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CCTD CASABLANCA
GUIDE DU STAGIAIRE EN
PEDODONTIE
RADIOGRAPHIE.............................................................................................................................. 14
1. PRECAUTIONS A PRENDRE CHEZ L’ENFANT ........................................................................... 15
2. MATERIEL .............................................................................................................................. 15
3. RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE ............................................................................................. 15
4. RADIOGRAPHIE RETRO ALVEOLAIRE :..................................................................................... 16
5. BITE WING OU RETRO CORONAIRE : ...................................................................................... 17
6. LA RADIOGRAPHIE OCCLUSALE " MORDU OCCLUSAL " ........................................................... 18
7. LECTURE DE L’IMAGE RADIOGRAPHIQUE : .............................................................................. 19
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1. PRESENTATION DU SERVICE
2. L’ETUDIANT STAGIAIRE
Chaque étudiant de 5ème est assisté au fauteuil par un étudiant de 4ème année.
Equipement et Matériel
L’étudiant conserve le fauteuil qui lui a été attribué pendant toute la durée du
stage. Il est responsable de l’entretien du fauteuil et de l’unit après chaque
patient et doit laisser son équipement en état d’accueil pour le groupe suivant.
Matériel
Instrumentation
- Tous les instruments sont fournis par le service à part les fraises qui doivent
être achetées par les étudiants.
- L’étudiant demandera les instruments à la stérilisation du service sur
présentation d’un bon de matériel contre signé par l’enseignant du service.
Il en est responsable et doit les rendre en bon état à la fin de la séance.
- Toute perte ou détérioration sera sanctionnée par le remboursement du
matériel.
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- Le matériel personnel utilisé (fraises, limes, réglet…) doit être désinfecté,
stérilisé à l’autoclave et conditionné dans des sachets stériles.
- Tout étudiant surpris en train de travailler avec du matériel non stérile sera
exclu du service
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HYGIENE ET ASEPSIE
Tenue de l’étudiant :
Tenue clinique propre,
Chaussure fonctionnelles blanches,
Mains soignées sans bijoux,
Cheveux attachés,
Lunettes de protection,
Masque.
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ATTRIBUTION DES PATIENTS ET RENDEZ-VOUS
- Seuls les patients attribués par l’enseignant sont pris en charge par
l’étudiant.
- Aucun acte ne doit être commencé avant que l’étudiant n’ait présenté son
observation clinique à l’enseignant
- A la fin de chaque vacation, l’étudiant est tenue de remplir le registre
d’activité du service et le semainier des rendez-vous tenus par la secrétaire
du service.
- En cas d’omission, des patients supplémentaires sont attribués à l’étudiant et
ce dernier reçoit un avertissement.
- Le dossier pédodontique est tenu par l’étudiant dans une chemise cartonnée
et comporte :
- La fiche d’observation clinique, l’autorisation parentale de soin, les
radiographies sur du papier calque et les courriers éventuels.
L’accueil réception :
L’accueil, l’installation de l’enfant ainsi que son maintien sur le fauteuil
dentaire
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- L’aspiration chirurgicale :
Règles
Ne pas masquer le champ visuel du praticien
La pointe de la canule ne doit pas les dents ou les tissus.
Spatulation des produits
Changement de plateau après chaque patient et nettoyage - désinfection du
fauteuil et de l’unit
Le savoir faire :
L’étudiant sera évalué sur la qualité des différents actes réalisés
La qualité des actes sera appréciée par l’enseignant dans toutes les étapes de
traitements.
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ABORD PSYCHOLOGIQUE
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Le succès de la démarche clinique tient avant tout à l’habilité du praticien
à établir une relation de confiance avec l’enfant et ses parents, dés le
premier contact.
L’abord psychologique de l’enfant doit se faire avec une particulière
bienveillance :
Accueil chaleureux
Affectueux
Sécurisant
1. POSITIONS DE L’ENFANT
La mère s’assoit sur le fauteuil et prend l’enfant sur genoux. Elle maintient les
jambes de son enfant entre les siennes. Elle lui tient les mains tout en le
caressant.
L’enfant s’assoit seul sur le fauteuil, la présence des parents n’est pas
souhaitable, mais peut être toléré selon la maturité de l’enfant et selon la
situation. Dans ce cas, la mère peut rester derrière le praticien.
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2. METHODES D’APPROCHE
Méthode universelle qui consiste à expliquer, montrer et réaliser, elle doit être
adaptée à la personnalité de l’enfant, selon son âge et son degré de
compréhension. Elle doit être appliquée systématiquement à chaque séance de
soins.
Dire
Montrer
Réaliser
- Le praticien doit réaliser son acte rapidement avec des gestes précis et
fermes. Il ne doit pas faire de mouvements brusques et doit toujours prendre
de bons points d’appui.
- Ses mains ne doivent pas quitter la cavité buccale ; pour cela, il doit
travailler à quatre mains avec la présence d’un aide- opératoire au fauteuil.
- Pendant toutes la durée du soin, le praticien doit parler à l’enfant avec
douceur, lui expliquer ce qu’il fait, lui montrer à l’aide d’un miroir.
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- Enfin complimenter, valoriser et encourager l’enfant.
Elle est indiquée chez les enfants ayant des réactions violentes, bruyantes et
dont les parents cèdent à tous les caprices.
Elle ne doit pas être employée chez les enfants de moins de 3 ans.
Malgré tous ces conseils, n’oublions pas que l’enfant est un être en évolution
et qu’il est d’humeur très changeante, il faudra s’adapter à tout moment.
Les recettes miracles n’existent pas, chaque praticien sera guidé par sa
sensibilité.
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L’OBSERVATION CLINIQUE
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L’OBSERVATION CLINIQUE ET LA FICHE DE SOINS DENTAIRES
(Voir annexe)
L’AUTORISATION PARENTALE
Doit être remplie et signée obligatoirement par l’un des parents avant de
commencer les soins (voir annexe).
