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Travail à faire
1) Quelle est la nature de l’activité de cette société ?
2) Quel est le premier solde intermédiaire à calculer ?
3) Son activité principale est-elle bénéficiaire en « N » et « N-1 »?
4) Les charges de personnel ont augmenté en « N » quelle en est l’incidence sur la valeur ajoutée
et sur l’excédent brut d’exploitation ?
5) Le risque de perte sur les actifs circulants a-t-il augmenté en « N » ? Quel en est l’incidence
sur l’excédent brut d’exploitation et le résultat d’exploitation ?
6) Quel est le taux de croissance du chiffre d’affaires ?
7) Quel est le taux de variation du résultat d’exploitation ? Que traduit –il ?
8) L’activité financière a-t-elle une incidence positive sur les résultats de l’activité ordinaire en
« N » et en « N-1 » ?
9) L’entreprise a-t-elle cédé des immobilisations durant l’exercice « N » ?
10) La société est-elle soumise à l’impôt sur les bénéfices ?
2) Le premier solde intermédiaire de gestion à calculer est la production de l’exercice qui renseigne
sur l’ensemble de l’activité de production des entreprises industrielles et de services pour une
période.
La comparaison des résultats « N-1 » et « N » amène à constater que la société CARITAS est en phase
de récession.
4) L’augmentation des charges de personnel ne modifie pas la valeur ajoutée, car les charges de
personnel n’interviennent pas dans le calcul de celle-ci. En revanche, elle réduit l’excédent brut
d’exploitation puisque ce dernier représente la part de la valeur ajoutée revenant à l’entreprise et
aux apporteurs de capitaux après la rémunération du facteur travail.
5) Le risque de perte sur les actifs circulants est porté au poste « Dotations aux provisions sur actif
circulant » du compte de résultat. Il représente essentiellement les dépréciations des comptes
« Clients » constatées lors de chaque inventaire.
L’étude de ce poste montre qu’il est en augmentation, ce qui traduit un accroissement des
créances douteuses dû à une dégradation de la fiabilité des clients.
L’augmentation du risque de perte sur les actifs circulants n’influence pas l’évolution de l’excédent
brut d’exploitation car les dotations aux provisions n’interviennent pas dans son calcul. Par contre,
les « dotations aux provisions sur actif circulant » constituent un élément de calcul du résultat
d’exploitation ; leur augmentation a pour effet de réduire ce dernier.
On constate une diminution du chiffre d’affaires de 3%, ce qui traduit une situation défavorable.
La baisse du résultat d’exploitation, beaucoup plus forte que celle du chiffre d’affaires, confirme la phase
de récession de l’entreprise.
8) L’activité financière des deux exercices est déficitaire puisque les résultats financiers sont
négatifs avec une aggravation en « N ». La politique financière de la société CARITAS a donc une
incidence négative sur la formation du résultat.
La valeur comptable des éléments d’actif cédé est portée au poste « valeur comptable des
cessions d’immobilisations ».
On constate que ces deux postes sont mouvementés ; l’entreprise CARITAS a donc cédé des
immobilisations au cours de l’exercice « N ».
10) La société CARITAS est assujettie à l’impôt sur les bénéfices puisque le poste « Impôt sur le
bénéfice est renseigné en « N-1 ».
Cas n°02 : Cas Verandas (Répartition du surplus global de richesse)
La société VERANDAS, fabricant et installateur de vérandas, a modifié ses conditions d’exploitation et
conquis de nouveaux marchés au cours de l’exercice « N ». Elle souhaite en mesurer les effets sur la
croissance de l’entreprise.
(1) (Résultat A.O + Résultat H.A.O) – Impôt sur les bénéfices (25%).
Travail à faire
1) Calculer et interpréter le taux de variation de la valeur ajoutée ;
2) Calculer et interpréter l’évolution du taux d’intégration ;
3) Calculer le surplus global de richesse en N et N-1 ;
4) Calculer et interpréter l’évolution du partage du surplus global de richesse entre le
personnel, les prêteurs, les actionnaires, l’Etat et l’entreprise.
=Valeur ajoutée
Calcul N N-1
Production de l'exercice:
Chiffre d'affaires 511 000 000 422 300 000
+/-Production stockée -1 145 000 -5 725 000
509 855 000 416 575 000
Consommation de l'exercice provenant des tiers:
Achat de matières premières et autres approvisionnements 161 600 000 190 050 000
+/- Variation des stocks de matières premières 4 848 000 -9 502 500
+ Autres achats eet services extérieurs 117 996 500 90 765 000
+ Impôts et taxes 10 421 000 10 256 500
+ Autres charges 505 100 955 000
295 370 600 282 524 000
509 855 000 416 575 000
-295 370 600 -282 524 000
Valeur ajoutée 214 484 400 134 051 000
Nous constatons une forte croissance de la valeur ajoutée (+60%) qui est due à une progression
importante du chiffre d’affaires (+21%) et une faible augmentation des consommations en provenance des
tiers (+5%). On remarque cependant une augmentation sensible des autres achats et charges externes
(+30%) alors que la politique d’approvisionnement s’est améliorée (-8% de consommations de matières
premières). La cause en est certainement le recours à la sous-traitance.
La société VERANDAS est en période de développement, la hausse de la valeur ajoutée montre son
efficacité.
pour « N » :
La valeur ajoutée ayant augmenté (+60%) dans une forte proportion que la production de l’exercice
(+26%), le taux d’intégration s’en trouve amélioré (+10%).
On constate un taux d’intégration important pour les deux exercices, ce qui signifie que la société
VERANDAS fait peu appel aux services extérieurs, même si les charges externes ont augmentée entre
« N-1 » et « N ».
Produits et
Produits et Transfert de
Valeur ajoutée charges
charges H.A.O charges
financiers
pour « N-1 » :
pour « N » :
L’évolution de ce ratio laisse penser que la société VERANDAS a dû procéder à des licenciements afin de
réduire la part de richesse revenant au personnel et d’augmenter son niveau de compétitivité
pour « N » :
pour « N-1 » :
pour « N » :
pour « N-1 » :
pour « N » :
pour « N-1 » : 134 051 000 – 123 242 500 = 10 808 500
Soit
pour « N » : 214 484 400 – 109 644 000 = 104 840
Soit
pour « N » : 104 840 400 + (25 400 + 405 500 + 540 000) - (8 749 500 + 120 000
+ 20 491 850 – 25 000 000) = 51 449 950
pour « N » :
Nous constatons, en comparant ce ratio à celui mesurant la part de valeur ajoutée revenant au personnel,
que la situation s’est inversée. Les raisons en sont une forte augmentation de la valeur ajoutée, une
meilleure maîtrise des charges de personnel ce qui entraîne une forte progression de la performance
industrielle de la société et de sa rentabilité économique.
