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Électrocinétique 1
I2 R5
ligne de retour
r2
E2
R3 ligne d’alimentation
I1 I
r1
u
E1 tramway
O T R4 rails F
Figure 2.1
Par ailleurs, la ligne d’alimentation appartient également à une maille comprenant une
ligne retour de résistance R5 = 0, 8 V, un interrupteur et un générateur de tension à
vide E2 et de résistance interne r2 = 0, 01 V.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
On suppose en outre que le tramway est parcouru par un courant d’intensité constante
I = 50 A. On notera I1 et I2 les intensités des courants parcourant respectivement la
ligne d’alimentation et la ligne de retour.
1. On suppose l’interrupteur ouvert.
a) Déterminer l’expression littérale de la tension u aux bornes du tramway en fonc-
tion de x et des différents paramètres électriques.
b) Donner son expression numérique en fonction de x.
c) Tracer u(x).
2. L’interrupteur est maintenant fermé.
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Chapitre 2 – Lois générales de l’électrocinétique dans l’ARQS
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Circuits linéaires
soumis à un échelon 3
de tension
3. Lampe au néon
Une lampe au néon est un dipôle de résistance infinie quand la lampe est éteinte et
de résistance r quand elle est allumée. La lampe s’allume quand la tension à ses bornes
devient supérieure à la valeur Ea dite tension d’allumage. Elle s’éteint quand la tension
à ses bornes devient inférieure à la valeur Ee dite tension d’extinction.
On place cette lampe au néon dans le circuit suivant :
i
C u
E néon
Figure 3.1
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Mécanique 1
1. Propriétés de l’accélération
1. Un mobile dont l’accélération conserve une même direction peut-il avoir un mou-
vement curviligne plan ?
2. Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle en un instant où sa vitesse est
nulle ?
3. Un mobile peut-il avoir une accélération de direction variable si sa vitesse conserve
toujours la même direction ?
4. Un mobile peut-il avoir une vitesse dont la direction change si son accélération
est constante ?
1. Chute libre
On lance trois balles identiques avec la même vitesse initiale dans trois directions dif-
férentes : l’une vers le haut, l’autre vers le bas et la troisième à l’horizontale. Comparer
le temps mis par chacune d’elles pour atteindre le sol supposé horizontal dans la zone
où les balles arrivent sur le sol. On négligera l’influence des frottements de l’air.
2. Régime apériodique
Un point M de masse m est accrochée à un ressort horizontal de raideur k et de
longueur à vide 0 . Le point M est astreint à un déplacement horizontal sur l’axe Ox.
→
−
Un dispositif de freinage exerce une force de frottement visqueux Ff = −l− →v où −→
v
est la vitesse de M.
1. Établir l’équation différentielle du mouvement.
2. Quelle est la condition pour avoir une solution apériodique ?
3. On lance M depuis sa position d’équilibre avec une vitesse −
→
v0 = v0 →
−
ux . Déterminer
alors la solution x(t)
Le système considéré est constitué d’un point matériel M de masse m fixé à l’extrémité
d’un ressort de longueur à vide l0 et de constante de raideur k. L’autre extrémité R
du ressort est fixée à une altitude l par rapport à la masse M. M peut se déplacer sans
frottement le long d’une tige suivant l’axe horizontal noté Ox dont l’origine O est
située à la verticale de R. On posera v0 = k
m.
l
x
O x M
Figure 7.1
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Exercices
g) On dit également qu’il s’agit d’une bifurcation à brisure de symétrie. Justifier cette
expression.
3. Pulsation au voisinage d’une position d’équilibre stable :
a) En appliquant le principe fondamental de la dynamique au point M, montrer
qu’au voisinage d’une position d’équilibre stable, le mouvement est assimilable à celui
d’un oscillateur harmonique dont on précisera la pulsation v en fonction de m et de
l’énergie potentielle ou de ses dérivées.
b) Expliciter l’expression de v2 en fonction de k, m, l et l0 en distinguant les cas
l > l0 et l < l0 .
c) Tracer v2 en fonction de l.
d) Etablir qu’au voisinage de l = l0 , la pulsation peut s’écrire sous la forme :
a (l − l0 )a si l > l0
v=
b (l − l0 ) b
si l < l0
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Chapitre 7 – Oscillateurs harmoniques et amortis
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Optique
d
eau
O
D
H
Figure 9.1
2. Déterminer l’angle que font les rayons issus de P par rapport à la bissectrice.
3. Calculer la distance d.
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Chapitre 9 – Réfraction, réflexion
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Stigmatisme et aplanétisme.
Dioptres et miroirs 10
1. Périscope
Un périscope est un système optique très simple formé de deux miroirs plans qui
permet par exemple d’observer un défilé par dessus une foule. Les périscopes de sous-
marins sont des systèmes optiques plus compliqués. On suppose dans un premier
temps que les plans des miroirs font un angle de 45◦ avec la verticale. L’objet AB
observé est lui-aussi vertical et est distant de D du centrre O du miroir supérieur. Le
distance OO entre les deux centres des miroirs est d.
O A
O
Figure 10.1
1. Loupe
Un petit objet de 0,1mm est observé à travers une loupe assimilée à une lentille mince
de 10 d. L’œil de l’observateur est placé au foyer image de la lentille et voit une image
de 1 mm.
1. Y-a-t’il un avantage à placer l’œil au foyer image ?
2. Déterminer la distance objet-lentille.
Électrocinétique 2
1. Comparaisons d’impédances
Comparer le module de l’impédance totale |Z | et R lorsqu’on branche un résistor de
résistance R :
1. en série avec un condensateur de capacité C,
2. en parallèle avec le même condensateur,
3. en série avec une bobine d’inductance L,
4. en parallèle avec la même bobine.
L
L C
C
Figure 16.1
C
e L s
Figure 16.2
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Puissance 17
2. Rendement maximal
R1
E A
R2 R
A
Figure 17.1
L
U L C R
Figure 17.2
Calculer L , PM , R1 et C.
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Réponse fréquentielle
d’un circuit linéaire 18
- Filtres linéaires du premier
et du second ordre
1. Filtres RC
On considère les deux filtres ci-dessous.
R R R C
ve C C vs ve C R vs
filtre 1 filtre 2
Figure 18.1
filtre oscilloscope
R C0
ve C vs R0
Figure 18.2
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Étude expérimentale
de quelques filtres 19
1. Sonde d’oscilloscope
Une sonde est un dispositif permettant de réduire l’amplitude d’un signal pour pouvoir
l’envoyer sur un oscilloscope et l’analyser. Il faut donc que l’allure du signal ne soit
pas modifiée par le dispositif. Il est nécessaire de régler le dispositif pour qu’il en soit
ainsi. Certains oscilloscopes disposent de sondes intégrées ; sinon on peut insérer une
sonde entre le signal à observer et l’entrée de l’oscilloscope.
1. Comment peut-on expérimentalement effectuer un réglage de la sonde avant de
l’utiliser ?
2. Une sonde peut être modélisée par le circuit suivant : la tension à analyser est la
tension e et la tension envoyée à l’entrée de l’oscilloscope la tension s.
R1
e C1 s
R2 C2
Figure 19.1
R0
R0 C C
R0 R
− ∞ − ∞ R
AO1 X AO2 X − ∞
+ + AO4
R0 R2 +
v0
e R1
∞− s
AO3 s2
+
s3 s1
u w = kuv
v X
Figure 19.2
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Exercices
Représenter e(t).
6. La décomposition en séries de Fourier de e(t) est :
+∞
E 2E
(−1)p 2pt
e(t) = + cos (2p + 1)
2 p p=0 2p + 1 T
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T.P. Cours :
20 Instrumentation
électrique
1. Générateur de courant
1. On considère le montage ci-dessous où l’amplificateur opérationnel est supposé
idéal. Montrer que l’expression du courant traversant la résistance Rc en régime
linéaire est :
R1 R3 U
I=
R1 R2 R3 + RC (R1 R3 − R2 R4 )
R4
R1 A
−
oo
+
R2 B R3
I s
U RC
Figure 21.1
R2
R1
+
∞
− vs
ve
Figure 21.2
R2
C
R1
+ R
∞ −
− ∞
+
ve s1 s2
Figure 21.3
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Exercices
R
+
∞
−
E
e(t) u+ (t)
C s(t)
u− (t)
2R
Figure 21.4
a) Déterminer l’expression de la tension u+ (t) en fonction de e(t), s(t) et E.
b) Fonctionnement en mode bloqué : on suppose que e(t) = −E. Montrer que la
tension de sortie s(t) en régime établi (indépendant du temps) conserve toujours la
même valeur que l’on déterminera.
c) Fonctionnement en mode multivibrateur : on suppose que e(t) = +E.
1. Montrer que la tension de sortie s(t) ne peut garder une valeur constante (E ou
−E) lorsque le régime est établi.
2
2. Déterminer l’équation différentielle liant u− (t) à s(t). On posera ta = RC.
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3
E
3. On choisit l’origine des temps telle que u− (0) = − et s(0) = +E. Résoudre
3
E
l’équation différentielle et donner l’expression de u− (t) pour u− (t) < . Que se
3
E
passe-t-il à l’instant t0 où u− (t0 ) = ? Que se passe-t-il après ?
3
4. Tracer soigneusement, pour une période du signal de sortie, les graphes de u− (t)
et s(t).
5. En déduire la période T de s(t) en fonction de ta .
2. Générateur d’impulsions :
On considère le montage ci-dessous appelé M .
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Chapitre 21 – Amplificateur opérationnel
C 2R
+
− ∞
e(t) u(t) E
s(t)
R 3
Figure 21.5
a) On suppose que la tension e(t) est constante. Montrer que le montage possède,
en régime établi (indépendant du temps), un seul état stable et donner la valeur de s(t)
correspondante.
b) En régime variable, déterminer l’équation différentielle liant u(t) à e(t). On posera
tm = 3RC .
c) On suppose qu’à l’instant t = 0− , e(0− ) = −E et que le régime établi est atteint.
À l’instant t = 0, l’entrée bascule et e(t) prend la valeur e(0+ ) = +E. Déterminer la
valeur de la discontinuité u(0+ ) − u(0− ) de la tension u(t) à l’instant t = 0.
d) Déterminer l’évolution de u(t) à partir de cet instant.
e) La tension d’entrée e(t) est un signal rectangulaire symétrique prenant les valeurs
+E et −E et de période T . Tracer soigneusement sur le même graphe, pour
T = 10tm et pendant une période de e(t), les tensions e(t), u(t) et s(t).
f) Donner la largeur T2 des impulsions de sortie correspondantes en fonction de tm .
3. Association des circuits précédents.
a) Montrer comment, en combinant en série un premier circuit M1 de type M, un
circuit M et un second circuit M2 de type M, on peut réaliser des salves comme sur
la figure ci-dessous.
u(t) T2
T3
T1
Figure 21.6
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Exercices
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Étude expérimentale
22 de quelques circuits à
diode (PCSI)
1. Diode Zéner
Une diode Zéner (dont la figure 22.1 donne les symboles) admet la caractéristique
linéarisée de la figure 22.2.
i
1
pente
r
−u s
u
1 Vz
u u pente
rz
i ou i
1. Déterminer les modèles de Thévenin équivalents au dipôle dans chacune des trois
zones de la caractéristique.
2. Dans la suite, on suppose que r = 0 et rz = 0. On s’intéresse au circuit de la figure
22.3 où Ru représente une résistance de charge.
R A
iz
e uz Ru
B
Figure 22.3
L CEv0
i
K
E uD C t
u
0 t1
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Chapitre 22 – Étude expérimentale de quelques circuits à diode (PCSI)
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Mécanique 2
1. Sortie de fourmilière
Pour sortir de la fourmilière, une fourmi doit emprunter un “couloir” dont l’équation
en coordonnées cartésiennes est :
⎧
⎨ x = R cos u
⎪
y = R sin u
⎪
⎩ z=h u
2p
où R et h sont des constantes. On suppose que la fourmi se déplace à vitesse constante.
1. Préciser la nature de la courbe.
2. Exprimer les composantes de la vitesse de la fourmi en fonction de R, u, h et u̇.
En déduire l’expression du module de la vitesse.
3. Que peut-on en déduire concernant u̇ ?
4. Montrer que l’angle entre le vecteur vitesse et −
→
uz est constant. En déduire la nature
de l’hodographe.
1. Oscillateur spatial
→
− −−→
Soit un point matériel M de masse m soumis à une force f = −kOM où O est un
point fixe.
1. Montrer que le moment cinétique de M par rapport à O est constant.
2. En déduire que le mouvement est plan.
3. Établir que le mouvement est périodique. On notera v la pulsation associée.
−−→ −−→
4. Donner l’expression de OM en fonction de v, de la position initiale OM0 et de la
vitesse initiale −
0
→
v .
−−→
5. En supposant que −
→
v0 et OM0 sont perpendiculaires, donner la nature de la trajec-
toire.
6. À quelle(s) condition(s) a-t-on une trajectoire circulaire ?
−g
→
P
H r
M
O y
w P
x
Figure 25.1
1. Moment cinétique
a) Exprimer, dans la base Bc , la vitesse de M par rapport à R.
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→
−
b) Quelle est l’expression, dans la base Bc , du moment cinétique de M en O, L O ,
par rapport à R ? En déduire sa projection selon l’axe Oz.
→
−
c) Montrer que la réaction R qu’exerce P sur M est contenue dans le plan OHP. En
appliquant le théorème du moment cinétique en O, sous forme vectorielle, montrer
→
−
que la projection de L O sur Oz se conserve au cours du temps. Expliciter cette
relation de conservation en fonction de r et de w. Dans la suite, pour simplifier
l’écriture, on désignera par L cette constante.
2. Énergie
a) Quelle est, en fonction des coordonnées et de leurs dérivées, l’expression de
l’énergie cinétique de la particule M par rapport à R ?
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Chapitre 25 – Théorème du moment cinétique
b) Justifier l’existence d’une énergie potentielle Ep dont dérivent les forces exté-
rieures agissant sur M. Exprimer Ep en fonction de r en supposant que Ep(0) = 0.
c) Que peut-on dire de l’énergie mécanique de M dans le champ de pesanteur ?
3. Discussion générale du mouvement
a) Déduire de ce qui précède une équation du premier ordre, à une seule inconnue,
de la forme :
1 2
mṙ G(r) + Epeff (r) = Em
2
où G(r) est positif et sans dimension et où Epeff est une énergie potentielle effective.
Expliciter les expressions de G(r) et Epeff en fonction de r, a, L, m et g.
b) Représenter avec soin le graphe de Epeff . Montrer que Epeff passe par un mini-
mum pour une valeur rm de r qu’on exprimera en fonction de L, m, a et g, intensité
du champ de pesanteur.
c) Discuter, à l’aide du graphe Epeff , la nature du mouvement de M. En déduire
que la trajectoire de M sur P est nécessairement tracée sur une région de P limitée
par deux cercles définis à l’aide des constantes du mouvement et des données du
problème. On se contentera d’indiquer quelle équation il conviendrait de résoudre
pour déterminer ces deux cercles.
4. Étude de quelques mouvements particuliers
a) À quelle condition sur L la trajectoire de M sur P est-elle une parabole méri-
dienne ?
b) Déterminer les conditions initiales auxquelles il faut satisfaire pour que la trajec-
toire de M sur P soit un cercle horizontal.
c) Une petite perturbation écarte légèrement le point M de la position r = rm pour
laquelle Epeff (r) est minimale. Montrer que le mouvement, décrit par ´ = r − rm ,
est un mouvement oscillatoire dont on calculera la période dans le cas où rm = 1 m
et a = 2 m. On rappelle que g = 9, 8 m.s−2 .
5. L’expérience montre que la bille se stabilise finalement au fond de la cuvette,
quelles que soient les conditions initiales. Commenter à l’aide du graphe Epeff (r).
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Changement de référentiel :
aspects cinématiques 26
1. Rameur et marcheur
Un rameur part d’un point A d’un fleuve, va jusqu’à un point B et revient en A. Le
fleuve coule de A vers B à la vitesse −
→v constante. Le rameur rame de manière à avoir
→
−
une vitesse constante u par rapport au fleuve parallèlement au courant.
Un de ses amis marche à la vitesse −→u au bord du rivage et effectue le même parcours.
1. Arrivent-ils ensemble en B ? Justifier.
2. Sont-ils de retour en A au même instant ? Justifier.
du tube à l’exclusion de tout autre mouvement. Le tube tourne autour d’un axe
passant par son centre O à une vitesse angulaire V constante. On s’intéresse à l’étude
de plusieurs positions possibles pour l’axe de rotation. L’ensemble est placé dans le
champ de pesanteur terrestre dont le module sera pris égal à 9,81 m.s−1 .