- Entourer les numéros représentant les dents présentes sur l’arcade, mettre
des croix sur les dents extraites et ne pas barrer celles qui n’ont pas encore
fait leur éruption ;
- Marquer les caries dentaires en rouge et les restaurations en bleu
- Noter les sillons anfractueux par un S, les hypoplasies par un H, les
fractures dentaires par un F, les dents en éruption par un E et les racines par
un R.
- Noter le degré d’édification ou de résorption radiculaire sur les racines des
dents concernées par la carie.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
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Les moulages : à réaliser dans certains cas (DDM, inversé d’articulé,
retard d’éruption …..).
Indications
Séquences de traitement :
- Traitement d’urgence.
- Motivation à l’hygiène bucco-dentaire.
En denture mixte :
Traiter d’abord les dents permanentes.
Traiter les dents temporaires dont :
La vitalité est menacée.
La fonction est menacée.
La date de chute est encore loin.
En denture permanente :
Traiter les dents dont :
La vitalité est menacée.
La fonction est menacée.
La date de fermeture apicale est loin.
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RADIOGRAPHIE
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La radiographie est un élément d’information nécessaire et indispensable, sur
lequel s’appuient inévitablement le diagnostic, l’organisation du plan de
traitement, la vérification constante pendant les différentes phases du
traitement et le contrôle du résultat final.
2. MATERIEL
Film Ektaspeed
N° 0 pour bitewing et péri apicale concernant les jeunes enfants.
N° 1 pour bitewing et péri apicale pour les plus grands.
N° 2 pour occlusale antérieure et bitewing en denture mixte et permanente
3. RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE
Objectifs
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Avantages
Inconvénients
Intérêts
Films utilisés
Méthodes
Incisives maxillaires
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Canines maxillaires
Molaires maxillaires :
Molaires mandibulaires :
Inclusion ectopiques.
Caries vestibulaires.
Objectifs
Méthodes
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Vérifier le plan occlusal en faisant sourire largement l’enfant
Diriger le rayon en faisant un angle positif de 10°/au plan.
Positionner le cône vers le point de contact des molaires temporaires et non
perpendiculairement à la ligne des milieux
Objectifs
Méthodes
Occlusale maxillaire
Film n° 2
L’enfant mord sur le film placé // au sol
Le bord incisal est sur le bord du film.
Le grand axe du film est de D à G.
Le rayon est placé à 60 ° sur la pointe du nez.
Occlusale mandibulaire :
Film n°2
Même position du film mais face tournée vers les incisives mandibulaires.
La tête du patient est positionnée de sorte que le plan occlusal soit incliné à
30 °.
Le rayon est placé à 30° en direction du menton.
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Limites :
Caries
Espaces inter proximaux.
les radiographies doivent être lues comme si vous regardiez dans la bouche
de votre patient, le relief du point d’identification étant disposé vers
l’observateur.
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PREVENTION ET THERAPEUTIQUES
PROPHYLACTIQUES
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Les affections bucco-dentaires susceptibles d’être prévenues chez l’enfant sont
la carie dentaire et les affections parodontales.
L’étudiant, doit être capable de fournir au patient les traitements relevant autant
d’une prévention primaire (applications topiques de fluor, application d’agents
de scellement…) que d’une prévention secondaire (traitement des caries et
mise en place de restaurations…)
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1. EVALUATION DE L’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE
Présentation
Comprimés.
Solution
Buts
Méthode
La brosse à dent
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Le dentifrice
Après 6 ans
Les brins de la brosse à dent sont dirigés vers la gencive et forment un angle
de 45° avec l’axe principal de la dent.
Exercer un mouvement occlusal en appuyant le plus possible sur les tissus
gingivaux.
Brosser toujours en allant de la gencive vers la dent (du rouge vers le
blanc).
C’est un mouvement de rouleau que l’on doit répéter 8 fois sur
chaque zone .
Pour les dents antérieures, tenir la brosse verticalement et exercer un
mouvement de la gencive vers la dent.
Pour les surfaces occlusales, brosser avec un mouvement rotatif.
Le brossage doit durer 3 minutes.
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La fréquence de brossage
De plus, l’enfant devra se brosser les dents après chaque ingestion d’aliments
sucrés.
Le fil dentaire
Indication
A partir de l’âge de 8 ans, l’enfant doit être aidé par les parents dans les 3
premières années.
Méthode
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3. BROSSAGE PROPHYLACTIQUE
Méthode
Déposer la pâte à polir sur une brossette montée sur micro tour, et
également sur les surfaces dentaires.
Effectuer le brossage à vitesse lente sur toutes les surfaces accessibles.
Faire rincer.
Glisser un fil de soie entre les contacts proximaux.
Faire rincer.
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5. APPLICATIONS TOPIQUES DU FLUOR
Produits utilisés
Méthode
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2ème formule : (F : 2000mg/100g).
Indications
Prophylaxie de la carie :
1à 2séances annuelles
Porteurs d’appareils orthodontiques :
1 fois/semaine
Handicapés :
1fois / semaine
But
Méthode d’application
Indications
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6. LE SCELLEMENT DES PUITS ET FISSURES
Objectif
Matériaux
Indications
Dents dont l’éruption est récente (moins de 2 ans) car réceptivité à la carie est
maximale.
Selon le terrain
Protocole opératoire
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La digue assure la meilleure isolation.
3) Nettoyage
4) Mordançage de l’émail
Mélanger les deux produits et faire pénétrer dans le fond du sillon à l’aide
d’une sonde.
Attendre le temps nécessaire à la réaction chimique de prise du sealant.
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6) Vérification
7) Contrôles périodiques
Effectués tous les 6 mois par un examen visuel et un sondage qui ne doivent
laisser évoquer aucun défaut de rétention ou d’étanchéité.
Protocole opératoire
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L’ANESTHESIE CHEZ L’ENFANT
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1. OBJECTIFS
Donner au praticien
2. PRINCIPES GENERAUX
Coopération de l’enfant
Expliquer-Montrer-Faire.
Anesthésie indolore
Utiliser un anesthésique de contact.
Préchauffer la carpule en la frottant entre les mains.
