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PROPRIETES PHYSIQUES
SEMIOLOGIE
ET
ARTEFACTS
Angle
V2>V1 V2<V1 Critique
Diffusion
• Correspond à la réémission dans toutes les
directions de l’espace d’une fraction minime de
l’énergie ultrasonore
• Elle dépend de la taille des structures internes des
organes et de son rapport à la longueur d’onde
• Diffusion directionnelle si Φ > λ
• Diffusion antérieure et postérieure si Φ = λ
• Diffusion omnidirectionnelle si Φ << λ (∝d6f4)
Diffusion
I2/I1
dB
• Les ondes de fréquences les plus élevées sont plus
facilement absorbées et diffusées que les ondes de
fréquences plus basses
SEMIOLOGIE
Sémiologie
Science dont l’objet est l’étude des signes, en
l’occurrence échographiques en liaison avec
les informations qu’ils révélent
Sémiologie
• L’image échographique est une image par
réflexion
• Il est important que les interfaces que l’on
souhaite visualiser soient les plus
perpendiculaire possible à la ligne de tir
pour que les échos réfléchis soient
enregistrés par la sonde
Principe de réception de l’onde
• Les sondes sont à la fois émettrices et récéptrices
• L’émission de l’onde ne représente que 1% du
temps total (~ 1ms), le reste du temps la sonde est
en mode réceptrice (émission pulsée)
• Chaque fois que le faisceau rencontre une
interface une fraction en sera réfléchie
• L'onde ultrasonore réfléchie est détectée par le
transducteur, amplifiée et numérisée
• La profondeur de l’écho est calculé selon son
“temps de vol” à la vitesse de 1540 m/s
• Les niveaux de gris sont rendus en fonction de
l’intensité de l’écho
Echogénicité
• Sur l’image les différentes structures
du corps humain sont rendues dans une
échelle de gris variant du noir au blanc,
chaque structure possédant sa propre
faculté à produire un écho appelé
échogénicité
Echos d’interface et de structure
• Deux types d’échos composent l’image finale :
¾Les échos aux interfaces régis par des
réflexions au niveau des interfaces des
structures macroscopiques
¾Les échos de structure régis par une réfléxion
diffuse de faible amplitude au niveau tissulaire
(diffusion et dispersion de l’onde par les micro-
hétérogénités tels que les capillaires, le tissu
conjonctif, la graisse, les îlots cellulaires…)
Anéchogène
• Dit d’une zone noire vide d’échos, aussi appelée
transsonore
Anéchogène
Hypo, hyper et isoéchogène
• L’importance des échos au sein du tissu
permettra de les décrire comme
hypoéchogène, échogène ou hyperéchogène
en fonction de nombre d’échos réfléchis
(peu à beaucoup)
• Deux structures de même échogénicité
seront appelées isoéchogènes
Hypo, hyper et isoéchogène
Hyperéchogène
Hypoéchogène Isoéchogène
Interface et paroi
• Une interface représente une limite sans
épaisseur physique séparant deux milieux
d’impédance acoustique différents
• Une paroi est une structure anatomique
supérieure à 2 mm séparant deux milieux
d’impédance acoustique différents ou
identiques
Homogène et hétérogène
• La répartition de l’échogénicité (régulière ou
variable) au sein d’un tissu permettra de le décrire
comme homogène ou hétérogène
Homogène Hétérogène
Déscription de différents tissus
• Les liquides purs comme l’urine, le sang, la bile,
le liquide libre sont visibles en noir
• Les liquides impurs comme la vieille urine ou
l’épanchement pleural ont des échos variables
• Les tissus mous ont des zones d’impédance
acoustique variables séparées par des parois
• La graisse est plus échogène que le muscle
• L’hématome frais est hyperéchogène, puis en se
liquéfiant il devient hypoéchogène
• Les structures solides cristallines (calcifications,
os) et les gaz possédent des interfaces
hyperéchogènes
La description de l’image
• Une description précise de l’image
échographique repose sur trois éléments :
¾La localisation
¾La caractérisation
¾La synthèse (conclusion du radiologue)
La localisation
• Reconnaître la structure anatomique et la
visualiser dans l’espace
• Définir l’emplacement des anomalies au
sein d’une structure
La caractérisation
• Topographie
¾ Contours (réguliers, irréguliers)
¾ Forme (rond, ovale, oblong, spiculé)
¾ Dimensions (mesure)
• Echostructure
¾ Échogénicité (anéchogène, hypo, hyper)
¾ Homogénicité (homogène, hétérogène)
¾ Artéfacts complétant la caractérisation (cône
d’ombre, renforcement postérieur)
• Vascularisation
¾ Sens du flux (s’approche ou s’éloigne)
¾ Vélocité (f Doppler = 2 vsang f cosθ / c tissus mous)
¾ Index de résistance IR (indépendant de l’angle)
La synthèse
• Informations obtenues en temps réel
• Analyse des structures et anomalies
visualisées dans le contexte des indications
cliniques
Types de lésions
Anéchogène Hypoéchogène
Isooéchogène Hyperéchogène
Types de lésions (suite)
Hyperéchogène Complexe
Echelle log.
