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1 Définitions
Dfinition 1 On note S la relation sur (N− {1}) × N définie comme suit:
(x, m) ∈ S si et seulement si
Il existe un ensemble d’entiers premiers {p 1 , .., p m } de cardinal m,
Pm .
tel que x = i=1 pi
(x, m) ∈ S signifie donc que x peut s’écrire comme une somme de m entier(s)
premier(s).
1. Evidente.
2. Evidente par preuve formelle directe si on veut, mais surtout en raison
ê
même de l’écriture de la définition de =.
3. On considère P = {(0, 1) , (0, 2)}, Q = {(4, 2) , (4, 3)} et R = {(7, 3) , (7, 4)}
alors
ê ê ê
P (0) = Q(4) et Q(4) = R(7) ; P (0) = R(7) .
ê
Remarque 6 R(x) = n traduit le fait que n fait partie de l’ensemble des
ê
”valeurs prises” par la relation R en x, c’est à dire (x, n) ∈ R. = ”peut être com-
pris” comme une généralisation de l’égalité (=) pour des ”objets mathématiques”
prenant plusieurs valeurs. Dans le cas d’ensemble de valeurs prises réduit à un
ê
singleton, la relation = prend la forme particulière =.
1.1 Compléments
ê
Le contraire de = est 6=. Considérons deux relations R sur F ×G et T sur H ×J.
Soit x ∈ F et y ∈ H. Alors R(x) est ”strictement différent”, ou différent, de T (y)
si et seulement si n’il existe aucun m ∈ G∩J tel que (x, m) ∈ R et (y, m) ∈ T , on
notera alors R(x) 6= T (y). On notera R(x) 6= T (y). Evidemment, si G ∩ J = ∅,
alors R(x) est différent de T (y).
ê ê ê ê
On définit également les notations suivantes ≤, <, ≥, > respectivement
”peut être inférieur ou égal”, ”peut être strictement inférieur”, ”peut être
supérieur ou égal”, ”peut être strictement supérieur” ainsi que leurs négations
répectives >, ≥, <, ≤.
ê ê ê
R(x) ≤ T (y) signifie qu’il existe n et m tel que R(x) = n, T (y) = m et
ê
n ≤ m. Cette écriture peut également s’employer ainsi : R(x) ≤ m signifie
2 Propriétés de la relation S
1. Base k = 5
ê
On sait que (5, 1) est élément de S puisque 5 est premier donc S(5) = 1 ;
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par ailleurs S(5) = 2 puisque 5 = 2 + 3 . D’où le résultat.
2. Pas de récurrence
Supposons P (k) vraie. Considérons l’ensemble {m ∈ N / (k + 1, m) ∈ S}.
Remarque 9 Il faut noter que la relation S est fonctionnelle pour les valeurs 0,
2, 3 et 4. On a alors S(0) = 0, S(2) = 1, S(3) = 1 et S(4) = 2. On remarquera
ê
que le fait que S soit fonctionnelle pour ces valeurs explique que symbole = peut
”se simplifier” en =.
Mais alors
n1
X n2
X n2
X
x1 + λx2 = pi + qj + ... + qj ,
i=1 j=1 j=1
| {z }
λ fois
alors
x ≥ 2m.
Proof. x peut s’écrire comme une somme de m nombres premiers supérieurs
ou égaux à 2, d’où le résultat.
Proof.
• Vu que 2 et 3 sont les plus petits premiers, les sommes les ”plus longues”
pour exprimer l’entier x seront une somme de 2 si x est pair, une somme
de 2 complétée d’un 3 si x est impair; donc pour tout m vérifiant (x, m) ∈
S, on a m ≤ k.
Montrons alors que la conjecture de Goldbach peut être vérifiée alors pour le
rang x. Pour cela étudions les propriétes de S
(x − p, m − 1) ∈ S
ê
c’est-à-dire : S (x − p) = m − 1