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oco revue 11/85 LES SIGNAUX MKD-A.PRAS TESTS: CC 14100 LIMA, 2D 2D2 9100 JOUEF, ATTELAGE COURT FLEISCHMANN TRELAZE AU 1/87 PAR PHILIPPE LEVEQUE A476 N° 476 NOVEMBRE 85 NOTRE COUVERTURE : Aussit6t dit, aussitét fait ! u projet. & la éalisation | Voie Télexé, wu por Philippe Lévéque a Iéchelle 1/87, Une belle introduction ‘la seconde partie du dowsier Voie etait. d6e large.» Cliché: F. MARX. TEST 815 - L'attelage Fleischmann Profi - Kupplung 843 - CC 14100 Lima, Ie « Fera repasser » Turbo UN PROJET PAR MOIS 202 8100 Jouet : report LA. n* 477 Dossier : « Voie étroite... idée large... » PHOTODOC 819 - Les métamorphoses des batteuses (202.9100) RESEAUX MODELES Le réseau immense de B. Vaupotich - 826 FICHE DOCUMENTAIRE CORSTRUCHER 817 SNCF : Locomotives électriques 202 030 + 030 T Meyer de |'Hérault - 835, SUSE Si8P EXPLOITATION DU RESEAU MKD dans le mouvement - 852. OOF A HOEFING 833 - Arnold, As, Assié, Fléche d'Or, Herkat, Jouef, MKD, Primex, Roco DES INDUSTRIES POUR NOS RESEAUX 2-Larampe de chargement-850 yen ‘Questions et propos (p. 834 ot 847), L'EQUIPEMENT DU RESEAU Manifestauors (2, 848), Horatio {p,B34), Lavoie de son maitre-822 petites annonces (p. 863), clubs (p. 868) Co numéro a été tiré 8 30 500 ex. Moyenne du tirage d’octobre 84 & septembre 85: 30 227 ex. a parr gs ce olin fn, fren 1 par der Edmend FOURNEREAY OCO: (VU a ee rere eae can ‘eer aeons nee JL. FOURNEREAU — Saris gn raion: 4. MARX. —Cht de rung 1, LAVIE— Mati. MAHEAS — Acer ‘ict QUATRESOUS ~OuswewerR. LE GUELLEC ~ Cima MU UCL. ‘rc acaba dh Care. Duce Grae X Hoge J CC Laming La Gay J Guta ALJ LP YM at Pen, Pah age jurna~F FOURNEREAL ‘ie MSA, ime 638. ovdrte 20910 JANVILE. Ta 97.2487 sors rtaerg aoe eee arene cee ese eee tee a ee ee eee Fe ea tae es a Pn mh mi itm us taints mane nels a fe a ed pa a mn a 9 4 nm het oe pr pon Se ere aut at mr a ec mae rene Ofc et ‘Bees Sapte ei trate npn ser caede coms caohL etentn Bak voir cern Paden eranan eh eee at ata tees LATTELAGE FLEISCHMANN PROFI-KUPPLUNG POUR LE HO: UNE REUSSITE 11 est inutile d’insister sur le rdle essentiol de I'attolage pour les chemi de fer et les avantages d'un systéme automatique fiabl = Accouplement sar. = Compatibilité des matériels de Dans le domaine penchées sur la ques- West vrai que le cahier de charges jérentes fabrications. = Bonne rigidité des timons accouplés pour permettre un refoulement sans aléas. = Position de prédételage rendant possibles les mancouvr = Douceur de fonctionnement. = Discrétion. = Possibilité pour culté un véhit los classiqu xploitant ittelages a boucles !). do soustraire manuellement et sans diffi le d'une rame. (On sait combien cela peut-étre cri en pousse. Une des nouveautés marquantes de la derniére Foire de Nuremberg est le « Profi-Steckkupplung » (attelage a emb f) de Fleischmann, aujourd'hui commercialisé sous la réf. 6515" et qui, par ses performances et sa facilité d'adaptation fera d 1-Version spéciale du Profi-Kupplung (rf, 6517) ‘pour Tequipement de certains matarels Fleisch ‘ann en dchange standard de la référence 6521 ouesa4 2. Montés sur timons & élongation variable, les tees Profi Kupplung assurent un excallent a tage 3- Sur la rampe de dételage, on voit le mors de autelage oo postion haute mais neanmoine eo desour de 1a ligne base des plateaux de tam. Donnement. Le cliché montre un webicule wenant Gétre puss par le locotracteur de gauche stop: é sur le découpleur’ le mors de Fattelage di teagon est dea retombe par simple grave, celui Gi locottacteur retombera de méme.aprie 1a {ampe. Sil engin moteur avait continue sa course, les mors une fois sovlevés resteraient en postion ‘de predételage, leur retombée stant impossible tant que les michoires des attelages en vir o-7s font engagees une dans autre j feizchmam e focorewe 11/85 n° 476 istoire du train LA GENESE Cet attelage remonte aux travaux d'un technicien horloger frangais, M Terrier, qui dés 1970 avait fait breveter Un attelage automatique baptisé FOX (voir présentation détaillée dans LR N° 306, pages 238 8 242). Du type a machoires avec crochets de verrouillage mobiles, le Fox assurait un attelage rigide sans jeu et répondait par- faitement au cahier de charges prescrit En outre, son caractére le rendait idéal pour les nouvelles solutions d’accouple- Ment & tampons joints et timon a élon gation variable qui commencaient a voir Te jour. Mais il était en avance sur son temps: du fait qu'il n’existait pas enco: fe de normes imposant des boitiers de fixation standard des tétes d'attelages, son montage restait difficile et sa ditfu- sion fut éphémére. La firme Fleisch- mann toutefois s'intéressa au prototy- pe: en 1972 elle achetait le brevet et intégrait l'attelage Fox son program: Lattelage était alors produit dans sa conception originale, avec des micro- ressorts de rappel des crochets délicats de fabrication, un débattement limité en hauteur des tétes diattelage, comme nous Iavions remarqué dans notre arti- cle, et un timon non normalisé. En 1980, il avait disparu du catalogue en attente d'une version réactualisée LE FLEISCHMANN-Profi-Kupplung Crest avec d’autant plus d'intérét que nous avons donc assisté ce début d’an- née & la présentation du nouvel attelage automatique Fleischmann comme aux démonstrations convaincantes qui en ont été faites & Nuremberg, attelage rappelant dans sa forme générale le Fox, mais d'une technologie tras diffé- rente. La formule qui dés 1970 nous avait tant séduits a donc été reprise par les ingénieurs de Fleischmann qui, explo tant au mieux les possibilités actuelles de moulage des matériaux de synthese ont redessiné Vattelage en améliorant ses performances et réussi a le produire dans des conditions satisfaisantes de ro- bustesse, malgré sa délicatesse de structure, Un peu de technique Le Fleischmann Profi-Kupplung. se présente, comme le montre notre cliché fen marge, sous la forme d'une téte d’at- telage & enfiler dans le boitier support normalisé (NEM 362) qui devrait se gé- néraliser rapidement, souhaitons-le sur es matériels du commerce. L’attelage est_intégralement réalisé en _matiére plastique injectée noire genre Rilsan et son montage par encliquotage est des plus simples. L'épaisseur de la machoire est de 3,2 mm et on peut dire que le tolérance de débattement verticale des tétes dattelages en accouplement est de + 2mm, soit 4 au total, ce qui per- met de compter sur une tenue satistai sante de l'attelage, méme avec les pro- fils les plus diffciles des réseaux ama. tour. I est important cependant que les at- telages soient montés & un niveau stan- dard pour l'ensemble du parc, avec une tolérance maximale de 0,5 mm. La tolé- rance indiquée & ce sujet sur la norme NEM 362 nous parait trés généreuse avec + 0,5 mm, soit 1 mm de différen- ce au total ! 