Diriger le biseau de l’aiguille vers la muqueuse.
Injecter lentement (1ml/min).
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3. CHOIX DE L’ANESTHESIQUE
CONCENTRA-
VASO
NOM DE LA DENOMINATION TION
CONSTITUANTS CONSTRICTEUR
SPECIALITE COMMERCIALE ANESTHESIQUE
%
%
Adrénaline
Articaïne Normale N 4 1/166000
ALPHACAINE = Carticaîne
= Ultracaîne Spéciale SP 4 Adrénaline
1/83000
Adrénaline
Sans VC 3
1/12500
Normale N 2
Lidocaïne
PRESSICAINE
= Lignocaïne Adrénaline
1/12500
Spéciale SP 2
Noradrénaline
1/22700
0- 2ans
3- 4ans
5-11ans
>12ans
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Lorsque l’anesthésique est employé sans vasoconstricteur, ces doses maximales
doivent être diminuées d’un tiers.
4. PREPARATION DE L’ENFANT
Avant l’injection
Pendant l’injection
Après l’injection
5. ANESTHESIE DE CONTACT
Technique
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6. ANESTHESIE PARA APICALE
Technique
7. ANESTHESIE PALATINE
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CHAMP OPERATOIRE
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1. INTERETS
ASEPSIE
CONFORT
EFFICACITE
SECURITE
2. INDICATIONS
3. MATERIEL
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Crampons
INCISIVE/CANINE
Ivory W0 ou Hygenic W9 ou 9
Ivory W00 Hygenic W00 (avec ailettes)
PREMOLAIRE
Ivory W2 ou Hygenic 00 (sans ailettes)
Ivory 14 Ivory W7 Hygenic W7 ou 7
1ERE ET 2EME MP Ivory 14 A Ivory W8 Hygenic W8 ou 8
Ivory 26N Ivory 7A
Ivory W 14
2 EME MOLAIRE TEMPORAIRE
Ivory W 3
Ivory 7
Informer l’enfant
Attacher le crampon avec un fil de soie pour éviter qu’il ne s’échappe dans la
cavité buccale en cas de fausses manœuvres.
Techniques
1 ère méthode
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Tendre la digue sur le cadre.
Faire glisser à l’aide d’une spatule de bouche, la digue sous les ailettes, afin
de rendre le champ opératoire étanche.
2ème méthode
3ème méthode
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RESTAURATIONS CORONAIRES
DES DENTS TEMPORAIRES
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Les principes généraux de préparation des cavités sont de règle au niveau des
dents temporaires, c’est à dire que les principes de black restent à la base d’une
même conception de préparation de la dent en vue de son obturation définitive.
1. CAVITE DE CLASSE I
Au niveau des molaires supérieures, les caries sont généralement situées dans
les fosses vestibulaires et distales par contre au niveau des molaires inférieures
elles sont situées dans les fosses linguales et distales.
Si la cavité n’est pas profonde, un vernis (copalite, Fuji…) serait suffisant pour
la protection pulpodentinaire avant l’obturation à l’amalgame d’argent. Par
contre si la cavité est profonde l’utilisation d’un hydroxyde de calcium
résineux (dycal) s’impose.
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SCHEMA 1 : cavité de classe I sur 84
42
2. CAVITE DE CLASSE II
Cavité proximale :
La boite doit converger en occlusal, les parois sont alors parallèles aux surfaces
externes vestibulaires et linguales. Ainsi la largeur occlusale de la boite
proximale est moins importante que la largeur gingivale-(schéma3).
Schéma 3 Schéma4
Isthme
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Vu la proximité pulpaire, la protection de la paroi pulpo axiale avec de
l’hydroxyde de calcium (dycal) est indispensable (schéma 5).
Schéma 5
44
Les matrices
Schéma 6
Les matrices et porte matrices devront être adaptés dans leur forme et dans leur
dimension aux dents temporaires. L’ajustage des matrices est rendu plus délicat
par l’étranglement au collet des molaires temporaires, ce qui nous incite à
utiliser des «coins».
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3. CAVITES DE CLASSE III
La taille de la cavité pourra se faire par accès direct, elle aura une forme
triangulaire qui lui confère sa rétention.
Le 1/3 incisif de la dent est évité, pour ne pas interférer avec l’occlusion à
condition qu’ils subsiste une épaisseur suffisante de 2 mm et le 1/3 gingival est
également évité pour ne pas favoriser la rétention de la plaque dentaire
(Schéma 7).
Schéma 7
Les cavités de classe 3 sont restaurées par des composites ou des verres
ionomètres si l’enfant n’est pas coopérant. L’utilisation de matrices
transparentes est obligatoire.
4. CAVITES DE CLASSE IV
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La dentine mise a nue être protégées par un hydroxyde de calcium
(dycal),ensuite, il faut ajuster un moule préfabriqué en Acryl et le remplir de
composite qui sera mis en place et maintenu pendant la durée de prise du
matériau.
5. CAVITES DE CLASSE V
S’il s’agit d’une simple déminéralisation amélaire (tâche blanche ou brune), les
applications régulières de fluor (Topiques) sont suffisantes pour assurer une
réminéralisation de surface.
Si la lésion carieuse atteint la dentine, il faut préparer une cavité cl V qui suit la
lésion carieuse et les zones décalcifiées adjacentes.
Le fond doit être parallèle à la surface de la dent et les parois sont parallèles
aux surfaces proximales (Schéma 8).
Schéma 8
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Il faut réaliser la protection du fond de cavité par un vernis ou un dycal si la
cavité est profonde et son obturation par un amalgame sur les molaires, par
contre sur le groupe incisivo-canin il faut obturer au composite ou au verre
ionomère.
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COIFFE PEDODONTIQUE
PREFORMEE
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La coiffe préformée a un rôle essentiel dans la reconstitution de la
fonction et de la morphologie de la dent temporaire et de la dent
permanente jeune. Cette coiffe peut servir accessoirement comme moyen
d’ancrage en ODF.