1. On suppose dans cette partie que le tube tourne dans le plan horizontal autour de
l’axe Oz vertical.
a) Faire le bilan des forces s’exerçant sur la bille en précisant le référentiel dans lequel
on se place. Établir l’équation du mouvement de la bille par rapport au tube.
b) Décrire qualitativement le mouvement de la bille en analysant sans aucun calcul
l’équation du mouvement.
c) On suppose qu’initialement la bille est à une distance x0 de O et que sa vitesse est
v0 . Expliciter l’équation horaire du mouvement.
d) Dans le cas où v0 = 0, donner l’expression du temps nécessaire pour que la bille
quitte le tube.
e) Application numérique : V = 2 rad.s−1 , l = 10 m et x0 = 4 m. Calculer la durée
pendant laquelle la bille reste dans le tube.
f) Déterminer l’expression du module de la réaction du tube. Que peut-on dire de
sa direction ?
2. On suppose dans cette partie que le tube tourne dans le plan vertical autour de
l’axe Ox horizontal.
a) Établir l’équation du mouvement de la bille par rapport au tube.
b) On suppose qu’initialement la bille est à une distance x0 de O et que sa vitesse est
v0 . Expliciter l’équation horaire du mouvement.
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Chapitre 27 – Changement de référentiel : aspects dynamiques
5 5 5
4 4 4
3 3 3
2 2 2
1 1 1
0 2 4 6 8 10 12 14 0 2 4 6 8 10 12 14 0 2 4 6 8 10 12 14
−1 −1 −1
t t t
−2 −2 −2
50
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Exercices
→
− →
−
b) Établir l’expression de fie et montrer que cette force est colinéaire à ux .
→
− →
−
c) Établir l’expression de fic et montrer que cette force est colinéaire à uy .
d) En déduire que l’équation du mouvement peut s’écrire sous la forme : aü = f (u).
e) Donner l’expression des composantes de la réaction du cerceau dans la base
(−
→
ur , →
−
uu , →
−
uy ).
2. Utilisation du théorème du moment cinétique :
a) Définir le moment cinétique du point M en O dans le référentiel R’ et donner
son expression.
b) Exprimer le théorème du moment cinétique dans le référentiel R .
c) En déduire l’équation du mouvement.
d) Peut-on obtenir par ce théorème les expressions des composantes de la réaction
du cerceau ? Si oui, donner les expressions correspondantes.
3. Utilisation de l’énergie mécanique :
a) Montrer que la force d’inertie d’entraînement dérive d’un potentiel U1 dont on
donnera l’expression.
b) Exprimer l’énergie potentielle U2 dont dérive le poids.
c) Les autres forces dérivent-elles d’un potentiel ? Justifier la réponse. En déduire
l’expression de l’énergie potentielle U(r) du point M en prenant U(0) = 0.
d) Justifier le fait qu’on puisse appliquer la conservation de l’énergie mécanique.
e) Retrouver l’équation du mouvement par la conservation de l’énergie mécanique.
4. Étude de l’équilibre relatif :
a) Établir que l’équation donnant les positions d’équilibre est :
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Dynamique d’un système
29 de deux points matériels
1. Fronde
Un enfant bagarreur a attaché deux cailloux presque identiques (qu’on assimilera à
deux points matériels de même masse m), l’un à une extrémité d’une ficelle et l’autre
au milieu de celle-ci. On négligera la masse de la ficelle. Il fait alors tournoyer l’en-
semble dans un plan horizontal au-dessus de sa tête en le tenant par l’extrémité de la
ficelle où il n’y a pas de cailloux.
1. Au bout d’un certain temps, il lâche la ficelle. Décrire ce qui se passe en négligeant
l’action de la pesanteur.
2. Même question en tenant compte de la pesanteur.
3. La tension de la ficelle est-elle plus importante avant ou après le lâcher ?
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Exercices
55
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Mouvement à force centrale
31 et potentiel newtonien
2. Force en 1/r5
→
−
Une particule de masse m subit une force f = −k 5 −
m→
u où k est une constante et −
→
u
r
un vecteur constamment dirigé vers un point fixe O. Initialement la masse m est au
−→
point A distant de O de R et sa vitesse est perpendiculaire à OA.
1. Établir que si la trajectoire est circulaire, le mouvement est uniforme.
2. Montrer que la trajectoire ne peut être circulaire que pour k > 0.
3. Donner la valeur qu’il faut donner à la vitesse initiale pour que la trajectoire soit
circulaire en fonction du rayon R de la trajectoire et de la constante k.
b
2. Déterminer, sous la forme d’un développement limité au premier ordre en , la
L
force gravitationnelle subie par G1 de la part de la planète. On note − →
u le vecteur
unitaire dirigé de O vers S et G la constante de gravitation universelle.
3. Dans les unités du système international, G = 6, 67.10−11 . Quelle est la dimension
de G ? En déduire son unité.
4. Déterminer l’expression de l’accélération de S dans le référentiel galiléen d’origine
O en fonction de G, M et L.
5. Déterminer, en la justifiant avec précision, l’expression de la force de marée s’exer-
çant sur G1 en fonction de G, M, m, b et L.
6. En déduire une interprétation physique des deux termes de la force gravitationnelle
exprimée à la question 2.
7. Montrer qu’il existe une limite Lm , appelée limite de Roche, de la distance L en-
deçà de laquelle le satellite se brise par effet de marée. Donner l’expression de Lm en
fonction de b, M et m.
8. On suppose ici que la planète est la Terre et le satellite la Lune. On donne
M
M = 6.1024 kg, 2m = , L = 380000 km, R = 6400 km et r = 1750 km.
81, 5
On peut établir que pour un satellite sphérique de rayon r, la distance b vaut : b = 38 r.
Calculer Lm pour ce système. Pensez-vous que la Lune se soit détachée de la Terre ?
9. Proposer un phénomène astrophysique qui pourrait être expliqué par des ruptures
liées aux phénomènes de marée.
10. On suppose que le satellite est constitué d’un noyau rigide entouré d’un manteau
visqueux pouvant glisser avec frottement sur le noyau. Déterminer qualitativement
la forme d’un tel satellite à l’équilibre. On représentera cette allure à deux instants
différents de la révolution orbitale du satellite. En déduire que le satellite acquiert une
rotation propre dont on précisera le sens par rapport au mouvement de révolution
orbitale. Cette rotation propre provoque le frottement du manteau sur le noyau.
11. Établir que le moment cinétique du satellite par rapport à O dans le référentiel
galiléen est constant. En déduire une loi de conservation liant la distance L du satellite
à la planète et la vitesse angulaire u̇ du satellite.
12. Le frottement du manteau sur le noyau provoque une déperdition d’énergie. En
quels points de la trajectoire supposée elliptique, cette perte d’énergie est-elle la plus
importante ?
13. En déduire les conséquences sur la trajectoire du satellite.
14. Sachant que la Lune a une période de rotation sur elle-même égale à sa période
orbitale, pensez-vous que la Lune a été visqueuse au cours de son histoire ?
58
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Thermodynamique
2. Échelle centésimale
La figure ci-dessous présente un dispositif expérimental utilisant un thermocouple
(Platine-Plomb ou Nickel-Platine). L’une des soudures S1 plonge dans un mélange
eau-glace à 0 ◦ C tandis que l’autre (S2 ) plonge dans la solution dont on désire mesurer
la température t en ◦ C. Pour cela on branche un microvoltmètre entre les deux
thermocouples qui délivre une tension V qu’on peut décrire dans un large intervalle
de température par une loi trinomiale :
V = A0 + A1 t + A2 t2
mV
Pt Pt
Pb
S1 S2
eau-glace solution de
mesure
Figure 33.1
61
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Statique des fluides
34 dans le champ de pesanteur
P0
P0
C E G
h1 h2 h3
D F
B
r2 , incompressible et non miscible au premier, emplit les parties non grisées (CD,
EF). Le dernier tube est ouvert sur l’atmosphère à la pression P0 . On remplit les tubes
de manière à ce que les points B, C, D, E, F et G soient au même niveau quand la
pression est la même des deux côtés P = P0 .
1. Lorsque P = P0 , montrer que les hauteurs h1 , h2 et h3 sont égales. Est-ce le cas si,
au lieu d’utiliser un liquide pour le second fluide, on utilise un gaz ?
2. a) Exprimer la relation entre la pression P et la pression P0 .
b) Exprimer la relation entre P et P0 si le deuxième fluide est un gaz.
3. La pression P augmente d’une valeur DP. On observe un déplacement du point
C de Dh. Calculer DP en fonction de Dh et des données.
C1 Cn
S d B
A
s s
h
Figure 34.3
Figure 34.2
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Chapitre 35 – Statique des fluides dans le champ de pesanteur
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Premier principe 36
1. Calorimétrie
On notera t le temps pour ne pas le confondre avec la température.
1. On désire mesurer tout d’abord la capacité thermique totale CT d’un calorimètre
et de son contenu (eau + accessoires). On plonge pour cela une résistance chauffante
dans l’eau du calorimètre dont la valeur est 250 V indépendante de la température.
On fait circuler un courant de 0,5 ampère pendant 13 minutes et on constate que la
température de l’ensemble passe de 14 ◦ C à 16 ◦ C.
a) Calculer CT en négligeant la capacité thermique de la résistance.
b) Calculer CT en tenant compte de la capacité thermique de la résistance :
CR = 250 J.K−1 .
2. On désire maintenant mesurer la capacité thermique d’un gaz. Pour cela on
plonge un serpentin dans le calorimètre contenant le même volume d’eau qu’à la
question précédente. Le serpentin est parcouru par le gaz avec un débit massique
D = 2, 6 10−4 kg.s−1 . Le gaz entre dans le calorimètre à la température de
t1 = 200 ◦ C et en sort à la même température que le calorimètre. Cette dernière
passe ainsi de t0 = 14 ◦ C à tf = 16 ◦ C en 14 minutes. En déduire l’expression de
la température du calorimètre en fonction du temps puis la valeur de la capacité
thermique massique C du gaz.
2. Bain thermostaté
On considère une cuve remplie d’eau, l’ensemble constituant un système (S) de capa-
cité thermique C constante. Un dispositif de chauffage fournit à l’eau une puissance
réglable P . La température de l’atmosphère est constante et égale à T0 . La température
de l’eau est supposée homogène. Dans ces conditions, l’eau perd pendant un intervalle
de temps dt le transfert thermique l(T − T0 ) dt, où l est une constante positive.
1. A l’instant t = 0, (S) est à la température T0 . On déclenche le chauffage de manière
à ce qu’il délivre une puissance P0 constante.
a) Déterminer l’équation différentielle vérifiée par T. Faire apparaître la constante
de temps t0 et la température au bout d’un temps très long T∞ .
b) Application numérique : calculer l et P0 pour C = 4 kJ.K−1 , T0 = 290 K,
T∞ = 340 K et t0 = 103 s.
2. Pour améliorer le dispositif, on place dans l’eau un capteur de température qui
commande un dispositif de chauffage, de telle sorte que la puissance reçue par l’eau
vaut désormais :
P = P0 + k(T − T0 )
où k et P0 sont des constantes.
a) Établir la nouvelle équation différentielle vérifiée par T et déterminer la nouvelle
constante de temps t0 et la nouvelle expression T∞ .
= T
b) Avec les valeurs précédentes de C, t0 , T0 , et T∞ ∞ = 340 K, calculer k et
P0 pour avoir t0 = 100 s. Que peut-on en conclure ?
3. Turbine à gaz
On considère une turbine à gaz schématisée
E1
sur le dessin ci-contre. Le gaz qui décrit le
cycle est de l’air considéré comme un gaz 2 3
parfait. On ne tient pas compte de l’écoule-
ment du gaz. T
C
Partant de l’état 1 (P1 = 1 bar,
T1 = 300 K), le gaz passe dans un turbo- 1 4
compresseur dans lequel il subit une com-
pression adiabatique réversible jusqu’à l’état E2
2 (P2 = 6.5 bar, T2 ). Ensuite il passe dans Figure 36.1
une chambre de combustion (E1 ), où il est
mélangé avec une petite quantité de carbu-
rant dont on néglige la masse. Le gaz subit
une transformation isobare réversible et passe à l’état 3 (P3 , T3 = 1300 K). Il subit
ensuite une détente adiabatique réversible dans une turbine (T) pour arriver à l’état 4
(P4 , T4 ). Enfin, il se refroidit de manière isobare réversible en retournant à l’état 1.
66
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Exercices
67
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Deuxième principe
38 de la thermodynamique
B C
A
D
E
V
Figure 38.1
P B
PB
PC C
PA A
O V
VB VA
Figure 38.2
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Équilibre d’un corps pur
40 sous plusieurs phases
1. Transpiration
Quel volume d’eau devez-vous éliminer par transpiration pour débarrasser votre corps
des 75 watts de puissance thermique correspondant à votre métabolisme lorsque vous
êtes au repos ? On prendra la température de la peau égale à 33◦ C et l’enthalpie mas-
sique de vaporisation de l’eau à cette température égale à 2420 kJ.kg−1 . Commenter,
sachant que, normalement, nous évacuons par transpiration environ 0.5 litre par jour.
Le fait de s’essuyer avec une serviette aide-t-il au refroidissement du corps ?
Les mesures précédentes ont permis d’établir la loi expérimentale de Dupré (avec Ps
en bars, T en kelvins et A une constante :
2010
log Ps = A − + 3, 88 log T
T
1. Déterminer la valeur moyenne de la constante A.
2. Un récipient, de volume V0 = 1 m3 constant, contient initialement une masse
m0 = 8 kg de mercure. Les parois sont parfaitement calorifugées sauf en un endroit
où un résistor parcouru par un courant électrique permet un apport de transfert ther-
mique. La capacité thermique du résistor ainsi que celle du récipient sont négligées.
Le résistor chauffant sera considéré comme un thermostat à la température
T3 = 800 K. Cette source est capable d’apporter une puissance thermique constante
P0 = 10 kW pendant la durée Dt de chauffage nécessaire au passage du corps de la
température T1 = 573 K à la température T2 = 673 K.
On appelle x la fraction massique de vapeur dans le récipient.
a) Calculer la masse initiale de vapeur mv1 ainsi que la fraction massique initiale x1 .
b) Calculer la masse finale de vapeur mv2 ainsi que la fraction massique finale x2 .
c) Représenter la transformation du corps pur, de l’état initial à l’état final dans les
diagrammes (P, v) et (P, T), v étant le volume massique.
d) Calculer le transfert thermique Qs reçu par le corps au cours de la transformation.
e) Calculer la durée de fonctionnement du thermostat.
f) Calculer la variation d’entropie du mercure.
g) Calculer l’entropie créée.
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Machines thermiques
41
2. Réfrigérateur réel
Un réfrigérateur reçoit, par heure, un transfert thermique Q1 de la source froide
(température T1 ) et un transfert thermique Q2 de la source chaude (température T2 ).
L’appareil n’est pas parfait et on constate que :
Q2 Q2
=k
Q1 réel Q1 réversible
1. Calculer l’efficacité e de l’appareil en fonction de k, T1 et T2 .
2. Calculer l’entropie créée par heure en fonction de Q1 et T1 .
3. Application numérique : T1 = 273 K, T2 = 300 K et k = 1, 2.
S1 Q2 S2
Q1
Q2
M1 W M2
Q3 Q3
S3
Figure 41.1
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Électromagnétisme
N N
Ep = qi Vi en notant Vi le potentiel créé par l’ensemble des charges autres
2 i=1
j=1,j=i
que qi à l’endroit où se trouve qi .
2. En déduire l’énergie électrostatique d’un système de quatre électrons régulière-
ment répartis sur un cercle de centre O et de rayon R au centre duquel se trouve un
proton.
1. Cylindre creux
On considère un cylindre infini de rayon R et d’axe Oz. Pour des rayons r tels que
0 r < a le cylindre comporte une cavité vide de charges, et pour a r R, le
cylindre est uniformément chargé avec une densité volumique r.
→
−
1. Déterminer le champ E en tout point de l’espace.
2. Déterminer le potentiel en tout point de l’espace.
2. Condensateur diédrique
Soit deux armatures rectangulaires de côtés a et b placées symétriquement de part et
d’autre d’un plan P . Les plans de ces armatures se coupent selon la droite OO notée
Oz et l’angle entre ces deux plans est noté 2a. On établit entre ces deux armatures
une différence de potentiel U positive. On suppose que les deux armatures portent
une charge opposée et que le champ électrostatique est nul à l’extérieur des armatures.