815, De par la construction, la course d'échappement en hauteur des mors pour leur positionnement en prédétela- {ge est de 0,6 mm, donc une différence de niveau de cette valeur ou supérieure interdira le dégagement d'un des mors et par conséquence de dételage. En pr tique, la rampe de dételage raméne au méme niveau les tétes d’attelage mon- 160s sur des timons un peu souples, mais dans le cas d’attelages montés sur timons trés courts, comme cola est sur certains matériels comme le locotracteur Y 8000 Roco ou sur bogies, mieux vaut ne pas compter sur cette possibilité. Dans le plan horizontal, le systéme admet un désaxement de 5mm. L’ac- couplement doit s'effectuer en aligne- ‘ment, cependant pour certains matériels courts ou dans tous les cas od l'attelage est supporté par les bogies et donc orienté par eux, I'accouplement peut s‘effectuer_en courbe de 600, voire 540mm. On peut dire que la valeur moyenne du jeu d’accouplement, pivo- tement compris , est de 0,8 mm par vé- hicule. Parallalement & son attelage, Fleisch- mann développe pour son nouveau ma: tériel un systéme de timon a élongation variable assurant I'accouplement & tam- pons joints, Les rampes de dételage Pour le désaccouplement. il est né- cessaire que la rampe de dételage dé- passe le niveau des rails de 4mm. Fleischmann fournit sous la réf. 6112 & 6114 des éléments spécialement congus pour sa voie Profi-Gleis, et sous les réf. 6012 & 6014 des éléments pour la voie standard. Ces éléments de déte- lage sont également valables pour les attelages Fleischmann standards & cro- chet. Mais il est trés facile aussi de réaliser soi-méme une rampe de dételage a I'ai de d'un simple morceau de feuillard d'acier tel que ceux utilisés pour le cer- clage des emballages. Ces feuillards font en général 10 mm de largeur, ils peuvent étre utilisés tols ou réduits par exemple & 7 mm de largeur. Il est indis- 1 a'existe pas en vole Peco HO de découpleur compatible avec le nouvel attelage Fleischmann, ‘mais ren. de plus ample & réaliser avec ‘pour cercage dee col Echelle HO 816 pensable que la rampe puisse s‘escamo: ter entre les rails, étant donné que cer- tains matériels ont trs peu de garde au-dessus du plan des rails. On s'autori- sera donc un dépassement maximal de 0.5mm. Le dessin en marge indique comment cambrer le feuillard pour obte- nir une rampe parfsitement fonctionnel le et trds simple & installer. L’exemple illustre une rampe permanente, prévue pour la voie flexible Peco et capable de s'escamoter en. douceur au. passage d'un engin moteur. On peut, a partir du méme montage, obtenir une rampe contréiée & distance, soit par cable, soit par un électro-aimant loge sous la table de roulement. La rampe sera sollcitée par_une tringle en corde & piano de 6/10 reliée ala palette mobile de I'élec- to (8mm de course). La rampe doit pouvoir s‘escamoter sous une pression de 50 & 60 grammes au maximum. On jouera, pour le réglage, sur le cambrage du feuillard au point X du schéma Conclusion Les quelques essais que nous avons effectués avec le _Profi-Kupplung: Fleischmann nous ont confirmés dans notre jugement du prototype : douceur de I attelage permettant la prise en char- ge de wagons isolés légers sans heurt brutal, sécurité de I'accouplement en traction comme en refoulement, avec des désaxements de 15 mm en contre- courbe, sur voie posée sans précaution patticuliére et comportant des sections ‘en pente normale, dételage également d'une grande douceur. Le prédételage, étant donné le caractare rigide de l'ac- couplement, autorise des marches en pousse au travers les pires méandres de gril de gare, sans probléme. En bref, un attelage d'une fiabilité excellente propre & revaloriser l'intérét de l'exploitation ferroviaire réaliste avec toutes ses manceuvres spécifiques. .L. Fournereau Photos : F. Marx Text loco rewe 11/85 n° 476 GEL6e&LOLG cdc SANOIWLOI14 SA3AILOWO901 ‘SN'S ‘S711 SAAS ODOT SeneIUSLITSOp SI aig; +4Les métamorphoses Ty idoe des batteuses faire d’anachronisme ? Ce « Photo Doc’ » s‘adresse aux modélistes brico- leurs éprouvant quelques difficultés @ suivre I'évolution des nombrouses transformations caractérisant celles que les roulants surnommérent les « batteuses », au cours de leur glorieuse carridre de locomotives de vitesse. 1. Voici la 202 9101 dans son état dorigine, Sa livrée est sobre et élégante —" haut de caisse vert clair 303, bas de caisse vert foncé 310, = chassis noir extérieur 901 = pantos gris conteneurs 838, = rectangle de visibilité sur traverses de chocs rouge vif 601 filet blanc Dans un premier temps, des. ban. deaux et motifs de décoration peints en jaune bouton d'or avaient 66 envisa- 6s : ils seront abandonnés au profit d'enjoliveurs en métal moulé, Sur le cliché, notez (de haut en bas) = & Vextrémité de la toiture, l'avertis: ‘seur « Sanor » abrité sous un capotage cylindrique = les feux d’angles donnant une lu: migre rouge pour la signalisation d’ar = les baies frontales montées sur chassis et 6quipées de hublots anti-gi 2 sncteay Vte/anti-buée = les volumineux feux blanes, utilisés pour I'éciairage et la signalisation d’avant — les 4 persionnes latérales (de che. que cOté, au-dessus des roues motrices) munies de simples lamelles horizonta les — les 5 sabliéres (par face latérale) dis- posées de chaque cété des 4 roues mo- trices — les roues bien dégagées des bogies porteurs, Au cours de cette étude, vous verrez plusieurs types de tampons ; ceux.ci ont 6t6 montés sans critére d’époque ou de état des machines, suivant les stocks mis & la disposition du service approvi- sionnement 2. Les premiéres modifications arrivent tres vite apres la mise en service = das 1954, les quatre persiennes la- térales de ventilation recoivent sur pl sieurs machines, des « miofiltres » & la place des traditionnelles lamelles hori- * zontales locorewe 11/85 n° 476 819 i fa = aprés essais sur 5 prototypes en 1953, des barres de retour de courant sont installées sur les bogies porteurs, 3. Généralisées sur les 35 machines 2D2 9100 en 1956, les barres de re- tour de courant devant les roues porteu- 9s sont encore mieux visibles sur ce cli- ché, réalisé au début des années 60. AVépoque, de nouvelles modifications ont t6 pratiquées = la mise en application d'un rectifica- tif concernant le réglement des signaux portés par les trains (voir LR 446) per- met de neutraliser les feux rouges d’an- gles, bouchés par des téles ; = Sur les baies frontales, les hublots anti-givre /anti-buée sont remplacés par tun degivrage ; — 8 partir de 1957, un second type de miofiltres, entrainant une réduction de la surface filtrante, est monté sur les persiennes de ventilation de toutes les 2D2 9100 ; réduite au 1/87, cette di- minution de surface, par repport aux miofilires « grand modale », est bien vi- sible ; = deux sabligres sont déposées vers 1965 ; les trois sablidres conservées sont celles disposées aux deux extrémi- 16s du train de roulement moteur et c le située en position médiane ; = une nouvelle liviée monocolore est essayée sur uno locomotive en 1959 caisse vert bleuté 312, chassis et pan- tos gris ardoise 807, rectangle rouge vermillon 605 encadré d'un filet blanc sur les traverses de chocs ; cette nouvel- le livrée est appliquée a l'ensemble de la série a partir de 1961 loco ewe 11/85 n° 476 4. Apres expérimentation de diffé- rents robinets de frein, cortaines 202 9100 (notamment les 9106, 9112, 9118, 9123, 9124, 9130 9135) sont munies en 1965 du frein presse- bouton a commande électrique. Pour le modéliste, cette installation se signale par la présence d'un réservoir égalisa- tour placé a l'extrémité n° 2 (extrémité correspondant aux plaques. latérales « 2D2 91... »), sur le cété gauche, au- dessus du bogie, en position inclinéo sur le longeron du chéssis ; ce long ré- servoir cylindrique, allant du bas de la poignée montoire a la premidre sabliére, ‘est bien visible sur le cliché montrant la 202 9130. A la fin des années 60, Vavertisseur Sanor et son capotage sont déposés. Il est remplacé par des trom- es unifiges. 