
P G1 « G1 « G2
B : « le virus de l’hépatite B est présent » PG1
R : « l’échantillon est rejeté » P G1 « G2 1 / 2 ¥ 1 / 2 1
R   
0,85 PG1 1/ 2 2
A R
0,15
0,04
P G1 » G2G1 « G2
0,01
0,9 R b. PG1 » G2 G1 « G2 
B P G1 » G2
0,95 0,1 R P G1 « G2

A«B 0,06 P G1 » G2
R
1 1 1
0,94 Or, P G1 « G2  ¥  et
R 2 2 4
1. PR   0, 04 ¥ 0,15  0, 01 ¥ 0,1  0, 95 ¥ 0, 94  0, 9 1 1 1
P G1 » G2  P G1  P G2 - P G1 « G2   -
2 2 4
2. PR A » B  PR A  PR B car A et B sont des événe-
3 1
ments incompatibles.  . D'où PG1 » G2 G1 « G2  .
4 3
PR « A  PR « B 0, 006 0, 001 1 1 1
PR A » B     2. a. P M  P G1 « F2  P G2 « F1   
PR  PR  0, 9 0, 9 4 4 2
7 1 3
 ª 0, 0078 P F  1 - P F1 « F2  1 - 
900 4 4

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 15


1 4 3
P M « F  P M  2. a. PB1 B2 ; P B1 « B2 
2 5 5
b. P M « F P M ¥ P F d’où M et F ne sont pas indé- 3 3 12n  63
b. P B2   
pendants. 5 4 n  4 20 n  4
c. B1 et B2 sont indépendants si PB1 B2  P B2, c’est-à-
B. 1. P M  1 - P G1 « G2 « G3 - P F1 « F2 « F3 4 12n  63
dire si  soit 4 n  - 1.
1 1 3 5 20 n  4
 1- - 
8 8 4 Il n’existe aucune valeur de n telle que B1 et B2 soient
1 1 1 indépendants.
P F  P 0 fille  P 1 fille   3 ¥ 
8 8 2 1
3 3. a. PB1 D  PB1 N2 
P M « F  P 1 fille et 2 garçons  5
8
On a P M « F  P M ¥ P F d’où M et F sont indépen- 3 3
b. P D  P B1 « N2  P N1 « B2  
dants. 20 4 n  4
2. L’indépendance de deux événements n’est pas une 3n  27

notion intrinsèque de ces événements. Cette notion 20 n  4
dépend de la loi de probabilité utilisée. Il faut donc c. On cherche n tel que PB1 D  P D soit n  11. B1 et D
toujours préciser : « événements indépendants ou non
indépendants relativement à la probabilité P ». sont indépendants lorsque n  11.

PROBLÈMES
n n
Ê 1ˆ Ê 1ˆ
64 Pn  A  Pn  0 face   Pn 1 face   ËÁ ¯˜  n ÁË ¯˜ 66 A. • L’instruction conditionnelle correspondant à
2 2
n 1 la cellule C3 amène l’affichage de A lorsque le nombre
 aléatoire « ALEA() » est inférieur à 0,5, l’affichage de B
2n
Pn B  Pn  on obtient ni « n pile » ni « n face » lorsque « ALEA() » est compris entre 0,5 et 0,75, l’affi-
n n chage de C lorsque « ALEA() » est supérieur à 0,75. Le
Ê 1ˆ Ê 1ˆ 2n - 2
 1- Á ˜ - Á ˜  nombre « ALEA() » étant distribué uniformément dans
Ë 2¯ Ë 2¯ 2n 0 ,1, on obtient donc A, B et C avec les probabilités 0,5 ;
n
Ê 1ˆ n 0,25 et 0,25.
Pn  A « B  P1 face et  n - 1 pile   n Á ˜  n
Ë 2¯ 2 • L’instruction conditionnelle correspondant à la cellule
On a : Pn A « B  Pn A ¥ Pn B lorsque D3 fait afficher 1 : avec la probabilité 1/4 lorsque A
n n  1 2n - 2 figure à sa gauche, avec la probabilité 1/2 lorsque B
 ¥ soit n ¥ 2 n   n  1 ¥ 2 n - 2 soit
2n 2n 2n figure à sa gauche, avec la probabilité 1/3 lorsque C
2 n  2n  2 ou encore 2 n -1  n  1. figure à sa gauche. Sinon, c’est 0 qui s’affiche.
• Pour n  2, on remarque que l’égalité 2 n -1  n  1 • La formule de la cellule G2 donne la fréquence de A1
n’est pas vérifiée lorsque n  2, mais elle l’est lorsque (le joueur gagne contre A) relative aux parties jouées
n  3. contre A.
• Pour n  4, on peut prouver par une démonstration B. 1. a. u  P A  0, 5 ; v  P B  0, 25 ;
par récurrence que 2 n -1 n  1. 1 1 1
w  PA G  ; x  PB G  ; y  PC G  .
En conclusion, l’égalité n’est donc vérifiée que pour 4 2 3
n  3. b. Le second arbre peut être complété à l’aide des
données.
65 1. 4/5
G2
1/4
G

B1 A G
3/4
3/4 0,5
1/5
N2 1/2 G
0,25
B
0,25 1/2 G
3/n + 4 B2
1/4
C 1/3
N1 G

n + 1/n + 4 2/3
N2 G

16
2. a. L’événement A « G est représenté par le chemin P T « M 1 - p Se
gris. L’événement B « G est représenté par le chemin VPN  PT M  
P T  p 1 - Se  1 - p Sp
pointillé.
c. VPP p équivaut à Se pSe  1 - p1 - Sp
1 1 1
P A « G  P A ¥ PA G  ¥  ; soit Se 1 - Sp ou Se  Sp 1
2 4 8
1 1 1 0, 9 ¥ 0, 95
PB « G  P B ¥ PB  G  ¥  4. a. VPP Afrique  ª 0, 983
4 2 8 0, 9 ¥ 0, 95  0,1 ¥ 0,15
0, 001 ¥ 0, 95
VPP France  ª 0, 006
b. P G  P A « G  P B « G  P C « G 0, 001 ¥ 0, 95  0, 999 ¥ 0,15
0,1 ¥ 0, 85
1 1 1 1 1 1 1 VPNAfrique  ª 0, 654
 ¥  ¥  ¥  0, 9 ¥ 0, 05  0,1 ¥ 0, 85
2 4 4 2 4 3 3
0, 999 ¥ 0, 85
La fréquence de G calculée sur un échantillon de taille VPNFrance  ª1
0, 001 ¥ 0, 05  0, 999 ¥ 0, 85
10 000, en partie A est 0,335. Cette fréquence est très
1 b. • À un patient africain
proche de la probabilité calculée :
3 – dont le test est positif :
3. PA G P G ; PB G P G ; PC G P G « vous avez 98 % de « chances » d’être malade »
C et G sont indépendants relativement à P ; ce n’est pas – dont le test est négatif :
le cas de A et G, ni de B et G. « vous avez 65 % de « chances » de ne pas être malade »
4. 3/8 A • À un patient français
3/8 B – dont le test est positif :
G
1/3 « vous avez 0,6 % de « chances » d’être malade »
2/8 C
– dont le test est négatif :
9/16 A « vous avez la quasi-certitude de ne pas être malade »
2/3 0, 95 p 19 p
G 3/16
B 5. a. v p  
0, 95 p  0,151 - p 16 p  3
4/16
0, 851 - p 17 1 - p
C w p  
0, 05 p  0, 851 - p 17 - 16 p
P A « G 1 / 8 3
PG A    ; b.
P G 1/ 3 8
P B « G 1 / 8 3
PG B   
P G 1/ 3 8
P A « G 1 / 2 ¥ 3 / 4 9
PG A    ;
P G 1- 1/ 3 16
PB « G 1 / 4 ¥ 1 / 2 3
PG B   
P G 1- 1/ 3 16
67 1. Se T

M 6. a. Se et Sp ne dépendent pas de p. VPP augmente et


p VPN diminue lorsque p augmente.
1 – Se
T
b. Lorsque p n’est pas trop faible, PT M est nettement
1 – Sp T supérieur à P M  p. Un test positif rend donc beau-
1–p coup plus probable la présence de la maladie.
M
P T
Sp
c. RV  M indique combien de fois le patient a
PM T
T

2. a. P M « T  pSe ; PM « T   p 1 - Se ; plus de chance d’avoir le test positif s’il est atteint par la
maladie que dans le cas contraire. Ce rapport ne dépend
PM « T   1 - p 1 - Sp  ; PM « T   1 - p Sp
pas de p. Pour le test étudié, il vaut environ 6,3.
b. P juste conclusion  P M « T  PM « T 
d. Pour une maladie rare, un test de dépistage
 pSe  1 - p Sp  p Se - Sp  Sp systématique de toute une population a l’inconvénient
3. a. P T  pSe  1 - p1 - Sp de fournir beaucoup de faux positifs (personnes non
P T « M pSe malades ayant un test positif) et donc de susciter
b. VPP  PT M  
PT  pSe  1 - p1 - Sp
 beaucoup d’inquiétude.

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 17


68 1. a. Couple de parents Probabilité 2. a. Chaque parent de cet adulte avait nécessairement
(RR ; RR) (1 – a)2 le génotype Rr. Or, pour un couple (Rr, Rr), les génotypes
(RR ; Rr) a(1 – a) des enfants se distribuent ainsi :
RR
(Rr ; RR) a(1 – a) 1/4

(Rr ; Rr) a2 1/2


Rr
1/4
b. Probabilité que l’enfant soit
Sachant que le rr
couple de parents RR Rr rr
Les enfants rr n’étant pas viables, l’adulte ne peut avoir
est
le génotype rr. On calcule donc
(RR ; RR) 1 0 0 1
(RR ; Rr) 1/2 1/2 0 P Rr 2 2
Prr Rr   
 
1 - P rr 1 - 1 3
(Rr ; RR) 1/2 1/2 0
4
(Rr ; Rr) 1/4 1/2 1/4
b. Parents
Enfant devenu
Conjoint Enfant
adulte
c. 1 0
(RR; RR) (RR) 1–a RR rr
(1 – a)2
1/2 (RR)
Rr
a(1 – a) (RR; Rr) 1/2 2/3
a 1/4
(Rr) Rr rr
a(1 – a) 1/2 (RR) 1
(Rr, Rr)
(Rr; RR) 0
a2 1/2 1–a RR rr
(Rr) 1/3
1/4 RR
(Rr; Rr) (RR)
1/2 a
0
Rr rr
(Rr)
2 1 a
1/4 P enfant rr  1 ¥ ¥ a ¥ 
3 4 6
(rr)
1 1 1 69 1. AA
1
AA
2
P RR  11  - a  a1 - a  a1 - a  a2 aa
1
aa
2 2 4
2 2 AA
2 1 Ê 1 ˆ Ê aˆ
 1 - a  a1 - a  a2  Á1 - a  a˜  Á1 - ˜ 1/4
4 Ë 2 ¯ Ë 2¯
1/2
1 1 1 2 Aa Aa
P Rr  a1 - a  a1 - a  a 1/4
2 2 2
1 2 a2
 a  a1 - a  a - aa
2 2
1 2 2. (AA)n
1 (AA)n+1
P rr  a
4 xn (AA)n+1
1/4
Vérification : P RR  P Rr  P rr  1
a2 yn
(Aa)n
1/2
(Aa)n+1
PRr  a-
d. b  Prr Rr ou rr   2 1/4
1 - Prr  a2
1- zn
(aa)n+1
4
(aa)n 1 (aa)n+1
Ê a ˆ
aÁ1 - ˜
Ë 2¯ a a. x 0  0 ; y 0  1 ; z 0  0
 
Ê aˆ Ê aˆ Ê aˆ 1 1 1
ÁË1 - ˜¯ ÁË1  ˜¯ ÁË1  ˜¯ b. x1  ; y1  ; z1 
2 2 2 4 2 4
a 1 1
Comme a 0 et 1  1, b a. La probabilité qu’un c. D’après l’arbre : x n 1  x n  y n ; y n 1  y n
2 4 2
adulte soit porteur du gène r diminue d’une génération 1
d. z n 1  y  zn
à la suivante. 4 n
3. a. La suite y n  est géométrique de 1er terme y 0  1
1
et de raison .
2

18
Ê 1ˆ
n 71 A. 1.
Pour n Œ, y n  Á ˜ . Algorithme :
Ë 2¯
1 Tirer au hasard x entre 1 et 2 //tirage de la position de
b. D’après (1) : pour tout k Œ, x k 1  x k  y .
4 k départ
n -1
1 n -1 Affecter 0 à n //n comptera le nombre de sauts
D’où : pour n  1, Â  x k 1 - x k   4 Â y k .
k 0 k 0 Tant que (x ≠ 0 et x ≠ 4) Faire
n Tirer un nombre aléatoire entre 0 et 1.
Ê 1ˆ
1- Á ˜
1 Ë 2¯ Si il est inférieur à 2/3 affecter x + 1 à x
c. D’où : pour n  1, x n - x 0 
4 1- 1 Sinon affecter x – 1 à x
2 FinSi
n
1 È Ê 1ˆ ˘ Affecter n+1 à n
x n  x 0  Í1 - Á ˜ ˙
2 ÍÎ Ë 2¯ ˙˚ FinTant que
d. Les suites xn et z n ont le même premier terme Afficher « Arrivée en : », x
x 0  z 0  0 et sont définies par la même relation de Afficher « en », n, « sauts »
1 1
récurrence : x n 1  x n  y n ; z n 1  z n  y n . On en Tirer au hasard x entre 1 et 2 //tirage de la position
4 4
déduit x n  z n , pour tout n Œ. de départ
n Affecter 0 à n //n comptera le nombre
Ê 1ˆ
4. a. Comme lim Á ˜  0, on a : de sauts
n Æ Ë 2¯
Tant que (x ≠ 0 et x ≠ 4) Faire
lim x n  x 0  0, 5  0, 5 ;
n Æ Tirer un nombre aléatoire entre 0 et 1.
lim y n  0 ; Si il est inférieur à 2/3 affecter x + 1 à x
n Æ
Sinon affecter x – 1 à x
lim z n  z 0  0, 5  0, 5
n Æ FinSi
b. Par autogamie, à la nième génération avec n très Affecter n+1 à n
grand, la répartition des génotypes sera très proche de FinTant que
celle-ci : Afficher « Arrivée en : », x
AA Aa aa Afficher « en », n, « sauts »
0,5 0 0,5 Remarque : à l’aide de la question 2. a. on peut remplacer
les instructions figurant dans la partie encadrée par la
70 1. a. Les deux personnes affectées ont chacune seule instruction ci-dessous :
le génotype mm. Affecter à x la valeur x + 2*ent(alea()+2/3)–1
b. Pour permettre à la fois une descendance de puisque x + 2*ent(alea()+2/3)–1 est égal à x + 1 avec la
génotype mm et de génotype non mm, les quatre probabilité 2/3 et à x – 1 avec la probabilité 1/3.
parents ont chacun le génotype Nm. 2. a. Voir les fichiers sur le site didiermathx.com
c. Les génotypes possibles de l’homme et de la femme Sur AlgoBox
de ce couple sont NN et Nm.
2. NN
1/4

1 1/2
(Nm, Nm) Nm
1/4

mm
1
a. P Nm 
4
1
P Nm 2 2
b. Pmm Nm   
 
1 - P mm 1 - 1 3
4
3. P(père Nm sachant mm et mère Nm sachant mm et
2 2 1 1
enfant mm)  ¥ ¥  .
3 3 4 9

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 19


b. On obtient par exemple sur 10 simulations : D’où P J « T  P TPT J  0, 22 p.
Arrivée en x = 4 en 2 sauts Mais P J « T  P JPJ T  0, 09PJ T
Arrivée en x = 0 en 7 sauts 0, 22 p 22
Arrivée en x = 4 en 4 sauts d’où PJ T   p
0, 09 9
Arrivée en x = 4 en 16 sauts
Par ailleurs, P T   P T « J  P T « J
Arrivée en x = 4 en 2 sauts
et donc P T « J  p - 0, 22 p  0, 78 p
Arrivée en x = 0 en 4 sauts
Arrivée en x = 4 en 4 sauts P T « J 0, 78 p 78
D’où PJ T    p
Arrivée en x = 4 en 4 sauts P J 1 - 0, 09 91
Arrivée en x = 4 en 2 sauts 22
PJ T p 22 91
Arrivée en x = 4 en 3 sauts Le quotient  9  ¥ ª 2, 85.
PJ T 78 p 9 78
B. I. 1. a. U0  1 ; U 4  0
91
b. Pour 0 N 4 : P(le mobile part de N et s’arrête La probabilité d’être tué sur la route est donc 2,85 fois
en 0) = P(le mobile va en N – 1 et partant de N – 1 plus grande pour un jeune que pour un non-jeune de
s’arrête en 0) + P(le mobile va en N + 1 et partant de cette tranche d’âge.
N + 1 s’arrête en 0).
1 2 73 Soit les événements : A « le tableau est VRAI », E
Cela se traduit par : UN  UN -1  UN 1
3 3 « le 1re expert dit VRAI et le second dit COPIE ».
2. a. On cherche q tel que, pour tout n Œ, 4 10 1 5
2 1 Ê2 1ˆ On a : P A  0, 8  ; PA E  ¥  ;
q n  q n 1  q n -1 soit q n-1 Á q2 - q  ˜  0 5 11 6 33
3 3 Ë3 3¯ 1 5 5
PA E  ¥ 
1 11 6 66
soit 2q2 - 3q  1  0 car q 0 soit q  1 ou soit q 
2 P A « E PA EP A
On cherche : PE A  
Il existe donc deux suites de la forme q n satisfaisant P E PA EP A  PA EP A 
n
Ê 1ˆ 8
(1) ; ce sont (1) et Á ˜ . d’où PE A  .
Ë 2¯ 9
k 74 Soit M et T les événements : « la personne préle-
b. On admet que UN  N  k ¢ ; k et k¢ réels.
2 vée au hasard est malade » et « son test est positif ».
k  16
k  k ¢  1 T
U0  1 Ô Ô 15 0,99
Ì € Ìk €Ì
ÓU 4  0 ÔÓ16  k ¢  0 Ôk ¢  - 1 0,0001 M
Ó 15 0,01
16 1 1 T
D’où UN  ¥ - , pour 0  N  4 .
15 2 N 15
0,02 T
II. De même que dans la question I :
0,9999
1 2 M
V0  0 ; V4  1 ; VN  VN -1  VN 1
3 3 0,98
l T
VN  N  l ¢ ; l et l¢ réels.
2 On connaît :
16 16
V0  0 et V4  1 donnent l  - et l¢  − la prévalence de la maladie : 10–4
15 15
16 1 16 − la sensibilité du test : Se = 0,99
VN  - ¥ N 
15 2 15 − la spécificité du test : Sp = 0,98
III. UN  VN  1. La probabilité que le processus soit sans
On peut calculer :
fin est donc nulle. Bel exemple d’un événement non − le rapport de vraisemblance du test :
impossible de probabilité nulle. P T
RV  M  49, 5
PM T
72 On prélève au hasard une personne dans la popu-
lation concernée, en début d’année. On considère les − P T ª 0, 0201
événements : − la valeur prédictive positive du test :
J : « la personne est un jeune de 18 à 24 ans » P M « T
VPP  PT M  ª 0, 0049
P T
T : « la personne est tuée sur la route dans l’année »
− la valeur prédictive négative du test :
Posons P T  p. En traduisant les données, on a :
PM « T 
P J  0, 09 ; PT J  0, 22. VPN  PT M  ª 0, 9999
P T 

20
Si le directeur de cabinet tient compte de la valeur Conclusion : A et B sont indépendants. B et C sont
VPP ª 0, 005 , il peut interdire la commercialisation du indépendants. C et A ne sont pas indépendants. A, B et
test : chez les personnes ayant un test positif, une C ne sont pas « mutuellement indépendants ».
personne sur 200 est malade ! Ce test crée beaucoup de
77 1. a. B
« faux positifs ». B
Si le directeur de cabinet observe en priorité RV  49, 5, il A A«B A«B
pourra retenir que le test a environ 50 fois plus de
A A«B A«B
chance d’être positif pour un malade que pour un non-
malade, ce qui est à prendre en compte dans le Les cases correspondant à A » B étant grisées, on
processus diagnostique. observe que A » B et A « B sont complémentaires dans
Ω. D’où : A » B  A « B .
75 2. b. B B
A A«B A«B
A A«B A«B

Les cases correspondant à A » B sont grisées :


3. Soit les événements : A « B  A » B.
V : « derrière la porte choisie se trouve la voiture » c. P A » B  P A « B ; P A « B  P A » B
W1 : « derrière la porte 1 ne se trouve rien » 2. a.
P A » B  1 - P A » B  1 - P A  P B - P AP B
W2 : « derrière la porte 2 ne se trouve rien »
 1 - P A - P B  P AP B
Stratégie 1 : Lucas choisit une porte au hasard et ne
1 P A « B  P A PB  1 - P A1 - P B
change pas de porte ensuite. P V 
3  1 - P A - P B  P AP B
Stratégie 2 : Lucas choisit une porte au hasard puis
b. P A » B  P A « B. Mais on ne peut en déduire
change de porte après que l’animateur a ouvert la
sienne. A » B  A « B , qui est cependant vrai (établi en ques-
Choix Choix Choix final tion 1).
de Lucas de l’animateur de Lucas
1
W1 W2
1/2
Accompagnement personnalisé
1
V W2 W1
1/2
1/3 1 Exploiter un énoncé
2
1/3
W1
1
W2
1
V 1. (1) P S   0, 4 ; (2) P E  P T ;
1/3 5
1 2 1
(3) PE « C   0, 2 ; (4) PT C  ; PC S  .
W2 1 1 5 3 2
W1 V
2.
P(V) = 1 + 1 = 2 Série
3 3 3 E T S Total
Programme
Conclusion : Lucas a intérêt à changer de porte.
C 0,1 0,2 0,3 0,6
1
76 P A « B « C  P 8  ; C 0,2 0,1 0,1 0,4
8
4 1 Total 0,3 0,3 0,4 1
P A  P B  P C   ;
8 2 3. a. P C  0, 6 b. P S « C  0, 3
2 1
P A « B  P 2 ; 8   ; 1 3
8 4 c. PE C  d. PS C 
2 1 3 4
P B « C  P 3 ; 8   ; 1 1
8 4  
e. PC T   
f. PS C 
1 3 2
 
P C«A  P 8  .  2 Construire et utiliser un arbre de probabilité
8
On a : P A « B « C  P AP BP C ; P A « B  P AP B ; 1. a. a  P B ; b  P R ; g  P N ; p  PB G ;
P B « C  P BP C mais l’égalité P C « A  P CP A q  PB  G ; r  PR G ; s  PR  G ; t  PN G ; u  PN  G.
n’est pas vérifiée.