1. MATERIEL
2. INSTRUMENTATION
3. TECHNIQUE
Préparation de la dent
La préparation de la dent est basée sur une taille à «minima» intéressant les
faces proximales et la face occlusale.
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Faces proximales
Face occlusale
Réduction de 1 à 1,5mm.
Angulation différente pour respecter le relief et les sillons cuspidiens.
Adoucissement des arêtes occlusales V et L.
Schéma
Choix de la coiffe
Schéma
51
La mesure peut se faire soit directement en bouche ou sur une empreinte de la
préparation avec du stents.
Ajustage de la coiffe
Après avoir essayé la coiffe, il faut découper la partie cervicale qui dépasse et
qui provoque souvent un blanchiment gingival. Pour couper, on utilise des
ciseaux (la coiffe doit être juxta ou légèrement sous gingivale).
Les bords de la coiffe seront polis avec une meulette caoutchoutée.
Schéma
Mise en place
52
Schéma
Scellement
Il faut nettoyer et sécher la dent ainsi que la couronne, bien isoler la dent avec
des rouleaux de scellement ou d’un orthophosphate de zinc.
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THERAPEUTIQUES DENTINO-
PULPAIRES DES DENTS
TEMPORAIRES
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1. OBJECTIFS
Coiffage indirect
Coiffage direct
Pulpotomie vitale
Pulpotomie de fixation
Pulpectomie
Traitement des dents nécrosées.
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2. INDICATION DES THERAPEUTIQUES EN FONCTION DE LA
PHYSIOLOGIE ET DE LA PATHOLOGIE
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3. LE COIFFAGE INDIRECT
Indications : stade I, II
Produits
L’hydroxyde de calcium
L’oxyde de zinc eugénol
Méthode
1ère séance
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2éme séance : Après 4 à 6 semaines :
Anesthésie.
Digue.
Déposer l’obturation transitoire, l’eugénate de le dycal.
Enlever la dentine affectée qui devient caoutchouteuse et friable.
Poser un dycal.
Recouvrir d’un eugénate à prise rapide.
Restaurer définitivement avec un matériau de restauration coronaire.
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4. COIFFAGE PULPAIRE DIRECT
Indications
Produit
Hydroxyde de calcium.
Protocole opératoire
Brossage prophylactique.
Pose de la digue.
Rincer la plaie pulpaire avec du sérum physiologique stérile.
Sécher délicatement la cavité et apposer une préparation d’hydroxyde de
calcium sur la brèche pulpaire.
Recouvrir le pansement de Ca (OH)2 par un eugénate à prise rapide.
Réaliser l’obturation avec un matériau hermétique.
Contrôles réguliers à la recherche du premier signe clinique ou radiologique
d’échec, d’autant plus que le pronostic du coiffage direct est peu favorable
au niveau de la dent temporaire.
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5. LA PULPOTOMIE
Indications
Pulpotomie de fixation
Produits de fixation
FORMOCRESOL
Application pendant 5 mn
GLUTARALDEHYDE
À 2 % ou 4 % pendant 4 mn.
À 8 % pendant 8 mn.
Protocole opératoire
Anesthésie locale.
Brossage prophylactique.
Isoler la dent à l’aide d’une digue.
Débarrasser la dent de toute la dentine cariée.
Terminer la taille de la cavité.
Ouvrir la chambre pulpaire (fraise de Batt. ou fraise Zecria) et éliminer les
surplombs.
Amputer la pulpe camérale à l’aide d’un excavateur stérile de manière à
obtenir une section franche, et mettre en évidence l’entrée des canaux.
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Contrôler l’hémostase en plaçant une boulette de coton imbibée de sérum
physiologique dans la chambre pulpaire pendant 5 min
Si au bout de ce temps le saignement persiste, vérifier si toute la pulpe
camérale a été enlevée. Si tel est le cas, faire une pulpectomie.
L’hémostase effectuée, placer dans la chambre pulpaire une boulette de
coton imprégnée de formocrésol dilué au 1/5 et bien essorée
Laisser la boulette pendant 3 à 5 mn puis la retirer.
Obturer la chambre pulpaire avec une pâte oxyde de zinc-eugénol de
consistance dure.
Pulpotomie vitale
Protocole opératoire
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6. PULPECTOMIE
Indication
Protocole opératoire
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Obturation :
Matériau (résorbable ou semi résorbable) : oxyde de zinc eugénol.
Matériel : Lentulo (17 mm)
Ou
Broche
1 ère méthode :
2 ème méthode :
Utiliser un lentulo de 17 mm
Vérifier qu’il pénètre dans le canal sans frottement.
Vérifier qu’il tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.
Utiliser un contre angle bague verte sans spray.
Faire 5 à 6 apports d’eugénate de consistance crémeux dans chaque canal.
Toujours faire sortir le contre angle en tournant.
3 ème méthode :
Radiographie de contrôle.
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7. TRAITEMENT DES DENTS TEMPORAIRES NECROSEES
Protocole opératoire :
1ère séance :
Brossage prophylactique.
Isoler la dent avec une digue.
Eliminer toute la dentine cariée.
Réaliser l’excision de la pulpe camérale et le parage canalaire (Voir
pulpectomie).
Placer un désinfectant à la crésophène sous un eugénate à prise rapide.
2ème séance :
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THERAPEUTIQUES DENTINO-
PULPAIRES DES DENTS
PERMANENTES IMMATURES
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Les traitements sur les dents permanents immatures se font sur des structures
en évolution et doivent permettre l’édification radiculaire et alvéolaire les plus
physiologiques possibles.
Protocole opératoire
1ère séance :
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2ème séance :
Amalgame
Ou reconstitution avec une coiffe pédodontique préformée en cas de
délabrement coronaire important.
Sera indiqué dans le cas d’une petite exposition pulpaire (< 1mm) sur une
pulpe indemne d’inflammation :
Soit à la suite d’une effraction accidentelle (iatrogène) d’une corne
pulpaire
Soit à la suite d’un traumatisme de moins de 24h.