Les apporteurs de capitaux seront mieux rémunérés et le renouvellement du capital investi est assuré.
L’ensemble de cette étude permet d’affirmer que les modifications des conditions d’exploitation ainsi que
la conquête de nouveaux marchés ont été bénéfiques pour l’activité de la société VERANDAS.
Produits accessoires
Autres produits
Activité financière
Revenus financiers 4 065 3 450
Gains de change
Reprises de provisions
Total des produits financiers 4 065 3 450
Les dividendes versés s’élèvent respectivement à 69 840 000 et 47 878 0000 en N et N-1
Travail à faire
1) Calculer la capacité d’autofinancement à partir de l’excédent brut d’exploitation pour les
exercices « N » et « N-1 ».
2) Commenter son évolution.
3) Calculer la part du surplus global de richesse consacrée à l’autofinancement.
4) Déterminer la capacité d’endettement maximum de la société URSULA.
Eléments N N-1
EBE 259 528 134 250
+ Transfert de charges d'exploitation
+ Revenus financiers 4 065 3 450
+ Gains de change
+ Transfert de charges financières
- Frais financiers -10 937 -10 312
- Pertes de change
+ Produits H.A.O 200
- Charges H.A.O -938 -712
+ Transfert de charges H.A.O
(1)
- Impôt sur le bénéfice (27%) -60 009 -27 728
Capacité d'autofinancement 191 909 98 948
Nous constatons une forte progression de la capacité d’autofinancement qui est due à une importante
augmentation de l’excédent brut d’exploitation (93%). Le potentiel d’autofinancement de la croissance de
la société URSULA s’est donc sensiblement accru.
SGR = Valeur ajoutée + Produits et charges financiers + Produits et charges H.A.O + Transfert de charges
Partant de l’EBE, la valeur ajoutée (VA) est égal à : EBE + Charges de personnel.
Soit :
Calcul N N-1
Valeur ajoutée 1 087 928 858 800
+ Produits financiers 4 065 3 450
- Charges financières
+ Produits H.A.O 200
- Charges H.A.O -938 -712
+ Transfert de charges
Surplus Global de Richesse (SGR) 1 091 255 861 538
CAF – Dividendes = AF
Soit
:
pour « N » :191 909 - 69 840 = 122 069(KF).
pour « N-1 » :
Soit
:
pour « N-1 » :
La part du SGR consacré à l’autofinancement a augmenté de 6 points entre « N-1 » et « N » ce qui traduit
une amélioration de la sécurité financière de la société URSULA.
X
Soit 3,5 = → X = 3,5 x 191 909 000
Capacité.d'autofinancement
X = 671 681 500
Le montant des dettes financières de la société URSULA ne peut excéder 671 681 500 F pour une
capacité d’autofinancement de 191 909 000 F.
Cas n°04 : Cas Alimatous (Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) et le tableau
de flux de trésorerie de la BCEAO)
Le prix de cession du matériel de transport cédé au cours de l’exercice est de 401 000.
Il a été procédé à une augmentation de capital de nominal 800 000 avec une prime d’émission de 20 000,
la fraction non appelée du capital suite à l’augmentation est de 50 000.
Un nouvel emprunt de 435 000 a été contracté. Les dettes financières diverses contractées au cours de
l’exercice s’élèvent à 70 000. Les dividendes mis en paiement au cours de l’exercice s’élèvent à 175 000.
Pour le calcul du besoin de financement d’exploitation et HAO, on peut considérer qu’il n’y eu au cours de
l’exercice et ceci par simplification aucune diminution de stocks, de créances et de dettes circulantes.
Les écarts de conversion-actif sont liés aux créances d’exploitation et les écarts de conversion-passif
aux dettes d’exploitation.
Annexe 2 : Compte de résultat
Subvention d'exploitation
Autres produits 80 000 25 000
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, Licences, Logiciels 47 000 12 000 35 000 10 000
Fonds commercial 235 000 35 000 200 000 100 000
Autres immobilisations incorporelles 13 500 3 500 10 000 5 000
Immobilisations corporelles
Terrains 61 000 11 000 50 000 25 000
Bâtiments 101 000 11 000 90 000 45 000
Installations et agencements 205 000 40 000 165 000 75 000
Matériels 335 000 35 000 300 000 245 000
Matériels de transport 225 000 55 000 170 000 70 000
Immobilisations financières
Titres de participations 150 000 150 000 75 000
Autres immobilisations financières
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 1 387 500 202 500 1 185 000 655 000
Actif circulant H.A.O 80 000 80 000 45 000
Stocks
Marchandises 3 665 000 3 665 000 1 825 000
Matières premières et autres approvisionnement 45 000 45 000 25 000
En-cours
Produits fabriqués
TOTAL GENERAL 8 447 500 202 500 8 245 000 4 200 000
PASSIF Exercice N Exercice N-1
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion 20 000
Ecarts de réévaluation
Reserves indisponibles 110 000 110 000
Réserves libres 510 000 510 000
Report à nouveau -766 500 -340 000
Résultat net de l'exercice 256 500 -165 000
Eléments N
Vente de marchandises 15 550 000
+ Vente de produits fabriqués
+ Travaux, services vendus 355 000
Production stockée (ou déstockée)
Production immobilisée 55 000
+ Produits accessoires 405 000
+ Subvention d'exploitation
+ Autres produits 80 000
- Achats de marchandises -12 955 000
+/- Variations de stocks e marchandises 185 000
- Achats de matières premières et founitures liées
+/- Variations de stocks de matières premières
- Autres achats -145 000
+/- Variations de stocks des autres achats 10 000
- Transport -440 000
- Services extérieurs -900 000
- Impôts et taxes -325 000
- Autres charges -20 000
- Charges de personnel -1 175 000
A.F = - 30 000
Ressources
(E -;R +)
Emplois
I. Investissement et désinvestissement
Croissance interne
Acquisitions/Cessions d'immobilisations incorporelles 153 500
Acquisitions/Cessions d'immobilisations corporelles 563 000 401 500
Croissance externe
Acquisitions/Cessions d'immobilisations financières 75 000
III. Emplois/Ressources
(Variation du B.F H.A.O)(1)
Ressources
(E -;R +)
Emplois
V. Financement interne
Dividendes (Emplois) / CAFG (Ressources) 175 000 145 000
Exercice N
Contrôle à partir des masses du bilan N et N-1
Emplois Ressources
Variation du fonds de roulement (F. R) 845 000
Variation du besion de financement global (BFG) 1 780 000
Variation de la trésorerie (T) 935 000
(E) = 25 000
Variation nettes de
+ Variation globale de trésorerie (D) -585 000
trésorerie (D)+(E) =
+ Position nette de change (E) 25 000
(F)
(F) = -560 000
4) Commentaires sur le tableau de flux
Son résultat comptable augmente (256 500 en N contre -165 000 en N-1) ainsi que ces créances clients
(2 385 000 en N contre 1 070 000 en N-1) là encore, elle n’enregistre pas grand-chose en trésorerie.