Chapitre 12. Conditionnement et Indépendance 21


b. 1/2
G

B G
1/2
1/5
1/3 G
3/5
R
1/5 2/3 G

N 0
G

1
G
3 1 1
2. a. P R « G  ¥ 
5 3 5
1 1 1
b. P B « G  ¥  ; P N « G  0 ;
5 2 10
1 1 3 3 7
P G    ; P G  1 - 
5 10 10 10 10
P B « G 1 / 10 1
3. PG B   
P G 3 / 10 3
3 Utiliser des formules de calcul sur les probabilités
1. P A « B  P BPB A  0, 6 ¥ 0, 7  0, 42 ;
PB  1 - P B  0, 4.
2. P A  P A « B  P A « B  0, 3  0, 5  0, 8 ;
P A   1 - P A  0, 2 ;
P A « B 0, 3 3
PA B     0, 375.
P A 0, 8 8
3. PB  1 - P B  0, 8 ;
P A « B 0, 4
PB A    0, 5 .
PB 0, 8
P A « B 0,1
4. PA B    0, 25 ;
P A 0, 4
P A « B  P A - P A « B  0, 4 - 0,1  0, 3 ;
P A   1 - P A  0, 6 .

22
Lois à densité
13
Pour reprendre contact
1 Avec les variables aléatoires
A. 1. On peut illustrer la situation par un arbre de probabilité.
1
R J
1/4

R 1/3 R
2/5 3/4 J
2/3 J

1/3 R
R
3/5 1/2 J
2/3
J
2/3 R
1/2 J
1/3 J

3 1 1 1
X prend les valeurs 0, 1 et 2. P(X = 0) = P(3 boules jaunes) 
¥ ¥  .
5 2 3 10
2 3 2 3 1 2 3 1 2 1 1 1 3
P(X = 1) = P(1 rouge et 2 jaunes)  ¥ ¥  ¥ ¥  ¥ ¥     .
5 4 3 5 2 3 5 2 3 5 5 5 5
2 1 2 3 1 3 1 1 1 1 1 3
P(X = 2)  ¥ ¥ 1  ¥ ¥  ¥ ¥     .
5 4 5 4 3 5 2 3 10 10 10 10
En résumé :
xi 0 1 2
1 6 3
P(X = xi)
10 10 10

2. E(X) = 1,2 ; V(X) = E(X2) – (E(X))2 = 1,8 – 1,44 = 0,36 ; σ(X) = 0,6.
Comme on a : Y = 4X, on déduit : E(Y) = 4E(X) = 4,8 ; V(Y) = 16V(X) = 5,76 ; σ(Y) = 4σ(X) = 2,4.
B. 1. On répète ici 3 fois le tirage d’une boule dans l’urne, avec remise.
Ê 2ˆ
X, qui compte le nombre de « succès » (boule rouge), suit la loi binomiale Á3 ; ˜ .
Ë 5¯
2 6 2 3 18
2. E X  3 ¥   1, 2 ; V X  3 ¥ ¥   0, 72 ; s  X  0, 72 ª 0, 85 .
5 5 5 5 25
Ayant à nouveau Y = 4X, on obtient : E(Y) = 4,8 ; V(Y) = 11,52 ; σ(Y) ≈ 3,39.

Chapitre 13. Lois à densité 1


2 Avec les intégrales et les aires
1
1. a. 1  Ú0  x - x  dx .
1
1 È1 1 ˘ 1 1 1
Par symétrie par rapport à D, on a : 1  ¢1 avec ¢1  Ú0  x - x 2  dx  ÍÎ2 x 2 - 3 x 3˙˚0  2 - 3  6 .
1
Par conséquent 1  u.a.
6
1 1 1 1 1 1 1 1
b. 2  2 ¥  u.a. 3  demi aire carré - 1  -  u.a. 4  1 - -  u.a.
6 3 2 6 3 3 3 3
n n
2. a. n  Ú0 e-0,5 x dx  - 2e-0,5 x 0  2 - 2e-0,5n .
b. lim n  2. L’aire du domaine « illimité » situé sous la courbe  est égale à 2 unités d’aire.
n Æ
3 Avec les diagrammes
1. P(X = 24) ≈ 0,18 ; P(X = 29) ≈ 0,01.
2. La réponse est clairement p = 0,8.

Activité 1. Loi uniforme et densité


A. 1. Non car il existe une infinité de valeurs prises par X dans [0 ; 10].
2. a. Les décimaux de En s’écrivent :
1 ¥ 10–n ; 2 ¥ 10–n ; … ; N ¥ 10–n avec N tel que N ¥ 10–n = 10, soit N = 10n+1. P(En+1) = 10n+1 a.
1
b. Si a > 0, P(En+1) dépasse 1 dès que 10 n1 . L’hypothèse a > 0 doit donc être rejetée. D’où P(X = x) = 0, pour tout
a
x Π[ 0 ; 10] .
B. a. Les fréquences sont très voisines (égales à 10–2 près).
b. Les deux intervalles ont la même longueur.
C. 1. P X Π[ k ; k  1]  0,1.
2. f x = 0,1.
10 10
3. a. P X Œ [ 0 ; 10]  1 ; Ú f  x  dx  1. On a donc P X Œ [ 0 ; 10]  Ú0 f  x  dx.
0
b. La proportionnalité de P X Œ[ a ; b ] à la longueur b – a de l’intervalle s’écrit : P X Œ [ a ; b ]  k b - a  .
En particulier, P X Œ [ 0 ; 10]  1 donne k ¥ 10 = 1, soit k = 0,1.
b
On peut donc proposer : P X Œ [ a ; b ]  0,1b - a  qui coïncide avec Ú f  x  dx où f(x) = 0,1, pour tout x Œ [ 0 ; 10] .
a
p
c. P X Œ [ 2 ; p ]  0,1 p - 2  ou P X Œ [ 2 ; p ]  Ú 2
0,1 dx .

On obtient P X Œ [ 2 ; p ] ª 0,173 qui est approchée à 10–3 près par la fréquence obtenue en partie B.

Activité 2. Loi exponentielle


1. a. La fréquence de la classe modale est environ 0,057 ¥ 5 = 0,285.
b. fr(T  15) ≈ (0,057 + 0,043 + 0,03) ¥ 5 ≈ 0,65 ; fr(5  T  15) ≈ (0,043 + 0,03) ¥ 5 ≈ 0,365.
c. fr(T  10) ≈ (0,057 + 0,043) ¥ 5 ≈ 0,5. Une estimation de t0 tel que P(T  t0) = 0,5 est donc t0 ≈ 10.
t t
2. a. F t  Ú0 0, 07e-0, 07 x dx  - e -0 ,07 x 0  1 - e -0 ,07t .
b. F15  1 - e -1,05 ª 0, 650 . Cette valeur qui coïncide avec l’estimation faite correspondant à l’aire sous la courbe  sur
l’intervalle [5 ; 15].
15
c. Si on estime P(5  T  15) par fr(5  T  15) ≈ 0,365, on peut la comparer avec Ú f x dx  F 15 - F 5.
5
On obtient F 15 - F 5 ª 0, 355 qui est à comparer avec l’estimation faite à la question 1. b. qui s’en écarte de 10–2.
ln 0, 5
d. F t  0, 5 €1 - e -0 ,07t  0, 5 € e -0 ,07t  0, 5 € t  - d’où t ≈ 9,9.
0, 07

2
e. lim F t   1. L’aire sous la courbe  est égale à 1.
t Æ

Activité 3. Standardiser une variable aléatoire


1. a. Poids centré associé à x : 800 – 750 = 50.
50
b. Poids centré réduit associé à x : z   0, 5.
100
x - 750
2.  - 1 d’où x = 650.
100
X - 750
3. a. Z  . Lorsque X = 800, Z = 0,5. Lorsque X = 650, Z = –1.
100
1 1
b. E Z  E X - 750  E X - 750  0 ;
100 100
1 1
s Z  s X - 750  s X  1.
100 100
Une variable centrée réduite a pour moyenne 0 et pour écart-type 1.
X - 680
4. a. Z1  1 .
120
Ê 70 ˆ
b. P X1  750  P ÁZ1  ˜ ; P X  800  P Z  0, 5.
Ë 120¯
70 Ê 7ˆ
Comme ª 0, 58 0, 5 et que Z et Z1 suivent la même loi, on a : P Z  0, 5 P ÁZ1  ˜ .
120 Ë 12¯
Les foies pèsent respectivement 750 g (2011) et 800 g (2012) ont pour poids centrés réduits 0,58 et 0,5.
Comparativement à la production annuelle dont ils sont issus, le classement serait : foie 2012 < foie 2011.

Activité 4. Vers la courbe de Gauss


A. 1. a. La variable aléatoire Xn compte le nombre de « succès » (gène A actif) observés sur un échantillon de n
personnes dont le prélèvement s’effectue avec remise. Xn suit donc la loi binomiale n ; 0, 4.
b. E X n   0, 4 n ; s  X n   0, 4 ¥ 0, 6 ¥ n ª 0, 49 n .
c. m - s  X n  m  2s donne, pour n = 5 : 0, 91  X5  4 ,19 soit encore 1  X5  4 puisque X5 prend des valeurs
entières.
Xn - m
2. a. m - s  X n  m  2s s’écrit aussi - 1   2 soit - 1  Z n  2.
s
k-m
b. z k  avec k entier 0  k  n.
s
1
z k 1 - z k  .
s
1
c. La largeur commune des rectangles Rk est .
s
La hauteur de Rk est donc s · P(Zn = zk) = s · P(Xn = k).
La somme des aires des rectangles Rk est égale à 1.
d. Quand n augmente, l’histogramme « se lisse » et prend l’allure d’une forme en cloche.
e. PE n   P m - s  X n  m  2s  PEnt m - s  1  X n  Ent m  2s
 P X n  Ent m  2s - P X n  Ent m - s .
En langage GeoGebra, on obtient :
Pn = Binomiale[n, 0.4, floor(m + 2s), true] – Binomiale[n, 0.4, floor(m – s), true] .
Pour n = 5, P(E5) = 0,912.
B. 1. On constate que lorsque n augmente, l’histogramme se lisse et tend à se confondre avec  : y = f(x).

Chapitre 13. Lois à densité 3


3. I est l’aire du domaine limité par l’axe des abscisses, la courbe  et les droites d’équations x = – 1 et x = 2.
Lorsque n augmente, P(En) est très voisin de I.

TP1. Deux lois uniformes pour une rencontre possible


A. 1. a. et b. Voir les fichiers sur le site Math’x.
2. a. Lorsqu’on choisit au hasard un réel x dans un intervalle [a ; b], la probabilité que x appartienne
b - a longueur[a ; b ]
à [a ; b ] Ã [ a ; b ], est égale, selon la loi uniforme, à  .
b - a longueur[ a ; b ]
De même, lorsqu’on choisit au hasard un point M dans le carré OIKJ, la probabilité que M appartienne au trapèze OABK
aire OABK
est égale à :  aire OABK puisque aire OIKJ = 1.
aire OIKJ
La fréquence des points rouges parmi les 10 000 points pris au hasard dans le carré donne donc une estimation de la
probabilité de « M appartient à OABK » qui est égale à l’aire de OABK.
0, 8 ¥ 0, 8
b. aire OABK  aire OIKJ – aire OIK – aire JAB  1 - 0, 5 -  0,18.
2
aire OABK
La probabilité que M appartienne à OABK est donc égale à  aire OABK  0,18 .
aire OIKJ
B. 1. a.
120

60

0 60 120

b. • E est réalisé lorsque x Œ 0 ; 60 et y Œ 0 ; 60 (voir partie hachurée)


• b = 3 600 (en unités d’aire).
b
c. PE   0, 25 .
120 ¥ 120
2. a. Si Roméo arrive à 17 h 15, il rencontrera Juliette si celle-ci arrive entre 17 h 05 et 17 h 35.
30 1
La probabilité de rencontre est donc : P5  Y  35    0, 25 .
120 4
b. Si Juliette arrive à 17 h 15, elle rencontrera Roméo si celui-ci arrive entre 17 h et 17 h 25.
25 5
La probabilité de rencontre est donc P 0  X  25   ª 0, 21.
120 24
3. a. Si X < Y, F est réalisé lorsque Y – X  20.
120
20
x+
y=

x
y=

20

0 120
120 ¥ 120 100 ¥ 100
Aire du domaine hachuré : –  2 200 (unités d’aire) soit 22 cm2.
2 2

4
22 11
PX Y  F   ª 0, 31.
72 36
b. Si Y < X, F est réalisé lorsque X – Y  10.
120
x
y=

10
x–
y=

0 10 120
120 ¥ 120 110 ¥ 110
Aire du domaine hachuré : –  1150 (unités d’aire) soit 11,5 cm2.
2 2
11, 5
PX Y F  ª 0,16.
72
1 11 1 11, 5
c. PF  P X YPX Y F  P Y XPY X F  ¥  ¥ ª 0, 23.
2 36 2 72

TP2. Désintégration radioactive


A. 1. a. Nombre de noyaux se désintégrant entre les instants t et t + s : N t  – N t  s .
N t  – N t  s  N t  – N t  s  1
D’où leur proportion : soit, par unité de temps : ht   ¥ .
N t  N t  s
N t  s  – N t  -1 -1 N ¢t 
b. lim ht   lim ¥  N ¢t  ¥ - .
sÆ0 sÆ0 s N t  N t  N t 
N ¢t 
Comme ht   l , pour tout t  0, on en déduit lim ht   l et donc  - l, pour tout t  0.
sÆ0 N t 
c. De l’égalité précédente, avec N t  0, résulte : ln N t  - lt  k , avec k réel.
d. N t  e -lt  k . Mais N  0  N0 donne e k  N0 . D’où N t  N0 e -lt .
N t
2. a. P X t   e - lt ; P X  t  1 - e - lt .
N0
b. La variable aléatoire X prend ses valeurs dans [0 ; +∞[ et pour tous a et b tels que 0  a  b,
b
P a  X  b   P X  b  - P X a   1 - e - lb  - 1 - e - la   e - la - e - lb  Úa le- lx dx .
X suit donc la loi exponentielle de paramètre l.
B. 1. T est la médiane de la variable aléatoire X.
ln2
2. P X t   0, 5 équivaut successivement à : 1 - e - lT  0, 5 ; e - lT  0, 5 ; - lT  - ln2 ; T  .
l
ln 2 ln 2
C. 1. a.  14 , 3 ; l ª 0, 0485.
l 14 , 3
b. P X  7  1 - e -7l ª 0, 288 ; P X 30  e -30l ª 0, 234.
2. l = 1,54 ¥ 10–10
ln2
a. T  ª 4 501 millions d’années ª 4 , 5 milliards d’années.
l
9
b. P X 4 , 5 ¥ 109   e -4 ,5¥10 l ª 0, 5.
Remarque : il suffit en fait d’appliquer : P X t   0, 5.
c. On cherche t tel que P X  t  0, 99, soit : 1 - e - lt  0, 99 ; e - lt  0, 01 ; - lt  ln0, 01 ;
ln 0, 01
t- ª 44 , 9 milliards d’années.
l

Chapitre 13. Lois à densité 5


TP3. Des lois à densité dans la nature
A. 1. Regroupement en classes et histogramme normalisé :
Sur le tableur, les instructions
=NB.SI(“plage des tailles Père”;taille t)/1078 où t varie de 1,48 à 2
avec un pas de 0,01, donnent la série statistique (tailles
Pères ; fréquences) de moyenne 1,72 m et d’écart-type
0,07 m.
L’histogramme normalisé s’obtient en prenant pour
hauteurs des rectangles les fréquences divisées par 0,01
pour que la somme des aires de ces rectangles soit
égales à 1.
La forme de l’histogramme évoque une courbe « en
cloche ». L’ajustement par la fonction de densité de la loi
normale 1, 72 ; 0, 072  paraît satisfaisant (voir son
tracé).
2. En procédant de même avec la distribution des
tailles Fils dont la moyenne est 1,74 m et l’écart-type
0,07 m, on obtient l’histogramme normalisé ci-contre.
Cette fois encore, l’ajustement par la fonction de densité
de la loi normale 1, 74 ; 0, 072  paraît satisfaisant.

3. L’instruction =1_LOI.NORMALE(1,77;1,74;0,07;VRAI) affiche la valeur approchée 0,33.


4. a. Il y a davantage de points situés au-dessus de D.
Les fils ont globablement tendance à être plus
grands que leurs pères.
b. Les fils des « petits » (pères de taille inférieure
à 1,58 m) sont tous plus grands que leur père. Les
fils des « grands » (pères de taille supérieure
à 1,88 m) sont tous plus petits que leur père.
C’est une observation du phénomène dit de
« régression » vers la moyenne.

B. 1. En procédant comme dans le A.,


on obtient l’histogramme normalisé suivant :
Remarque : les rectangles ont pour hauteurs les
f
fréquences normalisées, c’est-à-dire k .
5
Le profil de l’histogramme suggère une loi exponentielle.
La moyenne étant 9,28, on peut prendre comme
1
paramètre de la loi exponentielle l ª soit l ª 0,11
9, 28
à 10–2 près.

6
56
2. On a P T  56  1 - P T 56  1 - Ú 0,11e -0 ,11t dt ª 0, 002 .
0
On peut aussi utiliser l’instruction =1–LOI.EXPONENTIELLE(56;0,11;VRAI)
Une telle période de repos est donc, dans ce modèle, assez exceptionnelle.
C. 1. La distribution des durées entre éruptions ne
peut se modéliser par l’une des fonctions de densité
figurant au programme de terminale (loi
exponentielle ou uniforme exclue, et loi normale
aussi en raison de la présence, non négligeable, de
durées autour de 65 minutes, loin de la moyenne.

2. Ici, par contre, la distribution des moyennes journalières


des durées entre éruptions évoque une courbe en cloche.
L’ajustement par la fonction densité de la loi normale 
92, 35 ; 1, 882  paraît satisfaisant.

TP4. Distribution « normale » d’un taux de cholestérol


A. 1. a. On sait, par propriété, que PT Œ m - 2s ; m  2s ª 0, 95 .
T -m
Plus précisément, z  suit la loi  0,1 et PT Œ m - 2s ; m  2s  P z Œ - 2 ; 2  2P z  2 - 1 ª 0, 954 .
s
Ô m - 2s  1, 3
b. Le système Ì donne m  1, 8 et s  0, 25.
ÓÔ m  2s  2, 3
T suit donc la loi 1, 8 ; 0, 252 .
2. a. PT 1, 6 ª 0, 212 ;
b. P1, 7 T 2, 3 ª 0, 633 ;
c. PT  2, 5 ª 0, 003 .
3. Sur un tableur, =LOI.NORMALE.INVERSE(0,85;1,8;0,25) donne t 0 ª 2, 06.

