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La psychologie analytique est une approche Jungienne.

Comme l'approche psychanalytique


elle analyse les rêves de l'analysant (le patient), mais s'en distancie par les concepts sous jacents. Il ne
s'agit pas tant de permettre la levée d'un refoulement, que d'amener l'analysant à prendre conscience
des exigences de ses dynamismes inconscients afin qu'il puisse librement se déterminer entre les
exigences internes (de l'inconscient) et externes (ses investissements moïques du monde). Cette
démarche n'exclut pas l'analyse de la sexualité infantile, mais ne se centre pas directement sur elle. Elle
implique aussi une vision du transfert (psychanalyse) où analyste et analysant (patient) partagent un
même réseau interprojectif.

L'approche cognitivo-comportementale
Elle résulte de l’association des thérapies comportementales et des thérapies cognitives qui ont
comme base des théories de la psychologie dite scientifique. Les thérapies comportementales ont donc
pour socle théorique d’une part les théories du conditionnement (béhaviorisme) et de l’apprentissage
social (Albert Bandura), d’autre part les théories de la cognition (psychologie cognitive). L’objectif est
la guérison symptomatique: la phobie, l’obsession, l’addiction, le délire sont des symptômes cibles,
résultant d’un désordre biochimique ou d’un mauvais apprentissage qu’il convient de faire disparaître.
Le thérapeute utilise pour ce faire l’immersion durable dans la situation pathogène, l’aversion,
l’inhibition réciproque, le renforcement positif et négatif. Les thérapies cognitives s’inspirent des
théories de la psychologie cognitive. Leur visée est la «restructuration cognitive». Les «schémas
cognitifs» sont stockés en mémoire et considérés comme déterminés par les prédispositions
biologiques innées et l’apprentissage. Ils sont activés par des stimulations ou des émotions semblables
à celles qui ont été vécues lors de leur stockage. Les distorsions cognitives (inférence, abstraction
sélective, surgénéralisation, maximalisation, minimalisation, raisonnement dichotomique,
personnalisation...) expliqueraient la pathologie mentale.
Le thérapeute est actif et directif et garde avec le patient une bonne relation; il lui est lié par un
contrat prévoyant les résultats escomptés, et il encourage le patient à prendre un rôle actif. Ses
interventions sont centrées sur l’ici et maintenant. L’investigation sur les éléments cognitifs (pensées,
images, comportements, émotions) induit un décentrement et donc une métacognition qui rend
possible la restructuration cognitive.

Éthique de la psychologie
Comme la médecine, la psychologie est une profession qui doit répondre a des règles strictes, et
ceci pour le bien être des patients mais aussi des praticiens.
Le code de déontologie des psychologues a été rédigé le 25 Mars 1996. Trois organisations
principales sont signataires du dit code: L' AEPU, l' ANOP, la SFP. Mais en fait, il y a une vingtaine
d'autres organisations signataires.
Il n'a pas de validité juridique, et ne protège donc pas davantage les usagers contre les abus de
conduite du psychologue que les psychologues contre les abus de pouvoir de leur hiérarchie.
En plus des prescriptions du Code de Déontologie, au sujet du respect du patient dans sa
singularité, le psychothérapeute doit se conformer à une certaine éthique primordiale pour son patient
aussi bien que pour le respect de son propre métier. Cette éthique de soin s'applique à tous les
thérapeutes, quelle que soit leur théorie de référence et leur méthode thérapeutique.
Les psychothérapeutes sont soumis à des règles éthiques strictes dans leur pratique. Les
patients, des personnes en difficulté, sont vulnérables. Il est notamment nécessaire de veiller à
respecter identité des patients, confidentialité des échanges, attitude neutre du thérapeute, non-
jugeante, non-directive et bienveillante. Un certain nombre de conseils peuvent être donnés à qui
souhaite entreprendre une psychothérapie:
• la psychothérapie doit résulter d'un contrat oral et/ou écrit qui repose en principe sur le
volontariat du patient et du psychothérapeute (exception dans les milieux pénitentiaires);
• le psychothérapeute doit être formé dans un courant psychothérapeutique et doit pouvoir
l'expliquer au patient;
• il doit préciser la technique qu'il va employer, ses modalités de mise en œuvre, ses
limites, la théorie qu'il utilise, le coût du traitement, les modalités de paiement…
• le but du traitement est le soulagement des souffrances psychiques, l'accès à une plus
grande liberté individuelle et le renforcement de l'autonomie;
• un(e) psychothérapeute ne cherchera pas à opposer un patient à sa famille et à son
milieu culturel;
• la psychothérapie peut beaucoup améliorer le cours de maladies du corps mais elle ne
remplace pas les traitements médicaux.
• la psychothérapie doit être faite en concertation avec le traitement médical s'il y en a
un ;
• le psychothérapeute ne peut exiger l'arrêt d'un traitement médical unilatéralement, il doit
aussi se refuser à donner un avis médical (traitement, disgnostic, médicaments…).

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