Q
a
c
O ae P
a
−Q
Figure 45.1
3. Cavité cylindrique
Soit un cylindre d’axe Oz et de rayon R uniformément chargé avec une densité
volumique de charges r. On suppose sa longueur très grande devant R.
1. Étudier les invariances du problème en négligeant les effets de bord. En déduire
les conséquences sur le champ électrique créé par cette distribution.
2. Déterminer les plans de symétrie et d’antisymétrie du système et en déduire les
conséquences sur le champ électrique créé par cette distribution.
3. Déterminer l’expression du champ électrostatique créé par cette distribution en un
point quelconque de l’espace.
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Chapitre 45 – Exemples de champ et potentiels électrostatiques
80
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Dipôle électrostatique
(MPSI, PCSI) 46
D x
I I1 I2 I
I
−
→ z
js
y
1 3 4 5
Figure 47.1
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Solutions des exercices
Première période
Partie I – Électrocinétique I
Chapitre 2
2
2. 1. On a u = Ri et P = uR . On en déduit que R1 < R2 puisque u1 < u2 pour
une même puissance et R2 > R3 puisque P2 < P3 pour une même tension. Il
2 2 2
reste à comparer R1 et R3 . Or u3 = 2u1 et P3 = 2P1 soit Pu33 = 24uP11 = 2 Pu11 et
R3 = 2R1 . Finalement R1 < R3 < R2 .
2. Sous la tension adéquate, on a : u2 = u3 = R2 i2 = R3 i3 donc ii32 = RR23 > 1
et i3 > i2 . D’autre part, on a : u3 = 2u1 et on a établi que R3 = 2R1 donc
i3 = Ru33 = 2R
2u1
1
= i1 .
3. Chaque ampoule est soumise à une tension de 110 V : chacune délivre une puis-
sance de 75 W. En série, on a : P = (R1 + R2 ) i2 = P1 + P2 . On a donc le même
éclairage qu’avec une ampoule 220 V - 150 W.
3. 1. Interrupteur ouvert :
xR3
I
r1
u
E1 tramway
xR4
O T
u(V )
597
3, 41
x
2. Interrupteur fermé :
I2 R5
r2
E2
xR3 (1 − x)R3
I1
r1
u
E1 tramway
I
O R4 T
a) On écrit la loi des nœuds : I = I1 +I2 , la loi des mailles sur la ligne d’alimentation
et sur la ligne de retour : E2 − r2 I2 − R5 I2 − (1 − x) R3 I2 + xR3 I1 = 0 et la loi
des mailles sur l’alimentation du tramway : u = −xR4 I + E1 − r1 I − xR3 I1 . En
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Solutions
SOLUTIONS
(r2 + R5 + (1 − x) R3 ) I − E2
I1 =
r2 + R5 + R3
On reporte ensuite dans l’expression de u :
R3 R32 I
u = E1 − R1 I − (R3 + R4 ) I − E2 x + x2
r2 + R3 + R5 r2 + R3 + R5
b) L’application numérique fournit dans les unités du système international :
g)
u(V )
597
594, 6
x
0, 5 1
89
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Chapitre 3 – Circuits linéaires soumis à un échelon de tension
Chapitre 3
La valeur maximale est E : uC aura atteint 10 % de cette valeur à l’instant t1 tel que
SOLUTIONS
E t 10
1
= E 1 − exp − soit t1 = RC ln
10 RC 9
De même, uC aura atteint 90 % de la valeur maximale à l’instant :
t2 = RC ln 10
t
u = E 1 − exp
t0
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3. La tension u est une fonction croissante du temps : elle varie entre 0 et E. Si E < Ea ,
la tension d’allumage n’est donc jamais atteinte et la lampe reste éteinte. Si E > Ea ,
elle s’allume.
4. On obtient l’allure suivante pour u(t) :
uC
91
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Chapitre 3 – Circuits linéaires soumis à un échelon de tension
E
t0 = t0 ln
E − Ea
6. Après l’allumage, la lampe au néon est modélisée par une résistance r. La nou-
velle équation différentielle peut s’obtenir comme à l’exercice B.1. en remplaçant
la source idéale de tension E, les résistances R et r par le modèle de Thévenin
équivalent :
Req i
Eeq u
q C
avec
rR rE
Req = et Eeq =
r+R r+R
La loi des mailles permet d’obtenir l’équation différentielle suivante :
du (R + r) E
+ u=
dt rRC RC
7. La solution s’écrit :
t r rRC
u = U exp − + E avec t=
t R+r r+R
La nouvelle condition initiale est, à t = t0 , u = Ea . On en déduit :
rE rE t − t0
u= + Ea − exp −
r+R r+R t
8. Si Ea < r+RrE
, la tension u continue de croître et la lampe au néon ne s’éteint jamais.
Si Ea > r+RrE rE
, la tension u décroît jusqu’à une valeur limite r+R . Si Ee < r+R
rE
alors la
tension u reste toujours supérieure à la tension d’extinction et la lampe au néon ne
s’éteint jamais. Si Ee > r+RrE
, elle s’éteint.
9. Dans le cas où la lampe au néon reste allumée, la tension peut prendre l’une des
deux allures suivantes :
92
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Solutions
u u
SOLUTIONS
rE
r+R
rE
Ea r+R
Ea
Ee Ee
t t
t0 t0
u
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Ea
Ee
rE
r+R
t
t0 t1 t2
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Chapitre 4 – Cinématique du point matériel
Partie II – Mécanique I
Chapitre 4
3. Si la direction de la vitesse reste constante, cela signifie que la seule composante non
nulle du vecteur-vitesse est suivant cette direction. La seule composante non nulle
de l’accélération est suivant cette même direction (− →v = v−→u avec − →u fixe implique
→
−a = dv →
−
u ). Par conséquent, l’accélération a même direction que la vitesse et
dt
conserve donc une direction constante.
4. Un mobile d’accélération constante peut avoir une vitesse dont la direction change
au cours du temps : il suffit que la vitesse à un instant donné (par exemple la vitesse
initiale) ne soit pas colinéaire à l’accélération. La composante de la vitesse dans
la direction de l’accélération change alors que celle selon la vitesse initiale reste
constante : le module et la direction de la vitesse changent. C’est par exemple le
cas lors d’un tir en l’absence de frottement avec une vitesse initiale non verticale :
on montrera que l’accélération est constamment égale au champ de pesanteur donc
constante tandis que la vitesse sera variable.
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Solutions
2. On en déduit les modules de la vitesse : v = b v2 + 1
exp − tt et de l’accéléra-
t2
SOLUTIONS
tion : a = b v2 + t12 exp − tt .
−−→ →
3. L’angle a entre les vecteurs position et vitesse vérifie : OM · −
v = OM × v cos a
1
soit cos a = √ . Cet angle est indépendant du point, il s’agit de l’une des
1 + v2 t 2
caractéristiques des spirales logarithmiques.
Chapitre 5
1. Seul importe ce qui se produit selon la verticale. L’accélération est la même dans
les trois cas, égale au champ de pesanteur au lieu considéré. Les seules différences
concernent la direction et le sens de la vitesse initiale par rapport à ceux de l’accélé-
ration. Quand on la lance vers le haut, la vitesse initiale est opposée à l’accélération ;
vers le bas, le sens est le même et à l’horizontale, les directions sont perpendiculaires.
Par conséquent, la balle lancée vers le haut arrive la dernière et celle vers le bas la
première.
2. 1. On adopte, comme toujours, la méthode en quatre étapes :
• Système : colis de masse m.
• Référentiel terrestre supposé galiléen.
• Bilan des forces : poids m−
→
g.
• Résolution par le principe fondamental de la dynamique.
m−→a = m− →g soit −
→a =− →g qu’on intègre par rapport au temps : − →v =− →
gt+− →
v0 en
→
−
notant v0 la vitesse initiale du colis au moment où il est largué à savoir la vitesse
de l’avion qui le transportait. On choisit comme origine des temps l’instant où
l’avion laisse tomber le colis. La position est obtenue à nouveau par intégration :
−−→ 1 − −−→
OM = 2 → g t2 + −
→
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Chapitre 6 – Aspects énergétiques de la dynamique du point
Chapitre 6
1. 1. On étudie le système constitué par une bille. Il est soumis, dans le référentiel
terrestre considéré comme galiléen, à son poids qui dérive d’un potentiel et à la
réaction de la glissière qui ne travaille pas (puisqu’elle est normale au support du
fait de l’absence de frottements). L’application du théorème de l’énergie cinétique
conduit donc à : DEc = mgh en notant h la dénivellation entre A et B. Comme la
masse et la dénivellation sont identiques pour les deux billes, la variation d’énergie
cinétique est la même donc la vitesse des billes en sortie des glissières est la même.
2. Comme DEc = 12 m vB2 − vA2 = mgh, la variation du carré de la vitesse est indé-
pendante de la masse. Le résultat est donc le même que les billes aient ou non la
même masse.
2. • Système : voiture considérée comme ponctuelle.
• Référentiel terrestre supposé galiléen.
→
−
• Bilan des forces : poids m− →g et réaction de la route R qu’on décompose en un
−→
terme de réaction normale RN perpendiculaire à la route et un terme de réaction
−
→
tangentielle (force de frottement) RT . La force de frottement vérifie RT = fRN en
notant f le coefficient de frottement.
1. Lorsque la route est horizontale, le poids et la réaction normale sont perpendi-
culaires à la trajectoire et ne travaillent donc pas. D’autre part, la projection du
principe fondamental de la dynamique sur la direction perpendiculaire à la route
fournit : RN = mg. On en déduit que RT = fmg est constante. Son travail s’exprime
−→
donc simplement en fonction de la distance d parcourue : W (RT ) = RT d. L’appli-
cation du théorème de l’énergie cinétique entre l’instant t = 0 et l’instant t où la
−→
voiture s’immobilise donne : DEc = 12 mv2 − 12 mv02 = − 12 mv02 = W (RT ) = −RT l.
On en déduit la relation : 2fgl = v02 . On utilise ensuite le même raisonnement
pour une vitesse initiale v0 , ce qui conduit à une distance parcourue l telle que :
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Solutions
2
v02 v0
l = = l. L’application numérique donne : l = 102, 4 m. On remarque
SOLUTIONS
2fg v0
l’importance de la vitesse initiale sur la distance nécessaire pour immobiliser un
véhicule.
Chapitre 7
1. 1. Le mouvement est harmonique, de pulsation v0 = 2p = k
m . On en déduit
m T
que la période T vérifie : T = 2p k . Par conséquent, une augmentation de la
masse augmente la période.
2. La position du point, par rapport à l’équilibre, vérifie : x = d cos (v0 t) compte tenu
des conditions initiales. La vitesse s’écrit donc : v = dx
dt = −dv0 sin
(v0 t). La masse
passe par la position d’équilibre quand x = 0 c’est-à-dire pour t = 2v p
+ k vp0 . La
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Chapitre 7 – Oscillateurs harmoniques et amortis par frottement fluide
−
→
z Ff
−
→
Rn
x
−
→
O T m−
→
g
−
→ − → − →
La relation fondamentale de la dynamique donne : m−
→
a = m−
→
g + Rn + T + Ff . En
−
→
projection sur l’axe Ox avec T = −k(x − 0 )−
→
ux :
v0
mẍ = −k(x − 0 ) − lẋ ⇒ ẍ + ẋ + v20 x = v20 0
Q
avec v0 = k/m et Q = mv0 /l.
v0
2. On écrit l’équation caractéristique : r 2 + r +v2 = 0. Pour avoir une solution apé-
Q 0
1
riodique, il faut que le discriminant D = v0 2
− 4 soit positif donc Q < 1/2
√ Q2
ou l > 2 km..
3. Les solutions de l’équation caractéristique sont alors :
v0 v0 1 v0 v0 1
r1 = − + − 4 et r2 = − − −4
2Q 2 Q2 2Q 2 Q2
On peut écrire la solution pour x somme de la solution de l’équation homogène et
de la solution particulière x = 0 : x(t) = A exp(r1 t) + B exp(r2 t) + 0 .
À t = 0, le point M est en x = 0 (position d’équilibre) et la vitesse vaut ẋ = v0 ,
d’où :
⎧ v0 v0
⎧ ⎪
⎪ A= =
⎨ x(0) = A + B + 0 = 0 ⎪
⎨ r1 − r 2 v0 Q12 − 4
⎩ ˙ ⇒ ⎪ v0 v0
x(0) = r1 A + r2 B = v0 ⎪
⎪ B = −A = =−
⎩ r2 − r 1 v 1
−4 0 Q2
Finalement :
2v v0 t v0 1
x(t) = 0 exp − sinh −4
v0 1
−4 2Q 2 Q2
Q2
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Solutions
b) O est une toujours une position d’équilibre. Si l > l0 , quand on écarte légère-
SOLUTIONS
ment M de O, le ressort est tendu, il a donc tendance à ramener M vers R : cette
position d’équilibre est stable.
2. Étude de l’énergie potentielle :
→ −−→
− →
− √ −→ −−→
a) dW = F · dOM = −dEp avec F = −k x2 + l2 − l RM et dOM = dx−
0 RM
→
u . x
Comme on effectue un produit scalaire et que le déplacement élémentaire n’a
→
−
de composante que sur Ox, seule importe la composante
suivant Ox de F . On
−−→
projette RM sur −→ux et Fx = −k x − √ l02x 2 . Par intégration, on en déduit :
√ x +l
Ep = 12 kx2 − kl0 x2 + l2 + C où C est une constante. On détermine C à partir
de Ep(0) = 0 soit C = kl0 l et finalement
1 √
Ep = kx2 + kl0 l − x2 + l2
2
b) On a établi dans le cours que l’énergie potentielle élastique du ressort peut
s’écrire : Ep = 12 k (d√− l0 )2 +C en notant d la longueur du ressort. En explicitant
cette dernière d = x2 + l2 et en déterminant la constante à partir de Ep(0) = 0,
on retrouve la même expression qu’à la question précédente.
c) Une position d’équilibre correspond à un extremum de l’énergie potentielle
c’est-à-dire à la valeur de x vérifiant dEp dx = 0. Elle est stable s’il s’agit d’un
d2 Ep
minimum c’est-à-dire si dx2 > 0 ; elle est instable s’il s’agit d’un maximum
2
c’est-à-dire si ddxEp2 < 0. Les allures respectives de l’énergie potentielle sont les
suivantes :
Ep Ep
x x
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
stable instable
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Chapitre 7 – Oscillateurs harmoniques et amortis par frottement fluide
l0 l
dEp d2 Ep (x − xe )2
Ep(x) =Ep(xe ) + (x = xe ) (x − xe ) + (x = x e )
dx dx2 2
2
d Ep (x − xe )2
Ep(x) =Ep(xe ) + (x = xe )
dx2 2
100
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Solutions
SOLUTIONS
2 2
donc ẍ + m1 ddxEp2 (x = xe )x = m1 ddxEp2 (x = xe )xe qui est l’équation
du mou-
1 d2 Ep
vement d’un oscillateur harmonique de pulsation v = m dx2 (x = xe ) car
d2 Ep
dx2 (x= xe ) > 0 du fait que xe est une position d’équilibre
stable.
b) Si l < l0 , les positions d’équilibre stables sont xe = ± l02 − l2 et
d2 Ep l2
(x = xe ) = k 1 − 2
dx2 l0
2
On en déduit : v2 = mk 1 − ll2 .
0
Si l > l0 , la position d’équilibre stable est xe = 0 et
d2 Ep l0
(x = x e ) = k 1 −
dx2 l
On en déduit : v2 = mk 1 − ll0 .
c) La courbe demandée est la suivante :
k
m
l0 l
x
x0
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Chapitre 7 – Oscillateurs harmoniques et amortis par frottement fluide
en posant u = x
x0 .
h) La période T dépend de l’amplitude x0 des oscillations, il n’y a donc pas d’iso-
chronisme des oscillations et l’oscillateur n’est pas harmonique.
4. Discussion :
a) On ajoute une force symétrique par rapport au plan horizontal donc sur l’axe
Ox la force double : tout se passe comme si la constante de raideur du ressort
k devenait 2k et la nouvelle énergie potentielle est égale à deux fois celle étu-
diée auparavant. Il n’y a donc pas de modification dans l’analyse qualitative et
quantitative des résultats.
b) On doit ajouter l’énergie potentielle de pesanteur qui n’est plus constante du fait
de l’inclinaison de la barre. La nouvelle expression de l’énergie potentielle est :
Ep (x) = Ep(x) + mgx sin u.
c) Ep a même dérivée seconde que Ep. Elle est donc toujours positive si l > l0 . La
dérivée première de Ep est donc croissante de −∞ à +∞ et ne s’annule plus en
O. Le minimum de l’énergie potentielle correspondant à la position d’équilibre
stable n’est donc plus en O.
d) De même, si l < l0 , la dérivée seconde de Ep est la même que celle de Ep.