Ê T ¢ - m ¢ 1, 4 - m ¢ˆ T¢ - m ¢
B. 1. • PT ¢ 1, 4   0,11 équivaut à P Á ˜  0,11 où suit la loi  0, 1.
Ë s¢ s¢ ¯ s¢
1, 4 - m ¢
Sur un tableur, =LOI.NORMALE.STANDARD.INVERSE(0,11) donne ª -1, 2265 .

Ê T ¢ - m ¢ 2 , 4 - m ¢ˆ
• De même, P T ¢ 2, 4  0, 09 équivaut à P T ¢  2, 4  0, 91 ou encore à P Á  ˜  0, 91.
Ë s¢ s¢ ¯

Chapitre 13. Lois à densité 7


1, 4 - m ¢
2, 4 - m ¢ ÔÔ s ¢  - 1, 2265 Ô m ¢ ª 1, 88
Le tableur donne : ª 1, 3408. La résolution du système Ì donne Ì
s¢ Ô 2, 4 - m ¢  1, 3408 ÔÓs ¢ ª 0, 39
ÔÓ s ¢
Ê a - 1, 88 T ¢ - 1, 88 b - 1, 88ˆ T ¢ - 1, 88
2. a. P a T ¢ b  0, 9 s’écrit encore P Á ˜  0, 9 où z ¢  suit la loi
Ë 0, 39 0, 39 0, 39 ¯ 0, 39
 0,1. Or il existe une infinité de couples a ; b  tels que Pa z ¢ b   0, 9, car cela revient à chercher 2 réels a et b tels
que l’aire sous la courbe de Gauss, entre a et b, soit égale à 0,9. Il existe donc une infinité de couples a ; b tels que
P a T ¢ b  0, 9 , ce qui rend impossible leur détermination.
b. Les réels a et b symétriques par rapport à m¢  1, 88 sont de la forme a  1, 88 - h et b  1, 88  h, avec h 0.
Ê-h h ˆ
Recherchons h 0 tel que : P 1, 88 - h T ¢ 1, 88  h  0, 9 soit encore P Á z¢ ˜  0, 9
Ë 0, 39 0, 39¯
T ¢ - 1, 88 Ê h ˆ
avec z ¢  suivant la loi  0,1. Cela revient à rechercher h 0 tel que P Á z ¢ ˜  0, 95.
0, 39 Ë 0, 39¯
h a  1, 88 - h ª 1, 24
Sur un tableur, =LOI.NORMALE.STANDARD.INVERSE(0,95) donne ª 1, 645 d’où h ª 0, 64 et donc Ì
0, 39 Ób  1, 88  h ª 2, 52
3. P T¢ 2, 45 ª 0, 07 .
La probabilité qu’une personne prise au hasard dans cette population ait un traitement anticholestérol est donc égale
à 0,07.

Exercices

1 1. P(X4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8) = 0 5 a. P 0 X  3 
3
 0, 5.
2 1 6
2. P(2,5 < X  4,5)   . 2 1
4 2 b. P - 0, 5  X  1, 5   .
0, 8 6 3
3. P(X > 7,2)  = 0,2.
4 6 Soit T le temps d’attente, en minutes.
2 2
4. P(X<7) (X > 5)  . 1. P T  4    0, 4 .
3 5
48 1 6
5. On obtiendrait en moyenne  6. 2. E T    3 , 5.
2 2
2 1. T suit la loi uniforme sur [0 ; 120] si l’on exprime 7 1. =ALEA() affiche un réel au hasard dans [0 ; 1[.
la durée en minutes. D’où =9*ALEA()–2 renvoie un nombre au hasard dans
12 [– 2 ; 7[. X suit la loi uniforme sur [– 2 ; 7[.
2. P T 12   0,1.
120 2
2. a. P X 0  .
15 1 9
3. P T 105    0,125 .
120 8 5
b. P X  2  .
9
1
3 1. l . c. P - 3 X  3   .
6 2
6 9 3
1
1 - x d. x2 – 2x – 3 = (x + 1)(x – 3)
2. f  x   e 6 .
6 x2 – 2x – 3 < 0 € – 1 < x < 3
3. PV>4(V > 6) = P(V > 2) car la loi exponentielle est la 4
loi « sans vieillisement », ou « sans mémoire ». P - 1 X 3  .
9

4 1. Aire rouge. 8 1. T suit la loi uniforme sur [1 ; 5[.


1 2. a. « t a une partie entière égale à 3 » équivaut à
2. Aire bleue  Ú- 0,5 f  x  dx . « t Œ[3 ; 4[ ».
a 1
Aire verte = lim
a Æ 1,5
Ú f  x  dx . P3 T 4    0, 25.
4
3. Dans l’ordre « Rouge, Bleu, Vert » : P(X  – 2), b. « t a un arrondi à 10–1 égal à 3 » équivaut à
P(– 0,5  X  1), P(X  1,5). « 2,95  t < 3,05 ».

8
0 ,1 13 1. f(x) = 2,5e–2,5x.
P2, 95  T 3, 05   0, 025 .
4 Le logiciel Geogebra donne :
c. « 3 est une valeur approchée de t à 10–1 » équivaut à
« 2,9  t  3,1 ».
0, 2
P2, 9  T  3,1   0, 05 .
4
9 1. P(X = 270) = 0.
22, 5 1
2. P135 X 157, 5   .
360 16
45 1
3. P 225 X 360  247, 5 X 292, 5   .
135 3

10 1. On peut modéliser l’heure d’arrivée de Paolo


par la variable aléatoire X suivant la loi uniforme sur 2. Calculs
[7 ; 7,75]. 1,2
0, 25 1 P X  1, 2  Ú0 2, 5e -2 ,5 x dx
2. a. P X 7, 5   .
0, 75 3  1 - e -1,2 ¥ 2 ,5  1 - e -3 ª 0, 95.
10 3
Ê 10 ˆ 1 4 2 P1, 5  X  3  Ú1,5 2, 5e-2,5 x dx
b. P ÁX 7  ˜  60  ¥  .
Ë 60¯ 0, 75 6 3 9
 e -3,75 - e -7 ,5 ª 0, 02.
2
Ê 20 22ˆ 60 1 3 1 14 1. P(Y > t) = 0,95 € e–2t = 0,95
c. P Á7  X 7 ˜   ¥  .
Ë 60 60¯ 0, 75 30 4 40 € t = – 0,5ln(0,95).
d. P(X = 7) = 0. D’où t ª 0,026.
Remarque : En repérant l’heure d’arrivée par le temps T 2. t ¢ est tel que P(Y  t ¢) = P(T  t ¢) = 0,5.
en minutes écoulé depuis 7 heures, on disposait d’une Or P(Y  t¢) = 0,5 € e–2t¢ = 0,5 € t¢ = – 0,5ln(0,5)
loi uniforme sur [0 ; 45] plus simple à utiliser.
D’où t¢ ª 0,347.
Le nombre t¢ est la médiane de la variable aléatoire Y.
11 a. P105  T  150 ou 255  T  300
45 45 15 1. P(Z  50) = 0,05 équivaut à :
   0, 3. 1 – e–50l = 0,05, c’est-à-dire à
300 300
b. P90  T  150 ou 2 40  T  300. 1
e–50l = 0,05 d’où l  - ln 0, 95
60 60 50
   0, 4. et finalement à l = 0,001.
300 300
c. P 0  T  75 ou 150  T  225 2. P(Z > 25) = e–25l ª e–0,025 ª 0,975.
75 75 .
 
300 300
 0, 5. 16 1. P(D  T) = 0,5 équivaut à :
1 – e–lT = 0,5, c’est-à-dire à
12 1. a. P(T = 20) = 0. e–lT = 0,5 d’où – lT = ln 0,5
45 1 ln 2
b. P T 45   0, 3. et finalement à T  - ln 0, 5  .
150 l l
15 ln 2
c. P 45  T  60   0,1. 2. T = 30 donne l  ª 0, 023.
150 30
60 5
d. P T 90   0, 4 . - ln 2
150 PD 50  e -50l  e 3 ª 0, 315.
2. En utilisant la formule des probabilités condition-
1
10 17 1. Comme E(X) = 240, on a l  .
P50 T  60 150 240
nelles : PT 50  T  60    0,1.
P T 50 100 2. a. P X 480  e -480l  e -2 ª 0,135.
150 b. P X 120  1 - e -120l  1 - e -0 ,5 ª 0, 393.
En restreignant l’univers (loi uniforme sur [50 ; 150]) : c. En utilisant la propriété de « non vieillissement »
10
PT 50  T  60   0,1. PX240(X < 360) = 1 – PX240(X  360) = 1 – P(X  120)
100
=P(X < 120) ª 0,393.

Chapitre 13. Lois à densité 9


En utilisant la formule des probabilités conditionnelles : 22 1. a. Pour t  0,
P240  X 360 t t
PX240  X 360 
P X  240
F t   Ú0 710e-710 x dx  ÈÎ- e-710 x ˘˚0  1 - e-710t.
e -240l - e -360l e -1 - e -1,5 b. Par théorème, F est la primitive de f : x  710e–710x
 
e -240l e -1 sur [0, + [, s’annulant pour t = 0.
=1–e –0,5 ª 0,393. D’où F¢ = f et comme f > 0, F est strictement croissante
Remarque : La première démarche est préférable car sur [0, + [.
elle tire profit d’une particularité de cette loi. c. lim F t   1.
t Æ
18 Soit X la durée de fonctionnement sans panne, en Il s’agit, en unités d’aire, de l’aire du domaine situé entre
heures, du moteur. X suit la loi exponentielle de para- l’axe des abscisses et la courbe de densité de la loi
1 exponentielle.
mètre l   0, 0005.
2 000 d.
P(X  10) = 1 – e–10l = 1 – e–0,005 ª 0,005.
Remarque : Le temps de fonctionnement du moteur
avant ce vol n’intervient pas puisque sa durée de
fonctionnement est modélisée par une variable
aléatoire suivant une loi exponentielle, réputée « sans
mémoire ».

1
19 1. l   0,1
10
2. a. P(T  10) = e–10l = e–1 ª 0,368.
b. P(T < 20) = 1 – e–20l = 1 – e–2 ª 0,865. 2. a. F t   0, 5 € 1 - e -710t  0, 5
1 ln 2
c. P(5 < T < 10) = e–5l – e–10l = e–0,5 – e–1 ª 0,239. € e -710t  0, 5 € t  - ln 0, 5 € t  .
710 710
3. P(T  15)(T  25) = 1 – P(T  15)(T > 25)
À 10–5 près, t ª 0,00098.
= 1 – P(T  10)
On retrouve par lecture graphique une valeur de t très
= 1 – e–10l = 1 – e–1 ª 0,632. légèrement inférieure à 0,001, donc en accord avec ce
4. m est tel que P(T  m) = 0,5, soit e–ml = 0,5 calcul.
e–0,1m = 0,5 t
3. It   710 Ú xe -710 x dx .
0
m = – 10 ln(0,5) ª 6,93.
a. Si on pose g(x) = xe–710x on a
La durée de vie médiane du monstre est d’environ
7 minutes. g¢(x) = e–710x – 710xe–710x d’où
710xe–710x = e–710x – g ¢(x).
20 1. Méthode 1 Il en résulte que x  710xe–710x a pour primitive
T suit une loi exponentielle. Son paramètre l est tel que 1 -710 x
x a- e - g x  soit encore
P(T > 800) = 0,45 ou encore e–800l = 0,45. 710
1 Ê 1 ˆ -710 x
D’où l  - ln 0, 45 ª 0, 001. x a -Áx  ˜e .
800 Ë 710¯
On calcule alors P(T  2 000) = e–2000l = e–2 ª 0,135. È Ê 1 ˆ -710 x ˘
t

Méthode 2 D’où It   Í- Á x  ˜e ˙


Î Ë 710¯ ˚0
La propriété des « durée de vie sans vieillissement » 1 Ê 1 ˆ -710t
permet d’écrire : P(T1200)(T  2 000) = P(T  800) ou 
- Át  ˜e .
710 Ë 710¯
P T  1200 et T  2 000 1
encore :  P T  800 , On a alors lim It   .
P T  1200 t Æ 710
soit P(T  2 000) = P(T  800) ¥ P(T  1 200). t 1
b. lim 710 Ú xe -710 x dx  .
Il en résulte ici : P(T  2 000) = 0,45 ¥ 0,30 = 0,135. t Æ 0 l
Ce nombre est l’espérance de la variable T.
21 1. P(X > 10) = 0,286 équivaut à e–10l = 0,286
x2
1 1 -
d’où l  - ln 0, 286 ª 0,125. 23 1. a. Pour x  0, f¢(x) = e 2  - x   - x f  x .
10 2p
2. P(X < 0,5) = 1 – e–0,5l ª 1 – e–0,0625 ª 0,061. En dérivant à nouveau, on obtient pour x  0,
3. P(X>8)(X > 10) = P(X > 2) = e–2l ª e–0,25 ª 0,779. f¢¢(x) = – f (x) – x f ¢(x) = (x ² – 1) f(x).

10
b. f étant paire, sa courbe  est symétrique par rapport 25 1. Avec une calculatrice ou un logiciel, on obtient :
à l’axe des ordonnées ; il suffit donc d’étudier f sur P(X  1,35) ª 0,9115
 0 ;   . Or, f ¢ s’annule en 0 et est négative pour x > 0. P(X > – 0,35) ª 0,6368
La fonction f est donc décroissante sur  0 ;  . P(– 1 < X < 1) ª 0,6827
1 2. u tel que P(X  u) = 0,334 s’obtient, par exemple sur
La tangente à  est horizontale au point B 0 ;  2p
. un tableur, par : =LOI.NORMALE.STANDARD.INVERSE(0,334)
2. a. La droite (T) d’équation : y = f¢(1) (x – 1) + f(1) est qui affiche u = – 0,4288945.
la tangente à  au point d’abscisse 1.
b. Pour x  0, d¢(x) = f ¢(x) – g¢(x) = f ¢(x) – f ¢(1) et 26 Par exemple, avec Geogebra :
a.
d¢¢(x) = f ¢¢(x) = (x² – 1) f (x).
c. Il en résulte le tableau suivant :
x 0 1 +
d¢¢(x) – 0 +
d¢(x) 0
d¢(x) + 0 +
d(x) 0
d(x) – 0 +

d. Le signe de d(x) indique que la tangente (T) à  en A,


est en dessous de  sur [0 ; 1[ et au-dessus de  sur
1;   . Le point A est donc un point d’inflexion de la
courbe .
b.

t2 t2
1 - -1 -
24 1. gt   te 2   - t e 2 c.
2p 2p
1 u t2
est de la forme - u ¢e avec ut   - .
2p 2
1 u
D’où g admet une primitive de la forme - e ,
t2 2p
1 -
c’est-à-dire Gt   - e 2.
2p
0
t2 t2 x2
0 1 - 1 È - ˘ 1 Ê - ˆ
2. • Ú te 2 dt  ÍÎ- e 2 ˙˚ x  Áe 2 - 1˜ .
x 2p 2p 2 p ÁË ˜¯
y
t2 t2 y2
y 1 - 1 È - ˘ 1 Ê - ˆ
• Ú0 te 2 dt  ÎÍ- e 2 ˚˙ 0  Á1 - e 2 ˜ .
2p 2p 2 p ÁË ˜¯
0 y
3. E X  lim Ú tf t  dt  y Æ
x Æ- x
lim Ú tf t  dt
0
1 1
-   0.
2p 2p

Chapitre 13. Lois à densité 11


d. Pour un étudiant pris au hasard ayant composé au
partiel blanc puis au partiel, il est plus de 2 fois plus
probable qu’il obtienne au moins 10,5 au partiel blanc,
qu’au moins 9 au partiel.
b. Relativement à ses camarades, on peut considérer
que Max est mieux placé au partiel qu’au partiel blanc ;
en effet, avec 10,5, il fait partie des 7 % des élèves ayant
le mieux réussi, alors qu’avec 9 au partiel, il fait partie
des 16 % des élèves ayant le mieux réussi.
Max peut donc considérer avoir progressé.

M - 750
30 1. M*  suit la loi normale (0, 1).
15
2. a. PM 765  PM* 1 ª 0,159 .
27 Par exemple avec une calculatrice : b. PM 720  PM* - 2 ª 0, 023.
a. P(0  X  x) = 0,4236 équivaut à Ê 4 5ˆ
P(X  x) – P(X < 0) = 0,4236, soit c. P730  M  775  P Á-  M*  ˜ ª 0, 861.
Ë 3 3¯
P(X  x) = 0,4236 + 0,5 = 0,9236.
3. On cherche m¢ tel que :
PM 765  0, 02 , soit encore
Ê 765 - m ¢ˆ
P ÁM*
Ë ˜  0, 02, soit
15 ¯
Ê 765 - m ¢ˆ
P ÁM*  ˜  0, 98.
Ë 15 ¯
À l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel, on obtient :
d’où x ª 1,43. PM*  t  ª 0, 98 lorsque t ª 2, 05.
b. D’où PM*  t   0, 98 lorsque t  2, 05, c’est-à-dire
765 - m ¢
lorsque  2, 05, ou encore lorsque m ¢  734.
15
31 1. Avec une calculatrice ou un logiciel :
a. P X  0 ª 0, 0013.
d’où x ª 0,83. b. P - 1  X  2 ª 0,1586.
c. P(X  x) = 0,0655 équivaut à P(X < x) = 0,9345 c. P X  6 ª 0, 013.
on obtient x ª 1,51. d. P 4  X  7 ª 0,1586 .
d. P(x  X  2) = 0,1 équivaut à 2. On conjecture :
P(X  2) – P(X < x) = 0,1, soit P(X < x) = P(X  2) – 0,1.
P X  0  P X  6 et P - 1  X  2  P 4  X  7 .
Or P(X  2) ª 0,9772 d’où
Preuve : X suivant une loi normale de moyenne m = 3, la
P(X < x) = 0,8772 qui donne x ª 1,16.
courbe de la densité de la loi de X admet pour axe de
28 a. P(S < s1) = 0,05 donne s1 ª – 1,64. symétrie la droite D d’équation x = 3.
Par symétrie de la courbe de Gauss, P(S > s5) = 0,05 P X  0  P X  m - 3
Comme Ì
donne s5 ª 1,64. ÓP X  6  P X  m  3
b. P(S < s2) = 0,20 donne s2 ª – 0,84 et donc s4 ª 0,84. on a bien P X  0  P X  6.
c. Bien sûr, s3 = 0. P - 1  X  2  P m - 4  X  m - 1
Comme Ì et que
X1 - 9 ÓP 4  X  7  P m  1  X  m  4 
29 1. a. Z1  Z = X2 – 7,5.
1, 5 2 [m – 4 ; m – 1] et [m + 1 ; m + 4] sont symétriques par
b. Par propriété, E(Z1) = E(Z2) = 0 s(Z1) = s(Z2) = 1. rapport à m, l’égalité est établie.
Ê 10, 5 - 9ˆ
2. a. • P X1  10, 5  P ÁZ1  ˜ = P(Z1  1).
Ë 1, 5 ¯ 32 On cherche à se ramener systématiquement à
• P(X2  9) = P(Z2  9 – 7,5) = P(Z2  1,5). P X  a   k avant d’obtenir a à l’aide d’une calculatrice
Avec une calculatrice ou un logiciel, on obtient : ou d’un logiciel.
P(X1  10,5) ª 0,159 P(X2  9) ª 0,067 a. P X  a   0, 4013 donne a ª 6,90.