- Mettre en place une politique de suivi des clients pour s’assurer dans un premier temps de la
solvabilité de ceux-ci puis du règlement des factures dans un délai relativement court,
- Négocier avec les fournisseurs des délais de règlement plus favorable dans le cadre d’un
accroissement des marchandises achetées,
- Réduire les stocks à l’actif du bilan car ceux-ci correspondent à un emploi de fonds, ainsi la
trésorerie s’améliorera un peu plus.
Son circuit de distribution se situe dans la sous-région Ouest Africaine dans laquelle sa cible est
représentée par les gros acheteurs.
La société créée en N-4 au capital de 2 820 000 F détenue en majorité par le fondateur a ouvert son
capital à un nouvel associé en N-3 pour pallier un manque de fonds propres indispensables à la pérennité
de l’entreprise. La société a augmenté son capital en N et est passée de 2 820 000 à 3 525 000 (soit une
augmentation de 705 000).
Les états financiers de la société des exercices N-3 à N sont présentés ci-après ; il s’agit :
Informations complémentaires: les écarts de conversion Actif et Passif proviennent exclusivement des
dettes envers les fournisseurs d’exploitation (majorité libellée en devises).
B/ Données sectorielles
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, Licences, Logiciels 211 500 94 000 117 500
Fonds commercial 470 000 470 000 470 000 470 000 470 000
Autres immobilisations incorporelles 23 500 23 500 23 500 23 500 23 500
Immobilisations corporelles
Terrains 117 500 117 500 117 500 117 500 117 500
Bâtiments 470 000 258 500 211 500 211 500 235 000 235 000
Installations et agencements 634 500 211 500 423 000 352 500 399 500 376 000
Matériels 1 645 000 611 000 1 034 000 1 151 500 634 500 728 500
Matériels de transport 587 500 117 500 470 000 329 000 211 500 282 000
Immobilisations financières
Titres de participations
Autres immobilisations financières 352 500 352 500 352 500 305 500 305 500
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 4 559 000 1 292 500 3 266 500 3 031 500 2 420 500 2 585 000
Actif circulant H.A.O 237 500 96 500 164 500 211 500 188 000 282 000
Stocks
Marchandises 8 648 000 8 648 000 8 577 500 7 073 500 7 332 000
Matières premières et autres approvisionnements 94 000 94 000 70 500 47 000 70 500
En-cours
Produits fabriqués
TOTAL ACTIF CIRCULANT 16 264 500 16 191 500 15 369 000 12 032 000 12 337 500
Titres de placement 94 000 94 000 376 000 658 000 822 500
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse 70 500 70 500 728 500 799 000 658 000
TOTAL TRESORERIE - ACTIF 164 500 164 500 1 104 500 1 457 000 1 480 500
Ecart de conversion - Actif 164 500 164 500 141 000 23 500 47 000
(perte probable de change)
TOTAL GENERAL 21 152 500 1 292 500 19 787 000 19 646 000 15 933 000 16 450 000
PASSIF Exercice N Exercice N-1 Exercice N-2 Exercice N-3
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion 94 000
Ecarts de réévaluation
Reserves indisponibles 517 000 517 000 517 000 517 000
Réserves libres 2 397 000 2 397 000 2 397 000 2 397 000
Report à nouveau -2 373 500 -1 598 000 -1 010 500 -235 000
Résultat net de l'exercice 211 500 -775 500 -587 500 -775 500
TOTAL CAPITAUX PROPRES 4 559 000 3 619 000 4 347 500 4 982 000
TOTAL DETTES FINANCIERES 2 679 000 2 843 500 2 984 500 2 749 500
TOTAL RESSOURCES STABLES 7 238 000 6 462 500 7 332 000 7 731 500
Dettes circulantes et ressources assimilées. H.A.O 164 500 329 000 117 500 70 500
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation 4 394 500 4 958 500 4 441 500 4 864 500
Dettes fiscales 799 000 916 500 1 010 500 893 000
Dettes sociales 1 598 000 446 500 258 500 305 500
Autres dettes 587 000 705 000 329 000 517 000
Risques provisionnés 282 000 258 500 188 000 94 000
TOTAL PASSIF CIRCULANT 7 825 000 7 614 000 6 345 000 6 744 500
Banques, crédits d'escompte 2 467 500 2 561 000 1 692 000 1 762 500
Banques, crédits de trésorerie 1 057 500 940 500 470 000 141 000
Banques, découvert 1 034 000 1 903 500
TOTAL TRESORERIE PASSIF 4 559 000 5 405 000 2 162 000 1 903 500
TOTAL GENERAL 19 787 000 19 740 000 15 933 000 16 450 000
Annexe 2 : Comptes de résultat
Autres achats 352 500 329 000 423 000 305 500
Variation de stocks (+ ou -) 23 500 -70 500 23 500 -23 500
Transports 963 500 1 104 500 916 500 1 010 500
Services extérieurs 2 138 500 2 091 500 2 021 000 2 397 000
Impôts et taxes 775 500 752 000 658 000 446 500
Autres charges 446 500 305 500 329 000 493 500
Charges de personnel 2 867 000 2 655 500 2 632 000 2 491 000
Dotations aux amortissements et aux provisions 376 000 258 500 305 500 305 500
TOTAL DES CHARGES D'EXPLOITATION 41 336 500 34 051 500 29 445 500 28 905 000
Frais financiers 728 500 822 500 493 500 470 000
Pertes de change 305 500 611 000 23 500 47 000
Dotations aux amortissements et aux provisions 117 500 117 500
TOTAL DES CHARGES FINANCIERES 1 151 500 1 551 000 517 000 517 000
TOTAL DES CHARGES DE L'ACTIVITE ORDINAIRE 42 488 000 35 602 500 29 962 500 29 422 000
TOTAL GENERAL DES CHARGES 42 629 000 35 767 000 29 986 000 29 516 000
PRODUITS Exercice N Exercice N-1 Exercice N-2 Exercice N-3
Ventes de marchandises 40 420 000 32 665 000 27 730 000 26 978 000
Produits accessoires 987 000 916 500 752 000 728 500
Subvention d'exploitation
Autres produits 258 500 117 500 141 000 164 500
TOTAL DES PRODUITS D'EXPLOITATION 42 746 500 34 756 500 29 281 000 28 670 000
Annexe 3 : TAFIRE
Autofinancement
A.F = C.AF.G – Distribution de dividendes dans l’exercice
Emplois (+) Ress. (-) Emplois (+) Ress. (-) Emplois (+) Ress. (-) Emplois (+) Ress. (-)
Variation du BFE = (A) +
611 000 2 209 000 188 000 58 000
(B) + (C)
