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>INFORFEB
[ 7 OCTOBRE 2010 – N° 32 ]
Qui a peur de la Chine ?
La reprise de l’économie est bien réelle. Selon
la Commission, la croissance de l’Union euro-
péenne en 2010 devrait se situer entre 1,4 et
1,8%. Néanmoins, l’économie reste fragile et
devra être tirée par l’accroissement des
échanges commerciaux à l’échelle mondiale.
En particulier, la Chine devra continuer à un
être un des moteurs clés du redressement
européen. Cependant, certains événements ont
engendré des frictions qui détériorent le climat
politique et économique. Ainsi, certaines entre-
prises continuent de s’inquiéter du programme
'd’innovation indigène', qui les exclut toujours
des appels d’offres du gouvernement chinois.
Le marquage CCC (‘China Compulsory Certifi-
cation’) affecte également de nombreux sec-
teurs en forçant les entreprises à fournir des
informations commerciales très confidentielles
à des organismes de certification non indépen-
dants. Récemment, différents secteurs euro-
péens de haute technologie ont en outre fait
part de la menace considérable que représente
la réduction de plus de 40% des quotas chi-
nois d’exportation de terres rares.
L’Europe développe de plus en plus une poli-
À ÉPINGLER
> UE ET ZONE EURO > La Commission donne forme
à la gouvernance économique
GRÈVES SAUVAGES > Pourquoi notre pays ne
sanctionne-t-il pas ces actions ?
MARCHÉS FINANCIERS
de contrôle
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
La newsletter pour décideurs
tique d’ouverture économique, mais elle est
frustrée par le manque de réciprocité.
Pourtant, il ne fait aucun doute que l’instaura-
tion d’un environnement propice aux investis-
sements et aux échanges commerciaux serait
bénéfique à la fois pour l’UE et pour la Chine.
En effet, la dépendance de la Chine envers les
importations étrangères, du fait de l’ouverture
très progressive des frontières dans les années
80, a conduit le gouvernement chinois à inves-
tir massivement pour développer ses propres
industries et à contrôler méticuleusement les
investissements étrangers. Mais le prochain
palier naturel de la croissance chinoise sera de
développer des entreprises et des marques
réellement globales. Il n’est dès lors pas dans
son intérêt de voir les pays occidentaux adop-
ter une attitude protectionniste. Au contraire,
la Chine et l’UE ont des intérêts convergents
qu’il faut mettre en avant. Le 6e Sommet UE-
Chine de cette semaine, organisé par la FEB,
était dans ce contexte une opportunité majeure
pour resserrer les liens bilatéraux. Il s’agit
d’un espace de dialogue de très haut niveau
rassemblant 400 CEO et responsables poli-
tiques de Chine et d’Europe.
En tant que première puissance commerciale
internationale, il est essentiel que l’UE fasse
preuve de plus de leadership dans les relations
commerciales, afin d’instaurer la stabilité, la
confiance et la transparence nécessaires à la
croissance. Il est primordial de faire pression
sur certains dossiers qui revêtent une impor-
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
Le montant des allocations d'attente
761
> Une nouvelle architecture
MILLIONS EUR
www.feb.be > publications > chiffres et faits
tance particulière pour l’économie européenne.
Le monde des entreprises attend en outre que
l’UE joue un rôle de moteur proactif dans l’éla-
boration de normes communes avec la Chine.
À terme, le concept de “reconnaissance
mutuelle” pourrait faire évoluer l’ensemble du
processus de certification pour le muer d’une
arme protectionniste en un outil d’ouverture
des marchés.
L’Europe développe de plus en
plus une politique d’ouverture
économique, mais elle est frus-
trée par le manque de réciprocité.
En outre, la Chine et l’Europe doivent coopérer
pour surmonter des challenges communs,
comme la promotion des énergies propres.
Notre pays devrait également se montrer plus
actif pour attirer des talents chinois de haut
niveau. À l’occasion des sommets internatio-
naux qu’elle a organisés ces derniers jours, la
FEB a lancé à l’intention de nos hôtes interna-
tionaux une brochure présentant notre offre de
formations supérieures en anglais (*). Après
leurs études en Belgique, ces jeunes talents
seront nos meilleurs ambassadeurs en Chine.
Cette dimension humaine revêt aussi une gran-
de importance pour nos relations bilatérales.
(*) Equipped for the future: a guide to Belgium’s top higher
education programmes in English, www.feb.be
(Publications>Brochures gratuites) ou tf@vbo-feb.be
Rudi Thomaes, administrateur délégué
C’est le montant annuellement affecté aux ‘allocations
d’attente’, à savoir des allocations versées aux jeunes
venant de quitter l’école ou aux personnes n’ayant pas
assez de prestations de travail. Les 2/3 de ce montant
sont versés à des personnes âgées de plus de 25 ans.
[ INFOR FEB 32 — 7 OCTOBRE 2010 ]
> GRÈVES SAUVAGES grève sauvage touche une entreprise privée,
on ne peut que déplorer que les travailleurs
Pourquoi notre pays ne concernés décident unilatéralement de fouler