12
b. P 6  X  a   0, 2475 équivaut à c. P1, 75 T 3, 75 ª 0, 7936 .
P X  a  - P X 6  0, 2475. 2. • On peut remarquer que P T 0  0 à 10–4 près.
Or P X 6 ª 0,15866 d’où P X  a  ª 0, 40616 qui Dans ce modèle, l’événement « T prend des valeurs
donne a ª 6,92. positives » est donc quasi-certain.
c. P X  a   0, 9600 équivaut à P X a   0, 04 , d’où • Sur un tableur, par exemple, on obtient a1 par
a ª 5,10. l’instruction =LOI.NORMALE.INVERSE(0,25;3;0,75) qui affiche
d. P a  X  5, 5  0, 0244 équivaut à a1 ª 2,5.
P X  5, 5 - P X a   0, 0244 . • P a1 T a2   0, 25 équivaut à

Or P X  5, 5 ª 0, 0783 d’où P T a2  - P T a1  0, 25 soit à P T a2   0, 5


P X a  ª 0, 0783 - 0, 0244 d’où a2 = 3.
P X a  ª 0, 0539 qui donne a ª 5,27. • P T a3   0, 25 équivaut à P T  a3   0, 75.
Le tableur donne a3 ª 3,5.
33 1. P165  X  180 ª 0, 64308 .
Ce résultat pouvait aussi être obtenu à partir de a1, par
P165 X 180
2. P x 165  X 180  ª 0, 73942. symétrie par rapport à 3.
P X 165
Interprétation : selon ce modèle, la probabilité qu’une
34 X suit la loi normale (32,5 ; 4,52) personne prise au hasard regarde la télévision chaque
Y suit la loi normale (38 ; 22) jour en moyenne :
1. S’il part à 7 h 15, l’étudiant dispose de 45 minutes 1) moins de 2,5 heures
pour se rendre à l’université. 2) entre 2,5 heures et 3 heures
P X  45 ª 0, 9973 et P Y  45 ª 0, 9998. 3) entre 3 heures et 3,5 heures
Quelque soit le trajet choisi, l’étudiant sera à l’heure 4) plus de 3,5 heures
avec une probabilité très voisine de 1. est la même et vaut 0,25.
Le trajet sur autoroute peut cependant être conseillé
car P Y  45 P X  45.
2. S’il part à 7 h 30, l’étudiant dispose de 30 minutes 37 1. X suit la loi (19 ; 32).
pour se rendre à l’université. a. P X 15 ª 0, 09 .
P X  30 ª 0, 28926 et P Y  30 ª 3,17 ¥ 10 -5 . b. On cherche t tel que P X  t   0, 9 .
Quelque soit le trajet, l’étudiant a « peu de chances » Une calculatrice ou un logiciel donne P X  t   0, 9
d’être à l’heure.
pour t ª 22,84 d’où P X  t   0, 9 est vérifié pour
Comme P X  30 P Y  30 , c’est le trajet sur route
t  22,84.
qui doit être ici conseillé. Si Lisa accepte une attente de 23 minutes, ce délai sera
respecté avec une probabilité supérieure à 0,9.
35 Soit X la variable aléatoire modélisant l’âge « des
premiers mots » chez un enfant pris au hasard dans la 2. Y suit la loi normale (m ; 72).
population. X suit la loi normale (11,5 ; 3,22). a. On donne P Y 8  0, 97725 qui équivaut à
1. a. P X 10 ª 0, 3196 . P Y  8  0, 02275 ou encore
b. P X 18 ª 0, 0211. ÊY - m 8-m ˆ Y -m
PÁ  ˜  0, 02275 avec Z  qui suit
c. P11 X  12 ª 0,1242 . Ë 7 7 ¯ 7
2. On cherche a tel que P X  a  0, 25 ou encore la loi (0 ; 1).
P X a  0, 75 . Or P Z  z   0, 02275 lorsque z ª – 2.
8-m
Le nombre a tel que P X a   0, 75 est a ª 13,66. D’où  - 2 et donc m = 22.
7
D’où P X a  0, 75 est satisfait lorsque a > 13,66.
3. Avec X suivant la loi (19 ; 32)
À partir de 13 mois et 20 jours, environ, la probabilité
P X  10 ª 0, 001.
qu’un enfant de cet âge n’ait pas encore prononcé ses
premiers mots est inférieur à 0,25. Avec Y suivant la loi (22 ; 72)
P Y  10 ª 0, 043.
36 1. T suit la loi normale (3 ; 0,752). Lisa devrait faire appel à la société Green-Taxi, car obtenir
a. P T 2 ª 0, 0912 . un taxi dans les 10 minutes est moins improbable avec
b. P T 3, 5 ª 0, 2525 . cette société qu’avec Blue-Taxi.

Chapitre 13. Lois à densité 13


On pourra toutefois remarquer que quelle que soit la Ê 1 ˆ Ê X - m 1ˆ
1. a. P Á m X m  s ˜  P Á0 ˜
société choisie, Lisa a bien peu de chances d’avoir son Ë 2 ¯ Ë s 2¯
train !
Ê 1ˆ
 P ÁZ ˜ - P Z 0 ª 0, 691 - 0, 5 ª 0,191.
Ë 2¯
38 1. En supposant que le prélèvement des 600 pieds
observés se fait avec remise, X suit la loi binomiale b. P X m  s   P Z 1  1 - P Z  1 ª 0,159 .
(600 ; 0,4). Ê 1 ˆ Ê 1 1 ˆ
2. a. P Á X - m  s ˜  P Á- s X - m s ˜
a. E(X) = 600 ¥ 0,4 = 240. Ë 2 ¯ Ë 2 2 ¯
s  X  600 ¥ 0, 4 ¥ 0, 6  12. Ê 1 1ˆ Ê 1ˆ
P Á- Z ˜  2P ÁZ ˜ - 1 ª 0, 383.
b. P240 X 252  P X  251 - P X  240 ª 0,313. Ë 2 2¯ Ë 2¯
P X  232  1 - P X 232  1 - P X  231 ª 0,760. b. P X - m s   1 - P X - m  s 
P X  264  ª 0, 979 .  1 - P - s  X - m  s   1 - P - 1  Z  1
2. Y suit la loi normale (240 ; 122).  2 P Z  1  2 P Z  - 1 ª 0, 317.
a. On obtient : Remarque : On pourra observer que les probabilités
• P240 Y 252 ª 0, 341 obtenues en question 2. sont les doubles de celles
ou encore P241  Y  251 ª 0, 287 obtenues en question 1.

• P X  232 ª 0, 748
42 1. Soit X la variable aléatoire modélisant la taille
• P X  264  ª 0, 977 . d’une sentinelle prise au hasard dans la caserne.
b. Les probabilités obtenues dans l’un et l’autre modèle X suit la loi normale (175 ; 72).
sont assez voisines. La question peut se traduire par la recherche du plus
Remarque : L’approximation est encore meilleure si l’on petite réel t tel que P X  t   0, 99.
calcule
2. Une calculatrice ou un logiciel donne t ª 191,28.
P240, 5  Y  251, 5 ª 0, 314
En construisant une guérite de hauteur 191,3 cm on
P X  231, 5 ª 0, 761 permettrait à environ 99 % des sentinelles de la caserne
P X  264 , 5 ª 0, 979. de s’y tenir debout.

39 1. P200 - 30t  X  200  30t   0, 4 équivaut à 43 1. a. P X 53 500  1 - P X  53 500 ª 0,191.


Ê X - 200 ˆ
P Á- t   t˜  0, 4 (*) b. P X 42 000 ª 0, 023.
Ë 30 ¯
c. P50 000 X 54 000 ª 0, 341.
D’après le théorème 2 page 408, il existe un unique réel
t tel que l’égalité (*) se produise. 2. On cherche le plus grand entier N tel que
P X N   0, 02.
2. Détermination de t :
X - 200 Or P X x   0, 02 donne x ª 41 785,004.
Z suivant la loi normale (0 ; 1),
30 On aura donc P X N   0, 02 pour N  41 785.
P - t  Z  t   0, 4 équivaut à 2 P Z  t  - 1  0, 4 L’entreprise pourra proposer une garantie de 41 785 km.
d’après une conséquence de la Propriété 4 page 406.
On a alors P Z  t   0, 7 d’où t ª 0,5244. 44 1. X1 suit la loi (5 ; 12).
X2 suit la loi (4 ; 0,82).
40 1. a. 0,68 b. 0,95 c. 0,997 a. P X1 5  0, 5
Voir Conséquences du théorème 2 page 408. P X2 5 ª 0,106
Ê X-m ˆ
2. • P m - s  X  m  s   P Á- 1   1˜ b. P X1 3, 5 ª 0, 067
Ë s ¯
P X2 3, 5 ª 0, 266
 P - 1  Z  1  2 P Z  1 - 1 ª 0, 683 .
2. a. P X2 5  0, 9
• P m - 2s  X  m  2s   P - 2  Z  2
b. P X2 5 ª 0, 894
 2 P Z  2 - 1 ª 0, 954
L’objectif, ainsi traduit en terme de probabilité, n’a pas
• P m - 3s  X  m  3s   P - 3  Z  3 été (totalement) atteint.
 2 P Z  3 - 1 ª 0, 9973
45 1. Soit X la variable aléatoire modélisant le QI
X-m d’une personne adulte prise au hasard dans la popula-
41 Posons Z  . Z suit la loi (0 ; 1).
s tion mondiale.

14
On cherche x tel que P X  x   0, 01 ou P X x   0, 99 . 1 2 3 4 5
On obtient x ª 134,9.
19,07 22,36 25,65 28,93
C’est avec un QI au moins égal à 135 que l’on peut
estimer faire partie des 1 % de la population ayant le 2. P X  19, 07 ª 0, 05
plus grand QI. P19, 07 X  22, 36 ª 0, 24
2. On cherche un réel positif t tel que P22, 36 X  25, 65 ª 0, 42
P m - t X m  t   0, 9 P25, 65 X  28, 93 ª 0, 24
Ê t X - 100 tˆ P X 28, 93 ª 0, 05.
ou encore P Á- ˜  0, 9
Ë 15 15 15¯ Le fabricant pourra prévoir de répartir sa production
X - 100
avec Z  suivant la loi (0 ; 1). ainsi :
15
taille 1 2 3 4 5
Ê t tˆ Ê tˆ
Or P Á- Z ˜  2 P ÁZ ˜ - 1 d’où la recherche part de production 5 % 24 % 42 % 24 % 5%
Ë 15 15¯ Ë 15¯
de t tel que :
Ê tˆ 48 a. T  3 b. T  0,25 c. 2 < T  2,5
2 P ÁZ ˜ - 1  0, 9
Ë 15¯ 1 23
d. 2 - T  2 , soit T  2.
Ê tˆ 12 12
P ÁZ ˜  0, 95.
Ë 15¯
49 a. PT25  T  32  P T  7
t
Une calculatrice ou un logiciel donne ª 1, 645 d’où b. PT50  T  25  1 - PT50  T 25
15
t ª 24,675. P T  50 et T 25
En prenant t ª 25, un intervalle centré sur 100  1-
P T  50
comprenant environ 90 % des QI de la population P T 25
mondiale en I = [100 – 25 ; 100 + 25], soit I = [75 ; 125].  1- .
P T  50
c. PT32  T  50  1 - PT32  T 50
46 La durée d’une grossesse chez une femme est  1 - P T 18
modélisée par une variable aléatoire D suivant une loi
 P T  18.
normale (266 ; 162). P T  25
1. PD 242 ª 0, 067 . d. PT32  T  25  .
P T  32
2. a. On cherche t tel que PD  t   0, 2.
On obtient t ª 252,53. 50 1. E25 est l’événement : D - m  25s ,
D-m D-m
20 % environ des grossesses durent moins de 253 jours. c’est-à-dire :  25, où Z 
s s
b. On cherche t ¢ tel que PD  t ¢   0, 95.
suit la loi (0 ; 1).
On obtient t¢ ª 292,31.
P Z  25  1 - P Z 25  1 - P- 25 Z 25
95 % environ des grossesses durent moins de 292 jours.
 2 P Z 25  21 - P Z  25 .
47 1. a. P24 - t  X  24  t   0, 9 Sur une calculatrice ou un tableur, on obtient une
Ê t X - 24 t ˆ approximation égale à 0.
équivaut à P Á-   ˜  0, 9
Ë 3 3 3¯ Sans être « impossible », l’événement E25 a une proba-
X - 24 bilité quasi nulle de se produire.
avec Z  suivant la loi (0 ; 1).
3 2. PE5   P Z  5  2 P Z 5
Ê t tˆ
Or P Á-  Z  ˜  0, 9 s’écrit encore  2 - 2 P Z  5 ª 5, 7 ¥ 10 -7.
Ë 3 3¯
Ê tˆ PE 6   P Z  6 ª 2 ¥ 10 -9.
2 P ÁZ  ˜ - 1  0, 9 soit 1
Ë 3¯ L’énonce donne PE5  ª ª 2,1 ¥ 10 -7.
Ê tˆ t 13 000 ¥ 365
P ÁZ  ˜  0, 95 qui donne ª 1, 6448, t ª 4,93.
Ë 3¯ 3 1
PE 6  ª ª 6, 8 ¥ 10 -10 .
b. L’intervalle cherché est donc 4 ¥ 10 6 ¥ 365
Si leur ordre de grandeur paraît convenable, les proba-
[24 – 4,93 ; 24 + 4,93] = [19,07 ; 28,93].
bilités données dans l’énoncé ne coïncident pas avec
Le partage en trois de l’intervalle conduit à : celles calculées précédemment.

Chapitre 13. Lois à densité 15


51 • Si X suit la loi (0 ; 1), on obtient, par exemple 200 2
62 Faux P T 100   .
sur une calculatrice : 300 3
P X  6 ª 9, 86587645 ¥ 10 -10 t
63 Faux P T  t   Ú e - x dx .
0
P X  10 ª 7, 619853024 ¥ 10 -24
1 1 1
• Si X¢ suit la loi (0 ; 1, 12), on obtient : 64 Vrai P X  1  1 - Ú e - x dx  1 - ÊÁ1 - ˆ˜  .
0 Ë e¯ e
P X ¢  6 ª 2, 454913754 ¥ 10 -8
P X ¢  10 ª 4 , 910718399 ¥ 10 -20 65 Faux P X  2  e -2
P X ¢  6 - P X  6 P X  5  e -5 et P X  10  e -10, or e–2 ¥ e–5 e–10.
Le calcul de ª 24
P X  6
P X ¢  10 - P X  10 66 Faux.
et de ª 6444
P X  10 T suit la loi (0 ; 1).
montre que l’augmentation de 10 % de l’écart-type a
induit une différence de l’ordre de 2 400 % pour 67 Vrai.
l’événement « six sigmas » et de 644 400 % pour Ê 2ˆ Ê X - 10 2ˆ
PÁT  ˜  PÁ  ˜
l’événement « dix sigmas ». Ë s¯ Ë s s¯
L’affirmation est donc exacte, en tenant compte de  P X  12  1 - P X 12
l’arrondi effectué. 1 - P 8  X  12 1  0, 6
 1-   0, 8
2 2 2
52 1. P1  X  3   0, 25
8 68 Vrai.
1 9
2. E X  5 Ê 2ˆ 2
2 P Á T  ˜  0, 8 donne ª 0, 842
Ë s¯ s
3. P X  5  0
2
d’où s ª ª 2, 375.
3 3 0, 842
53 1. P1  Y  3  Ú 0, 2e -0 ,2 x dx  ÈÎ- e -0 ,2 x ˘˚1
1
 e -0 ,2 - e -0 ,6 ª 0, 27 . Évaluer ses capacités
1
2. E Y    5. 1
0, 2 69 1. P T 30  .
3. P Y 2  e -0 ,2 ¥ 2  e -0 , 4 ª 0, 67. 2
1
2. P T 10  .
54 1. P - 1  Z  1 ª 0, 68. 6
1 1 2
1 - P - 1  Z  1 3. P T 30 ou T 10    .
2. P Z 1  ª 0,16 . 2 6 3
2
3. P - 2  Z  2 ª 0, 95. 1
70 1. E X   100 .
55 1. a. P35 T 65 l
k
 P  m - 3s T m  3s  2. P X  k   Ú0 0, 01e-0,01x dx  1 - e-0,01k .
ª 0, 9973. 3. P X  40  e -0 , 4 ª 0, 670 .
b. P T  65 ª 0, 0013 . P 40  X  60 
60

2. P T  t   0, 25.
Ú40 0, 01e-0,01x dx
 e -0 , 4 - e -0 ,6 ª 0,122.
Sur un tableur, =LOI.NORMALE.INVERSE(0,25;50;5) donne P 40 X  60 0,122
t ª 46,628. 4. a. PX 40  X  60  ª ª 0,181.
P  X 40 0, 670
56 Réponse b. 57 Réponse a. b. PX 40  X  60  1 - PX 40  X 60  1 - P X 20
 P X  20 ª 0,181.
58 1. Réponse c. 2. Réponses b. et c.
71 1. a. • P X  80 ª 0, 369
59 1. Réponse c. • P Y  65 ª 0, 867
2. Réponses a, d. • P X  80 et Y  65 
3. Réponses b, c, d. P X  80 ¥ P Y  65 ª 0, 320 car les événements
« X  80 » et « Y  65 » sont indépendants.
60 Faux P T  30  0. b. Pnon X  80 et Y  65 ª 1 – 0,320 ª 0,680.
180 2. On cherche les plus petits entiers x et y tels que
61 Vrai P T  180   0, 6 .
P X x   0, 05 et P Y y   0, 05.
300

16
• Comme P X x   0, 05 ou encore P X  x   0, 95 Comme F est la primitive de f s’annulant pour t = 0, on a,
est vérifié pour x ª 109,7. pour t  0, F ¢(t) = f(t) et donc f(t) = le–lt.
L’entreprise doit disposer d’un stock de 110 meubles On en déduit que T suit la loi exponentielle de paramètre
M1. l sur [0 ; + [.
• Comme P Y y   0, 05 ou encore P Y  y   0, 95 2. • U = ALEA() suit la fonction uniforme sur [0 ; 1[.
est vérifié pour y ª 69,8. • T1 = – 0,125*ln(1 – U) suit la loi exponentielle de
1
L’entreprise doit disposer d’un stock de 70 meubles M2. paramètre l   8.
0,125
T1 simule donc le tirage au hasard d’un nombre dans
72 a. Si X suit la loi uniforme sur [0 ; a] avec a > 5,
5 5 [0 ; + [ selon cette loi.
P X  5  0, 4 équivaut à
 0, 4 d’où a   12, 5. • T2 = – 0,125*ln(U) n’est pas définie lorsque U prend la
a 0, 4
b. Si X suit la loi (l) P X  5  0, 4 équivaut à valeur 0.
1 – e–5l = 0,4 soit e–5l = 0,6. T2 prend ses valeurs dans ]0 ; + [ et simule le tirage au
1 hasard d’un nombre dans cet intervalle selon la loi
l  - ln 0, 6 d’où l ª 0,102.
5 uniforme de paramètre l = 8.
c. Si X suit une loi normale de moyenne m = 6, Comme P(T1 = 0) = P(U = 0) = 0, on peut considérer
Ê X - 6 - 1ˆ que T1 et T2 simulent de la même façon le tirage au
P X  5  0, 4 équivaut à P Á  ˜  0, 4 avec
Ë s s¯ hasard d’un réel selon la loi exponentielle de paramètre
X-6 l = 8.
Z suivant la loi (0 ; 1).
s 3. L’instruction =–0,005*ln(1–ALEA()) ou =–0,005*ln(ALEA())
Ê 1ˆ 1 d’un tableur simule la réalisation d’une variable aléa-
Or P ÁZ  - ˜  0, 4 est vérifié pour -  - 0, 253 soit
Ë s¯ s toire de loi exponentielle de paramètre
s ª 3,95. 1
l  200 .
d. Si X suit une loi normale d’écart-type s = 2, 0, 005
ÊX - m 5 - mˆ Voici une série de 10 valeurs ainsi obtenues :
P X  5  0, 4 équivaut à P Á  ˜  0, 4
Ë 2 2 ¯
X-m
avec T  suivant la loi (0 ; 1).
2
Ê 5 - mˆ
Or P Á T  ˜  0, 4 est vérifié pour
Ë 2 ¯
5- m
ª - 0, 253 d’où m ª 5,51.
2

APPROFONDISSEMENT

73 1. a. • Comme 0  U < 1, on a 1 – U > 0 et donc


ln(1 – U) est bien définie.
• Quand U décrit [0 ; 1[ , 1 – U décrit ]0 ; 1] et ln(1 – U)
74 Soit T la variable aléatoire modélisant le temps
prend ses valeurs dans ]–  ; 0].
écoulé, en heures, entre 13 h et l’instant où Théo quitte
1
D’où T  - ln1 - U prend bien ses valeurs dans son domicile. T suit la loi uniforme sur [0 ; 1].
l
[0 ; + [. L’heure à laquelle Théo parvient au lieu de rendez-vous est
donné par la variable aléatoire 13 + T + T + 0,5 = 2T + 13,5.
b. Pour t  0,
Ê 1 ˆ a. P2 T  13, 5  15, 25  P T  0, 875  0, 875.
P T  t   P Á- ln1 - U  t˜  P ln1- U  - lt
Ë l ¯ b. P2 T  13, 5  15  P T  0, 75  0 .
 P1- U  PU  1-
e - lt   e -lt . Ê 9ˆ
c. P Á2 T  13, 5 15, 25  ˜  P T  0, 95  0, 05 .
Comme U suit la loi uniforme sur [0 ; 1[, Ë 60¯
1 - e - lt
P T  t    1 - e - lt . Ê
d. P Á14 
54
2 T  13, 5 15  ˜

1 Ë 60 60¯
t
c. Pour t  0, F t   Ú0 f  x  dx  P T  t   P14 , 9 2 T  13, 5 15,1
D’où F t   1- e - lt .  P 0, 7 T 0, 8 = 0,1.

