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Opérations unitaires :
agitation et mélange
III
Cet ouvrage fait par tie de
Opérations unitaires. Génie de la réaction
chimique
(Réf. Internet ti452)
composé de :
Industrialisation des procédés et usine du futur Réf. Internet : 42602
Opérations unitaires : tri et traitement des liquides et des Réf. Internet : 42446
solides
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IV
Cet ouvrage fait par tie de
Opérations unitaires. Génie de la réaction
chimique
(Réf. Internet ti452)
Jean-François JOLY
Ingénieur de l'École supérieure de chimie industrielle de Lyon, Ingénieur-
docteur de l'Université de Lyon, Directeur expert à l'IFP Énergies Nouvelles
Olivier POTIER
Responsable du Groupe Thématique de la Société Française de Génie des
Procédés (SFGP), Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (CNRS UMR
7274, Université de Lorraine, Nancy), École Nationale Supérieure en Génie des
Systèmes et de l'Innovation (ENSGSI - Université de Lorraine)
Marie-Odile SIMONNOT
Professeur en Génie des procédés à l'Université de Lorraine (Nancy)
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V
Les auteurs ayant contribué à cet ouvrage sont :
Florent BOUQUET
Pour les articles : J3804 – J3805
Jean-Louis CHEVALIER
Pour les articles : J3860 – J3861
Patrice COGNART
Pour les articles : J3804 – J3805
Hervé DESPLANCHES
Pour les articles : J3860 – J3861
Alain LINE
Pour l’article : J3800
Jean-Claude PHARAMOND
Pour l’article : J3800
Martine POUX
Pour l’article : J3801
Michel ROUSTAN
Pour les articles : J3800 – J3802 – J3804 – J3805 – J3806
Catherine XUEREB
Pour l’article : J3801
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VI
Opérations unitaires : agitation et mélange
(Réf. Internet 42486)
SOMMAIRE
Réf. Internet page
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VII
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Agitation. Mélange
Concepts théoriques de base
par Michel ROUSTAN
Ingénieur INSA (Institut national des sciences appliquées de Toulouse)
Professeur de génie chimique − INSA Toulouse
Jean-Claude PHARAMOND
Ingénieur INSA
Dosapro Milton Roy
et Alain LINE
Ingénieur INPT (Institut national polytechnique de Toulouse)
Professeur de mécanique des fluides − INSA Toulouse
fabrication existante.
Les potentialités des nouveaux moyens expérimentaux et numériques permet-
tent de développer une approche locale qui complète l’approche globale classi-
que du fonctionnement des cuves agitées.
L’analyse locale du fonctionnement d’une cuve agitée (figure A) donne accès
aux distributions spatiale et temporelle de la vitesse et de la turbulence. Cette
information peut aider à comprendre et à contrôler le mélange dans la cuve agi-
tée et peut conduire à optimiser son fonctionnement dans différentes condi-
tions.
Dans tous les cas, une bonne connaissance du procédé est indispensable pour
permettre le choix le plus favorable à l’accomplissement de ce procédé, notam-
ment sur le plan économique.
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Y
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Notations et symboles
Symbole Unité Définition
b b
a, a’ ............................ coefficients
ai m2 /m3 de liquide aire interfaciale volumique d’échange
A ............................ facteur définissant le degré de mélange
b m largeur des chicanes
b’ m distance d’une chicane décollée de la paroi à la paroi b'
C1-C2 mol/m3 gradient de concentration (ou facteur de potentialité) w H
d m diamètre du mobile d’agitation
D m diamètre de la cuve agitée ᐉ Y
Fr ............................ nombre de Froude d
g m/s2 accélération de la pesanteur
G m , G m′ s−1 gradient de vitesse (ou taux de cisaillement) moyen D
H m hauteur de la solution dans la cuve
Figure A - Cuve agitée
H∗ m hauteur théorique créée par le mobile d’agitation
k ............................ constante
k’ ............................ constante
km ............................ constante
′
km ............................ constante
kL m/s coefficient de transfert de matière côté film liquide
K ............................ constante
œ m longueur des pales
L m dimension caractéristique
nc ............................ nombre de chicanes collées contre la paroi
n c* ............................ nombre de chicanes décollées de la paroi
np ............................ nombre de pales du mobile d’agitation
N s−1 fréquence de rotation du mobile d’agitation
N° mol/(m3 · s) débit de matière transférée par unité de volume
(ou taux de transfert de masse)
NP ............................ nombre de puissance
NP0 ............................ nombre de puissance en régime turbulent
NQc ............................ nombre de circulation
NQp ............................ nombre de pompage
p m pas de l’hélice
P W puissance d’agitation