sanctionne-t-il pas ces au pied les procédures de notification et de
actions ? conciliation préalables auxquelles ont pourtant
souscrit leurs représentants syndicaux.
Les cas de grèves spontanées se sont multi- Lorsqu’elle touche une société de service
pliés depuis quelques mois. Les actions sau- public, le respect de ces engagements conven-
vages, comme celle des aiguilleurs du ciel de tionnels par les syndicats et par les travailleurs
la semaine dernière, sont tout simplement nous semble d’autant plus essentiel qu’il faut
inacceptables, voire irresponsables. Lorsqu'une réduire les dommages collatéraux imposés aux
usagers, afin d’éviter qu’ils ne soient pris en
otage dans un conflit qui leur est étranger.
Sans parler des coups portés par ces actions
impunies à l’image de notre pays ! Car celui-
ci ne sanctionne pas ces actions. Sans dénier
à leurs auteurs le droit à la liberté d’expression
et à l’action collective, faut-il encore préciser
que, dans une société démocratique, aucun
droit n’est absolu ? Si on sanctionne (même
pénalement) l’employeur lorsqu’il ne respecte
pas ses engagements et ses nombreuses obli-
gations résultant de la législation sociale, ne
serait-il pas équilibré de sanctionner les tra-
vailleurs qui violent délibérément les règles
conventionnelles en vigueur dans leur secteur
et leur entreprise ? En particulier, lorsque leur
attitude entraîne des dégâts sociétaux dispro-
portionnés par rapport à leurs revendications ?
ACTION FEB
© Triptyque
> Rencontre des leaders
économiques d'Asie et
d'Europe
La 12 e édition de l’Asia-Europe Business
Forum (AEBF), dont la FEB assure tous les
deux ans la coordination, s’est tenue à sommet économique, au cours de laquelle se
Bruxelles, dans le cadre prestigieux du Palais sont exprimés Herman Daems, membre du
d’Egmont, parallèlement à l’Asia-Europe mee- comité de direction de la FEB et président de
ting (ASEM). Les 46 pays partenaires de BNP Paribas Fortis Banque, Steven Vanackere,
l’ASEM étaient quasi tous représentés par des ministre belge des Affaires étrangères, et Lim
décideurs de haut niveau issus du secteur Hwee Hua, la ministre singapourienne en char-
financier, de l’industrie, ainsi que par des déci- ge, notamment, des Finances. Ce sommet –
deurs influents. Au total, quelque 185 partici- dont le but est de renforcer la coopération éco-
pants ont contribué aux débats. SAR le Prince nomique entre les différents secteurs com-
Philippe a assisté à l’ouverture officielle du merciaux d’Asie et d’Europe et, cette année, de
formuler des recommandations aux chefs d’É-
Arrivée de SAR le
Prince Philippe, suivi tat et de gouvernement qui participent à
de Lim Hwee Hua, la
ministre singapourien- l’ASEM – était consacré au secteur financier.
ne en charge des
Globalement, les recommandations étaient de
Finances, accueillis
par Thomas Leysen, deux ordres : restaurer à court terme la stabi-
président de la FEB (à
g.), et Herman Daems, lité au sein des marchés financiers et des
membre du comité de
matières premières, et promouvoir un envi-
direction de la FEB et
président de BNP ronnement commercial permettant aux entre-
Paribas Fortis Banque
© Triptyque
prises des deux régions de prospérer.
(à dr.).
Sébastien Procureur – sp@vbo-feb.be
Le moment est venu de responsabiliser
davantage les travailleurs et leurs organisations
syndicales lorsqu’ils décident, dans un État
démocratique, de violer les règles les plus élé-
mentaires de respect de la concertation socia-
le auxquelles ils ont souscrit par convention. Si
les syndicats ne parviennent pas à faire res-
pecter ces règles sur le terrain, d’autres voies
de responsabilisation devront être développées
– notamment par le législateur – comme dans
la plupart des pays européens.
Annick Hellebuyck – ah@vbo-feb.be
> MARCHÉS FINANCIERS
Une nouvelle architecture
de contrôle
La loi du 2 juillet relative à la réforme de la sur-
veillance du secteur financier a été publiée
(Moniteur belge du 28 septembre 2010).
Adoptée à la suite de la crise financière, cette
loi introduit des changements substantiels
dans la supervision du système financier. Dans
une première phase, le législateur prévoit la
création du Comité des risques et des établis-
sements financiers systémiques (CREFS).
Composé des comités de direction de la >
Le panel avec, de g. à dr.,
le Prince Philippe, Thomas
Leysen (FEB), Steven
Vanackere (Affaires étrangères)
et Rudi Thomaes (FEB).
> Karel De Gucht:
‘L’ouverture de notre
économie reste un élément
clé de notre ADN’
Le Commissaire européen au Commerce, Karel
De Gucht, était à la tribune de la FEB le 29
septembre dernier. Il y a dévoilé ses priorités
pour la nouvelle Stratégie de l’UE en matière
de commerce. Cette Stratégie, en voie d’être
finalisée, entend per-
mettre à l’Europe de
tirer profit du potentiel
de croissance qui se
dessine en dehors de
son territoire. Elle se
caractérisera par une
intensification des
négociations, qu’il
s’agisse du Cycle de Karel De Gucht,
Commissaire européen au
Doha, d’accords de Commerce, à la tribune.
 [ INFOR FEB 32 — 7 OCTOBRE 2010 ]
> UE ET ZONE EURO