Excédent de trésorerie d'exploitation 1 175 000 -1 198 500 -47 000 81 500
Ressources
Ressources
Ressources
Emplois
Emplois
Emplois
Emplois
I. Investissement et
désinvestissement
Croissance interne
Acquisitions/Cessions
d'immobilisations incorporelles 211 500
Acquisitions/Cessions
d'immobilisations corporelles 235 000 799 000 47 000 235 000
Croissance externe
Acquisitions/Cessions
d'immobilisations financières 47 000 2 500
IV. Emplois financiers contraints 229 000 223 000 275 000 170 000
B. Emplois totaux à financer 1 339 000 3 196 000 134 000 160 500
Exercice N Exercice N-1 Exercice N-2 Exercice N-3
Ressources
Ressources
Ressources
Ressources
Emplois
Emplois
Emplois
Emplois
V. Financement interne
Dividendes (Emplois) / CAFG
(Ressources) 141 500 587 500 -470 000 -352 000 -540 500
C. Ressources nettes de
financement 1 245 000 399 500 148 000 402 500
D. Excédent ou insuffisance de
ressources de financement (C-B) 94 000 3 595 500 282 000 242 000
Variation de la trésorerie (+ si
emplois; - si ressources) 94 000 3 595 500 282 000 242 000
Variation du fonds de roulement (F. R) 540 500 1 480 500 235 000 575 000
Variation du besion de financement global
(BFG) 634 500 2 115 000 47 000 333 000
Variation de la trésorerie (T) 94 000 3 595 500 282 000 242 000
Total 634 500 634 500 3 595 500 3 595 500 282 000 282 000 575 000 575 000
Corrigé du cas n°05: Cas Morientes
1) Analyse des moyens économiques mis en oeuvres
- Capital investi dans l’exploitation
Il désigne l’ensemble des éléments nécessaires en permanence à l’exercice de l’activité
courante : potentiel productif et besoin de financement de l’exploitation (capitaux immobilisés
dans l’exploitation).
(1) Sont exclues les immobilisations corporelles en cours et les immobilisations H.A.O
R1 Immo corpor.* X100 100 = 16,33% 100 = 16,13% x 100 = 14,47% x 100 = 15,10%
Total actif * 21 152 500 19 951 500 16 732 000 17 272 500
Immo fin *. X 100 352 500 x 100 352 500 x 100 305 500 x 100 305 500 x 100
R2 = 1,67% = 1,77% = 1,83% = 1,77%
Total actif * 21 152 500 19 951 500 16 732 000 17 272 500
Potentiel productif 3 666 000 3 219 500 2 420 500 2 608 500
R4 = 916 500 = 804 875 = 605 125 = 652 125
Total effectif moyen 4 4 4 4
Commentaires :
On constate une baisse des investissements en immobilisation pour les années N-3 et N-2 qui
pourrait être due à la cession de certaines de ces immobilisations. Cette cession vient réduire le
potentiel des équipements productifs de l’entreprise.
On remarque un accroissement net des équipements productifs pour les exercices N-1 et N, et
ce grâce à l’acquisition d’immobilisations nouvelles (Immobilisations corporelles : 799 000 en N-1,
235 000 en N et des logiciels en N pour 211 500). Cette augmentation en équipement vient
corriger la situation constatée durant l’exercice N-2. Ainsi, l’entreprise s’arme de mieux en
mieux pour faire face à la concurrence des marchés, tant au niveau de la qualité que de la
quantité de ses produits.
On constate que l’équipement par salarié est proche de la moyenne du secteur (données
sectorielles : 650 000 à 925 000).
Le potentiel productif par salarié s’est accru entre N-2 et N-1 de 199 750, ceci est
principalement dû aux nouvelles acquisitions ; en N, d’évolution est de 111 625 (sensiblement égal
à 14%), ce qui veut dire qu’il a légèrement évolué durant cette dernière année.
Nous constatons aussi que l’entreprise a un taux apparent d’amortissement assez faible, ceci
s’explique par la date de création de l’entreprise N-4 et l’acquisition en N-1 et N d’équipement
nouveaux.
Le capital investi dans l’exploitation croît en N-1 de 3 008 000 cela s’explique en partie par le
besoin en fonds d’exploitation de N-1 (2 209 000), en N cette croissance est de 1 057 500. Cette
croissance à pour conséquence d’augmenter de façon considérable la valeur ajoutée de N-1 et N
(728 000 en N-1 et 1 058 000 en N). Cela laisse croire que l’entreprise à procéder à un
investissement qui à terme devrait porter ses fruits.
Ratios de roulement
(3) = [(Créances clients initiales + Créances clients finales)/2] - [(avances et acomptes initiaux – avances et acomptes finaux)/2]
Commentaires :
Le BFE reste relativement constant de N-3 à N-2 (2 jours en N-2), il s’accroît considérablement en N-1
pour passer à 24 jours du chiffre d’affaires. Cela s’explique par une augmentation importante du niveau
des stocks et des créances. En N le BFE passe de 24 à 5 jours qui s’explique par une maîtrise du niveau
des stocks et augmentation importante des dettes sociales (1 151 000).
Comparativement aux données sectorielles (BFE = 67 jours du chiffre d’affaires), l’entreprise a une
parfaite maîtrise de son besoin de financement.
Cela lui permet de maintenir le délai client constant pendant que le délai fournisseur quand à lui se
raccourci et devient inférieur au délai client.
Le délai de rotation des stocks de marchandises s’améliore d’année en année grâce à une politique
commerciale qui semble bien fonctionnée.
Valeur ajoutée 4 559 000 x 3 501 000 x 2 773 000 x 2 514 500 x
x100 100 100 100 100
R14 = 46,08% = 53,78% = 36,76% = 43,85%
Production 9 893 500 6 509 500 7 543 500 5 734 000
économique de
l'exercice
(1) La production économique correspond à la somme des produits dégagés par l’exploitation :
Production immobilisée
Produits accessoires,
Subvention d’exploitation,
Autres produits.
Commentaires :
Les dotations aux amortissements représentent 12,15% de la valeur ajoutée en N-3, celles-ci
décroissent de N-3 à N-1 pour se stabiliser à partir de N-1 à 7,38%. Le faible taux de celles-ci
confirme que l’entreprise n’a pas une structure de production basée sur les immobilisations.