Qc m3 / s débit de circulation
Qe m3 / s débit d’entraînement
Qp m3/s débit de pompage du mobile d’agitation
Re ............................ nombre de Reynolds
tc s temps de circulation : tc = V/Qc
tM s temps de mélange
tp s temps de pompage : tp = V/Qp
U m/s vitesse d’écoulement
Ux m/s vitesse instantanée du liquide dans une direction Ox
Ux m/s vitesse moyenne du liquide dans une direction Ox
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QP
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Notations et symboles
Symbole Unité Définition
U z* .............................. vitesse adimensionnelle
ux m/s fluctuation de vitesse dans une direction Ox
u x′ m/s valeur quadratique moyenne de la fluctuation de
vitesse dans une direction Ox
V m3 volume de liquide contenu dans la cuve
Vp m/s vitesse périphérique du mobile d’agitation
w m largeur (ou hauteur) des pales
We ............................ nombre de Weber
Y m élévation du centre du mobile d’agitation par rapport
au fond de la cuve
γ kg/s2 ou N/m tension superficielle
ε W / kg puissance dissipée par unité de masse
η Pa · s viscosité dynamique de la solution agitée (η = ρν)
λ m dimension caractéristique d’un petit tourbillon
ν m2/s viscosité cinématique de la solution agitée
ρ kg/m3 masse volumique de la phase liquide agitée
τ Pa contrainte de cisaillement
Φ ............................ N
Φ = -------P-
Fr y
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QQ
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maintenir une suspension uniforme de toutes les particules quelle d’hydrogénation, d’ozonisation, etc. Le rôle de l’agitateur est, du
que soit leur taille (figure 1 c). Il faut savoir que, pour une popula- point de vue physique, de créer une dispersion et, du point de vue
tion donnée de solides, une suspension uniforme peut nécessiter chimique, de créer une absorption.
jusqu’à 25 fois plus de puissance qu’une suspension partielle.
Un autre aspect important de la définition de l’opération à accom-
plir présente des incidences sur le plan mécanique. Il s’agit de la 1.2.1 Dispersion du gaz
possibilité ou non de démarrer l’agitateur dans les solides sédi-
mentés. Suivant la quantité totale de solides, l’élévation au-dessus Deux sources d’énergie participent à la dispersion du gaz dans le
du fond de la turbine inférieure et suivant surtout la nécessité d’une liquide : la première est l’énergie propre du gaz traversant le liquide,
telle possibilité, la conception mécanique de l’appareillage devra la seconde est l’énergie fournie par la turbine. Suivant la balance
être revue. entre ces deux énergies, on obtiendra un type de dispersion ou un
autre et le régime hydrodynamique dans la cuve sera gouverné par
l’expansion du gaz (figure 2 a) ou par la décharge de la turbine
1.1.2 Aspect chimique (figure 2 b).
Exemple : si on maintient dans une cuve donnée un débit d’injec-
Il doit être considéré dans le cas des dissolutions, des lixiviations tion de gaz constant et si on augmente progressivement la puissance
ou des cristallisations et il faut faire appel aux notions de transfert d’agitation (par exemple en augmentant la vitesse de rotation de la tur-
de matière. bine), on obtient les résultats résumés dans le tableau 2.
D’une façon générale, la quantité transférée s’exprime par :
N° = kL ai (C1 − C2) (1)
avec N° [mol/(m3 · s)] débit de matière transférée, Tableau 2 – Dispersion du gaz à débit de gaz constant
kL (m/s) coefficient de transfert de matière et puissance d’agitation croissante
côté film liquide,
Puissance Aspect
ai (m2/m3 de liquide) aire interfaciale volumique d’agitation de la surface
Dispersion Résultats
d’échange,
C1 − C2 (mol/m3) gradient de concentration ou Faible Bouillonnement Libre montée Mauvaise
facteur de potentialité. du gaz dispersion
(On peut tout aussi bien donner cette formule en unité de masse.) Dispersion
Dispersion
du gaz vers moyenne
Lorsque tous les solides sont suspendus, l’aire volumique les parois
d’échange n’est pas affectée par l’intensité de l’agitation. Le gradient Surface
Moyenne uniforme Régime
de concentration moyen est lui aussi indépendant de l’agitation
mais, par contre, le coefficient de transfert kL est dans certains cas hydraulique Dispersion
de la turbine améliorée
fortement influencé par l’agitateur. C’est notamment le cas lorsque dominant
la concentration saturante est très élevée par rapport à la concentra-
tion moyenne dans la cuve et qu’il se crée autour de chaque parti- Surface Teneur en gaz Très bonne
cule solide en cours de dissolution une sorte de couche saturée ou Forte dispersion
uniforme maximale
sursaturée. On doit alors avoir recours à des essais pilotes pour uniforme
déterminer les variations de kL (exprimé, par exemple, sous forme
du nombre de Sherwood) en fonction des conditions de l’agitation.