Protocole opératoire
Anesthésie
Champ opératoire
Nettoyage de la plaie avec du sérum physiologique stérile ou le contenu
d’une carpule d’anesthésique sans vasoconstricteur.
Hémostase sans utilisation de topiques hémostatiques.
Pose sans pression de l’hydroxyde de calcium en pâte à base de
préparation magistrale ou commerciale.
Recouvrement de la dentine d’un dycal et ou d’un verre ionomère.
Restauration coronaire la plus étanche à l’amalgame ou au composite.
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3. PULPOTOMIE PARTIELLE
Sera indiquée dans le cas d’une exposition pulpaire minime avec un laps de
temps ne dépassant pas 48h entre le moment du traumatisme et la
consultation.
Protocole opératoire
4. PULPOTOMIE CERVICALE
Sera indiquée dans le cas d’une exposition pulpaire importante avec un laps de
temps > à 3j ou dans le cas d’une inflammation pulpaire partielle.
Anesthésie.
Champ opératoire.
Lavage de la dent avec un antiseptique doux.
Préparation de la cavité d’accès à la turbine (spray coupé) arrosé d’un jet
continu d’anesthésique ou de sérum physiologique.
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Amputation de la pulpe camérale avec une grosse fraise boule neuve et
stérile à long col en acier (n°6 ou 7) montée sur un contre angle tournant à
6000tr/min.
Hémostase.
Rinçage avec du sérum physiologique stérile ou avec un anesthésique sans
vasoconstricteur.
Séchage avec une boulette de coton stérile et sec.
Introduction de l’hydroxyde de calcium par un porte amalgame stérile et qui
sera tassé à l’aide d’une grosse pointe papier. Une autre pointe de papier
permet de retirer les excédents d’eau. Faire de nouveaux apports
d’hydroxyde de calcium et les tasser avec un fouloir de schilder de gros
diamètre et sans pression. Essorer l’excédent d’eau avec de grosses pointes
de papier à l’envers.
Pose d’un IRM ou d’un verre ionomère.
Restauration coronaire au composite ou à l’amalgame d’argent.
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5. APEXIFICATION
Champ opératoire.
Cavité d’accès.
Détermination de la longueur de travail sur le cliché radiographique depuis
le bord libre jusqu’à la paroi radiculaire la plus courte à l’apex.
Nettoyage du canal à l’aide de grosses limes de Hedström sans limage
excessif des parois radiculaires mais sous irrigation constante
d’hypochlorite à 2,5%.
Séchage du canal avec de grosses pointes de papier dont la longueur est
préétablie par rapport à la longueur de travail.
Obturation canalaire à l’hydroxyde de calcium. 2 méthodes peuvent être
appliquées :
Avec une préparation du commerce (pulpdent, hypocal) : l’hydroxyde de
calcium est introduit dans le canal à l’aide d’un lentulo monté sur contre
angle (à la longueur de travail-2mm).
Avec une préparation magistrale à base d’hydroxyde de calcium pur,
mélangé extemporanément avec un liquide stérile (eau bidistillée, sérum
physiologique stérile ou anesthésique sans vasoconstricteur). Ce mélange
prélevé avec une spatule à ciment et essoré dans une compresse doit avoir
une consistance friable et est ensuite apporté dans le canal à l’aide d’un
porte amalgame stérile puis « poussé » au contact du tissu périapical à l’aide
d’un fouloir de schilder ou de Machtou. Une pointe de papier tenue à
l’envers élimine l’eau en excès.
Le procédé est répété plusieurs fois jusqu’à ce que le canal soit complètement
rempli.
Prise de radiographie de contrôle qui doit montrer la disparition complète de
la lumière canalaire puisque la Ca (OH)2 à la même radio-opacité que la
dentine. En cas de manque dans l’obturation le traitement doit être
complété.
Elimination des excès de Ca(OH) 2 sur une hauteur de 4mm pour permettre
une obturation temporaire à 2 étages (IRM –Amalgame).
70
Schéma 2
71
EXTRACTION DES DENTS
CHEZ L’ENFANT
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L’extraction chez l’enfant est un acte important par ses conséquences sur :
Le psychisme de l’enfant qui ressent souvent l’extraction comme une
mutilation.
Les conditions locales et l’état de santé général qui peuvent être perturbés
par l’extraction.
Indications
D’ordre local
D’ordre général
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Instrumentation
Instrumentation
Daviers enfants
Incisives supérieures
Molaires supérieures
Incisives inférieures
Molaires inférieures
Syndesmotome
Droit
Coudé
Technique
3ème cas :résorbées des 2ème molaires avec souvent racines très
divergentes 1
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3. EXTRACTION DES DENTS PERMANENTES IMMATURES
Indications
D’ordre locale
D’ordre général
Technique
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MAINTENEURS D’ESPACE
76
Les mainteneurs d’espace passifs servent à garder l’espace nécessaire pour une
éruption correcte des dents permanentes après perte prématurée des dents
temporaires. Ils peuvent être amovibles ou fixes.
Ils doivent être réservés au remplacement d’une seule dent absente dans le
secteur latéral.
La dent absente étant soit la 1ère molaire temporaire (IV) ou la 2ème molaire
temporaire (V).
Perte de la IV
Bague sur la V
Confection de 2 bras parallèles légèrement convexes avec du fil rond
7/10ème.
Le fil s’appliquant sur la face distale de la III.
77
Perte de la V :
Avant l’éruption de la 6
C’est un guide d’éruption qu’il faut réaliser. Pour cela : baguer ou couronner la
IV, sur cette bague ou couronne est soudé un fil ou une lame qui dans sa petite
distale est coudé vers le bas afin de réaliser un éperon guide de la molaire
permanente (distal shoe ou éperon distal).
Après l’éruption de la 6 :
Soit :
Bague sur molaire permanente et temporaire : le fil est soudé entre les 2
bagues.
Vue Occlusale
Soit :
Bague sur 1ère molaire permanente et petit taquet soudé sur la partie mésiale du
fil venant sur la crête marginale distale de la 1ère molaire temporaire (IV) pour
éviter le mouvement de bascule lors de la mastication.