La Commission donne forme à la gouvernance économique

Le 29 septembre dernier, la Commission européenne a approuvé un de 60%. Le troisième volet du paquet concerne la fixation de sanctions
paquet contenant diverses propositions visant à consolider la gouver- pour les États membres qui ne respectent pas leurs obligations budgé-
nance économique au sein de l’UE et de la zone euro. Elles sont le résul- taires. Il s’agit notamment d’un dépôt porteur ou non d’intérêts et
tat de discussions menées au sein de la Task Force dirigée par Herman d’amendes. Les États membres ne pourront plus obtenir de dérogation
Van Rompuy. Il s’agit, plus précisément, de plusieurs propositions légis- à ces sanctions qu’à la majorité qualifiée au Conseil. Notons l’intro-
latives. Tout d’abord, un règlement visant à consolider le volet préven- duction d’une procédure concernant les déséquilibres excessifs lors-
tif du Pacte de stabilité et de croissance, à savoir l’obligation de mener qu’un certain nombre d’indicateurs économiques des États membres
une politique fiscale saine en période de conjoncture favorable, afin de passent dans le rouge. Si aucune action n’est entreprise pour y remé-
créer un tampon pour les périodes moins favorables. Ensuite, un règle- dier, les États concernés risquent une amende s’élevant à 0,1% du PIB.
ment relatif au volet correctif en vertu duquel les États membres enre- Toutes ces propositions sont dans le droit fil du traité instituant l’UE.
gistrant un taux d’endettement supérieur à 60% du PIB doivent chaque Le ‘semestre européen’ récemment approuvé intégrera ces mesures.
année le réduire à concurrence de 1/20 de la différence avec ce seuil La FEB analyse ces initiatives avec BUSINESSEUROPE. Il est
évident que les États membres devront
bientôt annoncer la couleur. Le suivi de
leur politique budgétaire et écono-
La Commission européen- mique sera nettement plus rigoureux.
ne a approuvé un paquet Le caractère plus automatique des
de diverses propositions sanctions est sans conteste un pas
dans la bonne direction.
pour consolider la gouver-
nance économique au sein Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be

de l’UE et de la zone euro.