L’extrapolation ne pourra cependant pas être géométrique, la taille
1.2.2 Absorption du gaz
des particules n’étant généralement pas multipliée par le facteur
d’extrapolation (§ 7).
Selon la théorie du double film de Whitman (cf. article Distillation.
Absorption : 4. Colonnes garnies [J 2 626], le transfert de masse d’un
gaz à un liquide se heurte à plusieurs résistances : diffusion à travers
1.2 Mélanges liquide-gaz le film gazeux, à travers le film liquide entourant la bulle de gaz,
transfert dans le liquide et, suivant les cas, résistance de réaction ou
d’absorption de la molécule d’origine gazeuse par le liquide ou un
Ce type d’application se rencontre par exemple dans les procédés solide. De ces différentes résistances dépend la cinétique globale du
de fermentation, d’aération d’eaux résiduaires, d’oxydation, système. Le plus souvent l’étape limitante est constituée par le
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10 Puissance
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Co
10–1 5 5
10–1 2 4 6 8 1 2 4 6 810 2 4 6 8 102
Niveau de puissance 4 4
10–1 2 3 4 5 6 7 8 9 1
ai aire interfaciale volumique d'échange d/D
kL coefficient de transfert de matière côté film liquide d diamètre de la turbine
Unités arbitraires sur les deux axes D diamètre de la cuve agitée
Figure 3 – Produit kL ai en fonction du niveau de puissance Figure 4 – Puissance consommée et couple d’agitation
appliqué à l’agitateur en fonction du rapport d/D pour un résultat identique
(même temps et même qualité de mélange)
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Agitation. Mélange
Caractéristiques des mobiles d’agitation
par Michel ROUSTAN
Ingénieur INSA (Institut national des sciences appliquées de Toulouse)
Professeur de génie chimique au département génie des procédés industriels de l’INSA
Toulouse
our chaque type cité de mobile d’agitation, les tableaux donnent les caracté-
P ristiques géométriques (diamètre, nombre de pales, pas de l’hélice, etc.)
ainsi que le nombre de pompage et le nombre de puissance en régime turbulent.
La liste des matériels cités n’est pas exhaustive. Toutes les informations
complémentaires que vous pourrez nous envoyer seront prises en considération
pour la prochaine édition.
Le présent article a été rédigé d’après la littérature scientifique (cf.
Doc. J 3 803) et avec les données techniques que les fabricants ont eu l’amabilité
de nous fournir.
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Agitation. Mélange
Aspects mécaniques
par Patrice COGNART
Ingénieur à la société ROBIN Industries
Florent BOUQUET
Ingénieur de l’École nationale supérieure des ingénieurs de Génie chimique (ENSIGC)
de Toulouse
Ingénieur à la société ROBIN Industries
et Michel ROUSTAN
Ingénieur de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Toulouse
Professeur de Génie des procédés à l’INSA de Toulouse
(comme c’est le cas des cuves) et faisant appel à diverses sciences, le décideur
aura quelques difficultés à distinguer les paramètres importants, s’il souhaite
effectuer une comparaison.
Dans cet article, on décrira les méthodes générales aidant le décideur dans sa
tâche difficile du choix d’un système d’agitation. En effet, bien que les pièces
majeures constituant un système d’agitation soient bien connues (moteur,
réducteur, étanchéité), la partie construite par le concepteur d’agitateurs (tou-
relle, arbres, mobiles) laisse libre cours à l’imagination de l’ingénieur mécani-
cien et peut être difficile à analyser. Ainsi, nous détaillerons suffisamment la
partie relative à la détermination mécanique pour permettre au décideur d’effec-
tuer la sélection et le « contrôle » des caractéristiques mécaniques de l’appareil.