78
Vue occlusale
Principe : un fil lingual 9/10ème relie les éléments piliers constitués par des
bagues ou des coiffes sur les molaires temporaires ou permanentes.
79
80
2. LES MAINTENEURS D’ESPACE AMOVIBLES
Indiqués dans le cas d’édentation multiple au niveau d’une même arcade ou par
l’absence de dents piliers pour des ancrages fixés.
Crochets seront distaux sur les dents les plus antérieures et mésiaux sur les
molaires les plus postérieures.
Un fil vestibulaire peut être adjoint dès la mise en place sur les arcades des
incisives centrales permanentes, ce qui stabilisera la plaque en cas de mobilité
des canines temporaires.
81
TRAUMATOLOGIE DENTAIRE
INFANTILE
82
Vraies urgences pédodontiques
Anamnèse
Nature
Violence
Période d’inconscience
Maux de tête
Vomissements
Troubles de la vue
83
Les antécédents médicaux du traumatisé doivent être connus :
Date des vaccinations
Chocs antérieurs
Age permet de déterminer le potentiel de réparation.
2. EXAMEN CLINIQUE
Examen général
Examen endobuccal
84
Examen de l’occlusion
Mobilité :
Percussion :
Sensibilité thermique :
Au froid en 1er
Au chaud après
Fausse réponse parfois, due à la sidération du paquet vasculo-nerveux,
à l’immaturité pulpaire.
85
3. EXAMEN RADIOGRAPHIQUE
86
TRAUMATISMES DES DENTS TEMPORAIRES
Diagnostic
Collaboration de l’enfant
Conservation de l’espace
Prévention des troubles psychologiques
1. FRACTURES CORONAIRES
Fractures amélaires
2. FRACTURES CORONO-RADICULAIRES
87
3. FRACTURES RADICULAIRES
- Conserver
FRACTURES NON DEPLACEES
- Surveiller
- Extraire fragment coronaire
FRACTURES DEPLACEES - Surveiller la résorption du fragment
apicale laissée en place.
4. CONCUSSION ET SUBLUXATION
5. EXTRUSION
6. INTRUSION
Au contraire, une racine qui paraît plus longue est déplacée vers le germe.
88
RACINE DEPLACEE VERS LE RACINE DEPLACEE
GERME VESTIBULAI-REMENT
- S’abstenir-Réeruption dans
Extraction 1 à 6 mois
STADE I
- Extraire si infection
ET II
Extraction - Extraire si absence
d’éruption dans 6 mois
STADE III Extraction Extraction
7. EXPULSION
89
LES TRAUMATISMES DES DENTS PERMANENTES
Les traumatismes des dents et de leurs tissus de soutien sont très fréquents et de
gravité diverse, la prise en charge et le traitement doivent être effectuées le plus
précocement possible et de manière adéquate afin d’éviter des complications
ou des séquelles importantes.
Classification de l’OMS
Fêlures énamélaires
Fractures coronaires simples
Fractures coronaires compliquées
Fractures coronoradiculaires simples
Fractures coronoradiculaires compliquées
Fractures radiculaires
Cette énumération est théorique et descriptive. Une même dent peut présenter
plusieurs formes cliniques…
Fêlures
90
Fractures amélaires :
Fractures amélo-dentinaires
Traitement
Protocole opératoire
91
Fractures coronaires compliquées
Dents matures
Dents immatures
92
En cas de nécrose pulpaire, l’objectif du traitement est l’induction d’une
fermeture apicale par barrière calcifiée type ostéocément ou tissu dur
semblable, c’est l’apéxification.
Traitement
Anesthésie locale
Elimination du fragment coronaire mobile
Gingivoplastie du rebord gingival si le trait de fracture est profond
Restauration par composite collé après protection dentino-pulpaire
Suivi
Traitement
Anesthésie locale
Elimination des fragments
93
Deux situations cliniques
Fractures radiculaires
Traitement
Si la fracture est située au niveau du 1/3 apical ou du 1/3 médian, il faut faire
une :
Anesthésie locale
Réduction du fragment radiculaire déplacé, si possible dans les 48 heures.
Immobilisation rigoureuse semi-rigide (fil orthodontique 3/10ème torsadé +
composite) de durée allant de 3 à 6 mois.
Suivi
94
En cas de nécrose pulpaire
Classification :
Contusion
Subluxation
Luxation avec ingression
Luxation avec égression
Luxation latérale
Luxation complète (expulsion de la dent)
Contusion
C’est une lésion parodontale sans déplacement de la dent, mais avec une
réaction accentuée à la percussion.
95
Subluxation
Elle est caractérisée par une mobilité anormale de la dent sans déplacement de
celle-ci.
Dents immatures
Si les clichés radiographiques montrent une zone péri apicale radio claire
et/ou une résorption inflammatoire, il faut instaurer un traitement à
l’hydroxyde de calcium pendant 1 an.
Dents matures
96
Luxation avec égression
Luxation latérale
C’est le déplacement de la dent dans une direction autre qu’axiale avec ou sans
fracture alvéolaire.
Luxation totale
Quelque soit le contexte, il y’a des recommandations et des étapes qui sont
valables pour toutes les dents expulsées que l’on souhaite réimplanter.
97
Placer la dent dans son alvéole grâce à une légère pression digitale et la
maintenir ainsi pendant quelques minutes.
Mettre en place une contention.
Prescrire des antibiotiques.
TEA < 1h et la dent a été conservé au sec : les cellules du ligament alvéolo-
dentaire sont lésées mais pas détruites, c’est pourquoi on peut espérer une
récupération en immergeant la dent dans une solution reconstituante
(HBSS*, Viaspan*) avant de la réimplanter.
TEA >1h et la dent a été conservée au sec : toutes les cellules du LAD sont
détruites, il faut les enlever avec une gaze stérile ou bien par l’immersion de
la dent dans l’hypochlorite de sodium. Il faut effectuer un débridement du
canal radiculaire. La dent est ensuite trempée dans une solution d’acide
citrique pendant 5 mn puis dans une solution fluorée à 2,4% pendant 20mn
afin de retarder le processus de résorption. La dent est obturée à la gutta
percha avant d’être réimplantée. La contention est laissée en place pendant
6 semaines.