Ombre acoustique
• Produit à chaque fois que le faisceau rencontre une
structure avec une impédance acoustique très
différente.
• Toutes les ondes sont réfléchies au niveau de la
structure (os, gaz, calculs), ce qui se traduit par un
cône d’ombre (en noir car il n’y a aucune
information) postérieurement à la structure
réfléchissante
• Le cône d’ombre permet d’identifier la présence
d’un calcul ou d’une calcification, mais il peut
aussi masquer des organes se situant derrière des
gaz ou des structures osseuses comme les côtes
Ombre acoustique
Renforcement postérieur
• Produit à chaque fois que le faisceau traverse une
structure liquidienne anéchogène
• Postérieurement à la structure il y a une zone
hyperéchogène due à la non-atténuation des échos,
les ondes des structures voisines étant elles
atténuées
• Le renforcement postérieur marque la nature
liquidienne de la structure, mais il peut aussi
induire une mauvaise interprétation de l’image
située dans son prolongement
Renforcement postérieur
Atténuation
Echelle log.
Révérbération (queue de comète)
• Survient lorsque deux interfaces très échogènes et
parallèles sont situées sur le trajet de l’onde
• Certaines ondes se retrouvent prisonnières et font
plusieurs aller-retour avant de repartir au détecteur
créant ainsi des lignes parallèles et équidistantes
placées à des profondeurs excessives sur l’image
• La queue de comète est un cas particulier de
réverbération créé par des micro-bulles d’air ou
des cristaux de choléstérol qui formeront une ligne
échogène composée de multiples échos contigus
Révérbération (queue de comète)
Miroir
• Survient lorsque le faisceau se réfléchi sur une
interface linéaire très échogène
• L’onde incidente se réfléchi avant d’atteindre une
autre structure, au retour les échos reprennent le
même chemin, se réfléchissant à nouveau contre
l’interface linéaire avant d’atteindre la sonde
• L’appareil interprettant toujours l’onde en ligne
droite, il replacera l’écho derrière l’interface
créant une fausse image symétrique à la vraie par
rapport à l’interface
Miroir
Volume partiel
• Rencontré lorsque l’épaisseur du faisceau
interresse à la fois une structure liquidienne
et les parties molles adjacentes
• Une fraction des parties molles sera intégrée
à la structure liquidienne, introduisant
faussement des échos dans cette structure
Volume partiel
Lobe latéral
• Lié au retour d’énergie ultrasonore vers la sonde
en dehors de l’axe
• La sonde émet un faisceau ultrasonore principal et
plusieurs lobes secondaires d’intensité moindre
• Seul le faisceau principal est pris en compte pour
le retour des échos, ceux générés par les lobes
secondaires seront placés alors par erreur dans la
direction du faisceau principal générant un artéfact
Lobe latéral
Effet de bord
• Lié à la réflexion de l’onde sur la paroi d’un
objet arrondi
• La réflexion oblique sur les bords entraîne
une déviation du faisceau et de ce fait des
zones où aucun écho est détecté
Effet de bord
Anisotropie
• L’échogénicité de certaines structures dépendent
de l’orientation du faisceau, elles sont alors dites
anisotropiques
• L’échogénicité est maximale lorsque le faisceau
incident arrive perpendiculairement à la structure
et elle diminue lorsque l’obliquité augmente
• C’est principalement le cas de structures
tendineuses (β perpendiculaire aux fibres 3.3, β
parallèle aux fibres 1.2)
Anisotropie
• Faisceau à 90°
• Faisceau à 60°
• Faisceau à 30°
Vitesse du faisceau
• La vitesse de propagation du faisceau varie
selon les milieux biologiques, mais pour les
calculs du « temps de vol » l’appareil prend
en compte la vitesse moyenne dans les
tissus mous qui est de 1540 m/s
• Il peut en résulter une localisation spatiale
aberrante causée par une trop grande
différence entre la vitesse réele et la vitesse
calculée
Vitesse du faisceau
c = 2200 m/s
d = 21 mm
c = 1540 m/s
d = 21 mm c = 1540 m/s
d = 30 mm