La conception mécanique des agitateurs fait appel à la construction des machi-
nes tournantes : transmission de couple, détermination d’arbres tournants, éva-
luation des contraintes de torsion, flexion et analyse vibratoire du système.
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 804 − 1
QY
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Cependant, alors que ces phénomènes sont bien « maîtrisés » par les ingénieurs
mécaniciens, la tâche est plus difficile qu’il n’y paraît, car la « manifestation » des
forces à prendre en compte (en direction, intensité, point d’application) est beau-
coup plus aléatoire.
Il est également malaisé, pour les utilisateurs, de sélectionner un agitateur
parmi différentes propositions, dont les caractéristiques et les éléments consti-
tutifs n’ont rien de commun. Nous aborderons donc les différents types de mon-
tage des agitateurs, les techniques de fabrication n’étant pas décrites car
conformes aux métiers de la mécanique traditionnelle (usinage, soudage,
montage...).
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Accouplement
élastique
1.1 Définition d’un système d’agitation Réducteur
Pot de lubrification de
Un dispositif d’agitation (figure 1) est constitué : la garniture mécanique Tourelle de guidage
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Agitation. Mélange
Aspects technico-économiques
par Patrice COGNART
Ingénieur à la société Robin Industries
Florent BOUQUET
Ingénieur de l’École nationale supérieure des ingénieurs de Génie chimique (ENSIGC)
de Toulouse
Ingénieur à la société ROBIN Industries
et Michel ROUSTAN
Ingénieur de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Toulouse
Professeur de Génie des procédés à l’INSA de Toulouse
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 805 − 1
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Prix ( )
d’un agitateur 18 000
Titane
16 000
14 000
Pour les « Notations et symboles » le lecteur se reportera à 12 000
l’article [J 3 904]. Les principaux éléments constituant un agitateur
sont repérés sur la figure 1 de l’article [J 3 804] Agitation. Mélange. 10 000
Aspects mécaniques. 8 000
Acier inoxydable
Pour simplifier cette étude, nous considérerons des éléments 6 000
Acier
« fabriqués », c’est-à-dire incluant main-d’œuvre et matière et nous 4 000
prendrons en compte un réducteur manufacturé, et non le détail de 2 000
cette pièce. De même, le temps de montage de l’agitateur et de ses
essais seront répartis sur le prix de chaque élément monté 0
30 40 50 60 70 80 90
(figure 1).
Diamètre d'arbre (mm)
L’analyse de chaque sous-ensemble met en évidence que le coût
de la pièce considérée est relié au couple à transmettre [6] [5] [8] [7] : Figure 2 – Prix d’agitateurs en fonction du matériau de construction
X = k ( Mt )m (1)
Prix ( )
Agitateur avec tourelle et garniture
18 000
Pr = K ( Mt ) n (2) mécanique double
16 000
avec m variant de 0,5 à 0,7 environ, 14 000
32 25 da diamètre d’arbre,
Réducteur
20
p, v exposants.
10 5
Moteur
0 3 Ces relations sont valables lorsqu’elles sont utilisées dans un
Agitateur Agitateur domaine correctement défini et validé.
simple avec tourelle
et garniture
mécanique double
Le couple (ou moment de torsion Mt) est finalement le para-
mètre résumant le mieux la valeur d’un agitateur.
Figure 1 – Composition du prix d’un agitateur
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RU
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RV
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Pour une valeur donnée du débit de gaz, il n’est pas Sous cette forme, ces corrélations sont applicables au cas
toujours possible d’atteindre le régime de dispersion en aug- de l’eau, pour des turbines de Rushton dont D/T < 0,5. Pour les
mentant la vitesse de rotation. Cela dépend des capacités de liquides légèrement plus visqueux, il est prudent de
dispersion intrinsèques à la géométrie du système (type d’agi- considérer que le passage du régime d’engorgement à celui
tateur, dimensions, paramètres d’implantation dans la cuve). de chargement et le passage du régime de chargement au
régime de dispersion complète s’opèrent pour des vitesses de
rotation supérieures d’un facteur égal à la viscosité apparente
du produit à la puissance 0,1, par rapport aux vitesses de rota-
1.3 Détermination du type de régime tion qui sont calculées par ces relations.
de dispersion
La cartographie des différents régimes de fonctionnement est
Il existe plusieurs façons d’estimer le régime de dispersion. Dans donnée figure 2.
le cas d’une géométrie classique constituée d’une cuve cylindrique
standard chicanée équipée d’une turbine de Rushton, certaines
corrélations semi-empiriques sont proposées dans la littérature. Phénomène d’hystérésis
On peut se référer à celles proposées par Nienow (1990) [1].