La valeur ajoutée que génère l’activité de l’entreprise augmente d’année en année pour passer à
4 559 000 en N soit une variation de 1 058 000 de N-1 à N. Mais le rapport entre la valeur
ajoutée et la production de l’exercice indique que la proportion de la production considérée
comme la valeur ajoutée évolution différemment. Le taux de valeur ajoutée (qui représente la
proportion de richesse générée par l’entreprise du fait de son activité) baisse de N-3 à N-2 ;
puis augmente fortement entre N-2 et N-1 et représente plus de 50% de la production totale de
l’exercice (53,78%). Ce taux chute en N et représente 46,08% de la production.
On constate aisément que la valeur ajoutée est absorbée pour sa plus grande partie par les
charges de personnel (99,1% en N-3). Ce taux baisse et est réduit à 62,89% de la valeur ajoutée
en N. Cela s’explique par l’effort fourni par les dirigeants de l’entreprise pour maintenir à un
niveau raisonnable le principal élément de production qu’est la main d’œuvre. Néanmoins un effort
supplémentaire devra être fourni pour réduire davantage les frais de personnel.
a) Performance économique
Ventes de marchandises 40 420 000 32 665 000 27 730 000 26 978 000
- Achats de marchandises -32 759 000 -28 129 500 -21 878 500 -22 889 000
- Variations de stocks -634 500 1 504 000 -258 500 1 410 000
= Marges brute sur marchandises (MB/marchandises) 7 026 500 6 039 500 5 593 000 5 499 000
Marge brute sur marchandises 7 026 500 6 039 500 5 593 000 5 499 000
+ Marge brute sur matières 987 000 940 000 658 000 752 000
+ Produits accessoires 987 000 916 500 752 000 728 500
+ Subvention d'exploitation
+ Autres produits 258 500 117 500 141 000 164 500
- Autres achats -352 500 -329 000 -423 000 -305 500
- Variations de stocks -23 500 70 500 -23 500 23 500
- Transport -963 500 -1 104 500 -916 500 -1 010 500
- Services extérieurs -2 138 500 -2 091 500 -2 021 000 -2 397 000
- Impôts et taxes -775 500 -752 000 -658 000 -446 500
- Autres charges -446 500 -305 500 -329 000 -493 500
= Valeur ajoutée (VA) 4 559 000 3 501 500 2 773 000 2 514 500
Ratios de structure productive
Commentaires :
Le taux de marge brute sur marchandises décroît de N-3 à N et passe de 20,39% à 17,38%. L’entreprise a opté
pour une réduction du prix de vente ce qui lui permet d’avoir une part plus importante de marché et d’accroître
son chiffre d’affaire de façon considérable plus de 23% d’augmentation pour l’exercice N par rapport à l’exercice
N-1.
La maîtrise des différents coûts (achats, services extérieurs …) permet à l’entreprise « Morientes » de réaliser
une économie d’échelle.
Résultat d’exploitation
= Résultat d'exploitation (RE) 1 668 500 846 000 141 000 70 500
Eléments N N-1 N-2 N-3
Taux d'excédent brut (R20)
EBE x 100 1 692 000 x 100 846 000 x 100 141 000 x 100 23 500 x 100
R20 = 4% = 2,46% = 0,48% = 0,08%
Chiffre 42 300 000 34 357 000 29 140 000 28 458 500
d'affaires H.T
Taux de résultat d'exploitation (R21)
Résultat
d'exploitation (1)
R21 x 100 1 410 000 x 100 = 3,33% 705 000 x 100 = 2,05% -164500 x 100 = -0,56% -235 000 x 100 = -0,83%
Chiffre 42 300 000 34 357 000 29 140 000 28 458 500
d'affaires HT
Commentaires :
Le taux d’excédent brut d’exploitation est en évolution; il passe de 0,08% en N-3 à 4% du chiffre
d’affaires en N. Cette croissance est due au niveau d’activité et une structure de production qui ont
considérablement augmenté.
Le taux de résultat d’exploitation évolue de façon très appréciable il passe de -0,83% en N-3 à 3,33% en
N. Cela s’explique
EBE x 100 1 692 000 x 100 846 000 x 100 141 000 x 100 23 500 x 100
R22 Capital investi 12 032 000 = 14,06% 10 974 500 = 7,71% 7 966 500 = 1,77% 7 966 500 = 0,29%
dans
l'exploitation
Rentabilité nette d'exploitation (R23)
Résultat
d'exploitation
x 100 1 410 000 x 100 = 11,72% 705 000 x 100 -164 500 x 100 -235 000 x 100
R23 = 6,42% = -2,06% = -2,95%
Capital investi 12 032 000 10 974 500 7 966 500 7 966 500
dans
l'exploitation
Rentabilité économique (R24)
Résultat
d'exploitation
R24 x 100 1 410 000 x 100 = 7,12% 705 000 x 100 = 3,59% -164 500 x 100 = -1,03% -235 000 x 100 = -1,43%
Total actif net 19 787 000 19 646 000 15 933 000 16 450 000
Commentaires :
Nous constatons que sur les deux (2) dernières années, l’entreprise accroît son capital investi dans l’exploitation.
12 032 000 en N contre 7 966 500 en N-2. Cet investissement à pour conséquence une augmentation sensible de
la rentabilité brute d’exploitation (14,06% en N ; 7,71% en N-1 ; 1,77% en N-2) soit un accroissement de lus de
6% de N-1 à N. La rentabilité économique croît aussi et cela pratiquement dans les mêmes proportions.
Nous constatons aussi que le total actif net quant à lui n’a pas véritablement augmenté.
Rendement des moyens
Eléments N N-1 N-2 N-3
Rendement apparent de la main-d'œuvre (R25)
R25 Valeur ajoutée 4 559 000 = 1 139 750 3 501 500 = 875 375 2 773 000 = 693 250 2 514 500 = 628 625
Effectif 4 4 4 4
moyen total
Coût apparent de la main-d'œuvre (R26)
Charges de
personnel 2 867 000 2 655 500 2 632 000 2 491 000
R26 = 716 750 = 663 875 = 658 000 = 622 750
Effectif 4 4 4 4
moyen total
Rendement apparent du potentiel productif (R27)
Valeur ajoutée 4 559 000 3 501 500 2 773 000 2 514 500
x100 x 100 x 100 x 100 x 100
R27 = 124% = 109% = 114% = 96%
Potentiel 3 666 000 3 219 500 2 420 500 2 608 500
productif
Commentaires :
L’évolution de la structure de l’entreprise permet tout en conservant le même nombre d’employés
d’accroître de façon considérable La valeur ajoutée par chacun d’entre eux ; 628 625 N-3, 693 250 en
N-2, 875 375 en N-1 et 1 139750 en N.
