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République du Cameroun Republic of Cameroon

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


UNIVERSITE DE DOUALA THE UNIVERSITY OF DOUALA
FACULTE DE GENIE INDUSTRIEL INDUSTRIAL ENGINEERING FACULTY

Tél: (237) 33 01 41 30 /31 www.fgi-ud.com B.P. 2701 Douala, Cameroun

THEME : ESTAMPAGE

Noms des exposants :


N° NOMS ET PRENOMS MATRICULES

1 BEA CUNEGONDE Sidouane 11G01808


2 DACDJEU Antoine-Charly 13G00304
3 ESSENGUE ESSENGUE Adolphe Valery 13G00310
4 FOUOBA DOUBLA Fidele 11G01797
5 KOUATCHOU CHIME Anne Melissa 11G01885
6 MBONJO NJANJO Yves Richard 11G01678
7 MITAMBO Eugène Armand 11G01694
8 NGADJINK Roland Sanda 11G01708
9 NGUEFACK Edwige Merline 13G00330
10 NKUTU BELINGA 11G01726
11 ZEBAZE OBAME Roger Lionel 11G01773

Enseignant : M. Vitoussia

Année académique 2013 / 2014


PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION

I. DEFINITION ET MODE OPERATOIRE


I.1. Définition
I.2. Mode opératoire
II. LES MATRICES

III. OUTILLAGES DE REPRISE

IV. GAMME D’ESTAMPAGE

V. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CE PROCEDE

VI.VARIATIONS DES SECTIONS


VI.1 CONTOURS DES PIECES ESTAMPEES
VI.2 Modification d’un contour
VI.3 Economie de matière
VII. TOLERANCES DES PIECES ESTAMPEES

CONCLUSION
INTRODUCTION

L’estampage et le matriçage sont deux termes synonymes. Cependant


« l’estampage » est généralement appliqué au forgeage mécanique des aciers
alors que « le matriçage » s’applique au forgeage mécanique des métaux non
ferreux.

I. DEFINITION ET MODE OPERATOIRE


I.1. Définition
L’estampage est une opération de forgeage en trois coups (ébauche,
finition et ébavurage) qui consiste à former après chauffage, des pièces
brutes par pression entre deux outillages appelés matrices. L’estampage est
une déformation plastique à chaud. En fonction du matériau, on a 193°c
pour l’aluminium, 405°C pour le cuivre, 631°C pour le fer et 590°C pour le
Nickel. L’estampage des pièces est réalisé à partir des barres ou des
biellettes par sciage ou cisaillage, le volume de métal mis en œuvre pour
réaliser la mise en forme est calculé avec précision afin que la quantité de
métal du lopin corresponde bien au volume disponible de la gravure réalisée
dans les matrices.

I.2. Mode opératoire


Un lopin (morceau dans une barre laminée) est chauffé à une
température convenable (d’une manière générale il faut porter le lopin à une
température ; étant sa température de fusion), il est ensuite
écrasé entre deux blocs matrices en acier portant des cavités ou gravures
correspondantes aux formes intermédiaires (ébauche) et à la forme définitive
à obtenir définie par le dessin de la pièce demandée.
Ces blocs sont mis en contact plus ou moins rapidement par une presse
mécanique à forger ou sous un marteau pilon

𝟐
𝒇𝒊𝒈 𝟏: 𝑫𝒆𝒔𝒄𝒓𝒊𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒅𝒆 𝒐𝒑é𝒓𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆

Après l’estampage, les pièces sont ébavurées par cisaillage du contour.


La bavure (excédent de matière dû à une ébauche grossière) en appui sur
une lame de coupe est tranchée sous l’action du coulisseau d’une presse qui
pousse la pièce jusqu’à la rupture de la bavure.