Les frontières entre les différents domaines sont sensibles à
– limite engorgement/chargement : l’histoire de la dispersion. Le régime de fonctionnement pour
un couple donné (N, Qg) peut donc dépendre du fait que le
3 ,5 point de fonctionnement ait été atteint en augmentant
D
Na = 30 Fr (1) progressivement le débit de gaz par exemple, ou en le dimi-
T nuant. Notamment, si le système se retrouve engorgé, il est
difficile de retrouver le régime de dispersion complète en
– limite chargement/dispersion complète : diminuant simplement le débit gazeux. Il convient alors de
couper complètement l’admission de gaz, d’attendre le
complet dégazage du liquide avant d’ouvrir à nouveau la
0 ,5
D vanne et augmenter progressivement le débit jusqu’au point
Na = 0, 2 Fr 0 ,5 (2) de fonctionnement visé.
T
Le nombre d’aération Na et le nombre de Froude Fr sont définis Dans le cas général, le suivi de la puissance consommée permet
ainsi : d’avoir une bonne indication du régime de fonctionnement.
En cuve agitée, la puissance d’agitation P est classiquement
Qg déterminée par la relation suivante [J 3 802]) :
Na = (3)
ND 3
P = Np ρ N 3 D 5 (5)
RW
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volume de la cuve, donc le système gaz-liquide n’est pas homo- 1.4 Caractéristiques de la dispersion
gène, et l’agitateur est plus particulièrement sensible aux caracté-
ristiques locales du système dans son environnement proche.
gazeuse
Dans le cas d’une turbine à disque de type Rushton, fréquem- Les caractéristiques de la dispersion sont des paramètres qui
ment utilisée dans les systèmes gaz-liquide, la variation de la conditionnent directement l’efficacité de l’opération de réaction ou
puissance dissipée avec le débit gazeux est donnée sur la figure 3. de transfert recherchée. Afin d’évaluer la qualité de la dispersion, on
Ce type de courbe est classiquement représenté sous forme adi- peut la caractériser essentiellement par les paramètres suivants :
mensionnelle, la puissance dissipée en présence de gaz étant
ramenée à la puissance dissipée en liquide seul, Pg/P0 , et le débit – la rétention gazeuse globale obtenue Φ, qui représente la
de gaz étant inclus dans le nombre d’aération Na. Pour chaque fraction volumique de gaz dans la dispersion ;
valeur de la vitesse de rotation, en augmentant le débit gazeux, on – le diamètre moyen des bulles dB ;
obtient donc des courbes dont : – la surface d’échange spécifique a offerte par les bulles souvent
– une première partie est un pallier : pour les faibles débits, la présentée à travers le produit kLa avec kL le coefficient de transfert
puissance est donc quasiment conservée ; de matière.
– la dernière partie est de type asymptotique : l’agitateur tourne
dans un brouillard gazeux et le système est engorgé ; 1.4.1 Rétention gazeuse
– jusqu’au point d’inflexion dans la zone intermédiaire, le sys-
tème est bien dispersé. Elle est liée à la capacité du système à maintenir le gaz au sein
Le dimensionnement de la puissance à installer se fait sur la de la masse fluide. Des bulles petites, des recirculations importan-
base du système non aéré, puisque c’est dans ce cas que la tes vont dans le sens d’une augmentation de la rétention de gaz.
puissance maximale est dissipée. Elle se situe classiquement dans une gamme de 2 à 10 %. On peut
l’évaluer par exemple par une mesure de l’élévation du niveau de
la surface, ou par une mesure de pression différencielle en paroi. Il
Une forte chute de la puissance consommée est signe de la existe de nombreuses corrélations dans la littérature, qui donnent
présence d’une grande quantité de gaz dans l’environnement souvent des résultats sensiblement similaires. La relation de Smith
de l’agitateur et traduit des difficultés de l’appareil à créer une et coll. (2004) [3] permet d’obtenir une estimation fiable de la
bonne dispersion. rétention gazeuse si le régime de dispersion complète est atteint,
pour un système air-eau à 20 oC :
Les corrélations ci-dessous tirées de Cui et al. [2] et issues d’un
grand nombre de points expérimentaux permettent de calculer la Φ = 0, 87(Pg /ρℓV )0,20Us0,55 (7)
puissance nécessaire pour des systèmes équipés d’une ou plu-
sieurs turbines de Rushton. avec Us vitesse superficielle du gaz, égale au rapport entre le
Le régime de dispersion est communément obtenu pour une débit de gaz et la section de la cuve,
valeur du produit QgN0,25D–2 inférieur à 0,055 : V volume de la dispersion.