> Banque nationale de Belgique (BNB) et de la
libre-échange avec entre autres l’Inde et le
Mercosur ou encore du renforcement du
commerce avec d’autres géants straté-
giques : les États-Unis, la Chine ou le
Japon. Le tout est complété par la Stratégie
d’accès aux marchés, où un rôle éminent
sera joué par le Service diplomatique
européen.
Diane Struyven – ds@vbo-feb.be
> Les entreprises dialoguent
avec le WWF et
Test-Achats
Dans le cadre de ses contacts avec une
série de stakeholders, la Commission
CBFA dont l’appellation pourra être modifiée,
Commission bancaire, financière et des assu- elle sera chargée des règles de conduite et de
rances (CBFA), il a pour mission de contribuer la surveillance des marchés financiers ainsi
à la préservation de la stabilité du système que de l’information et de la protection des
financier. À cet effet, il est, entre autres, char- consommateurs.
gé du contrôle prudentiel des établissements Cette réforme, surnommée 'Twin Peaks',
financiers systémiques. Les dispositions rela- s’inscrit dans le cadre des évolutions récentes
tives au CREFS entrent en vigueur le 26 européennes. Elle consiste à confier le contrô-
octobre 2010. le des établissements financiers à la Banque
Dans une seconde phase, le Roi est habilité à centrale et celui des marchés financiers et des
faire évoluer les structures de surveillance du investisseurs, à une Commission financière.
secteur financier. Ainsi, la BNB sera compé-
Cette réforme du contrôle du système financier
tente pour tout le contrôle prudentiel, exercé
est donc importante. Gageons qu'elle atteigne
jusqu’alors par la CBFA, entre autres, des éta-
son objectif – l’efficacité du contrôle et la pro-
blissements de crédit, des entreprises d’assu-
tection du public –, tout en permettant de res-
rances, des entreprises d’investissement, des
taurer la confiance dans le secteur financier !
entreprises de réassurance ou encore des ins-
titutions de retraite professionnelle. Quant à la Christine Darville – cda@vbo-feb.be

Communication de la FEB a accueilli des

représentants du WWF et de Test-Achats
pour un échange de vues. Celui-ci a porté
Brussels calling, une newsletter FEB à lire en ligne
13/07/2010 •
Issue 1

sur les missions, priorités et stratégies de ess Newsletter

Prenez le pouls de l'actualité de

idency Busin
Belgian EU Pres
g
communication respectives. Diverses pistes Brussels callin .. ...........
...8
t Council . . . .

la présidence belge de l'UE

.......1
Informal Environmen Council . . . . . .
....9
........... Financial Affairs
...........
...........
...1 Economic and ...........
...........
.....9
Editorial . . . . . ...........
..
...........
CONTENTS

Links . . . . . . . . ....9
Belgian Presidency ...........
Priorities of the ...........
....2 eness Council
........... Informal Competitiv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
........... .........5

concrètes susceptibles de contribuer à

In the spotlight ........... n. . . .
........... Team presentatio
Events and meetings Council . . 6
t and Social Affairs
Informal Employmen

Editorial Therefore, an
effective research,
capacity to innovate. policy, as well
as a cleantech

positiver l’image du monde de l’entreprise

and innovation way
ncy: development This is the only
Belgian EU Preside industrial policy
should be developed.
al leadership in
clean
es ahead to current technologic
huge challeng to turn Europe’s
market leadership.
The Federation
of

re-establish growth Presidency will

face
technologies into
Belgium (FEB)
welcomes for
example the
The Belgian EU and Enterprises in to unblock the
EU
restore financial Belgian Presidency for
huge challenges: ambition of the le instrument
re-establish fiscal which is an indispensab SMEs.
economic stability, patent system especially for
return for the industry,
guarantee a swift and innovation

http://eupresidency.vbo-feb.be
discipline and growth

et des fédérations sectorielles ont été abor-

eco- in the
growth. Therefore, Leterme stated
to sustainable Minister Yves to
issues will be
at As Belgian Prime need “more Europe
nomic and financial on July 7, we
agenda. European Parliament states in higher
gear”.
the heart of the get our Union
and its member
aire’ (the Community
’s EU ‘méthode Communaut
The Belgian government focus on Favouring the policy. Our Federation
will the core of Belgium’s
Presidency programme method) is at
financial this approach.
in place a new fully supports
priorities aiming at putting gover- over the Presidency
major the economic that Belgium takes
strengthening is well
regulatory structure, rein- It is crystal clear But our country
the internal market,

dées durant cet échange fructueux. reinvigorating circumstances. FEB

nance of the EU, and, last but not under very difficult the next six months.

(site web, agenda, newsletter, etc.)

and Growth Pact Europe during
forcing the Stability 2020 strategy.
The latter prepared to guide to the success
of this EU
g the Europe will do its part
to contribute
least, implementin states, who will
by the member Diane Struyven
requires real ownership to implement structural reforms Presidency.
their ability the FEB
have to show Department of
European
Director of the
quickly. Europe’s
be taken to enhance
measures will
Furthermore,

Olivier Joris – oj@vbo-feb.be Priorities of the

Belgian Presid
ency
h the European
Parliament and
the Commission
,
nts of view
[ INFOR FEB 32 — 7 OCTOBRE 2010 ]

AGENDA Innovation and Belgian Judicial System DATE: 25 OCTOBER, VENUE: FEB, BRUSSELS
12.00 PM. – 6.00 PM. INFO: NATHALIE PETIT
The Need for a Centralized IP Court and Specialized Judges T 02 515 09 64 – np@vbo-feb.be
In collaboration with Howrey LLP

Sécurité des entreprises. Comment vous protéger contre la criminalité ? DATE : 27 OCTOBRE LIEU : FEB, BRUXELLES
CONTACT : LAURENT SEMPOT,
L’objectif de la séance d’information est de vous présenter la nouvelle brochure 'Con- T 02 515 09 83 – ls@vbo-feb.be
seils et idées pour mieux protéger son entreprise' ainsi que l’Early Warning System.