Son signe est donc positif, négatif puis à nouveau positif. La dérivée première de
Ep est donc croissante de −∞ à une valeur positive puis décroissante jusqu’à
une valeur négative et croissante jusqu’à +∞. On obtient l’allure suivante pour
l’énergie potentielle Ep :
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Solutions
Ep
SOLUTIONS
x
On aura donc toujours les mêmes propriétés mais les positions ne seront plus
symétriques par rapport à O.
Chapitre 9
p p p
g+ r+ + =p ⇒ g = −r +
4 2 4
Or la loi de Descartes en B donne :
sin i = n sin r ⇒ r = 35, 76◦
soit g = 9, 25◦ .
O B
3. Le triangle O BO est isocèle donc OO = OB. De plus, tan g = . On en
d − OO
déduit :
1
d=OB +1
tan g
103
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Chapitre 10 – Réfraction, réflexion
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Solutions
Chapitre 10
SOLUTIONS
1. 1. a) L’image A de A par le miroir du
haut, que l’on appelle Mh , est le
symétrique de A par Mh . A est à A B
une distance D au-dessus de Mh sur la
D B
droite OO . De même, l’image A de
A par le miroir du bas (Mb ) est symé-
O D A
trique de A par Mb et se trouve donc
à l’horizontale de O à une distance d
D + d. B
b) L’image A B de AB par Mh est symé- O
trique de AB et horizontale. L’image d+D A
de A B par Mb est symétrique de
A B par Mb et de nouveau verticale
dans le même sens que AB.
2. Quel que soit leur angle avec la verticale, les deux miroirs sont parallèles. D’autre
part, A est symétrique de A par Mh et A symétrique de A par Mb . On en déduit
que les trois points sont sur la droite passant par A et perpendiculaire aux deux
miroirs. Cette droite n’est pas la même que lorsque les miroirs sont à 45 ◦ et donc
A n’est pas à l’horizontale de O .
Par contre, l’image A B sera elle-aussi verticale (propriété de la symétrie par deux
droites parallèles).
Chapitre 11
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
1. 1. On s’aperçoit (fig 11.1) que quelque soit la position de l’objet, l’image sera
vue par l’œil sous le même angle.
2. On utilise les notations AB → A B et on note O le centre optique. Connaissant le
L
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Chapitre 11 – Lentilles minces sphériques
F A O F
Figure 11.1
F2 O1 F1 F1
F
F2 F S
M
L1
2. L’infini a pour image F1 par L1 qui a pour image F par M. On utilise la relation
de conjugaison de Newton pour M et la relation de Chasles pour obtenir
f2 2 a
F2 F = =
−f 2 − e + f 1 2
3. Cf. première question.
4. L’infini a pour antécédent F2 par M qui a pour antécédent F par L1 . On applique
la relation de conjugaison de Newton pour L1 et la relation de Chasles pour obtenir
−f 1 2 9a
F1 F = = .
−f 1 + e + f 2 2
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Solutions
Deuxième période
SOLUTIONS
Partie IV – Électrocinétique II
Chapitre 15
1 1
1. 1. Z = R + donc Z = R2 + 2 2 > R
jCv C v
1
R
jCv R R
2. Z = 1 = 1 + jRCv donc Z = √1 + R2 C 2 v2 < R
R+
jCv
√
3. Z = R + jLv donc Z = R2 + L 2 v2 > R
RjLv R
4. Z = donc Z = <R
R + jLv R2
1+ 2 2
L v
Chapitre 16
Im Z série Im Z parallèle
v0 = √L1 C
v v
v0 = √1
LC
Alors ces deux associations étant en série, il suffit de sommer les deux contributions
pour une pulsation v donnée et de prendre le module pour avoir l’allure des variations
du modules de l’impédance en fonction de la pulsation (ou de la fréquence) :
Im Z |Z |
v
v0 v0 v1
v
v0 v0 v1
|Z |
v
v0 v0 v1
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Solutions
2. On en déduit le module de s :
SOLUTIONS
E
s=
1 2
1 + R2 Cv − Lv
1 2
dont les variations sont opposées
à celles de f (v) = 1 + R2 Cv − Lv . On note
1
que ∀v, f (v) 1 et que f √ = 1. Par conséquent, f passe par un minimum
LC
1
en v0 = √ et s par un maximum à la même pulsation : il y a résonance.
LC
3. Le maximum de s vaut E, la bande passante est donc définie comme la bande de
pulsation pour laquelle s √E2 . Du fait des variations de s, il suffit de déterminer
les deux pulsations v1 et v2 pour lesquelles on a s = √E2 et la bande passante vaut :
Dv = v2 − v1 . On doit donc résoudre :
E E
√ =
2 1 + R2 Cv − 1 2
Lv
soit
1 2 1
R Cv −
2
=1 ⇔ R Cv − = ±1 ⇔ RLCv2 ±Lv−R = 0
Lv Lv
dont seules les solutions positives sont physiquement acceptables. Finalement on
trouve :
√ √
−L + L 2 + 4R2 LC L + L 2 + 4R2 LC
v1 = et v2 =
2RLC 2RLC
et
1
Dv = v2 − v1 =
RC
4. Le facteur de qualité est le nombre sans dimension Q tel que :
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
v0 C
Q= =R
Dv L
5. A la résonance, s = e donc le déphasage est nul, ce qui permettra une détermination
précise de la résonance à partir de la méthode de Lissajous.
6. La résonance de ce circuit est obtenue pour la même pulsation que la résonance
en intensité du circuit R, L, C série et on a un déphasage nul dans les deux cas. La
seule différence concerne les facteurs de qualité qui sont inverses l’un de l’autre.
L’avantage du circuit considéré ici est qu’il est facile d’augmenter le facteur de
qualité en augmentant la valeur de la résistance. Une telle opération sur le circuit
R, L, C série diminuerait le facteur de qualité.
109
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Chapitre 17 – Puissance
Chapitre 17
et finalement :
RR22 E2
SOLUTIONS
P=
(RR1 + RR2 + R1 R2 )2
3. Pour obtenir un maximum, on annule la dérivée de P par rapport à R qui s’écrit :
dP R2 E2 (R1 R2 − (R1 + R2 ) R)
= 2
dR (RR1 + RR2 + R1 R2 )3
La valeur de R cherchée est donc :
R1 R2
R= = Req
R1 + R2
Pour s’assurer qu’il s’agit d’un maximum, on pourrait regarder le signe de la dérivée
seconde de P par rapport à R pour la valeur de R qui vient d’être trouvée. On
préfère remarquer que P est une quantité positive et que les valeurs limites pour
R → 0 et R → +∞ sont nulles : l’extremum est donc un maximum.
4. La puissance fournie par le générateur est Pg = Ei où i est l’intensité du courant
E
parcourant la résistance R1 c’est-à-dire i = et finalement :
RR2
R1 +
R + R2
(R + R2 ) E2
Pg =
RR1 + RR2 + R1 R2
5. On en déduit le rendement :
P RR22
h= =
Pg (R1 + R2 ) R2 + R2 (R2 + 2R1 ) R + R1 R22
6. On cherche la valeur pour laquelle on a un maximum en déterminant la valeur
pour laquelle la dérivée de h par rapport à R s’annule. Cette dérivée est :
dh R22 R1 R22 − (R1 + R2 ) R2
= 2
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
111
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Chapitre 18 – Réponse fréquentielle d’un circuit linéaire. Filtres linéaires du premier ...
3. On cherche pour quelle valeur de R P est maximale et pour cela, il faut tout
d’abord calculer l’expression de P . Si on nomme Y l’admittance de l’ensemble, on a
:
P = Re (Y )U 2
Or :
1 1 R 1 L v
Y = jCv + + = 2 + j Cv − −
jLv R + jL v R + L 2 v2 Lv R2 + L 2 v2
Ainsi la puissance est :
R
P= U2
R2 + L 2 v2
Pour calculer la valeur maximale, on dérive par rapport à R :
dP U2 2 2
= 2
2 R + (L v) − 2R
2
dR 2
R +L v 2
Chapitre 18
1. 1. Premier filtre :
112
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Solutions
R R R R
SOLUTIONS
ie is ie is
ve C C vs ve C C vs
R A R
ve C v C vs
d’où :
vs 1
H= =
ve 1 − (RCv)2 + 3jRCv
Il s’agit d’un filtre passe-bas du second ordre dont on peut écrire la fonction de
transfert sous forme canonique :
H0
H= 2
v v
1− +j
v0 Qv0
avec H0 = 1, Q = 1
3 et v0 = 1
RC .
113
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Chapitre 18 – Réponse fréquentielle d’un circuit linéaire. Filtres linéaires du premier ...
c) Pour le tracé des diagrammes de Bode, le lecteur est invité à se reporter au cours
sur le filtre passe-bas du deuxième ordre avec ici Q < √12 , cas pour lequel il n’y
a pas de résonance.
2. Second filtre :
a) Comportements en TBF et en THF :
R C R C
ve C R vs ve C R vs
R C
A
ve C v R vs
Il s’agit d’un filtre passe-bande du second ordre dont on peut mettre la fonction
SOLUTIONS
de transfert sous forme canonique :
v
H0 j
Qv0
H= 2
v v
1− +j
v0 Qv0
avec H0 = 13 , Q = 1
3 et v0 = 1
RC .
c) Pour le tracé des diagrammes de Bode, le lecteur est invité à se reporter au cours
sur le filtre passe-bande du deuxième ordre avec ici Q < 1 et H0 < 1.
Gc = G0 − 3 dB = −7, 5 dB
Conclusion : tout d’abord on s’aperçoit que l’oscilloscope perturbe effectivement
la mesure puisque pour le filtre seul, on devrait trouver G0 = 0 dB et fc = 5 kHz.
Le gain Gc mesuré est différent de celui attendu : il faut tenir compte de la capacité
du câble coaxial.
4. Si on ajoute un condensateur de capacité Cc en parallèle sur les deux autres, la
fonction de transfert aura la même forme mais avec une pulsation de coupure :
R + R0 1
vc =
RR0 C + C0 + Cc
et pour v = vc , le module de la fonction de transfert vaut :
H0
H2 (vc ) = 2
C0 + C + Cc
1+
C0 + C
Or d’après l’énoncé :
2
C + C0 + Cc
Gc − G0 = −10 log 1 +
C0 + C
d’où :
Cc = (C + C0 )( 100,57 − 1 − 1) = 50 pF
Cette valeur semble raisonnable puisqu’un câble coaxial du type de ceux utilisés en
travaux pratiques a une capacité linéique de l’ordre de 100 pF.m−1 .
Chapitre 19
116
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Solutions
SOLUTIONS
dances équivalentes respectivement de l’association en parallèle de R1 et C1 et de
l’association en parallèle de R2 et de C2 :
s Z2
H= =
e Z1 + Z2
Ri
Or Z i = donc
1 + jRi Ci v
R2 + jR1 R2 C1 v
H=
R1 + R2 + jR1 R2 (C1 + C2 ) v
3. La sonde sera réglée si la fonction de transfert est indépendante de la fréquence ou
de la pulsation v. Elle est de la forme :
a + jbv
H=
c + jdv
La fonction de transfert ne dépendra pas de la pulsation si son numérateur et son
a b
dénominateur sont proportionnels donc si = ce qui donne :
c d
R1 R1 R2 C1
= soit R1 C1 = R2 C2
R1 + R2 R1 R2 (C1 + C2 )
4. Dans ce cas, on a :
R2 (1 + jR2 C2 v) R2
H= =
R1 + R2 + jR2 C2 (R2 + R1 ) v R 1 + R2
Le choix des valeurs des résistances permet donc de déterminer le facteur d’atté-
nuation.
2. 1. Les entrées non inverseuses des amplificateurs opérationnels sont reliées à la
masse et les amplificateurs opérationnels sont idéaux et fonctionnent en régime
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
soit en reportant :
s −1
H= =
e RCv 2
1− + j RR 2 Cv
kR1 v0
kv0
2. En identifiant les deux expressions (celle de la question précédente et celle de
l’énoncé), on a :
kv0 R2
v0 = et d=
RC 2R1
C’est un filtre passe-bas du second ordre.
3. Le gain G est le module de H :
1
G = 2
v2 v2
1 − 2 + 4d2 2
v0 v0
et le déphasage w vérifie :
⎧ ⎛ ⎞
⎪
⎪ v
⎪
⎪
⎪ ⎜ −2d v ⎟
⎨ w = Arctan ⎜ 0⎟
⎝ v2 ⎠
⎪ 1− 2
⎪
⎪ v0
⎪
⎪
⎩ sin w < 0 donc w ∈ [−p, 0]
−1 1
4. Si d = 1 alors H = 2 soit G = . La bande passante est
v v2
1 + jd 1+ 2
v0 v0
1
l’intervalle de pulsation telle que : G > √ soit
2
√
v < v0 2−1
kv0
Or v0 = donc en modifiant la valeur de la tension v0 , on modifie celle de v0
RC
et donc de la bande passante. Celle-ci est donc réglable par la tension v0 .
5. e
t
T 3T
4 4
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Solutions
2p
6. Chaque composante de pulsation v = n subit une modification de son ampli-
SOLUTIONS
T
tude d’un facteur multiplicateur égal à G(v) et de sa phase d’un terme additif égal
à w(v). La composante continue n’est pas modifiée puisque G(v = 0) = 1. Au
total :
+∞
E
(−1)p 2E (2p + 1)2p 2pt (2p + 1)2p
s(t) = − + G cos (2p + 1) +w
2 p=0 (2p + 1)p T T T
e
t
s
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Chapitre 20
A+B
1. La valeur moyenne du signal créneau vaut Xmoy = ; elle est donnée par
2
A2 + B 2
le multimètre en position = V . Sa valeur efficace vraie Xeff = est donnée
2
119
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Chapitre 21 – T.P. Cours : Amplificateur opérationnel
A2 − 2Xmoy A + 2Xmoy
2
− Xeff
2
=0
dont les solutions sont : A = Xmoy − Xeff 2 − X2
moy et B = Xmoy +
2 − X2 .
Xeff moy
Chapitre 21
120
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Solutions
2. On applique la loi des nœuds exprimée en termes de potentiel à l’entrée non inver-
SOLUTIONS
seuse :
Ve − v+ v+ − Vs
=
R1 R2
soit :
R 1 V s + R2 V e
v+ = (21.1)
R 1 + R2
Étant donné que l’entrée inverseuse est reliée à la masse (v− = 0) :
R1
• si v+ > 0, Vs = Vsat et Ve > − Vsat = −VB ;
R2
R1
• si v+ < 0, Vs = −Vsat et Ve < Vsat = VB .
R2
Pour tracer la caractéristique de transfert, on suppose que Ve est sinusoïdale :
Ve = E cos vt avec E > VB .
• À t = 0, Ve = E > −VB , le seul état possible est Vs = Vsat .
2R1 Vsat
• Ve diminue. Lorsque Ve atteint la valeur VB , v+ = > 0 d’après l’équa-
R1 + R2
tion (21.1) et la sortie ne bascule pas.
• Lorsque Ve devient égale à −VB , la sortie bascule et Vs = −Vsat .
• Ve diminue jusqu’à −E et Vs
reste égale à −Vsat .
vs
• Ve augmente et le bascule-
ment n’a lieu que lorsque v+
Vsat
change de signe c’est-à-dire
pour v+ = VB .
On obtient comme caractéris-
tique de transfert le cycle d’hys- ve
térésis ci-contre.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Or à t = 0, s2 = Ve = −VB d’où :
t
s2 (t) = Vsat − VB
t
Cette solution est valable tant que s2 = Ve < VB soit jusqu’à t1 tel que :
VB
t1 = 2t
Vsat
À cet instant, s1 bascule à +Vsat et, pour t > t1 :
t
1 t − t1
s2 (t) = − Vsat dt + s2 (t1 ) soit Ve = s2 = −Vsat + VB
RC t1 t
Cette solution est valable jusqu’à t2 tel que Ve = s2 devienne égal à −VB . Alors s1
bascule de nouveau à −Vsat . Le calcul donne t2 = 2t1 .
s1
ve
Vsat
VB
− VB
−Vsat
122
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Solutions
SOLUTIONS
porte comme un circuit ouvert. Dans ce cas, par la relation des ponts diviseurs
de tension, on obtient :
2
u− = s
3
−2E + E E
On suppose que s = E donc d’après (21.2) : u+ = = − < 0 et
3 3
2E
u+ = > 0. On en déduit que u+ < u− et donc que s ne peut pas être positif.