Pg QgN 0,25 QgN 0,25 Cette relation est peu sensible à la géométrie de la cuve et des
1− = 9, 9 pour j 0, 055 agitateurs, la capacité de ces derniers à produire de la dispersion
P0 D2 D2
(6) étant essentiellement contenue dans le terme de puissance
Pg QgN 0,25 QgN 0,25 dissipée.
1− = 0, 52 + 0, 62 pour h 0, 055
P0 D2 D2 Dans le cas où le système est différent du système air-eau, il
convient d’ajuster cette relation en mesurant à nouveau le
coefficient de linéarité, dans un pilote par exemple. La relation
À noter, dans cet article, que les unités des symboles sont s’exprime alors sous la forme généralisée suivante :
les unités SI.
Φ = C 0 (Pg /ρℓV )0,20U s0,55 (8)
RX
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1. Rhéologie et mise τ
en œuvre des liquides Plastiques réels
Comportement
complexes viscoplastique
Plastique de Bingham
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SR
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paraît bien adapté ; il permet notamment de définir un temps carac- 1.1.3 Lois de comportement des fluides
téristique de la structure du milieu : viscoplastiques
n–1
η – η∞ ------------
Le comportement du plastique idéal de Bingham correspond à la
- = [ 1 + ( t BC γ̇ ) 2 ]
------------------ 2 (4)
η0 – η∞ relation :
φ –q dλ c
η = η f 1 – ------- (8) ---------- = a ( 1 – λ c ) – b λ c γ̇ (14)
φ m dt
avec φm fraction de garnissage maximale (φm = 0,64 pour avec a et b paramètres qui doivent être déterminés
un remplissage dense aléatoire), expérimentalement pour chaque pâte.
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Si De <<1, les échelles de temps des modifications de structure du à celle rencontrée dans le mélangeur (1 à 100 s−1 pour les cuves agi-
produit sont beaucoup plus faibles que le temps de l'essai, la tées).
réponse du matériau à une contrainte sera principalement vis-
queuse.
Si De >>1, la structure du matériau n'a pas le temps de s'adapter 1.2 Critères de choix d’un mélangeur
aux effets de la contrainte, le comportement sera principalement
élastique.
Pour de nombreuses pâtes organiques (polymères) ou minérales Chaque domaine industriel à une préférence pour un certain type
(argile, bentonite), De ⯝ 1 le comportement en agitation-mélange a de mélangeur qui paraît bien adapté aux particularités du produit et
donc simultanément une composante visqueuse et une compo- du procédé ; le choix d’un nouvel appareil est donc effectué très
sante élastique. souvent par analogie avec une unité existante. Cette démarche
empirique résulte de la difficulté à quantifier tous les paramètres qui
L'application d'une contrainte de cisaillement à un élément de
définissent une bonne opération de mélange-agitation.
fluide entraîne l'apparition de contraintes normales à la direction de
l'écoulement, qui, pour un fluide incompressible, sont équilibrées Si l’on doit définir un nouveau procédé, le premier critère à consi-
par la pression. dérer concerne le produit. Il s’agit de la viscosité effective (§ 2.1.2) de
la pâte dans les conditions de cisaillement prévues au sein du
Pour un fluide viscoélastique apparaît une anisotropie de con-
mélangeur. La figure 2 représente les domaines d’utilisation des dif-
traintes normales. Pour des phénomènes de mélange, seule la pre-
férents mélangeurs en fonction de cette viscosité effective du
mière différence de contraintes normales N1 peut être considérée :
milieu. Le premier choix n’est qu’indicatif, et il est indispensable
N1 = (τxx − τyy) (16) d’effectuer des essais dans un appareil de petites dimensions et par
suite d’extrapoler pour définir l’unité correspondant au procédé
avec τxx contrainte normale dans le sens de l’écoulement, industriel. Le second critère est relatif aux conditions de mise en
τyy contrainte normale orthogonale à l'écoulement œuvre du procédé : d’abord le procédé est-il continu ou discontinu ?