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> ECONOMIE ET le verdissement de l’économie. Dans ses > NUCLÉAIRE

ENVIRONNEMENT
Les emplois verts à
l’agenda européen
Fin septembre, la présidence belge de l'UE a
organisé la première conférence ministérielle
au niveau européen sur la promotion des
‘emplois verts’, rassemblant des représen-
tants des autorités nationales, des institutions
européennes et internationales (OCDE, OIT),
mais aussi des partenaires sociaux et des
entreprises. Ce thème, qui recouvre en fait la
préparation du marché du travail à la transi-
tion vers une économie 'pauvre en carbone',
fait partie des priorités de la présidence. Cette
conférence, présidée par Joëlle Milquet,
ministre de l’Emploi, avait d’ailleurs pour
objectif d’amener la Commission à adopter en
2011 une méthodologie et un plan d’action
pour créer des emplois verts et assurer ainsi
Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB
conclusions, la ministre a notamment rappe-
lé l’importance de la formation et de l’antici-
pation des besoins en compétences, de
l’accompagnement des restructurations qui
vont avoir lieu et du dialogue social.
Pour la FEB, la transition vers une éco-
nomie 'pauvre en carbone' est un défi de taille,
dont les conséquences sur le marché du tra-
vail ne sont certainement pas à négliger.
Cependant, il ne faut pas oublier que la pré-
servation de la compétitivité des entreprises et
l’attractivité accrue des investissements sont
plus que jamais des ingrédients nécessaires à
une transition couronnée de succès, c’est-à-
dire porteuse de croissance et d’emplois, tout
en atteignant les objectifs environnementaux.
Voir aussi la newsletter européenne sur
http://eupresidency.vbo-feb.be
Anne Defourny – ad@vbo-feb.be
Vers un enfouissement
géologique des déchets
radioactifs 'B et C'
À la demande du ministre Magnette, le
Conseil fédéral du développement durable
(CFDD) s’est prononcé sur le projet de ‘Plan
déchets’ (nucléaires) de l’ONDRAF, organisme
public en charge de ces déchets. Les
membres du CFDD ne sont pas parvenus à un
consensus sur la manière dont les déchets 'B
et C', autrement dit les plus radioactifs,
devraient être gérés par l’ONDRAF. Syndicats
et ONG sont en faveur d’un stockage en sur-
face à long terme.
La FEB, en revanche, est pour le retrai-
tement des combustibles irradiés, effectué
dans les conditions de sécurité les plus
strictes, et pour le recyclage des parties valo-
risables. Cette 'réutilisation' serait destinée à
la production d’électricité. Les déchets
ultimes – soit la partie non réutilisable, repré-
sentant la quasi-totalité de la radioactivité (et
de 3 à 4% de la masse) contenue dans ces

• Pressée jusqu'à la dernière goutte ? combustibles – devraient faire l’objet d’un

enfouissement géologique, comme le propose
• Rudi Thomaes : Impôt et fortune, l’ONDRAF. La couche d’argile de Boom est
nuance s'il vous plaît ! une roche-hôte adéquate pour accueillir ces
• Eric Bazile booste la croissance de Bosch déchets, comme le démontrent les études de
l’ONDRAF, reconnues internationalement. Un
• Gestion de trésorerie :
sa valeur ajoutée après la crise tel enfouissement offre le maximum de garan-
ties quant à la protection des générations
• Spécial : Transport et logistique
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

actuelle et futures. L’option de laisser les

déchets ultimes en surface reporte les charges
Plus d’info : www.feb.be (publications > Forward)
et les contraintes des déchets sur les généra-
tions futures, notamment en termes de
risques d’exposition ou d’intrusion. La FEB
estime qu’il est temps que le gouvernement
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15 prenne une décision de principe en vue d’un
: Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
RÉDACTION
enfouissement en couche profonde.
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles Olivier Van der Maren – ovm@vbo-feb.be
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be
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L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-
me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.