3
2E
On suppose maintenant que s = −E. Dans ce cas, u+ = −3E et u− = −
3
donc u− > u+ et s = −E qui est le seul état possible.
s(t) 2s
c) 1. Si e = E, on a d’après (21.2) : u+ (t) = . En régime établi, u− =
3 3
comme précédemment.
• Si s = E, u+ = E
3 et u− = 23 E : u+ < u− donc s ne peut rester à E.
• Si s = −E, u+ = − E3 et u− = − 23 E : u− < u+ donc s ne peut rester à −E.
2. Puisque le courant de polarisation i− est nul, une loi des nœuds exprimée en
termes de potentiel à l’entrée inverseuse donne :
s − u− du− u−
=C +
R dt 2R
soit l’équation différentielle :
du− 2
ta + u− = s
dt 3
3. Tant que s = E, la solution générale de l’équation précédente est :
t 2
u− = A exp −
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+ E
ta 3
À t = 0, on a u− = − E3 , ce qui permet d’en déduire A = −E et finalement :
t 2
u− (t) = −E exp − + E
ta 3
s E
Puisque s = E, u+ = = . La sortie ne reste égale à +E que tant que
3 3
u− < u+ . Or à l’instant t0 , u− devient supérieure à u+ et la sortie s bascule à
−E.
Ensuite l’équation différentielle reliant u− à s est la même que précédemment
mais avec, cette fois-ci, s = −E et u− (t0 ) = E3 comme condition initiale. La
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Chapitre 21 – T.P. Cours : Amplificateur opérationnel
solution s’écrit :
t − t0 2E
u− (t) = E exp − −
ta 3
Ainsi u− diminue jusqu’à atteindre la valeur u+ = − E3 à l’instant t1 et de
nouveau s bascule à +E. On a donc affaire à un multivibrateur.
4. On récapitule l’évolution des signaux :
• pour 0 < t < t0 , s = +E et
t 2
u− (t) = −E exp − + E
ta 3
• pour t0 < t < t1 , s = −E et
t − t0 2
u− (t) = E exp − − E
ta 3
s
u−
E
E
3
t
t0 t1
− E3
−E
C 2R ie i+
+
iR − ∞
e(t) u(t) E
s(t)
R 3
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Solutions
b) Puisque le courant i+ est nul, ie = iR et on obtient par une loi des mailles :
SOLUTIONS
e(t) = uC + 3Rie
duC
Or ie = C et u(t) = Rie d’où :
dt
de u du tm de du
=
+3 ⇔ = tm + u
dt RC dt 3 dt dt
c) Juste avant l’instant t = 0, le régime permanent est établi donc
uC = e(0− ) = −E. La tension est continue aux bornes d’un condensateur donc
e(t) − uC
uC (0+ ) = uC (0− ) = −E. La loi des mailles précédente donne : ie = .
3R
Or u(0 ) = Rie (0 ) donc
+ +
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Chapitre 22 – Étude expérimentale de quelques circuits à diode (PCSI)
T 2E t
6. pour < t < T , u(t) = − exp − et comme précédemment, on
2 3 tm
peut supposer qu’à T , u(t) 0 ;
7. le cycle recommence.
On obtient les graphes ci-dessous pour les tensions e(t), u(t) et s(t).
e s
u
E E
2E
3
E
3 t t
t2 t2
− E3
− 2E
3
−E
−E
e=E s1 s2 s
M1 M M2
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Solutions
Chapitre 22
SOLUTIONS
1. 1. • Pour u < −us , i = g (u + us ) ⇔ u = ri − us . La diode est passante et
équivalente à un générateur de f.e.m. us en série avec un résistor de résistance
r (Cf. figure 22.1). Ce n’est pas une zone intéressante d’utilisation de la diode
Zéner puisqu’elle se comporte comme une diode à jonction.
• Pour −us < u < Vz , i = 0 A. La diode est bloquée (ou blocante) et est équiva-
lente à un interrupteur ouvert (Cf. figure 22.2).
• Pour u > Vz , i = gz (u + Vz ) ⇔ u = rz i − Vz . La diode est en fonctionnement
Zéner et elle est équivalente à un générateur de f.c.e.m. Vz en série avec un
résistor de résistance rz (Cf. figure 22.3).
us
i r i Vz
i rz
u
u u
Figure 22.1 Diode
Zéner polarisée en Figure 22.2 Diode Figure 22.3 Diode
direct. Zéner bloquée. Zéner polarisée en
inverse.
2. a) La suite de transformations entre modèle de Thévenin et modèle de Norton est
représentée ci-dessous :
R A A
e Ru ⇔ i0 R Ru
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B B
A Req A
⇔ i0 Req ⇔ eeq
B B
e RRu Ru
en notant i0 = , Req = et eeq = Req i0 = e.
R R + Ru R + Ru
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Chapitre 22 – Étude expérimentale de quelques circuits à diode (PCSI)
b) Le circuit simplifié représenté sur la figure 22.4 permet d’utiliser une résolution
graphique avec la droite de charge uz = eeq − Req iz . Pour avoir un point de
fonctionnement tel que uz = Vz , il est nécessaire que eeq > Vz (Cf. figure 22.4).
Dans ce cas, la tension aux bornes de Ru est indépendante de e et égale à Vz .
i
Req A
eeq
i Req
eeq P
u u
Vzeeq
B
Figure 22.4
2. 1. a) On observe que l’intensité i est positive sur l’intervalle [0, t1 ]. Cela prouve
que la diode est passante. On peut alors remplacer la diode idéale par un court-
circuit.
b) La diode se comportant comme un fil, on obtient l’équation différentielle :
di du
E =u+L avec i = C
dt dt
soit :
du
E = u + LC (22.1)
dt
c) La solution s’écrit :
u = E + A cos v0 t (22.2)
1
avec v0 = √ .
LC
La tension u aux bornes du condensateur est continue donc à t = 0 quand on
ferme l’interrupteur, u = U0 . On en déduit :
u(t) = E + (U0 − E) cos v0 t
et :
du
i=C = C (E − U0 ) v0 sin v0 t
dt
Ces solutions sont valables tant que la diode est passante c’est-à-dire tant que
i > 0.
p
d) Ceci est vérifié jusqu’à l’instant t1 = . Ensuite i = 0 et
v0
u = u(t1 ) = 2E − U0
128
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Solutions
SOLUTIONS
du
Puisque i = 0 = C , u est constante u
dt
et u = u(t1 ) = 2E. Quant à la tension
di 2U0
aux bornes de L, elle est égale à L et est
dt
donc nulle. Ainsi la tension aux bornes de
la diode est ud = E − U = −E. Cette ten-
sion est négative donc la diode est bloquée. t
D’après la figure, il s’agit d’un doubleur de 0 t1
tension.
On vérifie l’hypothèse :
e
i2 = > 0 et u1 = −e < 0
(1 − x) P
donc D1 est bloquée. Si on avait fait l’hypothèse inverse, on aurait trouvé i1 > 0,
ce qui est incompatible avec le sens de la diode D1 .
2. Si s est négative, i doit être négatif et on s’attend à ce que D2 soit bloquée et D1
passante. Dans ce cas, i1 = i et i2 = 0 : on a un diviseur de tension et
xP x
e= s ⇒ e= s
Q + Px 1+x
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Chapitre 23 – Compléments de cinématique du point matériel
On vérifie l’hypothèse :
e
i1 = < 0 et u2 = e < 0
xP
donc D2 est bloquée. Si on avait fait l’hypothèse inverse, on aurait trouvé i2 < 0,
ce qui est incompatible avec le sens de la diode D2 .
1 x 1−x
3. Si x < , < . C’est dans ce cas qu’est tracée la caractéristique ci-
2 1−x 2−x
1
contre. Si x > , les pentes des deux demi-droites sont à “inverser”.
2
s
1−x
2−x
x
1−x
L’intérêt est d’avoir réalisé un diviseur de tension dont la valeur dépend du signe de s.
Partie V – Mécanique II
Chapitre 23
−v = ẋ−
→ →
ux + ẏ−
→
uy + ż−
→
uz = −Ru̇ sin u−
→
ux + Ru̇ cos u−
→
uy +
h −
u̇→
uz
2p
On en déduit : √
v = u̇ h2 + R2
3. Comme la vitesse v est supposée constante, on déduit de l’expression précédente
que u̇ l’est également.
4. En calculant le produit scalaire de −
→v et de −
→
uz , on obtient : −→v .−
→
uz = hu̇. Comme
u̇ est une constante d’après la question précédente, − →v .−
→
uz est constant. Comme
→
−v .−
→
uz = v cos a en notant a l’angle entre −
→
v et −→uz , on en déduit que cos a et donc
a sont constants.
130
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Solutions
SOLUTIONS
un cône de sommet O, d’axe Oz et de demi-angle au sommet a. Il s’agit d’un
vR
cercle centré sur l’axe Oz et de rayon v sin a = √ .
R2 + h2
Chapitre 24
mF1
Pour 0 < t < t, on utilise x(0) = 0 = A et ẋ(0) = 0 = vB + soit finalement
3
kt
F1 m 2 mF1
x=− sin vt + t pour 0 < t < t.
t k kt
Pour t > t, on utilise
F1 m 32 mF1 mF1
x(t) = − sin vt + = A cos (vt) + B sin (vt) +
t k k k
mF1
et ẋ(t) = (1 − cos vt) = −vA sin (vt) + vB cos (vt) soit finalement
kt
F1 m 32 vt vt mF1
x = −2 sin cos vt − + pour t > t
t k 2 2 k
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Chapitre 25 – Théorème du moment cinétique
Chapitre 25
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Solutions
SOLUTIONS
g et à la réaction R de l’igloo, normale à celui-ci
du fait de l’absence de frottements.
−
→
R
a
u
O m−
→
g
→
−
1. L’application du principe fondamental de la dynamique donne : m− →
a = R + m− →g.
Toutes les forces sont dans le plan vertical et il n’y a pas de vitesse initiale : le mou-
vement est donc plan. On utilise les coordonnées polaires dans ce plan en prenant
l’origine des angles u sur le plan horizontal et en choisissant comme sens positif le
sens trigonométrique. La projection du principe fondamental de la dynamique sur
cette base donne :
−mau̇2 = R − mg sin u
maü = −mg cos u
fonction de u : mau̇2 = mga (1 − sin u). On retrouve la même relation que précé-
demment et on termine la résolution avec le principe fondamental de la dynamique.
Ce théorème élimine la réaction dont le travail est nul.
−−→
3. 1. a) En coordonnées cylindriques : OM = r−
→er + z− →ez donc
→
− →
− →
− →
−
v = ṙ er + rẇ ew + ż ez .
→
− −−→
b) L O = OM ∧ m− →
v = −mrzẇ− →
er + m (ṙz − zṙ) −
→
ew + mr2 ẇ− →
ez donc LOz = mr2 ẇ.
→
−
c) La réaction R est orthogonale au plan tangent en M au paraboloïde P du fait
de l’absence de frottement, ce paraboloïde est de révolution autour de l’axe Oz
→
− →
−
donc R est orthogonale à − →
ew : R est dans le plan (− →er , −
→
ez ) donc dans le plan
OHP.
Dans le référentiel R, la particule est soumise uniquement à son poids
et à la réaction de P . Le théorème du moment cinétique en O s’écrit :
−→
−−→ −−→ − → −−→ →
−
= OM ∧ m− →
d LO
g + OM ∧ R . Les vecteurs OM et R sont dans le plan
−dt
→ →
−
er , →
−
ez , le moment de R est donc porté par − →
ew , le moment du poids est
→
−
orthogonal à celui-ci donc à ez . Finalement la projection sur Oz des moments
−
→
d LO −
des forces appliquées à M est nul donc .→ez = 0 et LOz = mr2 ẇ = cte = L.
dt
2. a) Ec = 12 mv2 = 12 m ṙ2 + r2 ẇ2 + ż2 .
→
−
b) Le poids dérive de l’énergie potentielle Ep = mgz + constante, la réaction R
est normale au support donc ne travaille pas : l’ensemble des forces extérieures
appliquées à M dans R dérive donc de l’énergie potentielle Ep = mgz si on
choisit Ep(0) = 0.
c) D’après la question précédente, l’énergie mécanique de M, Em = Ec + Ep, est
une constante de mouvement.
r2 rṙ
3. a) Em = 12 mv2 = 12 m ṙ2 + r2 ẇ2 + ż2 + mgz avec z = donc ż = et
a a
L
ẇ = . En remplaçant ż et ẇ par ces deux expressions dans celle de l’énergie
mr2
mécanique, on obtient l’expression voulue avec :
4r2 L2 mg 2
G (r) = 1 + 2 et Epeff = 2
+ r
a 2mr a
b) Dans le cas où L est non nul, quand r tend vers 0 ou l’infini, Epeff tend vers
l’infini. L’énergie potentielle effective passe donc par un minimum pour r = rm
dEpeff L2 mg
annulant sa dérivée. = − 3 + 2 r donc Epeff est minimale pour
dr mr a
2 14
aL 2gL 2
rm = 2
. La valeur minimale de Epeff est Epm = . Quand L est
2m g a
mg 2
nul, Epeff = r.
a
134
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Solutions
Epeff Epeff
SOLUTIONS
Em Em
Epm Epm r
r
r1 rm r2 r1 = 0 r2
L = 0 L=0
2L 2 g 4mg 2
Epeff (rm + ´) = + ´
a a
La conservation de l’énergie mécanique s’écrit alors :
1 2L 2 g 4mg 2 2gL 2
mG(rm )´˙ +
2
+ ´ = Epm =
2 a a a
On dérive cette équation par rapport au temps et on simplifie par ´.
˙ On obtient
l’équation des petits mouvements autour de rm :
8g
´¨ + ´=0
aG(rm )
135
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Chapitre 26 – Changement de référentiel : aspects cinématiques
Chapitre 26
136
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Solutions
2. Les deux enfants constituent l’origine de deux référentiels en translation l’un par
SOLUTIONS
rapport à l’autre : l’un monte rejoindre l’autre par l’ascenceur. Du fait de la loi de
composition des vitesses, les deux enfants ne voient pas le ballon à la même vitesse.
3. A priori, les accélérations du ballon ne sont pas les mêmes dans les deux référentiels
du fait de la loi de composition des accélérations. Cependant les deux référentiels
ne sont qu’en translation l’un par rapport à l’autre : l’accélération de Coriolis est
nulle et l’accélération d’entraînement se limite au terme d’accélération du deuxième
enfant c’est-à-dire celle de l’ascenceur. Celle-ci est nulle puisque l’ascenceur a une
vitesse constante. Par conséquent, les deux enfants mesurent la même accélération
pour le ballon.
4. L’enfant qui est en haut de l’escalier mesure la distance de chute du ballon dans le
référentiel fixe lié à la Terre tandis que l’enfant qui monte mesure la somme de
cette distance et de celle de son propre parcours soit deux fois plus.
3. On note N la position de l’observateur, R le référentiel fixe et R le référentiel
lié à l’observateur et donc en translation par rapport à R. D’après la loi de com-
position des vitesses − →(M) = −
v/R v−→ →
− −−→ −→
/R (M) + ve = v/R (M) + v/R (N). On cherche
l’expression de v/R (M). Par hypothèse : v/R (M) = At uy et v/R (N) = v0 −
−−→ − → →
− −→ →
ux donc :
− −−→ At − 2
v− → →
− →
−
/R (M) = At uy − v0 ux et par intégration : OM =
→
uy − v0 t−
→
ux en tenant compte de
2
2
At
la position initiale de M en O. On obtient : y = et x = −v0 t soit par élimination
2
Ax 2
du temps : y = . L’observateur voit donc une trajectoire parabolique.
2v02
Chapitre 27
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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Chapitre 27 – Changement de référentiel : aspects dynamiques
−
→
V
→
−
fic
O k m x
−
→ −
→
−k (x − l0 ) ux fie
m−
→
g
→
− →
−
2. m−→
a = m− →g − k (x − l0 ) −
→
ux + mV2 x−
→
ux − 2m V ∧ ẋ−
→
ux + R d’après le principe
fondamental de la dynamique. En projetant
2 sur l’axe Ox, on obtient :
mẍ = −k − l0 + mV x ou ẍ + a − 1 V x = a2 V2 l0 .