𝒇𝒊𝒈 𝟐: 𝑬𝒃𝒂𝒗𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆

II. LES MATRICES


Le lopin scié dans une barre compte tenu des tolérances peut
présenter un léger excédent de matière. Cet excédent va donner naissance à

𝟑
la bavure qui sera par la suite cisaillée, il vient se loger dans une gouttière
usinée dans les matrices proche de la gravure
Cet excédent sert également de tampon entre les deux matrices (inférieure et
supérieure) pour réduire les chocs entre celles-ci et diminuer les
détériorations.

𝒇𝒊𝒈 𝟑: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

III. OUTILLAGES DE REPRISE


La pièce comporte un trou réalisé à chaud à l’aide d’un poinçon à
l’extrémité conique.
La finition de l’alésage et la découpe de la bavure sont réalisées par un outil
combiné qui perfore l’alésage et qui détourne la pièce en cisaillant la bavure.

𝒇𝒊𝒈 𝟒: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

𝟒
IV. GAMME D’ESTAMPAGE
L’estampage d’une pièce nécessite la réalisation d’une gamme de
fabrication, celle-ci va conditionner la fabrication des outillages de mise en
forme.

Exemple : fabrication d’une fusée d’automobile.

Après découpage du lopin, la configuration est réalisée en six opérations.


Après la dernière opération, l’ébauche est usinée à l’aide des machines-outils
pour réaliser le produit fini.

𝒇𝒊𝒈 𝟓: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

𝟓
V. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CE PROCEDE

Le procédé d’estampage suppose l’exécution préalable d’outillage


spécifique au produit à confectionner. Elle n’est utilisée que lorsque le
nombre de pièces à produire est assez élevé. Elle permet d’obtenir une
précision dimensionnelle plus grande. L’intérêt technique de ces procédés est
la compression des molécules de matière selon la forme de la pièce d’où des
résistances extrêmes aux efforts mécaniques.

VI. CONTOURS DES PIECES ESTAMPEES

VI.1 Variations des sections


La variation des sections d’une pièce estampée doit être la plus
progressive possible. Les variations trop brusques sont des causes des
difficultés qui entrainent des pertes sensibles de métal qui se transforme en
bavure.
Il faut concevoir des sections avec le plus d’arrondis possibles avec des
rayons les plus grands possibles. De grands arrondis facilitent l’écoulement
de la matière dans les gravures.

𝒇𝒊𝒈 𝟔: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝟔
VI.2 Modification d’un contour
Lors du tracé d’une pièce, il faut tenir compte du fluage du métal dans les
deux directions à 90°.

𝒇𝒊𝒈 𝟕: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

𝟕
VI.3 Economie de matière
Un grand nombre de pièces qui présentent des formes géométriques
simples ou symétriques peuvent être forgées et terminées par usinage avec
une faible perte de poids de copeau.

𝒇𝒊𝒈 𝟖: 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

VII. TOLERANCES DES PIECES ESTAMPEES


Tolérance des pièces en acier.

Cette tolérance tiens compte des éléments suivants :

Longueurs et largeurs entre faces extérieures


Longueurs et largeurs entre faces intérieures
Longueurs et largeurs entre un axe et une face
Déport
Saillie résiduelle de bavure
Epaisseurs
Traces d’éjecteur
Rectitude et planéité
Entraxes

𝟖
Domaines d’application des tolérances :
Les tolérances portées sur les côtes des pièces estampées tiennent
compte de toutes les variations y compris celles dues à l’usure des gravures
et du retrait des pièces.
Il est conseillé d’appliquer et d’adopter pour toutes les dimensions, les
tolérances de la plus grande largeur et de la plus grande hauteur.

CONCLUSION

Comparativement aux autres procédés de mise en forme, l’estampage


comme le matriçage est un procédé assez lent donc plus couteux. Mais
l’élaboration d’une pièce par estampage confère au métal des propriétés
physiques spécifiques recherchées. En effet l’estampage permet un
écoulement plastique du métal d’où une continuité des fibres qui procure à
la pièce une résistance supérieure à celles obtenues autrement.

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