5. Le série 202 9100 passe en GRG enire octobre 1969 et mars 1974. Ou- tre d'importants travaux sur les parties Glectrique et mécanique qui ne peuvent tre reproduits sur un modéle réduit, on note quelques modifications concernant Ia tOlerie de la caisse. Les bossages des feux d'angles notamment disparaissent 2 cette occasion. Toutes les 202 9100 recoivent, au cours de leur GRG, le frein presse-bouton PBL2 ; pour le modéliste Cette installation entraine une simplifica- tion de l'appareillage pneumatique dis- osé sur les longerons du chassis (voir ia photo de la 9133), Au méme niveau ‘mais sur les traverses de chocs (juste au-dessus des tampons) est monté un long paralislépipede on tole ; il s’agit d'un cofire de secours contenant la per- che de mise ala terre de la caténaire. ip. domoy En marge de la GRG, de nouvelles vi- tres frontales sur joints caoutchouc (ty- pe BB 25500) sont installées a partir du 14 juin 1970 et généralisées sur la sé- tie parla suite. La décoration des machi- ‘nes reste monocolore, mais c'est doré- ‘navant toute la moitié inférieure des tra- verses de chocs qui est peinte en rouge vermillon. 6. Ultimes modifications apportées aux 202.9100: — es roues monobloc sur les bogies porteurs, rayons a partir de 1972; = un nouveau type de marchepied (comportant une marche supplémentai- fo) et des nouvelles poignées de portes ‘sont montées a partir de 1973 > — des feux rouges supplémentaires, employés pour la signalisation d’arrigre, font l'objet d'un premier montage le 20 mars 1974 ; ils seront ensuite géné- ralisés sur la série ; — une antenne de radio sol-train appa- ralt sur la toiture en 1977. Chercher dans de vieux registres d'atelier ou recueillir les témoignages des « anciens » sont souvent les seules fagons de retrouver les traces de modifi- cations apportées sur des machines Merci aux cheminots de tous grades qui font bien voulu nous aider a établir la documentation nécessaire a la rédaction de cot article ! remplacent les roues 8 Texte : J.H. Lavie 821 (Suite, voir également LOCO-REVUE n° 474) divers types de voie normale ‘sur traverses bois, de I'héritage des anciens réseaux, a la jes 50 (voir LR 474 page 677), ce second chapitre est 1 correspondant proposé aux modelistes, los traverses « bois » étant reproduites aujourd'hui en matiére plastique. Ce coup deal jeté parmi les produits de quelques firmes présentes sur le marché montre que plusiours d'entre eux ne sont pas adaptés a la reproduction d'une voi ferrée de style SNCF et que, d’autre part, les Normes Européennes de Mo- delisme (NEM) sont trop généreuses par rapport a la réalité... 1 Fleischmann Profi-Gleis (HO) : Cette voie a ballast incorporé est strictement conforme aux NEM code 100. Elle re- produit fiddlement une voie typique- ‘ment allemande comprenant : rails S49 de la DB & patin étroit montés sur des selles métalliques a large assise fixées aux traverses par 4 tirefonds, les rails euximémes étant fixés aux selles par tune attache type Geo a crapauds et bou- lons. Ce type de voie découle d'une « philosophie » fondamentalement dif- férente de celle on vigueur sur les an- ciens Réseaux francais puis & la SNCF, 00 l'on préfére des solutions plus sim- mace ples, plus « discrétes », mieux aptes & supporter les phénoménes dynamiques de la grande vitesse et tout aussi robus- tes. La Profi-Gleis Fleischmann est done & réserver 3 des réseaux modéles de style DB, mais elle peut également figurer une voie employée aux Pays-Bas (NS) 8 attaches indirectes avec selles en fon- te type Mundt. II nous parait important de signaler que le boudin surdimension- né des roues de certains modéles HO anciens frotte sur les selles a large assi- se de la Profi-Gleis... un inconvénient qui n’apparaitrait pas sur une voie de type francais | Fleischmann Piccolo (N): Au 1/160 également, Fleischmann reste fidale & la vole a ballast incorporé, une formule qui n'est pas sans avantage, pour cette « petite » échelle: = Ia fastidieuse opération de ballasta. ge a l'aide de poudre ou de concassé est, avec cette formule, inutile ; 1 Au 1/87, fa «Profi Gleisn de Fleischmann (qui reproduit une voie rele spéeifiquement germenique n’ayant aucune correspondance 3 fa SNCF. L’amateur d'vatmosphéres re prochera sans doute a cette voie modle fa trop grande rigularité de ses traverses, [a ‘couleur trop blanche et 1a granuloméerie {trop importante de son bales incorporé. 2-En HO comme en W, le voie Jomovigs ext lveée en kit. Les rails, maintenus par des gebarits, sont simplement colés au travelage préfebriqué, Lapparente fragiité du systé- ‘me doit re compeasée par un son particur iar a montage. 3 Jomovigsn’a pas cru bon de reproduire la fixation des rails bes sur les traverses (cram ‘pons, tirefonds ou attachos dlestiques). Une option un peu surprenante pour un me- tériel qui utilise des rails aux normes fines ! D’autre part, (0 travelage serré de a version HO (ilustée ici) correspond a une pose ty- ‘piquement américaine. 