Chapitre 13. Lois à densité 17


75 18 minutes 42 minutes Ê5 ˆ
100 - Á t  30˜ 30 - 5 t
Ë3 ¯ 3  1- t .
 
A S B 100 100 30
Remarque : on peut retrouver que
0 30 100 km 9
P T 9  1 -  0, 7 .
30
1. X suit la loi uniforme sur [0 ; 100].
4. T ne suit pas la loi uniforme sur [0 ; 42].
30 - X
• Si 0  X  30, T  ¥ 60  0, 630 - X En effet, on devrait avoir :
100 42 - 9 33 42 - 30 2
(en minutes) et donc 0  T  18 (en minutes) P T 9   et P T 30  
42 42 42 7
X - 30
• Si 30  X  100, T  ¥ 60  0, 6 X - 30 alors que l’on a : P T 9  0, 7 et P T 30  0, 2 .
100
(en minutes) et donc 0  T  42. 76 X suit la loi (3,4 ; 0,252)
T prend donc ses valeurs dans I = [0 ; 42]. Y suit la loi (3,2 ; 0,252)
2. • P T 30 ? 1. On cherche x tel que
P - x  X - 3, 4  x   0, 5
« T > 30 » se réalise lorsque l’accident se produit sur le
Ê -x X - 3, 4 x ˆ
segment [SB], pour X tel que 0,6(X – 30) > 30, ou P Á   ˜  0, 5
Ë 0, 25 0, 25 0, 25¯
c’est-à-dire X > 80.
100 - 80 X - 3, 4
D’où P T 30  P X 80   0, 2 . avec Z   4 X - 3, 5 suivant la loi (0 ; 1).
100 0, 25
• P T 9 ? Ê x x ˆ
Mais P Á- Z ˜  0, 5
Ë 0, 25 0, 25¯
« T > 9 » se réalise :
Ê x ˆ
– soit lorsque l’accident se produit sur le segment [AS], équivaut à 2 P ÁZ  ˜ - 1  0, 5
Ë 0, 25¯
avec dans ce cas X tel que 0,6(30 – X) > 9, c’est-à-dire
soit P Z  4 x   0, 75.
X < 15.
Une calculatrice ou un logiciel donne 4x ª 0,674 soit
– soit lorsque l’accident se produit sur le segment [SB],
x ª 0,169.
avec dans ce cas X tel que 0,6(X – 30) > 9, c’est-à-dire
Interprétation : La probabilité que le poids d’un
X > 45. nouveau-né garçon ne s’écarte pas de sa moyenne
D’où P T 9  P X 15  P X 45 3,4 kg de plus de 170 grammes est égale à 0,5.
15 100 - 45 2. a. P X 3, 6 ª 0, 212 et P Y 3, 6 ª 0, 055.
   0, 7 .
100 100 Notons F l’événement « le nouveau-né est une fille » et
3. P T t  pour t Œ[0 ; 42] ? E l’événement « le nouveau-né pèse plus de 3,6 kg ».
On peut alors illustrer la situation par l’arbre pondéré
• Si t > 18, l’événement « T > t » se réalise lorsque
suivant :
l’accident survient sur [SB] avec X tel que 0,6(X – 30) > t, E
t 5 0,055
c’est-à-dire X  30 , ou encore X t  30 .
0, 6 3 F
Ê 5 ˆ 0,4
D’où si t > 18, P T t   P ÁX t  30˜ 0,945 E
Ë 3 ¯
Ê 5 ˆ
100 - Á t  30˜ 0,212 E
Ë3 ¯ 210 - 5t 0,6
  .
100 300 F
Remarque : On peut vérifier que P T 42  0 et retrou- 0,788
ver que P T 30  0, 2 . E

• Si t  18, l’événement « T > t » se réalise : PE  PFPF E  PFPF E  0, 4 ¥ 0, 055  0, 6 ¥ 0, 212
– soit lorsque l’accident survient sur [SB] avec X tel que ª 0,149.
5 PE « F 0, 4 ¥ 0, 055
0,6(X – 30) > t, c’est-à-dire X t  30 . b. On cherche PE F  ª ª 0,148.
3 PE 0,149
– soit lorsque l’accident survient sur [AS] avec X tel que 77 1. a. P X 190 ª 0,159
5
0,6(30 – X) > t, c’est-à-dire X 30 - t . b. P Y 180 ª 0, 748
3
D’où si t  18,
2. Notons E l’événement « l’adhérent a un score
Ê 5 ˆ Ê 5 ˆ
P T t   P ÁX t  30˜  P ÁX 30 - t˜ dépassant de 20 cm la moyenne de sa catégorie » et F
Ë 3 ¯ Ë 3 ¯
l’événement « l’adhérent est une fille ».

18
PE  PE « F  PE « F   PF  PF E  P F PF E P X 0, 82  0, 2
Ì équivaut à
 0, 4P X 190  0, 6P Y 180 ÓP X 0, 98  0, 3
ª 0, 4 ¥ 0,159  0, 6 ¥ 0, 748 Ê X - m 0, 82 - m ˆ
ÔÔP ÁË s s
˜¯  0, 2
ª 0,512. Ì
ÔP Ê X - m 0, 98 - m ˆ  0, 3
78 X suit la loi exponentielle de paramètre l = 0,08. ÔÓ ÁË s s
˜¯
X-m
1. a. P1 X 5  e -0 ,08 - e -0 , 4 ª 0, 253. avec Z  suivant la loi (0 ; 1).
s
b. P X 2  e -0 ,16 ª 0, 852 .
P Z t   0, 2 t ª - 0, 8416
P2 X 4  e -0 ,16 - e -0 ,32 Or Ì donne Ì .
c. PX 2  X 4    ª 0,148. ÓP Z t ¢   0, 3 Ót ¢ ª - 0, 5244
P X 2 e -0 ,16
0, 82 - m
ou mieux : PX 2  X 4   1 - Px 2  X  4   1 - P X  2 ÔÔ  - 0, 8416 1
s
D’où le système Ì
 P X 2  1 - e -0 ,16 ª 0,148. Ô0, 98 - m  - 0, 5244 2
2. On cherche le plus grand nombre t > 0 tel que ÔÓ s
P X t  0, 01, soit 1 – e–0,08t < 0,01 0, 82 - m
ÔÔ  - 0, 8416 1
-1 s
e–0,08t > 0,99 € t ln 0, 99 € t > 0,126. soit Ì
0, 08 Ô0,16  0, 3172 2 - 1
ÔÓ s
La probabilité de manquer un signal reste inférieure à
0,01 tant que la lecture du journal n’excède pas m  1, 244
soit Ì
0,126 heures, soit 7,5 minutes environ. Ós  0, 504

79 1. P 8, 45 X 8, 70 ª 0, 9759
P5, 07 Y 5, 33 ª 0, 9907 PROBLÈMES
2. a. P 8, 45 X 8, 70 et 5, 04 Y 5, 33 ª 0,9668,
en raison de l’indépendance des 2 substances. 17, 50 - 10 7, 5
82 A. a. P X 17, 50    0, 3 .
La probabilité qu’une pilule soit « hors-normes » est 35 - 10 25
27 - 19 8
donc environ 1 – 0,9668 = 0,0332. b. P19  X  27    0, 32.
25 25
Le pourcentage de telles pilules pourrait être de l’ordre
de 3 %. B. 1. Y prend ses valeurs dans ]0 ; 5].
b. Le procédé de fabrication doit donc être remis en Exemples
question. demandé 10 11,25 14,85 14,99 15
payé 15 15 15 15 20
80 Si X est la variable aléatoire modélisant le poids pourboire 5 3,75 0,15 0,01 5
net de fleur de sel.
1. X suit la loi normale (201,6 ; 0,92). 2. a. P Y  1  P19  X 20 ou 24  X 25
20 - 19 25 - 24 1
P X 200 ª 0, 038    .
27 - 19 27 - 19 4
2. On recherche m tel que P X 200  0, 03 qui s’écrit 3
Ê X - m 200 - m ˆ b. P Y  2  P19  X 20 ou 23  X 25  .
encore : P Á
Ë 0, 9
˜  0, 03, 8
0, 9 ¯ 1
X-m c. P Y 3  P20  X 22 ou 25  X 27  .
avec Z  suivant la loi (0 ; 1). 2
0, 9 1
Or P Z z   0, 03 est vérifié pour z ª – 1,881 d’où d. P Y 4   P20  X 21 ou 25  X 26  .
4
Ê 200 - m ˆ 200 - m
P ÁZ ˜  0, 03 pour  - 1, 881, soit 3. a. P Y  2  P13  X 15 ou 18  X 20
Ë 0, 9 ¯ 0, 9
ou 23  X 25 ou 28  X 30
m  201,7.
ou 33  X 35
2 2
81 Soit X la variable aléatoire modélisant la glycémie  5¥   0, 4 .
25 5
d’un individu pris au hasard dans cette population.
b. • Pour t Œ]0 ; 5], P(Y  t) = P(15 – t  X < 15 ou
X suit une loi normale (m ; s 2).
20 – t  X < 20 ou 25 – t  X < 25 ou 30 – t  X < 30 ou
On cherche m et s tels que : P X 0, 82  0, 2 et t t
35 – t  X < 35)  5 ¥  .
P X 0, 98  0, 3. 25 5

Chapitre 13. Lois à densité 19


• Pour t = 0, P Y  0  P Y  0  0 . • D’où PN n   0, 9n .
D’où, en réunissant les deux cas : • lim PN n  lim 0, 9 n  0.
n Æ n Æ
t
pour t Œ[0 ; 5], P Y  t   . La probabilité que l’obtention de la boule rouge
5
nécessite n tirages est aussi proche de 0 que l’on veut,
Si [a ; b] ⊂ [0 ; 5], P Y Œ [ a ; b ]  P Y  b  - P Y a 
b a b-a pour n suffisamment grand.
 -  . 2. Pour k Œ*, chaque rectangle Rk a pour base
5 5 5
Y suit donc bien une loi uniforme. [k – 1 ; k]k–1 et pour hauteur Pk  PN  k   0, 9 k -1 ¥ 0,1.
3. a. L’aire de Rk est égale à 1 ¥ Pk = 0,9k–1 ¥ 0,1.
1
11 - t b. P(N  5) correspond à la somme des aires des
83 1. a. P T 1  Ú e 3 dt
03 rectangles R1 à R5.
1 5
È - 1t ˘ 1
PN  5 
-
 ÍÎ- e 3 ˙˚ 0  1 - e 3 ª 0, 283. Â 0, 9k -1 ¥ 0,1  1 - 0, 95 ª 0, 4095.
k 1
2
- De même :
b. P T 2  1 - P T  2  e 3 ª 0, 513 .
20
2
- P10 N  20  Â Aire R k 
2. a. P T 2  1 - e ª 0, 487 d’où p ª 0,487.
3
k 11
b. Lorsqu’on répète 50 fois l’épreuve où la Diva quitte
 PN  20 - PN  10
l’opéra Bastille, la variable aléatoire X qui compte les
succès « Retour en métro » dont la probabilité est p, suit  1 - 0, 920  - 1 - 0, 910 
la loi binomiale (50 ; p). = 0,910 – 0,920 ª 0,2271.
E X   50 p ª 24 , 35 . PN 25  Â Aire R k 
k26
c. Y = 1X + 10(50 – X)
Y = – 9X + 500.  1 - PN  25
X prenant pour valeurs : 0, 1, 2, …, 50. = 0,925 ª 0,718.
Y prend pour valeurs : 500, 491, 482, …, 50. B. 1. La fonction de densité d’une loi exponentielle de
paramètre l est donnée par :
C’est-à-dire 500 – 9k, où k est entier, 0  k  50.
f(x) = le–lx, pour x Œ[0 ; + [.
La loi de probabilité de Y est donnée, pour k entier,
0  k  50, par : f(0) = 0,1 € l = 0,1.
P Y  500 - 9k   P X  k  2. a. On observe que l’ajustement de l’histogramme
par la courbe de f est satisfaisant.
Ê50ˆ
 Á ˜ p k 1 - p 50 - k . c. Les valeurs de « AiretCourbe » et de « AiretHisto »
Ëk¯ sont assez proches, pour une même valeur de t.
Comme Y = – 9X + 500, n n
E(Y) = – 9E(X) + 500 ª – 9 ¥ 24,35 + 500 ª 280,85 euros. 3. a. I n  Ú0 0,1e-0,1x dx  ÈÎ- e-0,1x ˘˚0  1 - e-0,1n.
On avait obtenu PN  n  1 - 0, 9 n .
84 A. 1. a. N prend pour valeurs tous les entiers non En écrivant I n  1 - e -0 ,1n  1 -  e -0 ,1n et en remar-
nuls.
quant que e–0,1 ª 0,9048, on conforte l’idée que
1 n
b. PN  1 
10 I n  Ú0 f  x  dx peut être pris comme approximation
9 1
PN  2  ¥ de PN  n.
10 10
k -1 b. • PN  5 peut être approché par :
Ê 9ˆ 1 5
PN  k   Á ˜ ¥
Ë10¯ 10 I5  Ú0 f  x  dx = 1 – e–0,1¥5 ª 0,3935.
n k -1
Ê 9ˆ 1 • P10 N  20  PN  20 - PN  10 peut être
c. • PN  n   ÁË10˜¯ ¥ .
k 1 10 approché par :
Cela revient à sommer les n premiers termes de la suite 20

Ê 9ˆ
n -1
1
I(20) – I(10)  Ú10 f  x  dx = e–0,1¥10 – e–0,1¥20 ª 0,2325.
géométrique (un) avec un  Á ˜ ¥ .
Ë10¯ 10 • PN 25  1 - PN  25 peut être approché par :
n 25
Ê 9ˆ 1 - I25  1 - Ú f  x  dx = e–0,1¥25 ª 0,0821.
1- Á ˜ 0
1 Ë10¯ c.
D’où PN  n  ¥
10 9
1-
10
soit PN  n  1 -  0, 9n .

20
Les calculs de ces trois probabilités effectués à partir de B. X suit la loi exponentielle (l).
l’histogramme puis à partir de la courbe de densité de 1 1
1. E X  35 000 €  35 000 € l  .
la loi exponentielle fournissent des résultats très voisins. l 35 000
On a donc l ª 0,0000286.
85 1. a L’algorithme fait appel 12 fois à la fonction 2. a. P X 22 500  1 - e -22500l ª 0, 4742.
random. b. P25 000 X 40 000 ª 0,1706.
b En sortie d’algorithme, la variable x est la somme de c. P X  45 000 ª 0, 2765.
12 réalisations de la fonction random.
C. 1. Les courbes de densité sont représentatives des
c La moyenne de la fonction random est 0,5.
fonctions f et g telles que :
La moyenne des valeurs de x en sortie d’algorithme est 1Ê x - mˆ
2
1 - Á ˜
donc 6 et celle de x – 6 est 0. • f x  e 2Ë s ¯ pour x Œ
d La variance des valeurs de x en sortie d’algorithme s 2p
1 • g(x) = le–lx pour x Œ+
est 12 ¥ = 1.
12 avec ici : m = 35 000 s = 5 000 l = 0,0000286.
Celle de x – 6 est la même que celle de x c’est-à-dire 1.
2. Algorithme modifié (en gras)

Pour i = 1 à 10 000
Affecter à x la valeur random
Pour k allant de 1 à 11
Affecter à x la valeur x + random
FinPour
Affecter à Xi la valeur x – 6
FinPour
Afficher la liste X

3. La densité de la loi normale centrée réduite corres-


2. a. Les allures, très différentes, des deux courbes justi-
pond au « profil » de l’histogramme normalisé des fré-
fient les résultats très différents obtenus dans les deux
quences des 10 000 simulations.
modèles.
On peut considérer que l’algorithme de la question 1.
Remarque : La fonction f est définie sur . Mais l’allure
simule assez correctement une réalisation d’une
de  permet de comprendre pourquoi on peut se
variable aléatoire de loi normale centrée réduite.
limiter à l’intervalle [0, + [. D’ailleurs le tableur donne
Exemple d’implantation sur Scilab :
pour P(X < 0) une valeur nulle à 10–12 près.
b. Il s’agit de proposer un nombre N tel que les aires
sous  et ¢ sur [0 ; N] soient proches.
L’observation du graphique peut conduire à proposer
une valeur de N proche de 35 000.
Plus précisément, on obtiendrait sur un tableur :
N ª 37 000 (km)
En effet, on a : P X  37 000 ª 0, 655 dans le modèle
« normal » et P X  37 000 ª 0, 653 dans le modèle
exponentiel.
86 A. X suit la loi normale (35 000 ; 5 0002).
1. a. P X 22 500 ª 0, 0062 c. C’est à vous de voir !
b. P25 000 X 40 000 ª 0, 8186
c. P X  45 000 ª 0, 0228
2. On cherche le plus petit réel x tel que P X  x  0, 75 . 87 1. a. On cherche la plus petite valeur de m telle
Or P X  x   0, 75 conduit, à l’aide d’une calculatrice que P X 100 0, 001, soit encore
ou d’un tableur, à x ª 38 372,45 km. Ê X - m 100 - m ˆ X-m
PÁ ˜ 0, 001 avec Z  suivant la
Comme la fonction x a P X  x  est croissante, on Ë 2 2 ¯ 2
aura P X  x  0, 75 pour x  38 573 (km). loi (0 ; 1).