(x ) 2 2
V V V V
√
a = 2, 78 a = 26 a = 0, 4 a=1
5. Une première condition pour que la trajectoire du point M soit fermée est que le
mouvement du point sur la tige soit borné. Pour cela, il faut que a soit supérieur
à 1 d’après l’étude faite aux questions précédentes et le mouvement du point M
est alors composé d’un mouvement sinusoïdal le long de la droite Ox de période
2p 2p
T1 = √ et d’un mouvement circulaire de période T2 = .
V a2 − 1 V
138
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Solutions
La trajectoire de M est fermée si ces deux périodes sont multiples l’une de l’autre
SOLUTIONS
donc s’il existe deux
n entiers m et n tels que nT1 = mT2 . On a donc la deuxième
2
condition : a =
2
+ 1.
m
n 2
Finalement la trajectoire du point M est fermée si a peut s’écrire a = +1
m
en notant m et n deux entiers quelconques (c’est le cas de la deuxième figure de la
question précédente).
question.
139
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Chapitre 27 – Changement de référentiel : aspects dynamiques
−
→
R
−
→ −
→ x
V fic
−
→
fie
O m−
→
g
SOLUTIONS
de sa composante Ru mais elle reste perpendiculaire à l’axe du tube.
2. L’axe de rotation est perpendiculaire au plan de la figure.
−
→
fic x
−
→
Ω fie
Vt O m−
→
g
a) Le bilan des forces n’a pas changé et la réaction a toujours a priori deux compo-
santes, l’une dans la direction perpendiculaire au plan de la figure et l’autre dans
le plan de la figure et perpendiculaire au tube. On projette à nouveau le principe
fondamental de la dynamique sur l’axe du tube : mẍ = −mg sin (Vt) + mV2 x soit
ẍ − V2 x = −g sin (Vt).
b) L’expression de x est la somme d’un terme analogue à celui de
la première partie solution de l’équation homogène associée étu-
diée alors et d’un terme correspondant à une solution particulière
de l’équation avec second membre. On la cherche sous la forme :
xP (t) = C sin Vt soit −V2 C sin Vt − CV2 sin Vt = −g sin Vt donc
g
une solution particulière est xP (t) = sin Vt et la solution générale
g 2V2
s’écrit : x = sin Vt + A exp (Vt) + B exp (−Vt) dont on détermine
2V2
les constantes A et B à partir des conditions initiales. On obtient
v0 g g
x = x0 chVt + − shVt + sin Vt.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
V 2V 2 2V2
c) Les positions d’équilibre correspondent à ẋ = 0 et ẍ = 0 soit en reportant dans
g
l’équation du mouvement x = 2 sin Vt qui est variable. Il n’y a donc pas de
V
position d’équilibre possible.
d) Le mouvement sera sinusoïdal si les constantes devant les termes en chVt et en
g
sh Vt sont nulles c’est-à-dire si x0 = 0 et v0 = .
2V
g
e) Si v0 = − x0 V, on a :
2V
g g
x = x0 (chVt − shVt) + 2
sin Vt = x0 exp (−Vt) + sin Vt
2V 2V2
Le mouvement tend à devenir sinusoïdal.
141
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Chapitre 27 – Changement de référentiel : aspects dynamiques
−
→
R
−
→ −
→ x
V fic
−
→
fie
w O m−
→
g
soit ẍ − V2 cos2 w x = −g sin w
g sin w
b) La solution est : x = Ach (V cos w t) + Bsh (V cos w t) + . Les
V2 cos2 w
constantes A et B sont déterminées à partir des conditions initiales. On trouve :
g sin w g sin w v0
x = 2 2 + x0 − 2 2 ch (V cos w t) + sh (V cos w t)
V cos w V cos w V cos w
c) On aura une position d’équilibre si ẋ = 0 et ẍ = 0. C’est possible lorsque
g sin w
x = 2 2 , condition qu’on obtient à partir de l’équation du mouvement.
V cos w
142
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Solutions
SOLUTIONS
toire. Quand le temps tend vers l’infini, x également. On dit que l’équilibre est
instable.
l
e) On cherche t tel que x(t) = dont la résolution donne :
2
l g sin w
− 2 2
1 2 V cos w
t= Argch
V cos w g sin w
x0 − 2 2
V cos w
f) On trouve t = 1, 22 s, ce temps d’éjection est plus grand lorsque le tube est
incliné que lorsqu’il est horizontal. Deux paramètres interviennent : la force
d’inertie d’entraînement centrifuge est plus faible quand le tube est incliné et le
poids intervient dans ce cas alors que ce n’est pas le cas si le tube est horizontal.
g) On projette le principe fondamental de la dynamique sur l’axe perpendiculaire
au plan de la figure : R1 = 2mVẋ cos w et sur l’axe perpendiculaire au tube dans
de la figure : R2 = mg cos w + mV x cos w. La norme de la réaction vaut :
2
le plan
R = R1 + R2 .
2 2
uu donne :
aü = −g sin u + V a + sin u) cos u.
2 (1
→
−
e) Les projections du principe fondamental de la dynamique sur −
→
u et sur u r y
donnent : Rr = mg cos u + mV2 a (1 + sin u) sin u + mau̇2 et Ry = 2mVau̇ cos u.
2. Utilisation du théorème du moment cinétique :
−→ −−→ →
−
a) L = O M ∧ m−
O
→v = ma2 u̇ u y
−→ −−→
d LO dO M →
− −−→ d−
→v −−→
−
→ − → − →
b) = ∧m v +OM ∧m =OM∧ f + fie + fic soit
dt→
− dt dt
d LO
−−→ − →
−−→ − → −−→ − →
= MO f + MO fie + MO fic
dt
143
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Chapitre 27 – Changement de référentiel : aspects dynamiques
−−→ → →
−
c) Ici le moment du poids par
rapport
à O s’écrit MO m− g = −mga sin u uy ,
−−→ →−
celui de la réaction MO R = −aRy − →
uu , celui de la force d’inertie d’entraî-
−−→ − → →
−
nement MO fie = ma2 V2 (1 + sin u) cos u uy et celui de la force de Coriolis
−−→ − → −→ →
−
MO fic = 2ma2 Vu̇ cos u− →uu . Comme dLdtO = ma2 ü uy , la projection du théo-
→
−
rème du moment cinétique sur uy donne : aü = −g sin u + V2 a (1 + sin u) cos u.
d) On ne peut obtenir que la composante Ry = 2mVa cos uu̇.
3. Utilisation de l’énergie mécanique :
a) Le calcul du travail élémentaire de la force d’inertie d’entraînement donne
dW = mV2 a2 (1 + sin u) cos udu = −dU1 soit
sin u
U1 = −mV a sin u 1 +
2 2
+ C1
2
b) De même, on a pour le poids dW = −mga sin udu = −dU2 avec
U2 = mga (1 − cos u) + C2
→
− →
−
c) R et fic sont perpendiculaires au déplacement et ne travaillent donc pas,
leur énergie potentielle est une constante choisie nulle. On en déduit que
U = U1 + U2 avec C1 + C2 = 0 en choisissant U(0) = 0.
d) Toutes les forces dérivent d’un potentiel : on a conservation de l’énergie méca-
nique.
e) L’énergie mécanique s’écrit :
sin u 1
Em = −mV a sin u 1 +
2 2
+ mga (1 − cos u) + ma2 u̇2
2 2
soit en dérivant par rapport au temps :
u̇ −ma2 V2 cos u − ma2 V2 cos u sin u + mga sin u + ma2 ü = 0
144
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Solutions
SOLUTIONS
V2 a (1+sin u)
u
0 p p 3p
2p
2 2
g tan u
Les courbes ont deux intersections donc on a deux solutions : l’une dans l’inter-
valle [0, p2 ], l’autre dans [p, 3p
2 ].
c) Si u = 6 est une position d’équilibre, la vitesse de rotation est
p
g tan p6
V= soit V = √ = 4, 39 rad.s−1 .
100
a 1 + sin p6 3 3
Chapitre 29
1. y
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m1
m2
a
x
z
1. Le système complet constitué des deux masses, du fil et de la poulie est soumis
aux forces extérieures suivantes (dans le référentiel terrestre supposé galiléen) : le
poids de chaque masse, la réaction du plan incliné sur la masse m1 et la réaction de
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Chapitre 30 – Systèmes de deux points matériels isolés
Chapitre 30
146
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Solutions
On peut noter que dans le référentiel barycentrique les moments des poids en G
SOLUTIONS
(centre d’inertie du système) de chacune des masses se compensent et le moment
cinétique est donc toujours conservé.
3. Les cailloux sont immobiles dans le référentiel lié à la ficelle qui n’est pas galiléen.
Ils sont soumis dans ce référentiel à la tension de la ficelle et à la force centrifuge
de norme mV2 l en notant V la vitesse de rotation et l la distance du caillou à
l’axe de rotation. La tension de la ficelle compense donc la force centrifuge pour
assurer l’immobilité du caillou par rapport à la ficelle. Avant le lâcher, la rotation
s’effectue autour d’une extrémité de la ficelle tandis qu’après elle a lieu autour du
centre d’inertie situé entre les deux cailloux. Par conséquent, la distance l diminue
au moment du lâcher ainsi que la tension de la ficelle.
2. 1. a) Le système étant isolé, l’application du principe fondamental de la dyna-
mique conduit à la conservation de la quantité de mouvement du système. Par
conséquent, le centre d’inertie est animé d’un mouvement rectiligne uniforme
et le référentiel barycentrique est galiléen.
→ −
− → − → → − − → −
b) v = v2 − v1 = − v2 − v→ → − → − →
G − v1 − vG = v2 − v1 en appliquant la composition
des vitesses. La vitesse du mobile fictif (qui est égale à la vitesse relative de M2
par rapport à M1 ) ne dépend pas du référentiel.
→
− →
−
d v d p2 →
−
c) D’après le cours, on a : m = = f 1→2 .
dt dt
1
d) On obtient (Cf. cours) : Ec = mv2 et avec le théorème de Koenig :
2
1
Ec = Ec + (m1 + m2 ) vG . 2
2
2. a) D’après le modèle adopté, la force d’interaction entre les deux atomes s’écrit :
−−→
f1→2 = −k (r − r0 ) −→
ur . En projetant la relation de la question B.3.1.c) sur −
→
ur , on
obtient : mr̈ + kr = kr0 .
k
b) En posant v0 = , on obtient : r̈ + v20 r = v20 r0 . La pul-
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m
sation des oscillations du mobile fictif est donc v0 . Comme
mC mO MC MO
m = = = 1, 14.10−26 kg, on en déduit :
mC + mO NA (MC + MO )
v0 = 4, 1.1014 rad.s−1 soit une fréquence d’oscillations de f = 6, 5.1013 Hz.
1 1
c) Em = Ec + Ep = mṙ 2 + k (r − r0 )2 avec r − r0 = a cos (v0 t + w). On
2 2
1 2 2 2 1 1
en déduit : Em = mv a sin (v0 t + w) + ka2 cos2 (v0 t + w) = ka2 et
2 2 2
Em = 0, 19 eV.
d) Dans le cas d’un gaz parfait monoatomique où il n’y a ni rotation ni vibration
3
de la particule, Ec = kB T correspond aux trois degrés de translation. Les deux
2
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Chapitre 30 – Systèmes de deux points matériels isolés
5
derniers degrés de liberté pour obtenir kB T correspondent ici aux rotations de
2
la molécule puisqu’on ne tient pas compte des vibrations.
e) L’application numérique donne : Ec = 0, 06 eV donc l’énergie mécanique envi-
sagée ici correspond à environ 3 fois l’énergie cinétique hors vibration.
3. a) La molécule est électriquement neutre donc l’atome de carbone porte une charge
de puisque celui d’oxygène possède une charge −de.
b) La résultante des forces s’exerçant sur la particule 2 (atome de carbone) est :
−−→
f1→2 = −k (r − r0 ) −
→
ur + de E0 sin vt−
→ur
v
1 v0
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Solutions
SOLUTIONS
de E0
A= 2
m v0 − v2 + jbv
et en module :
de E0 a(0)
A= 2 =
2 2 2
bv 1 v 2
m v20 − v2 + 1− v +
m v0 Q v0
A
Q > √12
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Q < √12
v
v0
1 − 2Q1 2
h) Si la résonance est aiguë alors Q
1 et elle est obtenue pour une pulsation
de E0
v v0 et l’amplitude maximale vaut : Amax = .
bv0
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Chapitre 32 – Quelques aspects de la mécanique terrestre (PCSI)
de E0 de E0
i) On a b = = = 1, 38.10−23 kg.s−1 .
Amax v0 0, 05r0 v0
mv0
j) On calcule alors le facteur de qualité qui vaut : Q = = 3, 35.1011
1, ce
b
qui justifie a posteriori l’hypothèse selon laquelle la résonance est aiguë.
Chapitre 31
Chapitre 32
1. 1. La vitesse initiale ne dépend que du tireur : elle ne dépend donc pas du fait
qu’on soit sur la Terre ou sur la Lune.
2. La pesanteur est plus faible sur la Lune que sur la Terre donc la hauteur maximale
atteinte et la portée du tir seront plus grandes.
150
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Solutions
SOLUTIONS
rapport à OS, ce qui revient à négliger la rotation du satellite sur lui-même.
→
−
2. La force de gravitation exercée par S sur G1 s’écrit : F S→G1 = −G 2 −
Mm →
u avec
d
d = L + b (on notera que le cas d = L − b correspond au point G2 qui aurait pû
être choisi en lieu et place de
G1 ). Par un développement limité, on en déduit :
→
− Mm 2b − →
F S→G1 = −G 2 1 − u.
L L
[F] [L]2 [M] [L] [L]2 [T]−2
3. [G] = = = L 3 M −1 T −2 donc G s’exprime en
[M]2 [M]2
m3 .kg−1 .s−2 .
4. On applique le théorème de la résultante cinétique au système formé par G1 et G2
dans le référentiel galiléen : −→(S) = − GM −
a/R →
u.
L2
5. L’application du principe fondamental de la dynamique au point G1 dans le
référentiel non galiléen lié à OS en translation circulaire autour de O donne :
→
− →
− → →
− −
m−a−→
/R (G1 ) = F O→G1 + F G2 →G1 + fic + fie . Le référentiel d’étude est en translation
→
− →
−
par rapport au référentiel galiléen donc fic = 0 et fie = −m− →(S) = G Mm −
a/R 2
→u.
→
− L
D’autre part, le terme F G2 →G1 est indépendant du point. On en déduit finalement
−−→
que le terme de marée vaut : fmarée = 2G 3 −
Mmb →
u.
L
6. La force qui s’exerce sur G1 est donc la somme d’un terme lié à la révolution du
satellite autour de la planète et du terme de marée.
7. Le satellite se brise si la force de marée est plus forte que la force d’interaction entre
2GMmb Gm2 8b3 M
G1 et G2 , ce qui se traduit par : soit L 3
et la distance
L3 4b2 m
3 M
limite en-decà de laquelle le satellite se brise est : Lm = 2b .
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m
8. Pour l’application numérique, il faut bien faire attention à prendre m et non 2m.
On obtient : Lm = 7170 km. La Lune ne s’est donc pas détachée de la Terre. En
effet, si la Lune provenait de la Terre, elle aurait initialement été à une distance
L = 6400 km de la Terre. Comme L < Lm , elle se serait alors brisée d’après l’étude
précédente.
9. On peut penser que les anneaux des planètes comme Saturne sont formés de météo-
rites qui auraient été brisés en s’approchant trop près de la planète.
10. Les forces de marée qui s’exercent sur chacun des deux hémisphères sont orien-
tées vers la planète dans des sens opposés qui ont tendance à allonger le manteau
visqueux selon OS.
151
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Chapitre 33 – Généralités sur les systèmes thermodynamiques
11.
Le manteau tourne à la même vitesse et dans le même sens que le noyau du fait
des frottements. Cela se traduit par une rotation du satellite sur lui-même dans le
même sens que sa rotation orbitale.
12. La seule force qui s’exerce sur la totalité du satellite est la force gravitationnelle
exercée par la planète qui est dirigée dans la direction de OS. Le moment de cette
force par rapport à O est nul et le théorème du moment cinétique prouve que le
moment cinétique est constant, soit en fonction des paramètres du problème : L 2 u̇
constant.
13. La perte d’énergie est maximale lorsque u̇ est maximale puisque le satellite est
uniquement en rotation autour de la Terre soit encore, compte tenu de ce qui
précède, quand L est minimale (il s’agit du périgée de la trajectoire elliptique).
14. On en déduit que le rayon diminue, ce qui tend à rendre la trajectoire circulaire
d’après le schéma suivant :
15. La rotation propre de la Lune ayant la même période que sa rotation orbitale, on
peut en déduire qu’il y a eu un phénomène de synchronisation lié à la “circularisa-
tion” de la trajectoire. On peut donc supposer que la Lune a été visqueuse.