4:4 exception de quelques rétérences ‘rides récemment, fe programme de voles Jouet ne comprend que des éléments dont aspect grossier ne peut setcfire amateur exipeant. locorewe 11/85 n° 476 = le ballast moulé en matiére pias que supprime le risque de voir un gravil- lon venir coincer une lame d’aiguille ou tun engrenage de la transmission d'un engin moteur. Mais elle présente aussi des inconvé- niients = aspect beaucoup trop régulier du ballast et des traverses = hiatus inesthétique entre les élé- ments de ballast au droit des joints de rails ; — impossibilité de faire varier I'espa- cement des traverses suivant le type de voie reproduit. Avoc 1239 traverses /km (réduit au 1/160), le travelage de cette voie Fleischmann ost d'ailleurs un pou trop fespacé pour reproduire une « grande li- gne » et correspond mieux & une ligne secondaire ou & une voie de garage. Traverses et fixations sont beaucoup moins détaillés en N quien HO. Les rails, conformes aux NEM code 80, sont montés sur les traverses par l'intermé- diaire de selles a fixation indirecte, selon tun principe peu usité en France pour la voie réelle, 2et3 Jomo Jigs (HO & N): Cette jeune fir- ‘me suédoise @ mis au point, pour ces deux échelles, un syste de vole a ‘monter les rails, maintenus par des ga Darits, sont simplement collés au trave- lage préfabriqué. Les profilés Jomo sont conformes aux NEM code 80 pour le HO et au code 60 pour le N donnant, pour chacune de ces deux échelles, des Cotes transposées assez proches de cel- les des rails Vignole les plus lourds, uti lisés par la SNCF dans les années 0. Toutefois, le puriste regrettera I'absence de la reproduction des fixations rélles, pour un matériel réputé « fine-scale » En fait, il faut savoir que la voie Jomo a 616 congue essentisllement pour le marché américain, comme le prouve en HO sdn travelage trés « serré », a lamo- de US, correspondant & 1 840 traver- ses/km. Par contre, la voie Jomo & [échelle N. présente. un travelage conforme aux normes SNCF (1 750 tra- verses au km)... ot absence de fixation Fest guére visible au 1/160 | 4 Jouef (HO) : La voie Jouef est actuelle- ment la plus utilisée par les modélistes frangais, plus en raison de son prix at- trayant que pour ses qualités esthéti- ques... Dorénavant réalisé en maille- hort, le rail Jouef présente une largeur locorewe 11/85 n° 476 de champignon de_1,2mm pour une hauteur totale de 2.7 mm. Ces cotes ne respectent pas la normalisation (atten- tion aux déraillements sur les aiguilles, ‘si vous devez y faire circuler des mode- les de qualité...) et sont presque deux fois trop fortes, par rapport aux rails réels correspondants | Au contraire, les dimensions des traverses Jouet sont fi- ales et leur espacement est conforme a une pose SNCF de 1 560 taver- ses/km. Toutefois, I'aspect trop régulier de ces traverses manque de réalisme ! Précisons que la voie Jouef a été congue ily a 25 ans... On no s’étonnera donc pas de constater que la fixation des rails sur les traverses soit assurée par une sorte de crapauds montés sur des selles dont la lourdeur d’aspect évoque I'étau d'un maréchalerrant! Ceci, pour les éléments de la gammes les plus an Ciens, car certaines références apparues 1 mare récemment (la « traversée de jonction double » réf. 4846, par exemple) ont bénéficié d'une recherche notable vers tune meilleure conformité (présence de tirefonds trds fins notamment) sans pré- judice pour la solidité de ce produit ap- pelé & étre employé par de jeunes Lima (HO et N) : I! est difficile de don. ner un avis sur la voie HO de cette im portante firme italienne dont le gamme comprend des produits de qualité fort variée. Ainsi, nous avons eu en mains des appareils et éléments de voie dont Vaspect dépassait en grossiéreté tous es matériols « bas de gamme » exami- rnés pour cette étude... Mais nous avons vu aussi I'élément de voie flexible réfé- rence 3942, plus intéressant, long de 900 mm et équipé de rails en maille hort, Cos rails ont des cotes trds pro- 823 Echelle HO Echelle N sner|sncr | nem | nem | swcr| swcr | nem | nem u} s | code | code | u | s | coe | code ze | 4 | 100 | 00 | a5 | 40 | a | co ec o7 | 07 | 112 | oss} o4 | 04 | 08109] 0,6/0,7 St Howteursomle | yg | 14 |2s27| 221 | 1 | os | 221] isis ches de celles préconisées par les NEM code 100, les traverses et les attaches (crapauds et selles larges 8 4 tirefonds par traverse, selon une diposition pou usitée en France) sont, dans l'ensemble, bien gravées! Pour I'échelle N, Lima propose une voie assez finement détail- ge pour un produit « grand public » Les cotes des rails sont proches du code 80 des NEM. 5 ‘Marklin type K (HO) : La voie comme le systéme Marklin déchainent les pas- sions... Elle a d'irréductibles. partisans et de farouches détracteurs | Restons sereins et analysons ce matériel en toute objectivité. Nous ne vous parlerons pas, ici, des réelles qualités de robustesse, ni du ts efficace (notamment en milieu Poussigreux ou humide) systéme d’ali mentation électrique des engins moteur par plots centraux, puisque ce chapitre est consacré au seul critére de la fidélité aspect de la voie. Et de ce point de vue, la voie Marklin péche par non res- pect des NEM de certaines de ses co- tes | Attention done aux déraillements si vous désirez faire circuler certains es- sieux finement réalisés qui montreront une nettre propension a s’égarer dans les trop larges orniares des appareils de voie, par exemple | Génants. pour I'ex- ploitation, ces organes surdimendion- nés ne sont d’autre part guére osthéti- ques ! Et la présence das plots centraux NYaméliore nullement le réalisme de ensemble... Non pas que nous contes- tions Iexistence, en réalité, de piéces métalliques disposées au milieu des tra= verses — nous en avons trouvé a I'in- ventaire SNCF, dans la rubrique « maté- fiel divers » — mais ces pieces (lattes, cales, etc.) sont implantées seulengent sur une portion de voie... et non sur ensemble d'un réseau! Dommage, car les traverses de la voie Marklin type K ont 616 traitées strictement "échelle 1/87 (longueur 3 cm pour 260m en 824 réalité, par exemple). Le travelage (cor- respondant & 1833 traverses/km) est correct ot la fixation des rails sur les tra: verses reproduit, bien entendu, un sys- ‘tome en viguour a la DB. Peco Streamline (HO): Cette firme britannique mondialement réputée est, en matidre de matériel de voie, une véri- table institution ! Et discuter du réalisme de ses productions pourra sembler étre lun acte iconoclaste aux yeux de bien des amateurs ! Pourtant, force est de re- connaitre que parmi|'ensemble de cette belle production, plusieurs références ne sont pas du tout adaptées pour figu- rer en toute conformité sur un réseau modéle de type SNCF... Un exemple? Eh bien tout simplement le célebre élé- ment courbable SL 100X ! L’aviez-vous remarqué? Les rails Vignole de cette voie sont fixés aux traverses par l'inter- médiaire de coussinets que l'on réserve, en France, uniquement aux rails a dou- ble champignon. S'agit-il d'une erreur de la part du fabricant ? Nullement, car Peco a reproduit la, avec une excellente fidélité, une voie couramment employée par les British-Railways qui, apres étro tardivement passés du rail a double champignon au Vignole, ont néanmoins persisté a utiliser des traverses en bois tendre. Pour modérer la pression des rails sur ce bois, il a 6t6 nécessaire de mettre au point une sorte de coussinet désigné «liaison type knock in-knock out ». A titre d’anecdote, signalons une ‘autre particularité bien insulaire du cata- logue Peco : la voie a l'échelle 1 (1/32) équipée de rails Vignole montés sur tra- verses « bois » par |'intermédiaire de selles en fonte et d’attaches type « élas- tic spikes » typiquement « british » | Lavoie SL 100X est absolument confor- me aux NEM code 100... Pour les puris- tes d’outre-Manche, Peco vient de pré- senter une voie « fine scale » NEM code 80 correspondant au méme type an glais