Chapitre 13. Lois à densité 21


Or le quantile z de la loi (0 ; 1) tel que P Z z   0, 001 • Notons Ex l’événement : « la clé se trouve sur le
est z ª – 3,09 (en utilisant une calculatrice ou un logiciel). tronçon [0 ; x] » Ex peut s’écrire E « (0  D  x) et
x
Ê 100 - m ˆ P(Ex) = P(E) ¥ PE(0  D  x)  p ¥  px .
On aura donc P ÁZ ˜ 0, 001 pour 1
Ë 2 ¯
100 - m • Notons Fx l’événement : « la clé se trouve sur le
- 3, 090 (car la fonction z  P(Z < z) est tronçon [x ; 1] ».
2
croissante). Fx peut s’écrire E « (x  D  1)
1- x
On trouve alors m > 106,180. et P(Fx) = P(E) PE(x  D  1)  p ¥  p1 - x .
1
b. On prend m = 106,18.
1. On calcule ici :
Remarque : Avec cette valeur de m, on obtient
PE x « Fx  PFx  p1 - x 
P X 100 ª 0, 0010008 . q x   PE Fx     .
x PE x  PE x  1 - px
Prendre m = 106,19 aurait été plus sûr pour respecter la
1 Ê 1ˆ p
réglementation ! 2. Lorsque x  , q Á ˜  .
2 Ë 2¯ 2 - p
Avec m = 106,16 et s = 2, P X 110 ª 0, 028 .
Ê 1ˆ p
2. a. On cherche la plus grande valeur de m telle que On n’a donc pas q Á ˜  pour p Œ]0 ; 1[.
Ë 2¯ 2
P X 110 0, 01.
Or P X 110 0, 01 s’écrit aussi 89 Si X est la durée de vie du composant, en mois,
Ê X - m 110 - m ˆ X-m alors l’énoncé donne : P X  150  0, 85.
PÁ ˜ 0, 01 avec Y  suivant la loi
Ë 2 2 ¯ 2 X suivant une loi exponentielle de paramètre l,
(0 ; 1). P X  150  0, 85 peut s’écrire e–150l = 0,85 soit
Cherchons le nombre y tel que P Y y   0, 01 ou 1
l- ln 0, 85.
encore P Y  y   0, 99. 150
On cherche maintenant t tel que P X  t  0, 9, c’est-à-
On trouve y ª 2,326 et donc P Y y  0, 01 lorsque ln 0, 9
y > 2,326 (car la fonction y  P(Y > y) est décroissante). dire e–lt > 0,9, soit – lt > ln(0,9), soit t - ou
l
110 - m ln 0, 9
On prend donc m tel que 2, 326 soit t 150 ¥ .
2 ln 0, 85
m ª 105,34.
ln 0, 9
b. Avec m = 105,34 et s = 2, P X 100 ª 0, 0038. Comme 150 ¥ ª 97, 245, on remplacera le com-
ln 0, 85
Ce réglage, plus favorable pour la coopérative, donne
posant au bout de 97 mois.
une probabilité plus importante de ne pas satisfaire la
réglementation.
2 2 2
3. On cherche m et s tels que : 90 P1  X  2  équivaut à Ú le -lx dx  soit
9 1 9
P X 100 0, 001 et P X 110 0, 01, ou encore tels 2
Ê X - m 100 - m ˆ e -l - e -2l  (1).
que : P Á ˜ 0, 001 9
Ë s s ¯ 2
• En posant e–l = t, on est amené à résoudre : t - t 2 
Ê X - m 110 - m ˆ 2 9
PÁ ˜ 0, 01.
Ë s s ¯ soit t 2 - t   0 ou encore 9t2 – 9t + 2 = 0.
9
En reprenant les démarches adoptées aux questions
Cette équation a deux solutions :
100 - m
ÔÔ s - 3, 090 9-3 1 93 2
t  ou t   .
1.a. et 2.a. on obtient : Ì . 18 3 18 3
Ô110 - m 2, 326 1 2
ÔÓ s • L’équation (1) équivaut donc à e -l  ou e -l 
3 3
En prenant, par exemple, d’où l = ln 3 ou l = ln 1,5.
100 - m 110 - m Il existe donc deux lois exponentielles répondant à la
 - 3,10 et  2, 33 et en résolvant le
s s question, de paramètres l = ln 3 ª 1,1 et l = ln 1,5 ª 0,4.
système, on obtient : m ª 105,70 et s ª 1,84.
91 Soit T la variable aléatoire modélisant la taille d’un
88 x individu pris au hasard dans la population concernée.
Parking
0 1 T suit la loi normale (171,5 ; 52).
• Notons E l’événement : « la clé se trouve sur le tronçon Dans cette population, la fréquence des postulants
379
[0 ; 1] ». On a, par hypothèse, PE  p et donc P E   1- p. refusés est  0, 758 .
500

22
Si t0 est la taille minimale exigée, on peut en obtenir Conclusion : selon ce modèle on peut s’attendre à ce
une estimation en posant P T t 0   0, 758 . que 60 % des personnes n’aient pas débuté leur vie
Sur un tableur, l’instruction professionnelle à 25 ans.
donne t0 ª 175.
=LOI.NORMALE.INVERSE(0,758;171,5;5)
94 1. X prenant ses valeurs dans [0 ; 1], Y = X2 prend
Une estimation de la taille minimale exigée est donc ses valeurs dans [0 ; 1].
1,75 m. 1
2. a. P Y  0, 25  P X2  0, 25 = P(X  0,25)  .
2
92 La masse, en grammes, de farine destinée à un b. Non, car on aurait dans ce cas : P Y  0, 25  0, 25.
paquet pris au hasard définit une variable aléatoire X
3. a. Pour t Œ[0 ; 1] :
suivant une loi normale de moyenne M et d’écart-type
0,02M. On cherche M tel que P X  1000  0, 98 , P Y  t   P X2  t   P X  t   t .
b. Si f est la fonction densité de la loi de Y, on a
c’est-à-dire tel que P X 1000  0, 02.
t F
Or P X 1000  0, 02 équivaut à P Y  t   Ú f  x  dx et donc t aP Y  t  est une
0
Ê X - M 1000 - Mˆ X-M primitive sur [0 ; 1] de la fonction f.
PÁ ˜  0, 02 avec Z 
Ë 0, 02M 0, 02M ¯ 0, 02M 1
On en déduit : F t   t et donc f t   F ¢t   .
suivant la loi normale (0 ; 1). 2 t
Le réel z tel que P Z z   0, 02 donné par une calcula- 95 1. U suit la loi normale (0 ; 0,72).
trice ou un logiciel est z ª – 2,054. P 4  U 2  PU - 2  1 - PU  - 2 ª 0, 998 .
1000 - M 2. U suit la loi normale (0 ; s 2).
En posant  - 2, 054 , on obtient alors
0, 02M
On cherche pour quelles valeurs de s on a :
M ª 1 042,84 et donc s ª 0,02M ª 20,86.
P 4  U  2 0, 001 ou PU  - 2 0, 001, ou encore
En paramétrant la machine avec M = 1 042,84 on peut
Ê U - 2ˆ U
s’attendre à avoir 98 % de paquets contenant au moins PÁ  ˜ 0, 001 avec V  suivant la loi (0 ; 1).
Ës s¯ s
1 kg de farine.
Cherchons le réel v tel que P V  v   0, 001.
93 Notons A la variable aléatoire modélisant l’âge Une calculatrice ou un tableur donne v ª – 3,09.
d’entrée dans la vie professionnelle d’une personne Comme v a P V  v  est croissante, on en déduit que
prise au hasard dans cette population. P V  v  0, 001 est vérifié lorsque v < – 3,09.
A suit une loi normale de moyenne m et d’écart-type s. Ê U - 2ˆ -2
On a donc P Á  ˜¯ 0, 001 lorsque - 3, 09 ,
Traduisons l’énoncé par : Ës s s
P A 20  0, 35 et P A 24   0, 55 . c’est-à-dire s  0,647.
• P A 20  0, 35 s’écrit encore En conclusion, pour s  0,647 on peut s’attendre à ce
Ê A - m 20 - m ˆ A-m que la proposition d’erreurs de transmission d’un
PÁ ˜  0, 35 avec  B variable
Ë s s ¯ s chiffre 1 soit inférieure à 0,001.
aléatoire suivant la loi (0 ; 1).
Mais PB b   0, 35 donne (calculatrice ou logiciel) :
20 - m
b ª – 0,385 soit ª - 0, 385 (1)
s Accompagnement personnalisé
• De même, P A 24   0, 55 s’écrit
1 1.
Ê 24 - m ˆ
P ÁB ˜  0, 55.
Ë s ¯
Mais PB b ¢   0, 55 donne b¢ ª 0,126 soit
24 - m
ª 0,126 (2)
s
4
• (2) – (1) donne ª 0, 511 soit s ª 7,828.
s
En reportant dans (2) : s ª 23,014. 3-1
2. P1  X  3   0, 2.
A suit donc la loi normale (23,01 ; 7,832). 10
3 3
• Il reste à calculer P A 25 ª 0, 6. P1  Y  3  Ú1 e- x dx  ÈÎ- e- x ˘˚1 = e–1 – e–3 ª 0,318.

Chapitre 13. Lois à densité 23


2 1. a. Ê 2ˆ
Comme dans 2.a. P ÁZ¢¢ - ˜  0, 04 est vérifié
Ë s ¢¯
2
lorsque -  - 1, 75, d’où s ¢ = 1,143.

x2
1 -
4 1. a. f  x   e 2 pour x Œ.
2p
1
b. m  f  0  ª 0, 399.
2p
b. P1  X  2  b. c. P(Z œ[– 5 ; 5]) = 2 P(Z > 5) = 2(1 – P(Z  5))
ª 5,73 ¥ 10–7.
2. P X 2  P X - 2  a.
d. En unités d’aire, si E est ce domaine,
P X 1  P1 X  2  P X 2 = b + a. 5
E  Ú- 5 f  x  dx  P- 5  X  5
P 0 X 1  P X 0 - P X  1
= 0,5 – (b + a) ª 1 – 5,73 ¥ 10–7
= 0,5 – a – b. ª 0,999999427.
P- 2 X - 1  P1 X 2 = b. Une valeur approchée à 10–6 près de (E) est 1.
P X - 1  P X 1  a  b. 2. a. X suit la loi uniforme sur [– 5 ; 5].
b. Y suit la loi uniforme sur [0 ; m].
P - 1 X 1  2 P 0 X 1
c. Une réalisation (x ; y) correspond au choix d’un point
= 2(0,5 – a – b)
au hasard dans le rectangle correspondant à – 5  x  5
= 1 – 2a – 2b. et 0  y  m représenté ci-dessous.
3. a ª 0,023, b ª 0,136.
Y-5
3 1. a. Z  .
2
b. Y < 3 équivaut à Z < – 1
P Y 3  P Z - 1 ª 0,1587.
2. a. Y suit la loi normale (m ¢ ; 22)
Ê Y - m ¢ 3 - m ¢ˆ
P Y 3  0, 04 équivaut à P Á ˜  0, 04
Ë 2 2 ¯
Y - m¢
avec Z ¢  qui suit la loi (0 ; 1). d. Il y a rejet lorsque le point de coordonnées (x ; y) est
2
situé au-dessus de la courbe .
Or P Z¢ t   0, 04 conduit, à l’aide d’une calculatrice
e. La probabilité de rejet correspond à la proportion de
ou d’un logiciel, à t ª – 1,75.
3 - m¢ˆ l’aire de la partie du rectangle située au-dessus de ,
Ê
D’où P ÁZ¢ ˜  0, 04 est vérifié lorsque 10m - 1 2p
Ë 2 ¯ c’est-à-dire  1- ª 0, 75.
10m 10
3 - m¢
 - 1, 75 d’où m¢ = 6,5. f. Pour une valeur x acceptée, la probabilité que x
2
appartienne à [a, b] est le quotient de l’aire bleue et de
b. Y suit la loi normale (5 ; s ¢2) b

P Y 3  0, 04 équivaut à P Á
Ê Y - 5 - 2ˆ

Úa f  x  dx  b
Ë s¢ ˜  0, 04 où l’aire verte, soit Úa f  x  dx .
s¢¯ 1
Y-5 On en déduit qu’une telle valeur x constitue une simula-
Z ¢¢  suit la loi (0 ; 1).
s¢ tion d’une réalisation de la variable aléatoire Z.

24
Échantillonnage
et estimation 14
Pour reprendre contact
1 Avec l’échantillonnage et le loi binomiale
1. On répète 100 fois le tirage d’une boule, avec remise, où le succès : « La boule est rouge » a pour probabilité p  0, 6 .
La variable aléatoire X, qui compte les succès au cours de ces 100 tirages, suit la loi binomiale 100 ; 0, 6.
On a alors E X  100 ¥ 0, 6  60 ; s X  100 ¥ 0, 6 ¥ 0, 4 ª 4 , 90.
2. Avec une calculatrice ou un logiciel (par exemple, GeoGebra, tableur), on obtient à 10–4 près :
a. P X  60 ª 0, 0812 (voir copie d’écran ci-dessous) ;
b. P X  49 ª 0, 0168 ; P X  50 ª 0, 0271 ; P X  69  1 - P X  68 ª 0, 0398 (voir copie d’écran ci-dessous) ;
P X  70 ª 0, 0248.

2 Avec les intervalles de fluctuation


X
1. F  . 2. I  [ 0, 5 ; 0, 7] ; P 0, 5  F  0, 7  P 50  F  70 ª 0, 9685 .
100

  a
3. a. • P F  P X a. D’après l’exercice 1, le plus grand entier a tel que P X a  0, 025 est égal à 50.
n
• PF   b
n
 P X b. D’après l’exercice 1, le plus petit entier b tel, que P X b  0, 025 est égal à 69.
50 69 ˘
D’où l’intervalle de fluctuation cherché : J  È ;  [ 0, 50 ; 0, 69].
ÎÍ100 100 ˚˙


a b
n     a
n
b
n   a
 
b. P  F   1 - P F - P F . Comme P F  0, 025 et P F  0, 025, on en déduit :
n n
b
n

a
n 
b
P  F   0, 95 . On a donc, ici : P 0, 50  F  0, 69  0, 95 .
n
Remarque : la copie d’écran figurant dans l’énoncé de l’exercice 1 permet de vérifier cette affirmation.

3 Avec le théorème de Moivre-Laplace


X - np
D’après le théorème de Moivre-Laplace, lim P ÊÁ- 1, 96  n  1, 96ˆ˜  P - 1, 96  Z  1, 96 où Z suit la loi
n Æ Ë np 1 - p ¯
normale  0 ; 1. Avec une calculatrice ou un tableur, on obtient : P - 1, 96  Z  1, 96 ª 0, 950004 .

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 1


Activités
1. Un intervalle de fluctuation « asymptotique » !
1. Le lancer, répété n fois, d’une pièce de monnaie constitue un schéma de Bernouilli où le succès « Pile apparaît » a
pour probabilité p  0, 5. La variable aléatoire Xn qui compte les succès obtenus au cours de ces n lancers suit la loi
binomiale de paramètre n et p  0, 5.
On a alors : E X n   n ¥ 0, 5  0, 5n ; s X n   n ¥ 0, 5 ¥ 0, 5  0, 5 n .
Ê 0, 98 X n 0, 98ˆ
2. a. PFn Œ In   P Á0, 5 -
Ë n

n
 0, 5 


˜  P 0, 5n - 0, 98 n  X n  0, 5n  0, 98 n 
  
 P X n  0, 5n  0, 98 n - P X n 0, 5n - 0, 98 n . 
b.

3. a. X n prend des valeurs entières.


 
• L’entier i tel que P X n 0, 5n - 0, 98 n  P X n  i  est le plus grand entier strictement inférieur à 0, 5n - 0, 98 n .

Remarques : (1) prendre pour entier i la partie entière de 0, 5n - 0, 98 n ne convient pas lorsque 0, 5n - 0, 98 n est un
entier ;
(2) prendre pour entier i la partie entière de 0, 5n - 0, 98 n , diminuée de 1, ne convient pas lorsque 0, 5n - 0, 98 n n’est
pas un entier.
Solution : en prenant l’entier i donné par : =ARRONDI.SUP(0,5n–0,98 n ; 0)–1 on obtient bien l’entier précédant (strictement)
0, 5n - 0, 98 n , qu’il soit entier ou non.
 
• Par ailleurs, l’entier j tel que P X n  0, 5n  0, 98 n  P X n  j  est le plus grand entier inférieur ou égal à
0, 5n  0, 98 n . On peut donc prendre pour j la partie entière de ce nombre, soit sur un tableur : =ENT(0,5n+0,98 n)
b. Sur le graphique, la suite P Fn Œ In  représentée pour n croissant de 0 à 1 000 000, paraît converger vers 0,95.
On conjecture donc : lim P Fn ΠIn   0, 95.
n Æ
X n - np X n - 0 , 5n
4. Z n   .
np 1 - p 0, 5 n
0, 98 X n 0, 98
a. Fn Œ In équivaut à 0, 5 -   0, 5  c’est-à-dire 0, 5n - 0, 98 n  X n  0, 5n  0, 98 n ;
n n n
X n - 0 , 5n
- 1, 96   1, 96 ; - 1, 96  Z n  1, 96. D’où l’équivalence : Fn Œ In € Z n Œ - 1, 96 ; 1, 96.
0, 5 n
b. D’après le théorème de Moivre-Laplace, lim P Z n Œ - 1, 96 ; 1, 96  P Z Œ - 1, 96 ; 1, 96 où Z suit la loi normale  0 ; 1 .
n Æ
Une calculatrice ou un logiciel donne P Z Œ - 1, 96 ; 1, 96 ª 0, 950004 . D’où enfin, lim P Fn Œ In  ª 0, 95.
n Æ
2. Loi exponentielle
1. a. Voir sur le site Math’x.
b. En utilisant le curseur du fichier GeoGebra pour
afficher la valeur de p et en lisant les ordonnées des points
A et B, on obtient :
pour p  0, 4 , I  0, 304 ; 0, 496 ;
pour p  0, 71, I  0, 6211; 0, 7989 ;
pour p  0, 02, I  - 0, 0074 ; 0, 0474. Dans ce dernier
cas, la borne inférieure de I est un nombre négatif. On
peut retenir I  0 ; 0, 0474.
2. a. Le fichier GeoGebra permet d’obtenir le résultat ci-
contre. La lecture des coordonnées des points C et D :
(0,502 ; 0,6) et (0,6906 ; 0,6) conduit à écrire : x1 ª 0, 502 et
x 2 ª 0, 6906.

2
b. Les abscisses des points C et D sont les solutions des équations f1x  0, 6 et f2 x  0, 6.
• Or f1x  0, 6 équivaut à x - 0,196 x 1 - x   0, 6
soit x - 0, 6  0,196 x 1 - x 
Ô x  0, 6 1
soit Ì 2 2
ÔÓ x - 0, 6  0,196 x 1 - x  2
(2) devient successivement : x 2 - 1, 2 x  0, 36  0, 038416( x - x 2 ) ;1, 038416 x 2 - 1, 238416 x  0, 36  0.
1, 238416  0, 038355149
Le calcul de D  0, 038355149 conduit à : x  d’où x ª 0, 5020 ou x ª 0, 6906.
2 ¥ 1, 038416
• De même, f2 x  0, 6 équivaut à x  0,196 x 1 - x   0, 6 soit 0, 6 - x  0,196 x 1 - x 

Ô x  0, 6  3
qui équivaut à Ì
 0 , 6 - x 2  0 ,1962 x 1 - x   4 
ÓÔ
On remarque que l’équation (4) coïncide avec l’équation (2). La condition (3) amène à retenir x  0, 5020. D’où les solutions
obtenues cette fois algébriquement : x1  0, 5020 et x 2  0, 6906. Un intervalle de confiance de p à 95 % est donc
0, 5020 ; 0, 6906.
3. Les fonctions x a x - 0,1 et x a x  0,1 sont des fonctions affixes. La copie d’écran GeoGebra montre les points E et F
dont les abscisses 0,5 et 0,7 déterminent l’intervalle de confiance cherché : J  0, 5 ; 0, 7.

TP1. Lois de l’hérédité de Mendel


A. 1. L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la variable aléatoire F correspondant à la fréquence
È p1 - n p1 - n ˘
de caractère « yeux rouges » sur un échantillon aléatoire de taille 300 est I  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙.
Î n n ˚
Avec p  0, 75 et n  300, on obtient I  0, 701; 0, 799.
2. Si f est la fréquence observée du caractère « yeux rouges » sur un échantillon aléatoire de taille 300, deux cas sont
possibles.
• f ŒI ; dans ce cas, on ne rejette pas l’hypothèse p  0, 75 , au seuil de 5 %.
• f œI ; dans ce cas, on rejette l’hypothèse p  0, 75 , au seuil de 5 %.
237
3. La fréquence observée sur l’échantillon de taille 300 est f   0, 79. Donc f ŒI . La répartition observée est
300
conforme à la loi de Mendel, au seuil de 5 %.
N
4. La conformité avec la loi de Mendel serait rejetée, au seuil de décision de 5 %, si l’on avait f  en dehors de l’intervalle
300
I. Cela se produit lorsque l’on a :
N
• soit 0, 701 c’est-à-dire N 210, 3 , soit N  210,
300
N
• soit 0, 799 c’est-à-dire N 239, 7, soit N  240.
300
En conclusion, sur un échantillon de taille 300, on rejette la conformité à la loi de Mendel, au seuil de décision de 5 %,
lorsque le nombre N de drosophiles à yeux rouges est en dehors de l’intervalle 210 ; 240.

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 3


315
B. 1. Sur l’échantillon prélevé, Mendel obtient une fréquence de petits pois « jaunes et ronds » égale à f  ª 0, 5665.
556
Or l’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la variable aléatoire correspondant à la fréquence des
È 9 7 9 7 ˘
Í9 ¥ ¥ ˙
9 9
petits pois « jaunes et ronds », sous l’hypothèse p  , est I  Í - 1, 96 16 16 ;  1, 96 16 16 ˙ soit après
16 Í16 556 16 556 ˙
ÍÎ ˚˙
calculs : I  0, 5213 ; 0, 6037. Comme f ŒI, on considère que la répartition observée dans l’échantillon prélevé est
conforme à la loi Mendel, au seuil de décision de 5 %.
2. a. L’observation de chacun des 556 petits pois de l’échantillon s’apparente à un schéma de Bernouilli, où le succès
9
« le petit pois est jaune et rond » a pour probabilité (selon la loi de Mendel). Le nombre X de succès suit donc la loi
16

binomiale 556 ;
9
16 
.
X
b. La variable aléatoire F  représente la fréquence du caractère « jaune et rond » sur un échantillon de taille 556.
556
c. F - 0, 5625  0, 004 équivaut à 0, 5585  F  0, 5685 ; réalisé par 311  X  314 .
Or X suivant la loi 556 ; 0, 5625, une calculatrice ou un logiciel donne P 311  X  314 ª 0,136 .

TP2. Peut-on croire un sondage ?


X
A. 1. F  correspond à la fréquence des personnes favorables au candidat sur un échantillon aléatoire de taille
1000
1 000.
2.