dans le sens du gradient de vitesse. Les procédés discontinus sont très répandus et, dans ce cas, le
Cette différence N1 qui varie selon une loi en puissance en fonc- volume de chaque charge devient un facteur de choix important. En
tion de γ̇ dans un domaine raisonnable intervient pour le nombre effet, des considérations sur la résistance mécanique et la puissance
sans dimensions de Weissenberg Wi rapport des contraintes norma- à mettre en œuvre limitent le volume utile des malaxeurs de pâtes
les aux contraintes de cisaillement tangentielles, qui peut être de viscosité très élevée.
estimé à γ̇ e , gradient de vitesse effectif dans le mélangeur (Wie) ou L’extrapolation est toujours délicate car la similitude géométrique
à gradient nul (Wi0 est alors équivalent à un De0). implique, pour maintenir un même régime d’écoulement, une dimi-
nution de la vitesse de rotation qui entraîne une modification de la
N viscosité effective et donc du cisaillement subi par la pâte. Or ce
Wi = ------1- (17) cisaillement est directement responsable de l’homogénéité d’un
ηγ̇
mélange. Cette diminution de la vitesse de rotation entre les essais
Le rhéogramme η – γ̇ ainsi que la contrainte normale N1 doivent - pilotes et l‘échelle industrielle entraîne de plus une augmentation
être mesurés dans une plage de gradients de vitesse correspondant de la durée des opérations de mélange.
Volume (m3)
102
Mélangeurs horizontaux
à rubans ou à pales
Mélangeurs à turbine
Mélangeurs à contre-mouvement
10
Pétrins et mélangeurs
Agitateurs à hélice à planétaires
Agitateurs à hélicoïde Malaxeurs Systèmes
à bras en Z discontinus
Agitateurs à ancre
1
Agitateurs à vis
Malaxeurs
internes
10 –1
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Notations et symboles
Symbole Définition
Il ne s’agit que des symboles qui n’ont pas été définis en [J 3 860]
At aire totale d’échange (latérale et fond)
c1 , c 2 , c 3 , c 4 constantes, tableau 2
dc diamètre de la conduite, équation (1)
Eff efficacité, tableau 1
Fe facteur d’échelle Fe = D2 /D1
hc coefficient de transmission thermique paroi-liquide caloporteur
K1 , K 2 constantes de consommation de puissance d’un agitateur en ligne,
équation (1)
KMS constante de la loi de perte de charge d’un mélangeur statique,
équation (2)
K1 pseudo-constante de Metzner et Otto définie par Blasinski
L longueur d’une conduite vide, équation (2)
Lm longueur nécessaire à une homogénéisation donnée, tableau 1
LMS longueur du mélangeur statique, équations (4) et (5)
PMS puissance de pompage consommée par un mélangeur statique,
équation (3)
Ptot puissance totale consommée par un mélangeur dynamique en ligne,
équation (1)
∆p0 perte de charge dans une conduite vide
∆pMS perte de charge dans une conduite équipée d’un mélangeur statique,
équation (2)
Q débit volumique circulant dans un mélangeur statique, équation (2)
Rc résistance thermique paroi-fluide caloporteur
Tc1 température d’entrée du fluide caloporteur dans la double enveloppe
∆T différence de température liquide de procédé-double enveloppe
v vitesse moyenne du liquide dans un mélangeur continu horizontal
voc vitesse moyenne du liquide dans la conduite vide
vp vitesse périphérique en bout de pale d’un mobile d’agitation
ηet viscosité effective d’une pâte non newtonienne dans un tube
Nombres sans dimension
NuMS nombre de Nusselt d’un mélange statique : Nu MS = h d c /λ, équations (4)
et (5)
Pe nombre de Péclet thermique pour un mélangeur statique
Pe = 4 ρQ /πη d c = Re0 Pr
Re0 nombre de Reynolds dans la conduite vide Re0 = ρ voc /ηet d c
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Mouvement
de la pâte
Couvercle
de la cuve
(soulevé)
Mobile
d'agitation
Mobile
du mélange
Bras racleur
Cuve
a mobile simple
(doc. Rayneri)
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