réel | Fort heureusement, la. gam- me Peco offre aux amateurs de I'hexa- gone épris de conformité bien d'autres Produits plus intéressants. Par exemple, les nouveaux appareils de voie_« Uni- versal Super Insulfrog » et « Electro- il fourersau 5-Avee san systéme aalimentation particu: Jer, [a voie Mirkin type K manque de rée- ‘sme, notamment pour les appareils de voie. Wotez, sur ce branchement, les plots cen- taux’ Falimentation électrique qui sont progressivement surélevés afin de permettre ‘au «skin de captage, fixé sous les engns mo- twurs, do franchir Faiquille.. D’utre part, ‘es lerges orniéres, formbes par es contre: rails et la pointe de caur ont une esthétique ‘rite du train ovet | 6- En versions «Universal Super Insultrog» ‘oy «Electrofrogs (la différence réside dans 4a pointe de cazur qui est isolée ov non), les ‘appareils de voie Peco offrent au modsiiste tun réalisme satsfasent dans le cadre fixé ‘par les normes NEM. ‘autre part, ces appe- ‘oils reproduisent, dans ensembie, confor- ‘mérment le matérie! employé par a SNCF... ‘qui a‘est pas lecas de la voie HO «Stream fines, bien britannique ! Per contre, la voie W «Streamline» correspond pour 32 part effectivement & une voierélle francaise / frog » qui constituent sans doute, sur le marché, fa reproduction HO la plus fid®- Te dsiguilles et traversées d'un type courant (diagonale, jonction simple’ ou Souble) adopts parle SNCF. Leurs rails, conformes aux NEM code 100, repo- Sent sur.des traverses en bois — fort joliment gravées, de dimensions rigou- Teusoment fidbles. aux cotes standard SNCF pour lignes de 1 catégorie et « sabotées » 2 la francaise —, fixes par Vintermédiaire de simples tirefonds (une petite merveille de finesse en HO... et {2 tient!) selon une pratique déja géné- falisée par les anciens Réseaux et repris par la SNCF. Les éléments des branche- ents (contre-ails, copurs, aiguilles...) ‘sont également dans la note. Ah, si Pe- co pouvait réaliser des éléments de voie du méme type. Peco Streamline (N} que cela puisse paraitre a priori, Peco ne reproduit pas, en N, la méme voie réelle qu’en HO! Au 1/160, I'élément courbable SL 300X reproduit une voie tout-a-fait utilisable sur un réseau mod®- le de type SNCF. Les rails respectant le bien trop généreux (pour |'échelle N) co- de 80 des NEM, on ne's’étonnera done pas que cette voie présente un aspect largement surdimensionné... comme la quasi-totalité des voies N présentes sur le marché! Conséquence logique de ussi étonnant locorewe 11/85 n* 476 cette normalisation, la fixation des rails fait appel & un genre de crapauds eux- aussi trop gros Proportionnelle- ment, les appareils de voie « insulfrog » ou « electrofrog » 8 cette échelle, nous semblent plus finement traités que la voie elle-méme, sans doute en raison des micro-piéces, liées & leurs fonctions, Qui sont moulées ou usinées avec beau- coup de minutie. Et. comme en HO, ces appareils de voie présentent des carac- téristiques géométriques qui permettent la création d’harmonieux faisceaux dé voies. A noter que pour l'ensemble de sa gamme et pour toutes échelles, Peco moule ses traverses « bois » dans un plastique teinté en noir ou en brun, qui demande a étre « vielli » et « patiné », ion sar. Peco Super N (N) Tune des nouveautés les plus spectacu- laires de ces derniéres années, en matid- r@ de voie... Apparemment, la Peco Su- ise des rails aux normes fin sont, a I'échelle 1/160, trés proches de la réalité. En fait, ces rails sont confor- mes aux NEM code 80 mais la partie inférieur du profilé — comportant un second patin invisible — est noyée dans le travelage. Cette astuce garantit une excellente tenue de la voie a l'usa- ge, l'aptitude recevoir |a plupart dé essieux du marché (tout au moins pour les modales de type SNCF a l'exception des premigres BB 9200 Arnold) et la ‘compatibilité de cette voie Super N avec la voie et les appareils de voie Peco Streamline N ou tout matériel conforme aux NEM 80. Roco (HO & N): Au 1/87 comme au 1/160, la voie de ce constructeur cor- respond, en réalité, plutét & un type mo- derne et nous en reparierons dans un prochain paragraphe. Minitrix (N): Congue il y a déja de Rombreuses années, cette voie est conforme aux NEM code 80. Le pro- gramme Minitrix est trés complet avec otamment, plusieurs appareils de voie de types assez rares sur le marché du N (TJD et branchements enroulés & trés grands rayons, par exemple) ; malheu- eusement, une bonne partie des élé- ‘ments péchent par leur aspect devenu felativement grossier selon les crtéres aujourd'hui @ suivee : la voie & rails 8 double cham pignon) Toxte : J.H. Lavie UN DINOSAURE FERROVIAIRE 030+0 30T Meyer de I'Herault (Suite, voir également LOCO-REVUE n° 475) 2 — Embiellage. Ji utilisé uno tech nique un peu particuliére pour la fabri- cation des bielles d’accouplement. Le principal probléme reste en effet l'ajus- tage précis de leur longueur, toute er. reur étant sanctionnée par un blocage du train de roues. J'ai d’abord découps les tétes do bielles dans du laiton de 5/10. Il est commode de procéder de la fagon suivante (Sch. | 1-3) 1 - Perca- ge d'un trou et ajustage au diamétre du maneton ; 2- découpage grossier au ci- seau autour du trou, puis 3- finition & la mini-perceuse équipée du disque 3 trongonner, taille en biseau ou & mi- épaisseur du départ du corps de bielle long d’environ 2.5mm. Les tétes de bielles des essioux médians comportent 6videmment deux trongons biseautés, Les corps de bielle sont tirés de coupons de rail N dont jai éliminé le patin a la lime, 'ame prise dans les machoires de Vétau. Eux aussi, coupés a la longueur convenable, sont limés en biseau 3 leurs extrémités. Les corps de bielles sont en- fin (4) soudés sur les tétes, bien & plat sur une planchette de bois dur munie d'un téton de retenue constitué de quel: que matiére rétive & la soudure (alumi- nium...) i suffit de faire glisser le corps de bielie en avant ou en arri@re pour ob- tenir un ajustage idoine de la longueur 6valuée a-priori, puis pour réajuster en plus ou en moins cette longueur aprés des essais sur le train de roues monté dans son chassis, L’avantage de la tech- nique est qu'elle évite d’avoir a refaire une bielle entiére pour une erreur de quelques diximes de millimétre. La soudure du biseau est extramement soli- de pour autant que vous respectiez cette régle imperative: ne pas bouger du tout pendant les quelques secondes ob la soudure refroidit et durcit, faute de quoi elle prend un aspect mat, devient friable ot tout est a refaire. Quand votre ajustage est satisfaisant, quand tout tourne rond, un demier coup de lime loco rewe 11/85 n° 476 rend le travail parfait et on peut passer al étape suivante Notre monstre était équipé a! une dis tribution & double collier d’excentrique type de Stephenson si j'en crois la pho- to. Il 6tait fort tentant d'essayer de re produire le prodigieux mouvement de ce double excentrique, et voici comment j'y