Ê 1 1 ˆ Ê 1 1 ˆ
3. P F Œ I p  0, 95 s’écrit P Á p - F p ˜  0, 95 ou encore P ÁËF -  pF ˜  0, 95.
Ë 1 000 1 000 ¯ 1 000 1 000 ¯
B. 1. Non, il n’y a rien d’aléatoire ici : p appartient ou n’appartient pas à un intervalle donné. Ici, p  0, 55 appartient à
l’intervalle de confiance 0, 502 ; 0, 566.
2. a. Non, certains intervalles de confiance ne contiennent pas p. Le diagramme en montre au moins deux.
b. D’après la question A.3., cette probabilité est au moins égale à 0,95.
3. Oui, le diagramme de la feuille de calcul montre que des intervalles de confiance de p peuvent être disjoints.
Quand deux tels intervalles sont disjoints, on est sûr que l’un au moins ne contient pas p.

Exercices

1 1. Réponse b. 2. Réponse a. 2. lim P


n Æ

Xn
n 
Œ In  P Z Œ -1, 96 ; 1, 96  0, 95 où Z suit

2 1. a. Z n est la variable aléatoire centrée réduite la loi normale  0 ; 1.


associée à X n.
b. lim P a  Z n  b  P a  Z  b où Z suit la loi
n Æ 4 La fréquence de votes favorables à Z sur un échan-
normale  0 ; 1. tillon de taille 400 est f  0, 48 . On constate que f œI95
2. lim P - 1, 96  Z  1, 96  P - 1, 96  Z  1, 96 ª 0, 95. et f ŒI99 .
nÆ
Xn • Au seuil de décision de 5 % (donc avec un risque
3 1. a. La variable aléatoire correspond à la fré- d’erreur de 5 %), on rejette l’hypothèse que Monsieur Z
n
quence du succès dans un schéma de Bernouilli de ait dit vrai.
paramètres n et p. • Au seuil de décision de 1 %, par contre, on ne peut
b. In est l’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil rejeter l’hypothèse que Monsieur Z ait dit vrai.
X
de 95 % de la variable aléatoire n .
n

4
2. a. Un intervalle de confiance à 95 % de p est de la c. L’intervalle I¢  0, 059 ; 0, 092 est tel que
1 1˘
È
forme : Íf -
Î n
;f 
n ˙˚
. Avec f  0, 48 et n  400, on P X
1 000 
Œ 0, 059 ; 0, 092  0, 95 . I’ est donc un intervalle
obtient J  0, 43 ; 0, 53. de fluctuation au seuil de 95 % de la variable aléatoire
X
b. Au niveau de confiance de 95 %, on a 0, 43  p  0, 53. F .
1 000
Rien ne laisse penser que l’on aura p 0, 5 et donc cet
intervalle ne donne pas Monsieur Z battu (tout comme 2. a. L’intervalle de fluctuation asymptotique de F au
il ne le donne pas gagnant !). seuil de 95 % est donné par :
È p1 - p  p1 - p  ˘
J  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙.
5 Corrigé en fin de manuel. Î n n ˚
Avec p  0, 075 et n  1 000,
6 1. L’expérience réalisée est un schéma de Ber- on obtient J  0, 0587 ; 0, 0913.
nouilli de paramètres n  100 et p  0, 5. La variable
En arrondissant les bornes à 10–3 près et en
aléatoire associée au nombre de succès « pile apparaît »
« élargissant » l’intervalle de façon à préserver l’inégalité
suit donc la loi binomiale 100 ; 0, 5.
P F ΠJ  0, 95, on obtient J  0, 058 ; 0, 092.
È 0, 5 ¥ 0, 5 0, 5 ¥ 0, 5 ˘
2. a. I0 ,95  Í0, 5 - 1, 96 ; 0, 5  1, 96 ˙; b. On peut remarquer que la méthode de Première,
Î 100 100 ˚ avec la loi binomiale, et celle de Terminale, avec
I0 ,95  0, 402 ; 0, 598 ª 0, 4 ; 0, 6. approximation par la loi normale, conduisent à des
b. La probabilité que Zoé perde son pari est résultats très voisins. Il est vrai que les conditions n  30,
P F œ 0, 4 ; 0, 6. Comme P F Œ I0 ,95 ª 0, 95, on en déduit np  5 et n 1 - p  5 sont très amplement respectées.
que P F œ 0, 4 ; 0, 6 ª 0, 05.
3. X suit la loi 100 ; 0, 5. 8 Le transport des 1 500 œufs, supposés se compor-
P X 40 ou X 60  1 - P 40  X  60 . ter de façon indépendante, s’apparente à un schéma de
Le logiciel GeoGebra donne P 40  X  60 ª 0, 9648 Bernouilli, avec n  1 500 et p  0, 07 (probabilité du
d’où P X 40 ou X 60 ª 0, 0352 . Le pari de Zoé était succès : « l’œuf est endommagé »). Le nombre X d’œufs
effectivement peu risqué ! endommagés suit alors la loi binomiale 1 500 ; 0, 07.
L’espérance de X étant E( X)  105, on recherche un
intervalle de la forme 105 - e ; 105  e  qui contienne X
7 1. a. Le prélèvement d’un échantillon aléatoire de
avec une probabilité supérieure ou égale à 0,95.
taille 1 000 dans cette population s’apparente à un
schéma de Bernouilli où n  1000 et p  0, 075 (proba- Les conditions sur n et p étant satisfaites, on sait que
bilité du succès : « taux de cholestérol » élevé). La l’intervalle de fluctuation asymptotique de la variable
X
variable aléatoire X, qui compte les succès dans l’échan- aléatoire F  au seuil de 95 % est donné par
1500
tillon prélevé, suit donc la loi 1 000 ; 0, 075.
È 0, 07 ¥ 0, 93 0, 07 ¥ 0, 93 ˘
b. Le plus petit intervalle a ; b avec a et b entiers tels I  Í0, 07 - 1, 96 ; 0, 07  1, 96 ˙.
Î 1 500 1 500 ˚
que P  X a  0, 025 et P  X b  0, 025 est I  59 ; 92.
On en déduit que
En effet, une calculatrice ou un logiciel donne :
P0, 07 ¥ 1500 - 1, 96 0, 07 ¥ 0, 93 ¥ 1 500
 X  0, 07 ¥ 1 500  1, 96 0, 07 ¥ 0, 93 ¥ 1 500   0, 95
d’où P 105 - 20  X  105  20  0, 95 soit
P 85  X  125  0, 95. L’intervalle 85 ; 125 contient
au moins 95 % des œufs endommagés.

9 1. La fréquence de « pile » est modélisée par la


X
variable aléatoire F  où X suit la loi binomiale
100
100 ; 0, 5. L’intervalle de fluctuation asymptotique de

• Le plus grand entier a tel que P  X a  0, 025 est 59. F est :


• Le plus petit entier b tel que P  X b  0, 025 est 92. a. au seuil de 95 %, l’intervalle
Remarque : on peut aussi (comme en classe de È 0, 5 ¥ 0, 5 0, 5 ¥ 0, 5 ˘
I95  Í0, 5 - 1, 96 ; 0, 5  1, 96 ˙ soit
Première), rechercher les plus petits entiers a et b tels Î 100 100 ˚
que P  X  a 0, 025 et P  X  b  0, 975. I95  0, 402 ; 0, 598.

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 5


b. au seuil 99 %, l’intervalle • Si f ŒI, l’écart entre f et 0,5 n’est pas significatif au
È 0, 5 ¥ 0, 5 0, 5 ¥ 0, 5 ˘ seuil de décision de 5 %. On ne rejette pas l’hypothèse
I99  Í0, 5 - 2, 58 ; 0, 5  2, 58 ˙ soit
100 100 ˚ que la pièce soit bien équilibrée.
Î
I99  0, 371; 0, 629. 3. Sur l’échantillon résultant de l’expérience réalisée
2 048
2. La fréquence de « pile » sur cet échantillon de taille par l’enfant, la fréquence de « Pile » est f  ª 0, 507.
4 040
100 est f  0, 38 . Nous sommes donc dans le deuxième cas de figure
a. Comme 0, 38 œI95, on peut rejeter, au seuil de décision envisagé à la question 2.
de 5 %, l’hypothèse p  0, 5 qui traduit que la pièce est
bien équilibrée. 13 Corrigé en fin de manuel.
b. Comme 0, 38 ŒI99 , on ne peut pas rejeter, au seuil de
14 1. L’intervalle de fluctuation asymptotique au
décision de 1 %, l’hypothèse que la pièce est bien X
équilibrée. seuil 0,95 de la variable aléatoire F  correspondant
62
à la fréquence des temps d’attente entre deux tremble-
10 1. L’intervalle de fluctuation asymptotique au ments de terre graves consécutifs dépassant 365 jours
seuil de 95 % de F est donné par : est donné par :
È p1 - p  p1 - p  ˘ È 0, 43 ¥ 0, 57 0, 43 ¥ 0, 57 ˘
I  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙ I  Í0, 43 - 1, 96 ; 0, 43  1, 96
Î n n ˚ ˙
Î 62 62 ˚
avec p = 0,26 et n = 400. soit I = [0,306 ; 0,554].
D’où I = [0,217 ; 0,303]. 2. Soit f la fréquence des temps d’attente entre deux
120 tremblements de terre graves consécutifs dépassant
2. Sur l’échantillon de taille 400 considéré, f   0, 3.
400 365 jours, fournie par un échantillon de taille 62.
Comme f ŒI, on ne peut pas considérer, au seuil de Au seuil de décision de 5 % :
décision de 5 %, que l’échantillon observé présente un – Si f œI, on rejette l’hypothèse p = 0,43.
nombre anormal de personnes allergiques. – Si f ŒI, on ne rejette pas cette hypothèse.
3. L’observation de 62 temps d’attente fournit une
11 On fait l’hypothèse que le pourcentage des lym- 29
fréquence f  ª 0, 468.
phocytes parmi les leucocytes (globules blancs) est 62
p = 25 %. Comme f ŒI, on ne rejette pas, au seuil de décision de
L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 5 % l’hypothèse selon laquelle la proportion des temps
95 % de la variable aléatoire correspondant à la d’attente entre deux tremblements de terre graves
fréquence des lymphocytes sur un échantillon de consécutifs est p = 0,43.
500 globules blancs est
15 1. Sous l’hypothèse que la proportion de noix
È 0, 25 ¥ 0, 75 0, 25 ¥ 0, 75 ˘
I  Í0, 25 - 1, 96 ; 0, 25  1, 96 ˙ vides est p = 0,06, l’intervalle de fluctuation asympto-
Î 500 500 ˚ tique au seuil de 95 % de la variable aléatoire F corres-
soit I = [0,212 ; 0,288]. pondant à la fréquence de noix vides fournie par un
La fréquence des lymphocytes sur l’échantillon de taille échantillon de taille 300 est
500 observé est f = 0,3. È 0, 06 ¥ 0, 94 0, 06 ¥ 0, 94 ˘
I  Í0, 06 - 1, 96 ; 0, 06  1, 96 ˙
Comme f œI, on peut considérer, au seuil de décision de Î 300 300 ˚
5 %, que l’écart avec p = 0,25 est significatif. soit I = [0,033 ; 0,087].
Or l’échantillon observé ayant fourni une fréquence de
12 1. Sous l’hypothèse p = 0,5, l’intervalle de fluctua- 21
noix vides égale à f   0, 07 , on est dans le cas où
tion asymptotique au seuil de 95 % de la variable aléa- 300
toire correspondant à la fréquence de « Pile » sur un f ŒI ; cet échantillon ne permet donc pas de rejeter
échantillon de taille 4 040 est l’affirmation du négociant de noix : « 6 % des noix sont
È 0, 5 ¥ 0, 5 0, 5 ¥ 0, 5 ˘ vides », au seuil de décision de 5 %.
I  Í0, 5 - 1, 96 ; 0, 5  1, 96 ˙ 2. On sait que si p est la proportion de noix vides et Fn
Î 4 040 4 040 ˚
la variable aléatoire correspondant à la fréquence de
soit I = [0,484 ; 0,516].
noix vides fournie par un échantillon de taille n, la
2. Soit f la fréquence de « Pile » observée sur un échan- È 1 1˘
formule Íp - ;p fournit un intervalle de
tillon de taille 4 040. Î n n ˙˚
• Si f œI, on peut rejeter, au seuil de décision de 5 %, fluctuation (simplifié) de Fn au seuil 0,95, lorsque
l’hypothèse selon laquelle p = 0,5 (pièce équilibrée). n  30, np  5 et n(1 – p)  5.

6
D’après le Théorème 2, on a, pour n suffisamment soit J = [0,02 ; 0,28].
Ê 1 1ˆ 2. Sur l’échantillon de taille 120, prélevé en deux fois, la
grand : P Á p -  Fn  p  ˜  0, 95.
Ë n n¯ 18
1 1 fréquence de l’option est f ¢   0,15.
Mais comme p -  Fn  p  équivaut à 120
n n L’intervalle de confiance correspondant est alors
1 1
Fn -  p  Fn  , on peut dire que l’intervalle È 1 1 ˘
n n J¢  Í0,15 - ; 0,15  soit J¢ = [0,06 ; 0,24].
1 1˘ Î 120 120 ˙˚
È
ÍÎFn - n ; Fn  n ˙˚ a une probabilité au moins égale à
22 Corrigé en fin de manuel.
0,95 de contenir p.
Si l’on suppose ici p inconnu, on peut approcher p par 23 1. Sur les trois échantillons de taille 1 000 préle-
une réalisation f de Fn. vés dans les trois populations respectives, on a f1 = 0,05,
1 f2 = 0,06 et f3 = 0,11.
Pour avoir p - f  0, 01, il suffit de prendre  0, 01
n Les intervalles de confiance « standards » au niveau de
soit n  10 000.
confiance de 95 % sont :
Ainsi, en prenant par exemple f = 0,07 qui correspond à
È f 1 - f1 f 1 - f1 ˘
la réalisation de Fn effectuée dans la question 1, on aura J1  Íf1 - 1, 96 1 ; f1  1, 96 1 ˙
p Œ [ 0, 07 - 0, 01; 0, 07  0, 01] soit 0,06  p  0,08, au ÍÎ 1000 1000 ˙˚
niveau de confiance 0,95.  [ 0, 036 ; 0, 064 ]
Remarque : La démarche adoptée dans cette question a È f 1 - f2  f 1 - f2  ˘
1 1˘ J2  Íf2 - 1, 96 2 ; f2  1, 96 2 ˙
È ÍÎ 1000 1000 ˚˙
conduit à l’intervalle Íf - ;f  qui est un inter-
Î n n ˙˚
 [ 0, 045 ; 0, 075]
valle de confiance de p, au niveau de confiance 0,95.
È f 1 - f3  f 1 - f3  ˘
Si la notion d’intervalle de confiance a déjà été traitée, J3  Íf3 - 1, 96 3 ; f3  1, 96 3 ˙
ÍÎ 1000 1000 ˙˚
la réponse à cette question 2 s’en trouve simplifiée et
raccourcie.  [ 0, 090 ; 0,130]
2. Les intervalles J1 et J2 n’étant pas disjoints, on ne
16 Sur cet échantillon, la fréquence d’adolescents en peut pas considérer qu’il existe une différence signifi-
210 cative de la proportion de bébés de poids inférieur à
surpoids est f   0, 42.
500 2,5 kg à la naissance entre les populations de mères
Comme on a : n  30 ; nf  5 et n(1 – f)  5, l’intervalle
non fumeuses et de mères fumeuses ayant arrêté de
È 1 1 ˘
ÍÎ0, 42 - 500 ; 0, 42  500 ˙˚ = [0,375 ; 0,465] est un fumer au début de la grossesse.
Par contre, les intervalles J1 et J3, ainsi que J2 et J3 étant
intervalle de confiance de p au niveau de confiance de
disjoints, on peut considérer, au niveau de confiance de
95 %.
95 %, qu’une différence significative existe entre
64 chacune des deux populations précédemment citée et
17 f  ª 0, 79.
81 la population des mères fumeuses ayant continué de
Un intervalle de confiance de p au niveau de confiance fumer pendant la grossesse, relativement à la propor-
È 1 1˘ tion de bébés pesant moins de 2,5 kg. La proportion de
0,95 est donc Í0, 79 - ; 0, 79  ˙  [ 0, 679 ; 0, 902].
Î 9 9˚ ces bébés est significativement supérieure dans cette
18 Corrigé en fin de manuel. troisième population.

19 f = 0,96. 24 1. Les fréquences des votes favorables à X, Y et Z


Un intervalle de confiance de p au niveau de confiance fournies par le sondage aléatoire portant sur 1 320 per-
de 0,95 est donc [0,96 – 0,1 ; 0,96 + 0,1] = [0,86 ; 1,06]. sonnes sont respectivement :
f1 = 0,27 f2 = 0,385 f3 = 0,345.
20 Corrigé en fin de manuel. Les intervalles de confiance des cotes de popularité de
X, Y et Z, au niveau de confiance de 95 %, sont alors :
21 1. Sur l’échantillon de taille 60 prélevé, la fré- 1 1 ˘
9 È
I1  Í0, 27 - ; 0, 27   [ 0, 242 ; 0, 298]
quence de l’option est f   0,15 . Î 1 320 1 320 ˙˚
60
Un intervalle de confiance au niveau de confiance 0,95 È 1 1 ˘
I2  Í0, 385 - ; 0, 385   [ 0, 357 ; 0, 413]
de la proportion p de personnes immunisées contre ce Î 1 320 1 320 ˙˚
È 1 1 ˘ È 1 1 ˘
virus est J  Í0,15 - ; 0,15  I3  Í0, 345 - ; 0, 345   [ 0, 317 ; 0, 373].
Î 60 60 ˙˚ Î 1 320 1 320 ˙˚

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 7


Le journal, au vu de ces intervalles de confiance, ne À un pourcentage de k %, correspond une valeur de n
2
peut pas publier un classement des trois personnalités. 2 k 200 Ê 200ˆ
telle que  , soit n  , soit n  Á ˜ .
Tout au plus, pourrait-il publier que X est distancé par Y n 100 k Ë k ¯
et par Z, au niveau de confiance de 95 %, mais sans Cette formule conduit aux effectifs de classes d’âge
pouvoir départager Y et Z, puisque les intervalles I2 et I3 suivants : 236, 236, 156, 123, 123, 59.
ne sont pas disjoints. La taille de l’échantillon utilisé, tous âges confondus, est
2. Avec ces mêmes taux et une taille n de sondage au donc d’environ N = 933.
moins égale à 1 320, il suffit de choisir n tel que 2. La longueur d’une « barre d’erreur » est d’autant plus
È 1 1˘ grande que l’effectif de la classe d’âge est petit.
I2¢  Í0, 385 - ; 0, 385  et
Î n n ˙˚ Ici, la classe d’âge de plus faible effectif est la classe
È 1 1˘ «  55 ».
I3¢  Í0, 345 - ; 0, 345  soient disjoints.
Î n n ˙˚ 3. Non car tous les intervalles de confiance ont une
Pour cela, il suffit de prendre n tel que partie commune. Il faudrait utiliser un échantillon de
1 1 2 plus grande taille pour que les longueurs des barres
0, 345  0, 385 - soit 0, 04 soit n 50
n n n d’erreur s’en trouvent réduites, permettant peut-être à
ou n > 2 500. certains intervalles de confiance d’être disjoints.

25 Les intervalles de fluctuation asymptotique en 30 1. X suit la loi binomiale (64 ; 0,18).


question sont : X
2. F  correspond à la fréquence des fumeurs sur
È p1 - p  p1 - p  ˘ 64
I99  Íp - 2, 58 ; p  2, 58 ˙ et un échantillon de taille 64.
Î n n ˚
3. L’intervalle de fluctuation asymptotique de F au seuil
È p1 - p  p1 - p  ˘ de 95 % est l’intervalle
I95  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙.
Î n n ˚ È p1 - p  p1 - p  ˘
L’affirmation est donc vraie. I  Íp - t ;pt ˙ où t est le réel tel
Î n n ˚
Remarque : Sans « écrire » les intervalles, on peut aussi que P(– t  Z  t) = 0,95 où Z suit la loi normale (0 ; 1).
adopter la démarche « logique » suivante : pour n Une calculatrice ou un logiciel donne alors t ª 1,96.
suffisamment grand, Fn prend ses valeurs dans I99 avec
D’où l’intervalle cherché :
une probabilité proche de 0,99 et dans I95 avec une
È 0,18 ¥ 0, 82 0,18 ¥ 0, 82 ˘
probabilité proche de 0,95. I  Í0,18 - 1, 96 ; 0,18  1, 96 ˙
Î 64 64 ˚
I99 qui contient Fn avec une probabilité supérieure contient
I = [0,08 ; 0,28].
donc I95 (même centre p et rayon supérieur pour I99).
31 1. Soit f la fréquence de fumeurs sur un échan-
26 On rejette l’hypothèse à l’aide d’un intervalle de tillon de taille 64, dans cette population.
fluctuation au seuil de 95 % lorsque f œI95. • Si f œI où I = [0,08 ; 0,28], on considère que l’échan-
Comme I95 ⊂ I99, on peut très bien avoir f ŒI99 et ne pas tillon utilisé n’est pas représentatif de la proportion de
pouvoir rejeter dans ce cas l’hypothèse à l’aide de I99. fumeurs, égale à 0,18, dans la population, au seuil de
L’affirmation est donc fausse. 95 %.
• Si f ŒI, on considère que l’écart entre f et 0,18 n’est pas
27 Si f ŒI95, alors f ŒI99, car I99 contient I95. significatif.
L’affirmation est donc vraie. Dans ce cas, on ne rejette pas l’hypothèse selon laquelle
l’échantillon est représentatif.
28 Avec I99, la probabilité de rejeter l’hypothèse alors 17
2. Sur cet échantillon, f  ª 0, 266 .
qu’elle est vraie est d’environ 1 %. 64
Avec I95, cette même probabilité est d’environ 5 %. Comme f ŒI, on ne rejette pas l’hypothèse que l’échan-
tillon utilisé est représentatif de la population de
L’affirmation est donc vraie.
fumeurs de la population.