L’entreprise arrive surtout à accroître la productivité des ses employés tout en maintenant relativement
stable les charges de main d’œuvre.
b) Performances financières
Résultat net x 211 500 x -775 500 x -587 500 x -775 500 x
R28 100 100 = 4,64% 100 =-21,42% 100 = -13,51% 100 = -15,57%
Capitaux 4 559 000 3 619 000 4 347 500 4 982 000
propres
Capacité de remboursement (R29)
Total dettes
financières 2 679 000 2 843 500 2 984 500 2 749 500
R29 = 4,56 = -6,05 = -8,46 = -5,09
C.A.F.G 587 500 -470 000 -352 500 -540 500
Commentaires :
On constate très aisément que les frais financiers constituent pour l’entreprise une charge
importante. Ils représentent 2000 % de l’excédent brut d’exploitation en N-3, baissent
considérablement et passent à 43,05% en N.
L’entreprise aura du mal à emprunter de nouveau car les dettes observées en fin N, vu la capacité
d’autofinancement ne seront épongées qu’au bout de 4 ans minimum.
Commentaires :
Le profit dégager par l’entité au titre de l’exercice N ne représente que 0,5% du chiffre d’affaires de N,
les années précédentes, elle a plus détruit de la richesse.
La capacité pour l’entreprise à générer un flux potentiel de trésorerie est faible ; cela peut s’expliquer
par un excédent brut d’exploitation (EBE) relativement faible.
(1) SGR = Valeur ajoutée de gestion + Produits et charges financiers (sauf frais financiers) + Produits et charges HAO +
Transfert de charges
Commentaires :
Les charges de personnel absorbent la totalité du surplus global de richesse « SGR » généré par l’entreprise
en N-3 ; Cette répartition s’améliore en N-1 mais car les charges de personnel ne représentent que 88,29% du
SGR. L’entreprise est néanmoins obligée de puiser dans ses propres réserves pour rémunérer les différents
partenaires de l’entreprise (les prêteurs 27,34%)
En N les charges de personnel représentent 2/3% du SGR ; mais on constate que dans la répartition
l’entreprise reçoit une part de 10% du SGR.
Trésorerie passif
(2)
moyenne x 100 4 982 000 4 982 000 2 032 750
R38 = 3,62% = 4,61% = -14,22%
Besoin de 1 374 750 1 081 000 -143 000
financement global
(3)
moyen
Ratio de couverture stable des capitaux engagés (R39)
Total financement
stable x 100 7 238 000 6 462 500 7 332 000
R39 = 1,59% = 1,58% = 2,26%
Capitaux engagé
(4) 5 933 750 5 170 000 3 100 000
Commentaires :
La part des capitaux propres de l’entreprise ne représente que 23,04% des ressources totales utilisées par
celle-ci en N. La capacité de l’entreprise à résister aux aléas est fortement réduite. L’importance des capitaux
propres conditionne en effet, pour une large part, sa capacité à supporter des chocs exogènes qui provoquent
des pertes.
Cette situation de vulnérabilité peut être soulignée par la part de trésorerie passif qui représente 65,76% de
l’endettement total ; a priori une forte proportion de crédits bancaires dans l’endettement signifier une
situation précaire car ce type de ressources a un coût élevé.
Travail à faire
1) Calculez la rentabilité économique prévisionnelle avant et après impôts.
2) Calculez la rentabilité financière selon la structure de financement retenue.
3) Mettez en évidence l’effet de levier financier.
4) Renouvelez vos calculs en envisageant successivement (et donc, indépendamment) les
deux modifications suivantes :
- ¼ de capitaux propres et ¾ d’emprunt.
- La marge sur coût variable n’est plus que de 4 000 000 F (effondrement de 20
% du chiffre d’affaires).
Le rapport entre les dettes et les capitaux propres est de 2 et a fait croître la rentabilité
économique.
Hypothèse n°1 :
L’effet de levier va augmenter (le rapport entre les dettes et les capitaux propres passe à 3) et
la rentabilité financière aussi :
Hypothèse n°2 :
Rentabilité
économique 4 000 000 - 2 600 000 14%
- avant impôt :
Résultat d’exploitation 7 500 000 + 2 500 000
Actif + BFRE - après impôt : 0,14 x (1-0,25)
10,5%
Rentabilité 1 400 000 x 0,75
Structure n°1 :
financière Résultat net 10 000 000 10,5%
Capitaux propres Structure n°2 :
[(1 400 000 – 3/4 x 10 000 000 x 0,15) x
0,75] / 10 000 000 x 0,25 8,25%
Travail à faire
1) Calculer le taux de rentabilité économiques des deux sociétés, le décomposer en un produit
de facteurs. Conclure.
2) Quelles sont les grandeurs qui permettent de mesurer la rentabilité financière?
TOTAL ACTIF 790 000 790 000 TOTAL PASSIF 790 000 790 000
La marge nette représente donc 5,7% du chiffre d’affaires et la rotation de l’actif est de 2,49.
La rentabilité économique est donc essentiellement due à la bonne rotation des actifs.
2) Rentabilité financière
Elle est estimée par le taux de rémunération des capitaux investis par les propriétaires de
l’entreprise. Le ratio a pour dénominateur les capitaux propres hors résultat de l’exercice.
Société A Société B
Alors que les deux sociétés ont le même taux de rentabilité économique, la rentabilité financière
est plus importante pour la société B. Recherchons-en les causes.
Société A Société B
Résultat courant/CA 5,70% 4,14%
CA / Actif total 249,49% 249,49%
Actif total / Capitaux propres 120,17% 222,37%
Taux de rentabilité financière = produit des 3 ratios 17,09% 22,97%
5) Effet de levier
1ère méthode
Entreprise A Entreprise B
2ème méthode
Posons rD, le taux des charges d’intérêts des dettes financières
D
On démontre que :rC = rA+ (rA - rD) x .
C
D 118 822
(rA - rD) x = (17,22% - 10,35%) x = 5,73%
C 142 400
12 300
avec 10,35% =
118 822
Conclusion : l’entreprise B est endettée. Comme le coût de la dette (10,35%) est inférieur au
taux de rentabilité économique (17,22%), elle bénéficie d’un effet de levier.
- dégager 20 % de marge sur coût variable seulement mais avec 30 000 KF de charges fixes.
Travail à faire
1) Quel est le montant de la perte maximale dans les deux hypothèses?
2) Déterminez le seuil de rentabilité et l'indice de sécurité.
3) Calculez le chiffre d'affaires qu'il faudrait réaliser pour obtenir un bénéfice de 15 000
KF.
4) Déduisez-en le coefficient d'élasticité.
Deuxième hypothèse
Seuil de rentabilité: 30 000 = 0,2x, d'où x = 150 000 KF ;
180 000 - 150 000
Indice de sécurité: Is = = 0,200.