98
TEA < 6h et la dent a été conservée dans un milieu humide la dent est placée
dans une solution de doxycycline pour lutter contre la contamination
bactérienne avant d’être réimplantée.
TEA < 1h avec conservation au sec : le protocole est le même que ci-dessus
mais il faut garder à l’esprit que les cellules de LAD sont physiologiquement et
fonctionnellement fortement compromises.
TEA >1h avec conservation au sec : les mêmes mesures que celles décrites pour
la dent mature sont prises. La seule différence consiste à fermer le foramen
apical avec l’IRM avant la réimplantation de la dent obturée à la gutta.
HBSS* = Hanks alanced Salt Solution : milieu qui a une constitution voisine de la salive,
un pH de 7 et une osmolarité de 270 à 290 mOsm.
Viaspan* = milieu utilisé pour le transport d’organe à transplanter, pH de 7,4 et
osmolarité de 320 mOsm.
La Contention :
1. Indications :
Dans tous les cas de mobilité dentaire ou de risques d’agressions occlusales des
dents traumatisées, une contention doit être mise en place en urgence.
2. Durée :
3. Matériel et méthode :
99
La contention fixée collée :
Quand elle est possible, c’est la solution la plus simple et la plus sûre.
Le collage se fait en premier sur les dents collatérales. La dent traumatisée est
fixée en dernier pour permettre son repositionnement digital éventuel.
La contention amovible :
Sera réalisée dans tous les cas d’impossibilité de contention collée stable, par
une plaque acrylique de type Hawley.
100
PEDODONTIE ET PATHOLOGIE
INFANTILE
101
L’ENFANT CARDIAQUE ET PRISE EN CHARGE
ODONTOSTOMATOLOGIQUE :
Les cardiopathies les plus fréquentes chez l’enfant sont les cardiopathies
congénitales et les valvulopathies acquises.
Que la pathologie soit révélée par les parents lors de l’anamnèse médicale ou
que le patient ait été adressé par son cardiologue, il faut une étroite
collaboration entre le chirurgien dentiste et le cardiologue. En effet la pratique
de certains actes dentaires chez ces enfants peut entraîner une pathologie grave,
l’endocardite infectieuse.
102
La pratique de certains actes dentaires chez ces patients peut entraîner une
pathologie dentaire grave : l’endocardite infectieuse.
IMPORTANCE DU RISQUE
DENTS TEMPORAIRES
FAIBLE MODERE ELEVE
* SOINS CONSERVATEURS SIMPLES
Oui Oui Oui
* COIFFAGES JUXTAPULPAIRES OU PULPAIRES
Non Non Non
DIRECTS
* PULPOTOMIE Non Non Non
* PULPECTOMIE Non Non Non
* REPRISE DE TRAITEMENT Non Non Non
IMPORTANCE DU RISQUE
DENTS PERMANENTES
FAIBLE MODERE ELEVE
* SOINS CONSERVATEURS SIMPLES Oui Oui Oui
* COIFFAGES JUXTAPULPAIRES Oui Non Non
* COIFFAGES DIRECTS Non Non Non
* TRAITEMENT D’UNE MONORADICULEE Oui Oui/non Non
* TRAITEMENT D’UNE PULRIRADICULEE Oui Non Non
* REPRISE DE TRAITEMENT Oui Non Non
103
La pose de la digue est obligatoire pour éviter toute contamination salivaire.
Mais sa mise en place ne doit pas provoquer de traumatisme muqueux.
2. Les extractions :
3. Le détartrage :
104
MODALITES DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE
PROTOCOLE ORAL
POSOLOGIE
ANTIBIOTIQUE Prise unique dans l’heure
précédant l’intervention.
Pas d’allergie aux B lactamines :
75 mg/kg
AMOXICILLINE
Allergie aux B lactamines :
CLINDAMYCINE 15 mg/kg
OU PRISTINAMYCINE 25 mg/kg
PROTOCOLE PARENTERAL
ANTIBIOTIQUE POSOLOGIE ET VOIE D’ADMINISTRATION
AVANT
APRES
(dans l’heure précédant le
(6 h plus tard)
geste)
Pas d’allergie aux
B lactamines 50 mg/kg en IV 25 mg/kg per os
AMOXICILLINE
Allergie aux B lactamines 20 mg/kg en IV
Pas de 2ème dose
VANCOMYCINE ( au maximum 1g)
105
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE COMPLICATION
CHEZ UN ENFANT CARDIAQUE
1. Le risque syncopal :
2. Le risque hémorragique :
106
ENFANT HEMOPATHE ET SOINS BUCCODENTAIRES
LES ANEMIES
L’anémie est définie comme étant la réduction du volume global des globules
rouges circulants. Le diagnostic repose habituellement sur la baisse du taux
d’hémoglobine par 100 ml en dessous des valeurs normales (<10g/100ml chez
l’enfant).
107
formation du caillot favorisée par le resserrement alvéolaire et par les
sutures.
Eviter en prescription les médications oxydantes (Aspirine, phenacétine),
hémolysantes, aplasiantes.
108
En cas d’atteinte muqueuse alterner :
FOYERS FOYERS
FOYERS INFECTIEUX
LEUCEMIE AIGUË INFECTIEUX INFECTIEUX
AIGUS
LATENTS POTENTIELS
Temporiser
*PHASE INITIALE
(antibiothérapie à Abstention Abstention
SEVERE
haute dose)
Temporiser
*EN PERIODE
(antibiothérapie à Abstention Abstention
APLASIQUE
haute dose)
Soins
Extraction
Extractions conservateurs
* EN REMISSION des «foyers
systématiques ou extractions à
refroidis »
minima
109
Les soins doivent être terminés au moins 4j avant la date d’une nouvelle
cure d’induction.