Partie VI – Thermodynamique
Chapitre 33
1. 1. Le calcul de a et xT donne :
1 ∂V 1 ∂ aT a
a= ⇒ a= +b ⇒ a=
V ∂T P V ∂T P P PV
1 ∂V 1 ∂ aT a
xT = − ⇒ xT = − +b ⇒ xT = 2
V ∂P T V ∂P P T P V
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Solutions
a V −b V −b
D’après l’équation d’état,= d’où a = .
SOLUTIONS
P T TV
2. On calcule V1 et T0 sachant que aT0 = P0 (V0 − b) = P1 (V1 − b) :
P0 (V0 − b) aT0
T0 = = 273 K et V1 = + b1 = 5, 02.10−5 m3
a P1
1
3. Pour le gaz parfait, aGP = = 0, 0037 K−1 à T0 et pour le gaz réel étudié :
T
a = 0, 0036 K−1 à T0 et V0 .
P 1 V1 − P 0 V0
L’écart relatif à la loi de Mariotte est : D = = 0, 098.
P 0 V0
Les écarts sont très faibles, donc l’approximation du gaz parfait est bonne pour des
pression de cet ordre de grandeurs.
2. 1. Par définition, l’échelle centésimale u est :
V − V (0) t(A1 + A2 t)
u = 100 =
V (100) − V (0) A1 + 100A2
2. L’écart u − t vaut :
A2 t(t − 100)
u−t =
A1 + 100A2
Cet écart est nul pour t = 0◦ C et pour t = 100◦ C. Il est positif entre 0◦ C et
100◦ C. La valeur t1 de t qui annule sa dérivée est donc un maximum, elle vérifie
l’équation :
d(u − t) A2
(t1 ) = (2t1 − 100) = 0 ⇔ t1 = 50 ◦ C
dt A1 + 100A2
L’écart maximal vaut :
• pour le thermocouple Platine-Plomb : −12, 4 ◦ C,
• pour le thermocouple Nickel-Platine : −0, 3 ◦ C.
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Chapitre 34
masse volumique de l’air est M = 29 g.mol−1 , la hauteur de la tour Eiffel est environ
H = 300 m. On en déduit : P(H) 0, 96P0 .
2. La première réponse qui vient à l’esprit est non : comment un enfant pourrait
s’opposer à toute l’eau de la Mer du Nord ? C’est oublier que quelle que soit la
quantité d’eau, la pression ne dépend que de la distance du trou à la surface. En
appliquant la loi barométrique, on a vu dans le cours qu’à une profondeur de 10 m,
la pression est seulement doublée : un enfant a une force suffisante pour boucher le
trou avec son doigt, l’intensité de cette force étant égale au produit de la pression par
la surface du trou (si la pression est égale à 2 bar et la surface du trou de 1 cm2 , la
force que doit exercer l’enfant n’est que de 20 N).
3. 1. Les liquides sont incompressibles, donc si la pression P augmente par rapport
à P0 , le point B descend d’une hauteur h, le point C monte de la même hauteur h,
et aussi D et F descendent de h et E et G montent de h. Les trois hauteurs h1 , h2 et
h3 sont donc égales à h. Dans le cas d’un gaz, qui est un liquide compressible, si le
point B descend de h, le point C ne descendra pas de la même hauteur.
2. a) La pression PB est égale à la pression à mesurer P et PG = P0 . On peut écrire :
P = P B = P B − P C + P C − P D + PD − P E + PE − P F + P F − P G + P0
P = P0 + 3r1 g(h1 + h2 + h3 )
3. Si le point C se déplace de Dh, h1 , h2 et h3 varient de 2Dh, soit :
P + DP = (3r1 − 2r2 )(h + 2Dh)g + P0
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Solutions
SOLUTIONS
l’air y est P0 .
Les compartiments étant en communication, la pression en A est la même qu’en
B, soit avec l’équation barométrique :
PA = PB = P0 + rgd = 1, 4.105 Pa
3. Le gaz du compartiment gauche contient ng moles. Il a pour état initial (P, V0 , T)
et pour état final (P , V0 , T ).
Le gaz du compartiment droit contient nd moles. Il a pour état initial (P1 , V1 , T) et
pour état final (P1 , V1 , T ).
La figure 34.1 représente les niveaux initiaux (en pointillés) et finaux (en traits
pleins).
x
d
y
Figure 34.1
• P1 (d + + y)s = nd RT
T T d + d+
On en tire : P = P=K P et P1 = P1 = P1 K .
T −x −x T d++y d++y
Or il y a conservation du volume du liquide d’où : Sx = sy ⇔ y = kx. On en
déduit finalement :
d+ d+
P1 = P1 K = (P + gdr)K
d + + kx d + + kx
Avec l’équation des gaz parfait, P1 = K − x P +rg(d+x+kx), on obtient la relation :
d+
(P + gdr)K =K P + rg(d + x + kx)
d + + kx −x
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Chapitre 37 – Applications du premier principe
Chapitre 37
dH = dQ + dWautre = 0
En effet, le système est calorifugé et il n’y a pas de travail autre que celui des forces
de pression. On en déduit, en notant Dhdm la variation d’enthalpie massique de la
masse dm entre t1 et t(t + dt) :
dHcalo+contenu +D dtDhdm = 0 ⇔ CT (t(t+dt)−t(t))+DC dt t(t+dt)−t1 = 0
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Solutions
SOLUTIONS
rentielle :
dt DC DC
+ t= t1
dt CT CT
Sachant qu’à t = 0, t = t0 :
DCt
t = (t0 − t1 ) exp − + t1
CT
CT t1 − t0
On peut alors calculer C = ln = 1194 J.K−1 .kg−1 .
Dt t1 − tf
2. 1. a) Le système considéré est (S). Il évolue de manière monobare, donc on
exprime le premier principe à partir de l’enthalpie. Il n’y a pas de travail autre
que celui des forces de pression. Le transfert thermique est égal à celui reçu de la
part du système de chauffage moins celui perdu dans l’atmosphère. Le premier
principe appliqué à (S) entre t et t + dt donne :
P1 1 4
V
3. Les capacités thermiques pour une mole de gaz vérifient les relations :
Cpm
g= et Cpm − Cvm = R
Cvm
Elles s’expriment donc en fonction de R et de g par :
R gR
Cvm = et Cpm =
g−1 g−1
Il suffit de diviser par la masse molaire pour obtenir les capacités massiques :
R gR
cv = et cp =
M(g − 1) M(g − 1)
4. Les deux transformations considérées sont isobares donc les transferts thermiques
reçus sont égaux à la variation d’enthalpie, soit pour 1 kg :
DH23 = cp (T3 − T2 ) = Q23 et DH41 = cp (T1 − T4 ) = Q41
Application numérique : Q23 = 791 kJ.kg−1 et Q41 = −463 kJ.kg−1
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Solutions
SOLUTIONS
DU = W + Q23 + Q41 , d’où :
Le travail est négatif, on retrouve bien qu’il s’agit d’un cycle moteur.
6. On détermine le travail reçu par le gaz dans le compresseur. Cette transformation
est adiabatique, donc le premier principe donne :
Chapitre 38
1. Le système considéré est l’ensemble des deux liquides et l’enceinte qui les
contient. Il s’agit tout d’abord de déterminer la température finale Tf du système.
Pour cela on applique le premier principe :
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Chapitre 38 – Deuxième principe de la thermodynamique
P A VA
Or TC = TB et nR = , donc :
SOLUTIONS
TA
P A VA
QCA = (TA − TB ) = −96, 3 J
TA (g − 1)
c) D’après la question précédente, l’entropie échangée au cours de la transformation
QCA
CA est : Séch = puisque la source est à la température TA . On en déduit
TA
l’entropie créée dans la transformation CA :
QCA
Scréée = DSCA − Séch = DSCA − = 0, 196 J.K−1 > 0
TA
L’entropie créée est positive donc l’évolution est irréversible. La transformation
CA est isochore irréversible. L’origine de la création d’entropie est la différence
de température entre le gaz et le thermostat.
Chapitre 40
d’où :
P s V0 M nv1 M P s V0 M
mv1 = nv1 M = = 1, 38 kg et x1 = = = 0, 17
RT1 m0 m0 RT1
Attention pour l’application numérique à bien prendre la pression en pascals.
b) Le raisonnement est le même en prenant T2 et Ps = 2, 1 bar :
P s V0 M nv2 M P s V0 M
mv2 = nv2 M = = 7, 5 kg et x2 = = = 0, 94
RT2 m0 m0 RT2
c) L’enceinte contenant le mercure est supposée indéformable donc l’évolution est
isochore. D’autre part, la masse de mercure étant elle-aussi constante, le volume
massique est constant : l’évolution a lieu suivant une verticale dans le diagramme
de Clapeyron. Dans le diagramme (P, T) l’évolution se fait le long de la courbe
de changement d’état.
P
État 2
P
T2
liquide
État 2
État 1
O
État 1 x = 0, 5 T1 vapeur
V0
v
m0 T1 T2 T
Figure 40.1 Evolution dans le Figure 40.2 Evolution dans le
diagramme (P, v). On a diagramme (P, T)
représenté approximativement
l’isotitre x = 0, 5
On trouve : Qs = 1, 88.106 J.
162
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Solutions
SOLUTIONS
Qs
Dt = = 188 s 3 min
P0
f) Pour calculer la variation d’entropie du mercure, il suffit d’exprimer l’entropie
dans les deux états :
Lv (T1 )
• état 1 : S1 = S0 + m0 x1 ;
T1
T2 Lv (T2 )
• état 2 : S2 = S0 + m0 cl ln + m0 x2 .
T1 T2
d’où :
T2 Lv (T2 ) Lv (T1 )
DS = S2 − S1 = m0 cl ln + x2 − x1 = 2, 75.103 J.K−1
T1 T2 T1
g) L’entropie créée est :
Scréée = DS − Séch
or on considère le résistor comme un thermostat à la température T3 = 800 K,
Qs
donc Séch = , soit :
T3
Scréée = 400 J.K−1 > 0
L’évolution est irréversible.
Chapitre 41
Tf
1. Le rendement d’un moteur de Carnot est rC = 1 − en notant Tf la
Tc
température de la source froide et Tc celle de la source chaude. On dérive cette
drc 1
=−
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Pour
un appareil fonctionnant
de
façon réversible, l’égalité de Clausius donne :
Q2 T2 Q2 T2
= − . Ainsi = −k , d’où :
Q1 réversible T1 Q1 réel T1
1
e=
T2
k −1
T1
2. Etant donné que le réfrigérateur fonctionne suivant des cycles, la variation d’entro-
pie DS du fluide est nulle sur un nombre entier de cycles. Ainsi, l’entropie créée
est :
Q1 Q2 Q1 Q2 T1
Scréée = −Séch = − − =− 1+
T1 T2 T1 Q1 T2
Q2 T2
or = −k , d’où :
Q1 T1
Q1
Scréée = − (1 − k)
T1
3. Dans le cas réversible, l’efficacité serait er = 10, 1, elle n’est plus que de 3,1 dans le
cas réel. Puisque k > 1, on trouve bien que l’entropie créée est positive.
DU1 = W + Q1 + Q2 + Q3 = 0
On applique le premier principe à M2 sur un nombre entier de cycles. Avec les
orientations du schéma de l’énoncé cela donne :
DU2 = −W + Q2 + Q3 = 0
164
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Solutions
On applique maintenant le premier principe à chaque source entre leur état initial
SOLUTIONS
(T1 , T2 , T3 ) et leur état final (TM , T, T) :
• Pour S1 , DHS1 = −Q1 = C(TM − T1 ).
• Pour S2 , DHS2 = −Q2 − Q2 = C(T − T2 ).
• Pour S3 , DHS3 = −Q3 − Q3 = C(T − T3 ).
En sommant les différentes équations, on obtient :
TM + 2T − (T1 + T2 + T3 ) = 0 (41.1)
4. On suppose l’évolution réversible comme on l’a dit précédemment. Donc pour
chaque machine, l’entropie créée est nulle et la variation d’entropie est égale à
l’entropie échangée. Sachant que les sources ne sont pas idéales, on obtient pour
M1 sur un nombre entier de cycles :
dQ1 dQ2 dQ3
DS1 = 0 = S1,éch = + +
T S1 T S2 T S3
et pour M2 :
dQ2 dQ3
DS2 = 0 = S2,éch = +
T S2 T S3
En combinant les deux équations, on obtient :
dHS1 dHS2 dHS3
+ + =0
T S1 T S2 T S3
soit : TM T T
dTS1 dTS2 dTS3
C + + =0
T1 T S1 T2 T S2 T3 T S3
Après intégration, on trouve :
TM T 2
C ln =0 ⇒ TM T 2 = T1 T2 T3 (41.2)
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T1 T2 T3
En éliminant T entre les deux équations (41.1) et (41.2), on obtient :
165
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Chapitre 43 – Champ électrostatique
Chapitre 42
Chapitre 43
1. 1. Soit P un plan contenant l’axe (Ox). L’image de l’axe (Ox) par la symétrie par
rapport à P est l’axe (Ox) lui-même et la densité linéique de charges est la même
avant et après symétrie. Le plan P est donc un plan de symétrie.
166
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Solutions
Soit P ’ un plan perpendiculaire à l’axe (Ox). L’image de l’axe (Ox) par la symétrie
SOLUTIONS
par rapport à P ’ est l’axe (Ox) lui-même et la densité linéique de charges est la
même avant et après symétrie. Le plan P ’ est donc un plan de symétrie.
2. Soit P un plan contenant l’axe (Ox). L’image de l’axe (Ox) par la symétrie par
rapport à P est l’axe (Ox) lui-même et la densité linéique de charges est la même
avant et après symétrie. Le plan P est donc un plan de symétrie.
L’image de l’axe (Ox) par la symétrie par rapport au plan (yOz) est l’axe (Ox) lui-
même et la densité linéique de charges après symétrie est égale à l’opposé de la
densité de charges avant symétrie. Le plan (yOz) est donc un plan d’antisymétrie.
→
−
3. Pour le cas de la question 1, en coordonnées cylindriques, E ne dépend que de r
→
−
du fait des invariances. Compte tenu des symétries, E est nul en un point de l’axe
→
−
et E en un point quelconque est dirigé selon −→
ur .
→
−
Pour le cas de la question 2, E ne dépend, en coordonnées cylindriques, que de r
→
−
et de x. Compte tenu des symétries, E en un point de l’axe est dirigé selon l’axe
→
−
et E en un point du plan (yOz) est dirigé selon la perpendiculaire à ce plan.
Chapitre 44
Qint
1. D’après le théorème de Gauss, le flux du champ électrostatique est égal à .
´0
Par conséquent, tant que la charge q reste à l’intérieur de la sphère, le flux du champ
électrostatique n’est pas modifié. En revanche, dès que la charge q quitte la sphère, le
q
flux est diminué de .
´0
→
− −→ → −
− →
2. 1. F = M ∈S E (M) · dSM donc F = 0 si E = 0 .
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167
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Chapitre 44 – Propriétés du champ électrostatique
−→
L’opérateur doit fournir une force Fop opposée à la force électrostatique qui s’exerce
−→ −
→ −→ −−→
sur la charge q2 pour la déplacer. On a donc Fop = −Fél = −q2 E2 (M) = q2 gradV2
−
→
en notant respectivement E2 (M) et V2 le champ électrostatique et le
potentiel créés par q1 en M. On en déduit que, pour amener la charge
q2 de l’infini à sa position
M2 M2 , l’opérateur doit fournir un travail :
M2
−→ − →
Wop = Fop · d l = d q2 V2 = q2 V2 (M2 ).
∞ ∞
Pour la troisième charge, il faut contrebalancer à la fois le potentiel dû à q1 et celui
créé par q2 en M3 : l’opérateur fournit un travail Wop = q3 V3 en V3 le potentiel
créé par q1 et q2 en M3 .
On continue ainsi pour la totalité des charges : l’opérateur fournit un travail
Wop = qi Vi en Vi le potentiel créé par q1 , q2 , ..., qi−1 en Mi .
Wop = = qi Vi
2 i 4p´0 Mi Mj 2 i
j=i
168
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Solutions
SOLUTIONS
A d2 A1
e d1
d2 O p
A3 A2
4
1 −e −e
V (O) = =
i=1
4p´0 R p´0 R
e −e −e e 1 √
et celui en A est : V (A) = + +2 = − 2
4p´0 R 4p´0 d1 4p´0 d2 4p´0 R 2
car il est dû aux trois autres électrons et au proton.