180 000
Deuxième hypothèse
Charges fixes + résultat: 30 000 + 15 000 = 45 000 KF
Chiffre d'affaires à réaliser: 45 000 = 0,2x, d'où x = 225 000 KF
Le bénéfice est plus rapidement atteint dans la première hypothèse.
15 000 - 0
e = = 0,20; ce qui signifie qu'une augmentation de 10 % du chiffre
225 000 - 150 000
d'affaires provoquera une augmentation de 2 % du résultat.
Le coût d’achat des marchandises vendues et 80% des autres achats et charges externes et des
charges de personnel sont des charges variables.
Travail à faire
1) Calculer le levier d’exploitation de l’entreprise en considérant les hypothèses suivantes :
Augmentation de 20% du CAHT,
Diminution de 10% du CAHT.
2) Retrouver le levier à partir du seuil de rentabilité.
3) Calculer le levier d’exploitation dans l’hypothèse où le coût d’achat des marchandises
vendues est la seule charge variable, les autres charges étant fixes.
4) Conclure
284 000 000 – (71 600 000 + 600 000 + 46 400 000 + 5 500 000 + 84 520 000 + 17 180 000) =
58 200 000
284 000 000 x 1,2 – (71 600 000 + 600 000 + 46 400 000 x 0,8 + 84 520 000 x 0,8) x 1,2 – 0,2
(46 400 000 + 84 520 000) - 5 500 000 – 17 180 000 = 79 612 800
36,79
LE = = 1,84
20
284 000 000 x 1,2 – (71 600 000 + 600 000 + 46 400 000 x 0,8 + 84 520 000 x 0,8) x 0,9 –
(46 400 000 + 84 520 000) x 0,2 - 5 500 000 – 17 180 000 = 47 493 600
- 18,4
LE = = 1,84
- 10
Remarque : Il n’existe qu’un seul levier d’exploitation pour une structure de charges donnée
MSCV
LE = Avec MSCV : Marge sur coût variable et RE : résultat d’exploitation
RE
MSCV = [284 000 000 – 71 600 000 – 600 000 – (46 400 000 + 84 520 000) x 0,8]
MSCV = [284 000 000 – 71 600 000 – 600 000 – (46 400 000 + 84 520 000) x 0,8]
Sommes des charges fixes d’exploitation = (46 400 000 + 84 520 000) x 0,2 + 5 500 000
+ 17 180 000 = 48 864 000
48 864 000
SR = = 129 612 732
0,377
Levier d’exploitation
2ème calcul
Seuil de rentabilité
4) Conclusion
On constate que, pour un même entreprise, la plus part des charges fixes dans les charges
totales est grande et le seuil de rentabilité important, plus le levier d’exploitation est élevé.
Dans ce cas, la sensibilité du résultat d’exploitation à une variation du CAHT est forte.
Quand les charges sont essentiellement variables, l’entreprise dispose d’une capacité de réaction,
donc d’une flexibilité, beaucoup plus importante et elle se trouve alors moins exposée au risque
d’exploitation.
Travail à faire
1) Calculer le résultat économique net d’impôt, le résultat économique avant impôt et le
résultat net d’impôt (ce dernier de deux façons différentes).
2) Calculer le taux de rentabilité financière. Préciser ce qu’il serait dans l’hypothèse où D=0.
3) Préciser si l’effet de levier est positif ; calculer le levier et retrouver le taux de
rentabilité financière.
4) La société bénéficie d’une bonne réputation et d’une solide situation financière. Elle peut
obtenir un endettement complémentaire portant le levier à 1,5.
Calculer le montant de cet endettement complémentaire et l’effet de levier pour ce
niveau. En déduire le taux de rentabilité financière correspondant.
Résultat net
Résultat net = (360 000 – 4% x 1 600 000) = 296 000
D 1 600 000
Levier = = = 0,8
K 2 000 000
Cas n°11 : Cas Madaras (Seuil de rentabilité, marge de sécurité, indice de sécurité, levier
d'exploitation)
La société Madaras est une petite entreprise industrielle dont vous étudiez la rentabilité. Vous
disposez du détail du résultat courant avant impôt de l'entreprise.
Par ailleurs la part des charges fixes dans les charges est la suivante :
Travail à faire :
1) Déterminer le montant des charges fixes de la société Madaras et le taux de marge sur coût
variable.
2) Calculer le seuil de rentabilité.
3) Calculer la marge de sécurité et l'indice de sécurité.
4) Déterminer le levier d'exploitation.
5) lnterprèter les résultats.
Montants Totaux
2) Seuil de rentabilité
CF
SR=
TMCV
5 510 000
SR =
0,44
SR = 12 522 727
Indice de sécurité
CA - SR
I=
CA
14 000 000 - 12 522 727
I=
14 000 000
1 477 273
I=
14 000 000
I = 10,55 %
4) Levier d'exploitation
CA
LE =
CA - SR
14 000 000
LE =
14 000 000 - 12 522 727
LE =9,47
SYSTEME FRANÇAIS
Cas n°01 : Cas Vattias (Bilan fonctionnel - Représentation graphique - Fonds de roulement
net global)
Exercice N
Amortissements
ACTIF
Brut et provisions Net
( à déduire)
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles 140 000 140 000
Immobilisations corporelles 530 000 238 500 291 500
Immobilisations financières 16 000 1 430 14 570
TOTAL I 686 000 239 930 446 070
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours 41 160 2 058 39 102
Créances d'exploitation 75 460 2 263 73 197
Créances diverses 15 092 15 092
Valeurs mobilières de placement 2 740 526 2 214
Disponibilités 4 078 4 078
Charges constatées d'avance* 1 812 1 812
TOTAL II 140 342 4 847 135 495
TOTALGENERAL 826 342 244 777 581 565
* liées à l'exploitation.
Passif Exercice N
CAPITAUX PROPRES 380 000
TOTAL I 380 000
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 12 440
TOTAL II 12 440
DETTES
Dettes financières 104 525
Dettes d'exploitation 66 680
Dettes diverses 15 600
Produits constatés d'avance * 2 320
TOTAL III 189 125
TOTAL GÉNÉRAL 581 565
* liés à l'exploitation.
Travail à faire
1) Établissez le bilan fonctionnel en valeurs absolues et en pourcentages.
2) Représentez graphiquement, sous forme d'un diagramme en barres, les grandes
masses du bilan fonctionnel et mettez en évidence le fonds de roulement net global.
Retraitement
2) Représentation graphique
Le fonds de roulement net global est mis en évidence par la représentation graphique du bilan
fonctionnel.
Il correspond à l'écart entre la hauteur des ressources stables et celle de l'actif stable ou entre
la hauteur de l'actif circulant et celle du passif circulant.