suis parvenu (sch. III et IV), Les colliers C1 et C2 ont été tallés au disque & tranganner dans des bielles de 140C Jouef (1) suivant le schéma Il on bas 3 gauche, les pidces E1 et E2, tournées dans un jet de laiton de 4mm de diametre @ l'aide d'un tour d'horlo- ger. Il serait malhonnéte de cacher que pour obtenir 8 piaces satisfaisantes (4 E1 « plates » et 4E2 « défoncées ») il m’a fallu presque en faire le double. Chaque piéce terminée a été engagée dans son Collier ott il fallait qu'elle entre « gras » comme disent les mécaniciens, puis ‘quand elle satisfaisait a cette condition elle a été percée d'un trou de 6/ 10 ex. centré de 1 mm. L’axe A, constitué d'un trongon de fil de Iaiton de 5/10 bien plus long que nécessaire, fiché vertica- lement dans ma planchette @ souder (sch. IV) jy ai enfilé dans I'ordre les pid- ces E2, C2, C1, Et, enfin la manivelle M, disposée chacune dans sa position respective, chaque piéce calée a sa hau- teur a V'aide de petits morceaux de car- ton d’épaisseur convenable. II ne restait plus qu’a « filer » de la soudure le long de A, ni trop ni trop peu, en priant tous les saints que trop de soudure se répan- dant partout par capillarité ne transfor- ‘me le tout en un bloc rigide. Je dois dire & ma grande satisfaction que pour les quatre distributions de cette locomo- tivela, la chose ne s'est pas produits dol le lecteur déduira a juste titre que pour d'autres machines il m’est arrive d'avoir moins de chance, et donc de de- voir tout recommencer depuis le début ! Les toutes petites biellettes de releva- ge des coulisses sont elles aussi facon- ées de maniere assez originale : la ma tigre d'cuvre est du fil de laiton de 2/10, facile & trouver en bobineau chez (1) Colles-ci donnent des colliers a'excen. ttiques un peu surdimensionnés : 4,3 mm de. extériour pour des colliers qui devaient avoisiner 34cm en realté soit 3,9 mm en HO, maison fait evec ce qu'on a 835 tous les quincaillers. II suffit d’en former des trongons par pincement autour d'une épingle de couturiére (sch. II-1 3) puis de les noyer de soudure (\i-4) t enfin de limer bien @ plat pour obtenir une biellette trés convenable. Les autres pidces de l'embiellage et de la distribution sont, suivant le cas, tiréos de trongons de rail N limé (bielles motr ces), taillées au perchlorure dans du lei- ton de 3/10 (barres d'excentriques) ou de 2/10 (crosses de pistons). Le support de distribution en rail N et laiton de 2/10 est agrémenté de la représentation des ri- vets repoussés au poingon, soudé sur des supports transversaux eux-mémes soudés dans des trous percés dans les longerons du chassis. ‘Mes embiellages sont bien entendu assemblés par des rivets « maison » en matiére plastique suivant le « truc » dé- Ja exposé dans Loco-Revue n° 442 pp. 783-784. Dans chaque chassis, le moteur s'en- gage entre les longerons et repose sur Un berceau dont les dimensions sont ajustées par tétonnements jusqu’a ce que la vis sans fin s’engréne juste point sur sa roue dentée. La position idéale ne s‘obtient pas tant a I'ceil qu’ Voreille, quand le moteur tourne bien rond, bien réguliérement sous le plus faible voltage, quand rien ne grince ni ne cogne et quand en bloquant les roues vous bloquez aussi le moteur (e- xercice & ne pas prolonger'!). Les mo- teurs sont verrouillés en place par une bride en corde & piano de 2/10, mise en forme de « sauterelle » et qui s’ac- croche & des trous pratiqués dans les longerons. La prise de courant est bien simple: ment constituée pour chaque chassis d'une plaquette pour circuits imprimés 00 sont soudés des palpeurs en clin: quant de laiton (1/10) disposés « on aréte de poisson ». Cette plaquette est collée au Cyanolit sous le carter de cha- que bogie. Deux fils isolés passent dans des trous, remontent aux porte-char bons du moteur oi ils sont soudés fugi tivement. Les photos 3 et 4 montrent mieux qu'un fong discours l'accouple- ment mécanique et électrique « dos & dos » des deux bogies. C’est le moment de faire les essais de vitesse — plus Cest lent, mieux ca vaut: titre d'exemple, 25km font en HO Bcm & la seconde, soit plus de 12 secondes our un parcours d'un metre — , de puis- sance, de passage en courbe et contre- courbe Les chassis, aprés avoir regu pour 'un le petit tablier avant, l'autre le « plan. 836 cher » inférieur de \'abri (convenable- ment entaillé pour laisser le passage li- bre aux boudins des roues), sont équi pés aussi chacun de sa poutre porte- tampons, de ses tampons ici constitués d'une rondelle de Iaiton et d'une tige en fil de méme métal ; les boisseaux sont coupés dans des débris d injec: teurs de briquets & gaz jetables. La timo- nerie de freins, de forme simple, re- prend les techniques utilisées pour fa briquer les embiellages. La photo Fleury laisse soupgonner des sabots de freins en bois, c'est dans cette matiére que j'ai taillé les miens. L’avantage suppiémen- taire est d’éliminer tout risque de court: circuit en cas de contact intempestif Les marchepieds avant sont soudés sul vant la méthode déja exposée dans Lo- co-Revue n° 396 p. 406. A mon grand regret, je n’ai pu reproduire les marche- pieds ‘arriére, si visibles sur la photo Fleury avec leurs protége-pieds. IIs tom: bent en effet juste devant le double ex. centrique — d’oti la tdle sauvegardant les orteils des mécaniciens distraits — et I'épaisseur excessive de mon méca nisme de distribution m’aurait conduit les surécarter de facon inesthétique. Crest I'affaire de quelques millimetres et Fespere bien que quelque lecteur. constructeur de LR. plus soigneux et plus habile que moi, mis en appétit par ces pages, arrivera faire mieux et & mettre en bonne place ces damnés mar. chepieds ! LES SUPERSTRUCTURES J'ai dit en introduction qu’elles étaient simples, et en effet immense corps cylindrique tout droit flanqué de deux caisses & eau longues et basses ne pose gudre de problémes structurels Mais une question s'est assez vite posse A moi: comment allais-je articuler mes bogies sous ce grand tube tout en per- mettant un démontage facile ? Ma solu: tion va encore une fois faire hurler de rire les mécanicions sérieux : deux bou: tons-pression. L’éclaté V et la photo 4 montrent le dispositif. « L’épine dorsa- le» de la superstructure constitue en quelque sorte le fond des caisses & eau et comporte des entretoises, certaines rapportées, semi-circulaires passant au: dessus des vis sans fin des moteurs. Deux ponts en laiton de 5/10 recoivent la partie femelle des boutons-pression Veillez lors de la fixation de ces piéces 8 ne pas faire pénétrer de soudure jus- qu'au ressort, il serait évidemment ren- du inutilisable. Les parties males sont simplement collées au Cyanolit sur les moteurs, La hauteur des arceaux est ajustée de telle fagon que, les boutons: pression étant encliquetés, Ia base des aisses & eau se trouve a la hauteur vou- lue au-dessus des bogies. La chaudiére, locorewe 11/85 n° 476 compltement ouverte par