L’hémophilie
110
PRECAUTIONS A PRENDRE LORS
Un détartrage profond ne peut être réalisé que chez des patients ayant reçu
des fractions antihémophiliques (traitement substitutif).
Il faut faire attention lors de la mise en place des films radiologiques intra-
buccaux et lors de l’utilisation de la pompe à salive ou de l’aspiration
chirurgicale afin d’éviter la survenue d’hématome.
3- Des anesthésies :
Peuvent être réalisés chez les patients bien motivés, mais ces appareillages
ne doivent pas traumatiser la muqueuses buccale et la gencive.
111
6- Des avulsions dentaires :
Traitement substitutif.
• Anesthésie locale.
Syndesmotomie minutieuse et avulsion aussi peu traumatisante que possible.
Mise en place d’un pansement hémostatique dans l’alvéole (cubes de
spongel, thrombase dentaire*…)
Ce pansement est maintenu par une gouttière en résine ou thermoformée.
Prescription en post-opératoire d’antibiotiques per os pour éviter toute
infection du caillot, ainsi que d’antifibrinolytiques ( hémocaprol ou Exacyl
20mg/kg/j ) pour freiner l’activité des enzymes fibrinolytiques présentes
dans la salive pouvant dissoudre le caillot.
Conseil d’une alimentation liquide et froide le jour de l’intervention puis
molle et à peine tiède les jours suivants.
Proscription de bains de bouche.
Maintien du pansement hémostatique pendant 8j.
112
L’ENFANT DIABETIQUE
1. Anamnèse
2. Abord Psychologique
113
Endodontie : Une endodontie correcte est de rigueur chez le diabétique
L’antibioprophylaxie
Elle s’impose
Chez les diabétiques dont la glycémie est instable.
Lors d’infections parodontales ou dentaires
Après tout acte susceptible de déclencher un processus inflammatoire ou
infectieux.
1. Signes cliniques :
2. Conduite à tenir :
114
L’ENFANT ASTHMATIQUE
1. DEFINITION
TRAITEMENT
MEDICAMENTEUX
FONCTION
DE FOND
RESPIRATOIRE
SEVERITE CLINIQUE NECESSAIRE
(DEP OU VEMS
POUR
INTERCRITIQUE)
CONTROLER LA
MALADIE
- Symptômes intermittents et
brefs, au plus quelques heures
ASTHME (moins de 1/semaine).
80%
INTERMITTENT - Symptômes nocturnes moins de Pas de traitement
Variations < 20 %
LEGER STADE I 2/mois.
- Asymptotique entre les
épisodes.
- Symptômes >1/semaine et non
ASTHME - Corticothérapie
quotidiens.
80 % inhalée (200 à 500
PERSISTANT - Symptômes nocturnes >2mois
Variations < 20 % à mcg).
LEGER STADE - Possibilité de perturbation de
30 % - Ou cromones
l’activité.
II inhalées
- Activité physique perturbée.
ASTHME - Symptômes quotidiens.
- Corticothérapie
inhalée (750 à 1000
PERSISTANT - Symptômes nocturnes > Entre 60 % et 80 %
mcg)
MODERE STADE 1/semaine. Variation 30%
Broncho-dilatateur
- Activité physique perturbée.
III - Corticothérapie
inhalée à dose forte
ASTHME
- Symptômes permanents ( 1500mcg)
PERSISTANT < 60 % associée à broncho-
- Symptômes nocturnes fréquents
SEVERE STADE - Activité limitée. Variation > 30%
dilatateur±
IV corticoïdes oraux
Classification de la sévérité de la maladie.
DEP=dédit expiratoire de pointe
115
2. PRISE EN CHARGE ODONTOLOGIQUE :
Anamnèse
Abord psychologique
L’anesthésie
Prescriptions médicamenteuses
Eviter :
L’acide acetyl-salycilique
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
lactamines.
116
3. LA CRISE D’ASTHME AU FAUTEUIL DENTAIRE
Forme Mineure
La conduite à tenir :
Calmer l’enfant
Lui faire prendre des 2-stimulants (BRICANYL®VENTOLINE®) de
préférence avec une chambre d’inhalation.
Après cette prise, si aucune amélioration n’est constatée, l’évolution se fait
vers une forme majeure.
Forme majeure
La conduite à tenir
117
L’ENFANT NEPHROPATHE
Pour ces patients, il est tout aussi important d’évoquer les précautions à prendre
lors des soins dentaires que lors des prescriptions, le rein étant la principale
voie d’élimination de nombreux médicaments.
Abord psychologique
Soins bucco-dentaires
L’anesthésie
Utiliser des anesthésiques noradrénalinés.
Minimiser la dose de moitié.
Odontologie conservatrice
Aucune précaution
Endodontie
Prudence et rigueur afin d’éviter toute bactériémie.
Toute pathologie pulpaire sur dent temporaire entraînera l’avulsion en
raison du risque infectieux potentiel.
118
Détartrage
Chirurgie
Les antibiotiques
Les pénicillines, les macrolides peuvent être utilisés sans risques majeurs tout
en réduisant les doses en fonction de la clearance de la créatinine (voir tableau
II)
Les analgésiques
Paracétamol +++
Eviter l’acide acetyl salycilé (aspirine) en raison de la potentialisation d’une
tendance hémorragique.
Les AINS
Les sédatifs
119
CLEARENCE DE LA
CLEARENCE <
SUJET CREATININE ENTRE
10ML/MM/1,73
NORMAL 10ET50
M²
ML/MM./1,73M²
ERYTHROMYCINE 6h 6h 6h
GENTAMICINE 8h 12-24h 48h
AMOXICILLINE 8h 12h 16h
AMPICILINE 6h 9h 12-15h
CAS PARTICULIERS
Quelque soient les soins dentaires, une antibiothérapie préventive devra être
instaurée.
Précautions lors des interventions chirurgicales.
Le transplanté rénal
En raison de la thérapeutique immunosuppressive, tout soin dentaire se fera
sous couverture antibiotique
120
ANNEXES
121