Ressources
stables
Actif stable
89,76%
83,02%
FRNG
Actif circulant
16,98% Passif circulant
10,24%
Cas n°02 : Cas Mamatas (tableau des soldes intermédiaires de gestion avec et sans
retraitements)
L'entreprise Manat est une société anonyme dont l'activité est de vendre imprimantes
spécifiques pour la PAO, assorties d'un contrat de maintenance. Ayant connu de grosses
difficultés au moment de son lancement, la société avait accumule des pertes; de ce fait, elle ne
supporte pas d'impôt sur les bénéfices depuis 2 ans. Les perspectives semblent maintenant bien
meilleures et les résultats affichés sont conformes aux attentes des actionnaires.
Travail à faire
Sachant que toutes les données sont exprimées en milliers d'euros
1) Présentez, à partir des documents de synthèse et des informations complémentaires pour les
2 années, les soldes intermédiaires de gestion PCG et, pour l'année N, les SIG corrigés.
2) Effectuez la répartition de la valeur ajoutée entre les différents partir des SIG corrigés de
l'année N.
(b) Pour le calcul de la valeur ajoutée, sont assimilés à des consommations externes les impôts indirects à caractère
spécifique inscrits au compte 635 « Impôts, taxes et versements assimilés » et acquittés lors de la mise à la
consommation des biens taxables
(c) Soit total général des produits - total général des charges
Cas n°03 : Cas Kurunas (Bilan financier - Représentation graphique-Fonds de roulement
financier)
Bilan condensé
Exercice N
Amortissements
ACTIF
Brut et provisions Net
( à déduire)
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles * 5 000 4 500 500
Immobilisations corporelles 342 000 147 000 195 000
Immobilisations financières (1) 13 500 1 500 12 000
TOTAL I 360 500 153 000 207 500
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours 114 000 15 600 98 400
Créances d'exploitation (2) 109 960 53 860 56 100
Créances diverses 31 170 31 170
Valeurs mobilières de placement 3 665 300 3 365
Disponibilités 38 300 38 300
Charges constatées d'avance 3 000 3 000
TOTAL II 300 095 69 760 230 335
TOTALGENERAL 660 595 222 760 437 835
(1) Dont à moins d'un an : 1 000
(2) Dont à plus d'un an : 5 160
Passif Exercice N
CAPITAUX PROPRES 178 280
TOTAL I 178 280
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES * 13 500
TOTAL II 13 500
DETTES
Dettes financières (3) 63 930
Dettes d'exploitation 146 125
Dettes diverses (4) 36 000
Produits constatés d'avance
TOTAL III 246 055
TOTAL GÉNÉRAL 437 835
(3) Dont à moins d'un an : 8 310.
(4) Dont à plus d'un an : 7 200.
* A plus d’un an
Travail à faire
1) Établissez le bilan financier en valeurs absolues et en pourcentages.
2) Représentez graphiquement, sous forme d'un diagramme en barres, les grandes masses
du bilan financier et mettez en évidence le fonds de roulement financier.
a) Retraitements
La constitution des masses homogènes du bilan financier nécessite les retraitements suivants: -
actif réel net à plus d'un an :
2) Représentation graphique
Le fonds de roulement financier est mis en évidence par la représentation graphique du bilan
financier.
Il correspond à l'écart entre la hauteur de l'actif réel net à moins d'un an et celle du passif réel
à moins d'un an.
48,28% 58,10%
FRF
Actif réel net à
moins d’un an
Passif réel à
51,72% moins d’un an
41,90%
(2) dont fournisseurs et comptes rattachés: 202 200 €(« N ») et 228 560 € (« N – 1 »).
Travail à faire
Présentez et commentez le tableau de financement de l'exercice « N ».
Le tableau de financement (tableaux I et II) de la société Flora peut être établi à partir des
variations des postes des bilans fonctionnels « N » et « N - 1 » et des renseignements
complémentaires.
Postes «N» «N-1» Variation
Ressources stables
Capitaux propres 347600 176 384 171216
Amortissements et provisions 101 864 65 352 36512
Dettes financières 78032 28992 49040
527 496 270728 256768
Emplois stables
Actif immobilisé brut 230888 128648 102 240
230888 128 648 102240
Actif circulant d'exploitation
Stocks et en-cours 270808 149 056 121 752
Créances d'exploitation 352 124 243336 108788
622 932 392392 230540
A- Tableau
La variation du fonds de roulement net global s'obtient par différence entre les ressources
durables de l'exercice et les emplois stables de l'exercice.
(b) Sauf concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques. (c) Hors primes de remboursement des obligations.
Nous constatons que le total des ressources est supérieur au total des emplois. La société
dégage donc une ressource nette, ce qui traduit une augmentation du fonds de roulement net
global.
B- Tableau II
Dégagements - Besoins
La somme des trois soldes représente la variation du fonds de roulement net global.
Tableau de financement en compte
Exercice N N-1
Variation du fonds de roulement net global Besoins Dégagements Solde
Solde
1 2 1 - 2
Variation "Exploitation":
Variation des actifs d'exploitation:
Stocks et en-cours 121 752
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances Clients, Comptes rattachés et autres créances d'exploitation (a) 108 788
Variation des dettes d'exploitation:
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours.
Dettes Fournisseurs, Comptes rattachés et autres dettes d'exploitation (b) 6 456
Total 236 996
A- Variation nette " Exploitation" ( c) -236 996
Variation " Hors exploitation":
Variation des autres débiteurs (a) (d) 21 060
Variation des autres créditeurs (b) 20 304
Total 41 364
B- Variation nette " Hors exploitation" ( c) -41 364
Total A + B -278 360
Besoins de l'exercice en fonds de roulement
ou
Dégagement net de fonds de roulement dans l'exercice
Variation " Trésorerie":
Variation des disponibilités 34 528
Variation des concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques 89 304
Total 123 832
C- Variation nette " Trésorerie" ( c) 123 832
Variation du fonds de roulement net global (total A+B+C)
Emploi net 154 528
ou
Ressource nette
(a) Y compris charges constatées d'avance selon leur affectation à l'exploitation ou non.
(b) y compris produits constatés d'avance selon leur affectation à l'exploitation ou non.
(c) Les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l'emportent sur les besoins et du signe H dans le cas contraire.
Nota: Cette partie II du tableau peut être adaptée au système de base. Dans ce cas, les variations portent sur l'ensemble des
éléments; aucune distinction n'est faite entre exploitation et hors exploitation.
Nous constatons que la variation du fonds de roulement net global est identique à celle
déterminée dans le tableau I mais de signe contraire.
Les soldes du tableau de financement peuvent être vérifiés à partir des niveaux des fonds de
roulement nets globaux, des besoins en fonds de roulement et de trésorerie nette fournis dans
l'annexe 3.
Variation du FRNG 296608 - 142 080 = 154528
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