dessous, coiffe ponts et arceaux en enveloppant la partie « émergée » des moteurs. Les caisses & eau en feuille de laiton de 2/10 comme le corps eylindrique, regoivent d’abord la figuration des rivets par estampage au poingon, puis sont soudées en place Les « apparaux » enfin ne brillent pas par leur nombre | cheminée a chapiteau et gros déme avec ses soupapes-balan ce, qu'il m’a bien fallu tourner moi-mé ‘me, car il s'agit évidemment de pieces introuvables dans le commerce ; boite loco ewe 11/85 n* 476 du régulateur (tube carré de 6 x 6mm), conduits de vapeur ici fa gonnés a partir de « grappes » trouvées dans les boites de montage de modéles en matiére plastique ; appes & eau sur les caisses (tube carré de 7 x 7 mm). Les tringles de commande du régulateur sont maintenues par un trés joli support assez peu visible sur Ia photo, mais qui avait vraisemblablement le forme sug. gérée par le dessin en.cartouche dans Féclaté V. Notons aussi que le plan montre une porte de boite a fumée ron: 4-2 Vimeériow du coms eylindique, des ponte supportant is partie femelle des Dou ‘ons:pression. La phate monte une structure ‘moins « propre » que le dessin alse 2 pos Ces ploquettes evirées portent ‘uettes de pnse de courant et fos fis. plant slectiquoment les deus bogies. On voit biom auses lee tts des vie de Taxation du corte Gi? — te «erase» ext rarer doe ladulte ot 5 apordve a rear son milou ra. Ture. Compare photo 7 avec calle deo {inal parva dans Loco: Rese 1475. Photos 4.et 5M. Viers Photos 6, 7et 8: F. Marx 837 838 Eanduite ne devi’ pos manauer Vorament Scus te chaud sie Ger Heaut de avec volant central ; la photo laisse deviner une barre — un tube? — re liant & leur partie inférieure l'avant des deux soutes & eau. On entrevoit enfin une face de foyer plutét dépouillée > un volant, un cadran, quelques tuyaute- ries... J'ai figuré ‘tout cela de mon Vabri et la soute a charbon ne posent guére plus de problémes et I'éclaté Vi montre, je crois, assez clairement comment est constitué l'arrondi a l'ar- rigre de la soute. L’espace restant ou: vert aprés soudure entre eux du cété et de la paroi arriére. — marqué* sur 'éclaté — est rempli de soudure puis le tout est ajusté & la lime et & la toile ‘émeri, en épargnant au mieux les rivets proches. On aura compris aussi que les fentes ménagées dans le plancher de Vabri permetient I'embottage sur des te- fnons fixés au faux plancher solidaire du chassis. Pour démonter l'abri, il suffit done de le tirer en arriare puis de le dé- gagor vers le haut. Une disposition propre a cette machi- ne reste pourtant obscure dans mon es- prit. M. Jean Eynaud précise en marge de son plan: « Les soutes @ eau sont fixées & la chaudiére — ['abri et la soute @ charbon au bogie AR. » || faut donc qu'une certaine liberté de jeu soit laissée entre la face avant de l'abri et le foyer, évidemment solidaire de la chaudiére. Cet intervalle probable ne se devine pas du tout sur la photographie Je n‘avais d’abord ménagé qu'un espa ce rds réduit entre foyer et tole AV de Vabri, mais j'ai da bien vite l'agrandir en raison des médiocres rayons de cour. bes de mon réseau (jusqu’a 385 mm sur les voies du dépot). Mon articulée insistait pour étre articulée ! Un copieux bloc de plomb a trouvé place dans la soute 4 charbon, un autre entre les longerons du chassis au-des- sus de l'essieu n° 1. Divers accessoires glanés sur la photographie ou le plan complatent le modale :sifflet, grands le viers d’ouverture du régulateur, sup. ports et ringards si pittoresques, robi nets de jauge & V'arriére de la caisse & eau de droite, mains-courantes et mains-montoires, supports de lanternes, chaines de sécurité. Porteur de la livrée des Chemins de Fer de I'Hérault, le modele est entidre. ment peint en noir satiné & la bombo pour carrosserie automobile, les poutres Porte-tampons sont rouges, le numéro H 151 blanc ombré de noir selon la mé- thode décrite dans LR. n° 443 p. 844. La machine porte six plaques, gravéos au perchlorure : N 151 avec cartouche supérieur sur les parois de l'abri, H rault 8 l'avant dos caisses 8 eau, et la plaque du constructeur (CAIL) juste au: dessus de I'intervalle entre les cylindres, Ma locomotive n‘impressionne vrai ment que les amateurs éclairés en ma- tiere ferroviaire, les autres n'y voient qu'une autre machine noire avec des trucs devant les roues ; mais je sais bien qu‘heureusement les lecteurs de Loco Revue sauront faire la différence : qui confondrait un dinosaure avec une Jo: conde ? Texte : M. Viers locorewe 11/85 n* 476 Voici le second volet du do: dans le précédent numéro de Loco-Revue. Au menu, un pe’ ine-scale » et toutes a l'échelle 1/87 « des chemins de fer indust pr Py Doe que nous avions ouvert réseau-diorama réalisé nouveautés en HOe entrant dans la catégorie UN PROJET PAR MOIS: | is RELAZ /a\ D m jassion véritable aux che- pas laissé insensible. ‘Au retour, dans son atelier, il a construit cette section de réseau-diorama ‘échelle 1/87 « hors normes... fines » ! 60cm: 87 = 6,9mm Eh oui, la «vole de 60 » réelle ne peut étre reproduite a l'échelle 1/87 avec précision, ni avec la voie HOe de 9mm (qui correspond & un écartement t6el_de 783 mm), ni avec la voie HOi de 6,5 mm (qui correspond & un écarte- locorewe 11/85 0° 476 ment réel de 565 mm). En fait, cette promouvoir dans I’ hexagone pond exactement & un écartement de 6,9 mmalléchelle 1/87. 6,9 mm, c'est 'écartement (non nor- ‘malisé, bien sir) qu’a choisi Philippe Lé- ir reproduire, le plus fidéle- le, le réseau & « voie de ONNE MIN L 60 » do exploitation des Fresnais des Mines de Trélazé, celui-la méme que nous avons étudié dans le « Projet par mois » de LR 475, Construire une voie n'est guére compliqué. Dans un premier temps, Philippe a posé les traverses. découpées dans des baguettes de pin des Philipoi- nes. Avant collage, ces traverses ont été taillées irrégulidrement et sculptées, de maniére a leur donner un aspect irrégu- lier. En réalité, la voie est bonne & Tréla- lle n’a, toutefois, rien a voir es voies modales aux traver- ses coupées & l'6querre! L'opération 839 suivante est celle du ballastage, qui fait appel & des micro-graviers (du type mi- rnéral pour litiére & chat) que l'on doit finement tamisor. Traverses + ballast, la voie est préte @ recevoir ses rails mais auparavant, il va falloir peindre cette « base ». A cet effet, Philippe utilise... un pinceau et non pas I'aérographe | Un choix person- reel, quill justifie par le fait que les tein- tes appliquées doivent étre plus soute ues au fond des interstices du ballast tandis que, dans sa couche supérieure, le gravier doit conserver apparents ses reliefs (ardtes de la pierre) et sa teinte blanche d'origine. Il emploie done des. ‘gouaches trés diluées. Premiére passe en gris-bleuté uniquement sur le bal- last ; seconde passe en brun-rouille, ap: pliquée sur le ballast et los traverses. Posés I'écartement de 6,9 mm, les rails sont des Western-Rail-Craft