29 1. La taille d’une classe d’âge étant n, la hauteur 32 Le résultat des 225 lancers du dé constitue un
2
de la barre d’erreur correspondante est . échantillon aléatoire de taille 225 de la population (infi-
n nie) des lancers de ce dé. La fréquence de l’issue « As »
Par lecture sur le graphique, on trouve environ, tour à 38
tour : 13 %, 13 %, 16 %, 18 %, 18 % et 26 %. sur cet échantillon est f  ª 0,169.
225

8
Un intervalle de confiance au niveau de confiance de La probabilité de rejeter l’hypothèse à tort selon cette
95 % de la probabilité d’obtenir l’as avec ce dé est alors : règle est P(F > b ) ª 0,024.
È 1 1 ˘ 5. Sur cet échantillon de 64 tennismen et escrimeurs, la
J  Í0,169 - ; 0,169 
Î 225 225 ˙˚ 13
fréquence des gauchers est f  ª 0, 203 .
soit J = [0,102 ; 0,236]. 64
Comme f > 0,174, on rejette, selon la règle de décision
Exercices 33 à 42 donnée, l’hypothèse selon laquelle la proportion de
QCM et VRAI/FAUX : corrigé en fin de manuel gauchers chez les tennismen et les escrimeurs est celle
observée dans la population toute entière. Le risque de
Exercices 43 à 45 rejeter à tort cette hypothèse est d’environ 2,4 %.
Évaluer ses capacités : corrigé en fin de manuel 105
48 1. p  ª 0, 512.
205
APPROFONDISSEMENT 2. a. X correspond au nombre de succès « Garçon »
obtenus sur un échantillon de taille n, où la proportion
46 1. X est la variable aléatoire indiquant le nombre de garçons est p = 0,512.
de succès « Posséder l’Allèle A » observés sur un échan- X suit donc la loi binomiale (n ; 0,512).
tillon aléatoire de taille 100 dans une population où la b. L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de
proportion de patients présentant l’Allèle A est suppo- 95 % de la fréquence Fn de garçons sur un échantillon
sée être p = 0,15. de taille n est donné par :
X suit donc la loi binomiale (100 ; 0,15). È 0, 512 ¥ 0, 488 ˘
Í0, 512 - 1, 96 ;˙
2. L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de n
In  Í ˙
X Í 0, 512 ¥ 0, 488 ˙
95 % de la variable F  est Í0, 512  1, 96 ˙
100 Î n ˚
È 0,15 ¥ 0, 85 0,15 ¥ 0, 85 ˘ 0, 98 0, 98 ˘
I  Í0,15 - 1, 96 ; 0,15  1, 96 ˙ È
soit In  Í0, 512 - ; 0, 512  .
Î 100 100 ˚ Î n n ˙˚
soit I = [0,08 ; 0,22]. c. Pour n = 227
3. a. P(F > 0,22) = P(X > 22) = 1 – P(X  22). On rejette l’hypothèse p = 0,512 si la fréquence de
Une calculatrice ou un logiciel donne P(X > 22) ª 0,02. 0, 98
garçons observée est inférieure à 0, 512 - ,
227
b. Selon la règle de décision choisie, la probabilité de c’est-à-dire inférieure à 0,446.
rejeter à tort l’hypothèse p = 0,15 dans la population Pour n = 132 : on rejette l’hypothèse p = 0,512 si la
des malades d’Alzheimer est d’environ 2 %. fréquence de garçons observée est inférieure à
27 0, 98
4. Sur cet échantillon, f   0, 27. 0, 512 - ,
100 132
Comme f > 0,22 c’est-à-dire X > 22, on rejette l’hypo- c’est-à-dire inférieure à 0,426.
thèse p = 0,15 chez les malades d’Alzheimer, avec un d. Pour n = 227
Ê X ˆ
risque d’erreur de 2 % environ. PÁ 0, 446˜  P X  101 ª 0,025.
Ë 227 ¯
47 1. La variable aléatoire X associe à tout échan- Pour n = 132
tillon de taille 64 de tennismen et d’escrimeurs le Ê X ˆ
PÁ 0, 426˜  P X  56 ª 0,027.
nombre de gauchers. Pour chaque individu observé, le Ë132 ¯
succès « être gaucher » se réalise avec la probabilité e. Selon la règle de décision adoptée, la probabilité de
p = 0,1. rejeter l’hypothèse p = 0,512 alors qu’elle est vraie est
X suit la loi binomiale (64 ; 0,1). égale à :
Ê X ˆ
2. L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de • PÁ 0, 446˜ ª 0, 025 lorsque n = 227.
X Ë 227 ¯
95 % de la variable aléatoire F  est
64 Ê X ˆ
• PÁ 0, 426˜ ª 0, 027 lorsque n = 132.
È 0 ,1 ¥ 0 , 9 0 ,1 ¥ 0 , 9 ˘ Ë132 ¯
I  Í0,1 - 1, 96 ; 0,1  1, 96 ˙
Î 64 64 ˚ 3. À Ufa, la fréquence des garçons sur un échantillon
91
soit I = [0,027 ; 0,174]. de 227 enfants est f  ª 0, 401.
227
3. I = [a ; b] avec b = 0,174. Comme f < 0,446, on rejette l’hypothèse p = 0,512 chez
P(F > b ) = P(X > 64b) = P(X > 11,136) = 1 – P(X  11) les enfants des personnes exposées à des pesticides,
ª 0,024. avec une probabilité de rejet à tort d’environ 0,025.

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 9


4. Au Canada, la fréquence des garçons sur un Le plus grand entier n tel que np  1, 96 np1 - p   300
46 est donc :
échantillon de 132 enfants est f  ª 0, 348. Comme
132 • n0 = 337 lorsque p = 0,85
f < 0,426, on rejette l’hypothèse p = 0,512, l’écart entre f • n0 = 321 lorsque p = 0,90
et p étant cette fois encore considéré comme significatif. • n0 = 307 lorsque p = 0,95.
5. À l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel, on obtient :
• Lorsque p = 0,85, P(X337 > 300) ª 0,013
PROBLÈMES
• Lorsque p = 0,90, P(X321 > 300) ª 0,012
1 Xn 1ˆ • Lorsque p = 0,95, P(X307 > 300) ª 0,005.
Ê
49 1. P Á p -  p ˜  95 équivaut à
Ë n n n¯ 51 1. a. Lorsqu’on prend au hasard un point M dans le
P np - n  Xn  np  n   95 c’est-à-dire à carré de côté 1, la probabilité p que M appartienne au
P X  np  n  - P Xn np - n   95. domaine bleu (situé sous la courbe) est égale à :
1
domaine bleu Ú 0 j x dx 1
50 1. Pour chacun des n billets vendus, la probabilité  . On a donc p  Ú j x dx.
carré 1 0
que l’acheteur se présente est p. La variable aléatoire Xn
b. Le logiciel GeoGebra donne :
qui compte les succès « L’acheteur se présente » au
cours de ces n épreuves supposées indépendantes suit
la loi (n ; p).
X
L’intervalle de fluctuation asymptotique de Fn  n au
n
seuil de 95 % est donné par :
È p1 - p  p1 - p  ˘
In  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙.
Î n n ˚
3. Si la condition (1) est vérifiée, alors on a :
p1 - p  300
p  1, 96  . 2. Dans cette simulation, n désigne le nombre de points
n n
tirés, à choisir par l’utilisateur.
Ê 300ˆ
D’où P X n 300  P ÁFn ˜ La boucle Pour k de 1 à n … FinPour (lignes 3 à 7) simule
Ë n ¯
n fois le tirage de deux nombres aléatoires x et y dans
 P(Fn œIn) = 1 – P(Fn ŒIn)  1 – 0,95  0,05.
[0 ; 1[, donc simule n fois le tirage aléatoire d’un point
Plus précisément, on a même :
M(x ; y) situé dans le carré (0  x < 1 ; 0  y < 1).
Ê 300ˆ
P X n 300  P ÁFn ˜ Le test de la ligne 5 est positif si le point M est situé dans
Ë n ¯
la partie du plan comprise entre l’axe des abscisses, la
Ê p1 - p  ˆ x2
 P ÁFn  p  1, 96 -
Ë n ˜¯ courbe d’équation y  f  x   e 2 ,
c’est-à-dire s’il
1 appartient à la partie du carré colorée en bleu (frontières
 1 - PFn Œ In  comprises). Dans ce cas, on incrémente s de 1.
2
1 La variable s, initialisée à 0, est donc augmentée de 1 à
 ¥ 0, 05  0,025.
2 chaque fois que le point tiré aléatoirement est situé
4. Sur un tableur, on obtient : dans la partie du carré colorée en bleu. Au bout des n
tirages, s contient donc le nombre de points ainsi tirés
aléatoirement qui appartiennent à la partie du carré
colorée en bleu.
La ligne 8 déclenche donc l’affichage de la fréquence
de l’événement « Le point tiré est dans la partie du carré
colorée en bleu » lors de la simulation de n tirages
aléatoires d’un point dans le carré [0 ; 1] ¥ [0 ; 1].
3. a. Si fn est la fréquence des points situés sous la
courbe sur un échantillon de n points pris au hasard
dans le carré, l’expression d’un intervalle de confiance
de p au niveau de confiance de 95 % est donnée par
È 1 1˘
Jn  Ífn - ; fn  .
Î n n ˙˚

10
b. Pour n suffisamment grand, Jn contiendra p avec une Les valeurs de p telles que f30 p 0, 95 sont : 0,35 ;
probabilité supérieure ou égale à 0,95. 0,383 ; 0,384 ; 0,416 ; 0,417 ; 0,45 ; 0,483 ; 0,484 ; 0,516 ;
4. a. En confrontant les 4 résultats obtenus par 0,517 ; 0,55 ; 0,583 ; 0,584 ; 0,616 ; 0,617 ; 0,65.
simulation avec la valeur approchée de p calculée à la tPour n  200, il n’existe aucune valeur de p telle que
question 1.b., on observe que le nombre de décimales (200 ; p) soit un couple « malheureux ».
exactes de p est 2 ; 2 ; 2 et 1, respectivement.
b. On obtient, au niveau de confiance de 95 %, une
estimation de p à la précision 10 -3 pour n tel que
1
 10 -3 soit n  2 000 ou n  4 ¥ 10 6 . En exécutant
n
l’algorithme pour n  4 ¥ 10 6, on obtient :

t Pour n  210, il existe deux valeurs de p telles que


f210 p 0, 95. Ce sont 0,45 et 0,55.

D’où l’estimation de p suivante, au niveau de confiance


1 1 ˘
de 95 % : p Œ È0, 8557 - ; 0, 8557  .
ÍÎ 2 ¥ 103 2 ¥ 103 ˙˚

52 1. La variable aléatoire Xn qui donne le nombre de


succès « boule rouge » obtenus sur un échantillon de
taille n suit la loi binomiale n ; p.
ÊX 1 X 1ˆ
2. fn  p   P p Œ In   P Á n - p n  ˜
Ën n n n¯
Ê 1 X 1ˆ 53 1. Max doit proposer un intervalle de fluctuation
 PÁp -  n p ˜ de la fréquence f du virus au seuil de 95 %.
Ë n n n¯
• S’il est élève de Seconde, il propose l’intervalle simplifié

 P np - n  X n  np  n  È 1 1˘ È 1 1˘
 P X n  np  n - P X n np - n. I  Íp - ;p  0, 04 - ; 0, 04  ˙ ;
Î n n ˙˚ ÍÎ 30 30 ˚
3. I  0, 06 ; 0, 74.
• S’il est élève de Première, il pourra déterminer avec la
loi binomiale les plus petits entiers a et b tels que
P X  a 0, 025 et P X  b  0, 975 où X suit la loi
binomiale 900 ; 0, 04 . Une calculatrice ou un logiciel
donne alors a  25 et b  48. D’où l’intervalle
4. Le couple (110 ; 0,45) est dit « malheureux » car 25 48 ˘
l’intervalle de confiance au niveau de confiance de 95 % I È ;  0, 027 ; 0, 054.
ÎÍ900 900 ˚˙
contient p avec une probabilité inférieure à 0,95.
• S’il est élève de Terminale, il déterminera l’intervalle
5. b. Pour n  110, on observe sur le graphique 6 valeurs de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
de p pour lesquelles la probabilité de recouvrement de
È p 1 - p p 1 - p ˘
p par I110 est inférieure à 0,95. Ces valeurs de p sont I  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙;
0,411 ; 0,45 ; 0,459 ; 0,541 ; 0,55 ; 0,559. ÍÎ n n ˙˚
c. • Pour n  30, on obtient le graphique suivant : I  0, 027 ; 0, 053.
2. La fréquence du virus observée sur le lycée est
54
f   0, 06 .
900
• Si Max est en Seconde, il vérifiera que f ŒI et il ne
rejettera pas, au seuil de décision de 5 % (c’est-à-dire
avec un risque d’erreur de 5 %) l’hypothèse selon
laquelle la fréquence du virus sur le lycée est compatible
avec celle de la population nationale (l’écart entre f et p
sera considéré « non significatif »).

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 11


• Si Max est en Première ou en Terminale, il observera Or f 1 - f   0, 5 équivaut à f 1 - f   0, 25 c’est-à-dire
que f œI et il pourra considérer que la fréquence f
à f 2 - f  0, 25  0 soit encore à
observée sur le lycée n’est pas conforme à la population
f - 0, 52  0 , qui est vrai quel que soit f Π0 ; 1.
nationale, au seuil de décision, de 5 %.
2. La probabilité de recouvrement de p par l’intervalle
3. Max doit rechercher n tel que si f - p  0, 02, alors
de confiance « standard » à 95 % est donc inférieure ou
f œI.
égale à la probabilité de recouvrement de p par
È 1 1˘ 1
• Si I  Íp - ;p ˙ il suffit d’avoir 0, 02 l’intervalle de confiance « simplifié » de même niveau
Î n n˚ n
de confiance.
c’est-à-dire n 2 500.
3. Voir fichier sur le site Math’x.
È p 1 - p p 1 - p ˘
• Si I  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙, il suffit
ÍÎ n n ˙˚
p 1 - p Accompagnement personnalisé
d’avoir 1, 96 0, 02 soit, avec p  0, 04, n  369.
n
1 Faire le point sur les intervalles utilisés
54 Sur l’échantillon de taille 642 considéré, la fréquence 1. Soit Xn une variable aléatoire suivant la loi n ; p et
des parents espérant que leur garçon obtienne un bac S X
F  n la variable aléatoire correspond à la fréquence
est f1  0, 771 et celle des parents espérant que leur fille n
obtienne un bac S est f2  0, 507 . En construisant des de « succès » observée.
intervalles de confiance au niveau de confiance de 95 % • Un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de Fn est
des probabilités p1 et p2 que des parents, pris au hasard un intervalle I tel que P Fn Œ I  0, 95.
dans la population, se prononcent pour un « espoir de Remarques : en classe de Première, on obtient l’intervalle
bac S » pour leur garçon ou pour leur fille, on obtient : de fluctuation « exact » à l’aide de la loi binomiale en
È 1 1 ˘ déterminant les plus petits entiers a et b tels que
J1  Í0, 771- ; 0, 771 soit J1  0, 73 ; 0, 82.
Î 642 642 ˙˚ P X n  a  0, 025 et P X n  b 0, 975.
È 1 1 ˘ a b
J2  Í0, 507 - ; 0, 507  soit J2  0, 46 ; 0, 55. I est alors l’intervalle È ; ˘.
Î 642 642 ˙˚ ÎÍn n ˚˙
En classe de Terminale, pour n  30, np  5 et
Les intervalles J1 et J2 étant disjoints, on considère qu’il
n(1 - p )  5, on peut utiliser l’intervalle de fluctuation
existe une différence significative entre les fréquences
asymptotique au seuil de 95 %, soit
f1 et f2. On peut donc conclure avec un niveau de
È p1 - p  p1 - p  ˘
confiance de 95 % que l’espoir de bac S pour un enfant I  Íp - 1, 96 ; p  1, 96 ˙.
est influencé par le sexe de celui-ci. Î n n ˚
• Lorsque p est inconnu, un intervalle de confiance au
55 En construisant les intervalles de confiance au niveau de confiance de 95 % est un intervalle J obtenu à
niveau de confiance de 95 % des probabilités p1 et p2 È 1 1˘
partir d’une réalisation de l’intervalle ÍFn - ; Fn 
qu’un individu fumeur de cette population soit atteint Î n n ˙˚
ou non d’un cancer du poumon, on obtient à partir des dont les bornes sont aléatoires et qui contient p avec une
fréquences f1 et f2 : probabilité supérieure ou égale à 0,95.
È 1 1 ˘ Remarque : si f est la fréquence observée sur un
J1  Í0, 913 - ; 0, 913  soit J1  0, 89 ; 0, 94 ; échantillon de taille n (f est une réalisation de Fn), on
Î 605 605 ˙˚
È 1 1˘
È 1 1 ˘ obtient alors J  Íf - ;f  comme intervalle de
J2  Í0, 653 - ; 0, 653  ˙˚ soit J2  0, 62 ; 0, 69. Î n n ˙˚
Î 780 780
confiance au niveau de confiance de 95 %. Il y a autant
Comme J1 et J2 sont disjoints, la différence entre f1 et f2 d’intervalles de confiance de p que d’échantillons !
est significative, au niveau de confiance de 95 %. D’où
l’affirmation ainsi justifiée de Wynder et Graham. 2 Comparaison de deux populations à l’aide
d’intervalles de confiance à 95 %
56 1. Pour montrer que 1. Les intervalles de confiance correspondant aux
È f 1- f  f 1- f  ˘ È 1 1˘ fréquences f1 et f2 fournies par deux échantillons de
Íf - 1, 96 ; f  1, 96 ˙ Ã Íf - ;f  ,
Î n n ˚ Î n n ˙˚ È
taille 100 sont J1  Íf1 -
1
; f1 
1 ˘
et
Î 100 100 ˙˚
il suffit d’établir l’inégalité 1, 96 f 1 - f   1 ou même
1 È 1 1 ˘
f 1 - f   . J2  Íf2 - ; f2  .
2 Î 100 100 ˙˚

12
J1 et J2 sont disjoints lorsque l’on a soit 3. Voir fichier sur le site Math’x.
1 1 1 1 a. En cellule B104, on peut entrer :
f1  f2 - , soit f2  f1 - ,
100 100 100 100 =B103–1,96*RACINE(B103*(1–B103)/100)
ce qui se résume par f1 - f2 0, 2 .
b. Deux intervalles a ; b et c ; d sont disjoints si et
2. Voir fichier sur le site Math’x. seulement si on a : b c ou d a . Cela peut s’écrire
La probabilité d’obtenir deux intervalles de confiance encore : Minb , d Max c , a.
au niveau de confiance de 95 % qui soient disjoints L’instruction entrée en cellule B104 renvoie donc 1
(alors qu’ils portent sur des échantillons d’une même lorsque les intervalles de confiance correspondant aux
population où p est connu et vaut 0,7) paraît très faible fréquences affichées en cellules B103 et C103 sont
(très inférieure à 0,5 %). disjoints. L’instruction renvoie 0 dans le cas contraire.
c. On peut en déduire que la probabilité de considérer à
tort une différence comme significative est d’environ
0,5 %.

Chapitre 14. Échantillonnage et estimation 13

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