1 e 1 √ −e
L’énergie électrostatique vaut donc : Ep = −4e − 2 +e
2 4p´0 R 2 p´0 R
soit
2e2 √ 3
Ep = 2− .
4p´0 R 2
Chapitre 45
169
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Chapitre 45 – Exemples de champs et potentiels électrostatiques
Le calcul du flux est le même que dans le cas du fil infini. Le flux se décompose
en trois termes (figure 44.1) celui à travers la surface latérale de vecteur surface
−
→
élémentaire dSL = dSL − →
ur , celui à travers la base supérieure de vecteur surface
−
→ →
−
élémentaire dSh = dSh uz et celui à travers la base inférieure de vecteur surface
−→
élémentaire dSb = − dSb − →
uz . Le flux est donc :
F= →
− →
−
E(r) ur · dSL ur + →
− →
−
E(r) ur · dSh uz + E(r)−
→
ur · (− dSb −
→
uz )
SL Sh Sb
170
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Solutions
SOLUTIONS
autres l’une chargée Q et l’autre −Q sans rien changer au système. Par le prin-
cipe de superposition, on a le même problème qu’avant donc les plans bissecteurs
sont des équipotentielles et en itérant le raisonnement, tout plan passant par Oz et
perpendiculaire aux armatures est une équipotentielle.
3. Les lignes de champ sont perpendiculaires aux équipotentielles donc les lignes de
champ sont des cercles centrés sur l’axe Oz dans le plan perpendiculaire aux arma-
tures.
4. On choisit comme surface de Gauss le cylindre de base dS et de génératrice suivant
les lignes de champ. Il n’y a pas de charges intérieures ni de flux latéral donc
E1 dS = E2 dS et on en déduit que E1 = E2 le long d’une ligne de champ.
La démonstration reste valable si dS est faible.
5. Le calcul de la circulation le long d’une ligne de champ à la distance x de l’axe Oz
donne U = 2axE.
6. Avec le même type de cylindre qu’en 4. mais englobant une armature, le théorème
s ´0 U
de Gauss conduit à E = . On en déduit s = .
´0 2ax
´0 U a
7. La charge de l’armature s’obtient par Q = sdxdy = b ln 1 + .
2a c
Q ´0 b a
8. On en déduit la capacité C = = ln 1 + .
U 2a c
3. 1. On a invariance par translation le long de l’axe du cylindre et invariance par
rotation autour de l’axe du cylindre. On utilise donc les coordonnées cylindriques
et on a indépendance par rapport à z et u.
2. Il n’y a pas de plan d’antisymétrie. Tout plan contenant l’axe du cylindre ou per-
→
−
pendiculaire à l’axe du cylindre sont plans de symétrie donc le champ E est dirigé
suivant −→
ur .
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r
R
171
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Chapitre 45 – Exemples de champs et potentiels électrostatiques
r
R
8. On a invariance par translation le long des axes des cylindres mais pas d’invariance
par rotation. On utilise les coordonnées cylindriques pour appliquer les résultats
précédents. On a par ailleurs indépendance par rapport à z.
9. Il n’y a pas de plan d’antisymétrie. Tout plan perpendiculaire aux axes des cylindres
ainsi que le plan contenant les deux axes des cylindres sont plans de symétrie. On
→
−
en déduit que le champ E est dirigé suivant − →
ur et −
→
uu sauf dans le plan O1 O2 z où
→
−
il est dirigé suivant ur .
10. On applique le théorème de superposition en considérant deux cylindres l’un
chargé avec une densité r et l’autre avec une densité −r. En utilisant les résultats
→
− r −−−→
précédents, on en déduit E = O1 O2 .
2´0
11. Par conséquent, le champ est uniforme dans la cavité.
12. Le champ est nul dans la cavité si les axes sont confondus car alors O1 = O2 .
13. En appliquant le théorème de superposition, on obtient :
r
V = O2 M 2 − O1 M 2 + C1 + C2
4´0
où C1 et C2 sont les constantes d’intégration des potentiels de chaque cylindre.
r 2 r a2 + r 2 − 2ar cos u
14. On a la même chose et V = R1 − r 2 − ln + C en
4´0 2´0 R2
−−−→ − −−→
notant C une constante et u l’angle entre O1 O2 et O1 M.
15. On détermine le champ par le théorème de superposition soit
−
→ r −−−→ rR22 −−−→
E = O1 M − O2 M
2´0 2´0 O2 M 2
172
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Solutions
SOLUTIONS
→
− r R22 (r − a cos u) →
− rR22 a sin u →
−
E = r− 2 ur − uu
2´0 r + a2 − 2ar cos u 2´0 (r 2 + a2 − 2ar cos u)
Le champ est nul si les deux composantes sont nulles. Or Eu = 0 implique u = 0
ou p.
u = 0, la condition Er = 0 se traduit par r − ar − R2 = 0 soit
2 2
Alors pour
a + a2 + 4R22
r= qui est la seule solution possible.
2
Pour u = p, la condition Er = 0 se traduit par r 2 + ar − R22 = 0 soit
−a + a2 + 4R22
r= qui est la seule solution possible.
2
Finalement il existe deux points sur l’axe Ox où le champ s’annule.
16. On effectue le même travail à l’extérieur des cylindres. On obtient :
2
→
− r R1 R22 (r − a cos u) →
− a sin u →
−
E = − 2 ur − 2 uu
2´0 r r + a2 − 2ar cos u r + a2 − 2ar cos u
17. Le champ est nul si les deux composantes sont nulles. Or Eu = 0 implique u = 0
ou p.
Alors pour u = 0, la condition Er = 0 se traduit par R12 (r − a) = R22 r soit
R2 a
r = 2 1 2.
R1 − R2
Pour u = p, la condition Er = 0 se traduit par R12 (r + a) = R22 r soit
R2 a
r = − 2 1 2 . On retrouve la même position que précédemment.
R1 − R2
On a donc un seul point sur l’axe Ox où le champ s’annule.
Chapitre 47
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−−→
−
→ q OM
1. 1. La charge q crée un champ électrostatique E = . Le dipôle subit
4p´0 OM 3
−→ − →
−
donc un moment : M = → p ∧ E . Il sera en équilibre par rapport aux mouvements
→
−
de rotation si ce moment est nul à savoir si − →
p et E sont colinéaires. Le dipôle
s’oriente donc selon les lignes de champ c’est-à-dire radialement par rapport à la
charge. On pourrait préciser que l’équilibre est stable si les deux vecteurs sont de
même sens donc ici si −→
p = p− →
ur .
2. On utilise la modélisation d’un dipôle par deux charges −q en N et +q en P
Dx Dy Dz Dx Dy Dz
respectivement situées en (x − ,y− ,z− ) et (x + ,y+ ,z+ ).
2 2 2 2 2 2
173
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Chapitre 48 – Propriétés du champ magnétique
Or
−
→ →
− Dx ∂ E Dy ∂ E Dz ∂ E
E (N) = E (O) − − −
2 ∂x 2 ∂y 2 ∂z
et
−
→ →
− Dx ∂ E Dy ∂ E Dz ∂ E
E (P) = E (O) + + +
2 ∂x 2 ∂y 2 ∂z
→
− ∂ ∂ ∂ − → − −−→ −
→
On en déduit : f = q Dx + Dy + Dz E = →p · grad E . Comme
∂x ∂y ∂z
→
− →
− →
−
p estcolinéaire
à u r par
hypothèse et que E = E(r)−
→ur , on peut écrire :
→
− ∂ q − → 2pq →
−
f = p ur = − ur .
∂r 4p´0 r 2 4p´0 r 3
3. Le dipôle électrostatique situé en M crée en O un champ électrostatique
−−→ −−→
→
− →
→
− 1 3 p · MO MO − OM 2 − →
p 1 3 (−pr) −r − ur − r 2 p−
→
ur
E = 5
= 5
4p´0 OM 4p´0 r
1 2p − →
= ur
4p´0 r 3
→
− →
− 2pq − →
La charge q subit donc une force : F = q E = ur .
4p´0 r 3
→
− →
−
4. On a donc F = − F : le principe des actions réciproques est donc vérifié ici dans
le cas où le dipôle est orienté selon les lignes de champ de la charge q.
Chapitre 48
1. 1. Si on considère les translations le long de l’axe du fil, l’image du fil par n’im-
porte laquelle de ces translations est le fil lui-même et il est parcouru par le même
courant. On a donc invariance par toute translation le long de l’axe.
Si on considère les rotations autour de l’axe du fil, quel que soit l’angle de rotation,
l’image du fil par ces rotations est le fil et il est parcouru par le même courant. On
a donc invariance par toute rotation autour de l’axe.
2. La seule différence avec le cas précédent est la longueur finie du fil. On perd donc
l’invariance par translation le long du fil mais on conserve celle par rotation.
174
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Solutions
3. Si les fils sont infinis, on conserve les invariances par translation parallèlement à la
SOLUTIONS
direction des fils comme à la première question. En revanche, la présence d’une
deuxième fil fait disparaître l’invariance par rotation.
4. La distribution de courants n’est pas infinie : on n’a pas d’invariance par translation.
Si on considère les rotations autour de l’axe D, quel que soit l’angle de rotation,
l’image de la sphère par ces rotations est la sphère et les courants restent inchangés.
On a donc invariance par toute rotation autour de D.
5. Si on considère les translations parallèlement au plan (yOz), l’image de la nappe
par n’importe laquelle de ces translations est la nappe elle-même et la densité de
courants reste identique. On a donc invariance par toute translation parallèlement
au plan (yOz).
6. La largeur finie de la nappe supprime l’invariance par translation dans la direc-
tion (Oz) ; il ne reste par rapport au cas précédent que l’invariance par translation
parallèlement à (Oy).
Chapitre 50
1. Le système est invariant par translation selon l’axe (Oz) du cylindre et également
invariant par rotation autour de l’axe (Oz) : le champ magnétique ne dépend que de
→
− →
−
r, distance à l’axe (Oz) en coordonnées cylindriques donc B (M) = B (r).
Le plan contenant l’axe et passant par M est un plan de symétrie des sources : le champ
→
−
magnétique lui est perpendiculaire, il est orthoradial soit B (M) = B(r)−
→
uu .
On applique le théorème d’Ampère dans un plan perpendiculaire à l’axe (Oz) à un
cercle centré sur cet axe et passant par M :
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
→ −
− →
B · d l = B(r)2pr
contour
On en déduit : ⎧
⎨ 0 si r < R
B(r) =
⎩ m0 R jsurf si r R
r
175
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Chapitre 52 – Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique ou magnétique
→
− 2
soit B (O) = m0 sRv−
→
uz .
3
Chapitre 51
176
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Solutions
Chapitre 52
SOLUTIONS
1. 1. Il faut tout d’abord déterminer le champ électrique créé par les électrons qu’on
suppose uniformément répartis en volume.
→
−
Le problème est à symétrie cylindrique donc : E = E(r)− →
ur .
On applique le théorème de Gauss à un cylindre centré sur l’axe, de rayon r et de
Qint Ner 2 h
hauteur h : flat + f1 + f2 = flat = 2prhE(r) = = − 2 si r < R. On en
´0 R ´0
Ner
déduit : E(r) = − si r < R.
2pR2 ´0
La force électrique s’exerçant sur un électron du faisceau est donc :
−−→ Ner − → Ne2 r − →
Félec = −e − ur = ur
2pR2 ´0 2pR2 ´0
2. Il faut tout d’abord déterminer le champ magnétique créé par les électrons qu’on
suppose uniformément répartis en volume et animés d’une vitesse − →
v constante
dans la direction du cylindre.
→
−
Les symétries sont les mêmes que pour le champ créé par un fil donc B = B(r)− →
uu .
On applique le théorème d’Ampère à un cercle centré sur l’axe et de rayon r :
r2 m0 Nevr
C = 2prB(r) = m0 Ienlacé = −m0 Nev 2 si r < R. On en déduit : B(r) = −
R 2pR2
si r < R.
La force magnétique s’exerçant sur un électron du faisceau est donc :
−−→ →
− m0 Nevr −
→ m0 Ne2 v2 r −
→
Fmag = −e v ∧ − uu = − ur
2pR2 2pR2
3. La résultante des forces électromagnétiques vaut :
→ −−→ −−→
− Ne2 r →
2 − Ne2 r v2 −
F = Félec + Fmag = 1 − m0 ´0 v ur = 1− 2 → ur
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
2p´0 R2 2p´0 R2 c
→
− Ne2 r −→ →
−
Pour une particule non relativiste, on a v c donc F = ur = 0 .
2p´0 R2
La force magnétique est négligeable devant la force électrique. Dans le cas non
relativiste, il n’est donc pas possible d’obtenir un faisceau cylindrique d’électrons de
section constante.
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Chapitre 52 – Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique ou magnétique
−
→
B = B0 − →
uz . La traduction en coordonnées cartésiennes du principe fondamental
de la dynamique donne : mẍ = qB0 ẏ, mÿ = −qB0 ẋ et mz̈ = 0. Pour la dernière
composante, l’intégration est simple et on a : z = −gav0 t en tenant compte des
conditions initiales z(0) = 0 et ż(0) = −gav0 . On procède comme dans l’exer-
cice B.2 ou comme dans le cours pour obtenir les équations horaires en x et en
y. La résolution compte tenu des conditions initiales fournit : x = a cos v0 t et
y = −a sin vt.
On a donc une trajectoire qui a la forme d’une hélice circulaire dans le cylindre
d’axe (Oz), de rayon a et de pas : h = 2pga.
2. Si g = 0, on a une trajectoire dans le plan (xOy) et le mouvement est circulaire :
on parle de mouvement cyclotron.
3. Les équations du mouvement sont les mêmes sauf dans la direction − →
ux :
qE0 cos vt
ẍ = v0 ẏ + . Par intégration de ÿ, on obtient : ẏ = −v0 x soit en
m
qE0
reportant dans l’équation en ẍ : ẍ + v20 x = cos vt. La solution est la somme :
m
• de la solution générale de l’équation sans second membre :
x = A cos v0 t + B sin v0 t,
• d’une solution particulière qu’on cherche sous la forme : x = C cos vt ; en repor-
qE0
tant cette forme dans l’équation différentielle, on obtient : C = 2 .
m v0 − v2
soit finalement une solution sous la forme :
qE0
x = A cos v0 t + B sin v0 t + 2 cos vt.
m v0 − v2
A et B sont déterminées à partir des conditions initiales : x(0) = a et ẋ(0) = 0 soit
qE0
A=a− 2 et B = 0 donc
m v0 − v2
qE0 qE
x= a− 2 cos v0 t + 2 0 cos vt
m v0 − v 2 m v0 − v2
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Solutions
soit :
qE0 v0
SOLUTIONS
y = −a sin v0 t + sin v0 t − sin vt .
m v20 − v2 v
On en déduit l’existence d’un phénomène de battements pour les composantes x
et y.
3. 1. La force électrique est dirigée selon (Ox). Comme la particule est initiale-
ment au repos, le mouvement aura lieu le long de cet axe. On projette le principe
fondamental de la dynamique sur (Ox) : mẍ = qE0 cos (vt + w) qu’on intègre en
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
qE0 qE0
ẋ = sin (vt + w) − sin w en tenant compte du fait que ẋ(0) = 0 puis en
mv mv
qE0 qE0 sin w qE0
x = − 2 cos (vt + w)− t+ 2 cos w compte tenu du fait que x(0) = 0.
mv mv mv
2. On a donc la superposition d’un mouvement d’oscillation et d’une dérive à vitesse
qE0 sin w
constante u = − . On note que si w = 0, le mouvement de dérive dispa-
mv
raît.
qE0
3. On pose x0 = . On a alors ẋ = x0 v (sin (vt + w) − sin w) soit
mv2
1
Ec = mx20 v2 sin2 (vt + w) − 2 sin w sin (vt + w) + sin2 w
2
179
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Chapitre 52 – Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique ou magnétique
1
4. Comme la valeur moyenne du carré d’un sinus vaut et celle d’un sinus 0, on en
2
déduit :
1 1
< Ec >= mx20 v2 + sin2 w = E1 + Ed
2 2
1 1
en notant E1 = mx20 v2 et Ed = mx20 v2 sin2 w. E1 correspond à l’énergie ciné-
4 2
tique du mouvement oscillatoire et Ed à celle de la dérive.
1 q2 E02 v2 2 1 qE0 sin w 2 1 2
5. Ed = m 2 4 sin w = m = mu .
2 mv 2 mv 2
180
© DUNOD 2008 - Physique tout-en-un 1re année MPSI-PCSI-PTSI -
M-N. Sanz, A-E. Badel et F. Clausset