confor. me au code 40 américain ; ils ont 616 achetés chez Transmondia, rue de Douai & Paris. Aprés [installation de la voie, nous abordons Ia confection du relief, réalisé en platre & modeler. Avant d’étre mode- Iées, certaines parties sont tout simple ment moulées. Toutes les zones ou la pierre et la terre reproduites en platre "Sa, resteront visibles, sont ensuite sculptées au cutter et 2 la pointe a tracer. Ces ou- tils sont également employés pour sculpter les cailloux et pierres éboulées ‘au pied du talus, que Philippe réalise presque un par un ! Crest aussi «a l'unité » qu’ont 66 ‘congus les morceaux d’ardoise éparpil- \és sur le chantier. Hélas, le fanatique « intégriste » de modélisme d’atmos- phere regrettera sans doute que, pour obtenir ces morceaux, Philippe ait concassé, non pas de l'ardoise de Tréla 26 comme les régles du purisme le lui dictaient, mais de V'ardoise du... Can- tal! ‘Avez-vous remarqué l'arbre situé prés du dépét? Nous n'avons pu connaitre les techniques qui avaient ét6 mises en ‘ceuvre pour sa création... Cet arbre ne foit pourtant pas l'objet d'un secret ot Philippe nous a promis d'expliquer, dans un futur article, les procédés qu'il emploie pour réaliser la végétation en ‘modélisme ! Le batiment est, malgré la modestie de |'édifice, un véritable exercice de sty- le. Les murs ont 616 découpés dans du carton contre-collé enduit de mastic po- Iyester (trois couches par cété). C'est dans ce mastic qu'ont été gravées les briques, type mécaniques creuses (cer- taines ‘sont posées sur chant). La Porte et les parties en bois sont en pin des Philippines décoré a la gouache. Un ‘mot sur les crépis:: ils sont constitués par un mélange de sable tamisé ot de gouache (« quelle que soit la marque de Cette demiére, ca marche... » précise Philippe !), ce mélange tant appliqué ‘au pinceau. Seule concession de ce ba timent aux produits du commerce, sa couverture obtenue dans une chute de toiture de halle Jouef. RETOUR AUX SOURCES En construisant le plus possible d’élé- ‘ments par lui-méme sur ses réseaux ou dioramas, Philippe Lévéque retourne aux sources du modélisme. Le matériel roulant ne fait pas exception a cette ré- Voie étroite... idée large gle | Ainsi, I'engin de traction de ce che- min de fer a « voie de 60 » reproduit tun tracteur réel de la firme alsacienne Comessa. Il est plus « lourd » que le ty- Pe (8 deux essieux) en service & I'exploi- tation des Fresnais, puisque le modéle comporte trois essieux et présente un capotage un peu différent. Néanmoins, ce Comessa au 1/87 a adopté la livrée orange en vigueur & Trélazé. Chassis et superstructure ont été réalisés en plasti- carte, & l'exception de quelques élé- ments de cabine Egger-Bahn. Plasticar- te également pour I'aménagement inté- fieur: pupitre de conduite, leviers de Vinverseur et de la boite de vitesses ‘commandes de I'embrayage, du frein et de l'accélération du moteur, etc. Ultime détail, propre & parfaire le réalisme de ‘ce modele : les roues, mises en confor- mité avec les normes du code 40 amér cain. Le matériel commercial en HOe est muni de roues dont les boudins sont Mmonstrueux, par rapport & échell 1/87. Philippe a, pour sa part, ut les roues d'un wagon a I'échelle N qui en l'absence momentanée de son tour favori, ont été placées dans le mandrin d'une mini-perceuse et affinées a la Ii: me! Elément essentiel du trafic ferroviaire a Trélazé, le crapaud, ce wagonnet plat Qui transporte les blocs d’ardoise de la mine & latelier. Au 1/87, celui-ci a été construit. comme en réalité, en bois et métal. Ses roues proviennent d'un kit de lorry Gulli-Bleu et la bache a été for- Petr peda [iat Es og pe ebeoe mée dans un morceau de papier alu de paquet de cigarettes. Avant de quitter I’Anjou, un dernier coup d’ceil sur les infimes détails... Par exemple, il est tr8s facile d'améliorer aspect trop régulier des poteaux télé- graphiques MKD en retaillant leur forme et en gravant les veines du bois a la pointe & tracer. Peuttre aver-vous été intrigués en ‘observant, sur les photos, & gauche de la remise, deux supports disposés per- pendiculairement & a voie ? Il s‘agit des supports (piéces en bois, échelle en ar- cap) de la conduite d'air comprimé dont nous avions parlé dans le « Projet par mois » consacré & l'exploitetion des Fresnais, Il faudrait encore parler des mille et un petits détails qui font « vrai » : le Vieux tracteur Fordson démonté (mod- le Jordan), dont le moteur est abrité par un morceau de bidon métallique... Des plaques de tdles... Des outils Scale- Structure-Limited ou Gull-Bleu. Signe des temps, Philippe préfére uti- liser les outils Gulli-Blou qu il juge plus fins que ceux « made in USA»... Les modélistes francais perdent leurs ‘complexes ! Il est vrai que ce diorama de Trélazé n’a rien & envier aux meilleu- res réalisations d'outre-Atlantique.. Te Poi ta as a loco rewe 11/85 n° 476 test CC 14 100 LIMA LE FER A REPASSER “TURBO” Au 1/87, la CC 14166 symbolise lo renouveau de silhouette originale de « fer & repasser », modéle ét: firme Lima, Avec 2a trés attondu par les ‘son sujet... Dan: L’époque des reproductions hybrides visant a la fois le marché du jouet et la clientdle modéliste (au risque de mécon- tenter les deux)... semble heureusement révolue. Les possibilités actuelles de production comme les exigences tou- Jours accrues d'une clientale mieux in- formée obligent les fabricants a reviser parfois fondamentalement certains conceptions. La CC 14100 Lima a bénéticé de co nouveau concept et, offrant des caracté- ristiques séduisantes, une mécanique sérieusement congue et des performan- es satisfaisantes, elle donne une image locorewe 11/85 n° 476 toute nouvelle de la production Lima en HO. On pourrait redouter que la note & payer, pour acquérir cette nouvelle gé- nération de modéles, devienne inacces. sible, notamment aux adolescents... En fait, il est vraisemblable qu'un adoles- cent passionné consentira & faire l'effort de consacrer une somme équivalente & la valeur de cing disques de rock pour acquérir un modele qui lui donnera plei: nement et durablement satisfaction. Annoncée par le constructeur, dans un premier temps, comme un modéle « & part », sorte de production ponctuelle de prestige, la CC 14100 Lima préfigu re, en fait, tous les futurs moddles que la firme de Vicenza destine au marché frangais et se prévalant des prix du bas de gamme. 1 Voici donc la premiére version, imma- triculée CC 14166, présentée par Lima Une seconde version « époque actuel le », numérotée CC 14129, sera propo: sée par la suite. D’emblée, ia machine fibre allure mais des cotes traitées conformément & l’échelle 1/87 et une gravure fine & souhait ne sont plus, au Jourd’hui, des critéres suffisants pour admettre qu’un modéle est réussi. Reste a étudier les détails... et 1a, nous connaissons plus d'un modaliste, no: tamment parmi nos amis cheminots, qui 843

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